Carte hydrogéologique de Biesme-Mettet 53/1-2 - Portail ...
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Le Socle cambro-silurien affleure en <strong>de</strong>ux régions <strong>de</strong> l'Ar<strong>de</strong>nne (Massifs <strong>de</strong> Rocroi et <strong>de</strong><br />
Stavelot) ainsi qu'au nord dans le Massif du Brabant (Figure III.1, p.11). Les formations sont<br />
principalement constituées <strong>de</strong> schistes, phylla<strong>de</strong>s, quartzophylla<strong>de</strong>s et quartzites fissurés.<br />
C'est en général là où les roches ont subi une altération naturelle ancienne (on parle <strong>de</strong> paléo-altération)<br />
que l'aquifère est le plus productif et peut dès lors être exploité. C’est le cas<br />
dans les vallées <strong>de</strong> la Dyle et <strong>de</strong> la Senne dans le Brabant, et essentiellement dans les bassins<br />
amonts <strong>de</strong> l’Amblève et <strong>de</strong> la Vesdre en Ar<strong>de</strong>nne. Dans ces <strong>de</strong>rnières régions, on note<br />
également, dans le socle, <strong>de</strong>s venues d'eau plus profon<strong>de</strong>s, carbo-gazeuses, à l'origine <strong>de</strong>s<br />
sources minérales (ex. Spa). Au nord <strong>de</strong> la Région wallonne, la nappe du Socle cambrosilurien<br />
du Brabant est captive et partiellement en continuité hydraulique avec les cailloutis<br />
<strong>de</strong> base du Landénien et du Crétacé. La zone d’alimentation <strong>de</strong> cette nappe est située dans<br />
le bassin supérieur <strong>de</strong> la Dendre et dans le Brabant méridional.<br />
Au niveau <strong>de</strong> la planchette, les eaux souterraines <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> <strong>Biesme</strong>-<strong>Mettet</strong> sont présentes<br />
dans toutes les formations géologiques couvertes par la carte. Leur comportement et<br />
leur productivité sont cependant fortement conditionnés par la nature et la structure <strong>de</strong> la<br />
roche dans laquelle l’eau est stockée. C’est pourquoi les formations géologiques sont regroupées<br />
en unités hydrogéologiques, chacune étant caractérisée par un comportement<br />
hydrodynamique qui lui est propre.<br />
Trois termes sont utilisés pour qualifier le caractère plus ou moins perméable <strong>de</strong>s formations<br />
rocheuses en hydrogéologie :<br />
<br />
<br />
<br />
Aquifère : formation perméable permettant d'exploiter <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s quantités d'eaux<br />
souterraines;<br />
Aquitard : formation semi-perméable dans laquelle l’écoulement se fait à une vitesse<br />
plus réduite que dans un aquifère, son exploitation est possible mais <strong>de</strong> capacité limitée<br />
;<br />
Aquiclu<strong>de</strong> : formation à caractère imperméable dans laquelle on ne peut économiquement<br />
extraire <strong>de</strong>s quantités d'eau appréciables.<br />
Ces définitions assez subjectives sont à manipuler avec précaution. Elles sont utilisées ici<br />
afin <strong>de</strong> renseigner, à une échelle régionale, le caractère globalement perméable, semiperméable<br />
ou imperméable d’un ensemble <strong>de</strong> couches géologiques. Elles donnent une idée<br />
du potentiel économique que représentent les différentes unités hydrogéologiques en termes<br />
d'exploitation. Elles se basent principalement sur la <strong>de</strong>scription lithologique <strong>de</strong> ces unités.<br />
De manière générale, dans les roches meubles, c’est la granulométrie (Tableau IV.1) <strong>de</strong>s<br />
particules constituant la roche qui va déterminer le caractère plus ou moins aquifère <strong>de</strong> cette<br />
<strong>de</strong>rnière. La porosité efficace (la capacité pour une roche saturée <strong>de</strong> libérer un flui<strong>de</strong> par<br />
drainage gravitaire) et la perméabilité, est proportionnelle à la granulométrie <strong>de</strong>s grains.<br />
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