N °8 9
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ETUDES SUR L’EAU EN FRANCE<br />
N°89<br />
MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
HISTORIQUE<br />
NATIONAL DES<br />
OPÉRATIONS<br />
DE CURAGE ET<br />
PERSPECTIVES<br />
RAPPORT FINAL
HASKONING France<br />
2 rue Jacques Prévert<br />
59650 VILLENEUVE D'ASCQ<br />
France<br />
Téléphone 03 20 19 02 40<br />
Télécopie 03 20 19 02 49<br />
Titre du rapport<br />
Historique national des opérations de curage et<br />
perspectives<br />
Type de document Rapport final | 31 janvier 2002<br />
Numéro de projet 9810190<br />
Client<br />
Agence de l’eau Artois-Picardie<br />
200, rue Marceline<br />
Centre Tertiaire de l’Arsenal<br />
BP 818<br />
59508 DOUAI Cedex<br />
Personne(s) a contacter<br />
Delphine Hardy<br />
Chef de projet<br />
Michel Assié<br />
Co-auteur(s)<br />
Delphine Hardy<br />
Département<br />
Gestion des Sols<br />
Directeur de projet<br />
Michel Assié<br />
|…………… …………………………. ………………<br />
date<br />
|…………… …………………………. ………………
La réalisation de cette étude a été régulièrement suivie par un groupe de travail<br />
composé de :<br />
SOCIETE NOM VILLE ADRESSE e-mail<br />
Agence de l'Eau Adour Garonne REBILLARD Jean Pierre Toulouse jean-pierre.rebillard@eau-adour-garonne.fr<br />
Agence de l'Eau Artois Picardie VERHAEGHE Hubert Douai h.verhaeghe@eau-artois-picardie.fr<br />
Agence de l'Eau Loire Bretagne RAYNARD Olivier Orléans Olivier.Raynard@eau-loire-bretagne.fr<br />
Agence de l'Eau Rhin Meuse RIOU Claire Moulins les Metz riou@eau-rhin-meuse.fr<br />
Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse BEYSSAC Alain Lyon alain.beyssac@eaurmc.fr<br />
Agence de l'Eau Seine Normandie HENRI DE VILLENEUVE Pierre Nanterre henri_de_villeneuve.pierre@aesn.fr<br />
Centre d'Etudes Techniques Maritimes et<br />
Fluviales<br />
CHARRIER Christophe Compiègne christophe.charrier@cetmef.equipement.gouv.fr<br />
Chambre d'Agriculture du Nord SIX Pierre Lille Pierre.Six@nordnet.fr<br />
Compagnie Nationale du Rhône DOUTRIAUX Eric Lyon E.Doutriaux@cnr.tm.fr<br />
Conseil Régional du Nord Pas de Calais - DEED DESPEYROUX Yves Lille y.despeyroux@cr-npdc.fr<br />
Direction Régionale de l'Agriculture 59-62 BERTRAND Marcel Lille marcel.bertrand@agriculture.gouv.fr<br />
Ministère Aménagement Territoire<br />
Environnement<br />
MICHEL COMBE Dominique<br />
Paris<br />
sema.diren@nord-pas-decalais.environnement.gouv.fr<br />
DIREN Nord Pas de Calais THOMAS Christophe Lambersart<br />
EDF- Production Transport Mission Hydraulique MERLE Gisèle Saint Denis Gisele.Merle@edf.fr<br />
Ministère Aménagement Territoire<br />
GOLASZEWSKI Geneviève Paris genevieve.golaszewski@environnement.gouv.fr<br />
Environnement<br />
Dominique.michelcombe@environnement.gouv.fr<br />
Port autonome de Paris IDZIOREK Thibault Paris yves.morin@equipement.gouv.fr<br />
Service navigation de la Seine CRIBIER Jean François Paris Jean-françois.cribier@equipement.gouv.fr<br />
Service Navigation Nord Pas-de-Calais CHUINE Gérard Lille gerard.chuine@equipement.gouv.fr<br />
TRAMAF (syndicat des travaux maritimes et<br />
fluviaux)<br />
ROUDIER Jean-Philippe Rungis jproudier.emcc@campenon-sge.fr<br />
Voies Navigables de France BECART David Béthune david.becart@vnf.fr<br />
Voies Navigables de France TESSIER David Béthune david.tessier@vnf.fr<br />
VNF Direction régionale du Sud Ouest MOREAU Romain Toulouse arion.inge@libertusurf.fr<br />
REMERCIEMENTS<br />
Nous remercions tous les services et les personnes qui ont été sollicités et qui ont<br />
consacré leur temps et leur énergie pour fournir les renseignements nécessaires à la<br />
bonne réalisation de cet inventaire historique des opérations de curage.
RESUME DE L’ETUDE<br />
Le Comité Technique National sur la Gestion des Sédiments a été mis en place en<br />
juin 1999 par le Ministère de l’Aménagement du Territoire, et de<br />
l’Environnement. Son rôle est d’élaborer des lignes directrices et des textes<br />
réglementaires concernant la gestion des sédiments des voies d’eau<br />
continentales. Afin de bâtir ce cadre réglementaire, il a souhaité engager une<br />
série d’études de synthèse sur l’ensemble des thèmes majeurs concernant les<br />
sédiments.<br />
Parmi ces études, il a été décidé de réaliser un inventaire des opérations de<br />
curage réalisées sur le territoire français durant les 10 dernières années et<br />
d’établir les perspectives des opérations de curage pour les 10 prochaines<br />
années.<br />
Au travers de la synthèse de près de 1500 questionnaires envoyés à 583<br />
destinataires préalablement sélectionnés, l’étude a recensé :<br />
- les motifs ayant conduit au curage, les techniques utilisées, les volumes<br />
extraits, la qualité des sédiments et les coûts liés à ces opérations ;<br />
- les besoins nécessaires en matière de curage d’entretien pour le moyen<br />
terme.<br />
Plusieurs traitements statistiques simples ont permis de tirer des conclusions sur<br />
ces opérations de curage.<br />
Au total 1483 opérations de curage ont été recensées entre 1990 et 2000 (135<br />
opérations de curage en moyenne), pour un volume total de sédiments curés de<br />
prés de 31 000 000 m 3 (soit environ 2 820 000 m 3 de sédiments curés par an).<br />
Aucune évolution sensible du nombre d’opérations de curage n’a été observée<br />
entre 1990 et 2000.<br />
Pour environ 80% des cas, les opérations de curage ont concerné le réseau<br />
navigable.<br />
Les principaux Maîtres d’Ouvrage concernés sont la Compagnie Nationale du<br />
Rhône et les Voies Navigables de France. Les problématiques sont différentes<br />
selon les Maîtres d’Ouvrages et induisent des pratiques variant selon le réseau<br />
qu’ils gèrent.<br />
La motivation principale qui conduit au curage est le maintien de la navigation.<br />
Le mode de curage le plus utilisé est le curage mécanique.<br />
Le principal devenir des sédiments curés est la mise en dépôt.<br />
Le coût moyen d’une opération de curage en 2000 et de 12 euros/m 3 de<br />
sédiments curés. Ces coûts ont fortement évolués entre 1990 et 2000 (plus de<br />
140% d’augmentation). En moyenne le prix diminue de plus de 81% lorsque le<br />
volume de sédiments curés varie de 1000 m 3 à plus de 300 000 m 3 .<br />
Moins d’un tiers des opérations de curage ont fait l’objet d’analyses en 2000,<br />
toutefois, ce chiffre est en évolution depuis 1990.<br />
Les besoins totaux en matière de curage pour les 10 ans à venir ont été<br />
estimés à 34 000 000 m 3 , soit une légère hausse de 9%.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Table des matières<br />
1 INTRODUCTION GENERALE 1<br />
1.1 Contexte de l’étude 1<br />
1.2 Définition – Qu’est ce qu’une opération de curage ? 1<br />
1.3 Origine des matériaux curés 2<br />
1.4 Les pratiques actuelles en matière de curage 3<br />
2 PRESENTATION DE L’ETUDE 4<br />
2.1 Pourquoi établir un historique national des curages ? 4<br />
2.2 Cadrage de l’étude 4<br />
2.3 Déroulement de l’étude – Réalisation de l’historique 5<br />
2.4 Le contexte hydrographique français 5<br />
2.5 Quelles sont les limites de l’étude ? 6<br />
3 TYPOLOGIE DES OPERATIONS DE CURAGE 7<br />
3.1 Préambule 7<br />
3.2 Les acteurs 7<br />
3.3 Objet du curage 8<br />
3.4 Les motivations du curage 8<br />
3.5 Les pratiques de curage 9<br />
3.5.1 Mode de curage 9<br />
3.5.2 Mode de transport des sédiments curés 9<br />
3.5.3 Devenir des sédiments curés 10<br />
3.6 Qualité des sédiments curés 11<br />
4 REALISATION DE L’ETUDE 12<br />
4.1 Méthode générale 12<br />
4.2 Recherche et établissement d’une liste de contacts 12<br />
4.3 Etablissement du questionnaire 13<br />
4.4 Envoi du questionnaire et relance téléphonique 14<br />
4.5 Recueil et synthèse des données 16<br />
4.5.1 Recueil des données 16<br />
4.5.2 Synthèse des données 16<br />
4.6 Echéancier de réalisation de l’étude 16<br />
4.7 Représentativité des données 17<br />
4.7.1 Exhaustivité du recensement 17<br />
4.7.2 Analyse critique des réponses et de la collecte 17<br />
4.7.3 Champs renseignés dans le questionnaire 18<br />
5 RECENSEMENT DES OPERATIONS AYANT EU LIEU AU COURS DES ANNEES 1990<br />
A 2000 19<br />
5.1 Objectifs des statistiques présentées dans l’étude 19<br />
5.2 Méthode d’exploitation des résultats 20<br />
5.3 Statistiques concernant le nombre d’opérations de curage et les volumes de sédiments curés 21<br />
5.3.1 Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés pour les années<br />
1990 à 2000 21<br />
5.3.2 Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par Maître<br />
d’Ouvrage 22<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
5.3.3 Evolution du volume moyen de sédiments curés 29<br />
5.3.4 Répartition du nombre d’opérations de curage par classe de volume curée par opération 31<br />
5.3.5 Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par bassin<br />
hydrographique sur la période de 1990 à 2000 32<br />
5.3.6 Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par région sur la<br />
période d’études de 10 ans 34<br />
5.3.7 Répartition du nombre d’opérations de curage et des volumes de sédiments curés par fleuve de<br />
1990 à 2000 35<br />
5.4 Objet du curage 38<br />
5.5 Motivations du curage 40<br />
5.5.1 Motivations principales du curage 40<br />
5.5.2 Motivation du curage par Maître d’Ouvrage 41<br />
5.6 Répartition des opérations de curage en fonction des différents modes de curage 42<br />
5.6.1 Répartition des opérations par classe de volume 44<br />
5.6.2 Evolution dans le temps du mode de curage sur la période 1990 à 2000 45<br />
5.7 Devenir des sédiments curés 46<br />
5.7.1 Type de devenir des sédiments curés à l’échelle nationale 46<br />
5.7.2 Répartition des devenir des sédiments curés selon les Maîtres d’Ouvrage 47<br />
5.7.3 Evolution des différents devenir des sédiments curés sur la période 1990 à 2000 48<br />
5.8 Type de transport 49<br />
5.9 Les analyses réalisées sur les sédiments 50<br />
5.9.1 Evolution par année 50<br />
5.9.2 Paramètres chimiques analysés 52<br />
5.9.3 Relation entre le volume des opérations et la réalisation d’analyses de sédiments 53<br />
5.9.4 Relation entre les analyses et le devenir des sédiments curés 54<br />
5.10 Prix 55<br />
5.10.1 Evolution du prix d’une opération de curage depuis 1990 55<br />
5.10.2 Prix par classe de volume et par maître d’ouvrage 56<br />
5.10.3 Prix moyen par Maître d’Ouvrage 57<br />
5.10.4 Relation entre le prix et le mode de curage 58<br />
5.10.5 Relation entre le prix et le transport des sédiments curés 59<br />
5.10.6 Relation entre le prix et le devenir des sédiments curés 59<br />
6 PERSPECTIVES DES OPERATIONS DE CURAGE 61<br />
6.1 Comparaison entre le volume curé depuis 10 ans et les besoins à venir en fonction des maîtres<br />
d’ouvrage 61<br />
6.2 Comparaison entre le volume curé depuis 10 ans et les besoins à venir par bassin hydrographique 62<br />
6.3 Les contraintes limitant le projet de curage 63<br />
6.4 Les motivations futures pour les prochaines opérations de curage 64<br />
6.5 Taux de pollution présumé des sédiments qui vont être curés durant les 10 prochaines années 65<br />
7 PRINCIPAUX RESULTATS DE L’ETUDE 66<br />
8 CONCLUSION ET PERSPECTIVES 77<br />
BIBLIOGRAPHIE 77<br />
ANNEXES 81<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
LISTE DES FIGURES<br />
Figure 1 : Réseau hydrographique de la France comprenant le réseau navigable........................5<br />
Figure 2 : Répartition des courriers envoyés en fonction du type d’organisme .........................15<br />
Figure 3 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés pour<br />
les années 1990 à 2000.......................................................................................................21<br />
Figure 4 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
Maître d’Ouvrage de 1990 à 2000......................................................................................22<br />
Figure 5 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par la<br />
Compagnie Nationale du Rhône par an sur la période de 1990 à 2000..............................23<br />
Figure 6 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par les<br />
Voies Navigables de France par an sur la période de 1990 à 2000 ....................................25<br />
Figure 7 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
Electricité De France par an et sur la période d’études de 1990 à 2000.............................26<br />
Figure 8 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par les<br />
collectivités territoriales et locales par an et sur la période de 1990 à 2000.......................27<br />
Figure 9 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
l’Etat par an et sur la période d’études de 1990 à 2000......................................................28<br />
Figure 10: Volume moyen de sédiments curés par opération et par an sur la période d’études de<br />
10 ans..................................................................................................................................29<br />
Figure 11 : Evolution du nombre d’opérations de curage par classe de volume de sédiments<br />
curés....................................................................................................................................31<br />
Figure 12 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
bassin hydrographique de 1990 à 2000 ..............................................................................33<br />
Figure 13 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
région de 1990 à 2000 ........................................................................................................34<br />
Figure 14 : Objet du curage........................................................................................................38<br />
Figure 15 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés<br />
entre le réseau navigable et le réseau non navigable sur la période d’études.....................39<br />
Figure 16 : Répartition des curages (en nombre d’opérations et en volume) en fonction des<br />
motivations pour la période 1990 à 2000 ...........................................................................40<br />
Figure 17 : Motivation du curage par Maître d’Ouvrage ...........................................................41<br />
Figure 18 : Répartition des opérations (en nombre d’opérations et en volume curé) en fonction<br />
des différents modes de curage...........................................................................................42<br />
Figure 19 : Modes de curage utilisés en fonction du Maître d’Ouvrage ....................................43<br />
Figure 20 : Mode de curage en fonction du volume de sédiments curés....................................44<br />
Figure 21 : Evolution des modes de curage, en nombre d’opérations et en volume de sédiments<br />
curés sur la période 1990 - 2000.........................................................................................45<br />
Figure 22 : Devenir des sédiments curés....................................................................................46<br />
Figure 23 : Répartition des différents devenirs des sédiments curés selon les Maîtres d’Ouvrage<br />
............................................................................................................................................47<br />
Figure 24 : Evolution des différents devenir des sédiments curés sur la période 1990-2000.....48<br />
Figure 25 : Répartition selon les modes de transport des sédiments curés.................................49<br />
Figure 26 : Evolution de la réalisation ou non d’analyses sur les sédiments curés préalablement<br />
au curage.............................................................................................................................50<br />
Figure 27 : Evolution de la réalisation ou non d’analyse sur les sédiments curés préalablement<br />
au curage par Maître d’Ouvrage depuis 1990 ....................................................................51<br />
Figure 28 : Répartition par type de polluants des analyses réalisées sur les sédiments avant leur<br />
curage .................................................................................................................................52<br />
Figure 29 : Analyse en fonction du volume de sédiments curés (nombre d’opérations entre 1990<br />
et 2000)...............................................................................................................................53<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Figure 30 : Relation entre la réalisation ou non d’analyses sur les sédiments curés et le type de<br />
devenir des sédiments .........................................................................................................54<br />
Figure 31 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés en fonction des années .......................55<br />
Figure 32 : Répartition du prix au m 3 de sédiments curés en fonction de la classe de volume de<br />
l’opération et du Maître d’Ouvrage ....................................................................................56<br />
Figure 33 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés de 1990 à 2000 par Maître d’Ouvrage57<br />
Figure 34 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés de 1990 à 2000 en fonction du mode de<br />
curage employé...................................................................................................................59<br />
Figure 35 : Comparaison entre le volume curé sur 10 ans et les besoins en curage pour les 10<br />
ans à venir par Maître d’Ouvrage .......................................................................................61<br />
Figure 36 : Comparaison entre le volume curé sur 10 ans et les besoins en curage pour les 10<br />
ans à venir par bassin hydrographique................................................................................62<br />
Figure 37 : Contraintes déterminantes voire limitantes dans le projet de curage .......................63<br />
Figure 38 : Motivation des opérations de curage futures............................................................64<br />
LISTE DES TABLEAUX<br />
Tableau 1 : Répartition du nombre de courriers envoyés par région française et par bassins<br />
hydrographiques .................................................................................................................15<br />
Tableau 2 : Planning de réalisation de l’étude............................................................................16<br />
Tableau 3 : Volume moyen de sédiments curés par opération par Maître d’Ouvrage sur la<br />
période d’études de 10 ans..................................................................................................30<br />
Tableau 4 : Volume curé en m 3 par ml de voies navigables en fonction des bassins<br />
hydrographiques .................................................................................................................33<br />
Tableau 5 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000 pour<br />
les cours d’eau et fleuves français ......................................................................................36<br />
Tableau 6 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000 pour<br />
les canaux français..............................................................................................................37<br />
Tableau 7 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000 pour<br />
les plans d’eau français.......................................................................................................38<br />
Tableau 8 : Décomposition du prix d’une opération de curage ..................................................56<br />
Tableau 9 : prix moyen du m 3 de sédiments curés en fonction de la nécessité ou non d’un<br />
transport des sédiments curés. ............................................................................................59<br />
Tableau 10 : Prix moyen du m 3 de sédiments curés en fonction du type de devenir des<br />
sédiments ............................................................................................................................59<br />
Tableau 11 : Taux de pollution présumé des sédiments qui vont être curés durant les dix<br />
prochaines années ...............................................................................................................65<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
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Rapport final | 31 janvier 2002
1<br />
1 INTRODUCTION GENERALE<br />
1.1 Contexte de l’étude<br />
Le Comité Technique National sur la Gestion des Sédiments a été mis en place en juin<br />
1999 par le Ministère de l’Aménagement du Territoire, et de l’Environnement. Son rôle<br />
est d’élaborer des lignes directrices et des textes réglementaires concernant la gestion<br />
des sédiments des voies d’eau continentales. Afin de bâtir ce cadre réglementaire, il a<br />
souhaité engager une série d’études de synthèse sur l’ensemble des thèmes majeurs<br />
concernant les sédiments. Parmi ces études, il a été décidé de réaliser un inventaire<br />
des opérations de curage réalisées sur le territoire français durant les 10 dernières<br />
années et d’établir les perspectives des opérations de curage pour les 10 prochaines<br />
années.<br />
Les grands objectifs de cette étude sont de recenser :<br />
• les motifs ayant conduit au curage, les techniques utilisées, les volumes<br />
extraits, la qualité des sédiments et les coûts liés à ces opérations ;<br />
• les besoins nécessaires en matière de curage d’entretien pour le moyen<br />
terme.<br />
Plusieurs traitements statistiques simples ont permis de tirer des conclusions sur ces<br />
opérations de curage.<br />
1.2 Définition – Qu’est ce qu’une opération de curage ?<br />
• L’article 114 du code Rural définissait, à l’origine, le curage comme :<br />
« tous travaux nécessaires pour rétablir un cours d’eau dans sa largeur et sa<br />
profondeur naturelles ». Cela exclut un approfondissement ou un<br />
élargissement du lit.<br />
• Cet article 114 précise désormais que les objectifs de ces travaux<br />
d’entretien et de curage sont, conformément aux dispositions de la loi n°<br />
92.3 du 3 janvier 1992 sur l’eau (articles 2 et 10 à respecter : gestion<br />
globale et intégrée, unicité de la ressource, autorisation préalable<br />
éventuellement nécessaire), de maintenir l’écoulement naturel des eaux,<br />
d’assurer la bonne tenue des berges, et de préserver la faune et la flore<br />
dans le respect du bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques.<br />
• La jurisprudence a précisé la notion de « travaux nécessaires », élargissant<br />
ainsi la réduction de cet article 114. Ainsi, la loi n°95.101 du 2 février<br />
1995, relative au renforcement de la protection de l’environnement, définit<br />
les notions de curage et d’entretien comme suit :<br />
Le curage comprend les travaux nécessaires au rétablissement du cours d’eau, c’est<br />
à dire notamment les travaux d’extraction des atterrissements qui ne sont pas encore des<br />
alluvions, des dépôts de vase, sables et graviers. Cela implique, autant que besoin,<br />
l’exécution de travaux de faucardement<br />
L’entretien recouvre plusieurs opérations, telles que l’élagage et le recépage des<br />
arbres des rives ainsi que l’enlèvement des embâcles et débris, flottants ou non.<br />
Cet aspect réglementaire est repris dans l’article L 215-14 du code de<br />
l’environnement.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
1.3 Origine des matériaux curés<br />
Les matériaux curés peuvent être différenciés en deux catégories :<br />
- les sédiments : composés majoritairement de matières minérales,<br />
- les vases : composées majoritairement de matières organiques<br />
les sédiments<br />
Les sédiments sont des matériaux solides particulaires, qui, véhiculés par l’eau, finissent<br />
par décanter sur le fond. Ils proviennent de l’érosion du bassin versant, des berges, du<br />
ruissellement sur les surfaces imperméabilisées et de rejets de toute nature.<br />
Ils sont constitués de particules de différentes tailles selon s’il s’agit de limons, de sables,<br />
de graviers, ou de galets. Ces éléments solides se déplacent soit en suspension dans l’eau<br />
soit par charriage sur le fond de la rivière. Quand le courant d’eau ralentit suite à un<br />
élargissement du cours d’eau ou quand la charge solide excède occasionnellement ce que<br />
la capacité de transport permet d’évacuer, les éléments décantent et sédimentent,<br />
provoquant l’envasement du cours d’eau.<br />
Certaines régions sont plus souvent confrontées aux problèmes d’envasement des cours<br />
d’eau. La sédimentation est en effet favorisée par une topographie plane, par de faibles<br />
débits, par des rejets industriels et urbains et par le phénomène d’érosion.<br />
De nombreux facteurs propres au cours d’eau influencent directement la sédimentation des<br />
particules. On peut citer les paramètres hydrodynamiques suivants :<br />
• le débit,<br />
• la direction et la stabilité du courant,<br />
• les turbulences,<br />
• la forme et la profondeur des cours d’eau…<br />
Les conditions de pente influencent nettement l’envasement. Les fortes pentes induisent<br />
des vitesses importantes et donc un transport actif de matières fines (sables, graviers).<br />
C’est ainsi que les fonds des cours d’eau pentus sont couverts de cailloux. Par contre,<br />
lorsque la vitesse décroît, la sédimentation se fait de plus en plus efficace et le fond se<br />
recouvre de fins dépôts.<br />
La sédimentation dépend aussi de la taille des particules. Les particules fines qui sont<br />
facilement emportées par le courant, ont tendance à se déposer dans les zones calmes des<br />
cours d’eau. Par contre, les particules grossières comme les sables et les graviers<br />
nécessitent moins de stabilité au niveau du courant et peuvent sédimenter dans les zones<br />
plus agitées.<br />
les vases<br />
La vase est composée de différents composés organiques : les feuilles (à l’automne), les<br />
herbes de tonte des berges, la production phytoplanctonique, les organismes morts et la<br />
production organique intrinsèque au cours d’eau.<br />
Dans la suite du rapport, ces deux catégories n’ont été distinguées. Les matériaux curés<br />
sont appelés ‘sédiments’.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
3<br />
1.4 Les pratiques actuelles en matière de curage<br />
Le curage vise à limiter l’engorgement du lit des cours d’eau, à contrôler les zones de<br />
dépôts et à éviter le détournement du flux. Il peut néanmoins entraîner un bouleversement<br />
du cours d’eau en détruisant le lit, les végétaux et en modifiant les flux.<br />
Depuis plus d’une dizaine d’années, le curage n’est pratiqué que lors des engorgements<br />
excessifs du cours d’eau et est à éviter si les dépôts de sédiments sont limités et n’ont pas<br />
de conséquence sur l’écoulement des eaux et sur la stabilité des berges.<br />
La pratique actuelle en matière de curage est donc la suivante : « intervenir lorsque<br />
c’est nécessaire et de façon appropriée ».<br />
Les recommandations qui sont souvent formulées sont les suivantes :<br />
1. mise en place d’une démarche préventive résultant d’un programme<br />
d’intervention raisonné pluriannuel qui permet d’agir dans des conditions optimales<br />
pour la rivière et les hommes qui l’entretiennent. Cette démarche permet d’anticiper<br />
et de limiter les envasements.<br />
2. mise en place des actions curatives uniquement lorsqu’elles sont obligatoires :<br />
• le curage doit être programmé par secteurs limités et prioritaires ;<br />
• le curage doit être établi en respectant les équilibres naturels du cours d’eau<br />
en préservant ses richesses biologiques, ses fonctions paysagères et de loisirs,<br />
et en tenant compte des spécificités de chaque tronçon.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
2 PRESENTATION DE L’ETUDE<br />
2.1 Pourquoi établir un historique national des curages ?<br />
La connaissance des pratiques de curage et des besoins futurs devrait permettre de<br />
mieux appréhender, au niveau national, les enjeux liés à la problématique des curages<br />
sur l’ensemble du réseau hydrographique.<br />
L’objectif principal de cet historique est de répertorier, de la manière la plus exhaustive<br />
possible, l’ensemble des opérations de curage d’entretien ayant été réalisées sur le<br />
territoire français durant les dix dernières années et d’en définir les caractéristiques<br />
principales, à savoir :<br />
• connaître les motifs qui ont conduit au curage (lutte contre les inondations,<br />
maintenir la navigation…) ;<br />
• connaître les techniques de curage utilisées (hydraulique, mécanique…) ;<br />
• définir le devenir des sédiments (stockage, traitement…) ;<br />
• évaluer les volumes extraits annuellement sur le territoire français ;<br />
• évaluer les coûts minimums, moyens et maximums ;<br />
• estimer la qualité des sédiments extraits et l’approche qui en est faite.<br />
Dans un second temps, l’étude doit permettre également de définir les besoins<br />
nécessaires en matière de curage d’entretien pour le moyen terme afin de dessiner les<br />
tendances pour le futur, notamment pour :<br />
• estimer les besoins de curage pour les 10 ans à venir ;<br />
• connaître les motifs qui vont conduire au curage ;<br />
• estimer le coût des opérations à venir ;<br />
• estimer la qualité des sédiments qui vont être curés.<br />
2.2 Cadrage de l’étude<br />
La présente étude ne concerne que les curages d’entretien pour les cours d’eau, et les<br />
plans d’eau et fossés (jusqu’à la limite réelle de salure des eaux pour les zones littorales et<br />
les estuaires).<br />
Le curage d’entretien comprend toutes les opérations réalisées afin de maintenir ou rétablir<br />
la largeur et/ou la profondeur naturelle d’un cours d’eau, d’un canal, d’un plan d’eau…Sont<br />
ainsi exclues, les opérations de curage d’approfondissement ou d’élargissement, ainsi que<br />
les chasses hydrauliques et les vidanges des bassins réservoirs d’EDF.<br />
Seules les opérations de curage pour lesquelles un volume minimum de 1000 m 3 de<br />
sédiments a été extrait ont fait l’objet du recensement.<br />
Cette limite a été fixée à 1000 m 3 par le comité de pilotage pour diverses raisons :<br />
• les petites opérations sont certainement plus nombreuses et plus difficiles à<br />
recenser donc leur représentativité risquait d’être relative,<br />
• une limite devait être fixée à cet inventaire inexistant jusqu’alors.<br />
L’historique concerne les opérations réalisées sur le territoire français métropolitain (donc<br />
hors Corse et DOM-TOM).<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
5<br />
2.3 Déroulement de l’étude – Réalisation de l’historique<br />
Le recensement des opérations de curage passées et à venir s’est essentiellement basé sur<br />
un questionnaire qui a permis de collecter tous les éléments nécessaires pour réaliser<br />
l’historique.<br />
L’étude a comporté 6 phases principales :<br />
• Phase 1 : Etablissement d’une synthèse hydraulique de la France<br />
• Phase 2 : Typologie des opérations de curage – réalisation du questionnaire<br />
• Phase 3 : Recherche d’une liste de contacts et envoi du questionnaire<br />
• Phase 4 : Recueil des données<br />
• Phase 5 : Recensement des opérations de curage ayant eu lieu ces 10<br />
dernières années et recensement des besoins futurs<br />
• Phase 6 : Réalisation des synthèses<br />
2.4 Le contexte hydrographique français<br />
La France compte près de 525 000 kilomètres de cours d’eau. Le domaine Public Fluvial<br />
comprend environ 18 000 km de voies d’eau dont 8500 km (47% du réseau total)<br />
considérés comme navigables. La répartition de la gérance de ces 8500 km de voies d’eau<br />
est la suivante :<br />
• 6700 km confiés par l’Etat à VNF<br />
• 700 km gérés directement par l’état<br />
• 1000 km transférés par décrets à différentes régions.<br />
Cependant des concessions ont été attribuées soit par les régions, soit par l’Etat à des<br />
départements ou syndicats mixtes tandis que d’autres voies sont gérées par les ports<br />
autonomes maritimes (par exemple l’Etat a concédé en 1934 l’entretien du Rhône à la<br />
Compagnie Nationale de Rhône).<br />
Figure 1 : Réseau hydrographique de la France comprenant le réseau navigable<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Les paramètres hydrodynamiques influencent le dépôt de sédiments dans les cours d’eau.<br />
C’est pourquoi, il est important d’établir par bassin, par région et par fleuve une synthèse<br />
hydraulique, afin d’interpréter les résultats du recensement des opérations de curage.<br />
Cette synthèse hydraulique est présentée en annexe 1.<br />
2.5 Quelles sont les limites de l’étude ?<br />
Les limites de l’étude sont liées :<br />
• au cadrage de l’étude : toutes les opérations inférieures à 1000 m 3 n’ont pas<br />
été recensées et au total, leur volume peut être important ;<br />
• à la difficulté de recensement des curages dans les cours d’eau non<br />
domaniaux : si le curage a lieu, il doit être réalisé par le propriétaire de la rive<br />
(si un syndicat intercommunal ne s’est pas substitué à lui). Cependant, ces<br />
opérations de curage ont le plus souvent un volume inférieur à 1000 m 3 , et<br />
n’entrent donc pas dans le cadre de l’étude ;<br />
• à la méthode du recensement basé sur un questionnaire : il n’existe que peu<br />
de moyen de vérification des informations communiquées dans le<br />
questionnaire (le fait de questionner des acteurs différents, services de police,<br />
financeurs, maîtres d’ouvrage, aurait du permettre de recouper les<br />
informations, mais nous verrons que cela n’a pas été le cas) ;<br />
• à la non obligation de réponse : certains interlocuteurs n’ont pas répondu soit<br />
• pour des raisons de confidentialité des données,<br />
• pour des raisons d’indisponibilité des personnes compétentes (répondre<br />
aux questionnaires engendrait un surcroît de travail trop important, ou<br />
changement d’affectation de la personne qui connaissait les dossiers).<br />
• au détail des informations demandées dans le questionnaire : afin de ne pas<br />
rebuter la personne interrogée, le questionnaire ne devait pas être trop précis.<br />
Aussi, en accord avec le comité de pilotage de l’étude, certaines données n’ont<br />
pas été volontairement demandées, telles que les résultats d’analyse des<br />
sédiments, l’aspect granulométrique…<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
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Rapport final | 31 janvier 2002
7<br />
3 TYPOLOGIE DES OPERATIONS DE CURAGE<br />
3.1 Préambule<br />
Afin de réaliser un questionnaire clair, compréhensible, facile d’emploi, d’exploitation<br />
et de savoir à qui l’adresser, une typologie générale des opérations de curage à<br />
recenser a été établie afin d’identifier :<br />
• les acteurs concernés,<br />
• l’objet du curage (rivière, canal, plan d’eau…),<br />
• les motivations du curage,<br />
• le mode de curage,<br />
• le mode de transport des sédiments curés,<br />
• le devenir des sédiments curés,<br />
• la qualité des sédiments curés.<br />
3.2 Les acteurs<br />
Les différents acteurs intervenants dans les opérations de curage sont :<br />
• les maîtres d’ouvrage publics ou privés (personne physique ou morale,<br />
propriétaire actuel ou futur d’un bien meuble ou immeuble assurant le règlement du<br />
coût d’un ouvrage ou de sa modification conformément à ses vœux).<br />
Les différents types de maîtres d’ouvrage sont identifiés en fonction de<br />
l’appartenance du cours d’eau au domaine public ou privé.<br />
Pour les cours d’eau non domaniaux, l’article 98 du code rural est le suivant : « le<br />
lit des cours d’eau non domaniaux appartient aux propriétaires des deux<br />
rives ».<br />
Pour les cours d’eau domaniaux, l’article 14 du Code du Domaine Public Fluvial est<br />
le suivant : « le curage des cours d’eau domaniaux et de leurs<br />
dépendances faisant partie du domaine public est à la charge de l’Etat ».<br />
Généralement, le maître d’ouvrage est le propriétaire du milieu concerné :<br />
• port fluvial : la maîtrise d’ouvrage est assurée par le propriétaire du<br />
port ;<br />
• cours d’eau domanial navigable : la maîtrise d’ ouvrage est assurée par<br />
les Voies Navigables, l’Etat ou une collectivité ;<br />
• cours d’eau domanial non navigable : la maîtrise d’ ouvrage est<br />
assurée par l’Etat ou une collectivité ;<br />
• cours d’eau non domanial, ou plan d’eau : la maîtrise d’ ouvrage est<br />
légalement à la charge du riverain. Dans de nombreux cas, un syndicat<br />
intercommunal ou une collectivité locale s’y substitue ;<br />
• autres domaines privés : la maîtrise d’ ouvrage est assurée par le<br />
propriétaire.<br />
• les maîtres d’œuvre publics ou privés (personne physique ou morale assurant la<br />
conception, le contrôle de la construction et la réception d’un ouvrage conformément<br />
aux vœux de Maître d’Ouvrage).<br />
• les financeurs : certains organismes ont des politiques d’intervention financières pour<br />
la réalisation des opérations de curage, c’est le cas des Agences de l’eau, Conseils<br />
Régionaux, Conseil Généraux, Syndicats Intercommunaux, Etat (MATE, Ministère de<br />
l’Agriculture et de la Pêche…)…<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
• les bureaux d’études : qui réalisent des études préalables aux opérations de curage,<br />
des études d’impact…<br />
• les entreprises spécialisées dans le curage et les travaux effectués autour de<br />
sédiments (entreprises de Travaux Publics…)<br />
• les appuis techniques à la maîtrise d’œuvre : Chambres d’Agriculture, CETMEF,<br />
CEMAGREF…<br />
• les organismes assurant le suivi réglementaire des opérations : MISE, DRIRE…<br />
3.3 Objet du curage<br />
Les éléments qui peuvent être curés sont :<br />
• les cours d’eau qui regroupent les fleuves, les rivières, navigables ou non<br />
navigables,<br />
• les canaux navigables ou non navigables,<br />
• les plans d’eau : lacs, étangs, mares ;<br />
• les retenues d’eau : barrage, bassin de rétention ;<br />
• les zones portuaires fluviales ;<br />
• les fossés ;<br />
• …<br />
3.4 Les motivations du curage<br />
L’absence de curage peut avoir des conséquences majeures sur l’environnement et la<br />
navigation. Elle peut en effet provoquer :<br />
• des inondations aggravées par l’envasement et l’encombrement du lit ;<br />
• une perturbation de la navigation en raison de l’envasement ;<br />
• un envahissement du lit d’un cours d’eau par la végétation des berges ;<br />
• une prolifération d’algues et de plantes aquatiques ;<br />
• une mortalité faunistique ;<br />
• un encombrement du lit, dépôt divers (flottants, encombrant, vase<br />
affleurante) ;<br />
• une divagation du cours d’eau ;<br />
• des problèmes olfactifs et visuels ;<br />
Il existe principalement deux motivations aux opérations de curage :<br />
• des raisons hydrauliques<br />
• Protéger les hommes, les infrastructures (fonctionnement des ouvrages d’art)<br />
et les zones urbanisées<br />
• Satisfaire les usages locaux (navigation, loisirs, pêche, paysage, agriculture…)<br />
• entretenir et restaurer le milieu<br />
• Conserver les potentialités de l’écosystème (biotope, habitat et reproduction<br />
des espèces, écoulement des eaux)<br />
Ainsi toutes les motivations du curage peuvent être classées en différentes catégories :<br />
• lutte contre les inondations,<br />
• restauration de la navigation,<br />
• restauration de l’environnement,<br />
• développement touristique,<br />
• contrainte d’exploitation.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
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Rapport final | 31 janvier 2002
9<br />
3.5 Les pratiques de curage<br />
3.5.1 Mode de curage<br />
Dans le cadre de cette étude, 3 principaux modes d’extraction sont possibles :<br />
• Le curage mécanique s’effectue grâce à des engins à godet qui opèrent soit<br />
depuis les berges (pelle mécanique), soit depuis la surface (pelle sur ponton,<br />
drague à godets…). L’extraction de sédiments pollués se fait actuellement<br />
majoritairement par cette méthode.<br />
• Le curage hydraulique s’effectue grâce à des dragues désagrégatrices et<br />
aspiratrices. Les matériaux sont désagrégés par jets d’eau sous pression ou<br />
par rotation d’un outil et mis en suspension pour être aspirés et évacués par<br />
des pompes vers les points de stockage.<br />
• Le curage à l’américaine est une technique particulière qui consiste à<br />
provoquer la remise en suspension des sédiments au moyen d’une hélice ou<br />
d’air comprimé dans les cours d’eau ou chenaux à fort courant. Les sédiments<br />
sont repris dans le flux et se redéposent le plus souvent en aval. Dans certains<br />
cas, une conduite de refoulement peut assurer le transfert des sédiments à<br />
plusieurs kilomètres du lieu de curage. Cette méthode est souvent utilisée<br />
pour les sas d’entrée de ports ou en amont immédiat de zone profonde. Elle<br />
se pratique aussi pour des fleuves et rivières à fort débit.<br />
Une fiche récapitulative des techniques utilisées selon le mode de curage est présentée<br />
en annexe 2.<br />
3.5.2 Mode de transport des sédiments curés<br />
Les sédiments curés peuvent faire l’objet d’un transport par voie d’eau ou d’un<br />
transport routier. Les modes de transport possibles des sédiments curés sont :<br />
• transport par voie d’eau :<br />
• chaland-barge : bateaux destinés au transport de marchandises<br />
par voies navigables, soit poussés, soit remorqués et non muni<br />
d’un moyen de propulsion mécanique propre.<br />
• drague suceuse-porteuse<br />
• transport terrestre : train, convoyeur,camion…<br />
• autre : par exemple les pipelines sont utilisés pour transporter des sédiments<br />
extraits par curage hydraulique. Suite au curage, les sédiments sont refoulés dans<br />
des conduites permettant leur transport jusqu’à une zone de dépôt.<br />
Selon le mode de curage utilisé (certaines opérations de curage à l’américaine par<br />
exemple) et le type de devenir, les sédiments peuvent ne faire l’objet d’aucun<br />
transport entre leur lieu de curage et leur lieu de destination.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
3.5.3 Devenir des sédiments curés<br />
Le devenir des sédiments dépend du volume curé, de l’origine des sédiments, de leur<br />
niveau de pollution et de l’économie de la filière mise en œuvre.<br />
• Recyclage sur terres agricoles : Les sédiments sont épandus sur les<br />
parcelles agricoles sur une épaisseur de 1 à 5 cm en fonction de la sensibilité<br />
des plantes cultivées sur le champ après épandage et du niveau de pollution<br />
des sédiments. Deux usages sont alors possibles sur ces sites : les cultures<br />
alimentaires dont le pâturage et les cultures non alimentaires.<br />
• Régalage le long des berges : Les produits de curage sont déposés sous<br />
forme d’une bande de terre (5 à 10 m de large et 10 à 30 cm d’épaisseur) le<br />
long des rives, avec des aménagements drainants, permettant l’écoulement<br />
des eaux de pluies. Dans certains cas, les sédiments sont projetés sur les<br />
berges par un canon.<br />
• Réemploi des sédiments : En fonction de leur nature granulométrique et<br />
de leur composition chimique, les sédiments peuvent être réutilisés en :<br />
• Confection de remblais,<br />
• Aménagement paysager,<br />
• Production de gravier,<br />
• Stabilisation et fertilisation des sols,<br />
• Régénération de terrains…<br />
• Clapage (mise en dépôt sous-eau) : Les sédiments sont déversés dans le<br />
milieu aquatique dans des zones officiellement définies pour cet usage : soit<br />
une zone de grande profondeur, en aval du cours d’eau concerné, soit en<br />
milieu maritime. L’objectif visé est le stockage sous grande hauteur d’eau ou<br />
la dispersion des sédiments dans le milieu naturel.<br />
• Mise en dépôt non confiné : Lorsque aucun débouché n’existe ou que la<br />
configuration du site ne permet pas de disposer d’espace sur les berges, la<br />
mise en dépôt est à envisager. Ce site de dépôt peut consister en un simple<br />
bassin creusé à même la terre sans étanchéité particulière. Il est ensuite remis<br />
en état pour d’éventuelles cultures alimentaires ou non, ou pour des<br />
aménagements (zones de loisirs, réserves faunistiques et floristiques)…<br />
• Dépôt en site de confinement : Les boues sont stockées sur un site<br />
étanche et imperméable. Après exploitation, les sites peuvent faire l’objet<br />
d’aménagements paysagers.<br />
• Mise en décharge : Les sédiments peuvent être déposés en centre<br />
d’enfouissement technique, type classe 2 et 1, selon le degré de pollution.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
11<br />
• Traitement des produits de curage : étant donné le surcoût occasionné<br />
par ces traitements, ils semble raisonnable de penser qu’ils sont presque<br />
exclusivement dévoués aux sédiments présentant des niveaux de pollutions<br />
importants. Il est possible de distinguer :<br />
• Le pré-traitement qui a pour but de réduire le volume des sédiments<br />
pour améliorer leur qualité ou faciliter un traitement ultérieur. Il peut<br />
consister en une déshydratation ou un tri granulométrique. Le prétraitement<br />
peut être fait sur des sédiments non pollués préalablement à<br />
un réemploi.<br />
• Le traitement : citons notamment :<br />
• Traitement chimique : détruire les substances organiques, et<br />
d’extraire ou de fixer les métaux.<br />
• Techniques végétales : Les plantes sont utilisées pour gérer<br />
et/ou décontaminer des sédiments pollués.<br />
• Traitement biologique : utilisation de micro-organismes pour<br />
dégrader les substances organiques ou pour accélérer la<br />
décomposition naturelle de contaminants organiques.<br />
• Traitement physique : concentrer les polluants par des<br />
procédés physiques de manière à pouvoir ensuite mieux<br />
confiner les matières polluantes.<br />
• Traitement par immobilisation (inertage) : introduction dans les<br />
sédiments pollués de liants chimiques de manière à éviter toute<br />
migration des polluants.<br />
• Traitement par lavage des sédiments<br />
• Incinération : incinération dans les unités de traitement des<br />
ordures ménagères.<br />
3.6 Qualité des sédiments curés<br />
La pollution des sédiments curés est principalement due aux rejets industriels,<br />
agricoles et urbains. Les contaminants à l’origine de cette pollution peuvent être<br />
classés en trois catégories.<br />
• les éléments nutritifs (notamment le phosphore et des composés azotés). Ils<br />
proviennent des rejets d’eaux usées urbaines et d’effluents agricoles et<br />
industriels ;<br />
• les éléments trace métallique :. le cadmium, le chrome, le cuivre, le plomb, le<br />
mercure, le nickel, le sélénium, l’arsenic (métalloïde) ;<br />
• les substances organiques : HAP, pesticides, PCB…<br />
La qualité des sédiments curés est fonction notamment des conditions hydrauliques qui<br />
permettent ou non l’accumulation des pollutions.<br />
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Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
4 REALISATION DE L’ETUDE<br />
4.1 Méthode générale<br />
La méthode suivie pour cette étude peut être décomposée en 6 étapes :<br />
1. recherche et établissement d’une liste de contacts<br />
2. établissement du questionnaire et validation<br />
3. envoi du questionnaire<br />
4. suivi et relance téléphonique<br />
5. saisie des données<br />
6. traitement des données<br />
4.2 Recherche et établissement d’une liste de contacts<br />
La liste la plus complète possible des personnes concernées par les opérations de<br />
curage a été établie. Il s’agissait d’identifier précisément les personnes ou les services<br />
concernés pour un envoi personnalisé des questionnaires afin de permettre d’assurer<br />
facilement le suivi. Des enquêtes téléphoniques ont donc été réalisées.<br />
Parmi tous les acteurs intervenants dans les opérations de curage, le recensement qui<br />
a été effectué dans cette étude repose principalement sur les Maîtres d’Ouvrage.<br />
Les principaux maîtres d’ouvrages identifiés sont :<br />
• les Voies Navigables de France qui gèrent, entretiennent et développent<br />
6700 km de canaux et de fleuves du réseau navigable français depuis 1990<br />
(VNF a succédé à l’Office National de la Navigation) ;<br />
• La Compagnie Nationale du Rhône qui a aménagé et exploite le Rhône<br />
pour produire de l’hydroélectricité, permettre la navigation fluviale et<br />
développer l’agriculture et l’irrigation ;<br />
• les Ports Autonomes qui exploitent, aménagent, entretiennent et<br />
développent l’activité fluviale ;<br />
• l’Etat qui gère et entretient certains cours d’eau domaniaux navigables et<br />
non navigables ;<br />
• les syndicats et associations qui entretiennent certains cours d’eau non<br />
domaniaux ;<br />
• les Parcs Naturels Nationaux et Régionaux qui protègent et gèrent la<br />
qualité biologique et paysagère de territoires identifiés ;<br />
• Électricité de France qui doit entretenir ses barrages.<br />
Les autres acteurs (maître d’œuvre, entrepreneur, financeur…) ont été aussi, dans la<br />
mesure du possible, contactés, pour orienter les recherches et tenter de confirmer les<br />
éléments avancés par les Maîtres d’Ouvrage.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
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Rapport final | 31 janvier 2002
13<br />
4.3 Etablissement du questionnaire<br />
Le questionnaire constitue la pierre angulaire de l’étude et son élaboration était<br />
délicate pour diverses raisons :<br />
• les thèmes abordés et les éléments de réponse à collecter devaient être clairement<br />
envisagés, identifiés et organisés pour permettre la couverture de toutes les<br />
rubriques à aborder pour leur exploitation et la réalisation de l’étude ,<br />
• le bon niveau de précision de l’information à collecter devait être déterminé : trop<br />
précise, elle rebute la personne interrogée qui ne possède pas forcément<br />
l’information ou devra consacrer trop de temps à la réponse ; trop floue,<br />
l’information sera inexploitable…<br />
• le vocabulaire employé était également très important car susceptible d’introduire<br />
des biais dans les réponses : tout le monde va-t-il comprendre la question de la<br />
même façon ? certains mots, certaines techniques ou certaines pratiques varient<br />
selon les régions…<br />
• les éléments ou rubriques manquantes, mal abordées ou mal comprises généreront<br />
des erreurs et seront inexploitables…<br />
De plus et dans la mesure du possible, la conception du questionnaire a été basée sur<br />
des champs pré-renseignés et simples à compléter par le lecteur, donnant une capacité<br />
à se déterminer rapidement sur les réponses à donner en limitant les ambiguïtés. Le<br />
questionnaire est de type Questionnaire à Choix Multiples.<br />
Les différents formulaires à remplir ont été établis sous Microsoft Access 97 afin de<br />
simplifier leur saisie.<br />
Au final, le questionnaire se compose de trois feuillets distincts :<br />
• Identification de l’organisme et de la personne qui va remplir le questionnaire,<br />
• Recensement des opérations effectuées depuis 10 ans,<br />
• Perspectives des opérations pour les dix ans à venir.<br />
Pour officialiser la démarche, faciliter l’envoi et surtout la saisie des données, nous<br />
avons opté pour un envoi du questionnaire par courrier sous le couvert institutionnel<br />
du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement sous la forme de<br />
lettre de mission.<br />
Une attention particulière a été apportée lors de la rédaction du questionnaire pour<br />
distinguer clairement les opérations de curage et identifier ainsi plusieurs réponses à<br />
une seule opération par différents acteurs.<br />
Le questionnaire envoyé est présenté en annexe 3.<br />
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Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
4.4 Envoi du questionnaire et relance téléphonique<br />
Les organismes qui ont été contactés sont les suivants :<br />
• l’Etat : DDE, DDAF, Services de la Navigation, DIREN, DRIRE, MISE<br />
• les collectivités locales et territoriales : syndicats intercommunaux,<br />
Communauté de Communes, Conseils Généraux, Conseils Régionaux, mairies,<br />
Parcs Naturels, Conseil Supérieur de la Pêche…<br />
• les Voies Navigables de France,<br />
• la Compagnie Nationale du Rhône,<br />
• les Ports Autonomes,<br />
• les entreprises de travaux,<br />
• Electricité De France,<br />
• Les organismes de conseil ou d’appui technique : CEMAGREF, CETMEF…<br />
Ainsi tous les acteurs identifiés lors de la recherche des acteurs intervenants dans les<br />
opérations de curage (paragraphe 3.2) ont été contactés à l’exception :<br />
• des bureaux d’études dont les études en matière de curage sont<br />
confidentielles et propriétés du Maître d’Ouvrage<br />
• les communes qu’il n’était pas envisageable de consulter individuellement.<br />
Le ciblage des personnes compétentes au sein des différents services identifiés a été<br />
réalisé suite à une enquête téléphonique qui avait pour but :<br />
- d’identifier le bon interlocuteur du service concerné,<br />
- introduire le questionnaire en sensibilisant la personne contactée à l’étude,<br />
- de connaître de nouveaux interlocuteurs qui n’avaient pas été identifiés<br />
Les questionnaires ont été envoyés par courrier (ou par fax selon la demande) en trois<br />
périodes successives :<br />
• en mars 2001 : envoi aux DDE, DDAF, Préfectures, aux services de<br />
Voies Navigables de France, et EDF ;<br />
• en mai 2001 : envoi aux syndicats intercommunaux, communautés de<br />
communes, mairie ;<br />
• en juillet 2001 : envoi aux organismes identifiés lors du suivi<br />
téléphonique.<br />
La phase importante dans cette étape était la prise de contacts téléphoniques dans les<br />
3 à 4 semaines après l’envoi du questionnaire, pour vérifier auprès du destinataire de<br />
la bonne réception du courrier et la compréhension du questionnaire et lui rappeler les<br />
délais de réponses.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
15<br />
Au total, 582 courriers ont été envoyés, dont la répartition est le suivante :<br />
1% 20%<br />
Etat<br />
VNF<br />
Type d’organisme<br />
Nombre de<br />
courriers<br />
Etat 116<br />
EDF<br />
VNF 82<br />
54%<br />
14%<br />
Ports Autonomes<br />
Entreprises<br />
Collectivités<br />
EDF 31<br />
Ports Autonomes 3<br />
Entreprises 27<br />
5% 1%<br />
5%<br />
Appuis techniques<br />
Collectivités 316<br />
CNR 1<br />
Organismes de conseil 6<br />
Figure 2 : Répartition des courriers envoyés en fonction du type d’organisme<br />
Région<br />
nombre de courriers<br />
Bassin Hydrographique nombre de courriers<br />
Alsace 13 Artois Picardie 78<br />
Aquitaine 27 Seine Normandie 107<br />
Auvergne 8 Rhin Meuse 56<br />
Basse Normandie 8 Rhône Méditerranée Corse 139<br />
Bourgogne 17 Adour Garonne 91<br />
Bretagne 19 Loire Bretagne 111<br />
Centre 22<br />
Champagne-Ardennes 23<br />
Franche Comté 20<br />
Haute Normandie 14<br />
Ile de France 42<br />
Languedoc-Roussillon 28<br />
Limousin 7<br />
Lorraine 43<br />
Midi Pyrénée 30<br />
Nord-Pas-de-Calais 63<br />
Pays de Loire 41<br />
Picardie 28<br />
Poitou Charente 31<br />
Provence Alpes Côte d'Azur 47<br />
Rhône Alpes 51<br />
Tableau 1 : Répartition du nombre de courriers envoyés par région française et par bassins<br />
hydrographiques<br />
La liste des personnes contactées est présentée en annexe 4.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Au niveau régional, la répartition du nombre de courriers envoyés semble assez inégale<br />
mais cette disparité peut s’expliquer notamment par :<br />
• la superficie de la région ;<br />
• la densité du réseau hydrographique de la région ;<br />
• l’enquête téléphonique préalable qui a permis d’effectuer une première sélection<br />
des organismes n’effectuant pas d’opérations de curage. Ces organismes<br />
n’ont donc pas reçu de questionnaire par courrier.<br />
4.5 Recueil et synthèse des données<br />
4.5.1 Recueil des données<br />
Les données ont été recueillies par courrier, fax et téléphone. Elles ont été saisies sous<br />
Access et exploitées sous Excel pour l’interprétation des résultats par le biais de<br />
statistiques.<br />
4.5.2 Synthèse des données<br />
Au travers du recensement des opérations de curage réalisées depuis 10 ans et des<br />
besoins en matière de curage pour les 10 ans à venir, notre démarche a consisté à<br />
caractériser les opérations de curage à différentes échelles de problématique et<br />
identifier les particularités éventuelles liées à un régime administratif (national,<br />
régional), à une entité hydrographique (bassins hydrographiques, fleuves) ou aux<br />
acteurs intervenants (Maîtres d’Ouvrage).<br />
4.6 Echéancier de réalisation de l’étude<br />
L’étude a démarré en janvier 2001 pour se terminer le 31 janvier 2002.<br />
L’échéancier de réalisation de l’étude est présenté dans le tableau ci dessous :<br />
Etablissement d’une liste de contact<br />
jan<br />
2001<br />
Fév<br />
2001<br />
Mars<br />
2001<br />
Avril<br />
2001<br />
Mai<br />
2001<br />
Juin<br />
2001<br />
Juillet<br />
2001<br />
Août<br />
2001<br />
Sept<br />
2001<br />
Oct<br />
2001<br />
Nov<br />
2001<br />
Déc<br />
2001<br />
Jan<br />
2002<br />
Établissement du qestionnaire et envoi<br />
Suivie et relance téléphonique<br />
Saisie des données<br />
Traitement des données<br />
Réunions<br />
*<br />
* réunion avec le comité de pilotage<br />
* * * * *<br />
*<br />
* réunion avec le Maître d’Ouvrage<br />
Tableau 2 : Planning de réalisation de l’étude<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
17<br />
4.7 Représentativité des données<br />
La représentativité des données est un point crucial de cette étude :<br />
• le recensement est il exhaustif ?<br />
• les réponses recensées sont-elles représentatives de la réalité ?<br />
• dans quelles limites ?<br />
• quelle est l’influence de l’absence de certaines réponses dans le<br />
questionnaire ou par certains maîtres d’ouvrage?<br />
4.7.1 Exhaustivité du recensement<br />
Il est difficile de savoir si le recensement est complet et d’estimer le volume des<br />
réponses qui manquent du fait :<br />
- que les interlocuteurs concernés n’ont pas été contactés,<br />
- que les interlocuteurs concernés n’ont pas répondu au questionnaire.<br />
Dans le cadre de cette étude, tous les moyens ont été mis en œuvre pour que le<br />
recensement soit aussi exhaustif que possible en fonction des moyens disponibles.<br />
Si on considère que le recensement obtenu est représentatif des opérations de curage<br />
d’entretien en France, on peut penser que la représentativité des résultats est plutôt<br />
bonne à partir de 1995. Avant 1995, le recensement n’est pas aussi complet car la<br />
‘mémoire’ des opérations devient plus aléatoire (mouvements de personnels, perte de<br />
qualité de l’information, manque d’archivage et de suivi des opérations).<br />
Par ailleurs le taux de ‘contacts fructueux’ et par conséquent de réponses en nombre<br />
d’opérations recensées varie selon les régions. Se pose donc le problème de l’influence<br />
de l’absence de réponses dans certaines régions et en corollaire, la ‘surreprésentativité’<br />
de certaines autres qui peuvent induire un biais dans les résultats<br />
finaux.<br />
A ce titre, certaines informations sur des opérations réalisées n’ont pas pu être<br />
recensées du fait de l’impossibilité matérielle des les recueillir (manque de disponibilité<br />
des maîtres d’ouvrage ou des conducteurs d’opération) mais il est impossible de<br />
déterminer l’impact de ces lacunes sur les statistiques finales…<br />
4.7.2 Analyse critique des réponses et de la collecte<br />
Nous avons identifiés trois niveaux de hiérarchisation du recensement du<br />
questionnaire :<br />
- recensement quasiment nul pour les entreprises de travaux,<br />
- recensement très incomplet des financeurs et organismes de suivi<br />
réglementaire,<br />
- recensement quasiment complet pour les Maîtres d’Ouvrage :<br />
• recensement exhaustif pour la Compagnie Nationale du Rhône,<br />
• recensement quasiment complet pour les Voies Navigables de France,<br />
• recensement moins complet pour les collectivités.<br />
Le regroupememt des données, tel qu’il avait été envisagé n’a donc pas été possible<br />
pour la majorité des opérations de curage recensées. Les informations transmises par<br />
le Maître d’Ouvrage n’ont pu être comparées à celle des entrepreneurs, des financeurs<br />
ou des organismes de suivi réglementaire…<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
4.7.3 Champs renseignés dans le questionnaire<br />
Au total, en date du 22 janvier 2002, 1483 opérations de curage ont été recensées.<br />
Pour cet échantillon, les paramètres recensés sont les suivants :<br />
- les Maîtres d’Ouvrage pour 100% des opérations,<br />
- l’objet du curage pour 100% des opérations,<br />
- les volumes curés pour 94,74 % des opérations,<br />
- les années pour 99,73 % des opérations,<br />
- les coûts pour 73,30 % des opérations,<br />
- le mode de curage pour 86,78 % des opérations,<br />
- le mode de transport pour 79,77 % des opérations.<br />
- le devenir des sédiments pour 82,54 % des opérations,<br />
- la réalisation ou non d’analyse pour 72,35 % des opérations.<br />
Nous pouvons identifier trois niveaux de représentativité des données :<br />
- représentativité supérieure à 95% : pour les Maîtres d’Ouvrage, l’objet du<br />
curage, les volumes curés et les années ;<br />
- représentativité comprise entre 80 et 90% : pour les modes de curage, le<br />
devenir des sédiments curés ;<br />
- représentativité comprise entre 70 et 80% : pour les coûts, le mode de<br />
transport et les analyses.<br />
Tous les paramètres sont connus pour plus de 70% des opérations de curage<br />
recensées. La représentativité de toutes ces données est bonne.<br />
Une bonne relation pourra être établie entre le nombre d’opérations de curage et le<br />
volume de sédiments curés. D’autre part l’évolution de 1990 à 2000 des différents<br />
champs renseignés dans le questionnaire pourra être établie.<br />
Les statistiques réalisées concernant les coûts, le mode de transport et les analyses<br />
sont celles qui présentent le plus d’incertitude même si leur représentativité peut être<br />
jugée fiable.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
19<br />
5 RECENSEMENT DES OPERATIONS AYANT EU LIEU AU<br />
COURS DES ANNEES 1990 A 2000<br />
5.1 Objectifs des statistiques présentées dans l’étude<br />
L’objectif des statistiques réalisées au travers du recensement est de connaître les<br />
principales caractéristiques des opérations de curage et les possibles relations qui<br />
peuvent exister.De multiples exploitations des résultats peuvent être réalisées, avec<br />
plus ou moins de raisons, de pertinence, de réalité, de véracité ou d’opportunité…<br />
Parmi cette multitude, certaines ont été choisies par le comité de pilotage.<br />
Les différents graphiques établis ont pour but de répondre notamment aux questions<br />
suivantes :<br />
• concernant le nombre d’opérations de curage et le volume de sédiments curés<br />
• quelle est l’évolution dans la période considérée ?<br />
• existe-t-il des particularités en fonction des Maîtres d’Ouvrage ?<br />
• quel est le volume moyen d’une opération de curage ?<br />
• quelles sont les pratiques selon les cours d’eau?<br />
• quelles sont les pratiques selon les régions?<br />
• concernant l’objet du curage<br />
• quelles sont les pratiques pour les cours d’eau, canaux, rivières…?<br />
• concernant les motivations du curage<br />
• quelles sont les motivations principales?<br />
• les Maîtres d’Ouvrage peuvent ils avoir des motivations multiples?<br />
• concernant le mode de curage<br />
• quel sont les principaux modes de curage pratiqués (mécanique,<br />
hydraulique…) ?<br />
• le mode de curage varie-t-il selon les Maîtres d’Ouvrage ?<br />
• le mode de curage est-il en relation avec le volume de sédiments à<br />
extraire ?<br />
• constate–t-on une évolution du mode de curage dans la période<br />
considérée ?<br />
• concernant le mode de transport<br />
• quel sont les principaux modes de transport ?<br />
• concernant le devenir des sédiments curés<br />
• quel sont les principaux devenirs des sédiments curés ?<br />
• le devenir varie-t-il selon le Maître d’Ouvrage ?<br />
• concernant les analyses de pollution<br />
• quelle sont les pratiques en terme d’analyses ?<br />
• quelle sont les paramètres de pollution le plus souvent analysé ?<br />
• existe-t-il une relation entre le volume des opérations et la réalisation<br />
d’analyses de sédiments ?<br />
• existe-t-il une relation entre les analyses et le devenir des sédiments<br />
curés ?<br />
• concernant les prix<br />
• quel est le prix moyen d’une opération de curage ?<br />
• quelle est la relation entre le prix et le volume de sédiments extraits ?<br />
• le prix d’une opération varie-t-il en fonction du Maître d’Ouvrage ?<br />
• quelle est la relation entre le prix et le mode de curage ?<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
5.2 Méthode d’exploitation des résultats<br />
La plupart des statistiques présentées par la suite ont été réalisées en fonction du<br />
nombre d’opérations de curage, mais aussi en fonction du volume de sédiments curés.<br />
C’est deux points d’entrée des statistiques sont aussi intéressants l’un que l’autre. Le<br />
nombre d’opérations de curage est représentatif de l’activité exercée, le volume de<br />
sédiments curés représente, quant à lui, les quantités de sédiments mises en jeu.<br />
Certaines statistiques globales ont été présentées sur la totalité de la période<br />
considérée (de 1990 à 2000) et non à partir d’une année caractéristique. Toutefois, la<br />
cohérence et la similitude entre ces deux modes de calcul ont été vérifiées.<br />
Pour chaque statistique présentée par la suite, les différents éléments suivants ont été<br />
abordés :<br />
- objectif de l’analyse,<br />
- présentation des données,<br />
- interprétation,<br />
- limite d’interprétation (fiabilité, représentativité des données…)<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
21<br />
5.3 Statistiques concernant le nombre d’opérations de curage et les<br />
volumes de sédiments curés<br />
5.3.1 Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés pour les années 1990 à 2000<br />
Objectifs<br />
• connaître le nombre d’opérations de curage d’entretien qui sont réalisées en<br />
moyenne en France par an et le volume de sédiments curés.<br />
• observer la tendance depuis 10 ans en matière de curage (tendance à<br />
l’augmentation, à la diminution ou à la stagnation ?).<br />
Donnée<br />
Evolution du nombre d'opérations de curage<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
Evolution du volume de sédiments curés<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
180<br />
170<br />
volume inconnu<br />
volume connu<br />
5.000.000<br />
160<br />
moyenne<br />
4.500.000<br />
nombre d'opérations de curage<br />
150<br />
140<br />
130<br />
120<br />
110<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
4.000.000<br />
3.500.000<br />
3.000.000<br />
2.500.000<br />
2.000.000<br />
1.500.000<br />
1.000.000<br />
moyenne<br />
20<br />
10<br />
500.000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 3 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés pour<br />
les années 1990 à 2000<br />
Analyse<br />
nombre d’opérations minimum : 98 en 1992 volume minimum : 1 405 534 en 1990<br />
nombre d’opérations maximum : 163 en 2000 volume maximum : 4 916 787 en 1995<br />
nombre d’opérations moyen : 134 volume moyen : 2 816 178<br />
Depuis 1993, à l’échelle nationale, le nombre d’opérations de curage a peu évolué, il se<br />
maintient autour de 134 opérations par an.<br />
En moyenne le volume total de sédiments curés est d’environ 2 800 000 m 3 /an.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Etant donné les variations annuelles, il n’est pas possible de définir une tendance<br />
concernant le volume curé. Les volumes de sédiments varient annuellement, car ils<br />
sont dépendant notamment des facteurs hydrauliques et climatiques qui sont<br />
temporellement variables.<br />
Les pics observés pour les années 1995 et 2000 sont liés à de grosses opérations<br />
ponctuelles (consécutives à des crues notamment) qui seront identifiées lors de<br />
l’analyse par Maître d’Ouvrage.<br />
Limite dans l’interprétation réalisée<br />
Notre interprétation est de toute évidence plus incertaine pour les années antérieures<br />
à 1993.<br />
5.3.2 Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par Maître d’Ouvrage<br />
Objectif<br />
• connaître la répartition du nombre d’opérations et des volumes de sédiments<br />
curés en fonction des Maîtres d’Ouvrage,<br />
• connaître l’évolution de leurs pratiques depuis 1990.<br />
a. Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par Maître d’Ouvrage<br />
Donnée<br />
600<br />
550<br />
500<br />
Répartition du nombre d'opérations de curage<br />
par Maître d'Ouvrage de 1990 à 2000<br />
volume inconnu<br />
volume connu<br />
16.000.000<br />
14.000.000<br />
Répartition du volume de sédiments curés<br />
par Maître d'Ouvrage de 1990 à 2000<br />
nombre d'opérations de curage<br />
450<br />
400<br />
350<br />
300<br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
50<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
12.000.000<br />
10.000.000<br />
8.000.000<br />
6.000.000<br />
4.000.000<br />
2.000.000<br />
0<br />
EDF<br />
VNF<br />
Etat<br />
Collectivités<br />
CNR<br />
Port Autonome<br />
0<br />
EDF<br />
VNF<br />
Etat<br />
Collectivités<br />
CNR<br />
Port Autonome<br />
Figure 4 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
Maître d’Ouvrage de 1990 à 2000<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
23<br />
Analyse<br />
Les Voies Navigables de France et la Compagnie Nationale du Rhône sont les deux<br />
Maîtres d’Ouvrage qui réalisent le plus d’opérations de curage sur la période d’analyse<br />
(1990 à 2000). Cependant avec un réseau de navigation 30 fois moins dense, la CNR<br />
cure un volume presque 2 fois plus important que VNF. Le régime particulier du Rhône<br />
impose en effet à la CNR un entretien régulier et un volume à curer important (cf.<br />
interprétation figure 6).<br />
Peu d’opérations de curage sont réalisées sous Maîtrise d’Ouvrage Etat et EDF.<br />
Limites d’interprétation<br />
Les données concernant les collectivités sont les moins exhaustives car toutes les<br />
opérations de curage concernant le domaine privé n’ont pu être recensées en raison de<br />
la difficulté d’identifier les interlocuteurs ou de tous les contacter.<br />
b. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par la Compagnie Nationale du Rhône<br />
60<br />
Evolution du nombre d'opérations de curage<br />
par an sur la période considérée<br />
CNR<br />
3.000.000<br />
Evolution du volume de sédiments curés en<br />
m3 par an sur la période considérée<br />
55<br />
2.750.000<br />
50<br />
moyenne<br />
2.500.000<br />
nombre d'opérations de curage<br />
45<br />
40<br />
35<br />
30<br />
25<br />
20<br />
15<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
2.250.000<br />
2.000.000<br />
1.750.000<br />
1.500.000<br />
1.250.000<br />
1.000.000<br />
750.000<br />
moyenne<br />
10<br />
500.000<br />
5<br />
250.000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 5 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
la Compagnie Nationale du Rhône par an sur la période de 1990 à 2000<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Analyse<br />
nombre d’opérations minimum : 23 en 2000 volume minimum : 649 750 en 2000<br />
nombre d’opérations maximum : 57 en 1994 volume maximum : 2 650 770 en 1995<br />
nombre d’opérations moyen : 43 volume moyen : 1 302 743<br />
Le nombre d’opérations de curage et le volume de sédiments curés est variable dans le<br />
temps.<br />
Ils dépendent du volume de sédiments apportés par le Rhône et ce constat est à relier<br />
aux variations de débits, des crues observées, etc.<br />
Ce volume de sédiments curés peut paraître très élevé mais il ne représente en fait par<br />
bief que 2% du flux solide annuel. En effet le flux solide annuel charrié par le Rhône<br />
varie de 4,4 à 10,8 millions de tonnes selon le bief (source CNR).<br />
L’important volume de sédiments curés en 1995 (le double du volume moyen annuel)<br />
est la conséquence de deux crues centennales consécutives en 1993 et 1994, qui ont<br />
charriées une quantité importante de sédiments.<br />
Représentativité et qualité de la donnée<br />
Le recensement des opérations de curage réalisées par la CNR est exhaustif, complet<br />
et fiable (la CNR connaît bien ses pratiques spécifiques pour le curage du Rhône).<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
25<br />
c. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par les Voies Navigables de France<br />
Evolution du nombre d'opérations de curage<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
nombre d'opérations de curage<br />
75<br />
70<br />
65<br />
60<br />
55<br />
50<br />
45<br />
40<br />
35<br />
30<br />
25<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
moyenne<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Voies Navigables de France<br />
volume inconnu<br />
volume connu<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
1.700.000<br />
1.600.000<br />
1.500.000<br />
1.400.000<br />
1.300.000<br />
1.200.000<br />
1.100.000<br />
1.000.000<br />
900.000<br />
800.000<br />
700.000<br />
600.000<br />
500.000<br />
400.000<br />
300.000<br />
200.000<br />
100.000<br />
0<br />
Evolution du volume de sédiments curés<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
moyenne<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 6 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
les Voies Navigables de France par an sur la période de 1990 à 2000<br />
Analyse<br />
nombre d’opérations minimum : 13 en 1990 et 1991 volume minimum : 135 313 en 1990<br />
nombre d’opérations maximum : 69 en 1995 volume maximum : 1 600 214 en 2000<br />
nombre d’opérations moyen : 42 volume moyen : 673 718<br />
En moyenne les Voies Navigables de France réalisent 42 opérations de curage par an<br />
et curent un volume annuel d’environ 560 000 m 3 .<br />
Les deux pics observés pour les années 1995 et 2000 correspondent à deux grosses<br />
opérations de curage sur le Rhin.<br />
Limite d’interprétation<br />
Peu d’opérations de curage ont été recensées en 1990 et 1991. Les faibles niveaux de<br />
recensement est probablement du à la création de l’établissement public Voies<br />
Navigables de France en 1990 qui a entrainé une modification des crédits, des règles<br />
de financement, et donc des retards comptables qui ont pu occasionner un retard de<br />
certaines opérations de curage.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
d. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par EDF<br />
11<br />
Evolution du nombre d'opérations de curage<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
EDF<br />
500.000<br />
Evolution du volume de sédiments curés<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
10<br />
9<br />
volume inconnu<br />
volume connu<br />
450.000<br />
400.000<br />
nombre d'opérations de curage<br />
8<br />
7<br />
6<br />
5<br />
4<br />
3<br />
2<br />
moyenne<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
350.000<br />
300.000<br />
250.000<br />
200.000<br />
150.000<br />
100.000<br />
moyenne<br />
1<br />
50.000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 7 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
Electricité De France par an et sur la période d’études de 1990 à 2000<br />
Analyse<br />
nombre d’opérations minimum : 3 en 1991, 1993 et 1994 volume minimum : 61 000 en 1994<br />
nombre d’opérations maximum : 10 en 2000 volume maximum : 448 600 en 2000<br />
nombre d’opérations moyen : 5 volume moyen : 158 000<br />
Liées à l’entretien des barrages, les opérations de curage sont peu nombreuses<br />
puisqu’on dénombre en moyenne seulement 5 opérations de curage par an depuis<br />
1990.<br />
En volume, le pic de l’année 2000 correspond aux deux opérations ponctuelles, l’une<br />
de 100 000 m 3 engagée sur la Rance (en Ile et Vilaine) et l’autre de 180 000 m 3 qui<br />
correspond au curage de la retenue du Pont des Chèvres à Saint André la Paz (en<br />
Savoie).<br />
Limite d’interprétation<br />
Pour certaines années (1995 et 1996) le nombre d’opérations dont on ne connaît pas<br />
le volume est important et pourrait influencer fortement l’évolution du volume de<br />
sédiments curés.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
27<br />
e. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par les Collectivités<br />
Evolution du nombre d'opérations de curage<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
40<br />
35<br />
volume inconnu<br />
volume connu<br />
Collectivités<br />
1.000.000<br />
900.000<br />
800.000<br />
Evolution du volume de sédiments curés<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
nombre d'opérations de curage<br />
30<br />
25<br />
20<br />
15<br />
10<br />
moyenne<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
700.000<br />
600.000<br />
500.000<br />
400.000<br />
300.000<br />
200.000<br />
moyenne<br />
5<br />
100.000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 8 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
les collectivités territoriales et locales par an et sur la période de 1990 à 2000<br />
Analyse<br />
nombre d’opérations minimum : 11 en 1990 volume minimum : 170 240 en 1990<br />
nombre d’opérations maximum : 36 en 2000 volume maximum : 923 680 en 1990<br />
nombre d’opérations moyen : 21 volume moyen : 504 594<br />
Les collectivités assurent la Maîtrise d’Ouvrage d’environ 21 opérations par an depuis<br />
1990 pour un volume moyen annuel de sédiments curés de 505 000 m 3 .<br />
Lors du recensement les interlocuteurs nous ont fait part de l’existence d’une pratique<br />
ou d’une volonté de diminuer le nombre d’opérations de curage. Cette tendance à la<br />
diminution n’est pas observable sur les graphiques car cette pratique a été mise en<br />
place avant 1990.<br />
Il semblerait même que le volume des sédiments curés dans des opérations menées<br />
par les collectivités locales et territoriales soit en légère augmentation.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
f. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par l’Etat<br />
Evolution du nombre d'opérations de curage<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
9<br />
Etat<br />
225.000<br />
Evolution du volume de sédiments curés<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
8<br />
volume inconnu<br />
volume connu<br />
200.000<br />
nombre d'opérations de curage<br />
7<br />
6<br />
5<br />
4<br />
3<br />
2<br />
moyenne<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
175.000<br />
150.000<br />
125.000<br />
100.000<br />
75.000<br />
50.000<br />
moyenne<br />
1<br />
25.000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 9 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
l’Etat par an et sur la période d’études de 1990 à 2000<br />
Analyse<br />
nombre d’opérations minimum : 4 en 1995, 1998 et 1999 volume minimum : 19 000 en 1998 et 1999<br />
nombre d’opérations maximum : 8 en 2000 volume maximum : 194 000 en 1992<br />
nombre d’opérations moyen : 5 volume moyen : 61409<br />
L’interprétation n’est pas aisée car il semble que pour ce qui concerne les opérations<br />
de curage, ces dernières soient en diminution.<br />
Pour ce qui concerne les volumes de ces opérations, deux années se caractérisent par<br />
des pics importants (1992 et 1996). En 1992, la DDE de l’Allier a procédé au curage du<br />
plan d’eau de Vichy de 150 000 m 3 de sédiments. En 1996, l’Etat a procédé au curage<br />
de 94 000 m 3 dans le barrage de Kernansquillec (22).<br />
En 2000 le pic en volume de sédiments curés n’est pas lié à une opération de curage<br />
particulière mais est la conséquence d’un nombre plus important d’opération que la<br />
moyenne.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
29<br />
5.3.3 Evolution du volume moyen de sédiments curés<br />
Objectif<br />
• connaître pour chaque année et pour la période 1990 à 2000 la tendance du<br />
volume moyen d’une opération de curage<br />
• caractériser la variabilité de ce volume moyen<br />
Donnée<br />
35 000<br />
30 000<br />
25 000<br />
volume moyen<br />
volume en m3<br />
20 000<br />
15 000<br />
10 000<br />
5 000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 10: Volume moyen de sédiments curés par opération et par an sur la période d’études<br />
de 10 ans<br />
Analyse<br />
Le volume moyen d’une opération de curage est d’environ 22 000 m 3 . Il n’y a pas de<br />
variations significatives observables depuis 1990. Les trois pics observés en 1992, 1995<br />
et en 2000 sont liés aux grosses opérations ponctuelles sur le Rhône et le Rhin.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Le tableau ci-dessous présente le volume moyen d’une opération de curage en fonction<br />
des maîtres d’ouvrage.<br />
nombre total<br />
d’opérations de curage<br />
(dont on connaît le volume de<br />
sédiments curés)<br />
de 1990 à 2000<br />
volume total<br />
de sédiments curés de<br />
1990 à 2000<br />
volume moyen curé<br />
par opération<br />
Maître d’Ouvrage<br />
EDF 56 1 738 000 31 306<br />
VNF 469 7 874 265 16 789<br />
Etat 60 675 500 11 258<br />
Collectivités 232 5 658 029 24 388<br />
CNR 473 14 330 172 30 296<br />
Ports Autonomes 115 701 990 6 104<br />
Tableau 3 : Volume moyen de sédiments curés par opération par Maître d’Ouvrage sur la<br />
période d’études de 10 ans<br />
EDF, la CNR et les collectivités sont les Maîtres d’Ouvrage qui réalisent les<br />
plus grosses opérations de curage. VNF et les Ports Autonomes qui<br />
effectuent des entretiens plus réguliers ont des opérations de curage qui<br />
concernent des volumes de sédiments plus faibles de la moitié environ.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
31<br />
5.3.4 Répartition du nombre d’opérations de curage par classe de<br />
volume curée par opération<br />
Objectif<br />
• connaître le volume de la plus grosse opération de curage<br />
• déterminer la répartition du nombre d’opérations entre la limite inférieure de<br />
recensement (1000m 3 ) et cette plus grosse opération,<br />
• identifier si le volume de sédiments curés est en relation avec le Maître<br />
d’Ouvrage qui réalise cette opération (certains Maîtres d’Ouvrages ont-ils plutôt<br />
tendance à faire des petites ou des grosses opérations ?).<br />
Donnée<br />
Les classes de volume choisies sont les suivantes :<br />
- 1000 à 2500 m 3 ,<br />
- 2500 à 5000 m 3 ,<br />
- 5000 à 10 000 m 3 ,<br />
- 10 000 à 25 000 m 3 ,<br />
- 25 000 à 50 000 m 3 ,<br />
- 50 000 à 100 000 m 3 ,<br />
- 100 000 à 300 000 m 3 ,<br />
- supérieur à 300 000 m 3 .<br />
350<br />
nombre d'opérations de curage<br />
300<br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
Port Autonome<br />
CNR<br />
Collectivités<br />
Etat<br />
VNF<br />
EDF<br />
50<br />
0<br />
2.500 5.000 10.000 25.000 50.000 100.000 300.000 sup à<br />
300 000<br />
volume en m3<br />
Figure 11 : Evolution du nombre d’opérations de curage par classe de volume de sédiments<br />
curés<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Analyse<br />
- La plus grosse opération de curage recensée dans notre enquête est l’opération de<br />
900 000 m 3 réalisée par la subdivision des Voies Navigables de France de Gambsheim<br />
en 2000 sur le Rhin.<br />
- Dans la majorité des cas (92% des opérations de curage), les opérations de curage<br />
d’entretien concernent un volume de sédiments inférieur à 50 000 m 3 .<br />
- Toutes les opérations réalisées sous Maîtrise d’Ouvrage des Ports Autonomes<br />
concernent un volume de sédiments inférieur à 25 000 m 3 .<br />
- La Compagnie Nationale du Rhône réalise des opérations de curage dont le volume<br />
est compris entre 10 000 et 100 000 m 3 .<br />
- Les Voies Navigables de France réalisent des opérations de curage dont le volume<br />
est représenté dans chacune des classes définies. La classe de volume la plus<br />
représentée est celle de 2500 à 5000 m 3 , ensuite le nombre d’opérations de classe<br />
supérieure diminue.<br />
5.3.5 Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par bassin hydrographique sur la période de 1990 à<br />
2000<br />
En France, la gestion de l’eau s’organise en 6 grands bassins hydrographiques. Le<br />
territoire des 6 agences de l’eau, crées par la loi de 1964, résulte d’un découpage<br />
naturel suivant les lignes de partage des eaux.<br />
Les bassins correspondent aux 4 grands fleuves (bassin Seine-Normandie, Loire-<br />
Bretagne, Adour-Garonne, Rhône-Méditerranée-Corse), au bassin versant français du<br />
Rhin (bassin Rhin-Meuse) et aux rivières du Nord (bassin Artois Picardie).<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
33<br />
Nombre d’opérations de curage<br />
Analyse<br />
Les deux bassins hydrographiques qui réalisent le plus<br />
d’opérations de curage sont Seine-Normandie et<br />
Rhône-Méditerranée-Corse en raison notamment de<br />
l’entretien régulier de la Seine et de l’Oise pour le<br />
premier et celui du Rhône pour le second.<br />
Volume de sédiments curés<br />
Analyse<br />
Le plus gros volume de sédiments est curé<br />
dans le bassin hydrographique Rhône<br />
Méditerranée Corse (5 à 6 fois plus que les<br />
autres bassins), en raison de la dynamique<br />
particulière du Rhône déjà évoquée<br />
précédemment.<br />
Figure 12 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />
bassin hydrographique de 1990 à 2000<br />
Bassins hydrographiques<br />
Volume curé<br />
de voies navigables<br />
Longueur<br />
de voies navigables<br />
Volume curé en m 3<br />
par ml de voies navigables<br />
en m 3<br />
en km<br />
Artois Picardie 1 701 262 769 2,2<br />
Seine Normandie 2 019 244 1 450 1,4<br />
Rhin Meuse 4 476 983 992 4,5<br />
Rhône Méditérrannée Corse 14 877 972 1 590 9,4<br />
Adour Garonne 417 950 515 0,8<br />
Loire Bretagne 338 177 1 450 0,25<br />
Tableau 4 : Volume curé en m 3<br />
hydrographiques<br />
par ml de voies navigables en fonction des bassins<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
5.3.6 Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par région sur la période d’études de 10 ans<br />
Région<br />
nombre<br />
d’opérations de<br />
curage<br />
volume de sédiments<br />
curés<br />
Alsace 79 5,38 % 3 707 230 11,99 %<br />
Aquitaine 52 3,61 % 588 100 1,90 %<br />
Auvergne 23 1,57 % 297 000 0,96 %<br />
Basse-Normandie 1 0,07 % 1 000 0,003 %<br />
Bourgogne 17 1,16 % 188 739 0,61 %<br />
Bretagne 5 0,34 % 351 000 1,14 %<br />
Centre 18 1,23 % 286 680 0,93 %<br />
Champagne-Ardennes 23 1,57 % 246 456 0,80 %<br />
Franche-Comté 7 0,48 % 176 000 0,57 %<br />
Haute-Normandie 60 4,08 % 488 100 1,58 %<br />
Ile de France 195 13,27 % 1 386 064 4,48 %<br />
Languedoc-Roussillon 51 3,47 % 501 640 1,62 %<br />
Limousin 0 0 0 0<br />
Lorraine 91 6,19 % 727 975 2,36 %<br />
Midi-Pyrénées 46 3,13 % 283 750 0,92 %<br />
Nord-Pas-de-Calais 75 5,11 % 2 084 157 6,74 %<br />
Pays-de-Loire 59 4,02 % 1 791 000 5,79 %<br />
Picardie 97 6,60 % 1 829 686 5,92 %<br />
Poitou-Charente 17 1,16 % 152 741 0,49 %<br />
Provence-Alpes-Cote-d’azur 162 11,03 % 4 325 186 13,99 %<br />
Rhône-Alpes 390 26,55 % 11 497 496 37,20 %<br />
Analyse<br />
La répartition du nombre d’opérations de<br />
curage et du volume de sédiments selon les<br />
régions est fonction notamment du réseau<br />
hydrographique navigable. En effet la Basse-<br />
Normandie et le Limousin qui ne sont traversés<br />
par aucune voie navigable ne réalisent pas ou<br />
peu de curage (qui rentre dans le cadre de notre<br />
recensement).<br />
Les facteurs qui influencent les curages d’une<br />
région à l’autre sont :<br />
- la densité du réseau hydrographique<br />
- la densité du réseau navigable<br />
- le régime des cours d’eau<br />
- la pratique locale<br />
Figure 13 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés<br />
par région de 1990 à 2000<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
35<br />
Plusieurs régions se dégagent de notre enquête :<br />
• en premier lieu Provence Alpes Côtes d’Azur et Rhône Alpes (en raison des<br />
opérations réalisées par la CNR sur le Rhône),<br />
• en second lieu :<br />
• Nord - Pas de Calais, Picardie, Ile de France : canaux Seine Nord<br />
• Pays de la Loire (estuaire de la Loire)<br />
• Alsace (Rhin, canaux).<br />
Pour les régions Limousin et Basse Normandie le nombre d’opérations de curage et le<br />
volume de sédiments curés sont quasiment nulles.<br />
5.3.7 Répartition du nombre d’opérations de curage et des volumes de<br />
sédiments curés par fleuve de 1990 à 2000<br />
Objectif<br />
• Présenter l’évolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />
sédiments curés par cours d’eau ou canaux.<br />
Donnée<br />
l’Escaut<br />
la Somme<br />
la Seine<br />
l’Oise le canal de l’Est<br />
la Marne<br />
la Saône<br />
le Rhin<br />
la Charente<br />
le Rhône<br />
le canal du midi<br />
le cana latéral à la Garonne<br />
le canal de laRobine<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Analyse<br />
Toponyme<br />
Nombre<br />
d’opérations de<br />
curage recensée<br />
de 1990 à 2000<br />
% par rapport au<br />
nombre<br />
d’opérations de<br />
curage total<br />
recensée de 1990<br />
à 2000<br />
% par rapport<br />
au nombre<br />
total<br />
d’opérations<br />
de curage<br />
d’entretien des<br />
cours d’eau<br />
Volume de<br />
sédiments<br />
curés de 1990 à<br />
2000<br />
en m 3<br />
% par rapport au<br />
volume total de<br />
sédiments curés<br />
de 1990 à 2000<br />
% par rapport au<br />
volume curé de<br />
sédiments dans les<br />
cours d’eau de 1990<br />
à 2000<br />
le Rhône 489 32,97 44,13 14 446 182 46,63 61,04<br />
le Rhin 62 4,18 5,60 3 698 770 11,94 15,63<br />
la Seine 186 12,54 16,79 1 194 903 3,86 5,05<br />
la Garonne 22 1,48 1,99 66 000 0,21 0,28<br />
la Loire 0 0 0 0 0 0<br />
la Somme 7 0,47 0,63 1 318 180 4,26 5,57<br />
l’Escaut 7 0,47 0,63 644 817 2,08 2,72<br />
l’Oise 84 5,66 7,58 435 616 1,41 1,84<br />
la Rance 2 0,13 0,18 200 000 0,65 0,84<br />
la Scarpe 6 0,40 0,54 192 080 0,62 0,81<br />
la Saône 4 0,27 0,36 175 000 0,56 0,74<br />
la Lys 4 0,27 0,36 125 200 0,40 0,53<br />
la Moselle 24 1,62 2,17 113 004 0,36 0,48<br />
l’Allier 7 0,47 0,63 102 000 0,33 0,43<br />
la Sarthe 22 1,48 1,98 88 000 0,28 0,37<br />
la Charente 12 0,81 1,08 81 000 0,26 0,34<br />
la Marne 23 1,55 2,08 66 892 0,22 0,29<br />
la Sambre 11 0,74 0,99 55 000 0,18 0,23<br />
la Marque 8 0,54 0,72 48 470 0,16 0,20<br />
la Mayenne 11 0,74 0,99 33 000 0,11 0,14<br />
la Meuse 1 0,07 0,09 17 000 0,05 0,07<br />
la Durance 2 0,13 0,18 2 500 0,01 0,01<br />
autres 114 7,69 10,29 564 831 1,82 2,39<br />
TOTAL 1108 74,61 100 23 668 445 74,71 100<br />
Tableau 5 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000<br />
pour les cours d’eau et fleuves français<br />
Les principaux cours d’eau qui font l’objet de curage sont les voies navigables.<br />
Le principal cours d’eau curé est le Rhône, qui représente à lui seul plus de la moitié<br />
des sédiments curés dans les cours d’eau.<br />
Le Rhin, la Seine, l’Escaut et l’Oise sont ensuite les cours d’eau les plus concernés par<br />
les opérations de curage d’entretien.<br />
La Loire ne fait à priori l’objet d’aucun entetien en terme de curage, peut être en<br />
raison de sa non navigabilité.<br />
Remarque<br />
Il existe une relation entre le volume et le débit des cours d’eau. Il n’a pas été possible<br />
d’identifier les débits de chacun des cours d’eau, en raison des grandes variabilité des<br />
débits selon les saisons et selon les stations de mesure.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
37<br />
Toponyme<br />
Nombre % par rapport au % par rapport Volume de % par % par rapport au<br />
d’opérations nombre<br />
au nombre sédiments rapport au volume curé de<br />
de curage d’opérations de d’opérations curés de volume total sédiments dans<br />
recensée de curage total total d’entretien 1990 à 2000 de<br />
les cours d’eau<br />
1990 à 2000 recensé de 1990 des canaux de<br />
sédiments de 1990 à 2000<br />
à 2000<br />
1990 à 2000<br />
curés de<br />
1990 à 2000<br />
le canal des Deux Mers 65 4,38 30,52 538 990 1,74 22,73<br />
le canal de l’Est 18 1,21 8,45 243 528 0,79 10,27<br />
le canal latéral à la Loire 2 0,13 0,94 149 000 0,48 6,28<br />
le canal de Calais 3 0,20 1,41 128 320 0,41 5,41<br />
le canal de la Deûle 2 0,13 0,94 105 900 0,34 4,47<br />
le canal de Lens 5 0,34 2,35 103 300 0,33 4,36<br />
le canal du Berry 7 0,47 3,29 103 000 0,33 4,34<br />
le canal de Bourbourg 2 0,13 0,94 97 000 0,31 4,09<br />
le canal de la Sambre à l’Oise 3 0,2 1,41 75 000 0,24 3,16<br />
le canal latéral à la Marne 4 0,27 1,88 64 354 0,21 2,72<br />
le canal de la Marne au Rhin 12 0,81 5,63 45 579 0,15 1,92<br />
le canal des Ardennes 2 0,13 0,94 32 273 0,1 1,36<br />
le canal de Saint-Quentin 6 0,40 2,82 31 100 0,10 1,31<br />
le canal de l’Aisne à la Marne 1 0,07 0,47 30 000 0,1 1,27<br />
le canal Saint-Denis 2 0,13 0,94 25 000 0,08 1,05<br />
le canal latéral à l’Oise 1 0,07 0,47 18 000 0,06 0,76<br />
le canal du Centre 4 0,27 1,88 14 818 0,05 0,62<br />
le canal de la Marne à la Saône 2 0,13 0,94 9 660 0,03 0,41<br />
le canal latéral à l’Aisne 1 0,07 0,47 9 505 0,03 0,40<br />
le canal du Rhône au Rhin 14 0,94 6,57 8 460 0,03 0,36<br />
le canal de Bourgogne 2 0,13 0,94 4 500 0,01 0,19<br />
le canal d’Orléans 1 0,07 0,47 4 500 0,01 0,19<br />
autres 54 3,64 25,35 529 410 1,71 25,35<br />
TOTAL 213 14,36 100 2371197 7,65 100<br />
Tableau 6 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000<br />
pour les canaux français<br />
Parmi les canaux français, le canal des Deux Mers (canal du midi, canal latéral à la Garonne et canal<br />
de la Robine) et le canal de l’Est sont les deux canaux les plus curés (en volume de sédiments<br />
extraits).<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Toponyme<br />
Nombre<br />
d’opérations<br />
de curage de<br />
1990 à 2000<br />
% par rapport au % par Volume<br />
nombre<br />
rapport au<br />
d’opérations de nombre<br />
curage total de d’opérations<br />
1990 à 2000 de curage<br />
d’entretien<br />
des plans<br />
d’eau de<br />
1990 à 2000<br />
sédiments<br />
curés de 1990<br />
à 2000<br />
de % par % par rapport au<br />
rapport au volume de<br />
volume total sédiments curés<br />
de<br />
sédiments<br />
curés de<br />
1990 à 2000<br />
dans les plans<br />
d’eau de 1990 à<br />
2000<br />
Etangs du Parc Naturel de Brière 22 1,48 23,66 1 430 000 4,62 34,98<br />
le lac d’Enghein 1 0,07 1,07 300 000 0,97 7,34<br />
Etang de Léon 6 0,40 6,45 251 290 0,81 6,15<br />
le lac de Grand Lieu 4 0,27 4,30 240 000 0,77 5,87<br />
Etang d’Aureilhan 10 0,67 10,75 57 430 0,19 1,40<br />
Etang de Souston 13 0,88 13,98 34 530 0,11 0,85<br />
le lac de Chambon 11 0,74 11,83 33 000 0,11 0,81<br />
autres 26 1,75 27,96 1 742 330 5,62 42,61<br />
TOTAL 93 6,27 100 4 088 580 13,20 100<br />
Tableau 7 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000<br />
pour les plans d’eau français<br />
Les étangs du parc naturel de Brière, le lac d’Enghein, l’étang de Léon et le lac de Grand<br />
Lieu sont les plans d’eau les plus curés (en volume de sédiments curés).<br />
5.4 Objet du curage<br />
cours d'eau<br />
canaux<br />
plan d'eau<br />
retenue d'eau<br />
zone portuaire fluviale<br />
autres<br />
15%<br />
6% 2% 2% 1%<br />
13%<br />
8% 1%0%<br />
74%<br />
8%<br />
70%<br />
autres : chenal d’accès<br />
Figure 14 : Objet du curage<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
39<br />
Les éléments faisant l’objet de curage sont majoritairement des cours d’eau et des<br />
canaux. Les cours d’eau regroupent les grands fleuves faisant l’objet d’entretien<br />
régulier comme le Rhône ou la Seine, pour l’évacuation des crues et la navigation<br />
notamment. Les canaux sont curés pour la navigation.<br />
réseau navigable<br />
réseau non navigable<br />
20%<br />
23%<br />
en nombre d'opérations<br />
80%<br />
en volume de sédiments curés<br />
77%<br />
Figure 15 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés<br />
entre le réseau navigable et le réseau non navigable sur la période d’études<br />
4/5 des opérations de curage et ¾ des volumes recensés concernent les voies<br />
navigables et ainsi seulement 1/5 des opérations de curage et ¼ des volumes<br />
concernent les voies non navigables. Pour les voies navigables, le curage est<br />
nécessaire afin de permettre la navigation liée au commerce et au tourisme en<br />
assurant une profondeur d’eau suffisante. Par contre pour le réseau non navigable le<br />
curage est évité autant que possible.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
5.5 Motivations du curage<br />
5.5.1 Motivations principales du curage<br />
Objectif<br />
• connaître la ou les motivations principales qui conduisent à entreprendre une<br />
opération de curage.<br />
Donnée<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Navigation<br />
Environnement<br />
Inondations<br />
Tourisme<br />
Exploitation<br />
Autres<br />
en nombre d'opérations<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
en volume de sédiments curés<br />
autres : entretien, pisciculture, récupération de matériaux<br />
exploitation : curage afin de maintenir l’exploitation d’un ouvrage (barrage<br />
EDF…)<br />
Figure 16 : Répartition des curages (en nombre d’opérations et en volume) en fonction des<br />
motivations pour la période 1990 à 2000<br />
Remarque<br />
En raison de la possibilité de réponses multiples à ce champ, les statistiques sont<br />
représentées en ratio (nombre d’opérations dont la motivation a été citée / nombre<br />
total d’opérations recensées).<br />
Analyse<br />
Les motivations premières sont la navigation et la lutte contre les inondations.<br />
Ce résultat est à relier notamment à la figure précédente : la motivation principale du<br />
curage des voies navigables est bien évidemment la restauration de la navigation.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
41<br />
5.5.2 Motivation du curage par Maître d’Ouvrage<br />
Objectif<br />
• connaître les motivations d’une opération de curage par Maître d’Ouvrage et<br />
de constater s’il existe une disparité de ces motivations.<br />
•<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
en nombre d'opérations de curage<br />
Navigation<br />
Inondations<br />
Environnement<br />
Tourisme<br />
Exploitation<br />
autres<br />
20<br />
10<br />
0<br />
EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />
Autonome<br />
100<br />
en volume de sédiments curés<br />
ratio (%)<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
Navigation<br />
Inondations<br />
Environnement<br />
Tourisme<br />
Exploitation<br />
autres<br />
20<br />
10<br />
0<br />
EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />
Autonome<br />
Autres : pisciculture, pêche, exploitation des matériaux<br />
Figure 17 : Motivation du curage par Maître d’Ouvrage<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Analyse<br />
Les Ports Autonomes et la CNR qui n’entretiennent que des voies navigables ont pour<br />
seules motivations la navigation et la lutte contre les inondations.<br />
Les autres maîtres d’ouvrage qui entretiennent à la fois des voies navigables et non<br />
navigables ont d’autres motivations, à savoir le tourisme, l’environnement et<br />
l’exploitation.<br />
Il est notable que l’environnement est une motivation importante pour les collectivités.<br />
5.6 Répartition des opérations de curage en fonction des différents<br />
modes de curage<br />
Objectif<br />
• identifier la ou les techniques de curage les plus utilisées.<br />
curage hydraulique<br />
curage à l'américaine<br />
autre curage<br />
non renseigné<br />
1% 13% curage mécanique<br />
8%<br />
41%<br />
23%<br />
6%<br />
en nombre d'opérations<br />
57%<br />
34%<br />
17%<br />
en volume de sédiments curés<br />
Autres curages : curage manuel à l’aide d‘une pelle non mécanisée<br />
Figure 18 : Répartition des opérations (en nombre d’opérations et en volume curé) en<br />
fonction des différents modes de curage<br />
Analyse<br />
Les modes de curage les plus utilisés en nombre d’opérations et en volume de<br />
sédiments curés sont :<br />
• en premier lieu le curage mécanique,<br />
• puis le curage à l’américaine.<br />
Limite d’interprétation<br />
Ces graphiques sont influencés par les pratiques de curage des Maîtres d’Ouvrage : il<br />
est donc important de connaître les techniques les plus utilisées par chacun<br />
(représentées ci-après).<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
43<br />
EDF<br />
VNF<br />
2%<br />
Etat<br />
21%<br />
7%<br />
30%<br />
79%<br />
93%<br />
68%<br />
curage mécanique<br />
curage hydraulique<br />
en nombre d'opérations de curage<br />
curage à l'américaine<br />
Collectivités<br />
autre curage<br />
CNR<br />
Port Autonome<br />
1% 5%<br />
1%<br />
13%<br />
29%<br />
81%<br />
71%<br />
99%<br />
EDF<br />
VNF<br />
Etat<br />
3%<br />
38%<br />
62%<br />
33%<br />
67%<br />
38%<br />
59%<br />
curage mécanique<br />
curage hydraulique<br />
en volume de sédiments curés<br />
Collectivités<br />
4%<br />
curage à l'américaine<br />
CNR<br />
Port Autonome<br />
1%<br />
29%<br />
40% 56%<br />
71%<br />
99%<br />
Figure 19 : Modes de curage utilisés en fonction du Maître d’Ouvrage<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
La Compagnie Nationale du Rhône n’utilise que le curage à l’américaine en raison des<br />
volumes importants qui doivent être curés et des conditions hydrauliques propices à<br />
cette technique qui permet d’assurer l’entretien du Rhône. La remise en suspension<br />
semble nécessaire pour l’équilibre morphologique de la côte méditerranéenne et elle<br />
est économiquement pertinente. La remise en suspension représentent que 2% du flux<br />
solide charrié par le Rhône. la CNR assure que la remise en suspension n’occasionne<br />
pas de déclassement de la qualité de l’eau (en MES) des tronçons concernés<br />
Les Ports Autonomes ne pratiquent que des curages mécaniques.<br />
Les autres Maîtres d’Ouvrage pratiquent majoritairement le curage mécanique ou<br />
hydraulique avec toutefois une plus forte tendance à utiliser le mode de curage<br />
mécanique. Le curage à l’américaine n’est quasiment pas utilisé.<br />
5.6.1 Répartition des opérations par classe de volume<br />
Objectif<br />
• établir si le volume de l’opération de curage induit un mode de curage<br />
particulier.<br />
Donnée<br />
350<br />
325<br />
300<br />
275<br />
curage à l'américaine<br />
curage hydraulique<br />
curage mécanique<br />
nombre d'opérations de curage<br />
250<br />
225<br />
200<br />
175<br />
150<br />
125<br />
100<br />
75<br />
50<br />
25<br />
0<br />
2.500 5.000 10.000 25.000 50.000 100.000 300.000 sup à<br />
300 000<br />
volume en m3<br />
Figure 20 : Mode de curage en fonction du volume de sédiments curés<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
45<br />
Remarque<br />
L’utilisation du curage à l’américaine n’est pas à relier à la classe de volume des<br />
sédiments. Il s’agit d’une technique particulière employée par la CNR.<br />
L’analyse de ce graphique va consister en une comparaison entre le curage mécanique<br />
et le curage hydraulique en fonction des classes de volume concernées.<br />
Analyse<br />
Pour des curages inférieurs à 50 000 m 3 , le curage mécanique est utilisé dans une<br />
grande majorité des cas, plus de 90%.<br />
Pour des volumes curés supérieurs à 50 000 m 3 , il semble que le curage hydraulique<br />
est nettement plus utilisé, quasiment en proportion égale avec le curage mécanique.<br />
5.6.2 Evolution dans le temps du mode de curage sur la période 1990 à<br />
2000<br />
Objectif<br />
• observer une éventuelle évolution des modes de curage en fonction du temps.<br />
Donnée<br />
160<br />
Evolution des modes de curage<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
en nombre d'opérations de curage<br />
curage à l'américaine<br />
curage hydraulique<br />
curage mécanique<br />
5 000 000<br />
Evolution des modes de curage<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
en volume de sédiments curés<br />
150<br />
140<br />
4 500 000<br />
nombre d'opérations de curage<br />
130<br />
120<br />
110<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
4 000 000<br />
3 500 000<br />
3 000 000<br />
2 500 000<br />
2 000 000<br />
1 500 000<br />
1 000 000<br />
20<br />
500 000<br />
10<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 21 : Evolution des modes de curage, en nombre d’opérations et en volume de<br />
sédiments curés sur la période 1990 - 2000<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Analyse<br />
Il semble qu’aucune modification dans le mode de curage ne soit observée depuis<br />
1990. La répartition entre le curage mécanique, hydraulique et à l’américaine est<br />
quasiment constante, même si le curage mécanique semble être de plus en plus utilisé.<br />
5.7 Devenir des sédiments curés<br />
5.7.1 Type de devenir des sédiments curés à l’échelle nationale<br />
Objectif<br />
• caractériser tous les types de devenir possibles des sédiments curés<br />
• ’identifier les types de devenir les plus couramment employés.<br />
Donnée<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Epandage en champ<br />
Régalage le long des berges<br />
Réemploi des sédiments<br />
Mise en dépôt<br />
Mise en décharge<br />
Clapage - Remise en suspension<br />
Traitement<br />
non renseigné<br />
en nombre d'opérations<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
en volume de sédiments curés<br />
Figure 22 : Devenir des sédiments curés<br />
Analyse<br />
Les principaux types de devenir identifiés sont la mise en dépôt et la remise en<br />
suspension. Cependant le type de devenir étant lié aux Maîtres d’Ouvrage, il est plus<br />
représentatif de raisonner par Maître d’Ouvrage.<br />
Nous pouvons noter d’autre part que le traitement et la mise en décharge sont des<br />
modes de devenir très peu utilisés (principalement pour des raisons économiques).<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
47<br />
5.7.2 Répartition des devenir des sédiments curés selon les Maîtres<br />
d’Ouvrage<br />
Objectif<br />
• identifier les types de devenir les plus couramment employés par les différents<br />
Maîtres d’Ouvrage<br />
Donnée<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
en nombre d'opérations de curage<br />
Epandage<br />
Régalage<br />
Réemploi<br />
Mise en dépôt<br />
mise en décharge<br />
clapage<br />
traitement<br />
?<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />
Autonome<br />
100<br />
en volume de sédiments curés<br />
ratio (%)<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
Epandage<br />
Régalage<br />
Réemploi<br />
Mise en dépôt<br />
mise en décharge<br />
clapage<br />
traitement<br />
?<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />
Autonome<br />
Figure 23 : Répartition des différents devenirs des sédiments curés selon les Maîtres<br />
d’Ouvrage<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Analyse<br />
EDF est le seul maître d’ouvrage qui semble réemployer dès que possible les sédiments<br />
curés.<br />
Dans environ 60% des cas, VNF et les ports autonomes mettent en dépôt les<br />
sédiments. Le régalage le long des berges est une technique principalement utilisée<br />
par l’Etat et les collectivités.<br />
5.7.3 Evolution des différents devenir des sédiments curés sur la<br />
période 1990 à 2000<br />
Objectif<br />
• identifier les types de devenir les plus couramment employés par les différents<br />
Maîtres d’Ouvrage<br />
Donnée<br />
Evolution des différents devenir des sédiments curés<br />
pour les années 1990 à 2000<br />
en nombre d'opérations de curage<br />
Traitement<br />
Clapage - remise en suspension<br />
Mise en décharge<br />
Mise en dépôt<br />
Réemploi des sédiments<br />
Régalage le long des berges<br />
Epandage en champ<br />
120<br />
140<br />
110<br />
130<br />
ratio (en %)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
1990<br />
1991<br />
1992<br />
1993<br />
1994<br />
1995<br />
1996<br />
1997<br />
1998<br />
1999<br />
2000<br />
Figure 24 : Evolution des différents devenir des sédiments curés sur la période 1990-2000<br />
ratio (en %)<br />
120<br />
110<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Evolution des différents devenir des<br />
sédiments curés pour les années 1990<br />
à 2000 en volume de sédiments curés<br />
1990<br />
1991<br />
1992<br />
1993<br />
1994<br />
1995<br />
1996<br />
1997<br />
1998<br />
1999<br />
2000<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
49<br />
Analyse<br />
Aucune modification très nette dans les types de devenir des sédiments curés n’est<br />
constatée entre 1990 et 2000.<br />
Il semble toutefois exister une tendance à l’augmentation de la mise en dépôt et du<br />
régalage le long des berges et une diminution de l’épandage en champ.<br />
5.8 Type de transport<br />
Objectif<br />
• identifier le ou les modes de transport les plus couramment utilisés lors d’une<br />
opération de curage.<br />
Donnée<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
pipeline<br />
transport par voie d'eau<br />
transport routier<br />
sans objet<br />
conduite de refoulement<br />
non renseigné<br />
en nombre d'opérations<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
en volume<br />
Figure 25 : Répartition selon les modes de transport des sédiments curés<br />
Analyse<br />
Le mode de transport identifié sous le nom ‘conduite de refoulement’ est utilisé par la<br />
CNR afin de remettre en suspension les sédiments curés plus en aval du lieu de<br />
l’opération.<br />
En nombre d’opérations de curage, le transport par voie d’eau est le plus fréquemment<br />
utilisé. En volume de sédiments curés, c’est le transport routier qui est prépondérant.<br />
Aussi, il semble que les deux modes de transport, par voie d’eau et routier, sont<br />
employés de façon égale.<br />
Dans 10% des cas, les sédiments ne font pas l’objet de transport entre leur lieu de<br />
curage et leur lieu de destination. L’absence ou la réduction maximale du transport<br />
permet de diminuer les coûts de l’opération de curage, ainsi dès que possible les<br />
maîtres d’ouvrage optent pour cette solution.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
5.9 Les analyses réalisées sur les sédiments<br />
5.9.1 Evolution par année<br />
Objectif<br />
• observer et caractériser la tendance depuis 1990 de réaliser des analyses de<br />
polluants présents dans les sédiments préalablement à une opération de<br />
curage.<br />
Donnée<br />
nombre<br />
170<br />
160<br />
150<br />
140<br />
130<br />
120<br />
110<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
163<br />
158<br />
156<br />
152<br />
146<br />
138<br />
133<br />
127<br />
106<br />
102<br />
98<br />
79<br />
109<br />
71<br />
82<br />
86<br />
87<br />
61<br />
67<br />
66<br />
64<br />
50<br />
50<br />
40<br />
30<br />
18 20<br />
25 22 24<br />
5 8 9<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
analyse non effectuée<br />
analyse effectuée<br />
nombre d'opérations<br />
Figure 26 : Evolution de la réalisation ou non d’analyses sur les sédiments curés<br />
préalablement au curage<br />
Analyse<br />
De 1990 à 2000 les opérations de curage qui font l’objet d’analyses de pollution sont<br />
minoritaires. On observe toutefois une augmentation. Il semblerait que la pratique de<br />
caractérisation des sédiments se généralise.<br />
Limite d’interprétation<br />
La réalisation ou non d’analyses est connue pour 72,35 % des opérations de curage<br />
recensées. L’absence de ces renseignements pourrait influencer les résultats présentés.<br />
Les Maîtres d’Ouvrage réalisent-ils de façon de plus en plus systématique des analyses<br />
de sédiments avant de procéder à une opération de curage ? Le graphique ci-dessous<br />
a pour objectif de répondre à cette question.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
51<br />
100<br />
90<br />
80<br />
analyse effectuée<br />
analyse non effectuée<br />
non renseigné<br />
70<br />
ratio (%)<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />
Autonome<br />
Figure 27 : Evolution de la réalisation ou non d’analyse sur les sédiments curés<br />
préalablement au curage par Maître d’Ouvrage depuis 1990<br />
Analyse<br />
Parmi tous les Maîtres d’Ouvrage, Voies Navigables de France et les Ports Autonomes<br />
réalisent le plus souvent des analyses de sédiments préalablement à une opération de<br />
curage.<br />
Les Collectivités sont les Maîtres d’Ouvrage qui réalisent le moins systématiquement<br />
des analyses.<br />
La CNR ne procède pas de façon systématique à des analyses car les matériaux sortis<br />
du fleuve sont des matériaux grossiers (graviers) sans capacité, a priori, d’adsorption<br />
de la pollution. D’autre part la CNR signale que les matériaux curés sont remis en<br />
suspension dans leur milieu d’origine et sont sans impact majeur sur la qualité du<br />
milieu.<br />
Limite d’interprétation<br />
La part des ‘non renseigné’ est importante, et pourrait modifier l’interprétation<br />
avancée.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
5.9.2 Paramètres chimiques analysés<br />
Objectif<br />
• connaître les pollutions éventuelles les plus recherchées lorsqu’une analyse de<br />
sédiments est effectuée.<br />
Donnée<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
ratio (%)<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Métaux Hydrocarbures PCB HAP Pesticides autres<br />
*Autres : azote, phosphore, plancton, valeur agronomique, matière organique<br />
Figure 28 : Répartition par type de polluants des analyses réalisées sur les sédiments avant<br />
leur curage<br />
Analyse<br />
Les métaux sont analysés de façon systématique.<br />
Les PCB et les HAP sont recherchés dans la moitié des cas.<br />
Les hydrocarbures n’ont été recherchés que dans 40% des cas.<br />
Parmi les sédiments qui font l’objet d’analyses 24 % se sont estimés pollués et 30 %<br />
non pollués (cette donnée n’est pas connue pour les 46% restants).<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
53<br />
5.9.3 Relation entre le volume des opérations et la réalisation<br />
d’analyses de sédiments<br />
Objectif<br />
L’ampleur de l’opération de curage (classe de volume) conduit-elle le Maître d’Ouvrage<br />
à réaliser des analyses ?<br />
Donnée<br />
375<br />
350<br />
325<br />
300<br />
ne sait pas<br />
analyse non effectuée<br />
analyse effectuée<br />
275<br />
250<br />
225<br />
nombre<br />
200<br />
175<br />
150<br />
125<br />
100<br />
75<br />
50<br />
25<br />
0<br />
2 500 5 000 10 000 25 000 50 000 100 000 300 000<br />
volume en m3<br />
Figure 29 : Analyse en fonction du volume de sédiments curés (nombre d’opérations entre<br />
1990 et 2000)<br />
Analyse<br />
Pour un volume supérieur à 100 000 m 3 , les analyses sont presque systématiquement<br />
réalisées (70%). Par contre pour des volumes inférieurs à 100 000 m 3 , les analyses<br />
sont rarement effectuées.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
5.9.4 Relation entre les analyses et le devenir des sédiments curés<br />
Objectif<br />
Existe-t-il une relation entre la réalisation d’analyses et le devenir des sédiments<br />
curés. ?<br />
Est ce que le fait d’analyser les sédiments influe sur leur devenir ?<br />
Donnée<br />
100<br />
90<br />
80<br />
sédiments pollués<br />
sédiments non pollués<br />
analyse non réalisée<br />
non renseigné<br />
70<br />
60<br />
ratio (%)<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
épandage régalage réemploi mise en<br />
dépôt<br />
mise en<br />
décharge<br />
clapage<br />
traitement<br />
Figure 30 : Relation entre la réalisation ou non d’analyses sur les sédiments curés et le type<br />
de devenir des sédiments<br />
Remarque : la notion de « sédiments pollués » ou non pollués ne fait pas référence<br />
pas à des seuils prédéterminés, mais correspond plutôt à la vision de la personne qui<br />
a répondu au questionnaire.<br />
Analyse<br />
Il semble en effet exister une corrélation entre la réalisation ou non d’analyses et le<br />
devenir des sédiments curés.<br />
Les sédiments avérés pollués sont rarement épandus en champ.<br />
Les sédiments non pollués ne sont pas mis en décharge.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
55<br />
5.10 Prix<br />
5.10.1 Evolution du prix d’une opération de curage depuis 1990<br />
Objectif<br />
• connaître l’évolution du prix d’une opération de curage entre 1990 et 2000.<br />
Donnée<br />
16,00<br />
Prix en EURO au m3 de sédiments curés<br />
14,00<br />
12,00<br />
10,00<br />
8,00<br />
6,00<br />
4,00<br />
2,00<br />
prix au m3<br />
inflation<br />
Linéaire (prix au m3)<br />
0,00<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 31 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés en fonction des années<br />
Analyse<br />
Le prix d’une opération de curage a fortement augmenté depuis 1990. Il est en effet<br />
passé en moyenne de 5 euros en 1990 à 12 euros en 2000 (soit une augmentation de<br />
plus de 140 %). Cette augmentation ne s’explique pas seulement par l’inflation.<br />
De nombreux facteurs entrent en jeu tels que :<br />
- l’augmentation du prix du pétrole (pour les sédiments qui font l’objet d’un<br />
transport routier),<br />
- l’édition de différents ouvrages de recommandations pour les pratiques de<br />
curage (qui implique une meilleure mise en place des opérations de curage,<br />
un meilleur suivi),<br />
- les terrains de dépôt qui deviennent de plus en plus éloignés du lieu de<br />
l’opération (impliquant un coût de transport plus élévé),<br />
- beaucoup de subdivisions de VNF ont cessé de travailler en régie, pour faire<br />
appel à des sociétés privées.<br />
- …<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Le tableau ci-dessous présente la décomposition moyenne du prix d’une opération de<br />
curage comprenant le curage, le transport et le devenir (échantillon sur 10 ans).<br />
Curage 65 %<br />
Transport 18 %<br />
Devenir 10 %<br />
Autres 7 %<br />
Tableau 8 : Décomposition du prix d’une opération de curage<br />
Le curage représente au moins 65 % du prix total d’une opération de curage.<br />
5.10.2 Prix par classe de volume et par maître d’ouvrage<br />
Objectif<br />
• connaître l’évolution du prix du m 3 de sédiments curé lors d’une opération de<br />
curage en fonction de l’importance du volume de sédiments curés.<br />
Une distinction a été faite en fonction des maîtres d’ouvrage.<br />
Donnée<br />
20<br />
18<br />
prix en EURO au m3 de sédiments curés<br />
16<br />
14<br />
12<br />
10<br />
8<br />
6<br />
4<br />
EDF<br />
VNF<br />
Etat<br />
Collectivités<br />
Port Autonome<br />
Moyenne<br />
Etat<br />
Collectivités<br />
EDF<br />
Port Autonome<br />
VNF<br />
Moyenne<br />
2<br />
0<br />
2500 5000 10000 25000 50000 100000 300000 sup à<br />
300000<br />
Figure 32 : Répartition du prix au m 3 de sédiments curés en fonction de la classe de volume<br />
de l’opération et du Maître d’Ouvrage<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
57<br />
Analyse<br />
Nous pouvons constater que quel que soit le maître d’ouvrage plus le volume de<br />
sédiments curés est élevé moins l’opération de curage est chère.<br />
En moyenne le prix diminue de plus de 81% lorsque le volume varie de 1000 m 3 à<br />
plus de 300 000 m 3 .<br />
5.10.3 Prix moyen par Maître d’Ouvrage<br />
Objectif<br />
• connaître le prix moyen d’une opération de curage en fonction du maître<br />
d’ouvrage,<br />
• constater si depuis 1990 tous les Maîtres d’Ouvrage ont connu la même<br />
évolution de leur prix.<br />
Donnée<br />
20<br />
18<br />
prix en EURO au m3 de sédiments curés<br />
16<br />
14<br />
12<br />
10<br />
8<br />
6<br />
4<br />
EDF<br />
VNF<br />
Etat<br />
Collectivité<br />
CNR<br />
Port Autonome<br />
Moyenne<br />
Port Autonome<br />
Etat<br />
VNF<br />
Collectivités<br />
EDF<br />
CNR<br />
Moyenne<br />
2<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Figure 33 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés de 1990 à 2000 par Maître d’Ouvrage<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Analyse<br />
En 2000 les ports autonomes, EDF, VNF et les collectivités ont des prix moyens pour<br />
une opération de curage qui sont voisins les uns des autres aux environs de 13 à 14<br />
euros/ m 3 de sédiments curé.<br />
Pour l’Etat le prix au m 3 est plus faible, environ 11 euros/m 3 en 2000.<br />
La CNR est le maître d’ouvrage dont les opérations de curage sont les moins onéreuses<br />
(5 euros/m 3 en 2000) en raison du mode de curage utilisé (le curage à l’américaine ne<br />
nécessite aucun coût de devenir).<br />
L’évolution des prix au m 3 de sédiments curés depuis 1990 pour les différents maîtres<br />
d’ouvrage n’est pas identique pour tous. Les ports autonomes, EDF et la CNR ont des<br />
prix qui ont peu évolués (8 % d’augmentation) alors les collectivités et VNF ont vu<br />
leur prix très fortement augmenter (plus de 250%).<br />
5.10.4 Relation entre le prix et le mode de curage<br />
Objectif<br />
• connaître à la fois le prix d’une opération en fonction du mode de curage utilisé<br />
ainsi que l’évolution des prix depuis 1990.<br />
Donnée<br />
Prix en EUROS du m3 de sédiments curés<br />
15<br />
14<br />
13<br />
12<br />
11<br />
10<br />
9<br />
8<br />
7<br />
6<br />
5<br />
4<br />
3<br />
2<br />
1<br />
mécanique<br />
hydraulique<br />
américaine<br />
Linéaire (mécanique)<br />
Linéaire (hydraulique)<br />
Linéaire (américaine)<br />
0<br />
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
59<br />
Figure 34 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés de 1990 à 2000 en fonction du mode<br />
de curage employé<br />
Analyse<br />
Quelle que soit l’année considérée le mode de curage mécanique est le plus cher, et le<br />
curage à l’américaine le moins cher.<br />
En 2000 le prix au m 3 de sédiments curés est de 7 euros par système à l’américaine, 9<br />
euros par système hydraulique (soit 29 % plus cher) et 14,5 euros par système<br />
mécanique (soit 107 % plus cher que le curage à l’américaine et 61 % plus cher que le<br />
curage hydraulique).<br />
5.10.5 Relation entre le prix et le transport des sédiments curés<br />
Le tableau ci-dessous présente la relation entre le prix total au m 3 d’une opération de<br />
curage de sédiments avec ou sans la nécessité d’un transport des matériaux curés.<br />
prix en euros au m 3 de sédiments curés<br />
Curage avec transport des sédiments 8<br />
Curage sans transport des sédiments 7<br />
Tableau 9 : prix moyen du m 3 de sédiments curés en fonction de la nécessité ou non d’un<br />
transport des sédiments curés.<br />
Une opération de curage avec transport des sédiments est 15% plus chère qu’une<br />
opération de curage sans transport des sédiments (cette estimation est cohérente avec<br />
la décomposition des prix d’une opération de curage présentée dans le tableau 7).<br />
5.10.6 Relation entre le prix et le devenir des sédiments curés<br />
Le tableau ci-dessous présente le prix total d’une opération de curage au m 3 de<br />
sédiments curés en fonction du type de devenir des sédiments (valeur moyenne sur 10<br />
ans).<br />
prix en euro au m 3 de sédiments curés<br />
Epandage en champ 7,84<br />
Régalage le long des berges 4,17<br />
Réemploi des sédiments 5,08<br />
Mise en dépôt 10,49<br />
Mise en décharge 11<br />
Remise en suspension 4,99<br />
Traitement 35,05<br />
Tableau 10 : Prix moyen du m 3<br />
sédiments<br />
de sédiments curés en fonction du type de devenir des<br />
3 niveaux de prix peuvent être distingués en fonction des types de devenir des<br />
sédiments curés :<br />
- > à 35 euros le m 3 : pour le traitement,<br />
- voisin de 10 euros : pour la mise en décharge et la mise en dépôt<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
- inférieur à 10 euros : pour l’épandage en champ, le réemploi des sédiments,<br />
la remise en suspension et le régalage le long des berges.<br />
Remarque<br />
La mise en décharge apparaît dans le tableau que trés légérement plus couteuse que<br />
la mise en dépôt. il semblerait que ce chiffre ne réprésente pas la réalité. Cet effet<br />
peut être expliqué en raison d’une part du manque d’exhaustivité des données, mais<br />
aussi parce que ce type de devenir a été très peu utilisé (un prix compétitif a pu être<br />
obtenu). La généralisation de la mise en décharge des sédiments curés n’est pas<br />
envisageable, dans la mesure où elle engendredrait une forte augmentation des prix<br />
pour cette destination.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
61<br />
6 PERSPECTIVES DES OPERATIONS DE CURAGE<br />
6.1 Comparaison entre le volume curé depuis 10 ans et les besoins à<br />
venir en fonction des maîtres d’ouvrage<br />
Objectif<br />
• connaître les besoins en matières de curage pour les 10 ans à venir en fonction<br />
du maître d’ouvrage et de comparer cette valeur avec les volumes curés depuis<br />
1990.<br />
Donnée<br />
16.000.000<br />
volume curé lors des 10 années passées<br />
volume à curer pour les 10 ans à venir<br />
14.000.000<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
12.000.000<br />
10.000.000<br />
8.000.000<br />
6.000.000<br />
4.000.000<br />
volume total curé en 10 ans (en m3) : 30.977.956<br />
besoin total pour 10 ans (en m3)<br />
33.738.050<br />
2.000.000<br />
0<br />
EDF VNF CNR Collectivités Etat Port Autonome<br />
Figure 35 : Comparaison entre le volume curé sur 10 ans et les besoins en curage pour les 10<br />
ans à venir par Maître d’Ouvrage<br />
Analyse<br />
EDF, la CNR, les collectivités, l’Etat et les ports autonomes ont des besoins pour les 10<br />
ans à venir sensiblement voisins des volumes curés depuis 1990. VNF est le seul maître<br />
d’ouvrage a avoir des besoins supérieurs de plus de 55%. L’entretien des voies<br />
navigables doit être effectué de façon régulière en raison des enjeux importants<br />
(commerciaux et touristiques), cependant les moyens financiers ne le permettent pas<br />
systématiquement. C’est pourquoi pour VNF les besoins en matière de curage sont<br />
supérieurs à ce qui est réellement fait.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
6.2 Comparaison entre le volume curé depuis 10 ans et les besoins à<br />
venir par bassin hydrographique<br />
Objectif<br />
• connaître les besoins en matières de curage pour les 10 ans à venir par bassin<br />
hydrographique et de comparer cette valeur avec les volumes curés depuis<br />
1990.<br />
Donnée<br />
18 000 000<br />
16 000 000<br />
volume de sédiments curés en m3<br />
14 000 000<br />
12 000 000<br />
10 000 000<br />
8 000 000<br />
6 000 000<br />
4 000 000<br />
2 000 000<br />
volume curé lors des 10 dernières années<br />
volume à curer pour les 10 ans à venir<br />
0<br />
Artois<br />
Picardie<br />
Seine Rhin Meuse Rhône Adour<br />
Normandie<br />
Méditerranée Garonne<br />
Corse<br />
Loire<br />
Bretagne<br />
Figure 36 : Comparaison entre le volume curé sur 10 ans et les besoins en curage pour les 10<br />
ans à venir par bassin hydrographique<br />
Analyse<br />
Pour tous les bassins hydrographiques les besoins en matière de curage sont<br />
sensiblement voisins des volumes curés depuis 1990.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
63<br />
6.3 Les contraintes limitant le projet de curage<br />
Objectif<br />
• caractériser les contraintes déterminantes voire limitantes dans le projet de<br />
curage.<br />
Donnée<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
appréhension de la pollution<br />
contraintes financières<br />
contraintes foncières<br />
contraintes politiques<br />
contraintes réglementaires<br />
autres<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Figure 37 : Contraintes déterminantes voire limitantes dans le projet de curage<br />
Analyse<br />
La contrainte limitant le plus le projet de curage est la contrainte financière (par<br />
exemple pour les Voies Navigables de France, les enveloppes budgétaires sont<br />
limitées).<br />
La contrainte foncière a été souvent citée car la mise en dépôt des sédiments est le<br />
type de devenir le plus couramment utilisé, et les nouveaux terrains sont de plus en<br />
plus difficile à trouver (contraintes environnementales, éloignement par rapport au lieu<br />
de curage…).<br />
Même si la réglementation ne constitue pas toujours une contrainte pour le projet de<br />
curage, une majorité des interlocuteurs ont émis le souhait que la réglementation des<br />
opérations de curage évolue vers une réglementation unique avec la création de<br />
normes s’appliquant en France aux produits de curage (en fonction de leur pollution et<br />
des risques encourus).<br />
La contrainte politique a parfois été citée. Elle correspond aux pressions que subissent<br />
certains organismes pour ne pas réaliser d’opérations de curage qui peuvent avoir des<br />
répercutions environnementales parfois importantes.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
6.4 Les motivations futures pour les prochaines opérations de curage<br />
Objectif<br />
• connaître les motivations des prochaines opérations de curage,<br />
• constater ou non une évolution par rapport à ces dix dernières années.<br />
Donnée<br />
ratio (%)<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
navigation<br />
environnement<br />
inondation<br />
exploitation<br />
tourisme<br />
écoulement des eaux<br />
?<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Figure 38 : Motivation des opérations de curage futures<br />
Analyse<br />
Nous n’observons pas de modification des motivations qui vont conduire à la réalisation<br />
d’une opération de curage, par rapport aux motivations de ces dix dernières années.<br />
Les motivations principales sont toujours la navigation et la lutte contre les<br />
inondations.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
65<br />
6.5 Taux de pollution présumé des sédiments qui vont être curés durant<br />
les 10 prochaines années<br />
Le tableau ci-dessous présente le taux de pollution présumé des sédiments<br />
qui vont être curés durant les dix prochaines années.<br />
%<br />
les sédiments sont supposés pollués 23<br />
les sédiments sont supposés non pollués 54<br />
non renseigné 23<br />
Tableau 11 : Taux de pollution présumé des sédiments qui vont être curés durant les dix<br />
prochaines années<br />
Seulement 23% des opérations de curage qui vont avoir lieu durant les 10<br />
prochaines années concernent des sédiments qui sont supposés pollués.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
7 PRINCIPAUX RESULTATS DE L’ETUDE<br />
Plusieurs traitements statistiques simples ont permis de tirer des tendances.<br />
Les opérations de curage ont été caractérisées en fonction de différentes<br />
problématiques (volume, nombre, qualité, prix…) et en fonction des différentes<br />
particularités liées à un régime administratif (national, régional), à une entité<br />
hydrographique (bassin hydrographique, fleuve) ou aux acteurs intervenants (Maître<br />
d’Ouvrage).<br />
Les résultats de cette étude sont à considérer avec prudence considérant notamment :<br />
- le cadrage de l’étude (les opérations inférieures à 1000 m 3 n’ont pas été<br />
recensées) ;<br />
- l’échantillonnage (la liste des personnes contactées était-elle exhaustive ?) ;<br />
- la méthode du recensement basé sur un questionnaire qui laisse peu de<br />
moyens de vérification des informations communiquées;<br />
- le détail des informations demandées du questionnaire ;<br />
- l’interprétation faite des données.<br />
Malgré ces éléments, cette étude constitue la première base de donnée d’un<br />
inventaire qui n’existait pas jusqu’alors à l’échelon national et a permis d’autre part de<br />
sensibiliser les personnes contactées à la problématique des curages.<br />
7.1.1 Données générales<br />
Curages d’entretien recensés de 1990 à 2000<br />
Nombre d’opérations<br />
Nombre annuel moyen d’opérations<br />
Volume total de sédiments curés de 1990 à 2000<br />
Volume annuel moyen de sédiments curés<br />
1483 opérations de curage<br />
135 opérations par an<br />
~31 000 000 m 3 de sédiments curés<br />
~2 820 000 m 3 par an<br />
Globalement et actuellement, les opérations de curage au niveau national<br />
représentent 26 millions €/an pour 2,8 millions de m 3 de sédiments curés en 135<br />
opérations. Ces données générales représentent des réalités très différentes selon les<br />
maîtres d’ouvrages, les hydrosystèmes…<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
67<br />
7.1.2 Données générales par type d’hydrosystème<br />
Objet du curage Nombre d’opérations Volume curé<br />
Cours d’eau<br />
Canal<br />
Plan d’eau<br />
Retenue d’eau<br />
Zone portuaire fluviale<br />
74%<br />
15%<br />
6%<br />
2%<br />
2%<br />
70 %<br />
8 %<br />
13 %<br />
8 %<br />
1%<br />
Réseau navigable<br />
80%<br />
77%<br />
Les éléments faisant l’objet du curage sont majoritairement des cours d’eau et des<br />
canaux. Les cours d’eau regroupent les grands fleuves faisant l’objet d’entretiens<br />
réguliers comme le Rhône ou la Seine, pour l’évacuation des crues et la navigation<br />
notamment. Les canaux sont curés pour la navigation.<br />
7.1.3 Données générales par maîtres d’ouvrage<br />
Maîtres d’Ouvrage Nombre d’opérations Volume curé<br />
CNR<br />
VNF<br />
Etat<br />
Collectivités<br />
EDF<br />
Port Autonome<br />
32 %<br />
34 %<br />
4 %<br />
18 %<br />
4 %<br />
8 %<br />
46 %<br />
26 %<br />
2 %<br />
18 %<br />
6 %<br />
2 %<br />
La Compagnie Nationale du Rhône et les Voies Navigables de France sont les deux<br />
Maîtres d’Ouvrage qui ont réalisés le plus d’opérations de curage sur la période<br />
d’analyse (1990 à 2000). Cependant, avec un réseau de navigation 30 fois moins<br />
dense, la CNR cure un volume presque 2 fois plus important que VNF, en raison du<br />
régime particulier du Rhône qui impose un entretien régulier.<br />
Comparativement, peu d’opérations de curage sont réalisées sous la maîtrise<br />
d’Ouvrage Etat et EDF.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
7.1.4 Principales techniques de curage<br />
Mode de curage Nombre d’opérations Volume curé<br />
Curage mécanique<br />
Curage à l’américaine<br />
Curage hydraulique<br />
57%<br />
23 %<br />
6 %<br />
41 %<br />
34 %<br />
17 %<br />
Les modes de curage les plus utilisés sont en premier lieu le curage mécanique, puis le<br />
curage à l’américaine. Ces statistiques sont influencées par les pratiques de curage<br />
des Maîtres d’Ouvrage. En effet la CNR qui réalise le plus grand nombre d’opérations à<br />
l’échelle nationale utilise, à 70%, le curage à l’américaine.<br />
7.1.5 Principales motivations des curages<br />
Motivation du curage Nombre d’opérations Volume curé<br />
Maintien de la navigation<br />
Lutte contre les inondations<br />
Environnement<br />
Exploitation<br />
Tourisme<br />
51 %<br />
23 %<br />
18 %<br />
7 %<br />
1 %<br />
43 %<br />
32 %<br />
12 %<br />
10 %<br />
3 %<br />
Les motivations premières qui induisent la réalisation d’une opération de curage sont<br />
le maintien de la navigation et la lutte contre les inondations.<br />
7.1.6 Modes de transport des sédiments curés<br />
Mode de transport Nombre d’opérations Volume curé<br />
transport par voies d’eau 27 % 12 %<br />
transport routier 17 % 21 %<br />
sans objet 11 % 9 %<br />
En nombre d’opérations de curage, le transport par voie d’eau est le plus<br />
fréquemment utilisé. En volume de sédiments curés, c’est le transport routier qui<br />
devient prépondérant.<br />
Dans environ 10% des cas, les sédiments ne font pas l’objet de transport entre le lieu<br />
de curage et leur lieu de destination.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
69<br />
7.1.7 Principales destinations des produits de curage<br />
Devenir des sédiments curés<br />
Mise en dépôt<br />
Remise en suspension<br />
Réemploi des sédiments<br />
Régalage le long des berges<br />
Epandage en champ<br />
Mise en décharge<br />
Traitement<br />
Nombre<br />
d’opérations<br />
40 %<br />
28,5 %<br />
16,5 %<br />
13 %<br />
4 %<br />
0,5 %<br />
1 %<br />
Volume<br />
curé<br />
38 %<br />
39,5 %<br />
24 %<br />
13 %<br />
2 %<br />
1 %<br />
3 %<br />
Les principaux types de devenir identifiés sont la mise en dépôt et la remise en<br />
suspension. Le traitement et la mise en décharge sont des modes de devenir très peu<br />
utilisés.<br />
Aucune modification très nette dans les types de devenir des sédiments curés n’est<br />
constatée entre 1990 et 2000. Il semble toutefois exister une tendance à<br />
l’augmentation de la mise en dépôt et du regalage le long des berges ainsi qu’une<br />
diminution de l’épandage en champ.<br />
7.1.8 Coût du curage<br />
Opérations de curage en 2000<br />
Prix en €/m 3 de<br />
sédiments curés<br />
Evolution de 1990 à 2000<br />
Prix moyen<br />
Curage mécanique<br />
Curage hydraulique<br />
Curage à l’américaine<br />
12 €/m 3<br />
Hausse de 140 %<br />
14 €/m 3<br />
Hausse de 212.5 %<br />
9 €/m 3<br />
Hausse de 175 %<br />
7 €/m 3 Hausse de 100 %<br />
Le prix moyen d’une opération de curage a fortement augmenté depuis 1990. Cette<br />
augmentation ne s’explique pas seulement par l’inflation. En effet, de nombreux<br />
facteurs entrent en jeu tels que l’augmentation du prix du pétrole (pour les sédiments<br />
qui font l’objet d’un transport routier), l’édition de différents ouvrages de<br />
recommandations pour les pratiques de curage (qui implique une meilleure mise en<br />
place et un meilleur suivi), les terrains de dépôt qui deviennent de plus en plus<br />
éloignés du lieu de l’opération (impliquant un coût de transport plus élévé)…<br />
Quelle que soit l’année considérée (1990 à 2000), le curage mécanique est le mode de<br />
curage le plus cher et le curage à l’américaine le moins cher.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
7.1.9 Analyse qualitative des sédiments<br />
Analyse<br />
qualitative des<br />
sédiments<br />
* moins d’1/3 des opérations de curage font l’objet d’analyses de sédiments<br />
* les métaux sont analysés de façon systématique<br />
* les PCB et les HAP sont recherchés dans 50% des cas<br />
* les hydrocarbures sont recherchés dans 40% des cas<br />
* 24% des sédiments analysés ont été estimés pollués<br />
7.1.10 Perspectives pour les prochaines années<br />
Besoin total en matière de curage pour les 10 ans à venir 34 millions de m 3<br />
(hausse de 8%)<br />
Motivation des opérations<br />
futures<br />
Maintien de la navigation<br />
Lutte contre les inondations<br />
Environnement<br />
Exploitation<br />
Tourisme<br />
40% des opérations<br />
27% des opérations<br />
17,5% des opérations<br />
6% des opérations<br />
3% des opérations<br />
Les besoins totaux en matière de curage pour les dix ans à venir sont légèrement<br />
supérieurs de 8% au volume de sédiments curés de 1990 à 2000.<br />
Cette hausse globale est en partie liée aux besoins de curage de VNF qui sont de 55%<br />
supérieurs à ce que les enveloppes budgétaires permettent de curer. Cette limitation<br />
budgétaire semblerait ne pas permettre d’entretenir aussi régulièrement que<br />
nécessaire ces cours d’eau.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Tableau synthétique des pratiques de curage par Maître d’Ouvrage<br />
Pour les opérations de curage<br />
recensées entre 1990 et 2000<br />
Voies Navigables<br />
de France<br />
Compagnie Nationale<br />
du Rhône<br />
Etat Collectivités EDF<br />
Nombre total d’opérations 506 opérations 473 opérations 60 opérations 270 opérations 58 opérations<br />
Nombre moyen annuel d’opérations 42 opérations 43 opérations 5 opérations 21 opérations 5 opérations<br />
Volume total curé 7 875 000 m 3 14 330 000 m 3 675 500 m 3 5 658 000 m 3 1 738 000 m 3<br />
Volume annuel moyen curé 674 000 m 3 1 303 000 m 3 61 400 m 3 504 600 m 3 158 000 m 3<br />
Volume moyen curé par opération 16 800 m 3 30 300 m 3 11 300 m 3 24 400 m 3 31 300 m 3<br />
Motivations principales de l’opération<br />
Principal mode de<br />
curage<br />
curage mécanique<br />
curage à l’américaine<br />
maintien de la<br />
navigation<br />
93% des opérations<br />
67% du volume curé<br />
lutte contre les inondations<br />
maintien de la navigation<br />
maintien de la<br />
navigation<br />
29% 68% des opérations<br />
59% du volume curé<br />
71% 2% des opérations<br />
3% du volume curé<br />
environnement exploitation<br />
81% des opérations<br />
56% du volume curé<br />
79% des opérations<br />
62% du volume curé<br />
curage hydraulique<br />
7% des opérations<br />
30% des opérations 13% des opérations 21% des opérations<br />
33% du volume curé<br />
38% du volume curé 40% du volume curé 38% du volume curé<br />
Mise en dépôt<br />
54,7 % des opérations 29,4 % des opérations 5 % des opérations 32,6 % des opérations non pratiqué<br />
57,1 % du volume curé 29,4 % du volume curé 23,2 % du volume curé 41,5 % du volume curé<br />
Remise en suspension<br />
5,5 % des opérations 70,6 % des opérations 20 % des opérations 14,8 % des opérations<br />
17,3 % du volume curé 70,6 % du volume curé 12 % du volume curé 7,4 % du volume curé<br />
Réemploi des<br />
1,8 % des opérations 29,4 % des opérations 3,3 % des opérations 23,7 % des opérations 48,3 % des opérations<br />
sédiments<br />
2,2 % du volume curé 29,4 % du volume curé 22,4 % du volume curé 32,7 % du volume curé 55,4 % du volume curé<br />
Principaux types de<br />
Régalage le long des 5,3 % des opérations<br />
40 % des opérations 53,4 % des opérations 1,7 % des opérations<br />
devenir des<br />
non pratiqué<br />
berges<br />
2,9 % du volume curé<br />
15% du volume curé 66,2 % du volume curé 0,6 % du volume curé<br />
sédiments curés<br />
3,75 % des opérations non pratiqué 1,7 % des opérations 12,6 % des opérations 3,4 % des opérations<br />
Epandage en champ<br />
2 % du volume curé<br />
4,6 % du volume curé 5,6 % du volume curé 11,5 % du volume curé<br />
Mise en décharge<br />
0,6 % des opérations non pratiqué 3,3 % des opérations 0,75 % des opérations non pratiqué<br />
0 4,% du volume curé<br />
1,9 % du volume curé 5,3 % du volume curé<br />
Traitement<br />
non pratiqué non pratiqué non pratiqué 1,5 % des opérations 22,4 % des opérations<br />
5,2 % du volume curé 34,8 % du volume curé<br />
Analyses des sédiments avant curage 30% des opérations non pratiqué 23% des opérations 18% des opérations 12% des opérations<br />
Prix moyen du m 3 de sédiments curés<br />
en 2000<br />
13,75 €/m 3 5,75 €/m 3 11 €/m 3 13 €/m 3 11,5 €/m 3<br />
Volume à curer<br />
pour les 10 ans à venir<br />
12 070 000 m 3 14 000 000 m 3 790 000 m 3 4 800 000 m 3 1 579 000 m 3<br />
Rq : 116 opérations de curage pour un volume total de sédiments curés de 702 000 m 3 ne sont pas comptabilisées dans cette synthèse (1 opération de curage<br />
dont le Maître d’Ouvrage n’a pas été identifée et 115 opérations de curage qui concernent un seul Port Autonome et qui ne sont donc pas représentatives de la<br />
pratique en matière de curage de l’ensemble des Ports Autonomes).
Tableau synthétique des pratiques de curage par bassin hydrographique<br />
Nombre total d’opérations<br />
recensées<br />
Volume total curé de sédiments<br />
(en m 3 )<br />
Adour<br />
Garonne<br />
117 opérations<br />
(soit 7.9 %)<br />
1 024 591 m 3<br />
(soir 3.3 %)<br />
Artois Picardie Loire Bretagne Rhin Meuse Rhône Méd.<br />
Corse<br />
110 opérations<br />
(soit 7.5 %)<br />
3 501 117 m 3<br />
(soit 11.3 %)<br />
108 opérations<br />
(soit 7.3 % )<br />
2 751 977m 3<br />
(soit 8.9 % )<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
173 opérations<br />
(soit 11.7 %)<br />
4 476 983 m 3<br />
(soit 14.5 %)<br />
609 opérations<br />
(soit 41 %)<br />
16 499 722 m 3<br />
(soit 53.3 %)<br />
Seine<br />
Normandie<br />
365 opérations<br />
(soit 24.6 %)<br />
2 711 566 m 3<br />
(soit 8.8 %)<br />
Volume curé de 1990 à 2000 417 950 m 3 1 701 262 m 3 338 177 m 3 4 476 983 m 3 14 877 972 m 3 2 019 244 m 3<br />
Linéaire de voies navigables 515 527.3 ml 768 585.3 ml 1 449 834.7 ml 992 079.1 ml 1 588 450.8 ml 1 449 834.7 ml<br />
Volume curé par mètre linéaire de<br />
voies d ‘eau de 1990 à 2000<br />
en nombre<br />
d’opérations<br />
de curage<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% présence de<br />
polluants*<br />
0.8 m 3 de<br />
sédiments/ml<br />
2.2 m 3 de<br />
sédiments/ml<br />
0.25 m 3 /ml de<br />
sédiments/ml<br />
Problématique de pollution des sédiments<br />
4.5 m 3 de<br />
sédiments/ml<br />
9.4 m 3 de<br />
sédiments/ml<br />
1.4 m3 de<br />
sédiments /ml<br />
4.5 % 60 % 16 % 40 % 2.5 % 22 %<br />
33 % 23.5 % 24 % 40 %<br />
en volume<br />
curé (en m 3 )<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
34 % 75 % 28.5 % 1.5 % 2 % 38 %<br />
% présence de<br />
polluants*<br />
Volume de sédiments à curer<br />
70 % 7 % 0.3 % 56 %<br />
Estimations pour les 10 prochaines années<br />
999 000 m 3 4 127 650 m 3 2 815 000 m 3 5 737 000 m 3 16 338 500 m 3 3 601 900 m 3<br />
(en m 3 )<br />
Comparaison du volume de<br />
sédiments à curer pour les 10 ans à<br />
venir et du volume curé au cours<br />
des années 1990-2000<br />
Baisse de 2.5 %<br />
➙<br />
Augmentation<br />
de 18 %<br />
➚<br />
Augmentation<br />
de 2.3 %<br />
➙<br />
Augmentation<br />
de 28 %<br />
➚<br />
Baisse de 1 %<br />
➙<br />
Augmentation<br />
de 33 %<br />
➚<br />
Rq : 1 opération de curage d’un volume de 12 000 m 3 de sédiments curés n’est pas comptabilisée dans cette synthèse car elle concerne deux bassins hydrographiques
SYNTHESE GLOBALE PAR REGION<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Problématique de pollution des sédiments<br />
Estimations pour les 10 prochaines années<br />
Nombre total<br />
d'opérations<br />
recensées sur la<br />
période 1990-<br />
2000<br />
Volume total curé de<br />
sédiments<br />
(en m 3 )<br />
Volume curé de<br />
1990 à 2000<br />
Linéaire<br />
de voies<br />
navigables<br />
Volume curé par<br />
mètre linéaire de<br />
voies navigable<br />
en nombre d'opérations de curage en volume curé (en m 3 )<br />
% ayant fait<br />
l'objet d'analyse<br />
% présence de<br />
polluants*<br />
% ayant fait<br />
l'objet d'analyse<br />
% présence de<br />
polluants*<br />
Volume de<br />
sédiments à curer<br />
(en m 3 )<br />
Comparaison des<br />
volumes à curer pour les<br />
10 ans à venir et pour les<br />
années 1990-2000<br />
Alsace<br />
Aquitaine<br />
Auvergne<br />
Basse Normandie<br />
Bourgogne<br />
Bretagne<br />
Centre<br />
Champagne Ardennes<br />
Franche Comté<br />
Haute Normandie<br />
Ile de France<br />
Languedoc Roussillon<br />
Limousin<br />
Lorraine<br />
Midi-Pyrénées<br />
Nord-Pas de Calais<br />
Pays de Loire<br />
Picardie<br />
Poitou Charente<br />
Provence Alpes Côte<br />
d'Azur<br />
Rhône Alpes<br />
79<br />
(soit 5.5 %)<br />
53<br />
(soit 4 %)<br />
23<br />
(soit 1.5 % )<br />
1<br />
(soit 0.07 %)<br />
17<br />
(soit 1 %)<br />
5<br />
(soit 0.3 %)<br />
18<br />
(soit 1 %)<br />
23<br />
(soit 1.5 %)<br />
7<br />
(soit 0.5 %)<br />
60<br />
(soit 4 %)<br />
195<br />
(soit 13.3 %)<br />
51<br />
(soit 3.5 %)<br />
0<br />
(soit 0 %)<br />
91<br />
(soit 6.2 % )<br />
46<br />
(soit 3.1 %)<br />
75<br />
(soit 5.1 %)<br />
59<br />
(soit 4 %)<br />
97<br />
(soit 6.6 %)<br />
17<br />
(soit 1.2 %)<br />
162<br />
(soit 11 %)<br />
390<br />
(soit 26.5 %)<br />
3 707 230 m 3<br />
(soit 12 %)<br />
588 100 m 3<br />
(soit 2 %)<br />
297 000 m 3<br />
(soit 1 % )<br />
1 000 m 3<br />
(soit 0.003 %)<br />
189 000 m 3<br />
(soit 0.6 %)<br />
351 000 m 3<br />
(soit 1 %)<br />
287 000 m 3<br />
(soit 0.9 %)<br />
246 456 m 3<br />
(soit 0.8 %)<br />
176 000 m 3<br />
(soit 0.6 %)<br />
488 100 m 3<br />
(soit 1.6 %)<br />
1 386 064 m 3<br />
(soit 4.5 %)<br />
501 040 m 3<br />
(soit 1,6 %)<br />
3 707 230 m 3 268 kml 13.8 m 3 /ml 5% - 15.5 % - 5 050 000 m 3 Hausse de 36 %<br />
103 200 m 3 473 kml 0.2 m 3 /ml 7.5 % - 56% - 454 500 m 3 Baisse de 23 %<br />
3 000 m 3 70 kml 0.04 m 3 /ml 4.5 % - 1% - - -<br />
0 m 3 0 ml - - - - - - -<br />
93 739 m 3 913 kml 0.1 m 3 /ml 70.5 % 8.5 % 72% 2% 1 649 000 m 3 Hausse de 775 %<br />
31 000 m 3 54.5 kml 0.06 m 3 /ml 80% 0% 92.5 % - 150 000 m 3 Baisse de 57 %<br />
156 880 m 3 538.5 kml 0.3 m 3 /ml 44.5 % 62% 74% 26% 675 000 m 3 Hausse de 135 %<br />
206 706 m 3 665 kml 0.3 m 3 /ml 39% 0% 48.5 % - 802 000 m 3 Hausse de 225 %<br />
175 000 m 3 365 kml 0.5 m 3 /ml - - - - 1 000 m 3 Baisse de 99.5 %<br />
443 028 m 3 197.5 kml 2.2 m 3 /ml 10% 50% 8% 63% - -<br />
938 564 m 3 571 kml 1.6 m 3 /ml 20.5 % 62.5 % 48% 79% 1 040 000 m 3 Baisse de 25 %<br />
271 040 m 3 339 kml 0.8 m 3 /ml - - - - 751 000 m 3 Hausse de 50 %<br />
0 m 3 0 m 3 0 ml 0 m 3 /ml - - - - - -<br />
727 975 m 3<br />
(soit 2.4 % )<br />
283 750 m 3<br />
(soit 0.9 %)<br />
2 084 157 m 3<br />
(soit 6.7 %)<br />
1 791 000 m 3<br />
(soit 5.8 %)<br />
1 829 686 m 3<br />
(soit 5.9 %)<br />
152 741 m 3<br />
(soit 0.5 %)<br />
4 325 186 m 3<br />
(soit 14 %)<br />
11 497 496 m 3<br />
(soit 37.2 %)<br />
727 975 m 3 658 kml 1.1 m 3 /ml 68% 1.5 % 62.5 % 0.75 % 552 000 m 3 Baisse de 24 %<br />
233 750 m 3 221 kml 1.06 m 3 /ml 2% - 5.5 % 0% 294 500 m 3 Hausse de 4 %<br />
1 696 262 m 3 547 kml 3.1 m 3 /ml 64% 31.25 % 61% 45% 3 250 650 m 3 Hausse de 56 %<br />
121 000 m 3 629 kml 0.2 m 3 /ml 7% - 13.5 % - 870 000 m 3 Baisse de 51.5 %<br />
353 726 m 3 592 kml 0.6 m 3 /ml 36% 28.5 % 80.5 % 88% 1 113 500 m 3 Baisse de 40 %<br />
81 000 m 3 286.5 ml 0.3 m 3 /ml - - - - - -<br />
3 884 286 m 3 153 kml 25.4 m 3 /ml 7% - 1.5 % - 4 090 000 m 3 Baisse de 5.5 %<br />
10 616 202 m 3 500 kml 21.2 m 3 /ml 1% - 2% - 11 094 000 m 3 Baisse de 3.5 %<br />
Rq : 14 opérations de curage soit un volume total de sédiments curés de 68500 m 3 ne sont pas comptabilisées dans cette synthèse car elles concernent<br />
simultanément plusieurs régions
77<br />
8 CONCLUSION ET PERSPECTIVES<br />
L’historique national des curages a permis de dresser un premier bilan des pratiques<br />
de curage sur le territoire français.<br />
Etabli à partir d’une enquête auprès des principaux acteurs du dragage (maîtres<br />
d’Ouvrage, Maîtres d’Oeuvre, entreprises de travaux maritimes et fluviaux…), ce<br />
recensement semble, étant donné le taux de réponse important [88% des personnes<br />
contactées ont répondu], représentatif des pratiques au niveau national.<br />
De plus, les questionnaires ont été renseignés de manière sérieuse et complète [la<br />
totalité des rubriques du questionnaire est complétée pour plus de 70% des réponses]<br />
aussi, la qualité des réponses permet de penser que les résultats présentés sont<br />
fiables.<br />
Il est possible de dégager de grandes tendances :<br />
L’importance des curages sur les voies navigables qui représentent 80 % des<br />
opérations de curage ;<br />
Le rythme et l’importance des curages est assez stable : En moyenne 135<br />
opérations sont réalisées par an pour un volume de 2,82 millions de m 3 curés<br />
annuellement. Cependant, ces chiffres peuvent varier en fonction<br />
d’événements exceptionnels (météorologiques par exemple comme une crue<br />
sur le Rhône…) ;<br />
Globalement, les opérations de curage de plus de 1000 m 3 en France<br />
représentent actuellement un marché d’environ 26 millions d’Euros/an ;<br />
Les pratiques de gestion (technique de curage, mode de transport, type de<br />
devenir…) sont assez dépendantes des maîtres d’ouvrage (CNR, VNF…) lui<br />
même tributaire du type d’hydrosystème à gérer :<br />
• la Compagnie Nationale du Rhône gère les curages sur une unité<br />
hydraulique cohérente, caractérisée notamment par de forts débits d’eau et<br />
des volumes de sédiments importants qui ont permis le développement<br />
d’un mode de gestion particulier (curage à l’américaine) ;<br />
• les Voies Navigables de France gèrent un domaine plus vaste et plus<br />
varié (Seine, Rhin, Canaux du Nord…) avec des problématiques bien<br />
distinctes et des modes de gestion différents d’un bassin de navigation à<br />
l’autre;<br />
• les collectivités sont le 3 ème opérateur important du curage tandis<br />
que l’état, EDF et les ports autonomes sont globalement des opérateurs<br />
moins importants en volume et en nombre d’opérations même si leur rôle<br />
est loin d’être négligeable.<br />
Corrélativement, les deux motivations principales qui engendrent une opération<br />
de curage sont :<br />
- le maintien de la navigation,<br />
- la maîtrise des inondations.<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
78<br />
Depuis 1990, il semble y avoir une augmentation du nombre d’opérations de<br />
curage qui ont fait l’objet d’analyses de pollution bien que la réalisation de ces<br />
analyses ne soit toujours pas une pratique majoritaire. Au cours de nombreux<br />
contacts avec les différents interlocuteurs concernés, il apparaît que la pratique<br />
des analyses de pollution est une pratique en émergence forte mais il subsiste<br />
une interrogation récurrente quant à l’interprétation de ces analyses en<br />
l’absence de cadre réglementaire spécifique aux sédiments ;<br />
Globalement, les perspectives de curage pour les 10 prochaines années sont la<br />
prolongation des opérations réalisées au cours des années précédentes, avec<br />
une légère hausse de 8 % des volumes à gérer sauf pour VNF où les besoins<br />
sont plus importants.<br />
Le travail de collecte et de centralisation des informations réalisées au cours de cette<br />
étude a permis d’étayer certaines connaissances sur la pratique des curages au niveau<br />
national. Cet état des lieux et cette connaissance pourraient être affinés pour tenir<br />
compte de tendances plus actuelles voir des éléments de programmation des<br />
opérations ou d’aménagement du territoire si une centralisation permanente d’un<br />
certain nombre d’éléments techniques concernant les opérations de curage étaient<br />
centralisées soit au niveau des maîtres d’ouvrage (comme c’est le cas pour la<br />
Compagnie Nationale du Rhône actuellement) soit nationalement.<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
9810190<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
79<br />
BIBLIOGRAPHIE<br />
[1] Guide Méthodologique – Faut-il curer ? pour une aide à la décision –<br />
Groupe de travail opérationnel de la thématique « sédiments pollués » du<br />
Pôle de compétence sur les sols et sédiments pollués - avril 1998.<br />
[2] Guide Méthodologique - Evaluation Détaillée des Risques liés à la<br />
gestion des sédiments et aux opérations de curage - Groupe de travail<br />
opérationnel de la thématique « sédiments pollués » du Pôle de<br />
compétence sur les sols et sédiments pollués - janvier 2001.<br />
[3] Curage et devenir des boues – Approche réglementaire - Groupe de<br />
travail opérationnel de la thématique « sédiments pollués » du Pôle de<br />
compétence sur les sols et sédiments pollués.<br />
[4] Inventaire détaillée des méthodes de curage, de traitement et des<br />
usages possibles des sédiments contaminés – IN VIVO - 2001<br />
[5] http://granit.jouy.inra.fr/dpenv/curage.html<br />
site internet du Courrier de l’Environnement de l’INRA<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
81<br />
ANNEXES<br />
ANNEXE 1 : Synthèse hydraulique<br />
ANNEXE 2 : Fiche récapitulative des modes de curage<br />
ANNEXE 3 : Questionnaire<br />
ANNEXE 4 : Liste des personnes contactées<br />
9810190<br />
Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />
Rapport final | 31 janvier 2002
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
ANNEXE 1 : SYNTHESES HYDRAULIQUES<br />
Annexe 1a : Synthèse hydraulique par bassin<br />
Annexe 1b : Synthèse hydraulique par région<br />
Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
Sources<br />
- Shémas Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux des différents bassins<br />
- Sites internet :<br />
o Agences de l’Eau<br />
o Voies Navigables de France<br />
o Conseils régionaux<br />
o INRA<br />
o Encyclopédie Yahoo<br />
o Quid<br />
Remarques<br />
Une attention particulière doit être apportée à l’interprétation des données présentées dans<br />
les synthèses.<br />
Pour les limites de l’étude et les limites d’interprétation des données, il faut se référer au<br />
rapport.
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
Annexe 1a : Synthèse hydraulique par bassin<br />
1 LE BASSIN ARTOIS PICARDIE 1<br />
1.1 Présentation du Bassin Artois - Picardie 1<br />
1.1.1 Généralités 1<br />
1.1.2 Population 1<br />
1.2 Situation du bassin 1<br />
1.3 Le réseau hydrographique 2<br />
1.3.1 Présentation du réseau 2<br />
1.3.2 Qualité des cours d’eau 2<br />
1.4 Le SDAGE 3<br />
1.5 Résultats de l’étude pour le bassin Artois Picardie 5<br />
2 LE BASSIN SEINE-NORMANDIE 7<br />
2.1 Présentation du Bassin 7<br />
2.1.1 Généralités 7<br />
2.1.2 Population 7<br />
2.1.3 Géographie et économie 7<br />
2.2 Le réseau hydrographique 7<br />
2.2.1 Présentation du réseau 7<br />
2.2.2 Voies navigables et canaux 7<br />
2.2.3 La qualité 8<br />
2.3 SDAGE du Bassin Seine Normandie 8<br />
2.4 Entretien des cours d’eau 9<br />
2.5 Résultats de l’étude pour le bassin Seine Normandie 10<br />
3 LE BASSIN RHIN-MEUSE 11<br />
3.1 Présentation du Bassin Rhin-Meuse 11<br />
3.1.1 Généralité 11<br />
3.1.2 Population 11<br />
3.1.3 Situation géographique du Bassin 11<br />
3.2 Le réseau hydrographique 11<br />
3.2.1 Présentation 11<br />
3.2.2 La qualité des cours d’eau 13<br />
3.3 Le S.D.A.G.E. Rhin-Meuse 13<br />
3.4 L’entretien des cours d’eau 13<br />
3.5 Une coopération internationale 14<br />
3.6 Résultats de l’étude pour le bassin Rhin Meuse 15
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
4 LE BASSIN RHONE-MEDITERRANEE- CORSE 17<br />
4.1 Présentation du Bassin Rhône-Méditerranée-Corse 17<br />
4.1.1 Généralités 17<br />
4.1.2 Sa population 17<br />
4.1.3 Géographie du bassin et réseau hydrographique 17<br />
4.2 Le réseau hydrographique 17<br />
4.2.1 Présentation 17<br />
4.2.2 Qualité des cours d’eau 18<br />
4.3 SDAGE 18<br />
4.4 L’entretien des cours d’eau 20<br />
4.5 Résultats de l’étude pour le bassin Rhône Méditerranée Corse 21<br />
5 LE BASSIN ADOUR GARONNE 23<br />
5.1 Présentation du Bassin Adour Garonne 23<br />
5.1.1 Généralités 23<br />
5.1.2 Population 23<br />
5.1.3 Géographie du Bassin et réseau hydrographique 23<br />
5.2 Le réseau hydrographique 23<br />
5.2.1 Présentation du réseau 23<br />
5.2.2 La qualité des eaux du bassin Adour Garonne 24<br />
5.3 Le SDAGE 24<br />
5.4 Résultats de l ‘étude 25<br />
6 LE BASSIN LOIRE-BRETAGNE 27<br />
6.1 Présentation du Bassin Loire-Bretagne 27<br />
6.1.1 Généralités 27<br />
6.1.2 Population 27<br />
6.1.3 Géographie 27<br />
6.2 Le réseau hydrographique 27<br />
6.3 Le SDAGE 27<br />
6.4 Résultats de l’étude 29<br />
7 SYNTHESE GLOBALE PAR BASSINS HYDROGRAPHIQUES 31
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
Le réseau hydrographique français comprend 550 000 kilomètres de cours d’eau, dont 8500<br />
kilomètres de voies navigables (canaux et fleuves).<br />
Cinq grands fleuves traversent le territoire français : le Rhin, le Rhône, la Garonne, la Loire<br />
et la Seine. Au total, ils représentent 65 % des eaux superficielles de France.<br />
Depuis l’instauration de la loi du 16 décembre 1964, la France est divisée en six grandes<br />
zones, les bassins hydrographiques. Chaque bassin est géré par une Agence de l’Eau et un<br />
comité de bassin.<br />
Des Shémas Directeurs d’Assainissement et de Gestion des Eaux (SDAGE) ont été réalisés<br />
dans chacun d’eux. Ces derniers ont pour objet de fixer les orientations fondamentales d’une<br />
gestion équilibrée de la ressource en eau et de définir les objectifs de qualité et de quantité<br />
des eaux, ainsi que les aménagements à réaliser pour les atteindre.<br />
1 LE BASSIN ARTOIS PICARDIE<br />
1.1 Présentation du Bassin Artois - Picardie<br />
1.1.1 Généralités<br />
Le Bassin Artois-Picardie s’étend sur 19 560 km 2 (soit 4% du territoire français), englobant<br />
totalement ou en partie 4 départements.<br />
REGIONS<br />
Nord-Pas de Calais<br />
Picardie<br />
DEPARTEMENTS<br />
Nord, Pas de Calais<br />
Somme, Aisne (Région de Saint-Quentin et<br />
ouest de la Tiérache)<br />
1.1.2 Population<br />
La population du bassin Artois Picardie est d’environ 5 millions d’habitants (soit 8% de la<br />
population française). Ce bassin, avec une densité de 240 hab/km 2 , est le plus densément<br />
peuplé de France.<br />
La population est répartie de façon inégale sur le territoire. Les agglomérations de Lille-<br />
Roubaix-Tourcoing, Dunkerque, Valenciennes et Béthune ont une densité de population de<br />
380 hab/km 2 .<br />
1.2 Situation du bassin<br />
Le relief conditionne la dispersion des eaux du Boulonnais aux Ardennes.<br />
Au nord, pour les bassins de l’Aa, la Lys et l’Escaut, on peut observer une nette différence<br />
entre une partie amont aux pentes fortes et une partie avale à pentes faibles ou nulles. Au<br />
Sud, la pente est douce vers la cuvette de la Somme et la Manche.<br />
Dans le bassin Artois-Picardie, les rivières sont peu abondantes.<br />
Certains grands cours d’eau sont en totalité compris dans le bassin : Somme, Canche,<br />
Authie, Aa.<br />
D’autres, tels que la Lys, la Deûle, l’Escaut, la Scarpe et la Sambre, n’y ont que leur bassin<br />
amont, ce qui implique une gestion transfrontalière.<br />
1
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
1.3 Le réseau hydrographique<br />
1.3.1 Présentation du réseau<br />
Le Bassin Artois-Picardie n’est pas fondé sur une entité hydrographique unique, mais sur un<br />
ensemble de bassins et sous-bassins de plusieurs rivières et fleuves, formant toutefois une<br />
unité par ses aquifères. Le bassin est caractérisé par l’absence de grands fleuves ou de<br />
reliefs importants et la présence d’environ 1000 km de canaux et rivières canalisées.<br />
Les deux extrémités est et ouest du territoire du bassin sont différentes du point de vue<br />
réseau hydrographique. D’une part, l’Avesnois possède un réseau très dense, avec une pente<br />
qui se redresse et des terrains propices au ruissellement. D’autre part, le Boulonnais contient<br />
trois fleuves côtiers, la Slack, le Wimereux et la Liane, entourés de hauteurs dépassant 200<br />
m, au sein d’un relief accidenté de roches souvent imperméables.<br />
Quelques secteurs, comme les plaines de Flandre maritime, les Bas-Champs picards ainsi que<br />
les basses plaines de la Lys et de la Scarpe, ont une très forte densité hydrographique.<br />
Les débits sont mal connus en raison de la modification des régimes naturels par des<br />
aménagements (canalisations, écluses, interconnexions et transferts entre voies d’eau<br />
naturelles ou artificielles, …), très répandus au niveau du Bassin Artois-Picardie en raison de<br />
l’absence de reliefs importants.<br />
Les débits sont, par exemple, de :<br />
- 31 m 3 /s/an pour le débit moyen de la Somme à Abbeville avec un débit spécifique de<br />
5.5 l/s/km 2 ,<br />
- 7 à 8 l/s/km 2 pour le débit spécifique de la Lys et l’Escaut : ces deux rivières sont très<br />
arrosées à l’amont mais, à l’aval, sont stagnantes en raison de l’imperméabilité des<br />
terrains,<br />
- 15 l/s/km 2 pour le débit spécifique de la Liane,<br />
- 11.5 l/s/km 2 et 10.5 l/s/km 2 respectivement pour les affluents de rive droite de la<br />
Sambre, l’Helpe Majeure et l’Helpe Mineure.<br />
En raison d’un débit naturel très faible des cours d’eau, du à la nature du sol favorisant<br />
l’infiltration en Artois et en Picardie, les services hydroélectriques se sont peu développés<br />
dans le Bassin.<br />
1.3.2 Qualité des cours d’eau<br />
La qualité se répartit en 2 zones :<br />
- Une zone au nord caractérisée par des cours d’eau et fleuves côtiers à faible débit et<br />
faible pente, une densité de population forte et une concentration de l’essentiel des<br />
industries et mines du bassin. Ces facteurs conditionnent la qualité qui se trouve ainsi<br />
assez mauvaise voire médiocre.<br />
- Une zone au sud avec des problèmes de qualité, dus à des problèmes<br />
d’assainissement ou de présence de matières en suspension apportées par l’érosion<br />
des terres agricoles, sont aussi visibles dans cette zone, influençant les eaux des pays<br />
transfrontaliers. Cependant, la qualité est généralement conforme aux objectifs.<br />
2
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
L’origine des pollutions est diverse : hydrocarbures, nitrates, métaux lourds, pesticides et<br />
herbicides ou encore composés organo-halogénés, matières organiques, azote et phosphore.<br />
De plus, un phénomène d’eutrophisation se développe également dans le bassin.<br />
L’industrie, malgrè une nette amélioration depuis plusieurs années concernant l’importance<br />
des rejets, reste l’origine directe des résidus.<br />
La dégradation des « belles rivières » est nettement visible. Elle est causée essentiellement<br />
par différents facteurs : l’assainissement mal fait ou insuffisant, les pratiques agricoles,<br />
l’assèchement des zones humides…<br />
Les fleuves côtiers sont de qualité bonne à acceptable excepté pour la Liane aval, le<br />
Wimereux et la Ternoise amont de qualité médiocre.<br />
Cours d’eau Qualité Raison<br />
Aa<br />
Acceptable<br />
Bléquin Qualité 3 MES et des rejets des piscicultures<br />
Yser Très mauvaise qualité Pollution azotée et phosphatée<br />
Lys Médiocre sur l’ensemble du bassin Pression industrielle et urbaine<br />
Scarpe<br />
Médiocre<br />
Escaut<br />
Médiocre<br />
Sambre canalisée Médiocre Eutrophisation<br />
Des contrats de rivières ont été effectués, depuis 1987, sur la Canche, la Selle, la Marque et<br />
les Etangs de Haute Somme et s’étendent actuellement aux autres cours d’eau.<br />
1.4 Le SDAGE<br />
Approuvé le 20 décembre 1996, le SDAGE a défini 8 thèmes principaux, visant à protéger la<br />
ressource en eau :<br />
1. Gestion quantitative de la ressource<br />
2. Gestion qualitative de la ressource<br />
3. Gestion et protection des milieux aquaitques (entretien des cours d’eau par des<br />
méthodes douces)<br />
4. Gestion des risques (par un entretien régulier des cours d’eau)<br />
5. Bassin Minier<br />
6. Gestion intégrée<br />
7. Portée juridique du SAGE<br />
8. Impacts économiques du SDAGE<br />
Les 3 axes principaux du SDAGE sont :<br />
- la préservation de la ressource en eau et des zones humides,<br />
- la restauration de la qualité des eaux et des milieux (notamment des eaux de surface<br />
et leurs sédiments contaminés),<br />
- la gestion de la ressource (sécurisation de l’alimentation en eau potable et lutte<br />
contre les inondations).<br />
3
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
En ce qui concerne les curages<br />
Le SDAGE recommande :<br />
- de produire préalablement au curage des cours d’eau une analyse des sédiments afin<br />
de déterminer la toxicité, et veiller à stocker les sédiments toxiques dans des<br />
conditions qui ne portent pas atteinte à la qualité des milieux,<br />
- d’identifier les risques encourus par les milieux naturels préalablement à<br />
d ‘éventuelles opérations de curage, notamment là où les eaux superficelles sont<br />
susceptibles de s’infiltrer dans les nappes,<br />
- de prendre en compte dans les POS les sites de stockage des boues toxiques de<br />
curage,<br />
- un entretien régulier des cours d’eau afin d’éviter un certain nombre d’interventions<br />
lourdes pour le milieu naturel et coûteuses. Il sera préféré le recours aux méthodes<br />
douces.<br />
4
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
1.5 Résultats de l’étude pour le bassin Artois Picardie<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
110 opérations<br />
soit 7.5 % des opérations<br />
recensées<br />
3 501 117 m 3 de sédiments<br />
soit 11.3 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 1 701 262 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
768.5 kml<br />
2.2 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Collectivités 48.18 % 51.62 %<br />
Voies Navigables de France 42.73 % 46.38 %<br />
Principales entités hydrographiques curées de<br />
1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Sambre 10 % 1.57 %<br />
Marque 7.27 % 1.38 %<br />
Escaut 6.36 % 18.42 %<br />
Somme 5.45% 36.17 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la<br />
présence de<br />
polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 60 % 33 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 75 % 70 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
4 127 650 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 18 %<br />
5
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
2 LE BASSIN SEINE-NORMANDIE<br />
2.1 Présentation du Bassin<br />
2.1.1 Généralités<br />
Le bassin de Seine-Normandie s'étend sur 100 000 km2.<br />
Le littoral du bassin s'étend sur 640 km.<br />
REGIONS<br />
DEPARTEMENTS<br />
Ile de France Haut-de-Seine, Seine Saint-Denis, Val de Marne, Paris,<br />
Yvelines, Essonne, Seine-et-Marne, Val d’Oise<br />
Basse Normandie Manche, Calvados, Orne<br />
Haute Normandie Seine Maritime, Eure<br />
Centre<br />
Eure-et-Loir<br />
Bourgogne<br />
Côte d’Or, Yonne<br />
Picardie<br />
Oise, Aisne (en partie)<br />
Champagne Ardennes Ardennes, Haute-Marne, Marne, Aube<br />
2.1.2 Population<br />
La population est de 17 millions d'habitants dont 80% sont citadins. Les densités fortes sont<br />
principalement basées sur les principales vallées du centre du bassin.<br />
L'agglomération regroupe la moitié de la population du bassin et s'étend sur 2000 km². Ceci<br />
influence fortement les régions voisines et l'environnement.<br />
2.1.3 Géographie et économie<br />
Les infrastructures, autoroutes et canaux sont très développés sur l'Ile de France.L'ensemble<br />
des activités liées à l'eau telles que le transport ou les loisirs y sont aussi importants.<br />
L'agriculture intensive occupe une large place sur le bassin vers l'amont et l'ouest du bassin.<br />
D'autre part, les sites industriels se trouvent dans les vallées et particulièrement en Basse<br />
Seine.<br />
2.2 Le réseau hydrographique<br />
2.2.1 Présentation du réseau<br />
Vers le centre du Bassin, les milieux aquatiques subissent de nombreuses contraintes.<br />
Les aménagements subis par les rivières en milieu urbain pour privilégier la fonction<br />
d'évacuation ou de transport conduisent à un appauvrissement écologique souvent<br />
irréversible.<br />
2.2.2 Voies navigables et canaux<br />
Le réseau du bassin contient 1427 km de voies navigables dont 550 km à grand ou moyen<br />
gabarit, ce qui représente 25 % de longueur du réseau français.<br />
7
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
Ce réseau reste peu connecté au réseau européen ce qui limite les transports de longue<br />
distance. Les travaux de canalisation nécessaires à la navigation des cours d’eau peuvent<br />
appauvrir les milieux.<br />
Les rivières du bassin contiennent une forte densité d’ouvrages hydrauliques puisque 280<br />
centrales électriques sont en service. Les rivières les plus équipées sont l’Yonne, le cours<br />
aval de la Seine, les rivières normandes comme la Risle et l’Orne. Ces ouvrages sont<br />
perturbateurs pour l’environnement. Des ouvrages régulateurs gérés par les Grands Lacs de<br />
Seine ont un rôle important pour l’alimentation en eau potable, l’amélioration de la qualité<br />
des eaux et la protection contre les inondations.<br />
Des milliers de lacs et plans d’eau, souvent peu naturels, sont également présents dans le<br />
bassin.<br />
2.2.3 La qualité<br />
Un premier quart du réseau hydrographique de Seine Normandie est de bonne qualité alors<br />
qu’un deuxième quart est très dégradé. En effet, on peut observer un gradient de<br />
dégradation depuis la périphérie vers l’Ile-de-France.<br />
De manière générale, les cours d’eau du bassin sont de qualité assez médiocre. Une nette<br />
amélioration de la qualité est observée au niveau des grandes rivières alors qu’une<br />
stagnation voire une dégradation de la qualité est visible au niveau des petits cours d’eau.<br />
En période de fortes pluies, l’envasement est très important. Les nitrates sont importants<br />
dans le bassin de Eine Amont, Eure, Risle, Dives, Vire, Sélune, Yerres, Petit et Grand Morin.<br />
L’eutrophisation ou encore les micropolluants affectent également de nombreux cours d’eau.<br />
De plus, l’assainissement est globalement insuffisant et peu fiable.<br />
La pollution industrielle tend à baisser mais reste encore bien présente.<br />
L’agriculture apporte des pollutions assez diverses comme l’azote, le phosphore, les matières<br />
en suspension. L’élevage de bovins et porcins, développé sur les périphéries ouest et est du<br />
bassin, ont une forte incidence sur la qualité des eaux en raison des bâtiments d’élevage et<br />
de l’épandage des effluents.<br />
2.3 SDAGE du Bassin Seine Normandie<br />
Entré en vigueur le 7 novembre 1996, le SDAGE vise une meilleure économie de la ressource<br />
en eau et le respect des milieux aquatiques.<br />
Plusieurs objectifs sont visés :<br />
1. Gestion globale des vallées et des milieux aquatiques<br />
2. Préserver la santé et la sécurité physique<br />
3. Appliquer le principe de prévention<br />
4. Préserver le patrimoine<br />
8
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
2.4 Entretien des cours d’eau<br />
Malgrè une évolution de l’aménagement des rivières par des méthodes plus douces de<br />
restauration, les travaux hydrauliques lourds sont encore actuellement réalisés.<br />
Le SDAGE préconise que les travaux dans le lit mineur ou majeur des rivières seront<br />
autorisés s’ils concernent la lutte contre les inondations et non pas la protection de cultures<br />
en zones inondables. Tout projet d’aménagement du lit mineur devra être accompagné d’un<br />
document d’incidence sur la morphologie du cours d’eau.<br />
Dans le bassin Seine Normandie, l’entretien courant des rivières est insuffisant. Les<br />
proprétaires de cours d’eau non domaniaux sont tenus à un curage régulier, à l’entretien des<br />
rives et à l’enlèvement des embâcles afin de maintenir le bon écoulement naturel des eaux,<br />
assurer une bonne tenue des berges et préserver les habitats, la faune et la flore. L’entretien<br />
régulier évite la répétition d’opérations coûteuses de restauration.<br />
Les travaux d’aménagement et d’entretien des lits mineur et majeur des cours d’eau viseront<br />
à conserver le débit.<br />
Les travaux d’entretien, malgrè un effet bénéfique localement, aggrave la situation sur les<br />
inondations à l’amont et à l’aval.<br />
9
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
2.5 Résultats de l’étude pour le bassin Seine Normandie<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
365 opérations<br />
soit 24.6 % des opérations<br />
recensées<br />
2 711 566 m 3 de sédiments<br />
soit 8.8 % du volume total<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 2 019 244 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
1 450 kml<br />
1.4 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Voies Navigables de France 62 % 49.5 %<br />
Port Autonome 31 % 25 %<br />
Collectivités 7 % 25 %<br />
Principales entités hydrographiques curées de<br />
1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Seine 51 % 44 %<br />
Oise 22 % 15 %<br />
Lac d’Enghien 0.3 % 11 %<br />
Marne 6 % 2.5 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la<br />
présence de<br />
polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 22 % 40 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 38 % 56 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
3 601 900 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 33 %<br />
10
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
3 LE BASSIN RHIN-MEUSE<br />
3.1 Présentation du Bassin Rhin-Meuse<br />
3.1.1 Généralité<br />
Le Bassin Rhin-Meuse a une superficie de 32 700 km2, soit 5.7 % du territoire français. Il<br />
comprend 3 régions et 8 départements.<br />
REGIONS<br />
Alsace<br />
Lorraine<br />
Champagne – Ardenne<br />
DEPARTEMENTS<br />
Bas-Rhin, Haut-Rhin<br />
Moselle, Meurthe-et-Moselle, Vosges (en partie),<br />
Meuse (en partie)<br />
Ardennes et Haute Marne en partie<br />
3.1.2 Population<br />
La population s’élève à 4 millions d’habitants, soit 7 % de la population française.<br />
La densité de population varie entre 30 habitants au km 2 en Meuse, Haute Marne et<br />
Meurthe-et-Moselle jusqu’à 200 habitants au km 2 en Alsace.<br />
3.1.3 Situation géographique du Bassin<br />
Le Bassin Rhin-Meuse est le bassin français le plus transfrontalier (Allemagne et Belgique).<br />
Terres cultivées ou non, surface en herbe, cours d’eau, lacs, étangs et zones humides, forêts<br />
(35%) occupent la majorité du territoire, le reste étant recouvert par les zones urbanisées et<br />
les réseaux de communication.<br />
Une particularité est que le Bassin Rhin-Meuse constitue la partie amont du bassin<br />
international de la Meuse et du Rhin. Ce bassin hydrologique se situe sur l’arc central de<br />
l’Europe, dans une zone de très forte activité économique. La plaine du Rhin à l’est est<br />
séparée par le massif vosgien des bassins de la Moselle et de la Meuse à l’Ouest.<br />
3.2 Le réseau hydrographique<br />
3.2.1 Présentation<br />
Le Bassin Rhin-Meuse est riche en eaux souterraines et de surface.<br />
Les cours d’eau représentent 7100 km de long dont 1900 km de grands fleuves et rivières et<br />
5200 km de petits cours d’eau.<br />
Les principales voies d’eau sont :<br />
- le Rhin, une des artères fluviales les plus utilisées pour le transport, dont le<br />
cours moyen entre Bâle et Lauterbourg fait frontière entre la France et<br />
l’Allemagne , et ses affluents : Moder, Sauer, Lauter et Ill,<br />
- la Moselle et ses affluents , la Meurthe et la Sarre (La Moselle rejoint le Rhône<br />
à Coblence, en Allemagne),<br />
- la Meuse (qui traverse la Belgique puis la Hollande) et ses affluents<br />
principaux : le Vair, la Chiers, la Semoy (sur 21 km en France), le Viroin (4 km en<br />
France) et la Houille (14 km en France).<br />
11
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
Les Principaux cours d’eau du Bassin et leurs caractéristiques physiques<br />
COURS D’EAU<br />
SURFACE<br />
(en km 2 )<br />
MEUSE (jusqu’à la frontière belge) 10 429 483<br />
CHIERS 2 222 144<br />
SEMOY (en France) 1 348 21<br />
MOSELLE (amont de la Meurthe) 3 706 200<br />
MOSELLE (aval de la Meurthe) 4 688 113<br />
MOSELLE (de la source à la frontière 11 479 313<br />
luxembourgeoise)<br />
NIED FRANCAISE 504 59<br />
NIED ALLEMANDE 367 57<br />
NIED REUNIE (jusqu’à la frontière allemande) 1 340 39<br />
ORNE 1 268 91<br />
SARRE (jusqu’à la frontière allemande) 3 807 223<br />
SEILLE 1 288 138<br />
MEURTHE 3 085 159<br />
MADON 1 032 98<br />
MORTAGNE 582 75<br />
VEZOUZE 563 75<br />
BRUCHE 727 78<br />
FECHT 545 49<br />
ILL 4 760 223<br />
LARGUE 277 53<br />
LAUTER (en France) 395 41<br />
MODER 1 720 93<br />
SAUER (en France) 806 68<br />
THUR 262 54<br />
ZORN 757 102<br />
RHIN (en France) 8 221 182<br />
RHIN (à la sortie du territoire français) 49 300 646<br />
Les débits des cours d’eau les plus importants sont les suivants :<br />
LONGUEUR<br />
(en km)<br />
Cours d’eau principaux<br />
Rhin<br />
Affluents alsaciens du Rhin<br />
Meuse<br />
Moselle<br />
Débit moyen annuel des cours d’eau à la<br />
sortie des Bassins<br />
1240 m 3 /sec<br />
59 m 3 /sec<br />
135 m 3 /sec<br />
127 m 3 /sec<br />
L’ensemble des voies navigables forme un réseau maillé permettant les liaisons Sud-Nord et<br />
Est-Ouest pour des transports fluviaux de petit gabarit. Ces dernières années, le tourisme<br />
fluvial a pris le relai dans l’utilisation de certaines voies d’eau. Toutefois, ce développement<br />
n’est pas sans impact sur la qualité des eaux, notamment dans les ports et certains canaux.<br />
Certains tronçons des voies navigables ont été aménagés à grand gabarit. Le Rhin et la<br />
Moselle aménagés au gabarit européen ont un traffic important. Thionville –Illange est le<br />
premier port fluvial français.<br />
12
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
Par ailleurs, une proportion importante de la population de l’aval, en Belgique, Hollande et<br />
Allemagne tire une importante proportion de sa ressource en eau des eaux superficielles,<br />
faute d’une ressource alternative dans les nappes.<br />
3.2.2 La qualité des cours d’eau<br />
La situation des cours d’eau vis à vis de la pollution par les matières organiques et oxydables<br />
est différente suivant la taille du cours d’eau.<br />
Un constat d’eutrophisation est noté. La Meuse est particulièrement touchée.<br />
Les éléments nutritifs, azote et phosphore, conditionnent une grande partie de l’état actuel<br />
de la qualité des cours d’eau.<br />
Une pollution par les micropolluants est aussi observée. La pollution stockée dans les<br />
sédiments est due aux micropolluants HPA, PCB et HCB.<br />
Pour les métaux, la tendance tend à se dégrader pour le mercure et le chrome mais à<br />
s’améliorer pour le plomb et le zinc.<br />
Cependant, le couvert forestier présent sur le territoire du bassin contribue au maintien de la<br />
qualité des cours d’eau et à la protection des sols contre l’érosion.<br />
3.3 Le S.D.A.G.E. Rhin-Meuse<br />
LE S.D.A.G.E. Rhin-Meuse, adopté le 2 juillet 1996, s’articule autour de six enjeux<br />
principaux :<br />
- la prévention et la gestion des risques naturels et technologiques<br />
- la gestion et la protection des milieux aquatiques<br />
- la gestion qualitative de la ressource<br />
- l’alimentation en eau potable et la santé publique<br />
- la gestion quantitative de la ressource<br />
- l’organisation de la gestion concertée<br />
La situation du bassin Rhin-Meuse a permis une collaboration entre les différents pays<br />
concernés.<br />
3.4 L’entretien des cours d’eau<br />
L’entretien des berges et du lit de nombreux cours d’eau n’est plus réalisé depuis de<br />
nombreuses années. Le recalibrage et les travaux d’endiguement, les travaux de drainage<br />
ou connexes à des aménagements fonciers participent également à une banalisation et à<br />
une détérioration de la vie aquatique d’un grand nombre de cours d’eau. Ces agressions<br />
déséquilibrent le milieu.<br />
Dans certaines circonstances , les sédiments doivent être retirés du cours d’eau ; c’est le cas<br />
du Rhin (entretien des chenaux de navigation des barrages), mais aussi de la Moselle. Dans<br />
ce contexte, la contamination des matériaux de dragage constitue un problème important.<br />
Un tiers des cours d’eau du bassin est fortement dégradé à la suite d’opérations<br />
d’aménagements. Ces travaux perturbent considérablement le fonctionnement des rivières.<br />
Cela se traduit par une baisse de la qualité des eaux, modification en quantité et qualité de<br />
l’alimentation des nappes. Mais des actions de restaurations et réhabilitations ont été mises<br />
en oeuvre et ont permis de retrouver une certaine diversité biologique. Les zones humides et<br />
13
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
cours d’eau exceptionnels ont un rôle majeur pour la régulation et apport dans le cycle de<br />
l’eau. Ils ont vu leurs surfaces réduites de manière considérable.<br />
Les actions entreprises dans le but de la restauration, entretien et gestion des cours d’eau<br />
devront tenir compte des priorités définies pour le transport fluvial et les zones de rétention<br />
des crues. Les techniques naturelles seront préférées aux techniques dures. La règle est<br />
d’assurer une gestion régulière respectueuse du milieu sur l’ensemble du cours d’eau.<br />
3.5 Une coopération internationale<br />
La situation du bassin Rhin-Meuse implique une coopération internationale entre la France,<br />
l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse.<br />
Des commisions ont été mises en place :<br />
- la Commission Internationale pour la Protection du Rhin, basée à Coblence,<br />
- la Commission Internationale pour la Protection de la Moselle et de la Sarre,<br />
basée à Trèves,<br />
- la Commission Internationale pour la Protection de la Meuse, basée à Liège.<br />
14
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
3.6 Résultats de l’étude pour le bassin Rhin Meuse<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
173 opérations<br />
soit 11.7 % des opérations<br />
recensées<br />
4 476 983 m 3 de sédiments<br />
soit 14.5 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 4 476 983 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />
m 3 /ml)<br />
992 kml<br />
4.5 m 3 /ml de sédiments<br />
Caractérisation du réseau non navigable<br />
Volume curé 0m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
5 200 kml<br />
0 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Voies Navigables de France 85.5 % 88.5 %<br />
EDF 12 % 11.5 %<br />
Principales entités hydrographiques curées<br />
de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Rhin 36 % 83 %<br />
Moselle 14 % 2.5 %<br />
Canal de l’Est 9 % 5 %<br />
Canal du Rhône au Rhin 8 % 0.2 %<br />
Quantification de la problématique de<br />
pollution des sédiments<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 40 % 1.5 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 24 % 0.3 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
5 737 000 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 28 %<br />
15
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
4 LE BASSIN RHONE-MEDITERRANEE- CORSE<br />
4.1 Présentation du Bassin Rhône-Méditerranée-Corse<br />
4.1.1 Généralités<br />
Le Bassin Rhône-Méditerranée-Corse a une superficie de 130 000 km² (25 % du territoire<br />
national). Il comporte 9 régions dont cinq totalement et 30 départements.<br />
REGIONS<br />
Franche-Comté<br />
Rhône-Alpes<br />
Provence Côté d’Azur<br />
Languedoc Roussillon<br />
Corse<br />
Bourgogne (en partie)<br />
Lorraine (1 département en partie)<br />
Champagne-Ardenne<br />
(1 département en partie)<br />
Midi-Pyrénées (1 département en partie)<br />
DEPARTEMENTS<br />
Haute-Saône, Territoire de Bellefort, Doubs,<br />
Jura<br />
Haute-Savoie, Savoir, Isère, Drôme, Ain, Rhône,<br />
Loire (en partie) et Ardèche (en partie)<br />
Hautes-Alpes, Alpes-maritime, Alpes-de-Haute-<br />
Provence, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Var<br />
Gard, Hérault, Aude , Pyrénées Orientales (en<br />
majorité) et Lozère (en partie)<br />
Haute-Corse, Corse-du-Sud<br />
Côte d’Or (en partie) et Saône et Loire (en<br />
partie)<br />
Vosges (en partie)<br />
Haute-Marne (en partie)<br />
Ariège (en partie)<br />
Les activités y sont principalement des industries de type mécanique de précision, viticulture,<br />
arboriculture et élevage dans le haut bassin, et surtout touristiques tout au long de l’année.<br />
4.1.2 Sa population<br />
La population du Bassin est de 13 millions d’habitants permanents (soit près du quart de la<br />
population française).<br />
4.1.3 Géographie du bassin et réseau hydrographique<br />
C’est une zone de contrastes et de transition. Ce bassin est très riche en eau : réseau<br />
hydrographique dense, plans d’eau et glaciers. Mais cette ressource est inégalement<br />
disposée.<br />
Le régime hydraulique contrasté des fleuves méditerranéens peut être à l’origine de crues<br />
dévastatrices.<br />
4.2 Le réseau hydrographique<br />
4.2.1 Présentation<br />
Le Rhône et ses affluents draînent 100 000 km 2 soit les ¾ de la superficie du bassin versant<br />
français de la Méditerranée. En moyenne annuelle, l’eau est relativement abondante dans le<br />
bassin étant donné la présence d’importants massifs montagneux favorisant les<br />
précipitations. Cependant, la répartition dans le temps est irrégulière, notamment dans les<br />
régions méridionales.<br />
17
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
4.2.2 Qualité des cours d’eau<br />
Le linéaire des cours d’eau dans le bassin Rhône Méditerranée Corse est encore fortement<br />
atteint par la pollution et plus particulièrement par des catégories de polluants tels que<br />
l’azote, le phosphore, les micropolluants toxiques et la pollution microbiologique.<br />
Les eaux superficielles sont encore aujourd’hui atteintes par les micro-polluants toxiques<br />
industrielles et agricoles. Il y a présence du phénomène d’eutrophisation sur le bassin de la<br />
Saône et sur les lagunes méditerranéennes.<br />
Plusieurs plans ont été mis en place :<br />
- Le plan Rhône (dont les objectifs sont de retrouver un fleuve vif et courant, une haute<br />
qualité écologique et limiter les risques de pollution accidentelle)<br />
- Le plan Val de Saône (plan de gestion de l’espace visant la préservation du champ<br />
d’expansion des crues, la sauvegarde des prairies humides ainsi que la préservation des eaux<br />
souterraines)<br />
- Le plan Isère axé sur la réduction de la pollution<br />
- Le plan Durance (en vue de la reconquête de l’espace alluvial par la mise en oeuvre d’un<br />
plan de gestion)<br />
- Le plan littoral méditerranéen<br />
En Languedoc-Roussillon, les zones sensibles à la pollution comprennent :<br />
- les bassins-versants superficiels des étangs palavasiens (Arnel, Méjéan, Grec,<br />
Prévost) et de l’étang de l’Or dans l’Hérault,<br />
- le bassin-versant du Lac de la Raviège,<br />
- une partie du bassin versant de la Loire-amont.<br />
Dans la région de Franche-Comté, totalement comprise dans le bassin Rhône Méditerranée<br />
Corse, les eaux sont en général d’assez bonne qualité. Les eaux superficielles servent pour<br />
17 % à l’alimentation en eau potable.<br />
4.3 SDAGE<br />
Le SDAGE du Bassin Rhône-Méditérannée-Corse, adopté le 20 décembre 1996, comporte 10<br />
orientations principales sont :<br />
1. poursuivre toujours et encore la lutte contre la pollution<br />
2. garantir une qualité d’eau à la hauteur des exigences des usages<br />
3. réaffirmer l’importance stratégique et la fragilité des eaux souterraines<br />
4. mieux gérer avant d’investir<br />
5. respecter le fonctionnement naturel des milieux : en ce qui concerne les curages :<br />
viser une amélioration des débits dans les rivières, limiter les travaux à<br />
fort impact en développant des approches intégrant les principes de la<br />
dynamique fluviale et en reconnaissant l’intérêt de la préservation de<br />
l’espace de liberté<br />
6. restaurer ou préserver les milieux aquatiques remarquables par une politique<br />
d’identification, protection, gestion et suivi<br />
7. restaurer d’urgence les milieux particulièrement dégradés tels que les rivières<br />
touchées par des pollutions non traitées ou dégradées dans leurs<br />
composantes physiques du fait d’un enfoncement excessif des lits,<br />
d’une altération des débits, ou encore les zones humides ou littorales<br />
poluées<br />
8. s’investir plus efficacement dans la gestion des risques : le bassin Rhône-<br />
Méditerranée-Corse est particulièrement concerné par les secteurs inondables<br />
liés aux crues torrentielles. Il s’agit des rivières de l’arc méditerranéen et<br />
18
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
des rivières périurbaines dont les régimes hydrologiques sont très<br />
fortement Influencés par l’imperméabilisation<br />
9. penser la gestion de l’eau en terme d’aménagement du territoire<br />
10. renforcer la gestion locale et concertée<br />
En terme de quantité, les objectifs sont la préservation du fonctionnement physique des<br />
milieux (gestion modulée des débits, la préservation de la capacité auto-épuratoire du cours<br />
d’eau et la pratique des différents usages qui s’exercent tout au long du cours d’eau).<br />
Ce Bassin se caractérise par un très fort degré d’équipement en ouvrages hydroélectriques :<br />
le bassin versant se trouve à des niveaux limites d’aménagement. L’idée du SDAGE est de<br />
préserver un linéaire proche de sa situation naturelle, ce qui nécessite un équilibre entre<br />
linéaire équipé et non équipé.<br />
Le SDAGE définit des principes à suivre au niveaux des rivières et des écosystèmes fluviaux :<br />
- pour le lit mineur : interdire les extractions de matériaux alluvionnaires<br />
conformément à la réglementation en vigueur<br />
- pour l’espace de liberté : politique très restrictive d’occupation de cet espace et<br />
nécessitant sa préservation en cas d’extractions et d’aménagement<br />
L’objectif de quantité vise à mettre en place un réglement d’eau. La préservation des<br />
écosystèmes et des rivières passe par la non-aggravation des débits naturels suite aux<br />
travaux d’endiguement, de recalibrage, de remblaiement en lit majeur.<br />
La charge de fond (sables, graviers) est reconnue par le SDAGE comme un composant<br />
essentiel du fonctionnement des écosystèmes et de leur morphogénèse. Pour lutter contre<br />
un déficit d’apport constaté d’une façon quasi-générale sur le bassin du fait de conditions<br />
naturelles ou d’actions anthropiques (interruption des transports solides par les barrages)<br />
dont les impacts sont l’enfoncement des rivières, la réduction du champ d’expansion des<br />
crues et le recul du littoral, il faut :<br />
- intégrer une étude de dynamique fluviale pour tout projet d’aménagement global et<br />
tout nouvel ouvrage,<br />
- réserver les alluvions aux usages nobles,<br />
- réduire les prélèvements excessifs ,<br />
- intégrer dans les projets de seuils et de barrages les problèmes liés au transit de la<br />
charge de fond,<br />
- raisonner la mise en oeuvre d’ouvrages de protection de berges ou de bassins<br />
versants.<br />
Orientation particulières<br />
- la plaine alluviale de la Saône : intérêt patrimonial par une vaste zone d’expansion des<br />
crues, le grand ensemble de prairies humides et de milieux associés, qualité d’un<br />
important réservoir d’eaux souterraines<br />
- le lac Léman et les grands lacs alpins : réduction des apports en phosphore dans le<br />
lac, maitrise et gestion de l’espace, maintien et restauration des liens biologiques<br />
entre les lacs et ses affluents, protection et restauration des affluents, préservation<br />
des ressources aquifères<br />
- la vallée du rhône et son aménagement : retrouver un fleuve vif et courant, restaurer<br />
une qualité écologique de haut niveau et éviter la pollution accidentelle<br />
- l’Isère : limitation de l’impact des ouvrages hydroélectriques vis-à-vis des<br />
modifications du régime hydrologique ou des transports solides, réduction de l’impact<br />
des extractions de granulats, préservation de l’eau superficielle et des champs<br />
d’inondation, restauration de la qualité de l’eau<br />
19
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
- la Durance : maintenir et restaurer une haute qualité écologique des milieux en<br />
harmonie avec le tourisme, poursuivre l’évolution vers une gestion concertée, définir<br />
un plan de gestion de l’espace alluvial et optimiser la gestion de la ressource<br />
4.4 L’entretien des cours d’eau<br />
En ce qui concerne la gestion du lit mineur, les aménagements (curage et dragage hors<br />
opérations d’entretien obligatoires) doivent rester exceptionnels.<br />
Le SDAGE apportent des préconisations sur les réglementations en vigueur concernant<br />
l’entretien des cours d’eau :<br />
- prévoir des mesures pour éviter ou limiter des rejets de MES en période critique pour<br />
les milieux aquatiques (reproduction des poissons, étiages sévères) lors des curages<br />
d’entretien ;<br />
- prévoir les effets du curage sur l’évolution du profil en long de la rivière ;<br />
- contrôler les risques de coupure biologique qu’ils sont susceptibles de générer ;<br />
- contrôler les risques que représente le curage vis-à-vis des nappes ;<br />
- sur tous les cours d’eau nécessitant des opérations d’entretien significatives par<br />
dragages ou curages, autres que celles nécessaires à l’entretien normal des chenaux<br />
de navigation, des études générales de transport solide par bassin versant ou sousbassin<br />
versant seront réalisées ;<br />
Les travaux de curage doivent, le cas échéant, être accompagnés de mesures<br />
d’accompagnement visant à réduire la perte de diversité du milieu :<br />
- Schéma précisant les actions à mener pour stabiliser les profils en long des rivières<br />
dans le respect de laur fonctionnement morphodynamique,<br />
- Outils de suivi topographique du lit et évaluation des impacts à mener dans ce<br />
schéma.<br />
Les curages, recalibrages, enrochements entraînent des dégradations au niveau du<br />
fonctionnement physique : érosion, destabilisation du lit, aggravation de l’impact des crues.<br />
Dans le futur, ces aménagements doivent rester l’exception et il conviendrait de les réserver<br />
à des secteurs limités et à des situations exceptionnelles.<br />
Les solutions d’aménagements les plus intégrées possibles, en utilisant notamment les<br />
techniques du génie biologique, sont à développer pour la préservation de la qualité<br />
physique des milieux.<br />
En ce qui concerne les lacs, le SDAGE réaffirme la nécessité de gérer les lacs en tenant<br />
compte des risques liés aux glissements de terrains, éboulements, instabilités de l’exutoire,<br />
chutes de séracs qui peuvent s’y produire.<br />
20
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
4.5 Résultats de l’étude pour le bassin Rhône Méditerranée Corse<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
609 opérations<br />
soit 41 % des opérations<br />
recensées<br />
16 499 722 m 3 de sédiments<br />
soit 53.3% du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 14 877 972 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />
m 3 /ml)<br />
1 589 kml<br />
9.4 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
CNR 78 % 87 %<br />
Collectivités 8.5 % 4 %<br />
Voies Navigables de France 8 % 3 %<br />
EDF 5 % 6 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Rhône 80 % 87 %<br />
Canal des deux mers 6 % 2 %<br />
Arve 2 % 3.5 %<br />
Problématique de pollution des<br />
sédiments<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 2.5 % -<br />
en volume curé (en m 3 ) 2 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
16 338 500 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 1 %<br />
21
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
5 LE BASSIN ADOUR GARONNE<br />
5.1 Présentation du Bassin Adour Garonne<br />
5.1.1 Généralités<br />
Le Bassin Adour Garonne s’étend sur 116 000 km 2 . Il englobe 6 régions et 25 départements.<br />
REGIONS<br />
DEPARTEMENTS<br />
Aquitaine (100 %) Dordogne, Gironde, Landes, Lot et Garonne, Pyrénées<br />
Atlantiques<br />
Midi-Pyrénées (99 %)<br />
Ariège (sauf canton de Quérigut), Aveyron, Haute-Garonne,<br />
Gers, Lot, Hautes-Pyrénées, Tarn, Tarn et Garonne<br />
Auvergne (20 %)<br />
Cantal (sauf cantons d’Allanche, Massiac et Murat), Puy-de-<br />
Dôme (cantons de Bourg-Lastic, Tauves et la Tour d’Auvergne)<br />
Languedoc-Roussillon (18 %) Lozère (sauf cantons de Châteauneuf de randon, grandieu,<br />
Langogne , Villefort, Barre des Cévennes, Saint Germain de<br />
Calberte), Aude (Cantons de Belpech, Chalabre, Salles sur<br />
l’Hers), Gard (Canton de la Salvetat sur Agout)<br />
Limousin (40 %)<br />
Corrèze, Haute-Vienne (Cantons de Saint Yrieix la Perche et<br />
Saint Mathieu)<br />
Poitou-Charentes (50 %) Charente (sauf cantons de Chabanais et Confolens), Charente-<br />
Maritime (sauf arrondissement de La Rochelle et cantons<br />
d’Aigrefeuille, Aunis et Surgères), Deux-Sèvres (Cantons de<br />
Brioux sur Boutonne, Chef-Boutonne et Melle sur Béronne),<br />
Vienne (Cantons de Charroux et Civray)<br />
5.1.2 Population<br />
La population est de 6.4 millions d’habitants répartis sur 6 863 communes. Alors que 30 %<br />
de cette population vit en habitat éparse, 28 % vit dans 35 villes de plus de 20 000<br />
habitants.<br />
5.1.3 Géographie du Bassin et réseau hydrographique<br />
Le Bassin Adour Garonne comprend cinq unités « bassins versants » :<br />
Garonne<br />
- Le Lot<br />
- Le Tarn<br />
Bassin Versant Superficie (en km 2 )<br />
57000<br />
- 11800<br />
- 15700<br />
Dordogne 24000<br />
Adour 16000<br />
Charente 10000<br />
Fleuves côtiers 8000<br />
L’activité principale est l’agriculture.<br />
5.2 Le réseau hydrographique<br />
5.2.1 Présentation du réseau<br />
Le réseau hydrographique comprend 120 000 km de cours d’eau.<br />
23
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
5.2.2 La qualité des eaux du bassin Adour Garonne<br />
La pollution de l’eau peut être d’origine industrielle ou domestique. La qualité des eaux de<br />
rivière est déterminée notamment par les matières organiques, ’azote ammoniacal, les<br />
nitrates et le phosphore.<br />
La pollution industrielle reste importante malgré une nette diminution des pollutions<br />
organique et toxique.<br />
En raison de travaux pour la dépollution des rejets domestiques et industriels, la qualité des<br />
rivières et bords de mer s’est fortement améliorée.<br />
La pollution est d’origine différente suivant les bassins :<br />
• Pour la Garonne : phosphore et nitrates<br />
• Pour le Lot et la Dordogne : phosphore et matières organiques<br />
• Pour la Charente : nitrates<br />
• Pour le Tarn : matières organiques, ammonium, phosphore<br />
• Pour l’Adour : ammonium et phosphore<br />
• Pour les fleuves côtiers : ammonium<br />
La qualité des rivières varie suivant les bassins : elle est médiocre dans les bassins du Tarn<br />
et de la Garonne, mais de manière générale, la qualité est bonne.<br />
La situation s’est améliorée depuis 1996 pour les matières organiques et l’ammonium mais,<br />
pour le phosphore, cette amélioration est moins nette.<br />
5.3 Le SDAGE<br />
Le SDAGE du bassin Adour-Garonne, approuvé en juillet 1996, suit des lignes directives :<br />
1. Gestion et protection des milieux aquatiques et littoraux<br />
2. Gestion qualitative de la ressource<br />
3. Gestion quantitative de la ressource<br />
4. Gestion des risques de crues et d’inondations<br />
5. Organisation et gestion de l’information<br />
6. Organisation de la gestion intégérée<br />
Les priorités fortes du SDAGE sont multiples : dépollution, débits d’étiage restaurés,<br />
protection des milieux aquatiques, bon état hydraulique des rivières, qualité des aquifères,<br />
connaissance des zones soumises à inondations et gestion équilibrée par bassin versant et<br />
par système aquifère.<br />
24
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
5.4 Résultats de l ‘étude<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
117 opérations<br />
soit 7.9 % des opérations recensées<br />
1 024 591 m 3 de sédiments<br />
soit 3.3 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 417 950 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />
m 3 /ml)<br />
515.5 kml<br />
0.8 m 3 /ml de sédiments<br />
Caractérisation du réseau non navigable<br />
Volume curé 606 641 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
119 485 kml<br />
0.005 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Collectivités 44 % 58 %<br />
Voies Navigables de France 22.64 % 26.5 %<br />
Etat 29 % 14.5 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
en volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Canal des deux mers 26.5 % 26.5 %<br />
Garonne 19 % 6.5 %<br />
Charente 10.5 % 8 %<br />
Etang de Léon 5 % 24.5 %<br />
Quantification de la problématique de<br />
pollution des sédiments<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 4.5 % -<br />
en volume curé (en m 3 ) 34 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
999 000 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 2.5 %<br />
25
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
6 LE BASSIN LOIRE-BRETAGNE<br />
6.1 Présentation du Bassin Loire-Bretagne<br />
6.1.1 Généralités<br />
La superficie de ce bassin représente 155 000 km 2 , soit 28 % du territoire national.<br />
Il s’étend sur 10 régions et 31 départements, partiellement ou totalement.<br />
REGIONS<br />
Bretagne<br />
Pays de Loire<br />
Centre<br />
Auvergne<br />
Limousin<br />
Poitou-Charentes<br />
Rhône Alpes<br />
Bourgogne<br />
DEPARTEMENTS<br />
Finistère, Côte d’Armor, Ille-et-Vilaine, Morbihan<br />
Loire Atlantique, Mayenne, Sarthe, Maine-et-Loire, Vendée<br />
Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret<br />
Allier, Puy-de-Dôme, Haute-Loire<br />
Haute-Vienne, Creuse<br />
Vienne, deux-Sèvres<br />
Loire<br />
Nièvre, Saône-et-Loire<br />
6.1.2 Population<br />
Elle est de 11.5 millions d’habitants. La densité moyenne est de 75 habitants/km 2 .<br />
6.1.3 Géographie<br />
Deux massifs montagneux anciens aux deux extrémités, le Massif Armoricain et le Massif<br />
Central, entoure une vaste plaine traversée par la Loire.<br />
L’eau souterraine y est en faible quantité sous les massifs anciens alors qu’il existe<br />
d’importantes réserves trés sollicitées en plaine.<br />
Ce bassin est très rural, agricole (50 % des productions céréalières nationales et 2/3 de<br />
l’élevage français) et industriel (production agroalimentaire dans l’ouest et le centre du<br />
bassin). De plus, par son littoral (2000 km de côtes), c’est une région de pêche,<br />
conchyliculture et tourisme.<br />
6.2 Le réseau hydrographique<br />
Le réseau hydrographique s’étend sur 135 000 km avec des régimes hydrologiques variées.<br />
Le principal cours d’eau, la Loire, est long de plus de 1000 km.<br />
Les caractéristiques hydrologiques du bassin sont fortement contrastés. Les ressources en<br />
eau, pourtant abondantes, sont parfois trop fortement sollicitées.<br />
Les pollutions visibles sont dues principalement aux nitrates, phosphates et pesticides.<br />
6.3 Le SDAGE<br />
Adopté le 4 juillet 1996, le SDAGE Loire Bretagne a défini 7 objectifs principaux :<br />
1. Gagner la bataille de l’alimentation en eau potable<br />
2. Améliorer la qualité des eaux de surface<br />
3. Gérer des rivières redevenues vivantes<br />
4. Mettre en valeur des zones humides<br />
5. Préserver et restaurer des écosystèmes littoraux<br />
6. Développer la concertation avec l’agriculture<br />
7. Mieux vivre les crues<br />
27
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
Le Bassin Loire-Bretagne est géré par le Plan Loire Grandeur Nature du 4 janvier 1994. Ce<br />
plan d’aménagement de la Loire programmé sur 10 ans a pour objectif de concilier la<br />
sécurité des populations à l’égard des inondations, la satisfaction des besoins en eau et la<br />
protection et la mise en valeur de l’environnement. Sa mise en oeuvre associe l’Etat, l’Agence<br />
de l’Eau et le comité de bassin Loire Bretagne , les collectivités locales, associations et<br />
EPALA. Ses actions touchent aux domaines de la gestion des risques, renforcement des<br />
moyens d’alerte et d’annonce des crues, renforcement des levées, restauration et entretien<br />
du lit, relèvement de la ligne d’eau à l’étiage, gestion des crues exceptionnelles, satisfaction<br />
des besoins en eau, quantitatifs et qualitatifs des vallées de l’Allier et du Cher, la restauration<br />
de la diversité écologique des milieux et la protection des milieux naturels.<br />
28
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
6.4 Résultats de l’étude<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
108 opérations<br />
soit 7.3 % des opérations recensées<br />
2 751 977 m 3 de sédiments<br />
soit 8.9 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 338 177 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />
m 3 /ml)<br />
1 450 kml<br />
0.25 m 3 /ml de sédiments<br />
Caractérisation du réseau non navigable<br />
Volume curé 2 413 800 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
133 550 kml<br />
0.02 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Collectivités 79 % 70 %<br />
Etat 12 % 15.5 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Etang du parc de la Brière 20.5 % 52 %<br />
Sarthe 20.5 % 3 %<br />
Mayenne 10 % 1 %<br />
Lac de Chambon 10 % 1 %<br />
Lac de Grand Lieu 4 % 9 %<br />
Quantification de la problématique de<br />
pollution des sédiments<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 16 % 23.5 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 28.5 % 7 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
2 815 000 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 2.3 %<br />
29
Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />
7 SYNTHESE GLOBALE PAR BASSINS HYDROGRAPHIQUES<br />
Nombre total d’opérations<br />
recensées<br />
Volume total curé de sédiments<br />
(en m 3 )<br />
Adour<br />
Garonne<br />
117 opérations<br />
(soit 7.9 %)<br />
1 024 591 m 3<br />
(soir 3.3 %)<br />
Artois Picardie Loire Bretagne Rhin Meuse Rhône Méd.<br />
Corse<br />
110 opérations 108 opérations 173 opérations 609 opérations<br />
(soit 7.5 %) (soit 7.3 % ) (soit 11.7 %) (soit 41 %)<br />
3 501 117 m 3<br />
(soit 11.3 %)<br />
2 751 977m 3<br />
(soit 8.9 % )<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
4 476 983 m 3<br />
(soit 14.5 %)<br />
16 499 722 m 3<br />
(soit 53.3 %)<br />
Seine<br />
Normandie<br />
365 opérations<br />
(soit 24.6 %)<br />
2 711 566 m 3<br />
(soit 8.8 %)<br />
Volume curé de 1990 à 2000 417 950 m 3 1 701 262 m 3 338 177 m 3 4 476 983 m 3 14 877 972 m 3 2 019 244 m 3<br />
Linéaire de voies navigables 515.5 kml 768.5 kml 1 450 kml 992 kml 1 589 kml 1 450 kml<br />
Volume curé par mètre linéaire de<br />
voies d ‘eau de 1990 à 2000<br />
en nombre<br />
d’opérations<br />
de curage<br />
en volume<br />
curé (en m 3 )<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% présence de<br />
polluants*<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% présence de<br />
polluants*<br />
Volume de sédiments à curer<br />
(en m 3 )<br />
0.8 m 3 de<br />
sédiments/ml<br />
2.2 m 3 de<br />
sédiments/ml<br />
0.25 m 3 /ml de<br />
sédiments/ml<br />
Problématique de pollution des sédiments<br />
4.5 m 3 de<br />
sédiments/ml<br />
9.4 m 3 de<br />
sédiments/ml<br />
1.4 m 3 de<br />
sédiments /ml<br />
4.5 % 60 % 16 % 40 % 2.5 % 22 %<br />
33 % 23.5 % 24 % 40 %<br />
34 % 75 % 28.5 % 1.5 % 2 % 38 %<br />
70 % 7 % 0.3 % 56 %<br />
Estimations pour les 10 prochaines années<br />
999 000 m 3 4 127 650 m 3 2 815 000 m 3 5 737 000 m 3 16 338 500 m 3 3 601 900 m 3<br />
Comparaison du volume de<br />
sédiments à curer pour les 10 ans à<br />
venir et du volume curé au cours<br />
des années 1990-2000<br />
Baisse de 2.5 %<br />
<br />
Augmentation<br />
de 18 %<br />
<br />
Augmentation de<br />
2.3 %<br />
<br />
Augmentation<br />
de 28 %<br />
<br />
Baisse de 1 %<br />
<br />
Augmentation<br />
de 33 %<br />
<br />
31
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Annexe 1b : Synthèse hydraulique par région<br />
ALSACE 1<br />
AQUITAINE 3<br />
AUVERGNE 5<br />
BASSE NORMANDIE 7<br />
BOURGOGNE 9<br />
BRETAGNE 11<br />
CENTRE 13<br />
CHAMPAGNE ARDENNES 15<br />
FRANCHE COMTE 17<br />
HAUTE NORMANDIE 19<br />
ILE DE FRANCE 21<br />
LANGUEDOC-ROUSSILLON 23<br />
LIMOUSIN 25<br />
LORRAINE 27<br />
MIDI-PYRENEES 29<br />
NORD PAS DE CALAIS 31<br />
PAYS DE LOIRE sèvre nantaise 33<br />
PICARDIE 35<br />
POITOU-CHARENTE 37<br />
PROVENCE ALPES COTE D’AZUR 39<br />
RHONE ALPES 41
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
ALSACE<br />
Départements Bas-Rhin et Haut-Rhin<br />
Nombre d’habitants 1 734 000 habitants<br />
Densité 209 hab/km 2<br />
Surface 8 280 km 2<br />
Milieu - taux de boisement : 38 %<br />
- 2 Parcs Naturels Régionaux : P.N.R des Vosges du nord et P.N.R du<br />
Ballon des Vosges<br />
- 8 réserves naturelles et 13 réserves naturelles volontaires<br />
Hydrologie - 3500 km de cours d’eau dont les principaux sont le Rhin et ses principaux<br />
affluents : l’Ill, la Moder, la Sauer et la Lauter<br />
Villes importantes Strasbourg, Mulhouse, Colmar<br />
Industries<br />
importantes<br />
Peugeot, SNCF, HAGER ELECTRO, INA ROULEMENTS, France TELECOM,<br />
CORA, COOPERATEURS D’ALSACE, AUCHAN France, GENERAL MOTORS<br />
STRASBOURG, JOHNSON CONTROLS ROTH, DE DIETRICH<br />
1
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Alsace<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
79 opérations<br />
soit 5.5 % des opérations recensées<br />
3 707 230 m 3 de sédiments<br />
soit 12 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 3 707 230 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />
m 3 /ml)<br />
268 kml<br />
13.8 m 3 /ml de sédiments<br />
Caractérisation du réseau non navigable<br />
Volume curé 0 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
3 231 kml<br />
0 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Voies Navigables de France 70 % 86 %<br />
EDF 26.5 % 14 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Rhin 78.5 % 99.8 %<br />
Canal du Rhône au Rhin 18 % 0.2 %<br />
Problématique de pollution des<br />
sédiments<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 5 % -<br />
en volume curé (en m 3 ) 15.5 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />
10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />
dernières années<br />
5 050 000 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 36 %<br />
2
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
AQUITAINE<br />
Départements Dordogne, la Gironde, les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-<br />
Atlantique<br />
Nombre d’habitants Environ 2 900 000 habitants (près de 5% de la population française)<br />
Densité<br />
70 hab/km² (une des régions les moins densément peuplées)<br />
Surface<br />
41 308 km² (3ème région de France)<br />
Milieu - région située entre le Massif Armoricain, la Massif central, l’Océan<br />
Atlantique et les Pyrénées<br />
- 250 km de littoral<br />
- activités agricoles : élevage du petit bétail et polyculture du blé, du<br />
maïs, de la vigne, du tabac, des fruits et des légumes<br />
- forêt de pins des Landes occupant également son territoire<br />
Hydrologie - région drainée par le Garonne et ses affluents : rivières pyrénéennes<br />
aux débits relativement faibles et 3 grandes rivières issues du massif<br />
central, aux débits très élevés.<br />
Rivières de Dordogne (à tempérament pondéré) :<br />
- dordogne : 490 km, navigable en aval de Libourne, présence de<br />
barrages sur son cours supérieur (Bort-les-Orgues, Marèges, Aigle et<br />
Chastang<br />
- Vézère : 192 km, principal affluent=la corrèze<br />
- Isle : 235 km, débits dfe 27 m3/s au niveau de Périgueux<br />
Amples terres basses marécageuses encadrant les basses vallées de la<br />
Garonne, de la Dordogne et de l’Estuaire de la Gironde<br />
Niveau « triangle landais » : rivières rares et modeste<br />
Au sud : Adour : abondance moyenne élevéée et régime pluvio-nival.<br />
Villes importantes Bordeaux, Périgueux, Biarritz, Agen, Mont-de-Marsan, Pau<br />
Industries<br />
importantes<br />
Ford France, Turbomeca, Pau-Euralis, Centre d’essais de Landes, ELF<br />
production, SEP, AEROSPACIALE, DASSAULT<br />
3
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pou la région Aquitaine<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
53 opérations<br />
soit 4 % des opérations recensées<br />
588 100 m 3 de sédiments<br />
soit 2 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 103 200 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
473 kml<br />
0.2 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Collectivités 77.5 % 82.5 %<br />
Voies Navigables de France 23 % 17.5 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Etang de Soustons 24.5 % 6 %<br />
Canal des deux mers 23 % 17.5 %<br />
Etang d'Aureilhan 19 % 10 %<br />
Etang de Léon 11.5 % 43 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 7.5 % -<br />
en volume curé (en m 3 ) 56 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
454 500 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 23 %<br />
4
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
AUVERGNE<br />
Départements<br />
Allier, Cantal, Haute Loire et Puy-de-Dôme<br />
Nombre d’habitants Environ 1 300 000 habitants<br />
Densité<br />
51 hab/km² (densité inférieure à la moitié de la densité française)<br />
Surface 26 013 km 2<br />
Milieu - région comprenant 3/5 de montagnes, 2/5 de vallées et gorges<br />
- taux de boisement : 27 %<br />
- forte dominance agricole (60 % du territoire) : l’élevage, principalement<br />
bovin, est le plus important : il occupe plus de 80% du territoire agricole<br />
auvergnat<br />
- 2 Parcs Naturels Régionaux : le Livradois-Forez et les Volcans d’Auvergne<br />
- espace de grande qualité puisqu’elle subit peu la pression de l’homme<br />
Hydrologie - réseau hydrographique extrêmement dense, ce qui a donné la réputation<br />
de « château d’eau de France » à la région Auvergne<br />
- risque d’inondation important en raison du régime torrentiel d’un certain<br />
nombre de cours d’eau et de la configuration des bassins versants<br />
- qualité des eaux : globalement bonne mais menacée par les rejets<br />
domestiques dans les agglomérations, par les rejets industriels et les<br />
pollutions agricoles. De plus, l’équipement en épuration et réseau de<br />
collecte est insuffisant.<br />
Villes importantes Le Puy, Clermont-Ferrand, Aurillac, Moulins<br />
Industries<br />
Michelin, Dunlop, Eaux minérales Vichy, maison de liqueurs Pagès<br />
importantes<br />
5
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Auvergne<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
23 opérations<br />
soit 1.5 % des opérations<br />
recensées<br />
297 000 m 3 de sédiments<br />
soit 1 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 3 000 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
70 kml<br />
0.04 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Collectivités 61 % 14 %<br />
Etat 35 % 85 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
En nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Lac de Chambon 48 % 11 %<br />
Allier 30.5 % 34.5 %<br />
Plan d’eau de Vichy 4.5 % 50.5 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 4.5 % -<br />
en volume curé (en m 3 ) 1 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
- m 3 de sédiments<br />
-<br />
6
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
BASSE NORMANDIE<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Calvados, la Manche et l’Orne<br />
1 500 000 habitants<br />
80 hab/km²<br />
17 589,32 km²<br />
Occupation des sols<br />
- zones naturelles (11 %)<br />
- zones agricoles (82 %)<br />
- zones artificielles (7 %)<br />
- Taux de boisement : 8.6 %<br />
- 7 réserves naturelles<br />
- 3 Parcs Naturels Régionaux : Normandie-Maine, Marais du Cotentin et du<br />
Bessin, Parc Naturel Régional du Perche<br />
- 47 % de la population vit en milieu rural<br />
- essentiel de l’agriculture : élevage bovin-laitier sur 55 % de la surface<br />
agricole<br />
- linéaire côtier de 56.3 km<br />
Hydrologie Qualité des cours d’eau assez moyenne :<br />
- nombreuses sections de cours d’eau de qualité passable voire médiocre.<br />
- Composés de l’azote et du phosphore sont en augmentation sur la Dives et<br />
ses affluents de rive gauche, sur la Soulles et l’Orne<br />
- qualité des hauts bassins en dégradation<br />
- eutrophisation bien présente dans les cours d’eau<br />
Villes importantes Caen, Saint-Lô, Alençon<br />
Industries<br />
Moulinex<br />
importantes<br />
7
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Basse Normandie<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
1 opération<br />
soit 0.07 % des opérations<br />
recensées<br />
1 000 m 3 de sédiments<br />
soit 0.003 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 0 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
0 kml<br />
m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
- - -<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
- - -<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage - -<br />
en volume curé (en m 3 ) - -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
- m 3 de sédiments<br />
-<br />
8
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
BOURGOGNE<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries<br />
importantes<br />
Côte-d’Or, Nièvre, Saône et Loire, Yonne<br />
1 600 000 habitants (3 % de la population française), dont 40 % vit en<br />
milieu rural<br />
51 hab/km²<br />
31 741 km²<br />
- autant de surfaces forestières que de surfaces cultivés<br />
- 3 réserves naturelles : réserve du Val de Loire (Nièvre), réserve de la Truchère<br />
(Saône et Loire) et réserve du Bois du Parc (Yonne)<br />
- Occupation des sols :Agricole (grande culture, élevage, maraîchage,<br />
viticulture) pour 61.7 %, naturelle pour 33.6 % et artificielle pour 4.7 %<br />
- Parc Naturel Régional du Morvan<br />
- 1 000 km de voies navigables<br />
- 7 canaux sont navigables : le Canal de Bourgogne, le Canal du Nivernais, le<br />
Canal Latéral à la Loire, le Canal de Briare, le Canal du Centre, le Canal de Roanne<br />
à Digoin, le Canal de la Marne à la Saône.<br />
- 466 km de cours d’eau ont fait l’objet de contrats de rivière.<br />
- cours d'eau reflètant dans l'ensemble l'absence de contrastes<br />
marquants du relief: la Saône est calme, tout comme l'Yonne, dès sa<br />
sortie du Morvan. Seule la Loire, venant du Massif central, est<br />
irrégulière.<br />
- le drainage a fait régresser les marais, les prairies tourbeuses et les mouillères<br />
des fonds de vallées et vallons. Toutefois, certaines rivières arrosent encore de<br />
magnifiques prairies humides.<br />
- Dans le Nivernais, les vallées des régions calcaires ont parfois conservé leur<br />
aspect bocager.<br />
- Si le département de Saône-et-Loire compte près de 4 000 km de cours d'eau, la<br />
Saône forme l'ossature fluviale déterminante.<br />
Dijon, Auxerre, Nevers, Macôn, Beaune, Chalon sur Saône<br />
Kodak, Pathé<br />
9
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Bourgogne<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
17 opérations<br />
soit 1 % des opérations recensées<br />
188 739 m 3 de sédiments<br />
soit 0.6 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 93 739 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
913 kml<br />
0.1 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Collectivités 35.5 % 47 %<br />
Voies Navigables de France 59 % 48 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Canal du Centre 23.5 % 8 %<br />
Canal de Bourgogne 12 % 2.5 %<br />
Rhône 12 % 24 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 70.5 % 8.5 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 72 % 2 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
1 649 000 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 875 %<br />
10
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
BRETAGNE<br />
Départements Finistère, Côtes d’Armor, Ille-et-Vilaine, Morbihan<br />
Nombre d’habitants Environ 2 900 000 habitants (5 % de la population française)<br />
Densité 107 hab/km 2<br />
Surface<br />
2 750 655 ha<br />
Milieu - 1/8e occupé par des forêts, lande et tourbières : 322 100 ha de forêts en<br />
1998<br />
- 6 réserves naturelles<br />
- 2652 km de littoral<br />
Hydrologie - 23000 km de rivières<br />
- Lacs : Guerlédan (400 ha), Bosméléac (60ha), Jugon-les Lacs, Glome<br />
- Retenues d’eau : Arguenon, Kerné-Uhel<br />
- Chevelu hydrographique dense, constitué de courts fleuves côtiers; seuls la<br />
Vilaine, la Rance, l'Aulne et le Blavet dépassent 100 km<br />
Villes importantes Rennes, Quimper, Saint Brieux, Vannes<br />
Industries<br />
- Agroalimentaire : Guyomarc’h, Bridel, Coopagri, Unipaca<br />
importantes<br />
- Métallurgie et mécanique : Citroën, DCN (construction navale)<br />
- Electricité, electronique et télécommunication : Thomson, Alcatel CIT, Matra<br />
- communication, Sagem, France Télecom<br />
- Bolloré, Yves Rocher<br />
11
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Bretagne<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
5 opérations<br />
soit 0.3 % des opérations recensées<br />
351 000 m 3 de sédiments<br />
soit 1 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 31 000 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
547.5 kml<br />
0.06 m 3 /ml de sédiments<br />
Caractérisation du réseau non navigable<br />
Volume curé 320 000 m 3<br />
Mètre linéaire de voies non navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
22 452 407.8 ml<br />
0.01 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
EDF 40 % 57 %<br />
Etat 40 % 36 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
La Rance 57 % 40 %<br />
Problématique de pollution des<br />
sédiments<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 80 % 0 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 92.5 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />
10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />
dernières années<br />
150 000 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 57 %<br />
12
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
CENTRE<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-cher et Loiret<br />
environ 2 440 000 (4 % de la population française)<br />
Environ 62 hab/km²<br />
39 151 km²<br />
Agriculture : 30 % de production bovine, cultures céréalières<br />
(blé, maîs)<br />
- En Sologne, l’histoire et la nature des sols ont favorisé la formation<br />
de milliers d’étangs artificiels.<br />
- À l'origine du Val de Loire – couloir alluvial long de 300 km et large<br />
de 2 à 10 km –, le plus long fleuve français draine, avec ses affluents<br />
de rive gauche (Cher, Indre, Vienne), la plus grande partie de la<br />
région; seule la frange septentrionale est raccordée à la Seine.<br />
- La Loire, avec ses crues spectaculaires (8 000 m 3 /s en 1856 à<br />
Orléans) et ses étiages extrêmes (5 m 3 /s au même endroit en 1949),<br />
fut longtemps au cœur d'une violente polémique concernant sa<br />
régulation par des barrages.<br />
Bourges, Chateauroux, Orléans, Blois, Chartres, Tour<br />
Agroalimentaire : Poulain, Gringoire<br />
Pharmacie-parfumerie : Sandoz, Dior<br />
Cahoutchouc : Michelin, Hutchinson<br />
Papier domestique : Scott Paper, Beghin Say<br />
Electronique, informatique: Philips, Thomson, IBM, Hitachi<br />
Secteur automobile : Valéo<br />
Aéronotique : Aérospatiale<br />
13
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Centre<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
18 opérations<br />
soit 1 % des opérations recensées<br />
286 680 m 3 de sédiments<br />
soit 0.9 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 156 880 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
538.5 kml<br />
0.3 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Collectivités 61 % 21.5 %<br />
Voies Navigables de France 17 % 53 %<br />
Etat 17 % 16.5 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Canal latéral à la Loire 52 % 11 %<br />
Canal du Berry 36 % 39 %<br />
Canal d’Orléans 1.5 % 5.5 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 44.5 % 62 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 74 % 26 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
675 000 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 235 %<br />
14
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
CHAMPAGNE ARDENNES<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Ardennes, Aube, Marne<br />
1 343 000 habitants (2.3 % de la population française)<br />
52 hab/km²<br />
25 605 km² soit 4.6 % du territoire national<br />
- 64 % de la population vivent en zone urbaine<br />
activité principale : agriculture occupant 61.4 % du territoire et industrie<br />
métallurgique<br />
2 Parcs Naturels Régionaux (la Montagne de Reims et la Forêt d’Orient)<br />
Géographie physique<br />
Pays d'eau au relief peu élevé, accentué et varié, plus vallonné dans les Ardennes, la<br />
Région est allongée sur 350 km; elle fait office de transition entre le Bassin parisien<br />
et l'est de la France, entre l'Europe du Nord et celle du Sud.<br />
Région céréalière (la 3ème de France)<br />
650 km de voies navigables<br />
10 000 hectares par des lacs et plans d’eau (4 800 ha pour le lac du Der).<br />
Hydrographie<br />
Les vallées de la Meuse, de l'Aisne, de la Marne, de l'Aube et de la Seine organisent<br />
la configuration géographique. Les paysages sont partout modelés par l'eau: plaine<br />
champenoise (dite pouilleuse), à présent intensément mise en culture; plateau<br />
ardennais au couvert forestier tranché par les vallées de la Meuse et de la Semoy;<br />
étendues aquatiques de la Champagne humide, dont les lacs-réservoirs sont appelés<br />
à soutenir les débits. La Champagne crayeuse offre, en revanche, d'excellentes<br />
conditions de captage et de retenue.<br />
Chaumont, Troyes, Reims, Charleville-Mézières, Châlons en<br />
Champagne<br />
Production de vin champagnisé : LVMH (Moët et Chandon, Ruinart,<br />
Mercier, Veuve Cliquot, Canard Duchêne et Henriot) , Seagram,<br />
BSN, Rémy Martin<br />
15
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Champagne Ardennes<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
23 opérations<br />
soit 1.5 % des opérations<br />
recensées<br />
246 456 m 3 de sédiments<br />
soit 0.8 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 206 706 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
665 kml<br />
0.3 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Collectivités 30.5 % 16 %<br />
Voies Navigables de France 69.5 % 84 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Seine 26 % 20 %<br />
Canal latéral à la Marne 17.5 % 26 %<br />
Canal de l’Est 9 % 12 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 39 % 0 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 48.5 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
802 000 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 325 %<br />
16
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
FRANCHE COMTE<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Haute-Saône, Doubs, Jura et Territoire de Belfort<br />
Environ 1 120 000 habitants<br />
69 hab/km²<br />
16 202 km²<br />
- taux de boisement : 43 %<br />
- région transfrontalière sur 230 km avec la Suisse<br />
- 2 Parcs Naturels Régionaux<br />
- 6 réserves naturelles et 11 réserves naturelles volontaires<br />
- 9320 km de cours d’eau et 35 km de littoral lacustre<br />
- 6 lacs de plus de 100ha (3 dans le Doubs, 2 dans le Jura et 1 en Haute<br />
Saône)<br />
- La Saône, le Doubs et l'Ain constituent l'ossature du réseau<br />
hydrographique<br />
Débits observés<br />
Les débits moyens annuels des cours d’eau de la Région sont :<br />
- le Doubs à Labergement Sainte Marie : 26 l/s/km2<br />
- la Savoureuse à Giromagny : 51 l/s/km2<br />
- le Doubs à Neublans : 24 l/s/km2<br />
- l’Ognon à Pesmes : 16 l/s/km2<br />
- la Saône à Ray/Saône : 16 l/s/km2<br />
Qualité des eaux<br />
- départements du Jura et de Haute-Saône : la moitié des cours d’eau est<br />
d’assez bonne qualité<br />
- départements du Doubs et du territoire de Belfort : 40 % sont d’assez<br />
bonne qualité et 30% sont de qualité médiocre<br />
La pollution la plus répandue est la pollution domestique.<br />
Besançon, Lons-le-Saunier, Belfort, Pontarlier, Vesoul<br />
Automobiles Peugeot, Faurecia, Alstom Power, Peugeot Citroën<br />
Automobiles, GE ENERGY PRODUCTS<br />
Chimie : SOLVAY<br />
Electricité et Electronique : BULL<br />
17
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Franche Comté<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
7 opérations<br />
soit 0.5 % des opérations recensées<br />
176 000 m 3 de sédiments<br />
soit 0.6 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 175 000 m 3<br />
Kilomètre e linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
365 kml<br />
0.5 m 3 /ml de sédiments<br />
Caractérisation du réseau non navigable<br />
Volume curé 1 000 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
8 955 kml<br />
0.0001 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Voies Navigables de France 57 % 99.5 %<br />
Collectivités 28.5 % -<br />
Etat 14.5 % 0.5 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Saône 57 % 99.5 %<br />
Ain 2 % -<br />
Problématique de pollution des<br />
sédiments<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage - -<br />
en volume curé (en m 3 ) - -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />
10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />
dernières années<br />
1 000 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 99.5 %<br />
18
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
HAUTE NORMANDIE<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Seine Maritime, Eure<br />
1 780 000 habitants (soit 3 % de la population française)<br />
144.7 hab/km²<br />
12 293 km²<br />
- réserve naturelle de l’estuaire de la Seine<br />
- Parc Naturel de Brotonnne<br />
3000 km pour 30 cours d’eau principaux<br />
Rouen, Evreux, le Havre, Dieppe, Fécamp<br />
Centrales nucléaires : Paluel et Penly<br />
Exon, Elf Atochem, Total, Rhône Poulenc, Esso et Mobil<br />
- Automobiles : Renault<br />
- Constructions électriques : GEC Alsthom, Alcatel et Legrand<br />
19
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Haute Normandie<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
60 opérations<br />
soit 4 % des opérations recensées<br />
488 100 m 3 de sédiments<br />
soit 1.6 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 443 028 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
197.5 kml<br />
2.2 m 3 /ml de sédiments<br />
Caractérisation du réseau non navigable<br />
Volume curé 0 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
2 802 kml<br />
0 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Voies Navigables de France 77 % 76.5 %<br />
Port Autonome 22 % 14 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
Seine 98.5 % 91 %<br />
Problématique de pollution des<br />
sédiments<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 10 % 50 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 8 % 63 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />
10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />
dernières années<br />
- m 3 de sédiments<br />
-<br />
20
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
ILE DE FRANCE<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Seine et Marne, Essonne, Yvelines, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne,<br />
Seine-Saint-Denis, Val-d’Oise et Paris<br />
Environ 11 000 000 habitants (soit environ 19 % de la population<br />
française)<br />
910 hab/km²<br />
1 207 200 ha<br />
- 50 % d’espaces naturels et 25 % de forêts(L'arbre est présent partout:<br />
vastes forêts, parcs bien entretenus, bosquets en plein champ et<br />
alignements le long des routes<br />
- région privilégiée par son réseau hydrographique puisqu’elle est<br />
irriguée par la Seine ainsi que les eaux de Loing, de l’Yonne, de la<br />
Marne et de l’Oise<br />
- nombreuses convergences fluviales, avec notamment deux confluences<br />
majeures (Marne-Seine, Oise-Seine) et les apports de l'Essonne, de<br />
l'Orge, de l'Yerres ou encore de la Bièvre<br />
- multiples mares ou étangs<br />
- La réalisation de grands barrages-réservoirs sur la Seine, l'Yonne et<br />
l'Aube – avec une contenance totale d'environ 800 millions de mètres<br />
cubes – a permis d'abaisser le niveau des crues d'au moins 1 m.<br />
Paris, Bobigny, Créteil, Evry, Melun, Nanterre, Pontoise,<br />
Versailles, Fontainebleau<br />
21
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Ile de France<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
195 opérations<br />
soit 13.3 % des opérations<br />
recensées<br />
1 386 064 m 3 de sédiments<br />
soit 4.5 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 938 564 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
571 kml<br />
1.6 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Voies Navigables de France 50.5 % 28.5 %<br />
Port Autonome 46 % 39 %<br />
Collectivités 3.5 % 32 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Seine 62 % 51 %<br />
Oise 22 % 12 %<br />
Marne 11 % 4.5 %<br />
Lac d’Enghien 0.5 % 22 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 20.5 % 62.5 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 48 % 79 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
1 040 000 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 25 %<br />
22
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
LANGUEDOC-ROUSSILLON<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Lozère, Gard, Hérault, aude, Pyrénées-Orientales<br />
Environ 2 300 000 habitants<br />
40 hab/km²<br />
27 447 km²<br />
Agriculture : vignobles<br />
- forte influence du régime des pluies sur l'hydrologie<br />
(marqué par une sécheresse estivale plus ou moins<br />
accentuée – sauf à l'ouest de l'Aude (Lauragais) et en<br />
Lozère –, une concentration des pluies au printemps et<br />
surtout en automne)<br />
- Les régimes des cours d'eau, dont le plus important,<br />
l'Aude, n'a que 150 km de long pour un bassin versant<br />
de 5 300 km 2 , sont contrastés.<br />
Montpellier, Perpignan, Carcassonne, Nimes, Mende,<br />
Béziers, Narbonne<br />
Laboratoires pharmaceutiques (Sanofi Chimie)<br />
Informatique: IBM<br />
23
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Languedoc Roussillon<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
51 opérations<br />
soit 3.5 % des opérations<br />
recensées<br />
501 040 m 3 de sédiments<br />
soit 1.6 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 271 040 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
339 kml<br />
0.8 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Collectivités 31.5 % 46.5 %<br />
Voies Navigables de France 67 % 53.5 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Canal des deux mers 66.7 % 53.5 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage - -<br />
en volume curé (en m 3 ) - -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
751 000 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 50 %<br />
24
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
LIMOUSIN<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries<br />
importantes<br />
Corrèze, Creuse, Haute-Vienne<br />
711 000 d’habitants<br />
42 hab/km²<br />
1 694 234 ha<br />
- taux de boisement = 38 %<br />
- 1 réserve naturelle et 6 réserves naturelles volontaires ainsi qu’un Parc<br />
Naturel Régional (Périgord-Limousin)<br />
- 9000km de rivières dont :<br />
180 ont fait l’objet d’un contrat de rivière<br />
1173 km sont des rivières classées migrateurs<br />
Limoges, Tulle, Brive-la-Gaillarde, Guéret<br />
25
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Limousin<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
0 opération<br />
soit 0 % des opérations recensées<br />
0 m 3 de sédiments<br />
soit 0 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 0 m 3<br />
Mètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
0 ml<br />
0 m 3 /ml de sédiments<br />
Caractérisation du réseau non navigable<br />
Volume curé 0 m 3<br />
Mètre linéaire de voies non navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
9 000 000 ml<br />
0 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
- - -<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé<br />
(en m 3 )<br />
- - -<br />
Problématique de pollution des<br />
sédiments<br />
% ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage - % - %<br />
en volume curé (en m 3 ) - % - %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />
10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />
dernières années<br />
- m 3 de sédiments<br />
-<br />
26
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
LORRAINE<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et Vosges<br />
2 300 000 habitants<br />
98 hab/km²<br />
23 547 km²<br />
- taux de boisement : 35 %<br />
- agriculture : élevages et grandes cultures<br />
- 3 Parcs Naturels Régionaux : Lorraine, Vosges du Nord et Ballons des<br />
Vosges<br />
- 5 réserves naturelles et 8 réserves naturelles volontaires<br />
- principaux cours d’eau s’écoulant du sud vers le nord jusqu’à la Mer du<br />
Nord : Meuse, Moselle et Sarre<br />
- qualité des eaux souvent altérée<br />
- réseau de voies d'eau (700 km de voies navigables), datant du XIX e siècle,<br />
en partie inadapté au trafic moderne<br />
Metz, Thionville, Verdun, Nancy, Epinal<br />
- Secteur automobile : SMAE, SOVAB, LUCAS France<br />
- Chimie, plastiques : ELF ATOCHEM, Pneumatiques KLEBER,<br />
SICUP SNS<br />
- Industries agroalimentaires : Perrier-Vittel France, Fromagerie<br />
de l’Ermitage<br />
- Bois-papier-carton : Papeteries de Clairefontaine, Papeterie<br />
MOUGEOT<br />
- Produits minéraux : Cristalleries de Baccarat, Verrerie Souchon<br />
Neuvesel<br />
- Equipement du foyer : Manufacture Vosgienne de Meubles,<br />
Essilor International<br />
- SOLLAC, UNIMETAL, ASCOMETAL PONT-A-MOUSSON SA.<br />
27
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Lorraine<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
91 opérations<br />
soit 6.2 % des opérations<br />
recensées<br />
727 975 m 3 de sédiments<br />
soit 2.4 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 727 975 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
658 kml<br />
1.1 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Voies Navigables de France 99 % 100 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Moselle 26.5 % 15.5 %<br />
Canal de l’Est 17.5 % 29.5 %<br />
Canal de la Marne au Rhin 13 % 6.5 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 68 % 1.5 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 62.5 % 0.75 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
552 000 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 24 %<br />
28
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
MIDI-PYRENEES<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Gers, Tarn-et-Garonne, Lot, Aveyron, Tarn, Haute-Garonne, Ariège,<br />
Hautes-Pyrénées<br />
2 600 000 habitants<br />
55.1 hab/km², vit à 60 % en milieu urbain, qui ne représente que<br />
18 % du territoire<br />
45 348 km²<br />
- région faiblement industrialisée : 18% des activités<br />
- 4 grands pays : les Hautes Terres, les Plateaux et vallées du Quercy et<br />
de Rouergue, les plaines et les collines et les Pyrénées<br />
- plaines de la Garonne et de l'Ariège, qui vont en s'élargissant avant de<br />
se confondre aux portes de Toulouse pour atteindre une largeur de 25<br />
km<br />
Toulouse, Montauban, Cahors, Castres, Albi, Rodez, Millau,<br />
Villefranche-de-Rouergue, Tarbes, Auch, Foix<br />
Aérospatiale : airbus, ATR<br />
29
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Midi-Pyrénées<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
46 opérations<br />
soit 3.1 % des opérations<br />
recensées<br />
283 750 m 3 de sédiments<br />
soit 0.9 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 233 750 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
221 kml<br />
1.06 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Etat 48 % 23.5 %<br />
Voies Navigables de France 41.5 % 59 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Canal des deux mers 41.5 % 59 %<br />
Garonne 48 % 23.5 %<br />
Ariège 4.5 % 7 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 2 % -<br />
en volume curé (en m 3 ) 5.5 % 0 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
294 500 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 4 %<br />
30
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
NORD PAS DE CALAIS<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Nord, Pas-de-Calais<br />
3 996 588 habitants<br />
322 hab/km²<br />
12 414 km² (2.3 % de l’espace national)<br />
- 4 grandes régions : le Haut pays (Avesnois et Thiérarche), le<br />
Boulonnais, le Bas Pays (plaines de la craie, fluviale et argileuses) et les<br />
plaines maritimes<br />
- taux de boisement : 8 %<br />
- la Canche et l’Authie : nées du versant sud de l’Artois, vallée<br />
très encaissée, large et au fond marécageux<br />
- l’AA : écoulement lent la prédisposant aux inondations<br />
- la Scarpe, la Lys et la Deûle : collecte des eaux en Artois et Cambrésis,<br />
cours lent sur le plat pays augmentation du débit par l’apport des<br />
affluents ns sur chaque dénivellation<br />
- le Bassin de l’Escaut : collecte les eaux du Hainaut<br />
- le Bassin de la Sambre : collecte les pluies des contreforts ardennais<br />
Lille, Calais, Dunkerque, Boulogne, Valenciennes, Arras, Douai,<br />
Saint-Omer,<br />
Arc International (Arques), Renault (Douai), Française de<br />
mécanique (Douvrin), Sollac Atlantique (Dunkerque), Sevelnord<br />
(Bouchain), Maubeuge Construction Automobile (Maubeuge),<br />
Roquette Frères (Lestrem), Redcats (La Redoute)(Roubaix),<br />
Eurotunnel (Coquelles), Peugeot Citroën (Trith St Léger), Auchan<br />
(Villeneuve d’Ascq), Bridgestone Firestone (Béthune) , Bull,<br />
Alstom , La Redoute, 3 SUISSES, Damart<br />
31
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Nord-Pas de Calais<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
75 opérations<br />
soit 5.1 % des opérations<br />
recensées<br />
2 084 157 m 3 de sédiments<br />
soit 6.7 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 1 696 262 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
547 kml<br />
3.1 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Collectivités 39 % 22.5 %<br />
Voies Navigables de France 61.5 % 78 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Sambre 15 % 3 %<br />
Marque 11 % 2.5 %<br />
Escaut 9.5 % 31 %<br />
Scarpe 8 % 9 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 64 % 31.25 %<br />
en volume curé (en m 3 ) 61 % 45 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
3 250 650 m 3 de sédiments<br />
Augmentation de 56 %<br />
32
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
PAYS DE LOIRE sèvre nantaise<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Loire Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée<br />
3 230 000 habitants<br />
100.4 hab/km²<br />
32 000 km²<br />
- deuxième région agricole de France et quatrième pour l’industrie<br />
- 350 000 ha sont des forêts<br />
- 450 km de littoral.<br />
- surfaces agricoles : 74.6% du territoire<br />
- 3 parcs naturels régionaux couvrant 2650 km2 : le Parc<br />
Normandie-Maine au nord, le parc de la Brière à l’ouest et le parc<br />
Loire-Anjou-Touraine entre Tours et Angers<br />
- 4 réserves naturelles et 3 réserves naturelles volontaires<br />
- réseau hydrographique : autour de la Loire et ses affluents :<br />
bassin de la Maine, la Sèvre Nantaise et l’Erdre + les fleuves<br />
côtiers vendéens et les affluents de la Vilaine<br />
- étiages sévères<br />
- un contrat de rivière pour la sèvre nantaise<br />
- risques d’inondations forts<br />
Qualité des eaux<br />
- très bonne à bonne<br />
- pollutions visibles essentiellement les matières organiques et<br />
oxydables et le phosphore ; nitrates =15 % des causes de<br />
pollution<br />
Nantes, LA Roche-sur-Yon, Les Sables d’Olonne, angers, Le<br />
Mans, Laval, Saumur<br />
- Electronique : THOMSON-CSF COMMUNICATIONS<br />
- Textile : NEW MAN, SLUGGER, CATIMINI, JEAN BOURGET<br />
- Industries mécanique : RENAULT<br />
33
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Pays de Loire<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
59 opérations<br />
soit 4 % des opérations recensées<br />
1 791 000 m 3 de sédiments<br />
soit 5.8 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 121 000 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
629 kml<br />
0.2 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Collectivités 77.36 % 82.45 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Etang de la Brière 37.5 % 80 %<br />
Sarthe 37.5 % 5 %<br />
Mayenne 19 % 2 %<br />
Lac du Grand Lieu 7 % 13.5 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 7 % -<br />
en volume curé (en m 3 ) 13.5 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
870 000 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 51.5 %<br />
34
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
PICARDIE<br />
Départements<br />
Somme, Oise, Aisne<br />
Nombre d’habitants 1 857 730 habitants [1999]<br />
Densité 95.7<br />
Surface<br />
19 411 km²<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
- 5 réserves naturelles<br />
- Au Sud, s'étendent les plateaux tertiaires du bassin de Paris : Tardenois,<br />
Valois, Soissonnais, surmontés de buttes et fortement compartimentés ;<br />
ils portent d'opulentes campagnes ouvertes mais aussi de vastes forêts<br />
(Compiègne, Senlis, Villers-Cotterêts) et se terminent, à l'Ouest, sur la<br />
boutonnière bocagère du pays de Bray.<br />
- Au Nord, les plaines et les collines de craie abritent de beaux openfields sur les<br />
limons (Santerre, Vermandois, Laonnois), alors que les zones argileuses ont un<br />
paysage plus boisé et verdoyant (Vimeu, Amiénois) ; on ne trouve cependant le<br />
vrai bocage qu'au Nord-Est, en Thiérache.<br />
- Traversant la région en diagonale, la vallée de l'Oise est le grand axe de<br />
peuplement et de passage.<br />
- Rivière de l’Oise : rivière du bassin Parisien, affluent de rive droite de la<br />
Seine, d'une longueur de 302 km. L'Oise prend sa source près de Chimay,<br />
dans le sud-ouest de la province belge de Hainaut, à près de 300 m<br />
d'altitude. Elle coule en direction du sud-ouest et pénètre en France. Elle<br />
traverse le département de l'Aisne, passe non loin de Chauny, entre dans<br />
l'Oise, reçoit l'Aisne, affluent de rive gauche, peu avant de baigner<br />
Compiègne, arrose Creil, entre dans le Val-d'Oise, baigne Pontoise, et rejoint<br />
la Seine, à Conflans-Sainte-Honorine. Son débit est d'environ 110 m3/s.<br />
L'Oise est presqu'entièrement navigable et représente un axe fluvial<br />
important.<br />
- La Somme, le «Nil» de la Picardie, grâce à un débit faible et régulier,<br />
entretient des vallées limoneuses propices à l'agriculture. Une multitude<br />
d'étangs jalonnent le fleuve, avec, par endroits, d'anciennes tourbières<br />
converties en jardins maraîchers aquatiques (hortillonnages), auxquels on<br />
peut accéder au moyen de petites barques (plates).<br />
- Si la Marne ne fait qu'un crochet par Château-Thierry, ville plus champenoise<br />
que picarde, l'Oise est le second axe hydrographique structurant de la<br />
Région; il est aussi le plus fréquenté par les péniches (60 % du trafic<br />
régional).<br />
Capitale : Amiens (également chef-lieu de la Somme)<br />
Chefs-lieux de départements : Beauvais (Oise) et Laon<br />
(Aisne)<br />
Agroalimentaire : Vico, Flodor, Mousseline, Mac Cain, Findus, Panzani,<br />
Générale sucrière, Sopad-Nestlé, Belin<br />
35
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Picardie<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
97 opérations<br />
soit 6.6 % des opérations<br />
recensées<br />
1 829 686 m 3 de sédiments<br />
soit 5.9 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 353 726 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
592 kml<br />
0.6 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Collectivités 29 % 77 %<br />
Voies Navigables de France 56 % 17 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Oise 42.5 % 15 %<br />
Somme 7 % 72 %<br />
Canal de Saint Quentin 6 % 2 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 36 % 28.5<br />
en volume curé (en m 3 ) 80.5 % 88 %<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
1 113 500 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 40 %<br />
36
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
POITOU-CHARENTE<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Surface<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Deux-Sèvres, Vienne, Charente et Charente-Maritime<br />
1 640 000 habitants<br />
63 hab/km²<br />
25 809 km²<br />
Au nord et au sud d’Angoulème et de cognac :<br />
- Angoumois du Nord : élevage<br />
- Angoumois du Sud : boisements clairs et pâturages à moutons<br />
Régime des cours d’eau :<br />
- Pluvial, caractérisé par des hautes eaux hivernales et des basses eaux<br />
estivales<br />
- Rivières issues du Massif central : un régime torrentiel aux crues<br />
soudaines.<br />
4 barrages réservoirs : Puy-Terrier sur le Cébron, Touche-Poupard sur le<br />
Chambon, Lavaud sur la Charente et Mas-Chaban sur la Moulde.<br />
Problèmes de qualité :<br />
- Essentiellement liés aux pollutions diffuses d’origine agricole et à<br />
l’assainissement des agglomérations<br />
- Objectifs de qualité des cours d’eau sont loin d’être atteints<br />
- Teneur en nitrates et en effluents d’élevage important et croissant dans<br />
les rivières<br />
- Programme de restauration des cours d’eau établi afin de restaurer la<br />
qualité.<br />
- Programme interrégional Loire grandeur nature mis en place<br />
Poitiers, La Rochelle, Niort, Angoulême<br />
SAFT à La Rochelle, Poitiers et Angoulème, Alsthom-CGE,<br />
Télémécanique à Angoulème,Cognac et Poitiers et Heuliez<br />
37
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Poitou-Charente<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
17 opérations<br />
soit 1.2 % des opérations<br />
recensées<br />
152 741 m 3 de sédiments<br />
soit 0.5 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 81 000 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
286.5 kml<br />
0.3 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Etat 70.5 % 53 %<br />
Collectivités 29.5 % 47 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Charente 70.5 % 53 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage - -<br />
en volume curé (en m 3 ) - -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
- m 3 de sédiments<br />
-<br />
38
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
PROVENCE ALPES COTE D’AZUR<br />
Départements<br />
Nombre d’habitants<br />
Densité<br />
Superficie<br />
Milieu<br />
Hydrologie<br />
Villes importantes<br />
Industries importantes<br />
Hautes-alpes, alpes-Maritimes, alpes-de-Hautes-Provence,<br />
Vaucluse, Bouches-du-Rhône<br />
4 506 151 habitants [1999] (soit environ 7,5 de la population nationale).<br />
144 hab/km²<br />
31 435 km² (soit 5,8 % du territoire national)<br />
- Relief : 3 grandes zones : la Provence, les Alpes du Sud et la<br />
Côte d’Azur<br />
- 3 parcs nationaux : Port Cros, Mercantour et Les Ecrins<br />
- 4 parcs naturels régionaux : Lubéron, Camargue, Queyras et<br />
Verdon<br />
- agriculture : 30 % de la surface totale du territoire (4.8 % du<br />
territoire français), élevages de bovins et ovins<br />
- industries : 34 % des établissements industriels français ;<br />
développement des industries et activités liées aux<br />
télécommunications ; dominance des secteurs agroalimentaires<br />
- 2 fleuves principaux : Rhône et Durance<br />
- Durance totalement domestiquée et production d’électricité avec des lacs<br />
(Serre-Ponçon, sainte –Croix)<br />
Capitale : Marseille (également chef-lieu des Bouches-du-Rhône)<br />
Chefs-lieux de départements : Avignon (Vaucluse), Dignes-les-<br />
Bains (Alpes-de-Haute-Provence), Gap (Hautes-Alpes), Nice<br />
(Alpes-Maritimes) et Toulon (Var).<br />
Chimie: Naphtachimie à Martigues, Shell à Berre<br />
Agroalimentaire : Haribo à Marseille, Ducros à Carpentras<br />
Aéronautique : Eurocoptère à Marignane, Aerospatiale à Cannes<br />
transformation des métaux : Sollac et Ascométal à Fos-sur-Mer<br />
Construction électrique et électronique : IBM à La Gaude, Texas<br />
Instrument à Villeneuve-Loubet, Thomson à Valbonne et à Rousset, Spie à<br />
Aix-en-Provence<br />
39
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Provence Alpes Côte d’Azur<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
162 opérations<br />
soit 11 % des opérations<br />
recensées<br />
4 325 186 m 3 de sédiments<br />
soit 14 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 3 884 286 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
153 kml<br />
25.4 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Compagnie Nationale du Rhône 72 % 87.5 %<br />
Collectivités 19 % 10 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Rhône 92 % 92 %<br />
Canal Saint Julien 7 % -<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 7 % -<br />
en volume curé (en m 3 ) 1.5 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
4 090 000 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 5.5 %<br />
40
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
RHONE ALPES<br />
Départements<br />
Haute-Savoie, Savoie, Isère, Drôme, Ardèche, Loire, Rhône et Ain<br />
Nombre d’habitants Environ 6 000 000<br />
Densité<br />
129 hab/km²<br />
Surface<br />
43 698 km²<br />
- Diversité des ensembles naturels : massif central à l’ouest<br />
(Monts du Forez, monts du Vivarais), vallée du Rhône au<br />
centre (plaine de la Bresse ou de la Drôme provençale) et les<br />
Alpes à l’est.<br />
- 6 parcs naturels (Vercors, Pilat, Chartreuse, Massif des<br />
Milieu<br />
Bauges, Haut Jura et Monts d’Ardèche<br />
- Agriculture : 1.6 millions d’hectares de S.A.U., 3 pôles principaux :<br />
agriculture spécialisée (viticulture,...), une zone de culture variée et<br />
élevage et une zone de pâturage et forêts<br />
- Industries : 12 % de l’activité industrielle française avec la dominance<br />
des industries agroalimentaires<br />
Hydrologie<br />
- 3 grands lacs : lac du Bourget, lac d’annecy et lac Léman<br />
Villes importantes Bourg-en-Bresse, Chambéry, Grenoble<br />
Danon, Nestlé, Lesieur, Novartis, Sara-Lee, Rhône Poulenc, Elf-<br />
Industries importantes<br />
Atoche, Altom, Hewlett Packard, RVI, Grosfillex<br />
41
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
Résultats de l’étude pour la région Rhône Alpes<br />
Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />
Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />
390 opérations<br />
soit 26.5 % des opérations<br />
recensées<br />
11 497 496 m 3 de sédiments<br />
soit 37.2 % du volume total curé<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé 10 616 202 m 3<br />
Kilomètre linéaire de voies navigables<br />
Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />
(en m 3 /ml)<br />
500 kml<br />
21.2 m 3 /ml de sédiments<br />
Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Compagnie Nationale du Rhône 91.5 % 92 %<br />
EDF 7.5 % 5 %<br />
Principales entités hydrographiques<br />
curées de 1990 à 2000<br />
en nombre d’opérations<br />
de curage<br />
En volume curé (en m 3 )<br />
Rhône 92 % 92 %<br />
Arve 3 % 5 %<br />
Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />
d’analyse<br />
% dont les analyses<br />
ont révélé la présence<br />
de polluants<br />
en nombre d’opérations de curage 1 % -<br />
en volume curé (en m 3 ) 2 % -<br />
Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir (en m 3 )<br />
Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />
ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />
années<br />
11 094 000 m 3 de sédiments<br />
Baisse de 3.5 %<br />
42
Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />
SYNTHESE GLOBALE PAR REGION<br />
Nombre total<br />
d'opérations<br />
recensées sur la<br />
période 1990-<br />
2000<br />
Volume total curé de<br />
sédiments<br />
(en m 3 )<br />
Caractérisation du réseau navigable<br />
Volume curé de<br />
1990 à 2000<br />
Linéaire<br />
de voies<br />
navigables<br />
Volume curé par<br />
mètre linéaire de<br />
voies navigable<br />
% ayant fait<br />
l'objet d'analyse<br />
Problématique de pollution des sédiments<br />
en nombre d'opérations de curage en volume curé (en m 3 )<br />
% présence de<br />
polluants*<br />
% ayant fait<br />
l'objet d'analyse<br />
% présence de<br />
polluants*<br />
Estimations pour les 10 prochaines années<br />
Volume de<br />
sédiments à curer<br />
(en m 3 )<br />
Comparaison des<br />
volumes à curer pour les<br />
10 ans à venir et pour les<br />
années 1990-2000<br />
Alsace<br />
Aquitaine<br />
Auvergne<br />
Basse Normandie<br />
Bourgogne<br />
Bretagne<br />
Centre<br />
Champagne Ardennes<br />
Franche Comté<br />
Haute Normandie<br />
Ile de France<br />
Languedoc Roussillon<br />
Limousin<br />
Lorraine<br />
Midi-Pyrénées<br />
Nord-Pas de Calais<br />
Pays de Loire<br />
Picardie<br />
Poitou Charente<br />
Provence Alpes Côte<br />
d'Azur<br />
Rhône Alpes<br />
79<br />
(soit 5.5 %)<br />
53<br />
(soit 4 %)<br />
23<br />
(soit 1.5 % )<br />
1<br />
(soit 0.07 %)<br />
17<br />
(soit 1 %)<br />
5<br />
(soit 0.3 %)<br />
18<br />
(soit 1 %)<br />
23<br />
(soit 1.5 %)<br />
7<br />
(soit 0.5 %)<br />
60<br />
(soit 4 %)<br />
195<br />
(soit 13.3 %)<br />
51<br />
(soit 3.5 %)<br />
0<br />
(soit 0 %)<br />
91<br />
(soit 6.2 % )<br />
46<br />
(soit 3.1 %)<br />
75<br />
(soit 5.1 %)<br />
59<br />
(soit 4 %)<br />
97<br />
(soit 6.6 %)<br />
17<br />
(soit 1.2 %)<br />
162<br />
(soit 11 %)<br />
390<br />
(soit 26.5 %)<br />
3 707 230 m 3<br />
(soit 12 %)<br />
588 100 m 3<br />
(soit 2 %)<br />
297 000 m 3<br />
(soit 1 % )<br />
1 000 m 3<br />
(soit 0.003 %)<br />
189 000 m 3<br />
(soit 0.6 %)<br />
351 000 m 3<br />
(soit 1 %)<br />
287 000 m 3<br />
(soit 0.9 %)<br />
246 456 m 3<br />
(soit 0.8 %)<br />
176 000 m 3<br />
(soit 0.6 %)<br />
488 100 m 3<br />
(soit 1.6 %)<br />
1 386 064 m 3<br />
(soit 4.5 %)<br />
501 040 m 3<br />
(soit 1,6 %)<br />
3 707 230 m 3 268 kml 13.8 m 3 /ml 5% - 15.5 % - 5 050 000 m 3 Hausse de 36 %<br />
103 200 m 3 473 kml 0.2 m 3 /ml 7.5 % - 56% - 454 500 m 3 Baisse de 23 %<br />
3 000 m 3 70 kml 0.04 m 3 /ml 4.5 % - 1% - - -<br />
0 m 3 0 ml - - - - - - -<br />
93 739 m 3 913 kml 0.1 m 3 /ml 70.5 % 8.5 % 72% 2% 1 649 000 m 3 Hausse de 775 %<br />
31 000 m 3 54.5 kml 0.06 m 3 /ml 80% 0% 92.5 % - 150 000 m 3 Baisse de 57 %<br />
156 880 m 3 538.5 kml 0.3 m 3 /ml 44.5 % 62% 74% 26% 675 000 m 3 Hausse de 135 %<br />
206 706 m 3 665 kml 0.3 m 3 /ml 39% 0% 48.5 % - 802 000 m 3 Hausse de 225 %<br />
175 000 m 3 365 kml 0.5 m 3 /ml - - - - 1 000 m 3 Baisse de 99.5 %<br />
443 028 m 3 197.5 kml 2.2 m 3 /ml 10% 50% 8% 63% - -<br />
938 564 m 3 571 kml 1.6 m 3 /ml 20.5 % 62.5 % 48% 79% 1 040 000 m 3 Baisse de 25 %<br />
271 040 m 3 339 kml 0.8 m 3 /ml - - - - 751 000 m 3 Hausse de 50 %<br />
0 m 3 0 m 3 0 ml 0 m 3 /ml - - - - - -<br />
727 975 m 3<br />
(soit 2.4 % )<br />
283 750 m 3<br />
(soit 0.9 %)<br />
2 084 157 m 3<br />
(soit 6.7 %)<br />
1 791 000 m 3<br />
(soit 5.8 %)<br />
1 829 686 m 3<br />
(soit 5.9 %)<br />
152 741 m 3<br />
(soit 0.5 %)<br />
4 325 186 m 3<br />
(soit 14 %)<br />
11 497 496 m 3<br />
(soit 37.2 %)<br />
727 975 m 3 658 kml 1.1 m 3 /ml 68% 1.5 % 62.5 % 0.75 % 552 000 m 3 Baisse de 24 %<br />
233 750 m 3 221 kml 1.06 m 3 /ml 2% - 5.5 % 0% 294 500 m 3 Hausse de 4 %<br />
1 696 262 m 3 547 kml 3.1 m 3 /ml 64% 31.25 % 61% 45% 3 250 650 m 3 Hausse de 56 %<br />
121 000 m 3 629 kml 0.2 m 3 /ml 7% - 13.5 % - 870 000 m 3 Baisse de 51.5 %<br />
353 726 m 3 592 kml 0.6 m 3 /ml 36% 28.5 % 80.5 % 88% 1 113 500 m 3 Baisse de 40 %<br />
81 000 m 3 286.5 ml 0.3 m 3 /ml - - - - - -<br />
3 884 286 m 3 153 kml 25.4 m 3 /ml 7% - 1.5 % - 4 090 000 m 3 Baisse de 5.5 %<br />
10 616 202 m 3 500 kml 21.2 m 3 /ml 1% - 2% - 11 094 000 m 3 Baisse de 3.5 %<br />
43
Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
LA GARONNE 1<br />
LA LOIRE 3<br />
LE RHIN 5<br />
LE RHONE 7<br />
LA SEINE 9
Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
LA GARONNE<br />
La Garonne prend sa source en Espagne, à 1870 m d’altitude dans le massif de la<br />
Maladetta.<br />
Avant d’atteindre Bordeaux, elle reçoit le Salat et l’Ariège pyrénéens puis le Tarn et le Lot<br />
du Massif central. Après 575 km, la Garonne rejoint la Dordogne, au bec d’Ambès, près<br />
de Bordeaux, pour former l’estuaire de la Gironde. Ce fleuve est le plus court de France.<br />
Son bassin versant s’étend sur 56 000 km 2 .<br />
La Garonne est dangereuse par ses crues assez fréquentes d’automne au printemps, ce<br />
qui lui confère un rôle économique médiocre.<br />
Le débit de la Garonne est de 625 m 3 /s ce qui le place au deuxième rang, après le<br />
Rhône, en ce qui concerne l’alimentation spécifique.<br />
Le long du cours d’eau, les débits évoluent de la façon suivante :<br />
Communes<br />
Valentine 54<br />
Portet 182<br />
Malause-Lamagistère 437<br />
Mas-d’Agenais 590<br />
Débit mesuré (m 3 /s)<br />
Plus de cent barrages ainsi que des canaux d’irrigation et de navigation sont disposés<br />
le long de ce fleuve.<br />
Le Canal du Midi a été construit pour assurer une voie d’eau directe entre Bordeaux et<br />
Toulouse. Ce canal est régulé par 50 écluses et par une chute d’eau de 128 m.<br />
Le Canal latéral à la Garonne, long de 193 km, a été construit de 1838 à 1856. Il suit le<br />
fleuve de Castets-en-Dorthes jusqu'à Toulouse (rive gauche).<br />
1
Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
Résultats de l’étude pour la Garonne<br />
Nombre total d’opérations de<br />
curage recenséées de<br />
1990 à 2000<br />
% par rapport au nombre<br />
total d’opérations de curage<br />
recensées de 1990 à 2000<br />
% par rapport au nombre<br />
d’opérations de curage<br />
d’entretien des cours d’eau de<br />
1990 à 2000<br />
22 1.48 % 1.99 %<br />
Volume total curé de<br />
sédiments de 1990 à<br />
2000 (en m 3 )<br />
% par rapport au<br />
volume total de<br />
sédiments curés de<br />
1990 à 2000<br />
% par rapport au<br />
volume curé de<br />
sédiments curés des<br />
cours d’eau de 1990 à<br />
2000<br />
Volume curé par<br />
mètre linéaire<br />
(en m 3 /ml)<br />
66 000 0.21 % 0.28 % 0.1 m 3 /ml<br />
2
Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
LA LOIRE<br />
La Loire, avec 1012 km, est le plus long des fleuves français.<br />
Il prend sa source à 1375 m d’altitude, au mont Gerbier-de-Jonc. Le fleuve est un modeste<br />
cours d’eau en Sologne bourbonnaise. Puis il reçoit son premier grand affluent : l’Allier et<br />
s’élargit alors jusqu’à 300 voire 500 mètres. Par la suite, elle entre en confluence avec les<br />
cours d’eau berrichons et limousins (Cher, Indre, Vienne, Creuse) puis avec le Loir, la<br />
Sarthe, la Mayenne et la Maine. La Loire possède de nombreux affluents. En aval de<br />
Nantes se trouve l’estuaire au niveau duquel la Loire se jette dans l’Océan Atlantique.<br />
Son bassin est très étendu avec ses 115 120 km 2 .<br />
Le débit de la Loire est irrégulier. Régulièrement, d’importantes crues au printemps et à<br />
l’automne interviennent.<br />
Les débits sont de :<br />
- 106 m 3 /s à Villerest<br />
- 164 m 3 /s à Nevers<br />
- 343 m 3 /s à Tours<br />
- 871 m 3 /s à Montjean<br />
La Loire est reliée à la Seine et la Saône par un système de canaux.<br />
Le bassin de la Loire est mal aménagé. Le seul grand ouvrage réalisé est l’endiguement du<br />
fleuve de Decize à Nantes (520 km).<br />
La navigation n’est pas possible sur la Loire.<br />
Afin de mieux gérer l’eau du bassin de la Loire, le plan Loire grandeur nature a été établi<br />
en 1994, par l’Etablissement Public d’Aménagement de la Loire et ses Affluents.<br />
3
Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
Résultats de l’étude pour la Loire<br />
Nombre total d’opérations<br />
de curage recensées de<br />
1990 à 2000<br />
% par rapport au nombre<br />
total d’opérations de<br />
curage recensées de 1990<br />
à 2000<br />
% par rapport au nombre<br />
d’opérations de curage<br />
d’entretien des cours d’eau<br />
de 1990 à 2000<br />
0 0 0<br />
Volume total curé<br />
de sédiments de<br />
1990 à 2000<br />
(en m 3 )<br />
% par rapport au<br />
volume total de<br />
sédiments curés de<br />
1990 à 2000<br />
% par rapport au<br />
volume curé de<br />
sédiments curés des<br />
cours d’eau de 1990<br />
à 2000<br />
Volume curé par<br />
mètre linéaire<br />
(en m 3 /ml)<br />
0 0 0 0<br />
4
Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
LE RHIN<br />
Le Rhin naît dans les Alpes suisses, de la confluence entre le Rhin antérieur et le Rhin<br />
postérieur, et se jette dans la mer du Nord après 1 325 km. Il traverse des villes très<br />
industrialisées de 5 pays (l’Autriche, le Liechtenstein, la France , l’Allemagne et les Pays-<br />
Bas).<br />
Ses principaux affluents sont l’Aar, l’Ill, le Neckar, le Main, le Nahe, la Lahn, la Moselle,<br />
la Ruhr et la Lippe.<br />
Son bassin versant occupe une surface de 160 000 km 2 .<br />
Le Rhin est relié par canaux à la Seine, l‘Elbe, l’Ems, le Rhône et la Saône.<br />
Ce fleuve est navigable de Rotterdam à Bâle.<br />
Son régime est de type nivo-glaciaire, avec des basses eaux au mois de février et hautes<br />
eaux au printemps et à l’été (périodes de la fonte des neiges). Son débit moyen est alors de<br />
1 050 m 3 /s.<br />
Mais ce régime est influencé par l’apport le long de son cours de plusieurs rivières<br />
permettant ainsi de compenser le déficit hivernal du cours supérieur. Son débit peut<br />
atteindre 1 625 m 3 /s à Kaub.<br />
En matière de qualité, la réduction de phosphore, d‘azote et des substances nuisibles<br />
s’écoulant des égouts est visible. Par contre, la pollution diffuse reste problématique. De<br />
plus, des pollutions accidentelles peuvent être causées par les nombreux bateaux<br />
navigant sur le Rhin (perte de cargaison ou élimination des déchets pouvant être des<br />
vidanges d’huile).<br />
Afin de restaurer l’écosystème, un Programme d’Action Rhin (1987) a été établi par la<br />
Commission Internationale pour la Protection du Rhin, impliquant une amélioration<br />
nécessaire de la qualité des cours d’eau.<br />
Actuellement, le Rhin est le fleuve le plus propre d’Europe malgré un cours inférieur<br />
recevant les eaux usées ainsi que la présence de métaux lourds et d’effluents urbains.<br />
Cependant, le Rhin est propre du point de vue physico–chimique mais pas selon les normes<br />
bactériologiques.<br />
Ce fleuve est fortement fragilisé par la forte canalisation qui fait disparaître les zones<br />
humides épurant naturellement l’eau, par les barrages qui accumulent les sédiments pollués<br />
et par les centrales nucléaires qui réchauffent l’eau.<br />
L’homme occupe aujourd’hui 80 % du champ inondable dont disposait le Rhin à l’origine.<br />
De plus, le Rhin a connu une accélération de son courant en raison d’un raccourcissement<br />
du cours d’eau aux 18 et 19ème siècle.<br />
Le Rhin est une grande artère économique : il est le fleuve le plus utilisé pour la<br />
navigation intérieure dans le monde.<br />
Les eaux du Rhin et des ses affluents sont très utilisé pour la production hydro-électrique.<br />
Sur le Rhin supérieur, en raison de la protection des crues et de l‘hydro-électricité, la vitesse<br />
du courant s’accroit, provoquant l’érosion du fond de fleuve et la baisse du niveau des eaux<br />
souterraines.<br />
5
Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
Résultats de l’étude pour le Rhin<br />
Nombre total d’opérations de<br />
1990 à 2000<br />
% par rapport au nombre<br />
total d’opérations de curage<br />
de 1990 à 2000<br />
% par rapport au nombre<br />
d’opérations de curage<br />
d’entretien des cours d’eau de<br />
1990 à 2000<br />
62 4.18 % 5.6 %<br />
Volume total curé de<br />
sédiments de 1990 à<br />
2000 (en m 3 )<br />
% par rapport au<br />
volume total de<br />
sédiments curés de<br />
1990 à 2000<br />
% par rapport au<br />
volume curé de<br />
sédiments curés des<br />
cours d’eau de 1990 à<br />
2000<br />
Volume curé par<br />
mètre linéaire<br />
(en m 3 /ml)<br />
3 698 770 11.94 % 15.63 %<br />
6
Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
LE RHONE<br />
Le Rhône, fleuve le plus puissant et le plus fougueux de France, prend sa source en Suisse, à<br />
1750 m d’altitude, au glacier de la Furka, dans le massif du Saint-Gothard. Avant d’entrer<br />
en France, il se jette dans le lac Léman. Il est également relié aux eaux du lac du Bourget<br />
par le Canal de Savières. Il parcourt 812 km dont 522 en France puis il se jette dans la<br />
Méditerranée par un delta à l’Ouest de Marseille.<br />
Au niveau de son delta, le fleuve se sépare en deux :<br />
- le Grand Rhône, qui coule entre la Camargue à l’ouest et la Crau à l’est, se jette dans la<br />
Méditerranée à Port-Saint-Louis-du-Rhône<br />
- le Petit Rhône, qui coule dans la direction du sud-ouest, se jette aux Saintes-Maries-dela-mer.<br />
Le fleuve reçoit, sur sa rive gauche, des rivières alpines comme l’Arve, le Fier, le Guiers,<br />
l’Isère, la Drôme, l’Eygues et la Durance et, sur sa rive droite, l’Ain, l’Ardèche et le<br />
Gard. A Lyon, il reçoit la Saône.<br />
Son bassin couvre 98 000 km 2 .<br />
En aval de Montélimar, le fleuve est plus calme, coulant dans une vallée plus large.<br />
Le Rhône est principalement un fleuve alpestre, mais son régime, commandé par ses<br />
affluents, est très complexe. En effet, ces derniers expliquent le fort débit du fleuve tout au<br />
long de l’année et les énormes crues ainsi que la présence de nombreux barrages servant à<br />
l’hydroélectricité.<br />
Son débit moyen est de 2 300 m 3 /s.<br />
Les moyennes de débit absolu sont de :<br />
- 500 m 3 /s à Sault-Brénaz<br />
- 1000 m 3 /s à Lyon, avec la Saône<br />
- 1500 m 3 /s au Teil, après l’Isère mais avant l’Ardèche et la Durance.<br />
La navigation sur le Grand Rhône est difficile en raison de la forte déclivité du terrain et des<br />
barres de sable qui se forment rapidement.<br />
A partir de Lyon, un réseau de barrages et canaux rend le Rhône navigable jusqu’au port<br />
de Marseille, ce qui représente environ 330 km de voie navigable. D’autres canaux et un<br />
système de voies d’eau relient le fleuve au Rhin, à la Seine et à la Loire. Le Rhône est<br />
également un énorme réservoir d’énergie hydroélectrique : 18 centrales<br />
hydroélectriques sont établies sur entre Genève et Beaucaire.<br />
7
Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
Résultats de l’étude pour le Rhône<br />
Nombre total d’opérations de<br />
curage recensées de 1990 à<br />
2000<br />
% par rapport au nombre<br />
total d’opérations de curage<br />
recensées de 1990 à 2000<br />
% par rapport au nombre<br />
d’opérations de curage<br />
d’entretien des cours d’eau de<br />
1990 à 2000<br />
489 32.97 % 44.13 %<br />
Volume total curé de<br />
sédiments de 1990 à<br />
2000 (en m 3 )<br />
% par rapport au<br />
volume total de<br />
sédiments curés de<br />
1990 à 2000<br />
% par rapport au<br />
volume curé de<br />
sédiments curés des<br />
cours d’eau de 1990 à<br />
2000<br />
Volume curé par<br />
mètre linéaire<br />
(en m 3 /ml)<br />
14 446 182 46.63 % 61.04 % 27.7 m 3 /ml<br />
8
Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
LA SEINE<br />
La Seine prend sa source au plateau de Langres à 471 m d’altitude et se jette dans la<br />
Manche par un large estuaire qui baigne le Havre. Durant son parcours de 776 km, la<br />
Seine traverse 4 régions (Bourgogne, Champagne, Ile de France et Normandie) et 14<br />
départements.<br />
Ses principaux affluents sont : l’Oise, la Moselle, la Meurthe, l’Yonne, le Loing,<br />
l’Essonne, la Marne ou encore l’Eure.<br />
Son bassin versant s’étend sur 78 650 km 2<br />
altitude.<br />
et comprend plaines et plateaux de basse<br />
La Seine a un régime thermopluvial océanique (alimentation réglée par les pluies<br />
océaniques et par la température).<br />
Débits de la Seine :<br />
- 21.5 m3/s à Bar-sur-Seine<br />
- 450 m3/s à l’embouchure<br />
- maximum à Paris : 2280 m3/s<br />
- minimum naturel : 0.6 m3/s<br />
Les crues sont maîtrisés grâce à quatre barrages réservoirs : Pannecières-Chaumard, sur<br />
la vallée de l’ Yonne ; Seine, près de Troyes ; Marne, près de Saint-Dizier et Aube, près de<br />
Brienne-le-Château. Un barrage hydroelectrique existe sur le fleuve. Deux centrales<br />
nucléaires sont installés sur ses bords en amont et aval de la Seine.<br />
La navigation fluviale est possible au niveau de Bar-sur-Seine sur plus de 563 km à partir<br />
de l’embouchure. La navigation maritime ne l’est qu’au niveau de Rouen sur 121 km à<br />
partir de l’embouchure.<br />
La basse Seine, qui relie le port autonome de Paris aux ports maritimes de Rouen et Le<br />
Havre, est la voie la plus active de France.<br />
Le port de Paris est le deuxième port fluvial européen.<br />
La Seine est reliée par un réseau de canaux à la Somme, à la Meuse, au Rhin, à la Saône<br />
et à la Loire.<br />
Au niveau de sa gestion, la Seine à l’aval de Rouen révèle de l’Etat qui en a confié la gestion<br />
au Port autonome de Rouen. Voies Navigables de France en gère le reste du réseau.<br />
Les travaux sur le fleuve portent sur le maintien de la section navigable par canalisation et<br />
dragage. Entre Rouen et Paris, le dragage d’entretien est de 150 000 m 3 /an. En aval de<br />
Rouen, il varie entre 600 000 et 1 000 000 m 3 /an. Les produits de dragage, non valorisables,<br />
sont stockés dans des chambres de dépôt de terre.<br />
Puissant foyer industriel, l’agglomération parisienne a fait de la Seine « une voie<br />
fréquentée » qui est l’objet d’aménagements constants.<br />
Les puisages pour l’alimentation humaine de la région parisienne avoisinent les 50 m 3 /s.<br />
Au niveau de la qualité, la Seine subit l’impact de l’agglomération parisienne qui se fait<br />
sentir jusque dans l’estuaire. S’ajoutent également les rejets de l’agglomération<br />
rouennaise et des industries en basse Seine. Cependant, la qualité des eaux de la Seine<br />
est en amélioration. L’estuaire de la Seine est soumis à de nombreuses pollutions et à<br />
une forte contamination par les micro-polluants.<br />
9
Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />
Résultats de l’étude pour la Seine<br />
Nombre total d’opérations de<br />
curage recensées de 1990 à<br />
2000<br />
% par rapport au nombre<br />
total d’opérations de curage<br />
recensées de 1990 à 2000<br />
% par rapport au nombre<br />
d’opérations de curage<br />
d’entretien des cours d’eau de<br />
1990 à 2000<br />
186 12.54% 16.79%<br />
Volume total curé de<br />
sédiments de 1990 à<br />
2000 (en m 3 )<br />
% par rapport au<br />
volume total de<br />
sédiments curés de<br />
1990 à 2000<br />
% par rapport au<br />
volume curé de<br />
sédiments curés des<br />
cours d’eau de 1990 à<br />
2000<br />
Volume curé par<br />
mètre linéaire<br />
(en m 3 /ml)<br />
1 194 903 3.86% 5.05% 1.5 m 3 /ml<br />
10
Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />
ANNEXE 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage
Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />
FICHE TECHNIQUE : METHODES DE CURAGE<br />
Curage mécanique<br />
Le curage mécanique s’effectue grâce à des engins à godet qui opèrent soit depuis les berges<br />
(pelle mécanique), soit depuis la surface (pelle sur ponton, drague à godets…).<br />
Cette technique nécessite une reprise des sédiments dans une barge et une évacuation vers<br />
un point de déchargement pour une nouvelle reprise.<br />
Ce type de curage n’est pas recommandé lorsque le curage a lieu dans un site sensible et en<br />
eau courante. En effet une partie des sédiments est remise en suspension par le mouvement<br />
de godet et un transfert vers l’aval des matériaux fins et une mobilisation des polluants<br />
présents a lieu.<br />
Cette technique est utilisée pour des sédiments graveleux et non contaminés. Elle est à<br />
déconseiller pour des sédiments organiques fins. Il existe cependant des possibilités de<br />
curage avec des pelles de type "Pellican" qui évitent la mise en suspension des matériaux.<br />
Différents matériaux utilisés :<br />
1.pelles hydrauliques<br />
Elles sont utilisées pour le curage de cours d'eau de faible largeur (inférieure à 15 m). Leur<br />
grande maniabilité leur permet de manœuvrer entre les arbres.<br />
2.pelles araignée<br />
Ces pelles peuvent être utilisées dans plusieurs situations : travail à partir de la berge, du lit de<br />
la rivière, dans des petites rivières ou des fossés. Ce genre d'engin ne permet pas, en général,<br />
de travailler dans des zones marécageuses ou à fort envasement.<br />
3.pelles à godet sur ponton<br />
Ce sont des pelles hydrauliques montées sur des barges. Généralement légèrement plus<br />
puissantes que les pelles à godet classiques, elles permettent de travailler à 20 m de distance<br />
ou de profondeur.<br />
4.amphidredges<br />
Cet appareil a été conçu pour travailler en rivière ou en zone marécageuse. Il possède une<br />
coque principale et plusieurs pattes mobiles munies de flotteurs (hydrauliques). Ces appareils<br />
sont amphibies, et peuvent donc effectuer des allées et retour de la berge à l'eau.<br />
5.aquacat<br />
C'est un appareil intermédiaire entre la pelle araignée et l'amphidredge. Il est constitué d'un<br />
flotteur principal et de trois pattes articulées. Cet engin est idéal pour les travaux et l'entretien<br />
de cours d'eau en agglomération ou pour ceux dont l'accès par la berge est impossible. Ses<br />
faibles dimensions font de lui un appareil d'appoint.<br />
6.draglines<br />
Ce sont les pelleteuses les plus couramment utilisées en France pour le curage de cours d'eau<br />
de taille moyenne (jusqu'à 150 m de largeur). Pour pouvoir utiliser ce type d'engin, les berges<br />
du cours d'eau concerné doivent être déboisées. Cet appareil nécessite beaucoup de place<br />
pour manoeuvrer (la flèche de l'engin pouvant atteindre 50 m). Les draglines nécessitent un<br />
sol stable sur lequel elles peuvent se déplacer.<br />
1
Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />
7.dragues à pelle ou à cuillère<br />
Elles sont utilisées pour des travaux de déroctage dans les roches tendres.<br />
8.dragues à godets<br />
Elles ne sont plus utilisées actuellement.<br />
9.dragues rétrocaveuses<br />
Elles sont utilisées pour les dragages le long des quais ou dans des zones peu accessibles.<br />
10.dragues excavatrices sur ponton à chargement frontal<br />
Elles sont particulièrement bien adaptées pour le travail en zones protégées.<br />
11.dragues à bennes trainantes<br />
Ce type de matériel est utilisé surtout en Amérique du Nord.<br />
12.dragues à benne preneuse<br />
Ces dragues sont utilisées dans des dragages d'entretien sur tout type de matériaux, et elle<br />
est bien adaptée à des dragages dans des zones difficiles tel que le long des quais.<br />
Curage hydraulique<br />
Le curage hydraulique s’effectue grâce à des dragues aspiratrices et désagrégatrices. Les<br />
matériaux sont extraits par jets d’eau sous pression ou par rotation d’un outil désagrégateur<br />
et mis en suspension pour être ensuite aspirés et évacués par des pompes vers les points de<br />
stockage.<br />
Ce type de curage nécessite des moyens de transport adaptés et/ou la présence d’une zone<br />
de dépôts, dans un périmètre de 2.500 m, où les sédiments extraits vont décanter. Des<br />
canalisations souples avec une (ou des) station(s) de relevage effectuent la liaison entre la<br />
drague et la zone de dépôt.<br />
Cette technique est souvent utilisée pour des sédiments extraits dans un milieu sensible. En<br />
effet le curage par voie hydraulique ne perturbe que très légèrement la qualité de l’eau et la<br />
quiétude du site.<br />
Différents matériaux utilisés :<br />
1.Dragues à désagrégateur à pression d’eau ou à désagrégateur<br />
rotatif<br />
L'extraction des matériaux se fait par rotation du "cutter", ou par un jet d'eau sous pression.<br />
Dans les deux cas, les matériaux sont remis en suspension puis aspirés par une pompe. Ces<br />
engins étant montés sur des barges ou sur châssis, leur rayon d'action est relativement<br />
important.<br />
Un des avantages, outre le faible remise en suspension des sédiments, est que ces engins<br />
peuvent travailler sans contact avec les berges du cours d'eau.<br />
Un inconvénient est l'impossibilité d'accéder aux cours d'eau encombrés par la végétation, au<br />
risque de colmater le désagrégateur ou la pompe.<br />
2.Dragues à désagrégateur horizontal<br />
Ces dragues sont équipées de deux vrilles montées sur l'extrémité d'un tube d'aspiration et<br />
destinées à s'attaquer aux sédiments. Ainsi, à chaque passage, le désagrégateur découpe les<br />
sédiments sur une largeur allant jusqu'à 2,70 m. Un bouclier est fixé au bout du désagrégateur<br />
2
Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />
et piège les matériaux remis en suspension. Ce type de drague est très efficace dans les cours<br />
d'eau à fond plat,<br />
3.Dragues à désagrégateur rotatif et horizontal<br />
Sur ce type de drague, deux agrégateurs différents sont regroupés ce qui augmente l'efficacité<br />
des deux engins pris séparément. Le désagrégateur horizontal, placé à l'avant de la barge,<br />
soulève et égoutte les sédiments avant qu'ils ne soient aspirés par la pompe. Par contre, le<br />
désagrégateur rotatif, utilisé en appoint, enlève les sédiments lourds ainsi que la végétation.<br />
4.Pompes immergées<br />
Le pompage des sédiments se fait avec un agitateur rotatif. Ce type de curage peut intervenir<br />
jusqu'à 20 m de profondeur. Ces pompes sont destinées à l'extraction de sables et de graviers<br />
et au pompage des sédiments. Ce matériel est utilisé au bord des cours d'eau, par<br />
l'intermédiaire d'une grue. Ce type de curage nécessite une zone de décantation à proximité.<br />
5.Pompes flottantes<br />
Ce type de pompe est constitué d'un groupe moto-pompe monté sur un châssis tubulaire<br />
formant un traîneau, et muni de deux flotteurs gonflables. Le pompage s'effectue à l'aide<br />
d'une tête racleuse d'aspiration, munie d'un manche, et glissant sur la vase, la pompe suivant<br />
le travail en flottant. Les matériaux curés sont refoulés à une distance de maximum 12 m.<br />
Pour pouvoir guider correctement la tête d'aspiration, le conducteur des travaux doit<br />
impérativement se trouver dans l'eau, à côté de la pompe. La vitesse de progression est donc<br />
relativement faible. Grâce à leur faible encombrement et à leur facilité de manipulation, ce<br />
type de pompage est idéal pour le nettoyage ou l'entretien de petits ruisseaux.<br />
6.Dragues aspiratrices refouleuse stationnaire<br />
Elle est fixée sur des câbles ou des chaînes ainsi que sur des pieux et balaie sa zone de travail<br />
par papillonnage autour des pieux. Elle refoule dans une conduite flottante ou dans des<br />
chalands. L’efficacité du dragage est éventuellement augmentée par l’action d’un<br />
désagrégateur.Certains engins sont équipés d’un bec d’aspiration "Dustpan" que la drague<br />
essaie d’enfoncer à l’avancement dans le banc à déraser.<br />
7.Dragues aspiratrices au point fixe<br />
La drague est fixée sur ses ancres et balaie sa zone de travail par papillonnage autour de son<br />
point d’ancrage. Elle refoule dans des puits (engin autoporteur), dans des chalands ou dans<br />
une conduite.<br />
8.Drague aspiratrice en marche<br />
Ce sont principalement ces dragues qui sont utilisées pour l’entretien des chenaux d’accès.<br />
Les unités modernes sont équipées de deux élindes traînantes avec des pompes immergées et<br />
sont parfois munies de désagrégateur.<br />
Curage à l’américaine<br />
Il s’agit d’une technique particulière qui consiste à provoquer la remise en suspension des<br />
sédiments au moyen d’une hélice ou d’air comprimé dans les cours d’eau ou chenaux à fort<br />
courant. Les sédiments sont repris dans le flux et se redéposent en aval. Cette méthode est<br />
souvent utilisée pour les sas d’entrée de port ou en amont immédiat de zone profonde.<br />
3
Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />
Curage doux<br />
Cette technique de curage met en œuvre des outils traditionnels respectant la fragilité du<br />
milieu (la "baguernette", sorte d'épuisette permettant de retirer 25 kg de matière<br />
organique).<br />
C'est une activité quasiment disparue depuis les années 50 que les pêcheurs ont repris en<br />
développant des chantiers de travaux bénévoles.<br />
Le curage s'effectue à partir de la berge afin de ne pas perturber le milieu, et consiste à<br />
retirer la vase déposée sur le fond uniquement, sans approfondir le fossé initial. Cette<br />
opération s'effectue de novembre à fin février, en dehors des périodes de reproduction de la<br />
faune et d'épanouissement de la flore.<br />
Le travail consiste ensuite à aménager le cours d'eau en créant des barrages d'oxygénation<br />
(roches, troncs d'arbres…), en restaurant des frayères, ou en augmentant le nombre de<br />
passes à poissons.<br />
Grâce à cette initiative, "les cantonniers de rivière" ont restaurés 1 500 km de rivières en 10<br />
ans.<br />
Références :<br />
Guide méthodologique “Faut-il curer?, Pôle de Compétence sur les sites et sols pollués, 1998 ;<br />
Inventaire détaillé des méthodes de curage, de traitement et des usages possibles des sédiments contaminés, IN VIVO, 2001 ;<br />
le courrier de l’environnement de l’INRA (site internet) ;<br />
4
ANNEXE 3 : QUESTIONNAIRE<br />
Annexe 3 : Questionnaire
Annexe 4 : Liste des personnes contactées<br />
ANNEXE 4 : Liste des personnes contactées
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
autres Chambre d'agriculture de la Nièvre Monsieur AGEZ dossier transféré<br />
autres Cemagref Aix-en-Provence ROYET a répondu<br />
autres Cemagref de Bordeaux Monsieur DUTARTRE pas d'opération de curage<br />
autres Cemagref de Grenoble Monsieur COUTANT pas d'opération de curage<br />
autres Cemagref de Lyon Monsieur BABUT pas d'opération de curage<br />
autres DRIRE Monsieur BLINIGNE MOREL pas d'opération de curage<br />
CNR Compagnie Nationale du Rhône Monsieur DOUTRIAUX a répondu<br />
Collectivité Conseil Général de la Charente Monsieur MARCHEGAY pas d'opération de curage<br />
Collectivité Conseil Général de l'Indre et Loire Monsieur COUDRIN<br />
Collectivité Conseil Général du Doubs Monsieur FAIVRET pas d'opération de curage<br />
Collectivité Conseil général du Loiret Monsieur CLAVIER pas d'opération de curage<br />
Collectivité Conseil Général du Territoire de Belfort Monsieur GRANGER pas d'opération de curage<br />
Collectivité Conseil Régional de Champagne Ardenne Monsieur ROLLET pas d'opération de curage<br />
Collectivité Conseil régional Picardie Monsieur RIGAUX pas d'opération de curage<br />
Collectivité Conseil supérieur de la pêche Monsieur JOUBERT dossier transféré<br />
Collectivité Conseil Général des Landes Monsieur FOURNIER a répondu<br />
Collectivité Fédération des Associations de Pêche et de Pisciculture Madame KHATDOURIAN pas d'opération de curage<br />
Collectivité Fédération des Associations de Pêche et de Pisciculture Madame JOURDAIN dossier transféré<br />
Collectivité Réserve naturelle du Lac de Grand-Lieu Monsieur BORET a répondu<br />
Collectivité Service de l'Environnement et de l'Equipement des Collectivites locales Monsieur BRUYERE dossier transféré<br />
Collectivité Parc National des Cévennes - service Scientifique Monsieur DEJEAN a répondu<br />
Collectivité Parc National des Ecrins - Service Amenagement Monsieur PATIN pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc National des Pyrénées Monsieur le directeur pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc National du Mercantour Monsieur OLIVIER pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional d'Armorique Monsieur KERMARREC<br />
Collectivité Parc naturel régional de Brenne Monsieur DUMEUGE a répondu<br />
Collectivité Parc naturel régional de Brière Monsieur BERNARD a répondu<br />
Collectivité Parc naturel régional de Brotonne Monsieur LECOMTE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional de Camargue Monsieur VIVIER pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional de la Forêt d'Orient Monsieur TOURNEBIZE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse Madame PASTOR a répondu<br />
Collectivité Parc naturel régional de la Montagne de Reims Monsieur MARX a répondu<br />
Collectivité Parc naturel régional de l'Avesnois Monsieur JAKUBEK<br />
Collectivité Parc naturel régional de Loire-Anjou-Touraine Monsieur BIDAULT pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional de Lorraine Madame TOUSSAINT pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional des Causses du Quercy Monsieur DUBREUIL pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional des Grands Causses Monsieur DESCLOITRE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional des Landes de Gascogne Monsieur BILLY pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional des Vosges du Nord Monsieur BRUA dossier transféré<br />
Collectivité Parc naturel régional du Gâtinet Français Monsieur GOLEMIEC pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional du Haut-Jura Monsieur BRUNEEL a répondu<br />
Collectivité Parc naturel régional du Haut-Languedoc Madame SVIRIDOFF dossier transféré<br />
Collectivité Parc naturel régional du Livradois-Forez Monsieur SOURP pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional du Luberon Madame MAYEN pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional du Marais du Cotentin et du Bessin Mademoiselle PAQUEREAU pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional du massif des Bauges Monsieur GAYTE pas d'opération de curage
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Collectivité Parc naturel régional du Morvan Monsieur PARIS pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional du Pilat Madame BEAL pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional du Queyras Madame PLAGNOL dossier transféré<br />
Collectivité Parc naturel régional du Verdon Madame GUIN pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional du Vexin français Monsieur HULLARD pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional Normandie-Maine Monsieur AMELINE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional Périgord-Limousin Mademoiselle RENARD-LAVAL pas d'opération de curage<br />
Collectivité Parc naturel régional Scarpe Escaut Monsieur BONNET pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association de la Bresle Monsieur BOECKX a répondu<br />
Collectivité Association de la Haute Maye Monsieur le président<br />
Collectivité Association de l'Ancre Madame la présidente pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association des bas champs de la Somme Monsieur MAQUINY a répondu<br />
Collectivité Association des canaux de Boves Monsieur DUFRESNES<br />
Collectivité Association des hortillonnages Monsieur le président a répondu<br />
Collectivité Association des rivières d'Amboise et de Drancourt Monsieur DETAISY pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association du Marquenterre Monsieur le président<br />
Collectivité Association Syndicale de l'Omignon Monsieur VALETTE a répondu<br />
Collectivité Associations de dessèchement de l'Authie Monsieur le président a répondu<br />
Collectivité Associations de la Selle Madame DUQUESNE a répondu<br />
Collectivité SIVOM des Grands sites des Gorges du Tarn Monsieur PROUHEZE pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVU Monsieur MORTEMARD pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat de Gestion du Canal d'Orleans Monsieur DESBOIS a répondu<br />
Collectivité Syndicat de la vallée des Anguillères Madame POIROUX a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de l'Oise Amont Monsieur le président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de la vallée de l'Orge Aval Monsieur BOUCHY a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du Lac d'Annecy Monsieur DECALIGNON pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte de Gestion des Associations Syndicales du Pays d'Arles Monsieur JOURTAU<br />
Collectivité Syndicat Mixte de l'Union des Marais Monsieur CHASTAING<br />
Collectivité Syndicat des Plaines de MAZEROLLES Monsieur HOLLEBECQ<br />
Collectivité Syndicat des Marais du TENU, de la VILLETTE et du MIGRON Monsieur LECUYER a répondu<br />
Collectivité Societe du Canal de BUZAY Monsieur GRANDJOUAN a répondu<br />
Collectivité Syndicat des Marais des Iles des BOIS et des MASSES Monsieur FLEURY a répondu<br />
Collectivité Syndicat des Marais du BOIVRE et de la GIGUENAIS Monsieur FERRE a répondu<br />
Collectivité Syndicat des Marais de L'Etier de MILLAC Monsieur FERRE a répondu<br />
Collectivité Syndicat des Marais de BOURGNEUF Monsieur HERISSE a répondu<br />
Collectivité Syndicat des Marais de FRESNAY EN RETZ Monsieur ROUSSEAU a répondu<br />
Collectivité Syndicat des marais de MACHECOUL Monsieur de GRANDMAISON a répondu<br />
Collectivité Commune de Bouguenais Monsieur le président<br />
Collectivité Syndicat des Prairies de la PETITE VALLEE Monsieur dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat de BELLE ILE et de l'ILE HERET Madame CHICHE BREYER pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association du canal de Cadenet Monsieur DELAYE<br />
Collectivité Association du canal de Langlade Monsieur le Directeur pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association du canal de Saint Pons Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association pour l'Aménagement des vallées Arize et Lèze Monsieur DUCASSE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association pour le développement de la vallée de l'Ornain et de la Saulx Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association Syndicale du canal d'Arrosage de Canet Monsieur le Président pas d'opération de curage
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Collectivité Association Syndicale du canal de Gignac Monsieur KULESZA a répondu<br />
Collectivité Association syndicale du canal de Sambuc Monsieur le Directeur pas d'opération de curage<br />
Collectivité Associations Départementales pour l'Aménagement de l'Isère du Drac et de la Romanche Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes Centre Argonne Monsieur LEPINE pas d'opération de curage<br />
Collectivité S.I.A de la Nied réunie Monsieur VIAUX a répondu<br />
Collectivité S.I.A.M Madame POIRIER pas d'opération de curage<br />
Collectivité S.I.V.O.M dossier transféré<br />
Collectivité S.M.A.E.Z.I. Monsieur COQUIDé pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIADO Monsieur HERIN a répondu<br />
Collectivité SICME Monsieur MARIE pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVOM Monsieur SIFFERT pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des Eaux de la paquetterie Monsieur Beaudeux pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVOM Monsieur DEVILLE pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVOM Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVOM pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVOM de la vallée du Rupt Monsieur CLEMENT a répondu<br />
Collectivité Syndicat d'Aménagement de la Mortagne<br />
Collectivité Syndicat d'Aménagement hydraulique de la vallée du Touch Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat de la Saudre Madame COUFFRAND<br />
Collectivité Syndicat de l'Avelon Monsieur LEFEVRE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des bassins de l'Elorn Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des Eaux de Kermovan de Kersauzon Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des Eaux et Assainissement Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat des Marais Monsieur OUVRAD dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat hydraulique des Quatre vallées Monsieur LIPONNE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal à Vocation Multiples de l'Etang de l'Or Monsieur Le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal Basse Vallée de la Risle Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Vallée du Jaudy Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Trieux Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement Hydraulique de la Save Monsieur GRANGIS a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement Hydraulique du Bassin de l'Aume-Couture Monsieur TALIGROT pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement Hydraulique du bassin versant du Curé Monsieur BELLUC a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Ardèche Claire Monsieur BOURETZ a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement de la Région d'Enghein-les-Bains Monsieur RICHARD a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement des Vallées Scarpe Bas Escaut Monsieur DEBRABANT<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement du Bassin Versant du Val d'Achen pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de la basse Vesgre Monsieur BOUSSINIER<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de la Région de Bonningues Monsieur le Président<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de la Vallée de L'Ondaine Monsieur PARDO dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal des Eaux de la Haute Loue Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal des Eaux et Assainissement Monsieur FAUST pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin de l'Esches Monsieur CLIQUOT a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de la Basse Vallée Ain Monsieur SOMELET a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de l'Isole Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du canal de la Bourne Monsieur AVEZARD a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal Hydraulique Haute Seine Monsieur DIDIER a répondu
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Collectivité Syndicat Interdépartemental d'Aménagement du Guiers et de ses affluents Madame pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte d'Aménagement de la Haute Vallée de l'Ariège et du Vicdessos Madame DULAC a répondu<br />
Collectivité Syndicat mixte d'Aménagement des Eaux du Basin de Moron Monsieur POUGET a répondu<br />
Collectivité Syndicat Mixte d'Aménagement et de Développement Touristique du Pays de Cèze Monsieur GUILLERME pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte de la Mouillonne Monsieur BEZIAT pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte du Bassin de l'Isle en Périgord Melle HENETTE<br />
Collectivité Syndicat Mixte Ganges le Vigan Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte Loire Authion Monsieur MARTIN pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte pour la gestion de l'Etang de l'Or Madame VAZZOLER a répondu<br />
Collectivité Union des syndicats d'Aménagement de Rivières Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Direction des Espaces Verts Monsieur le Responsable du service environnement a répondu<br />
Collectivité Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts de la ville de Paris Monsieur le Responsable du service environnement dossier transféré<br />
Collectivité Etablissement public du Musée et du Domaine national de Versailles Monsieur le Responsable du service environnement pas d'opération de curage<br />
Collectivité S.I.V.O.M.E Monsieur GRIWIO<br />
Collectivité S.M.A.L.A Monsieur AYOT pas d'opération de curage<br />
Collectivité S.M.I.R.Y.A Monsieur PIOT pas d'opération de curage<br />
Collectivité Section des Canaux de la ville de Paris<br />
Collectivité Service Interdépartemental de l'Office National des Forêts de Versailles Monsieur le Responsable du service environnement pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVOM de Haute-Tarentaise Madame VIVET pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVOM du Lac Monsieur MILLET<br />
Collectivité Syndicat de Cabedan Neuf pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des communes riveraines de l'Orne Monsieur le Président A. CHOISEL dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat des eaux du canton de Woerth Madame MALET a répondu<br />
Collectivité Syndicat du Bassin Sud Ouest du Mont Ventoux Monsieur le Technicien de rivières a répondu<br />
Collectivité Syndicat du Canal Saint Julien Monsieur ROULLIN a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Région Anzin Monsieur le Président<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Bassin de l'Arc Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement de la plaine entre l'Agly et la Tet Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement du bassin de la Fosseille Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement du bassin de la Liobière Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVOM de Chauny Tergnier La Fère Monsieur le Président<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal des Cours d'Eau du Bassin Chambérien Monsieur PASQUON pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal des Monts et Barrage Monsieur REIX pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement du Bassin de l'Ardoux Monsieur FICHOU pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement du cours inférieur du Réart Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement du Ruisseau de la Cadière Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte d'Aménagement de la Vallée de la Durance Monsieur DODOLI pas d'opération de curage<br />
Collectivité Ville de Vanves Monsieur le Responsable des services techniques pas d'opération de curage<br />
Collectivité A.S.A.D de Renescure Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité A.S.A.D de Camphin en Pévèle Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité A.S.A.D de Coutiches Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité A.S.A.D Scarpe Aval Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité A.S.A.D Région d'Arleux Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité A.S.A.D du Haut Cambresis Monsieur DUBUS pas d'opération de curage<br />
Collectivité A.S.A.D de Le Quesnoy et environs Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité A.S.A.D de Noyelles sur Selle Monsieur DUPONT dossier transféré
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Collectivité A.S.A.D de Noyelles/Sambre Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité A.S.A.D de SARS Poteries Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité A.S.A.D de Landrecies Monsieur GODARD<br />
Collectivité A.S.A.D de Saint Rémy du Nord Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin de l'Yser Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de la Becque de St Jans Cappel Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal des Cours d'eau d'Estaires Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de Bassin de la Bourre Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal des Cours d'eau de Phalempin - Camphin Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal des Vallées de la lys et de la Deûle Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de la Becque de Neuville Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Association Syndicale de la Libaude Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin de la Marque Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Communauté de communes du Pays de Pévèle Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Communauté de communes Rurales de la vallée de la Scarpe Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de Flines Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes de l'est Douaisis Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de la Région d'Arleux (SIRA) Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association Syndicale des Vallées de la Hayne et de l'Escaut Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement de l'Ecaillon Monsieur le Président<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal des Marais de la Vieille Sambre Madame BENOIT<br />
Collectivité S.E.S.E.A Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIAH BANCHE Monsieur DRAPPEAU dossier transféré<br />
Collectivité AS CRAVANS LAVINAUD Monsieur GAILLARD dossier transféré<br />
Collectivité AS ANDILLY CHARRON LONGEVES Monsieur HILLAIRET dossier transféré<br />
Collectivité AS L'ANGLE GIRAUD Monsieur BOUYER dossier transféré<br />
Collectivité AS BOERE Monsieur LARGEAUD dossier transféré<br />
Collectivité AS VILLEDOUX SAINT OUEN Monsieur CHANSIGAUD dossier transféré<br />
Collectivité SIAH RIVIERE DE VAUX Monsieur BONNET pas d'opération de curage<br />
Collectivité AS NORBECK Monsieur RENARD dossier transféré<br />
Collectivité AS SAINT CYR Monsieur DENIS pas d'opération de curage<br />
Collectivité AS SAINT MICHEL Monsieur BOUCARD dossier transféré<br />
Collectivité AS ESNANDES VILLEDOUX GRANDES MIZOTTES Monsieur MARCELON dossier transféré<br />
Collectivité AS MARAIS SAUVAGE Monsieur SIMONNEAU dossier transféré<br />
Collectivité AS NORD DE CHARRON Monsieur COUTON dossier transféré<br />
Collectivité AS BRIE PENISSIERE Monsieur FRADET dossier transféré<br />
Collectivité AS SUIRE Monsieur MICHAUD pas d'opération de curage<br />
Collectivité AS TAUGON Monsieur GUILLOUX a répondu<br />
Collectivité AS NUAILLE Monsieur GRELIER dossier transféré<br />
Collectivité SABA Monsieur HOLYST pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du Canal des Alpilles Septentrionales (S.I.C.A.S) Monsieur le Directeur pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte Pays Vals de Saintonge Monsieur SERIS pas d'opération de curage<br />
Collectivité Service des Barrages Réservoirs du Bassin de la Seine dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat Mixte pour l'Aménagement de la Vallée du Lot Monsieur BIZINSKEY dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat de voirie - Communauté de Communes du Villeneuvois Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes de la Fave Monsieur AMBRESIS pas d'opération de curage
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Collectivité S.I.A.R.E Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité Conseil Général du Nord Monsieur LAGACHE<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'amélioration du Foron Monsieur FAUVIN<br />
Collectivité Communauté de communes Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Service Technique de la Mairie de Araches La Frasse Monsieur ALLAMAND pas d'opération de curage<br />
Collectivité S.I.V.O.M de la Source de l'Air Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Mairie de Radonvillet Monsieur MARGELET a répondu<br />
Collectivité Syndicat de l'Orne Aval Monsieur GILLES pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes des vals de Moselle et de l'Esch Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat d'Aménagement de la Natouze Monsieur le Président<br />
Collectivité Syndicat de Bassin Madame SODGO pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association Aladin<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des Eaux du Morillon Monsieur DURAND pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des Bassins Versants Monsieur LEBAS pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Vallée de l'Aveyron Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte de la Vallée Avale du Viaur Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes du Doulennais Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat libre de la Haute Vallée du Touyre Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Vallée de l'Aube Monsieur GUIRAUD<br />
Collectivité S.I.V.O.M. Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité S.I.A.R. Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des Eaux et Assainissement de l'Anse du Cul de Loup Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat du Pays de Cize Monsieur le Président<br />
Collectivité S.Y.M.I.V.A. Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité S.M.I.B.A. Monsieur NEGELAINE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Mairie de Gagny Monsieur le Directeur des Services Techniques<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du Canton de la Modane Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité S.I.V.O.M Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal de Villars sur Vars Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal pour le contrat de rivire de la Clarence et de ses affluents Monsieur BREVIERE a répondu<br />
Collectivité Syndicat de la vallée du Gy Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat d'Eau du Bassin Versant de la Chère Monsieur DANIEL a répondu<br />
Collectivité Syndicat d'Eau Monsieur RETIF pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat de la Vallée du Don Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Bassin Versant du Don Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des Eaux de Boësses, Echilleuses et Grangermont Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité S.I.V.O.M Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat de Rivière Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité S.I.A.V. Monsieur CARDON a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement du Val de la Clouère Monsieur HUTIN pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat de la Meyne Monsieur BALUFIN<br />
Collectivité S.I.V.O.M Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte du Canal de Roubaix Monsieur le Président dossier transféré
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Collectivité Canal de l'Isle Monsieur GREGOIRE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des Rivières Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat des Rivières Monsieur le Président<br />
Collectivité Syndicat des Rivières Monsieur le Président<br />
Collectivité Syndicat Mixte de Gestion des Rivières Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte des 4 Rivières Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal du Contrat de la Rivière Woigot Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de Communes du Pays de Figeac Cajarc Monsieur le Technicien de Rivières pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte des Rivières Navigables de l'Anjou Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte du Contrat de Rivière Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat intercommunal de curage et de rectification de la Sauer Madame MALET a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Rivière La Sarthe Monsieur le Président dossier transféré<br />
Collectivité A.S.A.D de Cuvillers Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association Syndicale de drainage et irrigation Monsieur NAVARRE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association Syndicale de la Haute Sambre Madame CURY pas d'opération de curage<br />
Collectivité SIVOM de la Tortue Monsieur CHALON pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement Douai-Sud Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Entretien des cours d'eau de l'Avesnois Monsieur Maudoux<br />
Collectivité Association Syndicale d'irrigation et de désechement de Noyelles sur Sambre Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Association des Marais de la Haute Deule Monsieur DAVOINE<br />
Collectivité Syndicat Mixte du Clain Sud Monsieur JOSSE pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Mixte pour l'Aménagement Hydraulique des Bassins de l'Elorn Monsieur le Président a répondu<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Rivière Ecole Monsieur le Président<br />
Collectivité Syndicats Intercommunaux des Eaux et Rivières Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat Intercommunal d'Irrigation de la Région de Meilhan Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Syndicat d'Irrigation Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes du Pays du Verre et du Cristal Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Fédération de la Pêche du Morbihan Monsieur LE CLAINCHE Jean Claude pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes du pays de Commercy Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de Communes de la Région de Damvillers Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de Communes "entre Aire et Meuse" Monsieur PALIN<br />
Collectivité Communauté de communes du canton de Fresnes en Woëvre Madame LE ROY pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes de la Haute-Saulx Monsieur pas d'opération de curage<br />
Collectivité Association pour le Développement du Pays de Montmédy Monsieur<br />
Collectivité Communauté de Communes du pays de Revigny sur Ornain Monsieur HENRY pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes du Sammiellois Monsieur LAUER a répondu<br />
Collectivité Communauté de communes de la Saulx et du Perthois Monsieur pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de communes du Val des Couleurs Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />
Collectivité Communauté de Communes du pays de Vigneulles lès Hattonchâtel Monsieur MARQUIS pas d'opération de curage<br />
Collectivité Conseil Général de Loire Atlantique Monsieur VIGNIER dossier transféré<br />
Collectivité Syndicat du Pays de Maurienne Mademoiselle ROQUE dossier transféré<br />
Collectivité Mairie de Paris (Direction des Parcs Jardins et Espaces Verts Madame CHOINIER pas d'opération de curage<br />
Collectivité Mairie de Paris (Direction des Parcs Jardins et Espaces Verts Monsieur LYONNAIS<br />
Collectivité Institution d'Aménagement de la Vilaine Monsieur AUDIC
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Collectivité S.I.A.A.M. Monsieur le Président<br />
EDF EDF Centre d'Ingenièrie Hydraulique - Savoie Technolac Monsieur LEDRAPPIER a répondu<br />
EDF EDF Mission Thermique Monsieur BRUNET a répondu<br />
EDF EDF Unité Production Alpes - GEH ARVE FIER Monsieur PELLICIER a répondu<br />
EDF EDF Unité Production Alpes - GEH DAUPHINE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Alpes - GEH OISANS Monsieur FAULE a répondu<br />
EDF EDF Unité Production Alpes - GEH TARENTAISE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Alpes - GEH Vallée de la Maurienne Monsieur LECOMTE a répondu<br />
EDF EDF Unite Production Centre - GEH BERGERAC Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unite Production Centre - GEH LIMOGE Monsieur GIGUELAY pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unite Production Centre - GEH DORDOGNE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unite Production Centre - GEH OUEST Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unite Production Centre - GEH LOT TRUYERE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Est - GEH RHIN Monsieur le Délégué Exploitation a répondu<br />
EDF EDF Unité Production Est - GEH REVIN SAINT NICOLAS Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Est - GEH JURA BOURGOGNE Monsieur MIGUET a répondu<br />
EDF EDF Unité Production Est - GEH ALSACE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Méditerranée - GEH BASSE DURANCE Monsieur le Délégué Exploitation a répondu<br />
EDF EDF Unité Production Méditerranée - GEH HAUTE DURANCE Monsieur ZURBACH a répondu<br />
EDF EDF Unité Production Méditerranée - GEH HAUTE PROVENCE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Méditerranée - GEH VAR ROYA Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC AVIGNON Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC GENISSIAT Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEH LOIRE ARDECHE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC LYON Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC MONTELIMAR Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC VALENCE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH AXAT Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH ARIEGE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH ADOUR ET GAVES Monsieur le Délégué Exploitation a répondu<br />
EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH GARONNE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />
EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH TARN AGOUT Monsieur le Délégué Exploitation a répondu<br />
Entreprise S.N.F.R.E. Monsieur BOURDON<br />
Entreprise Alsacienne de Renflouement et Sauvetage Monsieur FURST<br />
Entreprise ARMOR Monsieur BELGEULLE<br />
Entreprise BALINEAU Monsieur GADY pas d'opération de curage<br />
Entreprise BAULAND Monsieur GIAMMATTEO pas d'opération de curage<br />
Entreprise BOUYGUES OFFSHORE Monsieur BONNET Gérard<br />
Entreprise CHAGNAUD Monsieur VENEZIANI<br />
Entreprise D.T.M. Monsieur PLOUZENNEC<br />
Entreprise DODIN IDF Monsieur PODGAIETSKY<br />
Entreprise DODIN NORD Monsieur LACOMME<br />
Entreprise DRAFLUMAR Monsieur LAPENA pas d'opération de curage<br />
Entreprise E.M.C.C. Monsieur GERVET a répondu<br />
Entreprise ECO SYSTEME DE DRAGAGE Monsieur DOUALLE<br />
Entreprise ETPO Monsieur THERET pas d'opération de curage
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Entreprise G.T.M. Monsieur NABONNAND<br />
Entreprise MARC SA Monsieur VALLS<br />
Entreprise NORPAC Monsieur PECCIPREZ<br />
Entreprise QUILLE Monsieur TULOUP<br />
Entreprise QUILLERY Monsieur NOEL<br />
Entreprise S.N.D. Monsieur DUBOIS<br />
Entreprise SERRA Travaux Maritimes Monsieur LABAT<br />
Entreprise SODRANORD Monsieur POISSONNIER<br />
Entreprise SPIE BATIGNOLLES TP Monsieur BELIN pas d'opération de curage<br />
Entreprise SPIE CITRA NORD Monsieur GAY<br />
Entreprise SPIE CITRA OUEST Monsieur GUERY<br />
Entreprise TOURNAUD Monsieur TOURNAUD<br />
Entreprise TP SPADA Monsieur TRONCHE<br />
Etat Préfecture de Vannes Madame JEHANNO dossier transféré<br />
Etat Préfecture des Côtes d'Armor Monsieur SALAUN a répondu<br />
Etat DDAF de l'Ain Monsieur MALECOT pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF des Alpes de Haute Provence Madame GOTTARDI pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF des Hautes-Alpes Monsieur JANET pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF des Alpes Maritimes Monsieur CARDELLI pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de l'Ardèche Madame BERGER pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF des Ardennes Madame TIMSTIT pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de l'Ariège Monsieur POLIZZI pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de l'Aisne a répondu<br />
Etat DDAF de l'Aube Monsieur DE BARMON a répondu<br />
Etat DDAF de l'Aveyron Monsieur EMERIAU dossier transféré<br />
Etat DDAF des Bouches-du-Rhône Monsieur LE SCAON pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF du Calvados Monsieur COSSON pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF du Cantal Monsieur FERNANDEZ pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF du Cher Monsieur MERCIER a répondu<br />
Etat DDAF de Corrèze Monsieur CASTEL pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de la Côte d'Or Monsieur PATY a répondu<br />
Etat DDAF de la Creuse Monsieur CARRE pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de la Dordogne Monsieur LAMPIN pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF du Doubs Monsieur BAILLY pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de la Drôme Madame COUTEAU pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de l'Eure et Loir Monsieur LAIGLE pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF du Finistère Monsieur ARTUR pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de Haute Garonne Monsieur AZEMA a répondu<br />
Etat DDAF du Gers Monsieur GOUIN pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de Gironde Monsieur JARRIL<br />
Etat DDAF de l'Herault Monsieur CABANNE pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de l'Indre Monsieur LUMET a répondu<br />
Etat DDAF de l'Indre et Loire Monsieur CAIL dossier transféré<br />
Etat DDAF du Jura Madame LUTHI pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF des Landes Monsieur BESSE pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF du Loir et Cher Mademoiselle DAZIN pas d'opération de curage
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Etat DDAF de la Loire Monsieur VAUTRIN pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de Haute Loire Madame RICHARD a répondu<br />
Etat DDAF de Loire Atlantique Monsieur MONTFORT<br />
Etat DDAF du Loiret Monsieur SCORNET a répondu<br />
Etat DDAF du Lot et Garonne Monsieur SERRES a répondu<br />
Etat DDAF de la Marne Madame ROBIN pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de Mayenne Monsieur ROUEZ pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de Meurthe et Moselle Monsieur JANEL dossier transféré<br />
Etat DDAF de la Meuse Monsieur MOLVEAUX<br />
Etat DDAF du Morbihan Monsieur LION<br />
Etat DDAF de Moselle Monsieur BAUDET a répondu<br />
Etat DDAF de la Nièvre Monsieur THERY a répondu<br />
Etat DDAF de l'Oise Monsieur CANUS pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de l'Orne Monsieur HUGUET<br />
Etat DDAF du Pas-de-Calais Monsieur BRIZAY dossier transféré<br />
Etat DDAF du Puy de Dôme Madame DROSNE a répondu<br />
Etat DDAF des Hautes-Pyrénées Monsieur SERRES<br />
Etat DDAF des Pyrénées Atlantiques Monsieur BOUCHINDHOMME a répondu<br />
Etat DDAF du Haut Rhin Monsieur PARMENTIER pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF du Rhône Monsieur LEPERS pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de la Haute Saône Monsieur CHAPERON pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de Saône et Loire Monsieur LIMANTON a répondu<br />
Etat DDAF de la Sarthe Monsieur GAUGAIN<br />
Etat DDAF de Savoie Monsieur DALL'OSTO<br />
Etat DDAF de Seine et Marne Madame ROY dossier transféré<br />
Etat DDAF des deux Sèvres Monsieur EVRAD dossier transféré<br />
Etat DDAF de la Somme Monsieur EVRAD a répondu<br />
Etat DDAF du Tarn Monsieur DELAPANOUSE pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF du Tarn et Garonne Mademoiselle JUIN<br />
Etat DDAF du Vaucluse Madame CHATILLON a répondu<br />
Etat DDAF de Vendée Monsieur GAROT pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de la Vienne Monsieur YON dossier transféré<br />
Etat DDAF des Vosges Monsieur DURAND pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de Paris Madame GERARD dossier transféré<br />
Etat DDAF du Val d'Oise Monsieur CLEMENT pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de l'Aude Monsieur CADORET<br />
Etat DDAF de Charente Monsieur PEYRAUD pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de l'Aisne Monsieur VANGHELUWEN a répondu<br />
Etat DDAF de l'Ile et Vilaine Monsieur LE DAVAY pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF du Lot Monsieur BIMONT pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de Maine et Loire Monsieur BALCON pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de la Manche Monsieur BRUN pas d'opération de curage<br />
Etat DDAF de la Haute Marne Monsieur DURAND a répondu<br />
Etat DDE de l'Allier Monsieur GOUEFFON a répondu<br />
Etat DDE des Alpes de Haute Provence Monsieur GIBELIN dossier transféré<br />
Etat DDE des Hautes-Alpes Monsieur CORVAISIER pas d'opération de curage
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
Etat DDE des Ardennes Monsieur DUCHESNES pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de l'Aube Monsieur BLASCO a répondu<br />
Etat DDE des Bouches-du-Rhône Madame ESTEVE pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de Charente Maritime Monsieur DIETRICH pas d'opération de curage<br />
Etat DDE du Cher Monsieur BONTEMPS a répondu<br />
Etat DDE de Corrèze Monsieur MOULIN pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de la Côte d'Or Monsieur JEOFFROY pas d'opération de curage<br />
Etat DDE du Doubs Monsieur LENEUF pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de Gironde Monsieur THURIERE pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de l'Herault Monsieur LAURIOL pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de l'Indre et Loire Monsieur LE FLOCH pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de l'Isère Monsieur RILLARD pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de la Loire Atlantique Monsieur MARTIN pas d'opération de curage<br />
Etat DDE du Loiret Monsieur THILLOU pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de Mayenne Monsieur SABIN a répondu<br />
Etat DDE de la Meuse Monsieur HAM pas d'opération de curage<br />
Etat DDE du Morbihan Monsieur FUMEY pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de la Nièvre Monsieur THERY a répondu<br />
Etat DDE de l'Oise Monsieur FLAMMECOURT pas d'opération de curage<br />
Etat DDE Puy de Dôme Monsieur CHEVASSON a répondu<br />
Etat DDE de la Sarthe Monsieur SEGRETAIM a répondu<br />
Etat DDE du Tarn Monsieur RESSEGUIER pas d'opération de curage<br />
Etat DDE du Tarn et Garonne Monsieur DELCROS pas d'opération de curage<br />
Etat DDE du Vaucluse Monsieur GUICHART pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de Vendée Monsieur HAVAS pas d'opération de curage<br />
Etat DDE des Hauts de Seine Mademoiselle SALLE FRANQUE pas d'opération de curage<br />
Etat DDE de Seine Saint Denis Madame GAUTHERON pas d'opération de curage<br />
Etat DDE du Val de Marne Monsieur RIBARD a répondu<br />
Etat DDE du Val d'Oise Monsieur RAIMBOUX dossier transféré<br />
Etat DDE de l'Aude Monsieur MAINDRAULT dossier transféré<br />
Etat DDE de Charente - Conseil Général de la Charente Monsieur NERON a répondu<br />
Etat DDE du Lot Monsieur MOLINA a répondu<br />
Etat DDE de Maine et Loire Monsieur DUTU a répondu<br />
Etat DDE de la Manche Monsieur VIOLETTE a répondu<br />
Etat Division départementale de l'équipement Monsieur LAGOGUET pas d'opération de curage<br />
Etat Conseil Général des Hautes Alpes Monsieur VOLLAIRE pas d'opération de curage<br />
Etat D.D.E. Monsieur GONTHIER pas d'opération de curage<br />
Port Autonome Port Autonome de Rouen Monsieur le directeur pas d'opération de curage<br />
Port Autonome Port Autonome de Strasbourg Monsieur le directeur<br />
Port Autonome Port Autonome de Paris Monsieur le directeur a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Soissons Monsieur LAISIS pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Saint-Quentin Monsieur BOILET a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Château-Thierry Madame HONNONS pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Charleville-Mézières Monsieur DERUETTE a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Rethel Monsieur DELIMOGES a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Givet Madame RICHARD a répondu
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Nogent-sur-Seine Monsieur CHEFDEVILLE a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Arles Monsieur MION a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Dijon Monsieur MULLER a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Besançon Monsieur BULTHE<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Montbéliard Monsieur CHAMBON a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Beaucaire Monsieur LEZE pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Verdon Monsieur VICTOR pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Arcachon Monsieur THUAL dossier transféré<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Cadillac Monsieur PAPAIX pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Libourne Madame GARNIER a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Hérault Ouest Monsieur BORRAS pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Hérault Est Monsieur LECOEUR pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Dôle Monsieur LANOY pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Roanne Monsieur LEROYER pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Nantes Monsieur FAURE a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Montargis Monsieur GANIVET a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Briare - Saint Satur Monsieur FEROUX a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Marmande Monsieur BONNET pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Tonneins Monsieur GRANET dossier transféré<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Angers Monsieur JUSSEAUME pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Châlons-en-Champagne Monsieur POURTAU a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Reims Monsieur BARASCOU a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Chaumont Monsieur VUITTENEZ a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Saint-Dizier Monsieur SALVY a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Longeau Monsieur NEGRELLO<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Nancy Monsieur MARTIN a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Toul Monsieur LOUIS a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Pont-à-Mousson Monsieur BACHER a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Bar-le-Duc Monsieur TABUTIAUX a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Verdun Monsieur LEFAURE a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Void-Vacon Monsieur HATIER a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Metz Monsieur VUILLAUME a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Sarreguemines Monsieur MAGER a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Mittersheim Mademoiselle NIEDERLENDER pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Corbigny Monsieur BOUCHUT a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Compiègne Monsieur DEVEYER a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Strasbourg Canaux Monsieur HANET a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Saverne Monsieur METOZ pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Gambsheim Monsieur JUNOD a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Colmar Monsieur MAURICE<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Mulhouse Monsieur SCHMITT a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Lyon Nord Monsieur AMIEZ a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Vienne-Valence Monsieur FORNERO dossier transféré<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Lyon Est Monsieur FORNERO dossier transféré<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Gray Monsieur SEGUIN pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Port-sur-Saône Monsieur OUDET a répondu
type<br />
d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Mâcon Monsieur PROMONET a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Chalon-sur-Saône Monsieur HERR a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Montceau-les-Mines Monsieur THERRY a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Paris Monsieur BEAURAIN a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Rouen Monsieur DUFLOT pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Melun Monsieur RENTIERE a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Meaux Monsieur GRADYS a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Bougival Monsieur CRIBIER a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de limay-Méricourt Monsieur DESSAIGNES a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Péronne Monsieur CHANTRELLE a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Avignon Monsieur MEUNIER a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Epinal Monsieur BLANDIN a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Sens Monsieur LAMARSAUDE a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision Tonnerre Navigation Monsieur DIETLIN a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Belfort Monsieur PARAGE pas d'opération de curage<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Suresnes Madame PIQUERET a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Joinville-le-Pont Monsieur LANDAIS a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Pontoise-Andresy Monsieur GALEA a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Dunkerque Monsieur REVEL a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Saint Omer Monsieur CAILLIAU a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Lille Monsieur DELEBECQ a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Douai Monsieur PAVAGEAU a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Cambrai Monsieur LEFEBVRE a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Valenciennes Monsieur OUDOT a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Maubeuge Monsieur DELBARRE a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Aquitaine Monsieur FAZEMBAT a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Haute Garonne Monsieur AUDOUARD a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision du Languedoc Est Monsieur CAYROL a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Languedoc Ouest Monsieur CLASTRES a répondu<br />
VNF Voies Navigables de France - Subdivision du Tarn et Garonne Monsieur DUCLOS a répondu
ETUDES SUR L’EAU EN FRANCE<br />
La connaissance des pratiques de curage et des besoins futurs devrait permettre<br />
de mieux appréhender, au niveau national, les enjeux liés à la problématique des<br />
curages sur l’ensemble du réseau hydrographique.<br />
L’objectif principal de cet historique est de répertorier, de la manière la plus<br />
exhaustive possible, l’ensemble des opérations de curage d’entretien ayant été<br />
réalisées sur le territoire français durant les dix dernières années et d’en définir les<br />
caractéristiques principales, à savoir :<br />
− les motifs qui ont conduit au curage (lutte contre les inondations, maintien de la<br />
navigation, restauration écologique du milieu…) ;<br />
− les techniques de curage utilisées (hydraulique, mécanique…) ;<br />
− le devenir des sédiments (stockage, traitement…) ;<br />
− les volumes extraits annuellement sur le territoire français ;<br />
− les coûts minimums, moyens et maximums ;<br />
− la qualité des sédiments extraits et l’approche qui en est faite.<br />
Dans un second temps, l’étude doit permettre également de définir les besoins<br />
nécessaires en matière de curage d’entretien pour le moyen terme afin de dessiner<br />
les tendances pour le futur, notamment concernant :<br />
− les besoins de curage pour les 10 ans à venir ;<br />
− les motivations qui vont conduire au curage ;<br />
− le coût des opérations à venir ;<br />
− la qualité des sédiments qui vont être curés.<br />
Agence de l’Eau Adour-Garonne<br />
90, rue du Férétra<br />
31078 TOULOUSE CEDEX<br />
Tél. : 05 61 36 37 38<br />
Fax : 05 61 36 37 28<br />
Agence de l’Eau Artois-Picardie<br />
200, rue Marceline<br />
59508 DOUAI CEDEX<br />
Tél. : 03 27 99 90 00<br />
Fax : 03 27 99 90 15<br />
Agence de l’Eau Loire-Bretagne<br />
Avenue Buffon - B.P. 6339<br />
45063 ORLEANS CEDEX 2<br />
Tél. : 02 38 51 73 73<br />
Fax : 02 38 51 74 74<br />
Loire-Bretagne<br />
DOUAI<br />
Artois-Picardie<br />
PARIS<br />
Seine-Normandie<br />
ORLEANS<br />
Adour-Garonne<br />
TOULOUSE<br />
METZ<br />
Site Internet :<br />
http://www.eaufrance.tm.fr<br />
Rhin-Meuse<br />
LYON<br />
Rhône-Méditerranée<br />
Corse<br />
Agence de l’Eau Rhin-Meuse<br />
Route de Lessy-Rozérieulles<br />
B.P. 30019<br />
57161 MOULIN-LES-METZ CEDEX<br />
Tél. : 03 87 34 47 00<br />
Fax : 03 87 60 49 85<br />
Agence de l’Eau<br />
Rhône-Méditerranée-Corse<br />
2-4, allée de Lodz<br />
69363 LYON CEDEX 07<br />
Tél. : 04 72 71 26 00<br />
Fax : 04 72 71 26 01<br />
Agence de l’Eau<br />
Seine-Normandie<br />
51, Rue Salvador Allende<br />
92027 NANTERRE CEDEX<br />
Tél. : 01 41 20 16 00<br />
Fax : 01 41 20 16 09<br />
Ministère de l’Aménagement<br />
du Territoire<br />
et de l’Environnement<br />
Direction de l’Eau<br />
20, avenue de Ségur<br />
75302 PARIS 07 SP<br />
Tél. : 01 42 19 20 21<br />
Fax : 01 42 19 12 22<br />
http://www.environnement.gouv.fr<br />
Programme mis en œuvre avec l’appui technique de l’Office International de l’Eau<br />
21, Rue de Madrid / 75008 PARIS / Tél. : 01 45 22 14 67 - Fax : 01 40 08 01 45<br />
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