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ETUDES SUR L’EAU EN FRANCE<br />

N°89<br />

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

HISTORIQUE<br />

NATIONAL DES<br />

OPÉRATIONS<br />

DE CURAGE ET<br />

PERSPECTIVES<br />

RAPPORT FINAL


HASKONING France<br />

2 rue Jacques Prévert<br />

59650 VILLENEUVE D'ASCQ<br />

France<br />

Téléphone 03 20 19 02 40<br />

Télécopie 03 20 19 02 49<br />

Titre du rapport<br />

Historique national des opérations de curage et<br />

perspectives<br />

Type de document Rapport final | 31 janvier 2002<br />

Numéro de projet 9810190<br />

Client<br />

Agence de l’eau Artois-Picardie<br />

200, rue Marceline<br />

Centre Tertiaire de l’Arsenal<br />

BP 818<br />

59508 DOUAI Cedex<br />

Personne(s) a contacter<br />

Delphine Hardy<br />

Chef de projet<br />

Michel Assié<br />

Co-auteur(s)<br />

Delphine Hardy<br />

Département<br />

Gestion des Sols<br />

Directeur de projet<br />

Michel Assié<br />

|…………… …………………………. ………………<br />

date<br />

|…………… …………………………. ………………


La réalisation de cette étude a été régulièrement suivie par un groupe de travail<br />

composé de :<br />

SOCIETE NOM VILLE ADRESSE e-mail<br />

Agence de l'Eau Adour Garonne REBILLARD Jean Pierre Toulouse jean-pierre.rebillard@eau-adour-garonne.fr<br />

Agence de l'Eau Artois Picardie VERHAEGHE Hubert Douai h.verhaeghe@eau-artois-picardie.fr<br />

Agence de l'Eau Loire Bretagne RAYNARD Olivier Orléans Olivier.Raynard@eau-loire-bretagne.fr<br />

Agence de l'Eau Rhin Meuse RIOU Claire Moulins les Metz riou@eau-rhin-meuse.fr<br />

Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse BEYSSAC Alain Lyon alain.beyssac@eaurmc.fr<br />

Agence de l'Eau Seine Normandie HENRI DE VILLENEUVE Pierre Nanterre henri_de_villeneuve.pierre@aesn.fr<br />

Centre d'Etudes Techniques Maritimes et<br />

Fluviales<br />

CHARRIER Christophe Compiègne christophe.charrier@cetmef.equipement.gouv.fr<br />

Chambre d'Agriculture du Nord SIX Pierre Lille Pierre.Six@nordnet.fr<br />

Compagnie Nationale du Rhône DOUTRIAUX Eric Lyon E.Doutriaux@cnr.tm.fr<br />

Conseil Régional du Nord Pas de Calais - DEED DESPEYROUX Yves Lille y.despeyroux@cr-npdc.fr<br />

Direction Régionale de l'Agriculture 59-62 BERTRAND Marcel Lille marcel.bertrand@agriculture.gouv.fr<br />

Ministère Aménagement Territoire<br />

Environnement<br />

MICHEL COMBE Dominique<br />

Paris<br />

sema.diren@nord-pas-decalais.environnement.gouv.fr<br />

DIREN Nord Pas de Calais THOMAS Christophe Lambersart<br />

EDF- Production Transport Mission Hydraulique MERLE Gisèle Saint Denis Gisele.Merle@edf.fr<br />

Ministère Aménagement Territoire<br />

GOLASZEWSKI Geneviève Paris genevieve.golaszewski@environnement.gouv.fr<br />

Environnement<br />

Dominique.michelcombe@environnement.gouv.fr<br />

Port autonome de Paris IDZIOREK Thibault Paris yves.morin@equipement.gouv.fr<br />

Service navigation de la Seine CRIBIER Jean François Paris Jean-françois.cribier@equipement.gouv.fr<br />

Service Navigation Nord Pas-de-Calais CHUINE Gérard Lille gerard.chuine@equipement.gouv.fr<br />

TRAMAF (syndicat des travaux maritimes et<br />

fluviaux)<br />

ROUDIER Jean-Philippe Rungis jproudier.emcc@campenon-sge.fr<br />

Voies Navigables de France BECART David Béthune david.becart@vnf.fr<br />

Voies Navigables de France TESSIER David Béthune david.tessier@vnf.fr<br />

VNF Direction régionale du Sud Ouest MOREAU Romain Toulouse arion.inge@libertusurf.fr<br />

REMERCIEMENTS<br />

Nous remercions tous les services et les personnes qui ont été sollicités et qui ont<br />

consacré leur temps et leur énergie pour fournir les renseignements nécessaires à la<br />

bonne réalisation de cet inventaire historique des opérations de curage.


RESUME DE L’ETUDE<br />

Le Comité Technique National sur la Gestion des Sédiments a été mis en place en<br />

juin 1999 par le Ministère de l’Aménagement du Territoire, et de<br />

l’Environnement. Son rôle est d’élaborer des lignes directrices et des textes<br />

réglementaires concernant la gestion des sédiments des voies d’eau<br />

continentales. Afin de bâtir ce cadre réglementaire, il a souhaité engager une<br />

série d’études de synthèse sur l’ensemble des thèmes majeurs concernant les<br />

sédiments.<br />

Parmi ces études, il a été décidé de réaliser un inventaire des opérations de<br />

curage réalisées sur le territoire français durant les 10 dernières années et<br />

d’établir les perspectives des opérations de curage pour les 10 prochaines<br />

années.<br />

Au travers de la synthèse de près de 1500 questionnaires envoyés à 583<br />

destinataires préalablement sélectionnés, l’étude a recensé :<br />

- les motifs ayant conduit au curage, les techniques utilisées, les volumes<br />

extraits, la qualité des sédiments et les coûts liés à ces opérations ;<br />

- les besoins nécessaires en matière de curage d’entretien pour le moyen<br />

terme.<br />

Plusieurs traitements statistiques simples ont permis de tirer des conclusions sur<br />

ces opérations de curage.<br />

Au total 1483 opérations de curage ont été recensées entre 1990 et 2000 (135<br />

opérations de curage en moyenne), pour un volume total de sédiments curés de<br />

prés de 31 000 000 m 3 (soit environ 2 820 000 m 3 de sédiments curés par an).<br />

Aucune évolution sensible du nombre d’opérations de curage n’a été observée<br />

entre 1990 et 2000.<br />

Pour environ 80% des cas, les opérations de curage ont concerné le réseau<br />

navigable.<br />

Les principaux Maîtres d’Ouvrage concernés sont la Compagnie Nationale du<br />

Rhône et les Voies Navigables de France. Les problématiques sont différentes<br />

selon les Maîtres d’Ouvrages et induisent des pratiques variant selon le réseau<br />

qu’ils gèrent.<br />

La motivation principale qui conduit au curage est le maintien de la navigation.<br />

Le mode de curage le plus utilisé est le curage mécanique.<br />

Le principal devenir des sédiments curés est la mise en dépôt.<br />

Le coût moyen d’une opération de curage en 2000 et de 12 euros/m 3 de<br />

sédiments curés. Ces coûts ont fortement évolués entre 1990 et 2000 (plus de<br />

140% d’augmentation). En moyenne le prix diminue de plus de 81% lorsque le<br />

volume de sédiments curés varie de 1000 m 3 à plus de 300 000 m 3 .<br />

Moins d’un tiers des opérations de curage ont fait l’objet d’analyses en 2000,<br />

toutefois, ce chiffre est en évolution depuis 1990.<br />

Les besoins totaux en matière de curage pour les 10 ans à venir ont été<br />

estimés à 34 000 000 m 3 , soit une légère hausse de 9%.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Table des matières<br />

1 INTRODUCTION GENERALE 1<br />

1.1 Contexte de l’étude 1<br />

1.2 Définition – Qu’est ce qu’une opération de curage ? 1<br />

1.3 Origine des matériaux curés 2<br />

1.4 Les pratiques actuelles en matière de curage 3<br />

2 PRESENTATION DE L’ETUDE 4<br />

2.1 Pourquoi établir un historique national des curages ? 4<br />

2.2 Cadrage de l’étude 4<br />

2.3 Déroulement de l’étude – Réalisation de l’historique 5<br />

2.4 Le contexte hydrographique français 5<br />

2.5 Quelles sont les limites de l’étude ? 6<br />

3 TYPOLOGIE DES OPERATIONS DE CURAGE 7<br />

3.1 Préambule 7<br />

3.2 Les acteurs 7<br />

3.3 Objet du curage 8<br />

3.4 Les motivations du curage 8<br />

3.5 Les pratiques de curage 9<br />

3.5.1 Mode de curage 9<br />

3.5.2 Mode de transport des sédiments curés 9<br />

3.5.3 Devenir des sédiments curés 10<br />

3.6 Qualité des sédiments curés 11<br />

4 REALISATION DE L’ETUDE 12<br />

4.1 Méthode générale 12<br />

4.2 Recherche et établissement d’une liste de contacts 12<br />

4.3 Etablissement du questionnaire 13<br />

4.4 Envoi du questionnaire et relance téléphonique 14<br />

4.5 Recueil et synthèse des données 16<br />

4.5.1 Recueil des données 16<br />

4.5.2 Synthèse des données 16<br />

4.6 Echéancier de réalisation de l’étude 16<br />

4.7 Représentativité des données 17<br />

4.7.1 Exhaustivité du recensement 17<br />

4.7.2 Analyse critique des réponses et de la collecte 17<br />

4.7.3 Champs renseignés dans le questionnaire 18<br />

5 RECENSEMENT DES OPERATIONS AYANT EU LIEU AU COURS DES ANNEES 1990<br />

A 2000 19<br />

5.1 Objectifs des statistiques présentées dans l’étude 19<br />

5.2 Méthode d’exploitation des résultats 20<br />

5.3 Statistiques concernant le nombre d’opérations de curage et les volumes de sédiments curés 21<br />

5.3.1 Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés pour les années<br />

1990 à 2000 21<br />

5.3.2 Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par Maître<br />

d’Ouvrage 22<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


5.3.3 Evolution du volume moyen de sédiments curés 29<br />

5.3.4 Répartition du nombre d’opérations de curage par classe de volume curée par opération 31<br />

5.3.5 Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par bassin<br />

hydrographique sur la période de 1990 à 2000 32<br />

5.3.6 Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par région sur la<br />

période d’études de 10 ans 34<br />

5.3.7 Répartition du nombre d’opérations de curage et des volumes de sédiments curés par fleuve de<br />

1990 à 2000 35<br />

5.4 Objet du curage 38<br />

5.5 Motivations du curage 40<br />

5.5.1 Motivations principales du curage 40<br />

5.5.2 Motivation du curage par Maître d’Ouvrage 41<br />

5.6 Répartition des opérations de curage en fonction des différents modes de curage 42<br />

5.6.1 Répartition des opérations par classe de volume 44<br />

5.6.2 Evolution dans le temps du mode de curage sur la période 1990 à 2000 45<br />

5.7 Devenir des sédiments curés 46<br />

5.7.1 Type de devenir des sédiments curés à l’échelle nationale 46<br />

5.7.2 Répartition des devenir des sédiments curés selon les Maîtres d’Ouvrage 47<br />

5.7.3 Evolution des différents devenir des sédiments curés sur la période 1990 à 2000 48<br />

5.8 Type de transport 49<br />

5.9 Les analyses réalisées sur les sédiments 50<br />

5.9.1 Evolution par année 50<br />

5.9.2 Paramètres chimiques analysés 52<br />

5.9.3 Relation entre le volume des opérations et la réalisation d’analyses de sédiments 53<br />

5.9.4 Relation entre les analyses et le devenir des sédiments curés 54<br />

5.10 Prix 55<br />

5.10.1 Evolution du prix d’une opération de curage depuis 1990 55<br />

5.10.2 Prix par classe de volume et par maître d’ouvrage 56<br />

5.10.3 Prix moyen par Maître d’Ouvrage 57<br />

5.10.4 Relation entre le prix et le mode de curage 58<br />

5.10.5 Relation entre le prix et le transport des sédiments curés 59<br />

5.10.6 Relation entre le prix et le devenir des sédiments curés 59<br />

6 PERSPECTIVES DES OPERATIONS DE CURAGE 61<br />

6.1 Comparaison entre le volume curé depuis 10 ans et les besoins à venir en fonction des maîtres<br />

d’ouvrage 61<br />

6.2 Comparaison entre le volume curé depuis 10 ans et les besoins à venir par bassin hydrographique 62<br />

6.3 Les contraintes limitant le projet de curage 63<br />

6.4 Les motivations futures pour les prochaines opérations de curage 64<br />

6.5 Taux de pollution présumé des sédiments qui vont être curés durant les 10 prochaines années 65<br />

7 PRINCIPAUX RESULTATS DE L’ETUDE 66<br />

8 CONCLUSION ET PERSPECTIVES 77<br />

BIBLIOGRAPHIE 77<br />

ANNEXES 81<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


LISTE DES FIGURES<br />

Figure 1 : Réseau hydrographique de la France comprenant le réseau navigable........................5<br />

Figure 2 : Répartition des courriers envoyés en fonction du type d’organisme .........................15<br />

Figure 3 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés pour<br />

les années 1990 à 2000.......................................................................................................21<br />

Figure 4 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

Maître d’Ouvrage de 1990 à 2000......................................................................................22<br />

Figure 5 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par la<br />

Compagnie Nationale du Rhône par an sur la période de 1990 à 2000..............................23<br />

Figure 6 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par les<br />

Voies Navigables de France par an sur la période de 1990 à 2000 ....................................25<br />

Figure 7 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

Electricité De France par an et sur la période d’études de 1990 à 2000.............................26<br />

Figure 8 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par les<br />

collectivités territoriales et locales par an et sur la période de 1990 à 2000.......................27<br />

Figure 9 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

l’Etat par an et sur la période d’études de 1990 à 2000......................................................28<br />

Figure 10: Volume moyen de sédiments curés par opération et par an sur la période d’études de<br />

10 ans..................................................................................................................................29<br />

Figure 11 : Evolution du nombre d’opérations de curage par classe de volume de sédiments<br />

curés....................................................................................................................................31<br />

Figure 12 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

bassin hydrographique de 1990 à 2000 ..............................................................................33<br />

Figure 13 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

région de 1990 à 2000 ........................................................................................................34<br />

Figure 14 : Objet du curage........................................................................................................38<br />

Figure 15 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés<br />

entre le réseau navigable et le réseau non navigable sur la période d’études.....................39<br />

Figure 16 : Répartition des curages (en nombre d’opérations et en volume) en fonction des<br />

motivations pour la période 1990 à 2000 ...........................................................................40<br />

Figure 17 : Motivation du curage par Maître d’Ouvrage ...........................................................41<br />

Figure 18 : Répartition des opérations (en nombre d’opérations et en volume curé) en fonction<br />

des différents modes de curage...........................................................................................42<br />

Figure 19 : Modes de curage utilisés en fonction du Maître d’Ouvrage ....................................43<br />

Figure 20 : Mode de curage en fonction du volume de sédiments curés....................................44<br />

Figure 21 : Evolution des modes de curage, en nombre d’opérations et en volume de sédiments<br />

curés sur la période 1990 - 2000.........................................................................................45<br />

Figure 22 : Devenir des sédiments curés....................................................................................46<br />

Figure 23 : Répartition des différents devenirs des sédiments curés selon les Maîtres d’Ouvrage<br />

............................................................................................................................................47<br />

Figure 24 : Evolution des différents devenir des sédiments curés sur la période 1990-2000.....48<br />

Figure 25 : Répartition selon les modes de transport des sédiments curés.................................49<br />

Figure 26 : Evolution de la réalisation ou non d’analyses sur les sédiments curés préalablement<br />

au curage.............................................................................................................................50<br />

Figure 27 : Evolution de la réalisation ou non d’analyse sur les sédiments curés préalablement<br />

au curage par Maître d’Ouvrage depuis 1990 ....................................................................51<br />

Figure 28 : Répartition par type de polluants des analyses réalisées sur les sédiments avant leur<br />

curage .................................................................................................................................52<br />

Figure 29 : Analyse en fonction du volume de sédiments curés (nombre d’opérations entre 1990<br />

et 2000)...............................................................................................................................53<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Figure 30 : Relation entre la réalisation ou non d’analyses sur les sédiments curés et le type de<br />

devenir des sédiments .........................................................................................................54<br />

Figure 31 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés en fonction des années .......................55<br />

Figure 32 : Répartition du prix au m 3 de sédiments curés en fonction de la classe de volume de<br />

l’opération et du Maître d’Ouvrage ....................................................................................56<br />

Figure 33 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés de 1990 à 2000 par Maître d’Ouvrage57<br />

Figure 34 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés de 1990 à 2000 en fonction du mode de<br />

curage employé...................................................................................................................59<br />

Figure 35 : Comparaison entre le volume curé sur 10 ans et les besoins en curage pour les 10<br />

ans à venir par Maître d’Ouvrage .......................................................................................61<br />

Figure 36 : Comparaison entre le volume curé sur 10 ans et les besoins en curage pour les 10<br />

ans à venir par bassin hydrographique................................................................................62<br />

Figure 37 : Contraintes déterminantes voire limitantes dans le projet de curage .......................63<br />

Figure 38 : Motivation des opérations de curage futures............................................................64<br />

LISTE DES TABLEAUX<br />

Tableau 1 : Répartition du nombre de courriers envoyés par région française et par bassins<br />

hydrographiques .................................................................................................................15<br />

Tableau 2 : Planning de réalisation de l’étude............................................................................16<br />

Tableau 3 : Volume moyen de sédiments curés par opération par Maître d’Ouvrage sur la<br />

période d’études de 10 ans..................................................................................................30<br />

Tableau 4 : Volume curé en m 3 par ml de voies navigables en fonction des bassins<br />

hydrographiques .................................................................................................................33<br />

Tableau 5 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000 pour<br />

les cours d’eau et fleuves français ......................................................................................36<br />

Tableau 6 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000 pour<br />

les canaux français..............................................................................................................37<br />

Tableau 7 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000 pour<br />

les plans d’eau français.......................................................................................................38<br />

Tableau 8 : Décomposition du prix d’une opération de curage ..................................................56<br />

Tableau 9 : prix moyen du m 3 de sédiments curés en fonction de la nécessité ou non d’un<br />

transport des sédiments curés. ............................................................................................59<br />

Tableau 10 : Prix moyen du m 3 de sédiments curés en fonction du type de devenir des<br />

sédiments ............................................................................................................................59<br />

Tableau 11 : Taux de pollution présumé des sédiments qui vont être curés durant les dix<br />

prochaines années ...............................................................................................................65<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


1<br />

1 INTRODUCTION GENERALE<br />

1.1 Contexte de l’étude<br />

Le Comité Technique National sur la Gestion des Sédiments a été mis en place en juin<br />

1999 par le Ministère de l’Aménagement du Territoire, et de l’Environnement. Son rôle<br />

est d’élaborer des lignes directrices et des textes réglementaires concernant la gestion<br />

des sédiments des voies d’eau continentales. Afin de bâtir ce cadre réglementaire, il a<br />

souhaité engager une série d’études de synthèse sur l’ensemble des thèmes majeurs<br />

concernant les sédiments. Parmi ces études, il a été décidé de réaliser un inventaire<br />

des opérations de curage réalisées sur le territoire français durant les 10 dernières<br />

années et d’établir les perspectives des opérations de curage pour les 10 prochaines<br />

années.<br />

Les grands objectifs de cette étude sont de recenser :<br />

• les motifs ayant conduit au curage, les techniques utilisées, les volumes<br />

extraits, la qualité des sédiments et les coûts liés à ces opérations ;<br />

• les besoins nécessaires en matière de curage d’entretien pour le moyen<br />

terme.<br />

Plusieurs traitements statistiques simples ont permis de tirer des conclusions sur ces<br />

opérations de curage.<br />

1.2 Définition – Qu’est ce qu’une opération de curage ?<br />

• L’article 114 du code Rural définissait, à l’origine, le curage comme :<br />

« tous travaux nécessaires pour rétablir un cours d’eau dans sa largeur et sa<br />

profondeur naturelles ». Cela exclut un approfondissement ou un<br />

élargissement du lit.<br />

• Cet article 114 précise désormais que les objectifs de ces travaux<br />

d’entretien et de curage sont, conformément aux dispositions de la loi n°<br />

92.3 du 3 janvier 1992 sur l’eau (articles 2 et 10 à respecter : gestion<br />

globale et intégrée, unicité de la ressource, autorisation préalable<br />

éventuellement nécessaire), de maintenir l’écoulement naturel des eaux,<br />

d’assurer la bonne tenue des berges, et de préserver la faune et la flore<br />

dans le respect du bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques.<br />

• La jurisprudence a précisé la notion de « travaux nécessaires », élargissant<br />

ainsi la réduction de cet article 114. Ainsi, la loi n°95.101 du 2 février<br />

1995, relative au renforcement de la protection de l’environnement, définit<br />

les notions de curage et d’entretien comme suit :<br />

Le curage comprend les travaux nécessaires au rétablissement du cours d’eau, c’est<br />

à dire notamment les travaux d’extraction des atterrissements qui ne sont pas encore des<br />

alluvions, des dépôts de vase, sables et graviers. Cela implique, autant que besoin,<br />

l’exécution de travaux de faucardement<br />

L’entretien recouvre plusieurs opérations, telles que l’élagage et le recépage des<br />

arbres des rives ainsi que l’enlèvement des embâcles et débris, flottants ou non.<br />

Cet aspect réglementaire est repris dans l’article L 215-14 du code de<br />

l’environnement.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


1.3 Origine des matériaux curés<br />

Les matériaux curés peuvent être différenciés en deux catégories :<br />

- les sédiments : composés majoritairement de matières minérales,<br />

- les vases : composées majoritairement de matières organiques<br />

les sédiments<br />

Les sédiments sont des matériaux solides particulaires, qui, véhiculés par l’eau, finissent<br />

par décanter sur le fond. Ils proviennent de l’érosion du bassin versant, des berges, du<br />

ruissellement sur les surfaces imperméabilisées et de rejets de toute nature.<br />

Ils sont constitués de particules de différentes tailles selon s’il s’agit de limons, de sables,<br />

de graviers, ou de galets. Ces éléments solides se déplacent soit en suspension dans l’eau<br />

soit par charriage sur le fond de la rivière. Quand le courant d’eau ralentit suite à un<br />

élargissement du cours d’eau ou quand la charge solide excède occasionnellement ce que<br />

la capacité de transport permet d’évacuer, les éléments décantent et sédimentent,<br />

provoquant l’envasement du cours d’eau.<br />

Certaines régions sont plus souvent confrontées aux problèmes d’envasement des cours<br />

d’eau. La sédimentation est en effet favorisée par une topographie plane, par de faibles<br />

débits, par des rejets industriels et urbains et par le phénomène d’érosion.<br />

De nombreux facteurs propres au cours d’eau influencent directement la sédimentation des<br />

particules. On peut citer les paramètres hydrodynamiques suivants :<br />

• le débit,<br />

• la direction et la stabilité du courant,<br />

• les turbulences,<br />

• la forme et la profondeur des cours d’eau…<br />

Les conditions de pente influencent nettement l’envasement. Les fortes pentes induisent<br />

des vitesses importantes et donc un transport actif de matières fines (sables, graviers).<br />

C’est ainsi que les fonds des cours d’eau pentus sont couverts de cailloux. Par contre,<br />

lorsque la vitesse décroît, la sédimentation se fait de plus en plus efficace et le fond se<br />

recouvre de fins dépôts.<br />

La sédimentation dépend aussi de la taille des particules. Les particules fines qui sont<br />

facilement emportées par le courant, ont tendance à se déposer dans les zones calmes des<br />

cours d’eau. Par contre, les particules grossières comme les sables et les graviers<br />

nécessitent moins de stabilité au niveau du courant et peuvent sédimenter dans les zones<br />

plus agitées.<br />

les vases<br />

La vase est composée de différents composés organiques : les feuilles (à l’automne), les<br />

herbes de tonte des berges, la production phytoplanctonique, les organismes morts et la<br />

production organique intrinsèque au cours d’eau.<br />

Dans la suite du rapport, ces deux catégories n’ont été distinguées. Les matériaux curés<br />

sont appelés ‘sédiments’.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


3<br />

1.4 Les pratiques actuelles en matière de curage<br />

Le curage vise à limiter l’engorgement du lit des cours d’eau, à contrôler les zones de<br />

dépôts et à éviter le détournement du flux. Il peut néanmoins entraîner un bouleversement<br />

du cours d’eau en détruisant le lit, les végétaux et en modifiant les flux.<br />

Depuis plus d’une dizaine d’années, le curage n’est pratiqué que lors des engorgements<br />

excessifs du cours d’eau et est à éviter si les dépôts de sédiments sont limités et n’ont pas<br />

de conséquence sur l’écoulement des eaux et sur la stabilité des berges.<br />

La pratique actuelle en matière de curage est donc la suivante : « intervenir lorsque<br />

c’est nécessaire et de façon appropriée ».<br />

Les recommandations qui sont souvent formulées sont les suivantes :<br />

1. mise en place d’une démarche préventive résultant d’un programme<br />

d’intervention raisonné pluriannuel qui permet d’agir dans des conditions optimales<br />

pour la rivière et les hommes qui l’entretiennent. Cette démarche permet d’anticiper<br />

et de limiter les envasements.<br />

2. mise en place des actions curatives uniquement lorsqu’elles sont obligatoires :<br />

• le curage doit être programmé par secteurs limités et prioritaires ;<br />

• le curage doit être établi en respectant les équilibres naturels du cours d’eau<br />

en préservant ses richesses biologiques, ses fonctions paysagères et de loisirs,<br />

et en tenant compte des spécificités de chaque tronçon.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


2 PRESENTATION DE L’ETUDE<br />

2.1 Pourquoi établir un historique national des curages ?<br />

La connaissance des pratiques de curage et des besoins futurs devrait permettre de<br />

mieux appréhender, au niveau national, les enjeux liés à la problématique des curages<br />

sur l’ensemble du réseau hydrographique.<br />

L’objectif principal de cet historique est de répertorier, de la manière la plus exhaustive<br />

possible, l’ensemble des opérations de curage d’entretien ayant été réalisées sur le<br />

territoire français durant les dix dernières années et d’en définir les caractéristiques<br />

principales, à savoir :<br />

• connaître les motifs qui ont conduit au curage (lutte contre les inondations,<br />

maintenir la navigation…) ;<br />

• connaître les techniques de curage utilisées (hydraulique, mécanique…) ;<br />

• définir le devenir des sédiments (stockage, traitement…) ;<br />

• évaluer les volumes extraits annuellement sur le territoire français ;<br />

• évaluer les coûts minimums, moyens et maximums ;<br />

• estimer la qualité des sédiments extraits et l’approche qui en est faite.<br />

Dans un second temps, l’étude doit permettre également de définir les besoins<br />

nécessaires en matière de curage d’entretien pour le moyen terme afin de dessiner les<br />

tendances pour le futur, notamment pour :<br />

• estimer les besoins de curage pour les 10 ans à venir ;<br />

• connaître les motifs qui vont conduire au curage ;<br />

• estimer le coût des opérations à venir ;<br />

• estimer la qualité des sédiments qui vont être curés.<br />

2.2 Cadrage de l’étude<br />

La présente étude ne concerne que les curages d’entretien pour les cours d’eau, et les<br />

plans d’eau et fossés (jusqu’à la limite réelle de salure des eaux pour les zones littorales et<br />

les estuaires).<br />

Le curage d’entretien comprend toutes les opérations réalisées afin de maintenir ou rétablir<br />

la largeur et/ou la profondeur naturelle d’un cours d’eau, d’un canal, d’un plan d’eau…Sont<br />

ainsi exclues, les opérations de curage d’approfondissement ou d’élargissement, ainsi que<br />

les chasses hydrauliques et les vidanges des bassins réservoirs d’EDF.<br />

Seules les opérations de curage pour lesquelles un volume minimum de 1000 m 3 de<br />

sédiments a été extrait ont fait l’objet du recensement.<br />

Cette limite a été fixée à 1000 m 3 par le comité de pilotage pour diverses raisons :<br />

• les petites opérations sont certainement plus nombreuses et plus difficiles à<br />

recenser donc leur représentativité risquait d’être relative,<br />

• une limite devait être fixée à cet inventaire inexistant jusqu’alors.<br />

L’historique concerne les opérations réalisées sur le territoire français métropolitain (donc<br />

hors Corse et DOM-TOM).<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

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Rapport final | 31 janvier 2002


5<br />

2.3 Déroulement de l’étude – Réalisation de l’historique<br />

Le recensement des opérations de curage passées et à venir s’est essentiellement basé sur<br />

un questionnaire qui a permis de collecter tous les éléments nécessaires pour réaliser<br />

l’historique.<br />

L’étude a comporté 6 phases principales :<br />

• Phase 1 : Etablissement d’une synthèse hydraulique de la France<br />

• Phase 2 : Typologie des opérations de curage – réalisation du questionnaire<br />

• Phase 3 : Recherche d’une liste de contacts et envoi du questionnaire<br />

• Phase 4 : Recueil des données<br />

• Phase 5 : Recensement des opérations de curage ayant eu lieu ces 10<br />

dernières années et recensement des besoins futurs<br />

• Phase 6 : Réalisation des synthèses<br />

2.4 Le contexte hydrographique français<br />

La France compte près de 525 000 kilomètres de cours d’eau. Le domaine Public Fluvial<br />

comprend environ 18 000 km de voies d’eau dont 8500 km (47% du réseau total)<br />

considérés comme navigables. La répartition de la gérance de ces 8500 km de voies d’eau<br />

est la suivante :<br />

• 6700 km confiés par l’Etat à VNF<br />

• 700 km gérés directement par l’état<br />

• 1000 km transférés par décrets à différentes régions.<br />

Cependant des concessions ont été attribuées soit par les régions, soit par l’Etat à des<br />

départements ou syndicats mixtes tandis que d’autres voies sont gérées par les ports<br />

autonomes maritimes (par exemple l’Etat a concédé en 1934 l’entretien du Rhône à la<br />

Compagnie Nationale de Rhône).<br />

Figure 1 : Réseau hydrographique de la France comprenant le réseau navigable<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Les paramètres hydrodynamiques influencent le dépôt de sédiments dans les cours d’eau.<br />

C’est pourquoi, il est important d’établir par bassin, par région et par fleuve une synthèse<br />

hydraulique, afin d’interpréter les résultats du recensement des opérations de curage.<br />

Cette synthèse hydraulique est présentée en annexe 1.<br />

2.5 Quelles sont les limites de l’étude ?<br />

Les limites de l’étude sont liées :<br />

• au cadrage de l’étude : toutes les opérations inférieures à 1000 m 3 n’ont pas<br />

été recensées et au total, leur volume peut être important ;<br />

• à la difficulté de recensement des curages dans les cours d’eau non<br />

domaniaux : si le curage a lieu, il doit être réalisé par le propriétaire de la rive<br />

(si un syndicat intercommunal ne s’est pas substitué à lui). Cependant, ces<br />

opérations de curage ont le plus souvent un volume inférieur à 1000 m 3 , et<br />

n’entrent donc pas dans le cadre de l’étude ;<br />

• à la méthode du recensement basé sur un questionnaire : il n’existe que peu<br />

de moyen de vérification des informations communiquées dans le<br />

questionnaire (le fait de questionner des acteurs différents, services de police,<br />

financeurs, maîtres d’ouvrage, aurait du permettre de recouper les<br />

informations, mais nous verrons que cela n’a pas été le cas) ;<br />

• à la non obligation de réponse : certains interlocuteurs n’ont pas répondu soit<br />

• pour des raisons de confidentialité des données,<br />

• pour des raisons d’indisponibilité des personnes compétentes (répondre<br />

aux questionnaires engendrait un surcroît de travail trop important, ou<br />

changement d’affectation de la personne qui connaissait les dossiers).<br />

• au détail des informations demandées dans le questionnaire : afin de ne pas<br />

rebuter la personne interrogée, le questionnaire ne devait pas être trop précis.<br />

Aussi, en accord avec le comité de pilotage de l’étude, certaines données n’ont<br />

pas été volontairement demandées, telles que les résultats d’analyse des<br />

sédiments, l’aspect granulométrique…<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

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Rapport final | 31 janvier 2002


7<br />

3 TYPOLOGIE DES OPERATIONS DE CURAGE<br />

3.1 Préambule<br />

Afin de réaliser un questionnaire clair, compréhensible, facile d’emploi, d’exploitation<br />

et de savoir à qui l’adresser, une typologie générale des opérations de curage à<br />

recenser a été établie afin d’identifier :<br />

• les acteurs concernés,<br />

• l’objet du curage (rivière, canal, plan d’eau…),<br />

• les motivations du curage,<br />

• le mode de curage,<br />

• le mode de transport des sédiments curés,<br />

• le devenir des sédiments curés,<br />

• la qualité des sédiments curés.<br />

3.2 Les acteurs<br />

Les différents acteurs intervenants dans les opérations de curage sont :<br />

• les maîtres d’ouvrage publics ou privés (personne physique ou morale,<br />

propriétaire actuel ou futur d’un bien meuble ou immeuble assurant le règlement du<br />

coût d’un ouvrage ou de sa modification conformément à ses vœux).<br />

Les différents types de maîtres d’ouvrage sont identifiés en fonction de<br />

l’appartenance du cours d’eau au domaine public ou privé.<br />

Pour les cours d’eau non domaniaux, l’article 98 du code rural est le suivant : « le<br />

lit des cours d’eau non domaniaux appartient aux propriétaires des deux<br />

rives ».<br />

Pour les cours d’eau domaniaux, l’article 14 du Code du Domaine Public Fluvial est<br />

le suivant : « le curage des cours d’eau domaniaux et de leurs<br />

dépendances faisant partie du domaine public est à la charge de l’Etat ».<br />

Généralement, le maître d’ouvrage est le propriétaire du milieu concerné :<br />

• port fluvial : la maîtrise d’ouvrage est assurée par le propriétaire du<br />

port ;<br />

• cours d’eau domanial navigable : la maîtrise d’ ouvrage est assurée par<br />

les Voies Navigables, l’Etat ou une collectivité ;<br />

• cours d’eau domanial non navigable : la maîtrise d’ ouvrage est<br />

assurée par l’Etat ou une collectivité ;<br />

• cours d’eau non domanial, ou plan d’eau : la maîtrise d’ ouvrage est<br />

légalement à la charge du riverain. Dans de nombreux cas, un syndicat<br />

intercommunal ou une collectivité locale s’y substitue ;<br />

• autres domaines privés : la maîtrise d’ ouvrage est assurée par le<br />

propriétaire.<br />

• les maîtres d’œuvre publics ou privés (personne physique ou morale assurant la<br />

conception, le contrôle de la construction et la réception d’un ouvrage conformément<br />

aux vœux de Maître d’Ouvrage).<br />

• les financeurs : certains organismes ont des politiques d’intervention financières pour<br />

la réalisation des opérations de curage, c’est le cas des Agences de l’eau, Conseils<br />

Régionaux, Conseil Généraux, Syndicats Intercommunaux, Etat (MATE, Ministère de<br />

l’Agriculture et de la Pêche…)…<br />

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Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


• les bureaux d’études : qui réalisent des études préalables aux opérations de curage,<br />

des études d’impact…<br />

• les entreprises spécialisées dans le curage et les travaux effectués autour de<br />

sédiments (entreprises de Travaux Publics…)<br />

• les appuis techniques à la maîtrise d’œuvre : Chambres d’Agriculture, CETMEF,<br />

CEMAGREF…<br />

• les organismes assurant le suivi réglementaire des opérations : MISE, DRIRE…<br />

3.3 Objet du curage<br />

Les éléments qui peuvent être curés sont :<br />

• les cours d’eau qui regroupent les fleuves, les rivières, navigables ou non<br />

navigables,<br />

• les canaux navigables ou non navigables,<br />

• les plans d’eau : lacs, étangs, mares ;<br />

• les retenues d’eau : barrage, bassin de rétention ;<br />

• les zones portuaires fluviales ;<br />

• les fossés ;<br />

• …<br />

3.4 Les motivations du curage<br />

L’absence de curage peut avoir des conséquences majeures sur l’environnement et la<br />

navigation. Elle peut en effet provoquer :<br />

• des inondations aggravées par l’envasement et l’encombrement du lit ;<br />

• une perturbation de la navigation en raison de l’envasement ;<br />

• un envahissement du lit d’un cours d’eau par la végétation des berges ;<br />

• une prolifération d’algues et de plantes aquatiques ;<br />

• une mortalité faunistique ;<br />

• un encombrement du lit, dépôt divers (flottants, encombrant, vase<br />

affleurante) ;<br />

• une divagation du cours d’eau ;<br />

• des problèmes olfactifs et visuels ;<br />

Il existe principalement deux motivations aux opérations de curage :<br />

• des raisons hydrauliques<br />

• Protéger les hommes, les infrastructures (fonctionnement des ouvrages d’art)<br />

et les zones urbanisées<br />

• Satisfaire les usages locaux (navigation, loisirs, pêche, paysage, agriculture…)<br />

• entretenir et restaurer le milieu<br />

• Conserver les potentialités de l’écosystème (biotope, habitat et reproduction<br />

des espèces, écoulement des eaux)<br />

Ainsi toutes les motivations du curage peuvent être classées en différentes catégories :<br />

• lutte contre les inondations,<br />

• restauration de la navigation,<br />

• restauration de l’environnement,<br />

• développement touristique,<br />

• contrainte d’exploitation.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

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Rapport final | 31 janvier 2002


9<br />

3.5 Les pratiques de curage<br />

3.5.1 Mode de curage<br />

Dans le cadre de cette étude, 3 principaux modes d’extraction sont possibles :<br />

• Le curage mécanique s’effectue grâce à des engins à godet qui opèrent soit<br />

depuis les berges (pelle mécanique), soit depuis la surface (pelle sur ponton,<br />

drague à godets…). L’extraction de sédiments pollués se fait actuellement<br />

majoritairement par cette méthode.<br />

• Le curage hydraulique s’effectue grâce à des dragues désagrégatrices et<br />

aspiratrices. Les matériaux sont désagrégés par jets d’eau sous pression ou<br />

par rotation d’un outil et mis en suspension pour être aspirés et évacués par<br />

des pompes vers les points de stockage.<br />

• Le curage à l’américaine est une technique particulière qui consiste à<br />

provoquer la remise en suspension des sédiments au moyen d’une hélice ou<br />

d’air comprimé dans les cours d’eau ou chenaux à fort courant. Les sédiments<br />

sont repris dans le flux et se redéposent le plus souvent en aval. Dans certains<br />

cas, une conduite de refoulement peut assurer le transfert des sédiments à<br />

plusieurs kilomètres du lieu de curage. Cette méthode est souvent utilisée<br />

pour les sas d’entrée de ports ou en amont immédiat de zone profonde. Elle<br />

se pratique aussi pour des fleuves et rivières à fort débit.<br />

Une fiche récapitulative des techniques utilisées selon le mode de curage est présentée<br />

en annexe 2.<br />

3.5.2 Mode de transport des sédiments curés<br />

Les sédiments curés peuvent faire l’objet d’un transport par voie d’eau ou d’un<br />

transport routier. Les modes de transport possibles des sédiments curés sont :<br />

• transport par voie d’eau :<br />

• chaland-barge : bateaux destinés au transport de marchandises<br />

par voies navigables, soit poussés, soit remorqués et non muni<br />

d’un moyen de propulsion mécanique propre.<br />

• drague suceuse-porteuse<br />

• transport terrestre : train, convoyeur,camion…<br />

• autre : par exemple les pipelines sont utilisés pour transporter des sédiments<br />

extraits par curage hydraulique. Suite au curage, les sédiments sont refoulés dans<br />

des conduites permettant leur transport jusqu’à une zone de dépôt.<br />

Selon le mode de curage utilisé (certaines opérations de curage à l’américaine par<br />

exemple) et le type de devenir, les sédiments peuvent ne faire l’objet d’aucun<br />

transport entre leur lieu de curage et leur lieu de destination.<br />

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Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


3.5.3 Devenir des sédiments curés<br />

Le devenir des sédiments dépend du volume curé, de l’origine des sédiments, de leur<br />

niveau de pollution et de l’économie de la filière mise en œuvre.<br />

• Recyclage sur terres agricoles : Les sédiments sont épandus sur les<br />

parcelles agricoles sur une épaisseur de 1 à 5 cm en fonction de la sensibilité<br />

des plantes cultivées sur le champ après épandage et du niveau de pollution<br />

des sédiments. Deux usages sont alors possibles sur ces sites : les cultures<br />

alimentaires dont le pâturage et les cultures non alimentaires.<br />

• Régalage le long des berges : Les produits de curage sont déposés sous<br />

forme d’une bande de terre (5 à 10 m de large et 10 à 30 cm d’épaisseur) le<br />

long des rives, avec des aménagements drainants, permettant l’écoulement<br />

des eaux de pluies. Dans certains cas, les sédiments sont projetés sur les<br />

berges par un canon.<br />

• Réemploi des sédiments : En fonction de leur nature granulométrique et<br />

de leur composition chimique, les sédiments peuvent être réutilisés en :<br />

• Confection de remblais,<br />

• Aménagement paysager,<br />

• Production de gravier,<br />

• Stabilisation et fertilisation des sols,<br />

• Régénération de terrains…<br />

• Clapage (mise en dépôt sous-eau) : Les sédiments sont déversés dans le<br />

milieu aquatique dans des zones officiellement définies pour cet usage : soit<br />

une zone de grande profondeur, en aval du cours d’eau concerné, soit en<br />

milieu maritime. L’objectif visé est le stockage sous grande hauteur d’eau ou<br />

la dispersion des sédiments dans le milieu naturel.<br />

• Mise en dépôt non confiné : Lorsque aucun débouché n’existe ou que la<br />

configuration du site ne permet pas de disposer d’espace sur les berges, la<br />

mise en dépôt est à envisager. Ce site de dépôt peut consister en un simple<br />

bassin creusé à même la terre sans étanchéité particulière. Il est ensuite remis<br />

en état pour d’éventuelles cultures alimentaires ou non, ou pour des<br />

aménagements (zones de loisirs, réserves faunistiques et floristiques)…<br />

• Dépôt en site de confinement : Les boues sont stockées sur un site<br />

étanche et imperméable. Après exploitation, les sites peuvent faire l’objet<br />

d’aménagements paysagers.<br />

• Mise en décharge : Les sédiments peuvent être déposés en centre<br />

d’enfouissement technique, type classe 2 et 1, selon le degré de pollution.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

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Rapport final | 31 janvier 2002


11<br />

• Traitement des produits de curage : étant donné le surcoût occasionné<br />

par ces traitements, ils semble raisonnable de penser qu’ils sont presque<br />

exclusivement dévoués aux sédiments présentant des niveaux de pollutions<br />

importants. Il est possible de distinguer :<br />

• Le pré-traitement qui a pour but de réduire le volume des sédiments<br />

pour améliorer leur qualité ou faciliter un traitement ultérieur. Il peut<br />

consister en une déshydratation ou un tri granulométrique. Le prétraitement<br />

peut être fait sur des sédiments non pollués préalablement à<br />

un réemploi.<br />

• Le traitement : citons notamment :<br />

• Traitement chimique : détruire les substances organiques, et<br />

d’extraire ou de fixer les métaux.<br />

• Techniques végétales : Les plantes sont utilisées pour gérer<br />

et/ou décontaminer des sédiments pollués.<br />

• Traitement biologique : utilisation de micro-organismes pour<br />

dégrader les substances organiques ou pour accélérer la<br />

décomposition naturelle de contaminants organiques.<br />

• Traitement physique : concentrer les polluants par des<br />

procédés physiques de manière à pouvoir ensuite mieux<br />

confiner les matières polluantes.<br />

• Traitement par immobilisation (inertage) : introduction dans les<br />

sédiments pollués de liants chimiques de manière à éviter toute<br />

migration des polluants.<br />

• Traitement par lavage des sédiments<br />

• Incinération : incinération dans les unités de traitement des<br />

ordures ménagères.<br />

3.6 Qualité des sédiments curés<br />

La pollution des sédiments curés est principalement due aux rejets industriels,<br />

agricoles et urbains. Les contaminants à l’origine de cette pollution peuvent être<br />

classés en trois catégories.<br />

• les éléments nutritifs (notamment le phosphore et des composés azotés). Ils<br />

proviennent des rejets d’eaux usées urbaines et d’effluents agricoles et<br />

industriels ;<br />

• les éléments trace métallique :. le cadmium, le chrome, le cuivre, le plomb, le<br />

mercure, le nickel, le sélénium, l’arsenic (métalloïde) ;<br />

• les substances organiques : HAP, pesticides, PCB…<br />

La qualité des sédiments curés est fonction notamment des conditions hydrauliques qui<br />

permettent ou non l’accumulation des pollutions.<br />

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Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


4 REALISATION DE L’ETUDE<br />

4.1 Méthode générale<br />

La méthode suivie pour cette étude peut être décomposée en 6 étapes :<br />

1. recherche et établissement d’une liste de contacts<br />

2. établissement du questionnaire et validation<br />

3. envoi du questionnaire<br />

4. suivi et relance téléphonique<br />

5. saisie des données<br />

6. traitement des données<br />

4.2 Recherche et établissement d’une liste de contacts<br />

La liste la plus complète possible des personnes concernées par les opérations de<br />

curage a été établie. Il s’agissait d’identifier précisément les personnes ou les services<br />

concernés pour un envoi personnalisé des questionnaires afin de permettre d’assurer<br />

facilement le suivi. Des enquêtes téléphoniques ont donc été réalisées.<br />

Parmi tous les acteurs intervenants dans les opérations de curage, le recensement qui<br />

a été effectué dans cette étude repose principalement sur les Maîtres d’Ouvrage.<br />

Les principaux maîtres d’ouvrages identifiés sont :<br />

• les Voies Navigables de France qui gèrent, entretiennent et développent<br />

6700 km de canaux et de fleuves du réseau navigable français depuis 1990<br />

(VNF a succédé à l’Office National de la Navigation) ;<br />

• La Compagnie Nationale du Rhône qui a aménagé et exploite le Rhône<br />

pour produire de l’hydroélectricité, permettre la navigation fluviale et<br />

développer l’agriculture et l’irrigation ;<br />

• les Ports Autonomes qui exploitent, aménagent, entretiennent et<br />

développent l’activité fluviale ;<br />

• l’Etat qui gère et entretient certains cours d’eau domaniaux navigables et<br />

non navigables ;<br />

• les syndicats et associations qui entretiennent certains cours d’eau non<br />

domaniaux ;<br />

• les Parcs Naturels Nationaux et Régionaux qui protègent et gèrent la<br />

qualité biologique et paysagère de territoires identifiés ;<br />

• Électricité de France qui doit entretenir ses barrages.<br />

Les autres acteurs (maître d’œuvre, entrepreneur, financeur…) ont été aussi, dans la<br />

mesure du possible, contactés, pour orienter les recherches et tenter de confirmer les<br />

éléments avancés par les Maîtres d’Ouvrage.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

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13<br />

4.3 Etablissement du questionnaire<br />

Le questionnaire constitue la pierre angulaire de l’étude et son élaboration était<br />

délicate pour diverses raisons :<br />

• les thèmes abordés et les éléments de réponse à collecter devaient être clairement<br />

envisagés, identifiés et organisés pour permettre la couverture de toutes les<br />

rubriques à aborder pour leur exploitation et la réalisation de l’étude ,<br />

• le bon niveau de précision de l’information à collecter devait être déterminé : trop<br />

précise, elle rebute la personne interrogée qui ne possède pas forcément<br />

l’information ou devra consacrer trop de temps à la réponse ; trop floue,<br />

l’information sera inexploitable…<br />

• le vocabulaire employé était également très important car susceptible d’introduire<br />

des biais dans les réponses : tout le monde va-t-il comprendre la question de la<br />

même façon ? certains mots, certaines techniques ou certaines pratiques varient<br />

selon les régions…<br />

• les éléments ou rubriques manquantes, mal abordées ou mal comprises généreront<br />

des erreurs et seront inexploitables…<br />

De plus et dans la mesure du possible, la conception du questionnaire a été basée sur<br />

des champs pré-renseignés et simples à compléter par le lecteur, donnant une capacité<br />

à se déterminer rapidement sur les réponses à donner en limitant les ambiguïtés. Le<br />

questionnaire est de type Questionnaire à Choix Multiples.<br />

Les différents formulaires à remplir ont été établis sous Microsoft Access 97 afin de<br />

simplifier leur saisie.<br />

Au final, le questionnaire se compose de trois feuillets distincts :<br />

• Identification de l’organisme et de la personne qui va remplir le questionnaire,<br />

• Recensement des opérations effectuées depuis 10 ans,<br />

• Perspectives des opérations pour les dix ans à venir.<br />

Pour officialiser la démarche, faciliter l’envoi et surtout la saisie des données, nous<br />

avons opté pour un envoi du questionnaire par courrier sous le couvert institutionnel<br />

du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement sous la forme de<br />

lettre de mission.<br />

Une attention particulière a été apportée lors de la rédaction du questionnaire pour<br />

distinguer clairement les opérations de curage et identifier ainsi plusieurs réponses à<br />

une seule opération par différents acteurs.<br />

Le questionnaire envoyé est présenté en annexe 3.<br />

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Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


4.4 Envoi du questionnaire et relance téléphonique<br />

Les organismes qui ont été contactés sont les suivants :<br />

• l’Etat : DDE, DDAF, Services de la Navigation, DIREN, DRIRE, MISE<br />

• les collectivités locales et territoriales : syndicats intercommunaux,<br />

Communauté de Communes, Conseils Généraux, Conseils Régionaux, mairies,<br />

Parcs Naturels, Conseil Supérieur de la Pêche…<br />

• les Voies Navigables de France,<br />

• la Compagnie Nationale du Rhône,<br />

• les Ports Autonomes,<br />

• les entreprises de travaux,<br />

• Electricité De France,<br />

• Les organismes de conseil ou d’appui technique : CEMAGREF, CETMEF…<br />

Ainsi tous les acteurs identifiés lors de la recherche des acteurs intervenants dans les<br />

opérations de curage (paragraphe 3.2) ont été contactés à l’exception :<br />

• des bureaux d’études dont les études en matière de curage sont<br />

confidentielles et propriétés du Maître d’Ouvrage<br />

• les communes qu’il n’était pas envisageable de consulter individuellement.<br />

Le ciblage des personnes compétentes au sein des différents services identifiés a été<br />

réalisé suite à une enquête téléphonique qui avait pour but :<br />

- d’identifier le bon interlocuteur du service concerné,<br />

- introduire le questionnaire en sensibilisant la personne contactée à l’étude,<br />

- de connaître de nouveaux interlocuteurs qui n’avaient pas été identifiés<br />

Les questionnaires ont été envoyés par courrier (ou par fax selon la demande) en trois<br />

périodes successives :<br />

• en mars 2001 : envoi aux DDE, DDAF, Préfectures, aux services de<br />

Voies Navigables de France, et EDF ;<br />

• en mai 2001 : envoi aux syndicats intercommunaux, communautés de<br />

communes, mairie ;<br />

• en juillet 2001 : envoi aux organismes identifiés lors du suivi<br />

téléphonique.<br />

La phase importante dans cette étape était la prise de contacts téléphoniques dans les<br />

3 à 4 semaines après l’envoi du questionnaire, pour vérifier auprès du destinataire de<br />

la bonne réception du courrier et la compréhension du questionnaire et lui rappeler les<br />

délais de réponses.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


15<br />

Au total, 582 courriers ont été envoyés, dont la répartition est le suivante :<br />

1% 20%<br />

Etat<br />

VNF<br />

Type d’organisme<br />

Nombre de<br />

courriers<br />

Etat 116<br />

EDF<br />

VNF 82<br />

54%<br />

14%<br />

Ports Autonomes<br />

Entreprises<br />

Collectivités<br />

EDF 31<br />

Ports Autonomes 3<br />

Entreprises 27<br />

5% 1%<br />

5%<br />

Appuis techniques<br />

Collectivités 316<br />

CNR 1<br />

Organismes de conseil 6<br />

Figure 2 : Répartition des courriers envoyés en fonction du type d’organisme<br />

Région<br />

nombre de courriers<br />

Bassin Hydrographique nombre de courriers<br />

Alsace 13 Artois Picardie 78<br />

Aquitaine 27 Seine Normandie 107<br />

Auvergne 8 Rhin Meuse 56<br />

Basse Normandie 8 Rhône Méditerranée Corse 139<br />

Bourgogne 17 Adour Garonne 91<br />

Bretagne 19 Loire Bretagne 111<br />

Centre 22<br />

Champagne-Ardennes 23<br />

Franche Comté 20<br />

Haute Normandie 14<br />

Ile de France 42<br />

Languedoc-Roussillon 28<br />

Limousin 7<br />

Lorraine 43<br />

Midi Pyrénée 30<br />

Nord-Pas-de-Calais 63<br />

Pays de Loire 41<br />

Picardie 28<br />

Poitou Charente 31<br />

Provence Alpes Côte d'Azur 47<br />

Rhône Alpes 51<br />

Tableau 1 : Répartition du nombre de courriers envoyés par région française et par bassins<br />

hydrographiques<br />

La liste des personnes contactées est présentée en annexe 4.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Au niveau régional, la répartition du nombre de courriers envoyés semble assez inégale<br />

mais cette disparité peut s’expliquer notamment par :<br />

• la superficie de la région ;<br />

• la densité du réseau hydrographique de la région ;<br />

• l’enquête téléphonique préalable qui a permis d’effectuer une première sélection<br />

des organismes n’effectuant pas d’opérations de curage. Ces organismes<br />

n’ont donc pas reçu de questionnaire par courrier.<br />

4.5 Recueil et synthèse des données<br />

4.5.1 Recueil des données<br />

Les données ont été recueillies par courrier, fax et téléphone. Elles ont été saisies sous<br />

Access et exploitées sous Excel pour l’interprétation des résultats par le biais de<br />

statistiques.<br />

4.5.2 Synthèse des données<br />

Au travers du recensement des opérations de curage réalisées depuis 10 ans et des<br />

besoins en matière de curage pour les 10 ans à venir, notre démarche a consisté à<br />

caractériser les opérations de curage à différentes échelles de problématique et<br />

identifier les particularités éventuelles liées à un régime administratif (national,<br />

régional), à une entité hydrographique (bassins hydrographiques, fleuves) ou aux<br />

acteurs intervenants (Maîtres d’Ouvrage).<br />

4.6 Echéancier de réalisation de l’étude<br />

L’étude a démarré en janvier 2001 pour se terminer le 31 janvier 2002.<br />

L’échéancier de réalisation de l’étude est présenté dans le tableau ci dessous :<br />

Etablissement d’une liste de contact<br />

jan<br />

2001<br />

Fév<br />

2001<br />

Mars<br />

2001<br />

Avril<br />

2001<br />

Mai<br />

2001<br />

Juin<br />

2001<br />

Juillet<br />

2001<br />

Août<br />

2001<br />

Sept<br />

2001<br />

Oct<br />

2001<br />

Nov<br />

2001<br />

Déc<br />

2001<br />

Jan<br />

2002<br />

Établissement du qestionnaire et envoi<br />

Suivie et relance téléphonique<br />

Saisie des données<br />

Traitement des données<br />

Réunions<br />

*<br />

* réunion avec le comité de pilotage<br />

* * * * *<br />

*<br />

* réunion avec le Maître d’Ouvrage<br />

Tableau 2 : Planning de réalisation de l’étude<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


17<br />

4.7 Représentativité des données<br />

La représentativité des données est un point crucial de cette étude :<br />

• le recensement est il exhaustif ?<br />

• les réponses recensées sont-elles représentatives de la réalité ?<br />

• dans quelles limites ?<br />

• quelle est l’influence de l’absence de certaines réponses dans le<br />

questionnaire ou par certains maîtres d’ouvrage?<br />

4.7.1 Exhaustivité du recensement<br />

Il est difficile de savoir si le recensement est complet et d’estimer le volume des<br />

réponses qui manquent du fait :<br />

- que les interlocuteurs concernés n’ont pas été contactés,<br />

- que les interlocuteurs concernés n’ont pas répondu au questionnaire.<br />

Dans le cadre de cette étude, tous les moyens ont été mis en œuvre pour que le<br />

recensement soit aussi exhaustif que possible en fonction des moyens disponibles.<br />

Si on considère que le recensement obtenu est représentatif des opérations de curage<br />

d’entretien en France, on peut penser que la représentativité des résultats est plutôt<br />

bonne à partir de 1995. Avant 1995, le recensement n’est pas aussi complet car la<br />

‘mémoire’ des opérations devient plus aléatoire (mouvements de personnels, perte de<br />

qualité de l’information, manque d’archivage et de suivi des opérations).<br />

Par ailleurs le taux de ‘contacts fructueux’ et par conséquent de réponses en nombre<br />

d’opérations recensées varie selon les régions. Se pose donc le problème de l’influence<br />

de l’absence de réponses dans certaines régions et en corollaire, la ‘surreprésentativité’<br />

de certaines autres qui peuvent induire un biais dans les résultats<br />

finaux.<br />

A ce titre, certaines informations sur des opérations réalisées n’ont pas pu être<br />

recensées du fait de l’impossibilité matérielle des les recueillir (manque de disponibilité<br />

des maîtres d’ouvrage ou des conducteurs d’opération) mais il est impossible de<br />

déterminer l’impact de ces lacunes sur les statistiques finales…<br />

4.7.2 Analyse critique des réponses et de la collecte<br />

Nous avons identifiés trois niveaux de hiérarchisation du recensement du<br />

questionnaire :<br />

- recensement quasiment nul pour les entreprises de travaux,<br />

- recensement très incomplet des financeurs et organismes de suivi<br />

réglementaire,<br />

- recensement quasiment complet pour les Maîtres d’Ouvrage :<br />

• recensement exhaustif pour la Compagnie Nationale du Rhône,<br />

• recensement quasiment complet pour les Voies Navigables de France,<br />

• recensement moins complet pour les collectivités.<br />

Le regroupememt des données, tel qu’il avait été envisagé n’a donc pas été possible<br />

pour la majorité des opérations de curage recensées. Les informations transmises par<br />

le Maître d’Ouvrage n’ont pu être comparées à celle des entrepreneurs, des financeurs<br />

ou des organismes de suivi réglementaire…<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


4.7.3 Champs renseignés dans le questionnaire<br />

Au total, en date du 22 janvier 2002, 1483 opérations de curage ont été recensées.<br />

Pour cet échantillon, les paramètres recensés sont les suivants :<br />

- les Maîtres d’Ouvrage pour 100% des opérations,<br />

- l’objet du curage pour 100% des opérations,<br />

- les volumes curés pour 94,74 % des opérations,<br />

- les années pour 99,73 % des opérations,<br />

- les coûts pour 73,30 % des opérations,<br />

- le mode de curage pour 86,78 % des opérations,<br />

- le mode de transport pour 79,77 % des opérations.<br />

- le devenir des sédiments pour 82,54 % des opérations,<br />

- la réalisation ou non d’analyse pour 72,35 % des opérations.<br />

Nous pouvons identifier trois niveaux de représentativité des données :<br />

- représentativité supérieure à 95% : pour les Maîtres d’Ouvrage, l’objet du<br />

curage, les volumes curés et les années ;<br />

- représentativité comprise entre 80 et 90% : pour les modes de curage, le<br />

devenir des sédiments curés ;<br />

- représentativité comprise entre 70 et 80% : pour les coûts, le mode de<br />

transport et les analyses.<br />

Tous les paramètres sont connus pour plus de 70% des opérations de curage<br />

recensées. La représentativité de toutes ces données est bonne.<br />

Une bonne relation pourra être établie entre le nombre d’opérations de curage et le<br />

volume de sédiments curés. D’autre part l’évolution de 1990 à 2000 des différents<br />

champs renseignés dans le questionnaire pourra être établie.<br />

Les statistiques réalisées concernant les coûts, le mode de transport et les analyses<br />

sont celles qui présentent le plus d’incertitude même si leur représentativité peut être<br />

jugée fiable.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


19<br />

5 RECENSEMENT DES OPERATIONS AYANT EU LIEU AU<br />

COURS DES ANNEES 1990 A 2000<br />

5.1 Objectifs des statistiques présentées dans l’étude<br />

L’objectif des statistiques réalisées au travers du recensement est de connaître les<br />

principales caractéristiques des opérations de curage et les possibles relations qui<br />

peuvent exister.De multiples exploitations des résultats peuvent être réalisées, avec<br />

plus ou moins de raisons, de pertinence, de réalité, de véracité ou d’opportunité…<br />

Parmi cette multitude, certaines ont été choisies par le comité de pilotage.<br />

Les différents graphiques établis ont pour but de répondre notamment aux questions<br />

suivantes :<br />

• concernant le nombre d’opérations de curage et le volume de sédiments curés<br />

• quelle est l’évolution dans la période considérée ?<br />

• existe-t-il des particularités en fonction des Maîtres d’Ouvrage ?<br />

• quel est le volume moyen d’une opération de curage ?<br />

• quelles sont les pratiques selon les cours d’eau?<br />

• quelles sont les pratiques selon les régions?<br />

• concernant l’objet du curage<br />

• quelles sont les pratiques pour les cours d’eau, canaux, rivières…?<br />

• concernant les motivations du curage<br />

• quelles sont les motivations principales?<br />

• les Maîtres d’Ouvrage peuvent ils avoir des motivations multiples?<br />

• concernant le mode de curage<br />

• quel sont les principaux modes de curage pratiqués (mécanique,<br />

hydraulique…) ?<br />

• le mode de curage varie-t-il selon les Maîtres d’Ouvrage ?<br />

• le mode de curage est-il en relation avec le volume de sédiments à<br />

extraire ?<br />

• constate–t-on une évolution du mode de curage dans la période<br />

considérée ?<br />

• concernant le mode de transport<br />

• quel sont les principaux modes de transport ?<br />

• concernant le devenir des sédiments curés<br />

• quel sont les principaux devenirs des sédiments curés ?<br />

• le devenir varie-t-il selon le Maître d’Ouvrage ?<br />

• concernant les analyses de pollution<br />

• quelle sont les pratiques en terme d’analyses ?<br />

• quelle sont les paramètres de pollution le plus souvent analysé ?<br />

• existe-t-il une relation entre le volume des opérations et la réalisation<br />

d’analyses de sédiments ?<br />

• existe-t-il une relation entre les analyses et le devenir des sédiments<br />

curés ?<br />

• concernant les prix<br />

• quel est le prix moyen d’une opération de curage ?<br />

• quelle est la relation entre le prix et le volume de sédiments extraits ?<br />

• le prix d’une opération varie-t-il en fonction du Maître d’Ouvrage ?<br />

• quelle est la relation entre le prix et le mode de curage ?<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


5.2 Méthode d’exploitation des résultats<br />

La plupart des statistiques présentées par la suite ont été réalisées en fonction du<br />

nombre d’opérations de curage, mais aussi en fonction du volume de sédiments curés.<br />

C’est deux points d’entrée des statistiques sont aussi intéressants l’un que l’autre. Le<br />

nombre d’opérations de curage est représentatif de l’activité exercée, le volume de<br />

sédiments curés représente, quant à lui, les quantités de sédiments mises en jeu.<br />

Certaines statistiques globales ont été présentées sur la totalité de la période<br />

considérée (de 1990 à 2000) et non à partir d’une année caractéristique. Toutefois, la<br />

cohérence et la similitude entre ces deux modes de calcul ont été vérifiées.<br />

Pour chaque statistique présentée par la suite, les différents éléments suivants ont été<br />

abordés :<br />

- objectif de l’analyse,<br />

- présentation des données,<br />

- interprétation,<br />

- limite d’interprétation (fiabilité, représentativité des données…)<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


21<br />

5.3 Statistiques concernant le nombre d’opérations de curage et les<br />

volumes de sédiments curés<br />

5.3.1 Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés pour les années 1990 à 2000<br />

Objectifs<br />

• connaître le nombre d’opérations de curage d’entretien qui sont réalisées en<br />

moyenne en France par an et le volume de sédiments curés.<br />

• observer la tendance depuis 10 ans en matière de curage (tendance à<br />

l’augmentation, à la diminution ou à la stagnation ?).<br />

Donnée<br />

Evolution du nombre d'opérations de curage<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

Evolution du volume de sédiments curés<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

180<br />

170<br />

volume inconnu<br />

volume connu<br />

5.000.000<br />

160<br />

moyenne<br />

4.500.000<br />

nombre d'opérations de curage<br />

150<br />

140<br />

130<br />

120<br />

110<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

4.000.000<br />

3.500.000<br />

3.000.000<br />

2.500.000<br />

2.000.000<br />

1.500.000<br />

1.000.000<br />

moyenne<br />

20<br />

10<br />

500.000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 3 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés pour<br />

les années 1990 à 2000<br />

Analyse<br />

nombre d’opérations minimum : 98 en 1992 volume minimum : 1 405 534 en 1990<br />

nombre d’opérations maximum : 163 en 2000 volume maximum : 4 916 787 en 1995<br />

nombre d’opérations moyen : 134 volume moyen : 2 816 178<br />

Depuis 1993, à l’échelle nationale, le nombre d’opérations de curage a peu évolué, il se<br />

maintient autour de 134 opérations par an.<br />

En moyenne le volume total de sédiments curés est d’environ 2 800 000 m 3 /an.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Etant donné les variations annuelles, il n’est pas possible de définir une tendance<br />

concernant le volume curé. Les volumes de sédiments varient annuellement, car ils<br />

sont dépendant notamment des facteurs hydrauliques et climatiques qui sont<br />

temporellement variables.<br />

Les pics observés pour les années 1995 et 2000 sont liés à de grosses opérations<br />

ponctuelles (consécutives à des crues notamment) qui seront identifiées lors de<br />

l’analyse par Maître d’Ouvrage.<br />

Limite dans l’interprétation réalisée<br />

Notre interprétation est de toute évidence plus incertaine pour les années antérieures<br />

à 1993.<br />

5.3.2 Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par Maître d’Ouvrage<br />

Objectif<br />

• connaître la répartition du nombre d’opérations et des volumes de sédiments<br />

curés en fonction des Maîtres d’Ouvrage,<br />

• connaître l’évolution de leurs pratiques depuis 1990.<br />

a. Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par Maître d’Ouvrage<br />

Donnée<br />

600<br />

550<br />

500<br />

Répartition du nombre d'opérations de curage<br />

par Maître d'Ouvrage de 1990 à 2000<br />

volume inconnu<br />

volume connu<br />

16.000.000<br />

14.000.000<br />

Répartition du volume de sédiments curés<br />

par Maître d'Ouvrage de 1990 à 2000<br />

nombre d'opérations de curage<br />

450<br />

400<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

12.000.000<br />

10.000.000<br />

8.000.000<br />

6.000.000<br />

4.000.000<br />

2.000.000<br />

0<br />

EDF<br />

VNF<br />

Etat<br />

Collectivités<br />

CNR<br />

Port Autonome<br />

0<br />

EDF<br />

VNF<br />

Etat<br />

Collectivités<br />

CNR<br />

Port Autonome<br />

Figure 4 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

Maître d’Ouvrage de 1990 à 2000<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


23<br />

Analyse<br />

Les Voies Navigables de France et la Compagnie Nationale du Rhône sont les deux<br />

Maîtres d’Ouvrage qui réalisent le plus d’opérations de curage sur la période d’analyse<br />

(1990 à 2000). Cependant avec un réseau de navigation 30 fois moins dense, la CNR<br />

cure un volume presque 2 fois plus important que VNF. Le régime particulier du Rhône<br />

impose en effet à la CNR un entretien régulier et un volume à curer important (cf.<br />

interprétation figure 6).<br />

Peu d’opérations de curage sont réalisées sous Maîtrise d’Ouvrage Etat et EDF.<br />

Limites d’interprétation<br />

Les données concernant les collectivités sont les moins exhaustives car toutes les<br />

opérations de curage concernant le domaine privé n’ont pu être recensées en raison de<br />

la difficulté d’identifier les interlocuteurs ou de tous les contacter.<br />

b. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par la Compagnie Nationale du Rhône<br />

60<br />

Evolution du nombre d'opérations de curage<br />

par an sur la période considérée<br />

CNR<br />

3.000.000<br />

Evolution du volume de sédiments curés en<br />

m3 par an sur la période considérée<br />

55<br />

2.750.000<br />

50<br />

moyenne<br />

2.500.000<br />

nombre d'opérations de curage<br />

45<br />

40<br />

35<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

2.250.000<br />

2.000.000<br />

1.750.000<br />

1.500.000<br />

1.250.000<br />

1.000.000<br />

750.000<br />

moyenne<br />

10<br />

500.000<br />

5<br />

250.000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 5 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

la Compagnie Nationale du Rhône par an sur la période de 1990 à 2000<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Analyse<br />

nombre d’opérations minimum : 23 en 2000 volume minimum : 649 750 en 2000<br />

nombre d’opérations maximum : 57 en 1994 volume maximum : 2 650 770 en 1995<br />

nombre d’opérations moyen : 43 volume moyen : 1 302 743<br />

Le nombre d’opérations de curage et le volume de sédiments curés est variable dans le<br />

temps.<br />

Ils dépendent du volume de sédiments apportés par le Rhône et ce constat est à relier<br />

aux variations de débits, des crues observées, etc.<br />

Ce volume de sédiments curés peut paraître très élevé mais il ne représente en fait par<br />

bief que 2% du flux solide annuel. En effet le flux solide annuel charrié par le Rhône<br />

varie de 4,4 à 10,8 millions de tonnes selon le bief (source CNR).<br />

L’important volume de sédiments curés en 1995 (le double du volume moyen annuel)<br />

est la conséquence de deux crues centennales consécutives en 1993 et 1994, qui ont<br />

charriées une quantité importante de sédiments.<br />

Représentativité et qualité de la donnée<br />

Le recensement des opérations de curage réalisées par la CNR est exhaustif, complet<br />

et fiable (la CNR connaît bien ses pratiques spécifiques pour le curage du Rhône).<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


25<br />

c. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par les Voies Navigables de France<br />

Evolution du nombre d'opérations de curage<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

nombre d'opérations de curage<br />

75<br />

70<br />

65<br />

60<br />

55<br />

50<br />

45<br />

40<br />

35<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

moyenne<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Voies Navigables de France<br />

volume inconnu<br />

volume connu<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

1.700.000<br />

1.600.000<br />

1.500.000<br />

1.400.000<br />

1.300.000<br />

1.200.000<br />

1.100.000<br />

1.000.000<br />

900.000<br />

800.000<br />

700.000<br />

600.000<br />

500.000<br />

400.000<br />

300.000<br />

200.000<br />

100.000<br />

0<br />

Evolution du volume de sédiments curés<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

moyenne<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 6 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

les Voies Navigables de France par an sur la période de 1990 à 2000<br />

Analyse<br />

nombre d’opérations minimum : 13 en 1990 et 1991 volume minimum : 135 313 en 1990<br />

nombre d’opérations maximum : 69 en 1995 volume maximum : 1 600 214 en 2000<br />

nombre d’opérations moyen : 42 volume moyen : 673 718<br />

En moyenne les Voies Navigables de France réalisent 42 opérations de curage par an<br />

et curent un volume annuel d’environ 560 000 m 3 .<br />

Les deux pics observés pour les années 1995 et 2000 correspondent à deux grosses<br />

opérations de curage sur le Rhin.<br />

Limite d’interprétation<br />

Peu d’opérations de curage ont été recensées en 1990 et 1991. Les faibles niveaux de<br />

recensement est probablement du à la création de l’établissement public Voies<br />

Navigables de France en 1990 qui a entrainé une modification des crédits, des règles<br />

de financement, et donc des retards comptables qui ont pu occasionner un retard de<br />

certaines opérations de curage.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


d. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par EDF<br />

11<br />

Evolution du nombre d'opérations de curage<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

EDF<br />

500.000<br />

Evolution du volume de sédiments curés<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

10<br />

9<br />

volume inconnu<br />

volume connu<br />

450.000<br />

400.000<br />

nombre d'opérations de curage<br />

8<br />

7<br />

6<br />

5<br />

4<br />

3<br />

2<br />

moyenne<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

350.000<br />

300.000<br />

250.000<br />

200.000<br />

150.000<br />

100.000<br />

moyenne<br />

1<br />

50.000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 7 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

Electricité De France par an et sur la période d’études de 1990 à 2000<br />

Analyse<br />

nombre d’opérations minimum : 3 en 1991, 1993 et 1994 volume minimum : 61 000 en 1994<br />

nombre d’opérations maximum : 10 en 2000 volume maximum : 448 600 en 2000<br />

nombre d’opérations moyen : 5 volume moyen : 158 000<br />

Liées à l’entretien des barrages, les opérations de curage sont peu nombreuses<br />

puisqu’on dénombre en moyenne seulement 5 opérations de curage par an depuis<br />

1990.<br />

En volume, le pic de l’année 2000 correspond aux deux opérations ponctuelles, l’une<br />

de 100 000 m 3 engagée sur la Rance (en Ile et Vilaine) et l’autre de 180 000 m 3 qui<br />

correspond au curage de la retenue du Pont des Chèvres à Saint André la Paz (en<br />

Savoie).<br />

Limite d’interprétation<br />

Pour certaines années (1995 et 1996) le nombre d’opérations dont on ne connaît pas<br />

le volume est important et pourrait influencer fortement l’évolution du volume de<br />

sédiments curés.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


27<br />

e. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par les Collectivités<br />

Evolution du nombre d'opérations de curage<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

40<br />

35<br />

volume inconnu<br />

volume connu<br />

Collectivités<br />

1.000.000<br />

900.000<br />

800.000<br />

Evolution du volume de sédiments curés<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

nombre d'opérations de curage<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

moyenne<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

700.000<br />

600.000<br />

500.000<br />

400.000<br />

300.000<br />

200.000<br />

moyenne<br />

5<br />

100.000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 8 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

les collectivités territoriales et locales par an et sur la période de 1990 à 2000<br />

Analyse<br />

nombre d’opérations minimum : 11 en 1990 volume minimum : 170 240 en 1990<br />

nombre d’opérations maximum : 36 en 2000 volume maximum : 923 680 en 1990<br />

nombre d’opérations moyen : 21 volume moyen : 504 594<br />

Les collectivités assurent la Maîtrise d’Ouvrage d’environ 21 opérations par an depuis<br />

1990 pour un volume moyen annuel de sédiments curés de 505 000 m 3 .<br />

Lors du recensement les interlocuteurs nous ont fait part de l’existence d’une pratique<br />

ou d’une volonté de diminuer le nombre d’opérations de curage. Cette tendance à la<br />

diminution n’est pas observable sur les graphiques car cette pratique a été mise en<br />

place avant 1990.<br />

Il semblerait même que le volume des sédiments curés dans des opérations menées<br />

par les collectivités locales et territoriales soit en légère augmentation.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


f. Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par l’Etat<br />

Evolution du nombre d'opérations de curage<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

9<br />

Etat<br />

225.000<br />

Evolution du volume de sédiments curés<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

8<br />

volume inconnu<br />

volume connu<br />

200.000<br />

nombre d'opérations de curage<br />

7<br />

6<br />

5<br />

4<br />

3<br />

2<br />

moyenne<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

175.000<br />

150.000<br />

125.000<br />

100.000<br />

75.000<br />

50.000<br />

moyenne<br />

1<br />

25.000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 9 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

l’Etat par an et sur la période d’études de 1990 à 2000<br />

Analyse<br />

nombre d’opérations minimum : 4 en 1995, 1998 et 1999 volume minimum : 19 000 en 1998 et 1999<br />

nombre d’opérations maximum : 8 en 2000 volume maximum : 194 000 en 1992<br />

nombre d’opérations moyen : 5 volume moyen : 61409<br />

L’interprétation n’est pas aisée car il semble que pour ce qui concerne les opérations<br />

de curage, ces dernières soient en diminution.<br />

Pour ce qui concerne les volumes de ces opérations, deux années se caractérisent par<br />

des pics importants (1992 et 1996). En 1992, la DDE de l’Allier a procédé au curage du<br />

plan d’eau de Vichy de 150 000 m 3 de sédiments. En 1996, l’Etat a procédé au curage<br />

de 94 000 m 3 dans le barrage de Kernansquillec (22).<br />

En 2000 le pic en volume de sédiments curés n’est pas lié à une opération de curage<br />

particulière mais est la conséquence d’un nombre plus important d’opération que la<br />

moyenne.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


29<br />

5.3.3 Evolution du volume moyen de sédiments curés<br />

Objectif<br />

• connaître pour chaque année et pour la période 1990 à 2000 la tendance du<br />

volume moyen d’une opération de curage<br />

• caractériser la variabilité de ce volume moyen<br />

Donnée<br />

35 000<br />

30 000<br />

25 000<br />

volume moyen<br />

volume en m3<br />

20 000<br />

15 000<br />

10 000<br />

5 000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 10: Volume moyen de sédiments curés par opération et par an sur la période d’études<br />

de 10 ans<br />

Analyse<br />

Le volume moyen d’une opération de curage est d’environ 22 000 m 3 . Il n’y a pas de<br />

variations significatives observables depuis 1990. Les trois pics observés en 1992, 1995<br />

et en 2000 sont liés aux grosses opérations ponctuelles sur le Rhône et le Rhin.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Le tableau ci-dessous présente le volume moyen d’une opération de curage en fonction<br />

des maîtres d’ouvrage.<br />

nombre total<br />

d’opérations de curage<br />

(dont on connaît le volume de<br />

sédiments curés)<br />

de 1990 à 2000<br />

volume total<br />

de sédiments curés de<br />

1990 à 2000<br />

volume moyen curé<br />

par opération<br />

Maître d’Ouvrage<br />

EDF 56 1 738 000 31 306<br />

VNF 469 7 874 265 16 789<br />

Etat 60 675 500 11 258<br />

Collectivités 232 5 658 029 24 388<br />

CNR 473 14 330 172 30 296<br />

Ports Autonomes 115 701 990 6 104<br />

Tableau 3 : Volume moyen de sédiments curés par opération par Maître d’Ouvrage sur la<br />

période d’études de 10 ans<br />

EDF, la CNR et les collectivités sont les Maîtres d’Ouvrage qui réalisent les<br />

plus grosses opérations de curage. VNF et les Ports Autonomes qui<br />

effectuent des entretiens plus réguliers ont des opérations de curage qui<br />

concernent des volumes de sédiments plus faibles de la moitié environ.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


31<br />

5.3.4 Répartition du nombre d’opérations de curage par classe de<br />

volume curée par opération<br />

Objectif<br />

• connaître le volume de la plus grosse opération de curage<br />

• déterminer la répartition du nombre d’opérations entre la limite inférieure de<br />

recensement (1000m 3 ) et cette plus grosse opération,<br />

• identifier si le volume de sédiments curés est en relation avec le Maître<br />

d’Ouvrage qui réalise cette opération (certains Maîtres d’Ouvrages ont-ils plutôt<br />

tendance à faire des petites ou des grosses opérations ?).<br />

Donnée<br />

Les classes de volume choisies sont les suivantes :<br />

- 1000 à 2500 m 3 ,<br />

- 2500 à 5000 m 3 ,<br />

- 5000 à 10 000 m 3 ,<br />

- 10 000 à 25 000 m 3 ,<br />

- 25 000 à 50 000 m 3 ,<br />

- 50 000 à 100 000 m 3 ,<br />

- 100 000 à 300 000 m 3 ,<br />

- supérieur à 300 000 m 3 .<br />

350<br />

nombre d'opérations de curage<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

Port Autonome<br />

CNR<br />

Collectivités<br />

Etat<br />

VNF<br />

EDF<br />

50<br />

0<br />

2.500 5.000 10.000 25.000 50.000 100.000 300.000 sup à<br />

300 000<br />

volume en m3<br />

Figure 11 : Evolution du nombre d’opérations de curage par classe de volume de sédiments<br />

curés<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Analyse<br />

- La plus grosse opération de curage recensée dans notre enquête est l’opération de<br />

900 000 m 3 réalisée par la subdivision des Voies Navigables de France de Gambsheim<br />

en 2000 sur le Rhin.<br />

- Dans la majorité des cas (92% des opérations de curage), les opérations de curage<br />

d’entretien concernent un volume de sédiments inférieur à 50 000 m 3 .<br />

- Toutes les opérations réalisées sous Maîtrise d’Ouvrage des Ports Autonomes<br />

concernent un volume de sédiments inférieur à 25 000 m 3 .<br />

- La Compagnie Nationale du Rhône réalise des opérations de curage dont le volume<br />

est compris entre 10 000 et 100 000 m 3 .<br />

- Les Voies Navigables de France réalisent des opérations de curage dont le volume<br />

est représenté dans chacune des classes définies. La classe de volume la plus<br />

représentée est celle de 2500 à 5000 m 3 , ensuite le nombre d’opérations de classe<br />

supérieure diminue.<br />

5.3.5 Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par bassin hydrographique sur la période de 1990 à<br />

2000<br />

En France, la gestion de l’eau s’organise en 6 grands bassins hydrographiques. Le<br />

territoire des 6 agences de l’eau, crées par la loi de 1964, résulte d’un découpage<br />

naturel suivant les lignes de partage des eaux.<br />

Les bassins correspondent aux 4 grands fleuves (bassin Seine-Normandie, Loire-<br />

Bretagne, Adour-Garonne, Rhône-Méditerranée-Corse), au bassin versant français du<br />

Rhin (bassin Rhin-Meuse) et aux rivières du Nord (bassin Artois Picardie).<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


33<br />

Nombre d’opérations de curage<br />

Analyse<br />

Les deux bassins hydrographiques qui réalisent le plus<br />

d’opérations de curage sont Seine-Normandie et<br />

Rhône-Méditerranée-Corse en raison notamment de<br />

l’entretien régulier de la Seine et de l’Oise pour le<br />

premier et celui du Rhône pour le second.<br />

Volume de sédiments curés<br />

Analyse<br />

Le plus gros volume de sédiments est curé<br />

dans le bassin hydrographique Rhône<br />

Méditerranée Corse (5 à 6 fois plus que les<br />

autres bassins), en raison de la dynamique<br />

particulière du Rhône déjà évoquée<br />

précédemment.<br />

Figure 12 : Evolution du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés par<br />

bassin hydrographique de 1990 à 2000<br />

Bassins hydrographiques<br />

Volume curé<br />

de voies navigables<br />

Longueur<br />

de voies navigables<br />

Volume curé en m 3<br />

par ml de voies navigables<br />

en m 3<br />

en km<br />

Artois Picardie 1 701 262 769 2,2<br />

Seine Normandie 2 019 244 1 450 1,4<br />

Rhin Meuse 4 476 983 992 4,5<br />

Rhône Méditérrannée Corse 14 877 972 1 590 9,4<br />

Adour Garonne 417 950 515 0,8<br />

Loire Bretagne 338 177 1 450 0,25<br />

Tableau 4 : Volume curé en m 3<br />

hydrographiques<br />

par ml de voies navigables en fonction des bassins<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


5.3.6 Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par région sur la période d’études de 10 ans<br />

Région<br />

nombre<br />

d’opérations de<br />

curage<br />

volume de sédiments<br />

curés<br />

Alsace 79 5,38 % 3 707 230 11,99 %<br />

Aquitaine 52 3,61 % 588 100 1,90 %<br />

Auvergne 23 1,57 % 297 000 0,96 %<br />

Basse-Normandie 1 0,07 % 1 000 0,003 %<br />

Bourgogne 17 1,16 % 188 739 0,61 %<br />

Bretagne 5 0,34 % 351 000 1,14 %<br />

Centre 18 1,23 % 286 680 0,93 %<br />

Champagne-Ardennes 23 1,57 % 246 456 0,80 %<br />

Franche-Comté 7 0,48 % 176 000 0,57 %<br />

Haute-Normandie 60 4,08 % 488 100 1,58 %<br />

Ile de France 195 13,27 % 1 386 064 4,48 %<br />

Languedoc-Roussillon 51 3,47 % 501 640 1,62 %<br />

Limousin 0 0 0 0<br />

Lorraine 91 6,19 % 727 975 2,36 %<br />

Midi-Pyrénées 46 3,13 % 283 750 0,92 %<br />

Nord-Pas-de-Calais 75 5,11 % 2 084 157 6,74 %<br />

Pays-de-Loire 59 4,02 % 1 791 000 5,79 %<br />

Picardie 97 6,60 % 1 829 686 5,92 %<br />

Poitou-Charente 17 1,16 % 152 741 0,49 %<br />

Provence-Alpes-Cote-d’azur 162 11,03 % 4 325 186 13,99 %<br />

Rhône-Alpes 390 26,55 % 11 497 496 37,20 %<br />

Analyse<br />

La répartition du nombre d’opérations de<br />

curage et du volume de sédiments selon les<br />

régions est fonction notamment du réseau<br />

hydrographique navigable. En effet la Basse-<br />

Normandie et le Limousin qui ne sont traversés<br />

par aucune voie navigable ne réalisent pas ou<br />

peu de curage (qui rentre dans le cadre de notre<br />

recensement).<br />

Les facteurs qui influencent les curages d’une<br />

région à l’autre sont :<br />

- la densité du réseau hydrographique<br />

- la densité du réseau navigable<br />

- le régime des cours d’eau<br />

- la pratique locale<br />

Figure 13 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés<br />

par région de 1990 à 2000<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


35<br />

Plusieurs régions se dégagent de notre enquête :<br />

• en premier lieu Provence Alpes Côtes d’Azur et Rhône Alpes (en raison des<br />

opérations réalisées par la CNR sur le Rhône),<br />

• en second lieu :<br />

• Nord - Pas de Calais, Picardie, Ile de France : canaux Seine Nord<br />

• Pays de la Loire (estuaire de la Loire)<br />

• Alsace (Rhin, canaux).<br />

Pour les régions Limousin et Basse Normandie le nombre d’opérations de curage et le<br />

volume de sédiments curés sont quasiment nulles.<br />

5.3.7 Répartition du nombre d’opérations de curage et des volumes de<br />

sédiments curés par fleuve de 1990 à 2000<br />

Objectif<br />

• Présenter l’évolution du nombre d’opérations de curage et du volume de<br />

sédiments curés par cours d’eau ou canaux.<br />

Donnée<br />

l’Escaut<br />

la Somme<br />

la Seine<br />

l’Oise le canal de l’Est<br />

la Marne<br />

la Saône<br />

le Rhin<br />

la Charente<br />

le Rhône<br />

le canal du midi<br />

le cana latéral à la Garonne<br />

le canal de laRobine<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Analyse<br />

Toponyme<br />

Nombre<br />

d’opérations de<br />

curage recensée<br />

de 1990 à 2000<br />

% par rapport au<br />

nombre<br />

d’opérations de<br />

curage total<br />

recensée de 1990<br />

à 2000<br />

% par rapport<br />

au nombre<br />

total<br />

d’opérations<br />

de curage<br />

d’entretien des<br />

cours d’eau<br />

Volume de<br />

sédiments<br />

curés de 1990 à<br />

2000<br />

en m 3<br />

% par rapport au<br />

volume total de<br />

sédiments curés<br />

de 1990 à 2000<br />

% par rapport au<br />

volume curé de<br />

sédiments dans les<br />

cours d’eau de 1990<br />

à 2000<br />

le Rhône 489 32,97 44,13 14 446 182 46,63 61,04<br />

le Rhin 62 4,18 5,60 3 698 770 11,94 15,63<br />

la Seine 186 12,54 16,79 1 194 903 3,86 5,05<br />

la Garonne 22 1,48 1,99 66 000 0,21 0,28<br />

la Loire 0 0 0 0 0 0<br />

la Somme 7 0,47 0,63 1 318 180 4,26 5,57<br />

l’Escaut 7 0,47 0,63 644 817 2,08 2,72<br />

l’Oise 84 5,66 7,58 435 616 1,41 1,84<br />

la Rance 2 0,13 0,18 200 000 0,65 0,84<br />

la Scarpe 6 0,40 0,54 192 080 0,62 0,81<br />

la Saône 4 0,27 0,36 175 000 0,56 0,74<br />

la Lys 4 0,27 0,36 125 200 0,40 0,53<br />

la Moselle 24 1,62 2,17 113 004 0,36 0,48<br />

l’Allier 7 0,47 0,63 102 000 0,33 0,43<br />

la Sarthe 22 1,48 1,98 88 000 0,28 0,37<br />

la Charente 12 0,81 1,08 81 000 0,26 0,34<br />

la Marne 23 1,55 2,08 66 892 0,22 0,29<br />

la Sambre 11 0,74 0,99 55 000 0,18 0,23<br />

la Marque 8 0,54 0,72 48 470 0,16 0,20<br />

la Mayenne 11 0,74 0,99 33 000 0,11 0,14<br />

la Meuse 1 0,07 0,09 17 000 0,05 0,07<br />

la Durance 2 0,13 0,18 2 500 0,01 0,01<br />

autres 114 7,69 10,29 564 831 1,82 2,39<br />

TOTAL 1108 74,61 100 23 668 445 74,71 100<br />

Tableau 5 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000<br />

pour les cours d’eau et fleuves français<br />

Les principaux cours d’eau qui font l’objet de curage sont les voies navigables.<br />

Le principal cours d’eau curé est le Rhône, qui représente à lui seul plus de la moitié<br />

des sédiments curés dans les cours d’eau.<br />

Le Rhin, la Seine, l’Escaut et l’Oise sont ensuite les cours d’eau les plus concernés par<br />

les opérations de curage d’entretien.<br />

La Loire ne fait à priori l’objet d’aucun entetien en terme de curage, peut être en<br />

raison de sa non navigabilité.<br />

Remarque<br />

Il existe une relation entre le volume et le débit des cours d’eau. Il n’a pas été possible<br />

d’identifier les débits de chacun des cours d’eau, en raison des grandes variabilité des<br />

débits selon les saisons et selon les stations de mesure.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


37<br />

Toponyme<br />

Nombre % par rapport au % par rapport Volume de % par % par rapport au<br />

d’opérations nombre<br />

au nombre sédiments rapport au volume curé de<br />

de curage d’opérations de d’opérations curés de volume total sédiments dans<br />

recensée de curage total total d’entretien 1990 à 2000 de<br />

les cours d’eau<br />

1990 à 2000 recensé de 1990 des canaux de<br />

sédiments de 1990 à 2000<br />

à 2000<br />

1990 à 2000<br />

curés de<br />

1990 à 2000<br />

le canal des Deux Mers 65 4,38 30,52 538 990 1,74 22,73<br />

le canal de l’Est 18 1,21 8,45 243 528 0,79 10,27<br />

le canal latéral à la Loire 2 0,13 0,94 149 000 0,48 6,28<br />

le canal de Calais 3 0,20 1,41 128 320 0,41 5,41<br />

le canal de la Deûle 2 0,13 0,94 105 900 0,34 4,47<br />

le canal de Lens 5 0,34 2,35 103 300 0,33 4,36<br />

le canal du Berry 7 0,47 3,29 103 000 0,33 4,34<br />

le canal de Bourbourg 2 0,13 0,94 97 000 0,31 4,09<br />

le canal de la Sambre à l’Oise 3 0,2 1,41 75 000 0,24 3,16<br />

le canal latéral à la Marne 4 0,27 1,88 64 354 0,21 2,72<br />

le canal de la Marne au Rhin 12 0,81 5,63 45 579 0,15 1,92<br />

le canal des Ardennes 2 0,13 0,94 32 273 0,1 1,36<br />

le canal de Saint-Quentin 6 0,40 2,82 31 100 0,10 1,31<br />

le canal de l’Aisne à la Marne 1 0,07 0,47 30 000 0,1 1,27<br />

le canal Saint-Denis 2 0,13 0,94 25 000 0,08 1,05<br />

le canal latéral à l’Oise 1 0,07 0,47 18 000 0,06 0,76<br />

le canal du Centre 4 0,27 1,88 14 818 0,05 0,62<br />

le canal de la Marne à la Saône 2 0,13 0,94 9 660 0,03 0,41<br />

le canal latéral à l’Aisne 1 0,07 0,47 9 505 0,03 0,40<br />

le canal du Rhône au Rhin 14 0,94 6,57 8 460 0,03 0,36<br />

le canal de Bourgogne 2 0,13 0,94 4 500 0,01 0,19<br />

le canal d’Orléans 1 0,07 0,47 4 500 0,01 0,19<br />

autres 54 3,64 25,35 529 410 1,71 25,35<br />

TOTAL 213 14,36 100 2371197 7,65 100<br />

Tableau 6 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000<br />

pour les canaux français<br />

Parmi les canaux français, le canal des Deux Mers (canal du midi, canal latéral à la Garonne et canal<br />

de la Robine) et le canal de l’Est sont les deux canaux les plus curés (en volume de sédiments<br />

extraits).<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Toponyme<br />

Nombre<br />

d’opérations<br />

de curage de<br />

1990 à 2000<br />

% par rapport au % par Volume<br />

nombre<br />

rapport au<br />

d’opérations de nombre<br />

curage total de d’opérations<br />

1990 à 2000 de curage<br />

d’entretien<br />

des plans<br />

d’eau de<br />

1990 à 2000<br />

sédiments<br />

curés de 1990<br />

à 2000<br />

de % par % par rapport au<br />

rapport au volume de<br />

volume total sédiments curés<br />

de<br />

sédiments<br />

curés de<br />

1990 à 2000<br />

dans les plans<br />

d’eau de 1990 à<br />

2000<br />

Etangs du Parc Naturel de Brière 22 1,48 23,66 1 430 000 4,62 34,98<br />

le lac d’Enghein 1 0,07 1,07 300 000 0,97 7,34<br />

Etang de Léon 6 0,40 6,45 251 290 0,81 6,15<br />

le lac de Grand Lieu 4 0,27 4,30 240 000 0,77 5,87<br />

Etang d’Aureilhan 10 0,67 10,75 57 430 0,19 1,40<br />

Etang de Souston 13 0,88 13,98 34 530 0,11 0,85<br />

le lac de Chambon 11 0,74 11,83 33 000 0,11 0,81<br />

autres 26 1,75 27,96 1 742 330 5,62 42,61<br />

TOTAL 93 6,27 100 4 088 580 13,20 100<br />

Tableau 7 : Nombre d’opérations de curage et volume de sédiments curés de 1990 à 2000<br />

pour les plans d’eau français<br />

Les étangs du parc naturel de Brière, le lac d’Enghein, l’étang de Léon et le lac de Grand<br />

Lieu sont les plans d’eau les plus curés (en volume de sédiments curés).<br />

5.4 Objet du curage<br />

cours d'eau<br />

canaux<br />

plan d'eau<br />

retenue d'eau<br />

zone portuaire fluviale<br />

autres<br />

15%<br />

6% 2% 2% 1%<br />

13%<br />

8% 1%0%<br />

74%<br />

8%<br />

70%<br />

autres : chenal d’accès<br />

Figure 14 : Objet du curage<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


39<br />

Les éléments faisant l’objet de curage sont majoritairement des cours d’eau et des<br />

canaux. Les cours d’eau regroupent les grands fleuves faisant l’objet d’entretien<br />

régulier comme le Rhône ou la Seine, pour l’évacuation des crues et la navigation<br />

notamment. Les canaux sont curés pour la navigation.<br />

réseau navigable<br />

réseau non navigable<br />

20%<br />

23%<br />

en nombre d'opérations<br />

80%<br />

en volume de sédiments curés<br />

77%<br />

Figure 15 : Répartition du nombre d’opérations de curage et du volume de sédiments curés<br />

entre le réseau navigable et le réseau non navigable sur la période d’études<br />

4/5 des opérations de curage et ¾ des volumes recensés concernent les voies<br />

navigables et ainsi seulement 1/5 des opérations de curage et ¼ des volumes<br />

concernent les voies non navigables. Pour les voies navigables, le curage est<br />

nécessaire afin de permettre la navigation liée au commerce et au tourisme en<br />

assurant une profondeur d’eau suffisante. Par contre pour le réseau non navigable le<br />

curage est évité autant que possible.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


5.5 Motivations du curage<br />

5.5.1 Motivations principales du curage<br />

Objectif<br />

• connaître la ou les motivations principales qui conduisent à entreprendre une<br />

opération de curage.<br />

Donnée<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Navigation<br />

Environnement<br />

Inondations<br />

Tourisme<br />

Exploitation<br />

Autres<br />

en nombre d'opérations<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

en volume de sédiments curés<br />

autres : entretien, pisciculture, récupération de matériaux<br />

exploitation : curage afin de maintenir l’exploitation d’un ouvrage (barrage<br />

EDF…)<br />

Figure 16 : Répartition des curages (en nombre d’opérations et en volume) en fonction des<br />

motivations pour la période 1990 à 2000<br />

Remarque<br />

En raison de la possibilité de réponses multiples à ce champ, les statistiques sont<br />

représentées en ratio (nombre d’opérations dont la motivation a été citée / nombre<br />

total d’opérations recensées).<br />

Analyse<br />

Les motivations premières sont la navigation et la lutte contre les inondations.<br />

Ce résultat est à relier notamment à la figure précédente : la motivation principale du<br />

curage des voies navigables est bien évidemment la restauration de la navigation.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


41<br />

5.5.2 Motivation du curage par Maître d’Ouvrage<br />

Objectif<br />

• connaître les motivations d’une opération de curage par Maître d’Ouvrage et<br />

de constater s’il existe une disparité de ces motivations.<br />

•<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

en nombre d'opérations de curage<br />

Navigation<br />

Inondations<br />

Environnement<br />

Tourisme<br />

Exploitation<br />

autres<br />

20<br />

10<br />

0<br />

EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />

Autonome<br />

100<br />

en volume de sédiments curés<br />

ratio (%)<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

Navigation<br />

Inondations<br />

Environnement<br />

Tourisme<br />

Exploitation<br />

autres<br />

20<br />

10<br />

0<br />

EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />

Autonome<br />

Autres : pisciculture, pêche, exploitation des matériaux<br />

Figure 17 : Motivation du curage par Maître d’Ouvrage<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Analyse<br />

Les Ports Autonomes et la CNR qui n’entretiennent que des voies navigables ont pour<br />

seules motivations la navigation et la lutte contre les inondations.<br />

Les autres maîtres d’ouvrage qui entretiennent à la fois des voies navigables et non<br />

navigables ont d’autres motivations, à savoir le tourisme, l’environnement et<br />

l’exploitation.<br />

Il est notable que l’environnement est une motivation importante pour les collectivités.<br />

5.6 Répartition des opérations de curage en fonction des différents<br />

modes de curage<br />

Objectif<br />

• identifier la ou les techniques de curage les plus utilisées.<br />

curage hydraulique<br />

curage à l'américaine<br />

autre curage<br />

non renseigné<br />

1% 13% curage mécanique<br />

8%<br />

41%<br />

23%<br />

6%<br />

en nombre d'opérations<br />

57%<br />

34%<br />

17%<br />

en volume de sédiments curés<br />

Autres curages : curage manuel à l’aide d‘une pelle non mécanisée<br />

Figure 18 : Répartition des opérations (en nombre d’opérations et en volume curé) en<br />

fonction des différents modes de curage<br />

Analyse<br />

Les modes de curage les plus utilisés en nombre d’opérations et en volume de<br />

sédiments curés sont :<br />

• en premier lieu le curage mécanique,<br />

• puis le curage à l’américaine.<br />

Limite d’interprétation<br />

Ces graphiques sont influencés par les pratiques de curage des Maîtres d’Ouvrage : il<br />

est donc important de connaître les techniques les plus utilisées par chacun<br />

(représentées ci-après).<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


43<br />

EDF<br />

VNF<br />

2%<br />

Etat<br />

21%<br />

7%<br />

30%<br />

79%<br />

93%<br />

68%<br />

curage mécanique<br />

curage hydraulique<br />

en nombre d'opérations de curage<br />

curage à l'américaine<br />

Collectivités<br />

autre curage<br />

CNR<br />

Port Autonome<br />

1% 5%<br />

1%<br />

13%<br />

29%<br />

81%<br />

71%<br />

99%<br />

EDF<br />

VNF<br />

Etat<br />

3%<br />

38%<br />

62%<br />

33%<br />

67%<br />

38%<br />

59%<br />

curage mécanique<br />

curage hydraulique<br />

en volume de sédiments curés<br />

Collectivités<br />

4%<br />

curage à l'américaine<br />

CNR<br />

Port Autonome<br />

1%<br />

29%<br />

40% 56%<br />

71%<br />

99%<br />

Figure 19 : Modes de curage utilisés en fonction du Maître d’Ouvrage<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


La Compagnie Nationale du Rhône n’utilise que le curage à l’américaine en raison des<br />

volumes importants qui doivent être curés et des conditions hydrauliques propices à<br />

cette technique qui permet d’assurer l’entretien du Rhône. La remise en suspension<br />

semble nécessaire pour l’équilibre morphologique de la côte méditerranéenne et elle<br />

est économiquement pertinente. La remise en suspension représentent que 2% du flux<br />

solide charrié par le Rhône. la CNR assure que la remise en suspension n’occasionne<br />

pas de déclassement de la qualité de l’eau (en MES) des tronçons concernés<br />

Les Ports Autonomes ne pratiquent que des curages mécaniques.<br />

Les autres Maîtres d’Ouvrage pratiquent majoritairement le curage mécanique ou<br />

hydraulique avec toutefois une plus forte tendance à utiliser le mode de curage<br />

mécanique. Le curage à l’américaine n’est quasiment pas utilisé.<br />

5.6.1 Répartition des opérations par classe de volume<br />

Objectif<br />

• établir si le volume de l’opération de curage induit un mode de curage<br />

particulier.<br />

Donnée<br />

350<br />

325<br />

300<br />

275<br />

curage à l'américaine<br />

curage hydraulique<br />

curage mécanique<br />

nombre d'opérations de curage<br />

250<br />

225<br />

200<br />

175<br />

150<br />

125<br />

100<br />

75<br />

50<br />

25<br />

0<br />

2.500 5.000 10.000 25.000 50.000 100.000 300.000 sup à<br />

300 000<br />

volume en m3<br />

Figure 20 : Mode de curage en fonction du volume de sédiments curés<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


45<br />

Remarque<br />

L’utilisation du curage à l’américaine n’est pas à relier à la classe de volume des<br />

sédiments. Il s’agit d’une technique particulière employée par la CNR.<br />

L’analyse de ce graphique va consister en une comparaison entre le curage mécanique<br />

et le curage hydraulique en fonction des classes de volume concernées.<br />

Analyse<br />

Pour des curages inférieurs à 50 000 m 3 , le curage mécanique est utilisé dans une<br />

grande majorité des cas, plus de 90%.<br />

Pour des volumes curés supérieurs à 50 000 m 3 , il semble que le curage hydraulique<br />

est nettement plus utilisé, quasiment en proportion égale avec le curage mécanique.<br />

5.6.2 Evolution dans le temps du mode de curage sur la période 1990 à<br />

2000<br />

Objectif<br />

• observer une éventuelle évolution des modes de curage en fonction du temps.<br />

Donnée<br />

160<br />

Evolution des modes de curage<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

en nombre d'opérations de curage<br />

curage à l'américaine<br />

curage hydraulique<br />

curage mécanique<br />

5 000 000<br />

Evolution des modes de curage<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

en volume de sédiments curés<br />

150<br />

140<br />

4 500 000<br />

nombre d'opérations de curage<br />

130<br />

120<br />

110<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

4 000 000<br />

3 500 000<br />

3 000 000<br />

2 500 000<br />

2 000 000<br />

1 500 000<br />

1 000 000<br />

20<br />

500 000<br />

10<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 21 : Evolution des modes de curage, en nombre d’opérations et en volume de<br />

sédiments curés sur la période 1990 - 2000<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Analyse<br />

Il semble qu’aucune modification dans le mode de curage ne soit observée depuis<br />

1990. La répartition entre le curage mécanique, hydraulique et à l’américaine est<br />

quasiment constante, même si le curage mécanique semble être de plus en plus utilisé.<br />

5.7 Devenir des sédiments curés<br />

5.7.1 Type de devenir des sédiments curés à l’échelle nationale<br />

Objectif<br />

• caractériser tous les types de devenir possibles des sédiments curés<br />

• ’identifier les types de devenir les plus couramment employés.<br />

Donnée<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Epandage en champ<br />

Régalage le long des berges<br />

Réemploi des sédiments<br />

Mise en dépôt<br />

Mise en décharge<br />

Clapage - Remise en suspension<br />

Traitement<br />

non renseigné<br />

en nombre d'opérations<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

en volume de sédiments curés<br />

Figure 22 : Devenir des sédiments curés<br />

Analyse<br />

Les principaux types de devenir identifiés sont la mise en dépôt et la remise en<br />

suspension. Cependant le type de devenir étant lié aux Maîtres d’Ouvrage, il est plus<br />

représentatif de raisonner par Maître d’Ouvrage.<br />

Nous pouvons noter d’autre part que le traitement et la mise en décharge sont des<br />

modes de devenir très peu utilisés (principalement pour des raisons économiques).<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


47<br />

5.7.2 Répartition des devenir des sédiments curés selon les Maîtres<br />

d’Ouvrage<br />

Objectif<br />

• identifier les types de devenir les plus couramment employés par les différents<br />

Maîtres d’Ouvrage<br />

Donnée<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

en nombre d'opérations de curage<br />

Epandage<br />

Régalage<br />

Réemploi<br />

Mise en dépôt<br />

mise en décharge<br />

clapage<br />

traitement<br />

?<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />

Autonome<br />

100<br />

en volume de sédiments curés<br />

ratio (%)<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

Epandage<br />

Régalage<br />

Réemploi<br />

Mise en dépôt<br />

mise en décharge<br />

clapage<br />

traitement<br />

?<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />

Autonome<br />

Figure 23 : Répartition des différents devenirs des sédiments curés selon les Maîtres<br />

d’Ouvrage<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Analyse<br />

EDF est le seul maître d’ouvrage qui semble réemployer dès que possible les sédiments<br />

curés.<br />

Dans environ 60% des cas, VNF et les ports autonomes mettent en dépôt les<br />

sédiments. Le régalage le long des berges est une technique principalement utilisée<br />

par l’Etat et les collectivités.<br />

5.7.3 Evolution des différents devenir des sédiments curés sur la<br />

période 1990 à 2000<br />

Objectif<br />

• identifier les types de devenir les plus couramment employés par les différents<br />

Maîtres d’Ouvrage<br />

Donnée<br />

Evolution des différents devenir des sédiments curés<br />

pour les années 1990 à 2000<br />

en nombre d'opérations de curage<br />

Traitement<br />

Clapage - remise en suspension<br />

Mise en décharge<br />

Mise en dépôt<br />

Réemploi des sédiments<br />

Régalage le long des berges<br />

Epandage en champ<br />

120<br />

140<br />

110<br />

130<br />

ratio (en %)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

1990<br />

1991<br />

1992<br />

1993<br />

1994<br />

1995<br />

1996<br />

1997<br />

1998<br />

1999<br />

2000<br />

Figure 24 : Evolution des différents devenir des sédiments curés sur la période 1990-2000<br />

ratio (en %)<br />

120<br />

110<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Evolution des différents devenir des<br />

sédiments curés pour les années 1990<br />

à 2000 en volume de sédiments curés<br />

1990<br />

1991<br />

1992<br />

1993<br />

1994<br />

1995<br />

1996<br />

1997<br />

1998<br />

1999<br />

2000<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


49<br />

Analyse<br />

Aucune modification très nette dans les types de devenir des sédiments curés n’est<br />

constatée entre 1990 et 2000.<br />

Il semble toutefois exister une tendance à l’augmentation de la mise en dépôt et du<br />

régalage le long des berges et une diminution de l’épandage en champ.<br />

5.8 Type de transport<br />

Objectif<br />

• identifier le ou les modes de transport les plus couramment utilisés lors d’une<br />

opération de curage.<br />

Donnée<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

pipeline<br />

transport par voie d'eau<br />

transport routier<br />

sans objet<br />

conduite de refoulement<br />

non renseigné<br />

en nombre d'opérations<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

en volume<br />

Figure 25 : Répartition selon les modes de transport des sédiments curés<br />

Analyse<br />

Le mode de transport identifié sous le nom ‘conduite de refoulement’ est utilisé par la<br />

CNR afin de remettre en suspension les sédiments curés plus en aval du lieu de<br />

l’opération.<br />

En nombre d’opérations de curage, le transport par voie d’eau est le plus fréquemment<br />

utilisé. En volume de sédiments curés, c’est le transport routier qui est prépondérant.<br />

Aussi, il semble que les deux modes de transport, par voie d’eau et routier, sont<br />

employés de façon égale.<br />

Dans 10% des cas, les sédiments ne font pas l’objet de transport entre leur lieu de<br />

curage et leur lieu de destination. L’absence ou la réduction maximale du transport<br />

permet de diminuer les coûts de l’opération de curage, ainsi dès que possible les<br />

maîtres d’ouvrage optent pour cette solution.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


5.9 Les analyses réalisées sur les sédiments<br />

5.9.1 Evolution par année<br />

Objectif<br />

• observer et caractériser la tendance depuis 1990 de réaliser des analyses de<br />

polluants présents dans les sédiments préalablement à une opération de<br />

curage.<br />

Donnée<br />

nombre<br />

170<br />

160<br />

150<br />

140<br />

130<br />

120<br />

110<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

163<br />

158<br />

156<br />

152<br />

146<br />

138<br />

133<br />

127<br />

106<br />

102<br />

98<br />

79<br />

109<br />

71<br />

82<br />

86<br />

87<br />

61<br />

67<br />

66<br />

64<br />

50<br />

50<br />

40<br />

30<br />

18 20<br />

25 22 24<br />

5 8 9<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

analyse non effectuée<br />

analyse effectuée<br />

nombre d'opérations<br />

Figure 26 : Evolution de la réalisation ou non d’analyses sur les sédiments curés<br />

préalablement au curage<br />

Analyse<br />

De 1990 à 2000 les opérations de curage qui font l’objet d’analyses de pollution sont<br />

minoritaires. On observe toutefois une augmentation. Il semblerait que la pratique de<br />

caractérisation des sédiments se généralise.<br />

Limite d’interprétation<br />

La réalisation ou non d’analyses est connue pour 72,35 % des opérations de curage<br />

recensées. L’absence de ces renseignements pourrait influencer les résultats présentés.<br />

Les Maîtres d’Ouvrage réalisent-ils de façon de plus en plus systématique des analyses<br />

de sédiments avant de procéder à une opération de curage ? Le graphique ci-dessous<br />

a pour objectif de répondre à cette question.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


51<br />

100<br />

90<br />

80<br />

analyse effectuée<br />

analyse non effectuée<br />

non renseigné<br />

70<br />

ratio (%)<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

EDF VNF Etat Collectivités CNR Port<br />

Autonome<br />

Figure 27 : Evolution de la réalisation ou non d’analyse sur les sédiments curés<br />

préalablement au curage par Maître d’Ouvrage depuis 1990<br />

Analyse<br />

Parmi tous les Maîtres d’Ouvrage, Voies Navigables de France et les Ports Autonomes<br />

réalisent le plus souvent des analyses de sédiments préalablement à une opération de<br />

curage.<br />

Les Collectivités sont les Maîtres d’Ouvrage qui réalisent le moins systématiquement<br />

des analyses.<br />

La CNR ne procède pas de façon systématique à des analyses car les matériaux sortis<br />

du fleuve sont des matériaux grossiers (graviers) sans capacité, a priori, d’adsorption<br />

de la pollution. D’autre part la CNR signale que les matériaux curés sont remis en<br />

suspension dans leur milieu d’origine et sont sans impact majeur sur la qualité du<br />

milieu.<br />

Limite d’interprétation<br />

La part des ‘non renseigné’ est importante, et pourrait modifier l’interprétation<br />

avancée.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


5.9.2 Paramètres chimiques analysés<br />

Objectif<br />

• connaître les pollutions éventuelles les plus recherchées lorsqu’une analyse de<br />

sédiments est effectuée.<br />

Donnée<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

ratio (%)<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Métaux Hydrocarbures PCB HAP Pesticides autres<br />

*Autres : azote, phosphore, plancton, valeur agronomique, matière organique<br />

Figure 28 : Répartition par type de polluants des analyses réalisées sur les sédiments avant<br />

leur curage<br />

Analyse<br />

Les métaux sont analysés de façon systématique.<br />

Les PCB et les HAP sont recherchés dans la moitié des cas.<br />

Les hydrocarbures n’ont été recherchés que dans 40% des cas.<br />

Parmi les sédiments qui font l’objet d’analyses 24 % se sont estimés pollués et 30 %<br />

non pollués (cette donnée n’est pas connue pour les 46% restants).<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


53<br />

5.9.3 Relation entre le volume des opérations et la réalisation<br />

d’analyses de sédiments<br />

Objectif<br />

L’ampleur de l’opération de curage (classe de volume) conduit-elle le Maître d’Ouvrage<br />

à réaliser des analyses ?<br />

Donnée<br />

375<br />

350<br />

325<br />

300<br />

ne sait pas<br />

analyse non effectuée<br />

analyse effectuée<br />

275<br />

250<br />

225<br />

nombre<br />

200<br />

175<br />

150<br />

125<br />

100<br />

75<br />

50<br />

25<br />

0<br />

2 500 5 000 10 000 25 000 50 000 100 000 300 000<br />

volume en m3<br />

Figure 29 : Analyse en fonction du volume de sédiments curés (nombre d’opérations entre<br />

1990 et 2000)<br />

Analyse<br />

Pour un volume supérieur à 100 000 m 3 , les analyses sont presque systématiquement<br />

réalisées (70%). Par contre pour des volumes inférieurs à 100 000 m 3 , les analyses<br />

sont rarement effectuées.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


5.9.4 Relation entre les analyses et le devenir des sédiments curés<br />

Objectif<br />

Existe-t-il une relation entre la réalisation d’analyses et le devenir des sédiments<br />

curés. ?<br />

Est ce que le fait d’analyser les sédiments influe sur leur devenir ?<br />

Donnée<br />

100<br />

90<br />

80<br />

sédiments pollués<br />

sédiments non pollués<br />

analyse non réalisée<br />

non renseigné<br />

70<br />

60<br />

ratio (%)<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

épandage régalage réemploi mise en<br />

dépôt<br />

mise en<br />

décharge<br />

clapage<br />

traitement<br />

Figure 30 : Relation entre la réalisation ou non d’analyses sur les sédiments curés et le type<br />

de devenir des sédiments<br />

Remarque : la notion de « sédiments pollués » ou non pollués ne fait pas référence<br />

pas à des seuils prédéterminés, mais correspond plutôt à la vision de la personne qui<br />

a répondu au questionnaire.<br />

Analyse<br />

Il semble en effet exister une corrélation entre la réalisation ou non d’analyses et le<br />

devenir des sédiments curés.<br />

Les sédiments avérés pollués sont rarement épandus en champ.<br />

Les sédiments non pollués ne sont pas mis en décharge.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


55<br />

5.10 Prix<br />

5.10.1 Evolution du prix d’une opération de curage depuis 1990<br />

Objectif<br />

• connaître l’évolution du prix d’une opération de curage entre 1990 et 2000.<br />

Donnée<br />

16,00<br />

Prix en EURO au m3 de sédiments curés<br />

14,00<br />

12,00<br />

10,00<br />

8,00<br />

6,00<br />

4,00<br />

2,00<br />

prix au m3<br />

inflation<br />

Linéaire (prix au m3)<br />

0,00<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 31 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés en fonction des années<br />

Analyse<br />

Le prix d’une opération de curage a fortement augmenté depuis 1990. Il est en effet<br />

passé en moyenne de 5 euros en 1990 à 12 euros en 2000 (soit une augmentation de<br />

plus de 140 %). Cette augmentation ne s’explique pas seulement par l’inflation.<br />

De nombreux facteurs entrent en jeu tels que :<br />

- l’augmentation du prix du pétrole (pour les sédiments qui font l’objet d’un<br />

transport routier),<br />

- l’édition de différents ouvrages de recommandations pour les pratiques de<br />

curage (qui implique une meilleure mise en place des opérations de curage,<br />

un meilleur suivi),<br />

- les terrains de dépôt qui deviennent de plus en plus éloignés du lieu de<br />

l’opération (impliquant un coût de transport plus élévé),<br />

- beaucoup de subdivisions de VNF ont cessé de travailler en régie, pour faire<br />

appel à des sociétés privées.<br />

- …<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Le tableau ci-dessous présente la décomposition moyenne du prix d’une opération de<br />

curage comprenant le curage, le transport et le devenir (échantillon sur 10 ans).<br />

Curage 65 %<br />

Transport 18 %<br />

Devenir 10 %<br />

Autres 7 %<br />

Tableau 8 : Décomposition du prix d’une opération de curage<br />

Le curage représente au moins 65 % du prix total d’une opération de curage.<br />

5.10.2 Prix par classe de volume et par maître d’ouvrage<br />

Objectif<br />

• connaître l’évolution du prix du m 3 de sédiments curé lors d’une opération de<br />

curage en fonction de l’importance du volume de sédiments curés.<br />

Une distinction a été faite en fonction des maîtres d’ouvrage.<br />

Donnée<br />

20<br />

18<br />

prix en EURO au m3 de sédiments curés<br />

16<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

EDF<br />

VNF<br />

Etat<br />

Collectivités<br />

Port Autonome<br />

Moyenne<br />

Etat<br />

Collectivités<br />

EDF<br />

Port Autonome<br />

VNF<br />

Moyenne<br />

2<br />

0<br />

2500 5000 10000 25000 50000 100000 300000 sup à<br />

300000<br />

Figure 32 : Répartition du prix au m 3 de sédiments curés en fonction de la classe de volume<br />

de l’opération et du Maître d’Ouvrage<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


57<br />

Analyse<br />

Nous pouvons constater que quel que soit le maître d’ouvrage plus le volume de<br />

sédiments curés est élevé moins l’opération de curage est chère.<br />

En moyenne le prix diminue de plus de 81% lorsque le volume varie de 1000 m 3 à<br />

plus de 300 000 m 3 .<br />

5.10.3 Prix moyen par Maître d’Ouvrage<br />

Objectif<br />

• connaître le prix moyen d’une opération de curage en fonction du maître<br />

d’ouvrage,<br />

• constater si depuis 1990 tous les Maîtres d’Ouvrage ont connu la même<br />

évolution de leur prix.<br />

Donnée<br />

20<br />

18<br />

prix en EURO au m3 de sédiments curés<br />

16<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

EDF<br />

VNF<br />

Etat<br />

Collectivité<br />

CNR<br />

Port Autonome<br />

Moyenne<br />

Port Autonome<br />

Etat<br />

VNF<br />

Collectivités<br />

EDF<br />

CNR<br />

Moyenne<br />

2<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Figure 33 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés de 1990 à 2000 par Maître d’Ouvrage<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Analyse<br />

En 2000 les ports autonomes, EDF, VNF et les collectivités ont des prix moyens pour<br />

une opération de curage qui sont voisins les uns des autres aux environs de 13 à 14<br />

euros/ m 3 de sédiments curé.<br />

Pour l’Etat le prix au m 3 est plus faible, environ 11 euros/m 3 en 2000.<br />

La CNR est le maître d’ouvrage dont les opérations de curage sont les moins onéreuses<br />

(5 euros/m 3 en 2000) en raison du mode de curage utilisé (le curage à l’américaine ne<br />

nécessite aucun coût de devenir).<br />

L’évolution des prix au m 3 de sédiments curés depuis 1990 pour les différents maîtres<br />

d’ouvrage n’est pas identique pour tous. Les ports autonomes, EDF et la CNR ont des<br />

prix qui ont peu évolués (8 % d’augmentation) alors les collectivités et VNF ont vu<br />

leur prix très fortement augmenter (plus de 250%).<br />

5.10.4 Relation entre le prix et le mode de curage<br />

Objectif<br />

• connaître à la fois le prix d’une opération en fonction du mode de curage utilisé<br />

ainsi que l’évolution des prix depuis 1990.<br />

Donnée<br />

Prix en EUROS du m3 de sédiments curés<br />

15<br />

14<br />

13<br />

12<br />

11<br />

10<br />

9<br />

8<br />

7<br />

6<br />

5<br />

4<br />

3<br />

2<br />

1<br />

mécanique<br />

hydraulique<br />

américaine<br />

Linéaire (mécanique)<br />

Linéaire (hydraulique)<br />

Linéaire (américaine)<br />

0<br />

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


59<br />

Figure 34 : Evolution du prix au m 3 de sédiments curés de 1990 à 2000 en fonction du mode<br />

de curage employé<br />

Analyse<br />

Quelle que soit l’année considérée le mode de curage mécanique est le plus cher, et le<br />

curage à l’américaine le moins cher.<br />

En 2000 le prix au m 3 de sédiments curés est de 7 euros par système à l’américaine, 9<br />

euros par système hydraulique (soit 29 % plus cher) et 14,5 euros par système<br />

mécanique (soit 107 % plus cher que le curage à l’américaine et 61 % plus cher que le<br />

curage hydraulique).<br />

5.10.5 Relation entre le prix et le transport des sédiments curés<br />

Le tableau ci-dessous présente la relation entre le prix total au m 3 d’une opération de<br />

curage de sédiments avec ou sans la nécessité d’un transport des matériaux curés.<br />

prix en euros au m 3 de sédiments curés<br />

Curage avec transport des sédiments 8<br />

Curage sans transport des sédiments 7<br />

Tableau 9 : prix moyen du m 3 de sédiments curés en fonction de la nécessité ou non d’un<br />

transport des sédiments curés.<br />

Une opération de curage avec transport des sédiments est 15% plus chère qu’une<br />

opération de curage sans transport des sédiments (cette estimation est cohérente avec<br />

la décomposition des prix d’une opération de curage présentée dans le tableau 7).<br />

5.10.6 Relation entre le prix et le devenir des sédiments curés<br />

Le tableau ci-dessous présente le prix total d’une opération de curage au m 3 de<br />

sédiments curés en fonction du type de devenir des sédiments (valeur moyenne sur 10<br />

ans).<br />

prix en euro au m 3 de sédiments curés<br />

Epandage en champ 7,84<br />

Régalage le long des berges 4,17<br />

Réemploi des sédiments 5,08<br />

Mise en dépôt 10,49<br />

Mise en décharge 11<br />

Remise en suspension 4,99<br />

Traitement 35,05<br />

Tableau 10 : Prix moyen du m 3<br />

sédiments<br />

de sédiments curés en fonction du type de devenir des<br />

3 niveaux de prix peuvent être distingués en fonction des types de devenir des<br />

sédiments curés :<br />

- > à 35 euros le m 3 : pour le traitement,<br />

- voisin de 10 euros : pour la mise en décharge et la mise en dépôt<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


- inférieur à 10 euros : pour l’épandage en champ, le réemploi des sédiments,<br />

la remise en suspension et le régalage le long des berges.<br />

Remarque<br />

La mise en décharge apparaît dans le tableau que trés légérement plus couteuse que<br />

la mise en dépôt. il semblerait que ce chiffre ne réprésente pas la réalité. Cet effet<br />

peut être expliqué en raison d’une part du manque d’exhaustivité des données, mais<br />

aussi parce que ce type de devenir a été très peu utilisé (un prix compétitif a pu être<br />

obtenu). La généralisation de la mise en décharge des sédiments curés n’est pas<br />

envisageable, dans la mesure où elle engendredrait une forte augmentation des prix<br />

pour cette destination.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


61<br />

6 PERSPECTIVES DES OPERATIONS DE CURAGE<br />

6.1 Comparaison entre le volume curé depuis 10 ans et les besoins à<br />

venir en fonction des maîtres d’ouvrage<br />

Objectif<br />

• connaître les besoins en matières de curage pour les 10 ans à venir en fonction<br />

du maître d’ouvrage et de comparer cette valeur avec les volumes curés depuis<br />

1990.<br />

Donnée<br />

16.000.000<br />

volume curé lors des 10 années passées<br />

volume à curer pour les 10 ans à venir<br />

14.000.000<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

12.000.000<br />

10.000.000<br />

8.000.000<br />

6.000.000<br />

4.000.000<br />

volume total curé en 10 ans (en m3) : 30.977.956<br />

besoin total pour 10 ans (en m3)<br />

33.738.050<br />

2.000.000<br />

0<br />

EDF VNF CNR Collectivités Etat Port Autonome<br />

Figure 35 : Comparaison entre le volume curé sur 10 ans et les besoins en curage pour les 10<br />

ans à venir par Maître d’Ouvrage<br />

Analyse<br />

EDF, la CNR, les collectivités, l’Etat et les ports autonomes ont des besoins pour les 10<br />

ans à venir sensiblement voisins des volumes curés depuis 1990. VNF est le seul maître<br />

d’ouvrage a avoir des besoins supérieurs de plus de 55%. L’entretien des voies<br />

navigables doit être effectué de façon régulière en raison des enjeux importants<br />

(commerciaux et touristiques), cependant les moyens financiers ne le permettent pas<br />

systématiquement. C’est pourquoi pour VNF les besoins en matière de curage sont<br />

supérieurs à ce qui est réellement fait.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


6.2 Comparaison entre le volume curé depuis 10 ans et les besoins à<br />

venir par bassin hydrographique<br />

Objectif<br />

• connaître les besoins en matières de curage pour les 10 ans à venir par bassin<br />

hydrographique et de comparer cette valeur avec les volumes curés depuis<br />

1990.<br />

Donnée<br />

18 000 000<br />

16 000 000<br />

volume de sédiments curés en m3<br />

14 000 000<br />

12 000 000<br />

10 000 000<br />

8 000 000<br />

6 000 000<br />

4 000 000<br />

2 000 000<br />

volume curé lors des 10 dernières années<br />

volume à curer pour les 10 ans à venir<br />

0<br />

Artois<br />

Picardie<br />

Seine Rhin Meuse Rhône Adour<br />

Normandie<br />

Méditerranée Garonne<br />

Corse<br />

Loire<br />

Bretagne<br />

Figure 36 : Comparaison entre le volume curé sur 10 ans et les besoins en curage pour les 10<br />

ans à venir par bassin hydrographique<br />

Analyse<br />

Pour tous les bassins hydrographiques les besoins en matière de curage sont<br />

sensiblement voisins des volumes curés depuis 1990.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


63<br />

6.3 Les contraintes limitant le projet de curage<br />

Objectif<br />

• caractériser les contraintes déterminantes voire limitantes dans le projet de<br />

curage.<br />

Donnée<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

appréhension de la pollution<br />

contraintes financières<br />

contraintes foncières<br />

contraintes politiques<br />

contraintes réglementaires<br />

autres<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Figure 37 : Contraintes déterminantes voire limitantes dans le projet de curage<br />

Analyse<br />

La contrainte limitant le plus le projet de curage est la contrainte financière (par<br />

exemple pour les Voies Navigables de France, les enveloppes budgétaires sont<br />

limitées).<br />

La contrainte foncière a été souvent citée car la mise en dépôt des sédiments est le<br />

type de devenir le plus couramment utilisé, et les nouveaux terrains sont de plus en<br />

plus difficile à trouver (contraintes environnementales, éloignement par rapport au lieu<br />

de curage…).<br />

Même si la réglementation ne constitue pas toujours une contrainte pour le projet de<br />

curage, une majorité des interlocuteurs ont émis le souhait que la réglementation des<br />

opérations de curage évolue vers une réglementation unique avec la création de<br />

normes s’appliquant en France aux produits de curage (en fonction de leur pollution et<br />

des risques encourus).<br />

La contrainte politique a parfois été citée. Elle correspond aux pressions que subissent<br />

certains organismes pour ne pas réaliser d’opérations de curage qui peuvent avoir des<br />

répercutions environnementales parfois importantes.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


6.4 Les motivations futures pour les prochaines opérations de curage<br />

Objectif<br />

• connaître les motivations des prochaines opérations de curage,<br />

• constater ou non une évolution par rapport à ces dix dernières années.<br />

Donnée<br />

ratio (%)<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

navigation<br />

environnement<br />

inondation<br />

exploitation<br />

tourisme<br />

écoulement des eaux<br />

?<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Figure 38 : Motivation des opérations de curage futures<br />

Analyse<br />

Nous n’observons pas de modification des motivations qui vont conduire à la réalisation<br />

d’une opération de curage, par rapport aux motivations de ces dix dernières années.<br />

Les motivations principales sont toujours la navigation et la lutte contre les<br />

inondations.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


65<br />

6.5 Taux de pollution présumé des sédiments qui vont être curés durant<br />

les 10 prochaines années<br />

Le tableau ci-dessous présente le taux de pollution présumé des sédiments<br />

qui vont être curés durant les dix prochaines années.<br />

%<br />

les sédiments sont supposés pollués 23<br />

les sédiments sont supposés non pollués 54<br />

non renseigné 23<br />

Tableau 11 : Taux de pollution présumé des sédiments qui vont être curés durant les dix<br />

prochaines années<br />

Seulement 23% des opérations de curage qui vont avoir lieu durant les 10<br />

prochaines années concernent des sédiments qui sont supposés pollués.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


7 PRINCIPAUX RESULTATS DE L’ETUDE<br />

Plusieurs traitements statistiques simples ont permis de tirer des tendances.<br />

Les opérations de curage ont été caractérisées en fonction de différentes<br />

problématiques (volume, nombre, qualité, prix…) et en fonction des différentes<br />

particularités liées à un régime administratif (national, régional), à une entité<br />

hydrographique (bassin hydrographique, fleuve) ou aux acteurs intervenants (Maître<br />

d’Ouvrage).<br />

Les résultats de cette étude sont à considérer avec prudence considérant notamment :<br />

- le cadrage de l’étude (les opérations inférieures à 1000 m 3 n’ont pas été<br />

recensées) ;<br />

- l’échantillonnage (la liste des personnes contactées était-elle exhaustive ?) ;<br />

- la méthode du recensement basé sur un questionnaire qui laisse peu de<br />

moyens de vérification des informations communiquées;<br />

- le détail des informations demandées du questionnaire ;<br />

- l’interprétation faite des données.<br />

Malgré ces éléments, cette étude constitue la première base de donnée d’un<br />

inventaire qui n’existait pas jusqu’alors à l’échelon national et a permis d’autre part de<br />

sensibiliser les personnes contactées à la problématique des curages.<br />

7.1.1 Données générales<br />

Curages d’entretien recensés de 1990 à 2000<br />

Nombre d’opérations<br />

Nombre annuel moyen d’opérations<br />

Volume total de sédiments curés de 1990 à 2000<br />

Volume annuel moyen de sédiments curés<br />

1483 opérations de curage<br />

135 opérations par an<br />

~31 000 000 m 3 de sédiments curés<br />

~2 820 000 m 3 par an<br />

Globalement et actuellement, les opérations de curage au niveau national<br />

représentent 26 millions €/an pour 2,8 millions de m 3 de sédiments curés en 135<br />

opérations. Ces données générales représentent des réalités très différentes selon les<br />

maîtres d’ouvrages, les hydrosystèmes…<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


67<br />

7.1.2 Données générales par type d’hydrosystème<br />

Objet du curage Nombre d’opérations Volume curé<br />

Cours d’eau<br />

Canal<br />

Plan d’eau<br />

Retenue d’eau<br />

Zone portuaire fluviale<br />

74%<br />

15%<br />

6%<br />

2%<br />

2%<br />

70 %<br />

8 %<br />

13 %<br />

8 %<br />

1%<br />

Réseau navigable<br />

80%<br />

77%<br />

Les éléments faisant l’objet du curage sont majoritairement des cours d’eau et des<br />

canaux. Les cours d’eau regroupent les grands fleuves faisant l’objet d’entretiens<br />

réguliers comme le Rhône ou la Seine, pour l’évacuation des crues et la navigation<br />

notamment. Les canaux sont curés pour la navigation.<br />

7.1.3 Données générales par maîtres d’ouvrage<br />

Maîtres d’Ouvrage Nombre d’opérations Volume curé<br />

CNR<br />

VNF<br />

Etat<br />

Collectivités<br />

EDF<br />

Port Autonome<br />

32 %<br />

34 %<br />

4 %<br />

18 %<br />

4 %<br />

8 %<br />

46 %<br />

26 %<br />

2 %<br />

18 %<br />

6 %<br />

2 %<br />

La Compagnie Nationale du Rhône et les Voies Navigables de France sont les deux<br />

Maîtres d’Ouvrage qui ont réalisés le plus d’opérations de curage sur la période<br />

d’analyse (1990 à 2000). Cependant, avec un réseau de navigation 30 fois moins<br />

dense, la CNR cure un volume presque 2 fois plus important que VNF, en raison du<br />

régime particulier du Rhône qui impose un entretien régulier.<br />

Comparativement, peu d’opérations de curage sont réalisées sous la maîtrise<br />

d’Ouvrage Etat et EDF.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


7.1.4 Principales techniques de curage<br />

Mode de curage Nombre d’opérations Volume curé<br />

Curage mécanique<br />

Curage à l’américaine<br />

Curage hydraulique<br />

57%<br />

23 %<br />

6 %<br />

41 %<br />

34 %<br />

17 %<br />

Les modes de curage les plus utilisés sont en premier lieu le curage mécanique, puis le<br />

curage à l’américaine. Ces statistiques sont influencées par les pratiques de curage<br />

des Maîtres d’Ouvrage. En effet la CNR qui réalise le plus grand nombre d’opérations à<br />

l’échelle nationale utilise, à 70%, le curage à l’américaine.<br />

7.1.5 Principales motivations des curages<br />

Motivation du curage Nombre d’opérations Volume curé<br />

Maintien de la navigation<br />

Lutte contre les inondations<br />

Environnement<br />

Exploitation<br />

Tourisme<br />

51 %<br />

23 %<br />

18 %<br />

7 %<br />

1 %<br />

43 %<br />

32 %<br />

12 %<br />

10 %<br />

3 %<br />

Les motivations premières qui induisent la réalisation d’une opération de curage sont<br />

le maintien de la navigation et la lutte contre les inondations.<br />

7.1.6 Modes de transport des sédiments curés<br />

Mode de transport Nombre d’opérations Volume curé<br />

transport par voies d’eau 27 % 12 %<br />

transport routier 17 % 21 %<br />

sans objet 11 % 9 %<br />

En nombre d’opérations de curage, le transport par voie d’eau est le plus<br />

fréquemment utilisé. En volume de sédiments curés, c’est le transport routier qui<br />

devient prépondérant.<br />

Dans environ 10% des cas, les sédiments ne font pas l’objet de transport entre le lieu<br />

de curage et leur lieu de destination.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


69<br />

7.1.7 Principales destinations des produits de curage<br />

Devenir des sédiments curés<br />

Mise en dépôt<br />

Remise en suspension<br />

Réemploi des sédiments<br />

Régalage le long des berges<br />

Epandage en champ<br />

Mise en décharge<br />

Traitement<br />

Nombre<br />

d’opérations<br />

40 %<br />

28,5 %<br />

16,5 %<br />

13 %<br />

4 %<br />

0,5 %<br />

1 %<br />

Volume<br />

curé<br />

38 %<br />

39,5 %<br />

24 %<br />

13 %<br />

2 %<br />

1 %<br />

3 %<br />

Les principaux types de devenir identifiés sont la mise en dépôt et la remise en<br />

suspension. Le traitement et la mise en décharge sont des modes de devenir très peu<br />

utilisés.<br />

Aucune modification très nette dans les types de devenir des sédiments curés n’est<br />

constatée entre 1990 et 2000. Il semble toutefois exister une tendance à<br />

l’augmentation de la mise en dépôt et du regalage le long des berges ainsi qu’une<br />

diminution de l’épandage en champ.<br />

7.1.8 Coût du curage<br />

Opérations de curage en 2000<br />

Prix en €/m 3 de<br />

sédiments curés<br />

Evolution de 1990 à 2000<br />

Prix moyen<br />

Curage mécanique<br />

Curage hydraulique<br />

Curage à l’américaine<br />

12 €/m 3<br />

Hausse de 140 %<br />

14 €/m 3<br />

Hausse de 212.5 %<br />

9 €/m 3<br />

Hausse de 175 %<br />

7 €/m 3 Hausse de 100 %<br />

Le prix moyen d’une opération de curage a fortement augmenté depuis 1990. Cette<br />

augmentation ne s’explique pas seulement par l’inflation. En effet, de nombreux<br />

facteurs entrent en jeu tels que l’augmentation du prix du pétrole (pour les sédiments<br />

qui font l’objet d’un transport routier), l’édition de différents ouvrages de<br />

recommandations pour les pratiques de curage (qui implique une meilleure mise en<br />

place et un meilleur suivi), les terrains de dépôt qui deviennent de plus en plus<br />

éloignés du lieu de l’opération (impliquant un coût de transport plus élévé)…<br />

Quelle que soit l’année considérée (1990 à 2000), le curage mécanique est le mode de<br />

curage le plus cher et le curage à l’américaine le moins cher.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


7.1.9 Analyse qualitative des sédiments<br />

Analyse<br />

qualitative des<br />

sédiments<br />

* moins d’1/3 des opérations de curage font l’objet d’analyses de sédiments<br />

* les métaux sont analysés de façon systématique<br />

* les PCB et les HAP sont recherchés dans 50% des cas<br />

* les hydrocarbures sont recherchés dans 40% des cas<br />

* 24% des sédiments analysés ont été estimés pollués<br />

7.1.10 Perspectives pour les prochaines années<br />

Besoin total en matière de curage pour les 10 ans à venir 34 millions de m 3<br />

(hausse de 8%)<br />

Motivation des opérations<br />

futures<br />

Maintien de la navigation<br />

Lutte contre les inondations<br />

Environnement<br />

Exploitation<br />

Tourisme<br />

40% des opérations<br />

27% des opérations<br />

17,5% des opérations<br />

6% des opérations<br />

3% des opérations<br />

Les besoins totaux en matière de curage pour les dix ans à venir sont légèrement<br />

supérieurs de 8% au volume de sédiments curés de 1990 à 2000.<br />

Cette hausse globale est en partie liée aux besoins de curage de VNF qui sont de 55%<br />

supérieurs à ce que les enveloppes budgétaires permettent de curer. Cette limitation<br />

budgétaire semblerait ne pas permettre d’entretenir aussi régulièrement que<br />

nécessaire ces cours d’eau.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Tableau synthétique des pratiques de curage par Maître d’Ouvrage<br />

Pour les opérations de curage<br />

recensées entre 1990 et 2000<br />

Voies Navigables<br />

de France<br />

Compagnie Nationale<br />

du Rhône<br />

Etat Collectivités EDF<br />

Nombre total d’opérations 506 opérations 473 opérations 60 opérations 270 opérations 58 opérations<br />

Nombre moyen annuel d’opérations 42 opérations 43 opérations 5 opérations 21 opérations 5 opérations<br />

Volume total curé 7 875 000 m 3 14 330 000 m 3 675 500 m 3 5 658 000 m 3 1 738 000 m 3<br />

Volume annuel moyen curé 674 000 m 3 1 303 000 m 3 61 400 m 3 504 600 m 3 158 000 m 3<br />

Volume moyen curé par opération 16 800 m 3 30 300 m 3 11 300 m 3 24 400 m 3 31 300 m 3<br />

Motivations principales de l’opération<br />

Principal mode de<br />

curage<br />

curage mécanique<br />

curage à l’américaine<br />

maintien de la<br />

navigation<br />

93% des opérations<br />

67% du volume curé<br />

lutte contre les inondations<br />

maintien de la navigation<br />

maintien de la<br />

navigation<br />

29% 68% des opérations<br />

59% du volume curé<br />

71% 2% des opérations<br />

3% du volume curé<br />

environnement exploitation<br />

81% des opérations<br />

56% du volume curé<br />

79% des opérations<br />

62% du volume curé<br />

curage hydraulique<br />

7% des opérations<br />

30% des opérations 13% des opérations 21% des opérations<br />

33% du volume curé<br />

38% du volume curé 40% du volume curé 38% du volume curé<br />

Mise en dépôt<br />

54,7 % des opérations 29,4 % des opérations 5 % des opérations 32,6 % des opérations non pratiqué<br />

57,1 % du volume curé 29,4 % du volume curé 23,2 % du volume curé 41,5 % du volume curé<br />

Remise en suspension<br />

5,5 % des opérations 70,6 % des opérations 20 % des opérations 14,8 % des opérations<br />

17,3 % du volume curé 70,6 % du volume curé 12 % du volume curé 7,4 % du volume curé<br />

Réemploi des<br />

1,8 % des opérations 29,4 % des opérations 3,3 % des opérations 23,7 % des opérations 48,3 % des opérations<br />

sédiments<br />

2,2 % du volume curé 29,4 % du volume curé 22,4 % du volume curé 32,7 % du volume curé 55,4 % du volume curé<br />

Principaux types de<br />

Régalage le long des 5,3 % des opérations<br />

40 % des opérations 53,4 % des opérations 1,7 % des opérations<br />

devenir des<br />

non pratiqué<br />

berges<br />

2,9 % du volume curé<br />

15% du volume curé 66,2 % du volume curé 0,6 % du volume curé<br />

sédiments curés<br />

3,75 % des opérations non pratiqué 1,7 % des opérations 12,6 % des opérations 3,4 % des opérations<br />

Epandage en champ<br />

2 % du volume curé<br />

4,6 % du volume curé 5,6 % du volume curé 11,5 % du volume curé<br />

Mise en décharge<br />

0,6 % des opérations non pratiqué 3,3 % des opérations 0,75 % des opérations non pratiqué<br />

0 4,% du volume curé<br />

1,9 % du volume curé 5,3 % du volume curé<br />

Traitement<br />

non pratiqué non pratiqué non pratiqué 1,5 % des opérations 22,4 % des opérations<br />

5,2 % du volume curé 34,8 % du volume curé<br />

Analyses des sédiments avant curage 30% des opérations non pratiqué 23% des opérations 18% des opérations 12% des opérations<br />

Prix moyen du m 3 de sédiments curés<br />

en 2000<br />

13,75 €/m 3 5,75 €/m 3 11 €/m 3 13 €/m 3 11,5 €/m 3<br />

Volume à curer<br />

pour les 10 ans à venir<br />

12 070 000 m 3 14 000 000 m 3 790 000 m 3 4 800 000 m 3 1 579 000 m 3<br />

Rq : 116 opérations de curage pour un volume total de sédiments curés de 702 000 m 3 ne sont pas comptabilisées dans cette synthèse (1 opération de curage<br />

dont le Maître d’Ouvrage n’a pas été identifée et 115 opérations de curage qui concernent un seul Port Autonome et qui ne sont donc pas représentatives de la<br />

pratique en matière de curage de l’ensemble des Ports Autonomes).


Tableau synthétique des pratiques de curage par bassin hydrographique<br />

Nombre total d’opérations<br />

recensées<br />

Volume total curé de sédiments<br />

(en m 3 )<br />

Adour<br />

Garonne<br />

117 opérations<br />

(soit 7.9 %)<br />

1 024 591 m 3<br />

(soir 3.3 %)<br />

Artois Picardie Loire Bretagne Rhin Meuse Rhône Méd.<br />

Corse<br />

110 opérations<br />

(soit 7.5 %)<br />

3 501 117 m 3<br />

(soit 11.3 %)<br />

108 opérations<br />

(soit 7.3 % )<br />

2 751 977m 3<br />

(soit 8.9 % )<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

173 opérations<br />

(soit 11.7 %)<br />

4 476 983 m 3<br />

(soit 14.5 %)<br />

609 opérations<br />

(soit 41 %)<br />

16 499 722 m 3<br />

(soit 53.3 %)<br />

Seine<br />

Normandie<br />

365 opérations<br />

(soit 24.6 %)<br />

2 711 566 m 3<br />

(soit 8.8 %)<br />

Volume curé de 1990 à 2000 417 950 m 3 1 701 262 m 3 338 177 m 3 4 476 983 m 3 14 877 972 m 3 2 019 244 m 3<br />

Linéaire de voies navigables 515 527.3 ml 768 585.3 ml 1 449 834.7 ml 992 079.1 ml 1 588 450.8 ml 1 449 834.7 ml<br />

Volume curé par mètre linéaire de<br />

voies d ‘eau de 1990 à 2000<br />

en nombre<br />

d’opérations<br />

de curage<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% présence de<br />

polluants*<br />

0.8 m 3 de<br />

sédiments/ml<br />

2.2 m 3 de<br />

sédiments/ml<br />

0.25 m 3 /ml de<br />

sédiments/ml<br />

Problématique de pollution des sédiments<br />

4.5 m 3 de<br />

sédiments/ml<br />

9.4 m 3 de<br />

sédiments/ml<br />

1.4 m3 de<br />

sédiments /ml<br />

4.5 % 60 % 16 % 40 % 2.5 % 22 %<br />

33 % 23.5 % 24 % 40 %<br />

en volume<br />

curé (en m 3 )<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

34 % 75 % 28.5 % 1.5 % 2 % 38 %<br />

% présence de<br />

polluants*<br />

Volume de sédiments à curer<br />

70 % 7 % 0.3 % 56 %<br />

Estimations pour les 10 prochaines années<br />

999 000 m 3 4 127 650 m 3 2 815 000 m 3 5 737 000 m 3 16 338 500 m 3 3 601 900 m 3<br />

(en m 3 )<br />

Comparaison du volume de<br />

sédiments à curer pour les 10 ans à<br />

venir et du volume curé au cours<br />

des années 1990-2000<br />

Baisse de 2.5 %<br />

➙<br />

Augmentation<br />

de 18 %<br />

➚<br />

Augmentation<br />

de 2.3 %<br />

➙<br />

Augmentation<br />

de 28 %<br />

➚<br />

Baisse de 1 %<br />

➙<br />

Augmentation<br />

de 33 %<br />

➚<br />

Rq : 1 opération de curage d’un volume de 12 000 m 3 de sédiments curés n’est pas comptabilisée dans cette synthèse car elle concerne deux bassins hydrographiques


SYNTHESE GLOBALE PAR REGION<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Problématique de pollution des sédiments<br />

Estimations pour les 10 prochaines années<br />

Nombre total<br />

d'opérations<br />

recensées sur la<br />

période 1990-<br />

2000<br />

Volume total curé de<br />

sédiments<br />

(en m 3 )<br />

Volume curé de<br />

1990 à 2000<br />

Linéaire<br />

de voies<br />

navigables<br />

Volume curé par<br />

mètre linéaire de<br />

voies navigable<br />

en nombre d'opérations de curage en volume curé (en m 3 )<br />

% ayant fait<br />

l'objet d'analyse<br />

% présence de<br />

polluants*<br />

% ayant fait<br />

l'objet d'analyse<br />

% présence de<br />

polluants*<br />

Volume de<br />

sédiments à curer<br />

(en m 3 )<br />

Comparaison des<br />

volumes à curer pour les<br />

10 ans à venir et pour les<br />

années 1990-2000<br />

Alsace<br />

Aquitaine<br />

Auvergne<br />

Basse Normandie<br />

Bourgogne<br />

Bretagne<br />

Centre<br />

Champagne Ardennes<br />

Franche Comté<br />

Haute Normandie<br />

Ile de France<br />

Languedoc Roussillon<br />

Limousin<br />

Lorraine<br />

Midi-Pyrénées<br />

Nord-Pas de Calais<br />

Pays de Loire<br />

Picardie<br />

Poitou Charente<br />

Provence Alpes Côte<br />

d'Azur<br />

Rhône Alpes<br />

79<br />

(soit 5.5 %)<br />

53<br />

(soit 4 %)<br />

23<br />

(soit 1.5 % )<br />

1<br />

(soit 0.07 %)<br />

17<br />

(soit 1 %)<br />

5<br />

(soit 0.3 %)<br />

18<br />

(soit 1 %)<br />

23<br />

(soit 1.5 %)<br />

7<br />

(soit 0.5 %)<br />

60<br />

(soit 4 %)<br />

195<br />

(soit 13.3 %)<br />

51<br />

(soit 3.5 %)<br />

0<br />

(soit 0 %)<br />

91<br />

(soit 6.2 % )<br />

46<br />

(soit 3.1 %)<br />

75<br />

(soit 5.1 %)<br />

59<br />

(soit 4 %)<br />

97<br />

(soit 6.6 %)<br />

17<br />

(soit 1.2 %)<br />

162<br />

(soit 11 %)<br />

390<br />

(soit 26.5 %)<br />

3 707 230 m 3<br />

(soit 12 %)<br />

588 100 m 3<br />

(soit 2 %)<br />

297 000 m 3<br />

(soit 1 % )<br />

1 000 m 3<br />

(soit 0.003 %)<br />

189 000 m 3<br />

(soit 0.6 %)<br />

351 000 m 3<br />

(soit 1 %)<br />

287 000 m 3<br />

(soit 0.9 %)<br />

246 456 m 3<br />

(soit 0.8 %)<br />

176 000 m 3<br />

(soit 0.6 %)<br />

488 100 m 3<br />

(soit 1.6 %)<br />

1 386 064 m 3<br />

(soit 4.5 %)<br />

501 040 m 3<br />

(soit 1,6 %)<br />

3 707 230 m 3 268 kml 13.8 m 3 /ml 5% - 15.5 % - 5 050 000 m 3 Hausse de 36 %<br />

103 200 m 3 473 kml 0.2 m 3 /ml 7.5 % - 56% - 454 500 m 3 Baisse de 23 %<br />

3 000 m 3 70 kml 0.04 m 3 /ml 4.5 % - 1% - - -<br />

0 m 3 0 ml - - - - - - -<br />

93 739 m 3 913 kml 0.1 m 3 /ml 70.5 % 8.5 % 72% 2% 1 649 000 m 3 Hausse de 775 %<br />

31 000 m 3 54.5 kml 0.06 m 3 /ml 80% 0% 92.5 % - 150 000 m 3 Baisse de 57 %<br />

156 880 m 3 538.5 kml 0.3 m 3 /ml 44.5 % 62% 74% 26% 675 000 m 3 Hausse de 135 %<br />

206 706 m 3 665 kml 0.3 m 3 /ml 39% 0% 48.5 % - 802 000 m 3 Hausse de 225 %<br />

175 000 m 3 365 kml 0.5 m 3 /ml - - - - 1 000 m 3 Baisse de 99.5 %<br />

443 028 m 3 197.5 kml 2.2 m 3 /ml 10% 50% 8% 63% - -<br />

938 564 m 3 571 kml 1.6 m 3 /ml 20.5 % 62.5 % 48% 79% 1 040 000 m 3 Baisse de 25 %<br />

271 040 m 3 339 kml 0.8 m 3 /ml - - - - 751 000 m 3 Hausse de 50 %<br />

0 m 3 0 m 3 0 ml 0 m 3 /ml - - - - - -<br />

727 975 m 3<br />

(soit 2.4 % )<br />

283 750 m 3<br />

(soit 0.9 %)<br />

2 084 157 m 3<br />

(soit 6.7 %)<br />

1 791 000 m 3<br />

(soit 5.8 %)<br />

1 829 686 m 3<br />

(soit 5.9 %)<br />

152 741 m 3<br />

(soit 0.5 %)<br />

4 325 186 m 3<br />

(soit 14 %)<br />

11 497 496 m 3<br />

(soit 37.2 %)<br />

727 975 m 3 658 kml 1.1 m 3 /ml 68% 1.5 % 62.5 % 0.75 % 552 000 m 3 Baisse de 24 %<br />

233 750 m 3 221 kml 1.06 m 3 /ml 2% - 5.5 % 0% 294 500 m 3 Hausse de 4 %<br />

1 696 262 m 3 547 kml 3.1 m 3 /ml 64% 31.25 % 61% 45% 3 250 650 m 3 Hausse de 56 %<br />

121 000 m 3 629 kml 0.2 m 3 /ml 7% - 13.5 % - 870 000 m 3 Baisse de 51.5 %<br />

353 726 m 3 592 kml 0.6 m 3 /ml 36% 28.5 % 80.5 % 88% 1 113 500 m 3 Baisse de 40 %<br />

81 000 m 3 286.5 ml 0.3 m 3 /ml - - - - - -<br />

3 884 286 m 3 153 kml 25.4 m 3 /ml 7% - 1.5 % - 4 090 000 m 3 Baisse de 5.5 %<br />

10 616 202 m 3 500 kml 21.2 m 3 /ml 1% - 2% - 11 094 000 m 3 Baisse de 3.5 %<br />

Rq : 14 opérations de curage soit un volume total de sédiments curés de 68500 m 3 ne sont pas comptabilisées dans cette synthèse car elles concernent<br />

simultanément plusieurs régions


77<br />

8 CONCLUSION ET PERSPECTIVES<br />

L’historique national des curages a permis de dresser un premier bilan des pratiques<br />

de curage sur le territoire français.<br />

Etabli à partir d’une enquête auprès des principaux acteurs du dragage (maîtres<br />

d’Ouvrage, Maîtres d’Oeuvre, entreprises de travaux maritimes et fluviaux…), ce<br />

recensement semble, étant donné le taux de réponse important [88% des personnes<br />

contactées ont répondu], représentatif des pratiques au niveau national.<br />

De plus, les questionnaires ont été renseignés de manière sérieuse et complète [la<br />

totalité des rubriques du questionnaire est complétée pour plus de 70% des réponses]<br />

aussi, la qualité des réponses permet de penser que les résultats présentés sont<br />

fiables.<br />

Il est possible de dégager de grandes tendances :<br />

L’importance des curages sur les voies navigables qui représentent 80 % des<br />

opérations de curage ;<br />

Le rythme et l’importance des curages est assez stable : En moyenne 135<br />

opérations sont réalisées par an pour un volume de 2,82 millions de m 3 curés<br />

annuellement. Cependant, ces chiffres peuvent varier en fonction<br />

d’événements exceptionnels (météorologiques par exemple comme une crue<br />

sur le Rhône…) ;<br />

Globalement, les opérations de curage de plus de 1000 m 3 en France<br />

représentent actuellement un marché d’environ 26 millions d’Euros/an ;<br />

Les pratiques de gestion (technique de curage, mode de transport, type de<br />

devenir…) sont assez dépendantes des maîtres d’ouvrage (CNR, VNF…) lui<br />

même tributaire du type d’hydrosystème à gérer :<br />

• la Compagnie Nationale du Rhône gère les curages sur une unité<br />

hydraulique cohérente, caractérisée notamment par de forts débits d’eau et<br />

des volumes de sédiments importants qui ont permis le développement<br />

d’un mode de gestion particulier (curage à l’américaine) ;<br />

• les Voies Navigables de France gèrent un domaine plus vaste et plus<br />

varié (Seine, Rhin, Canaux du Nord…) avec des problématiques bien<br />

distinctes et des modes de gestion différents d’un bassin de navigation à<br />

l’autre;<br />

• les collectivités sont le 3 ème opérateur important du curage tandis<br />

que l’état, EDF et les ports autonomes sont globalement des opérateurs<br />

moins importants en volume et en nombre d’opérations même si leur rôle<br />

est loin d’être négligeable.<br />

Corrélativement, les deux motivations principales qui engendrent une opération<br />

de curage sont :<br />

- le maintien de la navigation,<br />

- la maîtrise des inondations.<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


78<br />

Depuis 1990, il semble y avoir une augmentation du nombre d’opérations de<br />

curage qui ont fait l’objet d’analyses de pollution bien que la réalisation de ces<br />

analyses ne soit toujours pas une pratique majoritaire. Au cours de nombreux<br />

contacts avec les différents interlocuteurs concernés, il apparaît que la pratique<br />

des analyses de pollution est une pratique en émergence forte mais il subsiste<br />

une interrogation récurrente quant à l’interprétation de ces analyses en<br />

l’absence de cadre réglementaire spécifique aux sédiments ;<br />

Globalement, les perspectives de curage pour les 10 prochaines années sont la<br />

prolongation des opérations réalisées au cours des années précédentes, avec<br />

une légère hausse de 8 % des volumes à gérer sauf pour VNF où les besoins<br />

sont plus importants.<br />

Le travail de collecte et de centralisation des informations réalisées au cours de cette<br />

étude a permis d’étayer certaines connaissances sur la pratique des curages au niveau<br />

national. Cet état des lieux et cette connaissance pourraient être affinés pour tenir<br />

compte de tendances plus actuelles voir des éléments de programmation des<br />

opérations ou d’aménagement du territoire si une centralisation permanente d’un<br />

certain nombre d’éléments techniques concernant les opérations de curage étaient<br />

centralisées soit au niveau des maîtres d’ouvrage (comme c’est le cas pour la<br />

Compagnie Nationale du Rhône actuellement) soit nationalement.<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

9810190<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


79<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

[1] Guide Méthodologique – Faut-il curer ? pour une aide à la décision –<br />

Groupe de travail opérationnel de la thématique « sédiments pollués » du<br />

Pôle de compétence sur les sols et sédiments pollués - avril 1998.<br />

[2] Guide Méthodologique - Evaluation Détaillée des Risques liés à la<br />

gestion des sédiments et aux opérations de curage - Groupe de travail<br />

opérationnel de la thématique « sédiments pollués » du Pôle de<br />

compétence sur les sols et sédiments pollués - janvier 2001.<br />

[3] Curage et devenir des boues – Approche réglementaire - Groupe de<br />

travail opérationnel de la thématique « sédiments pollués » du Pôle de<br />

compétence sur les sols et sédiments pollués.<br />

[4] Inventaire détaillée des méthodes de curage, de traitement et des<br />

usages possibles des sédiments contaminés – IN VIVO - 2001<br />

[5] http://granit.jouy.inra.fr/dpenv/curage.html<br />

site internet du Courrier de l’Environnement de l’INRA<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


81<br />

ANNEXES<br />

ANNEXE 1 : Synthèse hydraulique<br />

ANNEXE 2 : Fiche récapitulative des modes de curage<br />

ANNEXE 3 : Questionnaire<br />

ANNEXE 4 : Liste des personnes contactées<br />

9810190<br />

Historique National des Opérations de Curage et Perspectives<br />

Rapport final | 31 janvier 2002


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

ANNEXE 1 : SYNTHESES HYDRAULIQUES<br />

Annexe 1a : Synthèse hydraulique par bassin<br />

Annexe 1b : Synthèse hydraulique par région<br />

Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

Sources<br />

- Shémas Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux des différents bassins<br />

- Sites internet :<br />

o Agences de l’Eau<br />

o Voies Navigables de France<br />

o Conseils régionaux<br />

o INRA<br />

o Encyclopédie Yahoo<br />

o Quid<br />

Remarques<br />

Une attention particulière doit être apportée à l’interprétation des données présentées dans<br />

les synthèses.<br />

Pour les limites de l’étude et les limites d’interprétation des données, il faut se référer au<br />

rapport.


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

Annexe 1a : Synthèse hydraulique par bassin<br />

1 LE BASSIN ARTOIS PICARDIE 1<br />

1.1 Présentation du Bassin Artois - Picardie 1<br />

1.1.1 Généralités 1<br />

1.1.2 Population 1<br />

1.2 Situation du bassin 1<br />

1.3 Le réseau hydrographique 2<br />

1.3.1 Présentation du réseau 2<br />

1.3.2 Qualité des cours d’eau 2<br />

1.4 Le SDAGE 3<br />

1.5 Résultats de l’étude pour le bassin Artois Picardie 5<br />

2 LE BASSIN SEINE-NORMANDIE 7<br />

2.1 Présentation du Bassin 7<br />

2.1.1 Généralités 7<br />

2.1.2 Population 7<br />

2.1.3 Géographie et économie 7<br />

2.2 Le réseau hydrographique 7<br />

2.2.1 Présentation du réseau 7<br />

2.2.2 Voies navigables et canaux 7<br />

2.2.3 La qualité 8<br />

2.3 SDAGE du Bassin Seine Normandie 8<br />

2.4 Entretien des cours d’eau 9<br />

2.5 Résultats de l’étude pour le bassin Seine Normandie 10<br />

3 LE BASSIN RHIN-MEUSE 11<br />

3.1 Présentation du Bassin Rhin-Meuse 11<br />

3.1.1 Généralité 11<br />

3.1.2 Population 11<br />

3.1.3 Situation géographique du Bassin 11<br />

3.2 Le réseau hydrographique 11<br />

3.2.1 Présentation 11<br />

3.2.2 La qualité des cours d’eau 13<br />

3.3 Le S.D.A.G.E. Rhin-Meuse 13<br />

3.4 L’entretien des cours d’eau 13<br />

3.5 Une coopération internationale 14<br />

3.6 Résultats de l’étude pour le bassin Rhin Meuse 15


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

4 LE BASSIN RHONE-MEDITERRANEE- CORSE 17<br />

4.1 Présentation du Bassin Rhône-Méditerranée-Corse 17<br />

4.1.1 Généralités 17<br />

4.1.2 Sa population 17<br />

4.1.3 Géographie du bassin et réseau hydrographique 17<br />

4.2 Le réseau hydrographique 17<br />

4.2.1 Présentation 17<br />

4.2.2 Qualité des cours d’eau 18<br />

4.3 SDAGE 18<br />

4.4 L’entretien des cours d’eau 20<br />

4.5 Résultats de l’étude pour le bassin Rhône Méditerranée Corse 21<br />

5 LE BASSIN ADOUR GARONNE 23<br />

5.1 Présentation du Bassin Adour Garonne 23<br />

5.1.1 Généralités 23<br />

5.1.2 Population 23<br />

5.1.3 Géographie du Bassin et réseau hydrographique 23<br />

5.2 Le réseau hydrographique 23<br />

5.2.1 Présentation du réseau 23<br />

5.2.2 La qualité des eaux du bassin Adour Garonne 24<br />

5.3 Le SDAGE 24<br />

5.4 Résultats de l ‘étude 25<br />

6 LE BASSIN LOIRE-BRETAGNE 27<br />

6.1 Présentation du Bassin Loire-Bretagne 27<br />

6.1.1 Généralités 27<br />

6.1.2 Population 27<br />

6.1.3 Géographie 27<br />

6.2 Le réseau hydrographique 27<br />

6.3 Le SDAGE 27<br />

6.4 Résultats de l’étude 29<br />

7 SYNTHESE GLOBALE PAR BASSINS HYDROGRAPHIQUES 31


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

Le réseau hydrographique français comprend 550 000 kilomètres de cours d’eau, dont 8500<br />

kilomètres de voies navigables (canaux et fleuves).<br />

Cinq grands fleuves traversent le territoire français : le Rhin, le Rhône, la Garonne, la Loire<br />

et la Seine. Au total, ils représentent 65 % des eaux superficielles de France.<br />

Depuis l’instauration de la loi du 16 décembre 1964, la France est divisée en six grandes<br />

zones, les bassins hydrographiques. Chaque bassin est géré par une Agence de l’Eau et un<br />

comité de bassin.<br />

Des Shémas Directeurs d’Assainissement et de Gestion des Eaux (SDAGE) ont été réalisés<br />

dans chacun d’eux. Ces derniers ont pour objet de fixer les orientations fondamentales d’une<br />

gestion équilibrée de la ressource en eau et de définir les objectifs de qualité et de quantité<br />

des eaux, ainsi que les aménagements à réaliser pour les atteindre.<br />

1 LE BASSIN ARTOIS PICARDIE<br />

1.1 Présentation du Bassin Artois - Picardie<br />

1.1.1 Généralités<br />

Le Bassin Artois-Picardie s’étend sur 19 560 km 2 (soit 4% du territoire français), englobant<br />

totalement ou en partie 4 départements.<br />

REGIONS<br />

Nord-Pas de Calais<br />

Picardie<br />

DEPARTEMENTS<br />

Nord, Pas de Calais<br />

Somme, Aisne (Région de Saint-Quentin et<br />

ouest de la Tiérache)<br />

1.1.2 Population<br />

La population du bassin Artois Picardie est d’environ 5 millions d’habitants (soit 8% de la<br />

population française). Ce bassin, avec une densité de 240 hab/km 2 , est le plus densément<br />

peuplé de France.<br />

La population est répartie de façon inégale sur le territoire. Les agglomérations de Lille-<br />

Roubaix-Tourcoing, Dunkerque, Valenciennes et Béthune ont une densité de population de<br />

380 hab/km 2 .<br />

1.2 Situation du bassin<br />

Le relief conditionne la dispersion des eaux du Boulonnais aux Ardennes.<br />

Au nord, pour les bassins de l’Aa, la Lys et l’Escaut, on peut observer une nette différence<br />

entre une partie amont aux pentes fortes et une partie avale à pentes faibles ou nulles. Au<br />

Sud, la pente est douce vers la cuvette de la Somme et la Manche.<br />

Dans le bassin Artois-Picardie, les rivières sont peu abondantes.<br />

Certains grands cours d’eau sont en totalité compris dans le bassin : Somme, Canche,<br />

Authie, Aa.<br />

D’autres, tels que la Lys, la Deûle, l’Escaut, la Scarpe et la Sambre, n’y ont que leur bassin<br />

amont, ce qui implique une gestion transfrontalière.<br />

1


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

1.3 Le réseau hydrographique<br />

1.3.1 Présentation du réseau<br />

Le Bassin Artois-Picardie n’est pas fondé sur une entité hydrographique unique, mais sur un<br />

ensemble de bassins et sous-bassins de plusieurs rivières et fleuves, formant toutefois une<br />

unité par ses aquifères. Le bassin est caractérisé par l’absence de grands fleuves ou de<br />

reliefs importants et la présence d’environ 1000 km de canaux et rivières canalisées.<br />

Les deux extrémités est et ouest du territoire du bassin sont différentes du point de vue<br />

réseau hydrographique. D’une part, l’Avesnois possède un réseau très dense, avec une pente<br />

qui se redresse et des terrains propices au ruissellement. D’autre part, le Boulonnais contient<br />

trois fleuves côtiers, la Slack, le Wimereux et la Liane, entourés de hauteurs dépassant 200<br />

m, au sein d’un relief accidenté de roches souvent imperméables.<br />

Quelques secteurs, comme les plaines de Flandre maritime, les Bas-Champs picards ainsi que<br />

les basses plaines de la Lys et de la Scarpe, ont une très forte densité hydrographique.<br />

Les débits sont mal connus en raison de la modification des régimes naturels par des<br />

aménagements (canalisations, écluses, interconnexions et transferts entre voies d’eau<br />

naturelles ou artificielles, …), très répandus au niveau du Bassin Artois-Picardie en raison de<br />

l’absence de reliefs importants.<br />

Les débits sont, par exemple, de :<br />

- 31 m 3 /s/an pour le débit moyen de la Somme à Abbeville avec un débit spécifique de<br />

5.5 l/s/km 2 ,<br />

- 7 à 8 l/s/km 2 pour le débit spécifique de la Lys et l’Escaut : ces deux rivières sont très<br />

arrosées à l’amont mais, à l’aval, sont stagnantes en raison de l’imperméabilité des<br />

terrains,<br />

- 15 l/s/km 2 pour le débit spécifique de la Liane,<br />

- 11.5 l/s/km 2 et 10.5 l/s/km 2 respectivement pour les affluents de rive droite de la<br />

Sambre, l’Helpe Majeure et l’Helpe Mineure.<br />

En raison d’un débit naturel très faible des cours d’eau, du à la nature du sol favorisant<br />

l’infiltration en Artois et en Picardie, les services hydroélectriques se sont peu développés<br />

dans le Bassin.<br />

1.3.2 Qualité des cours d’eau<br />

La qualité se répartit en 2 zones :<br />

- Une zone au nord caractérisée par des cours d’eau et fleuves côtiers à faible débit et<br />

faible pente, une densité de population forte et une concentration de l’essentiel des<br />

industries et mines du bassin. Ces facteurs conditionnent la qualité qui se trouve ainsi<br />

assez mauvaise voire médiocre.<br />

- Une zone au sud avec des problèmes de qualité, dus à des problèmes<br />

d’assainissement ou de présence de matières en suspension apportées par l’érosion<br />

des terres agricoles, sont aussi visibles dans cette zone, influençant les eaux des pays<br />

transfrontaliers. Cependant, la qualité est généralement conforme aux objectifs.<br />

2


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

L’origine des pollutions est diverse : hydrocarbures, nitrates, métaux lourds, pesticides et<br />

herbicides ou encore composés organo-halogénés, matières organiques, azote et phosphore.<br />

De plus, un phénomène d’eutrophisation se développe également dans le bassin.<br />

L’industrie, malgrè une nette amélioration depuis plusieurs années concernant l’importance<br />

des rejets, reste l’origine directe des résidus.<br />

La dégradation des « belles rivières » est nettement visible. Elle est causée essentiellement<br />

par différents facteurs : l’assainissement mal fait ou insuffisant, les pratiques agricoles,<br />

l’assèchement des zones humides…<br />

Les fleuves côtiers sont de qualité bonne à acceptable excepté pour la Liane aval, le<br />

Wimereux et la Ternoise amont de qualité médiocre.<br />

Cours d’eau Qualité Raison<br />

Aa<br />

Acceptable<br />

Bléquin Qualité 3 MES et des rejets des piscicultures<br />

Yser Très mauvaise qualité Pollution azotée et phosphatée<br />

Lys Médiocre sur l’ensemble du bassin Pression industrielle et urbaine<br />

Scarpe<br />

Médiocre<br />

Escaut<br />

Médiocre<br />

Sambre canalisée Médiocre Eutrophisation<br />

Des contrats de rivières ont été effectués, depuis 1987, sur la Canche, la Selle, la Marque et<br />

les Etangs de Haute Somme et s’étendent actuellement aux autres cours d’eau.<br />

1.4 Le SDAGE<br />

Approuvé le 20 décembre 1996, le SDAGE a défini 8 thèmes principaux, visant à protéger la<br />

ressource en eau :<br />

1. Gestion quantitative de la ressource<br />

2. Gestion qualitative de la ressource<br />

3. Gestion et protection des milieux aquaitques (entretien des cours d’eau par des<br />

méthodes douces)<br />

4. Gestion des risques (par un entretien régulier des cours d’eau)<br />

5. Bassin Minier<br />

6. Gestion intégrée<br />

7. Portée juridique du SAGE<br />

8. Impacts économiques du SDAGE<br />

Les 3 axes principaux du SDAGE sont :<br />

- la préservation de la ressource en eau et des zones humides,<br />

- la restauration de la qualité des eaux et des milieux (notamment des eaux de surface<br />

et leurs sédiments contaminés),<br />

- la gestion de la ressource (sécurisation de l’alimentation en eau potable et lutte<br />

contre les inondations).<br />

3


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

En ce qui concerne les curages<br />

Le SDAGE recommande :<br />

- de produire préalablement au curage des cours d’eau une analyse des sédiments afin<br />

de déterminer la toxicité, et veiller à stocker les sédiments toxiques dans des<br />

conditions qui ne portent pas atteinte à la qualité des milieux,<br />

- d’identifier les risques encourus par les milieux naturels préalablement à<br />

d ‘éventuelles opérations de curage, notamment là où les eaux superficelles sont<br />

susceptibles de s’infiltrer dans les nappes,<br />

- de prendre en compte dans les POS les sites de stockage des boues toxiques de<br />

curage,<br />

- un entretien régulier des cours d’eau afin d’éviter un certain nombre d’interventions<br />

lourdes pour le milieu naturel et coûteuses. Il sera préféré le recours aux méthodes<br />

douces.<br />

4


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

1.5 Résultats de l’étude pour le bassin Artois Picardie<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

110 opérations<br />

soit 7.5 % des opérations<br />

recensées<br />

3 501 117 m 3 de sédiments<br />

soit 11.3 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 1 701 262 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

768.5 kml<br />

2.2 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Collectivités 48.18 % 51.62 %<br />

Voies Navigables de France 42.73 % 46.38 %<br />

Principales entités hydrographiques curées de<br />

1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Sambre 10 % 1.57 %<br />

Marque 7.27 % 1.38 %<br />

Escaut 6.36 % 18.42 %<br />

Somme 5.45% 36.17 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la<br />

présence de<br />

polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 60 % 33 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 75 % 70 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

4 127 650 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 18 %<br />

5


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

2 LE BASSIN SEINE-NORMANDIE<br />

2.1 Présentation du Bassin<br />

2.1.1 Généralités<br />

Le bassin de Seine-Normandie s'étend sur 100 000 km2.<br />

Le littoral du bassin s'étend sur 640 km.<br />

REGIONS<br />

DEPARTEMENTS<br />

Ile de France Haut-de-Seine, Seine Saint-Denis, Val de Marne, Paris,<br />

Yvelines, Essonne, Seine-et-Marne, Val d’Oise<br />

Basse Normandie Manche, Calvados, Orne<br />

Haute Normandie Seine Maritime, Eure<br />

Centre<br />

Eure-et-Loir<br />

Bourgogne<br />

Côte d’Or, Yonne<br />

Picardie<br />

Oise, Aisne (en partie)<br />

Champagne Ardennes Ardennes, Haute-Marne, Marne, Aube<br />

2.1.2 Population<br />

La population est de 17 millions d'habitants dont 80% sont citadins. Les densités fortes sont<br />

principalement basées sur les principales vallées du centre du bassin.<br />

L'agglomération regroupe la moitié de la population du bassin et s'étend sur 2000 km². Ceci<br />

influence fortement les régions voisines et l'environnement.<br />

2.1.3 Géographie et économie<br />

Les infrastructures, autoroutes et canaux sont très développés sur l'Ile de France.L'ensemble<br />

des activités liées à l'eau telles que le transport ou les loisirs y sont aussi importants.<br />

L'agriculture intensive occupe une large place sur le bassin vers l'amont et l'ouest du bassin.<br />

D'autre part, les sites industriels se trouvent dans les vallées et particulièrement en Basse<br />

Seine.<br />

2.2 Le réseau hydrographique<br />

2.2.1 Présentation du réseau<br />

Vers le centre du Bassin, les milieux aquatiques subissent de nombreuses contraintes.<br />

Les aménagements subis par les rivières en milieu urbain pour privilégier la fonction<br />

d'évacuation ou de transport conduisent à un appauvrissement écologique souvent<br />

irréversible.<br />

2.2.2 Voies navigables et canaux<br />

Le réseau du bassin contient 1427 km de voies navigables dont 550 km à grand ou moyen<br />

gabarit, ce qui représente 25 % de longueur du réseau français.<br />

7


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

Ce réseau reste peu connecté au réseau européen ce qui limite les transports de longue<br />

distance. Les travaux de canalisation nécessaires à la navigation des cours d’eau peuvent<br />

appauvrir les milieux.<br />

Les rivières du bassin contiennent une forte densité d’ouvrages hydrauliques puisque 280<br />

centrales électriques sont en service. Les rivières les plus équipées sont l’Yonne, le cours<br />

aval de la Seine, les rivières normandes comme la Risle et l’Orne. Ces ouvrages sont<br />

perturbateurs pour l’environnement. Des ouvrages régulateurs gérés par les Grands Lacs de<br />

Seine ont un rôle important pour l’alimentation en eau potable, l’amélioration de la qualité<br />

des eaux et la protection contre les inondations.<br />

Des milliers de lacs et plans d’eau, souvent peu naturels, sont également présents dans le<br />

bassin.<br />

2.2.3 La qualité<br />

Un premier quart du réseau hydrographique de Seine Normandie est de bonne qualité alors<br />

qu’un deuxième quart est très dégradé. En effet, on peut observer un gradient de<br />

dégradation depuis la périphérie vers l’Ile-de-France.<br />

De manière générale, les cours d’eau du bassin sont de qualité assez médiocre. Une nette<br />

amélioration de la qualité est observée au niveau des grandes rivières alors qu’une<br />

stagnation voire une dégradation de la qualité est visible au niveau des petits cours d’eau.<br />

En période de fortes pluies, l’envasement est très important. Les nitrates sont importants<br />

dans le bassin de Eine Amont, Eure, Risle, Dives, Vire, Sélune, Yerres, Petit et Grand Morin.<br />

L’eutrophisation ou encore les micropolluants affectent également de nombreux cours d’eau.<br />

De plus, l’assainissement est globalement insuffisant et peu fiable.<br />

La pollution industrielle tend à baisser mais reste encore bien présente.<br />

L’agriculture apporte des pollutions assez diverses comme l’azote, le phosphore, les matières<br />

en suspension. L’élevage de bovins et porcins, développé sur les périphéries ouest et est du<br />

bassin, ont une forte incidence sur la qualité des eaux en raison des bâtiments d’élevage et<br />

de l’épandage des effluents.<br />

2.3 SDAGE du Bassin Seine Normandie<br />

Entré en vigueur le 7 novembre 1996, le SDAGE vise une meilleure économie de la ressource<br />

en eau et le respect des milieux aquatiques.<br />

Plusieurs objectifs sont visés :<br />

1. Gestion globale des vallées et des milieux aquatiques<br />

2. Préserver la santé et la sécurité physique<br />

3. Appliquer le principe de prévention<br />

4. Préserver le patrimoine<br />

8


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

2.4 Entretien des cours d’eau<br />

Malgrè une évolution de l’aménagement des rivières par des méthodes plus douces de<br />

restauration, les travaux hydrauliques lourds sont encore actuellement réalisés.<br />

Le SDAGE préconise que les travaux dans le lit mineur ou majeur des rivières seront<br />

autorisés s’ils concernent la lutte contre les inondations et non pas la protection de cultures<br />

en zones inondables. Tout projet d’aménagement du lit mineur devra être accompagné d’un<br />

document d’incidence sur la morphologie du cours d’eau.<br />

Dans le bassin Seine Normandie, l’entretien courant des rivières est insuffisant. Les<br />

proprétaires de cours d’eau non domaniaux sont tenus à un curage régulier, à l’entretien des<br />

rives et à l’enlèvement des embâcles afin de maintenir le bon écoulement naturel des eaux,<br />

assurer une bonne tenue des berges et préserver les habitats, la faune et la flore. L’entretien<br />

régulier évite la répétition d’opérations coûteuses de restauration.<br />

Les travaux d’aménagement et d’entretien des lits mineur et majeur des cours d’eau viseront<br />

à conserver le débit.<br />

Les travaux d’entretien, malgrè un effet bénéfique localement, aggrave la situation sur les<br />

inondations à l’amont et à l’aval.<br />

9


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

2.5 Résultats de l’étude pour le bassin Seine Normandie<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

365 opérations<br />

soit 24.6 % des opérations<br />

recensées<br />

2 711 566 m 3 de sédiments<br />

soit 8.8 % du volume total<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 2 019 244 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

1 450 kml<br />

1.4 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Voies Navigables de France 62 % 49.5 %<br />

Port Autonome 31 % 25 %<br />

Collectivités 7 % 25 %<br />

Principales entités hydrographiques curées de<br />

1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Seine 51 % 44 %<br />

Oise 22 % 15 %<br />

Lac d’Enghien 0.3 % 11 %<br />

Marne 6 % 2.5 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la<br />

présence de<br />

polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 22 % 40 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 38 % 56 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

3 601 900 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 33 %<br />

10


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

3 LE BASSIN RHIN-MEUSE<br />

3.1 Présentation du Bassin Rhin-Meuse<br />

3.1.1 Généralité<br />

Le Bassin Rhin-Meuse a une superficie de 32 700 km2, soit 5.7 % du territoire français. Il<br />

comprend 3 régions et 8 départements.<br />

REGIONS<br />

Alsace<br />

Lorraine<br />

Champagne – Ardenne<br />

DEPARTEMENTS<br />

Bas-Rhin, Haut-Rhin<br />

Moselle, Meurthe-et-Moselle, Vosges (en partie),<br />

Meuse (en partie)<br />

Ardennes et Haute Marne en partie<br />

3.1.2 Population<br />

La population s’élève à 4 millions d’habitants, soit 7 % de la population française.<br />

La densité de population varie entre 30 habitants au km 2 en Meuse, Haute Marne et<br />

Meurthe-et-Moselle jusqu’à 200 habitants au km 2 en Alsace.<br />

3.1.3 Situation géographique du Bassin<br />

Le Bassin Rhin-Meuse est le bassin français le plus transfrontalier (Allemagne et Belgique).<br />

Terres cultivées ou non, surface en herbe, cours d’eau, lacs, étangs et zones humides, forêts<br />

(35%) occupent la majorité du territoire, le reste étant recouvert par les zones urbanisées et<br />

les réseaux de communication.<br />

Une particularité est que le Bassin Rhin-Meuse constitue la partie amont du bassin<br />

international de la Meuse et du Rhin. Ce bassin hydrologique se situe sur l’arc central de<br />

l’Europe, dans une zone de très forte activité économique. La plaine du Rhin à l’est est<br />

séparée par le massif vosgien des bassins de la Moselle et de la Meuse à l’Ouest.<br />

3.2 Le réseau hydrographique<br />

3.2.1 Présentation<br />

Le Bassin Rhin-Meuse est riche en eaux souterraines et de surface.<br />

Les cours d’eau représentent 7100 km de long dont 1900 km de grands fleuves et rivières et<br />

5200 km de petits cours d’eau.<br />

Les principales voies d’eau sont :<br />

- le Rhin, une des artères fluviales les plus utilisées pour le transport, dont le<br />

cours moyen entre Bâle et Lauterbourg fait frontière entre la France et<br />

l’Allemagne , et ses affluents : Moder, Sauer, Lauter et Ill,<br />

- la Moselle et ses affluents , la Meurthe et la Sarre (La Moselle rejoint le Rhône<br />

à Coblence, en Allemagne),<br />

- la Meuse (qui traverse la Belgique puis la Hollande) et ses affluents<br />

principaux : le Vair, la Chiers, la Semoy (sur 21 km en France), le Viroin (4 km en<br />

France) et la Houille (14 km en France).<br />

11


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

Les Principaux cours d’eau du Bassin et leurs caractéristiques physiques<br />

COURS D’EAU<br />

SURFACE<br />

(en km 2 )<br />

MEUSE (jusqu’à la frontière belge) 10 429 483<br />

CHIERS 2 222 144<br />

SEMOY (en France) 1 348 21<br />

MOSELLE (amont de la Meurthe) 3 706 200<br />

MOSELLE (aval de la Meurthe) 4 688 113<br />

MOSELLE (de la source à la frontière 11 479 313<br />

luxembourgeoise)<br />

NIED FRANCAISE 504 59<br />

NIED ALLEMANDE 367 57<br />

NIED REUNIE (jusqu’à la frontière allemande) 1 340 39<br />

ORNE 1 268 91<br />

SARRE (jusqu’à la frontière allemande) 3 807 223<br />

SEILLE 1 288 138<br />

MEURTHE 3 085 159<br />

MADON 1 032 98<br />

MORTAGNE 582 75<br />

VEZOUZE 563 75<br />

BRUCHE 727 78<br />

FECHT 545 49<br />

ILL 4 760 223<br />

LARGUE 277 53<br />

LAUTER (en France) 395 41<br />

MODER 1 720 93<br />

SAUER (en France) 806 68<br />

THUR 262 54<br />

ZORN 757 102<br />

RHIN (en France) 8 221 182<br />

RHIN (à la sortie du territoire français) 49 300 646<br />

Les débits des cours d’eau les plus importants sont les suivants :<br />

LONGUEUR<br />

(en km)<br />

Cours d’eau principaux<br />

Rhin<br />

Affluents alsaciens du Rhin<br />

Meuse<br />

Moselle<br />

Débit moyen annuel des cours d’eau à la<br />

sortie des Bassins<br />

1240 m 3 /sec<br />

59 m 3 /sec<br />

135 m 3 /sec<br />

127 m 3 /sec<br />

L’ensemble des voies navigables forme un réseau maillé permettant les liaisons Sud-Nord et<br />

Est-Ouest pour des transports fluviaux de petit gabarit. Ces dernières années, le tourisme<br />

fluvial a pris le relai dans l’utilisation de certaines voies d’eau. Toutefois, ce développement<br />

n’est pas sans impact sur la qualité des eaux, notamment dans les ports et certains canaux.<br />

Certains tronçons des voies navigables ont été aménagés à grand gabarit. Le Rhin et la<br />

Moselle aménagés au gabarit européen ont un traffic important. Thionville –Illange est le<br />

premier port fluvial français.<br />

12


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

Par ailleurs, une proportion importante de la population de l’aval, en Belgique, Hollande et<br />

Allemagne tire une importante proportion de sa ressource en eau des eaux superficielles,<br />

faute d’une ressource alternative dans les nappes.<br />

3.2.2 La qualité des cours d’eau<br />

La situation des cours d’eau vis à vis de la pollution par les matières organiques et oxydables<br />

est différente suivant la taille du cours d’eau.<br />

Un constat d’eutrophisation est noté. La Meuse est particulièrement touchée.<br />

Les éléments nutritifs, azote et phosphore, conditionnent une grande partie de l’état actuel<br />

de la qualité des cours d’eau.<br />

Une pollution par les micropolluants est aussi observée. La pollution stockée dans les<br />

sédiments est due aux micropolluants HPA, PCB et HCB.<br />

Pour les métaux, la tendance tend à se dégrader pour le mercure et le chrome mais à<br />

s’améliorer pour le plomb et le zinc.<br />

Cependant, le couvert forestier présent sur le territoire du bassin contribue au maintien de la<br />

qualité des cours d’eau et à la protection des sols contre l’érosion.<br />

3.3 Le S.D.A.G.E. Rhin-Meuse<br />

LE S.D.A.G.E. Rhin-Meuse, adopté le 2 juillet 1996, s’articule autour de six enjeux<br />

principaux :<br />

- la prévention et la gestion des risques naturels et technologiques<br />

- la gestion et la protection des milieux aquatiques<br />

- la gestion qualitative de la ressource<br />

- l’alimentation en eau potable et la santé publique<br />

- la gestion quantitative de la ressource<br />

- l’organisation de la gestion concertée<br />

La situation du bassin Rhin-Meuse a permis une collaboration entre les différents pays<br />

concernés.<br />

3.4 L’entretien des cours d’eau<br />

L’entretien des berges et du lit de nombreux cours d’eau n’est plus réalisé depuis de<br />

nombreuses années. Le recalibrage et les travaux d’endiguement, les travaux de drainage<br />

ou connexes à des aménagements fonciers participent également à une banalisation et à<br />

une détérioration de la vie aquatique d’un grand nombre de cours d’eau. Ces agressions<br />

déséquilibrent le milieu.<br />

Dans certaines circonstances , les sédiments doivent être retirés du cours d’eau ; c’est le cas<br />

du Rhin (entretien des chenaux de navigation des barrages), mais aussi de la Moselle. Dans<br />

ce contexte, la contamination des matériaux de dragage constitue un problème important.<br />

Un tiers des cours d’eau du bassin est fortement dégradé à la suite d’opérations<br />

d’aménagements. Ces travaux perturbent considérablement le fonctionnement des rivières.<br />

Cela se traduit par une baisse de la qualité des eaux, modification en quantité et qualité de<br />

l’alimentation des nappes. Mais des actions de restaurations et réhabilitations ont été mises<br />

en oeuvre et ont permis de retrouver une certaine diversité biologique. Les zones humides et<br />

13


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

cours d’eau exceptionnels ont un rôle majeur pour la régulation et apport dans le cycle de<br />

l’eau. Ils ont vu leurs surfaces réduites de manière considérable.<br />

Les actions entreprises dans le but de la restauration, entretien et gestion des cours d’eau<br />

devront tenir compte des priorités définies pour le transport fluvial et les zones de rétention<br />

des crues. Les techniques naturelles seront préférées aux techniques dures. La règle est<br />

d’assurer une gestion régulière respectueuse du milieu sur l’ensemble du cours d’eau.<br />

3.5 Une coopération internationale<br />

La situation du bassin Rhin-Meuse implique une coopération internationale entre la France,<br />

l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse.<br />

Des commisions ont été mises en place :<br />

- la Commission Internationale pour la Protection du Rhin, basée à Coblence,<br />

- la Commission Internationale pour la Protection de la Moselle et de la Sarre,<br />

basée à Trèves,<br />

- la Commission Internationale pour la Protection de la Meuse, basée à Liège.<br />

14


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

3.6 Résultats de l’étude pour le bassin Rhin Meuse<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

173 opérations<br />

soit 11.7 % des opérations<br />

recensées<br />

4 476 983 m 3 de sédiments<br />

soit 14.5 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 4 476 983 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />

m 3 /ml)<br />

992 kml<br />

4.5 m 3 /ml de sédiments<br />

Caractérisation du réseau non navigable<br />

Volume curé 0m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

5 200 kml<br />

0 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Voies Navigables de France 85.5 % 88.5 %<br />

EDF 12 % 11.5 %<br />

Principales entités hydrographiques curées<br />

de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Rhin 36 % 83 %<br />

Moselle 14 % 2.5 %<br />

Canal de l’Est 9 % 5 %<br />

Canal du Rhône au Rhin 8 % 0.2 %<br />

Quantification de la problématique de<br />

pollution des sédiments<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 40 % 1.5 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 24 % 0.3 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

5 737 000 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 28 %<br />

15


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

4 LE BASSIN RHONE-MEDITERRANEE- CORSE<br />

4.1 Présentation du Bassin Rhône-Méditerranée-Corse<br />

4.1.1 Généralités<br />

Le Bassin Rhône-Méditerranée-Corse a une superficie de 130 000 km² (25 % du territoire<br />

national). Il comporte 9 régions dont cinq totalement et 30 départements.<br />

REGIONS<br />

Franche-Comté<br />

Rhône-Alpes<br />

Provence Côté d’Azur<br />

Languedoc Roussillon<br />

Corse<br />

Bourgogne (en partie)<br />

Lorraine (1 département en partie)<br />

Champagne-Ardenne<br />

(1 département en partie)<br />

Midi-Pyrénées (1 département en partie)<br />

DEPARTEMENTS<br />

Haute-Saône, Territoire de Bellefort, Doubs,<br />

Jura<br />

Haute-Savoie, Savoir, Isère, Drôme, Ain, Rhône,<br />

Loire (en partie) et Ardèche (en partie)<br />

Hautes-Alpes, Alpes-maritime, Alpes-de-Haute-<br />

Provence, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Var<br />

Gard, Hérault, Aude , Pyrénées Orientales (en<br />

majorité) et Lozère (en partie)<br />

Haute-Corse, Corse-du-Sud<br />

Côte d’Or (en partie) et Saône et Loire (en<br />

partie)<br />

Vosges (en partie)<br />

Haute-Marne (en partie)<br />

Ariège (en partie)<br />

Les activités y sont principalement des industries de type mécanique de précision, viticulture,<br />

arboriculture et élevage dans le haut bassin, et surtout touristiques tout au long de l’année.<br />

4.1.2 Sa population<br />

La population du Bassin est de 13 millions d’habitants permanents (soit près du quart de la<br />

population française).<br />

4.1.3 Géographie du bassin et réseau hydrographique<br />

C’est une zone de contrastes et de transition. Ce bassin est très riche en eau : réseau<br />

hydrographique dense, plans d’eau et glaciers. Mais cette ressource est inégalement<br />

disposée.<br />

Le régime hydraulique contrasté des fleuves méditerranéens peut être à l’origine de crues<br />

dévastatrices.<br />

4.2 Le réseau hydrographique<br />

4.2.1 Présentation<br />

Le Rhône et ses affluents draînent 100 000 km 2 soit les ¾ de la superficie du bassin versant<br />

français de la Méditerranée. En moyenne annuelle, l’eau est relativement abondante dans le<br />

bassin étant donné la présence d’importants massifs montagneux favorisant les<br />

précipitations. Cependant, la répartition dans le temps est irrégulière, notamment dans les<br />

régions méridionales.<br />

17


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

4.2.2 Qualité des cours d’eau<br />

Le linéaire des cours d’eau dans le bassin Rhône Méditerranée Corse est encore fortement<br />

atteint par la pollution et plus particulièrement par des catégories de polluants tels que<br />

l’azote, le phosphore, les micropolluants toxiques et la pollution microbiologique.<br />

Les eaux superficielles sont encore aujourd’hui atteintes par les micro-polluants toxiques<br />

industrielles et agricoles. Il y a présence du phénomène d’eutrophisation sur le bassin de la<br />

Saône et sur les lagunes méditerranéennes.<br />

Plusieurs plans ont été mis en place :<br />

- Le plan Rhône (dont les objectifs sont de retrouver un fleuve vif et courant, une haute<br />

qualité écologique et limiter les risques de pollution accidentelle)<br />

- Le plan Val de Saône (plan de gestion de l’espace visant la préservation du champ<br />

d’expansion des crues, la sauvegarde des prairies humides ainsi que la préservation des eaux<br />

souterraines)<br />

- Le plan Isère axé sur la réduction de la pollution<br />

- Le plan Durance (en vue de la reconquête de l’espace alluvial par la mise en oeuvre d’un<br />

plan de gestion)<br />

- Le plan littoral méditerranéen<br />

En Languedoc-Roussillon, les zones sensibles à la pollution comprennent :<br />

- les bassins-versants superficiels des étangs palavasiens (Arnel, Méjéan, Grec,<br />

Prévost) et de l’étang de l’Or dans l’Hérault,<br />

- le bassin-versant du Lac de la Raviège,<br />

- une partie du bassin versant de la Loire-amont.<br />

Dans la région de Franche-Comté, totalement comprise dans le bassin Rhône Méditerranée<br />

Corse, les eaux sont en général d’assez bonne qualité. Les eaux superficielles servent pour<br />

17 % à l’alimentation en eau potable.<br />

4.3 SDAGE<br />

Le SDAGE du Bassin Rhône-Méditérannée-Corse, adopté le 20 décembre 1996, comporte 10<br />

orientations principales sont :<br />

1. poursuivre toujours et encore la lutte contre la pollution<br />

2. garantir une qualité d’eau à la hauteur des exigences des usages<br />

3. réaffirmer l’importance stratégique et la fragilité des eaux souterraines<br />

4. mieux gérer avant d’investir<br />

5. respecter le fonctionnement naturel des milieux : en ce qui concerne les curages :<br />

viser une amélioration des débits dans les rivières, limiter les travaux à<br />

fort impact en développant des approches intégrant les principes de la<br />

dynamique fluviale et en reconnaissant l’intérêt de la préservation de<br />

l’espace de liberté<br />

6. restaurer ou préserver les milieux aquatiques remarquables par une politique<br />

d’identification, protection, gestion et suivi<br />

7. restaurer d’urgence les milieux particulièrement dégradés tels que les rivières<br />

touchées par des pollutions non traitées ou dégradées dans leurs<br />

composantes physiques du fait d’un enfoncement excessif des lits,<br />

d’une altération des débits, ou encore les zones humides ou littorales<br />

poluées<br />

8. s’investir plus efficacement dans la gestion des risques : le bassin Rhône-<br />

Méditerranée-Corse est particulièrement concerné par les secteurs inondables<br />

liés aux crues torrentielles. Il s’agit des rivières de l’arc méditerranéen et<br />

18


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

des rivières périurbaines dont les régimes hydrologiques sont très<br />

fortement Influencés par l’imperméabilisation<br />

9. penser la gestion de l’eau en terme d’aménagement du territoire<br />

10. renforcer la gestion locale et concertée<br />

En terme de quantité, les objectifs sont la préservation du fonctionnement physique des<br />

milieux (gestion modulée des débits, la préservation de la capacité auto-épuratoire du cours<br />

d’eau et la pratique des différents usages qui s’exercent tout au long du cours d’eau).<br />

Ce Bassin se caractérise par un très fort degré d’équipement en ouvrages hydroélectriques :<br />

le bassin versant se trouve à des niveaux limites d’aménagement. L’idée du SDAGE est de<br />

préserver un linéaire proche de sa situation naturelle, ce qui nécessite un équilibre entre<br />

linéaire équipé et non équipé.<br />

Le SDAGE définit des principes à suivre au niveaux des rivières et des écosystèmes fluviaux :<br />

- pour le lit mineur : interdire les extractions de matériaux alluvionnaires<br />

conformément à la réglementation en vigueur<br />

- pour l’espace de liberté : politique très restrictive d’occupation de cet espace et<br />

nécessitant sa préservation en cas d’extractions et d’aménagement<br />

L’objectif de quantité vise à mettre en place un réglement d’eau. La préservation des<br />

écosystèmes et des rivières passe par la non-aggravation des débits naturels suite aux<br />

travaux d’endiguement, de recalibrage, de remblaiement en lit majeur.<br />

La charge de fond (sables, graviers) est reconnue par le SDAGE comme un composant<br />

essentiel du fonctionnement des écosystèmes et de leur morphogénèse. Pour lutter contre<br />

un déficit d’apport constaté d’une façon quasi-générale sur le bassin du fait de conditions<br />

naturelles ou d’actions anthropiques (interruption des transports solides par les barrages)<br />

dont les impacts sont l’enfoncement des rivières, la réduction du champ d’expansion des<br />

crues et le recul du littoral, il faut :<br />

- intégrer une étude de dynamique fluviale pour tout projet d’aménagement global et<br />

tout nouvel ouvrage,<br />

- réserver les alluvions aux usages nobles,<br />

- réduire les prélèvements excessifs ,<br />

- intégrer dans les projets de seuils et de barrages les problèmes liés au transit de la<br />

charge de fond,<br />

- raisonner la mise en oeuvre d’ouvrages de protection de berges ou de bassins<br />

versants.<br />

Orientation particulières<br />

- la plaine alluviale de la Saône : intérêt patrimonial par une vaste zone d’expansion des<br />

crues, le grand ensemble de prairies humides et de milieux associés, qualité d’un<br />

important réservoir d’eaux souterraines<br />

- le lac Léman et les grands lacs alpins : réduction des apports en phosphore dans le<br />

lac, maitrise et gestion de l’espace, maintien et restauration des liens biologiques<br />

entre les lacs et ses affluents, protection et restauration des affluents, préservation<br />

des ressources aquifères<br />

- la vallée du rhône et son aménagement : retrouver un fleuve vif et courant, restaurer<br />

une qualité écologique de haut niveau et éviter la pollution accidentelle<br />

- l’Isère : limitation de l’impact des ouvrages hydroélectriques vis-à-vis des<br />

modifications du régime hydrologique ou des transports solides, réduction de l’impact<br />

des extractions de granulats, préservation de l’eau superficielle et des champs<br />

d’inondation, restauration de la qualité de l’eau<br />

19


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

- la Durance : maintenir et restaurer une haute qualité écologique des milieux en<br />

harmonie avec le tourisme, poursuivre l’évolution vers une gestion concertée, définir<br />

un plan de gestion de l’espace alluvial et optimiser la gestion de la ressource<br />

4.4 L’entretien des cours d’eau<br />

En ce qui concerne la gestion du lit mineur, les aménagements (curage et dragage hors<br />

opérations d’entretien obligatoires) doivent rester exceptionnels.<br />

Le SDAGE apportent des préconisations sur les réglementations en vigueur concernant<br />

l’entretien des cours d’eau :<br />

- prévoir des mesures pour éviter ou limiter des rejets de MES en période critique pour<br />

les milieux aquatiques (reproduction des poissons, étiages sévères) lors des curages<br />

d’entretien ;<br />

- prévoir les effets du curage sur l’évolution du profil en long de la rivière ;<br />

- contrôler les risques de coupure biologique qu’ils sont susceptibles de générer ;<br />

- contrôler les risques que représente le curage vis-à-vis des nappes ;<br />

- sur tous les cours d’eau nécessitant des opérations d’entretien significatives par<br />

dragages ou curages, autres que celles nécessaires à l’entretien normal des chenaux<br />

de navigation, des études générales de transport solide par bassin versant ou sousbassin<br />

versant seront réalisées ;<br />

Les travaux de curage doivent, le cas échéant, être accompagnés de mesures<br />

d’accompagnement visant à réduire la perte de diversité du milieu :<br />

- Schéma précisant les actions à mener pour stabiliser les profils en long des rivières<br />

dans le respect de laur fonctionnement morphodynamique,<br />

- Outils de suivi topographique du lit et évaluation des impacts à mener dans ce<br />

schéma.<br />

Les curages, recalibrages, enrochements entraînent des dégradations au niveau du<br />

fonctionnement physique : érosion, destabilisation du lit, aggravation de l’impact des crues.<br />

Dans le futur, ces aménagements doivent rester l’exception et il conviendrait de les réserver<br />

à des secteurs limités et à des situations exceptionnelles.<br />

Les solutions d’aménagements les plus intégrées possibles, en utilisant notamment les<br />

techniques du génie biologique, sont à développer pour la préservation de la qualité<br />

physique des milieux.<br />

En ce qui concerne les lacs, le SDAGE réaffirme la nécessité de gérer les lacs en tenant<br />

compte des risques liés aux glissements de terrains, éboulements, instabilités de l’exutoire,<br />

chutes de séracs qui peuvent s’y produire.<br />

20


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

4.5 Résultats de l’étude pour le bassin Rhône Méditerranée Corse<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

609 opérations<br />

soit 41 % des opérations<br />

recensées<br />

16 499 722 m 3 de sédiments<br />

soit 53.3% du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 14 877 972 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />

m 3 /ml)<br />

1 589 kml<br />

9.4 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

CNR 78 % 87 %<br />

Collectivités 8.5 % 4 %<br />

Voies Navigables de France 8 % 3 %<br />

EDF 5 % 6 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Rhône 80 % 87 %<br />

Canal des deux mers 6 % 2 %<br />

Arve 2 % 3.5 %<br />

Problématique de pollution des<br />

sédiments<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 2.5 % -<br />

en volume curé (en m 3 ) 2 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

16 338 500 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 1 %<br />

21


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

5 LE BASSIN ADOUR GARONNE<br />

5.1 Présentation du Bassin Adour Garonne<br />

5.1.1 Généralités<br />

Le Bassin Adour Garonne s’étend sur 116 000 km 2 . Il englobe 6 régions et 25 départements.<br />

REGIONS<br />

DEPARTEMENTS<br />

Aquitaine (100 %) Dordogne, Gironde, Landes, Lot et Garonne, Pyrénées<br />

Atlantiques<br />

Midi-Pyrénées (99 %)<br />

Ariège (sauf canton de Quérigut), Aveyron, Haute-Garonne,<br />

Gers, Lot, Hautes-Pyrénées, Tarn, Tarn et Garonne<br />

Auvergne (20 %)<br />

Cantal (sauf cantons d’Allanche, Massiac et Murat), Puy-de-<br />

Dôme (cantons de Bourg-Lastic, Tauves et la Tour d’Auvergne)<br />

Languedoc-Roussillon (18 %) Lozère (sauf cantons de Châteauneuf de randon, grandieu,<br />

Langogne , Villefort, Barre des Cévennes, Saint Germain de<br />

Calberte), Aude (Cantons de Belpech, Chalabre, Salles sur<br />

l’Hers), Gard (Canton de la Salvetat sur Agout)<br />

Limousin (40 %)<br />

Corrèze, Haute-Vienne (Cantons de Saint Yrieix la Perche et<br />

Saint Mathieu)<br />

Poitou-Charentes (50 %) Charente (sauf cantons de Chabanais et Confolens), Charente-<br />

Maritime (sauf arrondissement de La Rochelle et cantons<br />

d’Aigrefeuille, Aunis et Surgères), Deux-Sèvres (Cantons de<br />

Brioux sur Boutonne, Chef-Boutonne et Melle sur Béronne),<br />

Vienne (Cantons de Charroux et Civray)<br />

5.1.2 Population<br />

La population est de 6.4 millions d’habitants répartis sur 6 863 communes. Alors que 30 %<br />

de cette population vit en habitat éparse, 28 % vit dans 35 villes de plus de 20 000<br />

habitants.<br />

5.1.3 Géographie du Bassin et réseau hydrographique<br />

Le Bassin Adour Garonne comprend cinq unités « bassins versants » :<br />

Garonne<br />

- Le Lot<br />

- Le Tarn<br />

Bassin Versant Superficie (en km 2 )<br />

57000<br />

- 11800<br />

- 15700<br />

Dordogne 24000<br />

Adour 16000<br />

Charente 10000<br />

Fleuves côtiers 8000<br />

L’activité principale est l’agriculture.<br />

5.2 Le réseau hydrographique<br />

5.2.1 Présentation du réseau<br />

Le réseau hydrographique comprend 120 000 km de cours d’eau.<br />

23


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

5.2.2 La qualité des eaux du bassin Adour Garonne<br />

La pollution de l’eau peut être d’origine industrielle ou domestique. La qualité des eaux de<br />

rivière est déterminée notamment par les matières organiques, ’azote ammoniacal, les<br />

nitrates et le phosphore.<br />

La pollution industrielle reste importante malgré une nette diminution des pollutions<br />

organique et toxique.<br />

En raison de travaux pour la dépollution des rejets domestiques et industriels, la qualité des<br />

rivières et bords de mer s’est fortement améliorée.<br />

La pollution est d’origine différente suivant les bassins :<br />

• Pour la Garonne : phosphore et nitrates<br />

• Pour le Lot et la Dordogne : phosphore et matières organiques<br />

• Pour la Charente : nitrates<br />

• Pour le Tarn : matières organiques, ammonium, phosphore<br />

• Pour l’Adour : ammonium et phosphore<br />

• Pour les fleuves côtiers : ammonium<br />

La qualité des rivières varie suivant les bassins : elle est médiocre dans les bassins du Tarn<br />

et de la Garonne, mais de manière générale, la qualité est bonne.<br />

La situation s’est améliorée depuis 1996 pour les matières organiques et l’ammonium mais,<br />

pour le phosphore, cette amélioration est moins nette.<br />

5.3 Le SDAGE<br />

Le SDAGE du bassin Adour-Garonne, approuvé en juillet 1996, suit des lignes directives :<br />

1. Gestion et protection des milieux aquatiques et littoraux<br />

2. Gestion qualitative de la ressource<br />

3. Gestion quantitative de la ressource<br />

4. Gestion des risques de crues et d’inondations<br />

5. Organisation et gestion de l’information<br />

6. Organisation de la gestion intégérée<br />

Les priorités fortes du SDAGE sont multiples : dépollution, débits d’étiage restaurés,<br />

protection des milieux aquatiques, bon état hydraulique des rivières, qualité des aquifères,<br />

connaissance des zones soumises à inondations et gestion équilibrée par bassin versant et<br />

par système aquifère.<br />

24


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

5.4 Résultats de l ‘étude<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

117 opérations<br />

soit 7.9 % des opérations recensées<br />

1 024 591 m 3 de sédiments<br />

soit 3.3 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 417 950 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />

m 3 /ml)<br />

515.5 kml<br />

0.8 m 3 /ml de sédiments<br />

Caractérisation du réseau non navigable<br />

Volume curé 606 641 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

119 485 kml<br />

0.005 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Collectivités 44 % 58 %<br />

Voies Navigables de France 22.64 % 26.5 %<br />

Etat 29 % 14.5 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

en volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Canal des deux mers 26.5 % 26.5 %<br />

Garonne 19 % 6.5 %<br />

Charente 10.5 % 8 %<br />

Etang de Léon 5 % 24.5 %<br />

Quantification de la problématique de<br />

pollution des sédiments<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 4.5 % -<br />

en volume curé (en m 3 ) 34 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

999 000 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 2.5 %<br />

25


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

6 LE BASSIN LOIRE-BRETAGNE<br />

6.1 Présentation du Bassin Loire-Bretagne<br />

6.1.1 Généralités<br />

La superficie de ce bassin représente 155 000 km 2 , soit 28 % du territoire national.<br />

Il s’étend sur 10 régions et 31 départements, partiellement ou totalement.<br />

REGIONS<br />

Bretagne<br />

Pays de Loire<br />

Centre<br />

Auvergne<br />

Limousin<br />

Poitou-Charentes<br />

Rhône Alpes<br />

Bourgogne<br />

DEPARTEMENTS<br />

Finistère, Côte d’Armor, Ille-et-Vilaine, Morbihan<br />

Loire Atlantique, Mayenne, Sarthe, Maine-et-Loire, Vendée<br />

Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret<br />

Allier, Puy-de-Dôme, Haute-Loire<br />

Haute-Vienne, Creuse<br />

Vienne, deux-Sèvres<br />

Loire<br />

Nièvre, Saône-et-Loire<br />

6.1.2 Population<br />

Elle est de 11.5 millions d’habitants. La densité moyenne est de 75 habitants/km 2 .<br />

6.1.3 Géographie<br />

Deux massifs montagneux anciens aux deux extrémités, le Massif Armoricain et le Massif<br />

Central, entoure une vaste plaine traversée par la Loire.<br />

L’eau souterraine y est en faible quantité sous les massifs anciens alors qu’il existe<br />

d’importantes réserves trés sollicitées en plaine.<br />

Ce bassin est très rural, agricole (50 % des productions céréalières nationales et 2/3 de<br />

l’élevage français) et industriel (production agroalimentaire dans l’ouest et le centre du<br />

bassin). De plus, par son littoral (2000 km de côtes), c’est une région de pêche,<br />

conchyliculture et tourisme.<br />

6.2 Le réseau hydrographique<br />

Le réseau hydrographique s’étend sur 135 000 km avec des régimes hydrologiques variées.<br />

Le principal cours d’eau, la Loire, est long de plus de 1000 km.<br />

Les caractéristiques hydrologiques du bassin sont fortement contrastés. Les ressources en<br />

eau, pourtant abondantes, sont parfois trop fortement sollicitées.<br />

Les pollutions visibles sont dues principalement aux nitrates, phosphates et pesticides.<br />

6.3 Le SDAGE<br />

Adopté le 4 juillet 1996, le SDAGE Loire Bretagne a défini 7 objectifs principaux :<br />

1. Gagner la bataille de l’alimentation en eau potable<br />

2. Améliorer la qualité des eaux de surface<br />

3. Gérer des rivières redevenues vivantes<br />

4. Mettre en valeur des zones humides<br />

5. Préserver et restaurer des écosystèmes littoraux<br />

6. Développer la concertation avec l’agriculture<br />

7. Mieux vivre les crues<br />

27


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

Le Bassin Loire-Bretagne est géré par le Plan Loire Grandeur Nature du 4 janvier 1994. Ce<br />

plan d’aménagement de la Loire programmé sur 10 ans a pour objectif de concilier la<br />

sécurité des populations à l’égard des inondations, la satisfaction des besoins en eau et la<br />

protection et la mise en valeur de l’environnement. Sa mise en oeuvre associe l’Etat, l’Agence<br />

de l’Eau et le comité de bassin Loire Bretagne , les collectivités locales, associations et<br />

EPALA. Ses actions touchent aux domaines de la gestion des risques, renforcement des<br />

moyens d’alerte et d’annonce des crues, renforcement des levées, restauration et entretien<br />

du lit, relèvement de la ligne d’eau à l’étiage, gestion des crues exceptionnelles, satisfaction<br />

des besoins en eau, quantitatifs et qualitatifs des vallées de l’Allier et du Cher, la restauration<br />

de la diversité écologique des milieux et la protection des milieux naturels.<br />

28


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

6.4 Résultats de l’étude<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

108 opérations<br />

soit 7.3 % des opérations recensées<br />

2 751 977 m 3 de sédiments<br />

soit 8.9 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 338 177 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />

m 3 /ml)<br />

1 450 kml<br />

0.25 m 3 /ml de sédiments<br />

Caractérisation du réseau non navigable<br />

Volume curé 2 413 800 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

133 550 kml<br />

0.02 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Collectivités 79 % 70 %<br />

Etat 12 % 15.5 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Etang du parc de la Brière 20.5 % 52 %<br />

Sarthe 20.5 % 3 %<br />

Mayenne 10 % 1 %<br />

Lac de Chambon 10 % 1 %<br />

Lac de Grand Lieu 4 % 9 %<br />

Quantification de la problématique de<br />

pollution des sédiments<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 16 % 23.5 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 28.5 % 7 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

2 815 000 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 2.3 %<br />

29


Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin<br />

7 SYNTHESE GLOBALE PAR BASSINS HYDROGRAPHIQUES<br />

Nombre total d’opérations<br />

recensées<br />

Volume total curé de sédiments<br />

(en m 3 )<br />

Adour<br />

Garonne<br />

117 opérations<br />

(soit 7.9 %)<br />

1 024 591 m 3<br />

(soir 3.3 %)<br />

Artois Picardie Loire Bretagne Rhin Meuse Rhône Méd.<br />

Corse<br />

110 opérations 108 opérations 173 opérations 609 opérations<br />

(soit 7.5 %) (soit 7.3 % ) (soit 11.7 %) (soit 41 %)<br />

3 501 117 m 3<br />

(soit 11.3 %)<br />

2 751 977m 3<br />

(soit 8.9 % )<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

4 476 983 m 3<br />

(soit 14.5 %)<br />

16 499 722 m 3<br />

(soit 53.3 %)<br />

Seine<br />

Normandie<br />

365 opérations<br />

(soit 24.6 %)<br />

2 711 566 m 3<br />

(soit 8.8 %)<br />

Volume curé de 1990 à 2000 417 950 m 3 1 701 262 m 3 338 177 m 3 4 476 983 m 3 14 877 972 m 3 2 019 244 m 3<br />

Linéaire de voies navigables 515.5 kml 768.5 kml 1 450 kml 992 kml 1 589 kml 1 450 kml<br />

Volume curé par mètre linéaire de<br />

voies d ‘eau de 1990 à 2000<br />

en nombre<br />

d’opérations<br />

de curage<br />

en volume<br />

curé (en m 3 )<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% présence de<br />

polluants*<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% présence de<br />

polluants*<br />

Volume de sédiments à curer<br />

(en m 3 )<br />

0.8 m 3 de<br />

sédiments/ml<br />

2.2 m 3 de<br />

sédiments/ml<br />

0.25 m 3 /ml de<br />

sédiments/ml<br />

Problématique de pollution des sédiments<br />

4.5 m 3 de<br />

sédiments/ml<br />

9.4 m 3 de<br />

sédiments/ml<br />

1.4 m 3 de<br />

sédiments /ml<br />

4.5 % 60 % 16 % 40 % 2.5 % 22 %<br />

33 % 23.5 % 24 % 40 %<br />

34 % 75 % 28.5 % 1.5 % 2 % 38 %<br />

70 % 7 % 0.3 % 56 %<br />

Estimations pour les 10 prochaines années<br />

999 000 m 3 4 127 650 m 3 2 815 000 m 3 5 737 000 m 3 16 338 500 m 3 3 601 900 m 3<br />

Comparaison du volume de<br />

sédiments à curer pour les 10 ans à<br />

venir et du volume curé au cours<br />

des années 1990-2000<br />

Baisse de 2.5 %<br />

<br />

Augmentation<br />

de 18 %<br />

<br />

Augmentation de<br />

2.3 %<br />

<br />

Augmentation<br />

de 28 %<br />

<br />

Baisse de 1 %<br />

<br />

Augmentation<br />

de 33 %<br />

<br />

31


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Annexe 1b : Synthèse hydraulique par région<br />

ALSACE 1<br />

AQUITAINE 3<br />

AUVERGNE 5<br />

BASSE NORMANDIE 7<br />

BOURGOGNE 9<br />

BRETAGNE 11<br />

CENTRE 13<br />

CHAMPAGNE ARDENNES 15<br />

FRANCHE COMTE 17<br />

HAUTE NORMANDIE 19<br />

ILE DE FRANCE 21<br />

LANGUEDOC-ROUSSILLON 23<br />

LIMOUSIN 25<br />

LORRAINE 27<br />

MIDI-PYRENEES 29<br />

NORD PAS DE CALAIS 31<br />

PAYS DE LOIRE sèvre nantaise 33<br />

PICARDIE 35<br />

POITOU-CHARENTE 37<br />

PROVENCE ALPES COTE D’AZUR 39<br />

RHONE ALPES 41


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

ALSACE<br />

Départements Bas-Rhin et Haut-Rhin<br />

Nombre d’habitants 1 734 000 habitants<br />

Densité 209 hab/km 2<br />

Surface 8 280 km 2<br />

Milieu - taux de boisement : 38 %<br />

- 2 Parcs Naturels Régionaux : P.N.R des Vosges du nord et P.N.R du<br />

Ballon des Vosges<br />

- 8 réserves naturelles et 13 réserves naturelles volontaires<br />

Hydrologie - 3500 km de cours d’eau dont les principaux sont le Rhin et ses principaux<br />

affluents : l’Ill, la Moder, la Sauer et la Lauter<br />

Villes importantes Strasbourg, Mulhouse, Colmar<br />

Industries<br />

importantes<br />

Peugeot, SNCF, HAGER ELECTRO, INA ROULEMENTS, France TELECOM,<br />

CORA, COOPERATEURS D’ALSACE, AUCHAN France, GENERAL MOTORS<br />

STRASBOURG, JOHNSON CONTROLS ROTH, DE DIETRICH<br />

1


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Alsace<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

79 opérations<br />

soit 5.5 % des opérations recensées<br />

3 707 230 m 3 de sédiments<br />

soit 12 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 3 707 230 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables (en<br />

m 3 /ml)<br />

268 kml<br />

13.8 m 3 /ml de sédiments<br />

Caractérisation du réseau non navigable<br />

Volume curé 0 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

3 231 kml<br />

0 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Voies Navigables de France 70 % 86 %<br />

EDF 26.5 % 14 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Rhin 78.5 % 99.8 %<br />

Canal du Rhône au Rhin 18 % 0.2 %<br />

Problématique de pollution des<br />

sédiments<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 5 % -<br />

en volume curé (en m 3 ) 15.5 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />

10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />

dernières années<br />

5 050 000 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 36 %<br />

2


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

AQUITAINE<br />

Départements Dordogne, la Gironde, les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-<br />

Atlantique<br />

Nombre d’habitants Environ 2 900 000 habitants (près de 5% de la population française)<br />

Densité<br />

70 hab/km² (une des régions les moins densément peuplées)<br />

Surface<br />

41 308 km² (3ème région de France)<br />

Milieu - région située entre le Massif Armoricain, la Massif central, l’Océan<br />

Atlantique et les Pyrénées<br />

- 250 km de littoral<br />

- activités agricoles : élevage du petit bétail et polyculture du blé, du<br />

maïs, de la vigne, du tabac, des fruits et des légumes<br />

- forêt de pins des Landes occupant également son territoire<br />

Hydrologie - région drainée par le Garonne et ses affluents : rivières pyrénéennes<br />

aux débits relativement faibles et 3 grandes rivières issues du massif<br />

central, aux débits très élevés.<br />

Rivières de Dordogne (à tempérament pondéré) :<br />

- dordogne : 490 km, navigable en aval de Libourne, présence de<br />

barrages sur son cours supérieur (Bort-les-Orgues, Marèges, Aigle et<br />

Chastang<br />

- Vézère : 192 km, principal affluent=la corrèze<br />

- Isle : 235 km, débits dfe 27 m3/s au niveau de Périgueux<br />

Amples terres basses marécageuses encadrant les basses vallées de la<br />

Garonne, de la Dordogne et de l’Estuaire de la Gironde<br />

Niveau « triangle landais » : rivières rares et modeste<br />

Au sud : Adour : abondance moyenne élevéée et régime pluvio-nival.<br />

Villes importantes Bordeaux, Périgueux, Biarritz, Agen, Mont-de-Marsan, Pau<br />

Industries<br />

importantes<br />

Ford France, Turbomeca, Pau-Euralis, Centre d’essais de Landes, ELF<br />

production, SEP, AEROSPACIALE, DASSAULT<br />

3


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pou la région Aquitaine<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

53 opérations<br />

soit 4 % des opérations recensées<br />

588 100 m 3 de sédiments<br />

soit 2 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 103 200 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

473 kml<br />

0.2 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Collectivités 77.5 % 82.5 %<br />

Voies Navigables de France 23 % 17.5 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Etang de Soustons 24.5 % 6 %<br />

Canal des deux mers 23 % 17.5 %<br />

Etang d'Aureilhan 19 % 10 %<br />

Etang de Léon 11.5 % 43 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 7.5 % -<br />

en volume curé (en m 3 ) 56 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

454 500 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 23 %<br />

4


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

AUVERGNE<br />

Départements<br />

Allier, Cantal, Haute Loire et Puy-de-Dôme<br />

Nombre d’habitants Environ 1 300 000 habitants<br />

Densité<br />

51 hab/km² (densité inférieure à la moitié de la densité française)<br />

Surface 26 013 km 2<br />

Milieu - région comprenant 3/5 de montagnes, 2/5 de vallées et gorges<br />

- taux de boisement : 27 %<br />

- forte dominance agricole (60 % du territoire) : l’élevage, principalement<br />

bovin, est le plus important : il occupe plus de 80% du territoire agricole<br />

auvergnat<br />

- 2 Parcs Naturels Régionaux : le Livradois-Forez et les Volcans d’Auvergne<br />

- espace de grande qualité puisqu’elle subit peu la pression de l’homme<br />

Hydrologie - réseau hydrographique extrêmement dense, ce qui a donné la réputation<br />

de « château d’eau de France » à la région Auvergne<br />

- risque d’inondation important en raison du régime torrentiel d’un certain<br />

nombre de cours d’eau et de la configuration des bassins versants<br />

- qualité des eaux : globalement bonne mais menacée par les rejets<br />

domestiques dans les agglomérations, par les rejets industriels et les<br />

pollutions agricoles. De plus, l’équipement en épuration et réseau de<br />

collecte est insuffisant.<br />

Villes importantes Le Puy, Clermont-Ferrand, Aurillac, Moulins<br />

Industries<br />

Michelin, Dunlop, Eaux minérales Vichy, maison de liqueurs Pagès<br />

importantes<br />

5


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Auvergne<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

23 opérations<br />

soit 1.5 % des opérations<br />

recensées<br />

297 000 m 3 de sédiments<br />

soit 1 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 3 000 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

70 kml<br />

0.04 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Collectivités 61 % 14 %<br />

Etat 35 % 85 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

En nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Lac de Chambon 48 % 11 %<br />

Allier 30.5 % 34.5 %<br />

Plan d’eau de Vichy 4.5 % 50.5 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 4.5 % -<br />

en volume curé (en m 3 ) 1 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

- m 3 de sédiments<br />

-<br />

6


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

BASSE NORMANDIE<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Calvados, la Manche et l’Orne<br />

1 500 000 habitants<br />

80 hab/km²<br />

17 589,32 km²<br />

Occupation des sols<br />

- zones naturelles (11 %)<br />

- zones agricoles (82 %)<br />

- zones artificielles (7 %)<br />

- Taux de boisement : 8.6 %<br />

- 7 réserves naturelles<br />

- 3 Parcs Naturels Régionaux : Normandie-Maine, Marais du Cotentin et du<br />

Bessin, Parc Naturel Régional du Perche<br />

- 47 % de la population vit en milieu rural<br />

- essentiel de l’agriculture : élevage bovin-laitier sur 55 % de la surface<br />

agricole<br />

- linéaire côtier de 56.3 km<br />

Hydrologie Qualité des cours d’eau assez moyenne :<br />

- nombreuses sections de cours d’eau de qualité passable voire médiocre.<br />

- Composés de l’azote et du phosphore sont en augmentation sur la Dives et<br />

ses affluents de rive gauche, sur la Soulles et l’Orne<br />

- qualité des hauts bassins en dégradation<br />

- eutrophisation bien présente dans les cours d’eau<br />

Villes importantes Caen, Saint-Lô, Alençon<br />

Industries<br />

Moulinex<br />

importantes<br />

7


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Basse Normandie<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

1 opération<br />

soit 0.07 % des opérations<br />

recensées<br />

1 000 m 3 de sédiments<br />

soit 0.003 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 0 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

0 kml<br />

m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

- - -<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

- - -<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage - -<br />

en volume curé (en m 3 ) - -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

- m 3 de sédiments<br />

-<br />

8


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

BOURGOGNE<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries<br />

importantes<br />

Côte-d’Or, Nièvre, Saône et Loire, Yonne<br />

1 600 000 habitants (3 % de la population française), dont 40 % vit en<br />

milieu rural<br />

51 hab/km²<br />

31 741 km²<br />

- autant de surfaces forestières que de surfaces cultivés<br />

- 3 réserves naturelles : réserve du Val de Loire (Nièvre), réserve de la Truchère<br />

(Saône et Loire) et réserve du Bois du Parc (Yonne)<br />

- Occupation des sols :Agricole (grande culture, élevage, maraîchage,<br />

viticulture) pour 61.7 %, naturelle pour 33.6 % et artificielle pour 4.7 %<br />

- Parc Naturel Régional du Morvan<br />

- 1 000 km de voies navigables<br />

- 7 canaux sont navigables : le Canal de Bourgogne, le Canal du Nivernais, le<br />

Canal Latéral à la Loire, le Canal de Briare, le Canal du Centre, le Canal de Roanne<br />

à Digoin, le Canal de la Marne à la Saône.<br />

- 466 km de cours d’eau ont fait l’objet de contrats de rivière.<br />

- cours d'eau reflètant dans l'ensemble l'absence de contrastes<br />

marquants du relief: la Saône est calme, tout comme l'Yonne, dès sa<br />

sortie du Morvan. Seule la Loire, venant du Massif central, est<br />

irrégulière.<br />

- le drainage a fait régresser les marais, les prairies tourbeuses et les mouillères<br />

des fonds de vallées et vallons. Toutefois, certaines rivières arrosent encore de<br />

magnifiques prairies humides.<br />

- Dans le Nivernais, les vallées des régions calcaires ont parfois conservé leur<br />

aspect bocager.<br />

- Si le département de Saône-et-Loire compte près de 4 000 km de cours d'eau, la<br />

Saône forme l'ossature fluviale déterminante.<br />

Dijon, Auxerre, Nevers, Macôn, Beaune, Chalon sur Saône<br />

Kodak, Pathé<br />

9


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Bourgogne<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

17 opérations<br />

soit 1 % des opérations recensées<br />

188 739 m 3 de sédiments<br />

soit 0.6 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 93 739 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

913 kml<br />

0.1 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Collectivités 35.5 % 47 %<br />

Voies Navigables de France 59 % 48 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Canal du Centre 23.5 % 8 %<br />

Canal de Bourgogne 12 % 2.5 %<br />

Rhône 12 % 24 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 70.5 % 8.5 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 72 % 2 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

1 649 000 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 875 %<br />

10


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

BRETAGNE<br />

Départements Finistère, Côtes d’Armor, Ille-et-Vilaine, Morbihan<br />

Nombre d’habitants Environ 2 900 000 habitants (5 % de la population française)<br />

Densité 107 hab/km 2<br />

Surface<br />

2 750 655 ha<br />

Milieu - 1/8e occupé par des forêts, lande et tourbières : 322 100 ha de forêts en<br />

1998<br />

- 6 réserves naturelles<br />

- 2652 km de littoral<br />

Hydrologie - 23000 km de rivières<br />

- Lacs : Guerlédan (400 ha), Bosméléac (60ha), Jugon-les Lacs, Glome<br />

- Retenues d’eau : Arguenon, Kerné-Uhel<br />

- Chevelu hydrographique dense, constitué de courts fleuves côtiers; seuls la<br />

Vilaine, la Rance, l'Aulne et le Blavet dépassent 100 km<br />

Villes importantes Rennes, Quimper, Saint Brieux, Vannes<br />

Industries<br />

- Agroalimentaire : Guyomarc’h, Bridel, Coopagri, Unipaca<br />

importantes<br />

- Métallurgie et mécanique : Citroën, DCN (construction navale)<br />

- Electricité, electronique et télécommunication : Thomson, Alcatel CIT, Matra<br />

- communication, Sagem, France Télecom<br />

- Bolloré, Yves Rocher<br />

11


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Bretagne<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

5 opérations<br />

soit 0.3 % des opérations recensées<br />

351 000 m 3 de sédiments<br />

soit 1 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 31 000 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

547.5 kml<br />

0.06 m 3 /ml de sédiments<br />

Caractérisation du réseau non navigable<br />

Volume curé 320 000 m 3<br />

Mètre linéaire de voies non navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

22 452 407.8 ml<br />

0.01 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

EDF 40 % 57 %<br />

Etat 40 % 36 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

La Rance 57 % 40 %<br />

Problématique de pollution des<br />

sédiments<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 80 % 0 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 92.5 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />

10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />

dernières années<br />

150 000 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 57 %<br />

12


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

CENTRE<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-cher et Loiret<br />

environ 2 440 000 (4 % de la population française)<br />

Environ 62 hab/km²<br />

39 151 km²<br />

Agriculture : 30 % de production bovine, cultures céréalières<br />

(blé, maîs)<br />

- En Sologne, l’histoire et la nature des sols ont favorisé la formation<br />

de milliers d’étangs artificiels.<br />

- À l'origine du Val de Loire – couloir alluvial long de 300 km et large<br />

de 2 à 10 km –, le plus long fleuve français draine, avec ses affluents<br />

de rive gauche (Cher, Indre, Vienne), la plus grande partie de la<br />

région; seule la frange septentrionale est raccordée à la Seine.<br />

- La Loire, avec ses crues spectaculaires (8 000 m 3 /s en 1856 à<br />

Orléans) et ses étiages extrêmes (5 m 3 /s au même endroit en 1949),<br />

fut longtemps au cœur d'une violente polémique concernant sa<br />

régulation par des barrages.<br />

Bourges, Chateauroux, Orléans, Blois, Chartres, Tour<br />

Agroalimentaire : Poulain, Gringoire<br />

Pharmacie-parfumerie : Sandoz, Dior<br />

Cahoutchouc : Michelin, Hutchinson<br />

Papier domestique : Scott Paper, Beghin Say<br />

Electronique, informatique: Philips, Thomson, IBM, Hitachi<br />

Secteur automobile : Valéo<br />

Aéronotique : Aérospatiale<br />

13


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Centre<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

18 opérations<br />

soit 1 % des opérations recensées<br />

286 680 m 3 de sédiments<br />

soit 0.9 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 156 880 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

538.5 kml<br />

0.3 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Collectivités 61 % 21.5 %<br />

Voies Navigables de France 17 % 53 %<br />

Etat 17 % 16.5 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Canal latéral à la Loire 52 % 11 %<br />

Canal du Berry 36 % 39 %<br />

Canal d’Orléans 1.5 % 5.5 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 44.5 % 62 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 74 % 26 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

675 000 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 235 %<br />

14


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

CHAMPAGNE ARDENNES<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Ardennes, Aube, Marne<br />

1 343 000 habitants (2.3 % de la population française)<br />

52 hab/km²<br />

25 605 km² soit 4.6 % du territoire national<br />

- 64 % de la population vivent en zone urbaine<br />

activité principale : agriculture occupant 61.4 % du territoire et industrie<br />

métallurgique<br />

2 Parcs Naturels Régionaux (la Montagne de Reims et la Forêt d’Orient)<br />

Géographie physique<br />

Pays d'eau au relief peu élevé, accentué et varié, plus vallonné dans les Ardennes, la<br />

Région est allongée sur 350 km; elle fait office de transition entre le Bassin parisien<br />

et l'est de la France, entre l'Europe du Nord et celle du Sud.<br />

Région céréalière (la 3ème de France)<br />

650 km de voies navigables<br />

10 000 hectares par des lacs et plans d’eau (4 800 ha pour le lac du Der).<br />

Hydrographie<br />

Les vallées de la Meuse, de l'Aisne, de la Marne, de l'Aube et de la Seine organisent<br />

la configuration géographique. Les paysages sont partout modelés par l'eau: plaine<br />

champenoise (dite pouilleuse), à présent intensément mise en culture; plateau<br />

ardennais au couvert forestier tranché par les vallées de la Meuse et de la Semoy;<br />

étendues aquatiques de la Champagne humide, dont les lacs-réservoirs sont appelés<br />

à soutenir les débits. La Champagne crayeuse offre, en revanche, d'excellentes<br />

conditions de captage et de retenue.<br />

Chaumont, Troyes, Reims, Charleville-Mézières, Châlons en<br />

Champagne<br />

Production de vin champagnisé : LVMH (Moët et Chandon, Ruinart,<br />

Mercier, Veuve Cliquot, Canard Duchêne et Henriot) , Seagram,<br />

BSN, Rémy Martin<br />

15


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Champagne Ardennes<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

23 opérations<br />

soit 1.5 % des opérations<br />

recensées<br />

246 456 m 3 de sédiments<br />

soit 0.8 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 206 706 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

665 kml<br />

0.3 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Collectivités 30.5 % 16 %<br />

Voies Navigables de France 69.5 % 84 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Seine 26 % 20 %<br />

Canal latéral à la Marne 17.5 % 26 %<br />

Canal de l’Est 9 % 12 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 39 % 0 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 48.5 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

802 000 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 325 %<br />

16


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

FRANCHE COMTE<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Haute-Saône, Doubs, Jura et Territoire de Belfort<br />

Environ 1 120 000 habitants<br />

69 hab/km²<br />

16 202 km²<br />

- taux de boisement : 43 %<br />

- région transfrontalière sur 230 km avec la Suisse<br />

- 2 Parcs Naturels Régionaux<br />

- 6 réserves naturelles et 11 réserves naturelles volontaires<br />

- 9320 km de cours d’eau et 35 km de littoral lacustre<br />

- 6 lacs de plus de 100ha (3 dans le Doubs, 2 dans le Jura et 1 en Haute<br />

Saône)<br />

- La Saône, le Doubs et l'Ain constituent l'ossature du réseau<br />

hydrographique<br />

Débits observés<br />

Les débits moyens annuels des cours d’eau de la Région sont :<br />

- le Doubs à Labergement Sainte Marie : 26 l/s/km2<br />

- la Savoureuse à Giromagny : 51 l/s/km2<br />

- le Doubs à Neublans : 24 l/s/km2<br />

- l’Ognon à Pesmes : 16 l/s/km2<br />

- la Saône à Ray/Saône : 16 l/s/km2<br />

Qualité des eaux<br />

- départements du Jura et de Haute-Saône : la moitié des cours d’eau est<br />

d’assez bonne qualité<br />

- départements du Doubs et du territoire de Belfort : 40 % sont d’assez<br />

bonne qualité et 30% sont de qualité médiocre<br />

La pollution la plus répandue est la pollution domestique.<br />

Besançon, Lons-le-Saunier, Belfort, Pontarlier, Vesoul<br />

Automobiles Peugeot, Faurecia, Alstom Power, Peugeot Citroën<br />

Automobiles, GE ENERGY PRODUCTS<br />

Chimie : SOLVAY<br />

Electricité et Electronique : BULL<br />

17


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Franche Comté<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

7 opérations<br />

soit 0.5 % des opérations recensées<br />

176 000 m 3 de sédiments<br />

soit 0.6 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 175 000 m 3<br />

Kilomètre e linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

365 kml<br />

0.5 m 3 /ml de sédiments<br />

Caractérisation du réseau non navigable<br />

Volume curé 1 000 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

8 955 kml<br />

0.0001 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Voies Navigables de France 57 % 99.5 %<br />

Collectivités 28.5 % -<br />

Etat 14.5 % 0.5 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Saône 57 % 99.5 %<br />

Ain 2 % -<br />

Problématique de pollution des<br />

sédiments<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage - -<br />

en volume curé (en m 3 ) - -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />

10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />

dernières années<br />

1 000 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 99.5 %<br />

18


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

HAUTE NORMANDIE<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Seine Maritime, Eure<br />

1 780 000 habitants (soit 3 % de la population française)<br />

144.7 hab/km²<br />

12 293 km²<br />

- réserve naturelle de l’estuaire de la Seine<br />

- Parc Naturel de Brotonnne<br />

3000 km pour 30 cours d’eau principaux<br />

Rouen, Evreux, le Havre, Dieppe, Fécamp<br />

Centrales nucléaires : Paluel et Penly<br />

Exon, Elf Atochem, Total, Rhône Poulenc, Esso et Mobil<br />

- Automobiles : Renault<br />

- Constructions électriques : GEC Alsthom, Alcatel et Legrand<br />

19


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Haute Normandie<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

60 opérations<br />

soit 4 % des opérations recensées<br />

488 100 m 3 de sédiments<br />

soit 1.6 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 443 028 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

197.5 kml<br />

2.2 m 3 /ml de sédiments<br />

Caractérisation du réseau non navigable<br />

Volume curé 0 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies non navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

2 802 kml<br />

0 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Voies Navigables de France 77 % 76.5 %<br />

Port Autonome 22 % 14 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

Seine 98.5 % 91 %<br />

Problématique de pollution des<br />

sédiments<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 10 % 50 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 8 % 63 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />

10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />

dernières années<br />

- m 3 de sédiments<br />

-<br />

20


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

ILE DE FRANCE<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Seine et Marne, Essonne, Yvelines, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne,<br />

Seine-Saint-Denis, Val-d’Oise et Paris<br />

Environ 11 000 000 habitants (soit environ 19 % de la population<br />

française)<br />

910 hab/km²<br />

1 207 200 ha<br />

- 50 % d’espaces naturels et 25 % de forêts(L'arbre est présent partout:<br />

vastes forêts, parcs bien entretenus, bosquets en plein champ et<br />

alignements le long des routes<br />

- région privilégiée par son réseau hydrographique puisqu’elle est<br />

irriguée par la Seine ainsi que les eaux de Loing, de l’Yonne, de la<br />

Marne et de l’Oise<br />

- nombreuses convergences fluviales, avec notamment deux confluences<br />

majeures (Marne-Seine, Oise-Seine) et les apports de l'Essonne, de<br />

l'Orge, de l'Yerres ou encore de la Bièvre<br />

- multiples mares ou étangs<br />

- La réalisation de grands barrages-réservoirs sur la Seine, l'Yonne et<br />

l'Aube – avec une contenance totale d'environ 800 millions de mètres<br />

cubes – a permis d'abaisser le niveau des crues d'au moins 1 m.<br />

Paris, Bobigny, Créteil, Evry, Melun, Nanterre, Pontoise,<br />

Versailles, Fontainebleau<br />

21


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Ile de France<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

195 opérations<br />

soit 13.3 % des opérations<br />

recensées<br />

1 386 064 m 3 de sédiments<br />

soit 4.5 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 938 564 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

571 kml<br />

1.6 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Voies Navigables de France 50.5 % 28.5 %<br />

Port Autonome 46 % 39 %<br />

Collectivités 3.5 % 32 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Seine 62 % 51 %<br />

Oise 22 % 12 %<br />

Marne 11 % 4.5 %<br />

Lac d’Enghien 0.5 % 22 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 20.5 % 62.5 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 48 % 79 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

1 040 000 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 25 %<br />

22


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

LANGUEDOC-ROUSSILLON<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Lozère, Gard, Hérault, aude, Pyrénées-Orientales<br />

Environ 2 300 000 habitants<br />

40 hab/km²<br />

27 447 km²<br />

Agriculture : vignobles<br />

- forte influence du régime des pluies sur l'hydrologie<br />

(marqué par une sécheresse estivale plus ou moins<br />

accentuée – sauf à l'ouest de l'Aude (Lauragais) et en<br />

Lozère –, une concentration des pluies au printemps et<br />

surtout en automne)<br />

- Les régimes des cours d'eau, dont le plus important,<br />

l'Aude, n'a que 150 km de long pour un bassin versant<br />

de 5 300 km 2 , sont contrastés.<br />

Montpellier, Perpignan, Carcassonne, Nimes, Mende,<br />

Béziers, Narbonne<br />

Laboratoires pharmaceutiques (Sanofi Chimie)<br />

Informatique: IBM<br />

23


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Languedoc Roussillon<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

51 opérations<br />

soit 3.5 % des opérations<br />

recensées<br />

501 040 m 3 de sédiments<br />

soit 1.6 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 271 040 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

339 kml<br />

0.8 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Collectivités 31.5 % 46.5 %<br />

Voies Navigables de France 67 % 53.5 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Canal des deux mers 66.7 % 53.5 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage - -<br />

en volume curé (en m 3 ) - -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

751 000 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 50 %<br />

24


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

LIMOUSIN<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries<br />

importantes<br />

Corrèze, Creuse, Haute-Vienne<br />

711 000 d’habitants<br />

42 hab/km²<br />

1 694 234 ha<br />

- taux de boisement = 38 %<br />

- 1 réserve naturelle et 6 réserves naturelles volontaires ainsi qu’un Parc<br />

Naturel Régional (Périgord-Limousin)<br />

- 9000km de rivières dont :<br />

180 ont fait l’objet d’un contrat de rivière<br />

1173 km sont des rivières classées migrateurs<br />

Limoges, Tulle, Brive-la-Gaillarde, Guéret<br />

25


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Limousin<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

0 opération<br />

soit 0 % des opérations recensées<br />

0 m 3 de sédiments<br />

soit 0 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 0 m 3<br />

Mètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

0 ml<br />

0 m 3 /ml de sédiments<br />

Caractérisation du réseau non navigable<br />

Volume curé 0 m 3<br />

Mètre linéaire de voies non navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies non navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

9 000 000 ml<br />

0 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

- - -<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé<br />

(en m 3 )<br />

- - -<br />

Problématique de pollution des<br />

sédiments<br />

% ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage - % - %<br />

en volume curé (en m 3 ) - % - %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les<br />

10 ans à venir et du volume curé au cours des 10<br />

dernières années<br />

- m 3 de sédiments<br />

-<br />

26


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

LORRAINE<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et Vosges<br />

2 300 000 habitants<br />

98 hab/km²<br />

23 547 km²<br />

- taux de boisement : 35 %<br />

- agriculture : élevages et grandes cultures<br />

- 3 Parcs Naturels Régionaux : Lorraine, Vosges du Nord et Ballons des<br />

Vosges<br />

- 5 réserves naturelles et 8 réserves naturelles volontaires<br />

- principaux cours d’eau s’écoulant du sud vers le nord jusqu’à la Mer du<br />

Nord : Meuse, Moselle et Sarre<br />

- qualité des eaux souvent altérée<br />

- réseau de voies d'eau (700 km de voies navigables), datant du XIX e siècle,<br />

en partie inadapté au trafic moderne<br />

Metz, Thionville, Verdun, Nancy, Epinal<br />

- Secteur automobile : SMAE, SOVAB, LUCAS France<br />

- Chimie, plastiques : ELF ATOCHEM, Pneumatiques KLEBER,<br />

SICUP SNS<br />

- Industries agroalimentaires : Perrier-Vittel France, Fromagerie<br />

de l’Ermitage<br />

- Bois-papier-carton : Papeteries de Clairefontaine, Papeterie<br />

MOUGEOT<br />

- Produits minéraux : Cristalleries de Baccarat, Verrerie Souchon<br />

Neuvesel<br />

- Equipement du foyer : Manufacture Vosgienne de Meubles,<br />

Essilor International<br />

- SOLLAC, UNIMETAL, ASCOMETAL PONT-A-MOUSSON SA.<br />

27


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Lorraine<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

91 opérations<br />

soit 6.2 % des opérations<br />

recensées<br />

727 975 m 3 de sédiments<br />

soit 2.4 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 727 975 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

658 kml<br />

1.1 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Voies Navigables de France 99 % 100 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Moselle 26.5 % 15.5 %<br />

Canal de l’Est 17.5 % 29.5 %<br />

Canal de la Marne au Rhin 13 % 6.5 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 68 % 1.5 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 62.5 % 0.75 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

552 000 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 24 %<br />

28


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

MIDI-PYRENEES<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Gers, Tarn-et-Garonne, Lot, Aveyron, Tarn, Haute-Garonne, Ariège,<br />

Hautes-Pyrénées<br />

2 600 000 habitants<br />

55.1 hab/km², vit à 60 % en milieu urbain, qui ne représente que<br />

18 % du territoire<br />

45 348 km²<br />

- région faiblement industrialisée : 18% des activités<br />

- 4 grands pays : les Hautes Terres, les Plateaux et vallées du Quercy et<br />

de Rouergue, les plaines et les collines et les Pyrénées<br />

- plaines de la Garonne et de l'Ariège, qui vont en s'élargissant avant de<br />

se confondre aux portes de Toulouse pour atteindre une largeur de 25<br />

km<br />

Toulouse, Montauban, Cahors, Castres, Albi, Rodez, Millau,<br />

Villefranche-de-Rouergue, Tarbes, Auch, Foix<br />

Aérospatiale : airbus, ATR<br />

29


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Midi-Pyrénées<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

46 opérations<br />

soit 3.1 % des opérations<br />

recensées<br />

283 750 m 3 de sédiments<br />

soit 0.9 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 233 750 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

221 kml<br />

1.06 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Etat 48 % 23.5 %<br />

Voies Navigables de France 41.5 % 59 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Canal des deux mers 41.5 % 59 %<br />

Garonne 48 % 23.5 %<br />

Ariège 4.5 % 7 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 2 % -<br />

en volume curé (en m 3 ) 5.5 % 0 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

294 500 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 4 %<br />

30


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

NORD PAS DE CALAIS<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Nord, Pas-de-Calais<br />

3 996 588 habitants<br />

322 hab/km²<br />

12 414 km² (2.3 % de l’espace national)<br />

- 4 grandes régions : le Haut pays (Avesnois et Thiérarche), le<br />

Boulonnais, le Bas Pays (plaines de la craie, fluviale et argileuses) et les<br />

plaines maritimes<br />

- taux de boisement : 8 %<br />

- la Canche et l’Authie : nées du versant sud de l’Artois, vallée<br />

très encaissée, large et au fond marécageux<br />

- l’AA : écoulement lent la prédisposant aux inondations<br />

- la Scarpe, la Lys et la Deûle : collecte des eaux en Artois et Cambrésis,<br />

cours lent sur le plat pays augmentation du débit par l’apport des<br />

affluents ns sur chaque dénivellation<br />

- le Bassin de l’Escaut : collecte les eaux du Hainaut<br />

- le Bassin de la Sambre : collecte les pluies des contreforts ardennais<br />

Lille, Calais, Dunkerque, Boulogne, Valenciennes, Arras, Douai,<br />

Saint-Omer,<br />

Arc International (Arques), Renault (Douai), Française de<br />

mécanique (Douvrin), Sollac Atlantique (Dunkerque), Sevelnord<br />

(Bouchain), Maubeuge Construction Automobile (Maubeuge),<br />

Roquette Frères (Lestrem), Redcats (La Redoute)(Roubaix),<br />

Eurotunnel (Coquelles), Peugeot Citroën (Trith St Léger), Auchan<br />

(Villeneuve d’Ascq), Bridgestone Firestone (Béthune) , Bull,<br />

Alstom , La Redoute, 3 SUISSES, Damart<br />

31


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Nord-Pas de Calais<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

75 opérations<br />

soit 5.1 % des opérations<br />

recensées<br />

2 084 157 m 3 de sédiments<br />

soit 6.7 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 1 696 262 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

547 kml<br />

3.1 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Collectivités 39 % 22.5 %<br />

Voies Navigables de France 61.5 % 78 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Sambre 15 % 3 %<br />

Marque 11 % 2.5 %<br />

Escaut 9.5 % 31 %<br />

Scarpe 8 % 9 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 64 % 31.25 %<br />

en volume curé (en m 3 ) 61 % 45 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

3 250 650 m 3 de sédiments<br />

Augmentation de 56 %<br />

32


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

PAYS DE LOIRE sèvre nantaise<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Loire Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée<br />

3 230 000 habitants<br />

100.4 hab/km²<br />

32 000 km²<br />

- deuxième région agricole de France et quatrième pour l’industrie<br />

- 350 000 ha sont des forêts<br />

- 450 km de littoral.<br />

- surfaces agricoles : 74.6% du territoire<br />

- 3 parcs naturels régionaux couvrant 2650 km2 : le Parc<br />

Normandie-Maine au nord, le parc de la Brière à l’ouest et le parc<br />

Loire-Anjou-Touraine entre Tours et Angers<br />

- 4 réserves naturelles et 3 réserves naturelles volontaires<br />

- réseau hydrographique : autour de la Loire et ses affluents :<br />

bassin de la Maine, la Sèvre Nantaise et l’Erdre + les fleuves<br />

côtiers vendéens et les affluents de la Vilaine<br />

- étiages sévères<br />

- un contrat de rivière pour la sèvre nantaise<br />

- risques d’inondations forts<br />

Qualité des eaux<br />

- très bonne à bonne<br />

- pollutions visibles essentiellement les matières organiques et<br />

oxydables et le phosphore ; nitrates =15 % des causes de<br />

pollution<br />

Nantes, LA Roche-sur-Yon, Les Sables d’Olonne, angers, Le<br />

Mans, Laval, Saumur<br />

- Electronique : THOMSON-CSF COMMUNICATIONS<br />

- Textile : NEW MAN, SLUGGER, CATIMINI, JEAN BOURGET<br />

- Industries mécanique : RENAULT<br />

33


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Pays de Loire<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

59 opérations<br />

soit 4 % des opérations recensées<br />

1 791 000 m 3 de sédiments<br />

soit 5.8 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 121 000 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

629 kml<br />

0.2 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Collectivités 77.36 % 82.45 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Etang de la Brière 37.5 % 80 %<br />

Sarthe 37.5 % 5 %<br />

Mayenne 19 % 2 %<br />

Lac du Grand Lieu 7 % 13.5 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 7 % -<br />

en volume curé (en m 3 ) 13.5 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

870 000 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 51.5 %<br />

34


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

PICARDIE<br />

Départements<br />

Somme, Oise, Aisne<br />

Nombre d’habitants 1 857 730 habitants [1999]<br />

Densité 95.7<br />

Surface<br />

19 411 km²<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

- 5 réserves naturelles<br />

- Au Sud, s'étendent les plateaux tertiaires du bassin de Paris : Tardenois,<br />

Valois, Soissonnais, surmontés de buttes et fortement compartimentés ;<br />

ils portent d'opulentes campagnes ouvertes mais aussi de vastes forêts<br />

(Compiègne, Senlis, Villers-Cotterêts) et se terminent, à l'Ouest, sur la<br />

boutonnière bocagère du pays de Bray.<br />

- Au Nord, les plaines et les collines de craie abritent de beaux openfields sur les<br />

limons (Santerre, Vermandois, Laonnois), alors que les zones argileuses ont un<br />

paysage plus boisé et verdoyant (Vimeu, Amiénois) ; on ne trouve cependant le<br />

vrai bocage qu'au Nord-Est, en Thiérache.<br />

- Traversant la région en diagonale, la vallée de l'Oise est le grand axe de<br />

peuplement et de passage.<br />

- Rivière de l’Oise : rivière du bassin Parisien, affluent de rive droite de la<br />

Seine, d'une longueur de 302 km. L'Oise prend sa source près de Chimay,<br />

dans le sud-ouest de la province belge de Hainaut, à près de 300 m<br />

d'altitude. Elle coule en direction du sud-ouest et pénètre en France. Elle<br />

traverse le département de l'Aisne, passe non loin de Chauny, entre dans<br />

l'Oise, reçoit l'Aisne, affluent de rive gauche, peu avant de baigner<br />

Compiègne, arrose Creil, entre dans le Val-d'Oise, baigne Pontoise, et rejoint<br />

la Seine, à Conflans-Sainte-Honorine. Son débit est d'environ 110 m3/s.<br />

L'Oise est presqu'entièrement navigable et représente un axe fluvial<br />

important.<br />

- La Somme, le «Nil» de la Picardie, grâce à un débit faible et régulier,<br />

entretient des vallées limoneuses propices à l'agriculture. Une multitude<br />

d'étangs jalonnent le fleuve, avec, par endroits, d'anciennes tourbières<br />

converties en jardins maraîchers aquatiques (hortillonnages), auxquels on<br />

peut accéder au moyen de petites barques (plates).<br />

- Si la Marne ne fait qu'un crochet par Château-Thierry, ville plus champenoise<br />

que picarde, l'Oise est le second axe hydrographique structurant de la<br />

Région; il est aussi le plus fréquenté par les péniches (60 % du trafic<br />

régional).<br />

Capitale : Amiens (également chef-lieu de la Somme)<br />

Chefs-lieux de départements : Beauvais (Oise) et Laon<br />

(Aisne)<br />

Agroalimentaire : Vico, Flodor, Mousseline, Mac Cain, Findus, Panzani,<br />

Générale sucrière, Sopad-Nestlé, Belin<br />

35


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Picardie<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

97 opérations<br />

soit 6.6 % des opérations<br />

recensées<br />

1 829 686 m 3 de sédiments<br />

soit 5.9 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 353 726 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

592 kml<br />

0.6 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Collectivités 29 % 77 %<br />

Voies Navigables de France 56 % 17 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Oise 42.5 % 15 %<br />

Somme 7 % 72 %<br />

Canal de Saint Quentin 6 % 2 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 36 % 28.5<br />

en volume curé (en m 3 ) 80.5 % 88 %<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

1 113 500 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 40 %<br />

36


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

POITOU-CHARENTE<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Surface<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Deux-Sèvres, Vienne, Charente et Charente-Maritime<br />

1 640 000 habitants<br />

63 hab/km²<br />

25 809 km²<br />

Au nord et au sud d’Angoulème et de cognac :<br />

- Angoumois du Nord : élevage<br />

- Angoumois du Sud : boisements clairs et pâturages à moutons<br />

Régime des cours d’eau :<br />

- Pluvial, caractérisé par des hautes eaux hivernales et des basses eaux<br />

estivales<br />

- Rivières issues du Massif central : un régime torrentiel aux crues<br />

soudaines.<br />

4 barrages réservoirs : Puy-Terrier sur le Cébron, Touche-Poupard sur le<br />

Chambon, Lavaud sur la Charente et Mas-Chaban sur la Moulde.<br />

Problèmes de qualité :<br />

- Essentiellement liés aux pollutions diffuses d’origine agricole et à<br />

l’assainissement des agglomérations<br />

- Objectifs de qualité des cours d’eau sont loin d’être atteints<br />

- Teneur en nitrates et en effluents d’élevage important et croissant dans<br />

les rivières<br />

- Programme de restauration des cours d’eau établi afin de restaurer la<br />

qualité.<br />

- Programme interrégional Loire grandeur nature mis en place<br />

Poitiers, La Rochelle, Niort, Angoulême<br />

SAFT à La Rochelle, Poitiers et Angoulème, Alsthom-CGE,<br />

Télémécanique à Angoulème,Cognac et Poitiers et Heuliez<br />

37


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Poitou-Charente<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

17 opérations<br />

soit 1.2 % des opérations<br />

recensées<br />

152 741 m 3 de sédiments<br />

soit 0.5 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 81 000 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

286.5 kml<br />

0.3 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Etat 70.5 % 53 %<br />

Collectivités 29.5 % 47 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Charente 70.5 % 53 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage - -<br />

en volume curé (en m 3 ) - -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

- m 3 de sédiments<br />

-<br />

38


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

PROVENCE ALPES COTE D’AZUR<br />

Départements<br />

Nombre d’habitants<br />

Densité<br />

Superficie<br />

Milieu<br />

Hydrologie<br />

Villes importantes<br />

Industries importantes<br />

Hautes-alpes, alpes-Maritimes, alpes-de-Hautes-Provence,<br />

Vaucluse, Bouches-du-Rhône<br />

4 506 151 habitants [1999] (soit environ 7,5 de la population nationale).<br />

144 hab/km²<br />

31 435 km² (soit 5,8 % du territoire national)<br />

- Relief : 3 grandes zones : la Provence, les Alpes du Sud et la<br />

Côte d’Azur<br />

- 3 parcs nationaux : Port Cros, Mercantour et Les Ecrins<br />

- 4 parcs naturels régionaux : Lubéron, Camargue, Queyras et<br />

Verdon<br />

- agriculture : 30 % de la surface totale du territoire (4.8 % du<br />

territoire français), élevages de bovins et ovins<br />

- industries : 34 % des établissements industriels français ;<br />

développement des industries et activités liées aux<br />

télécommunications ; dominance des secteurs agroalimentaires<br />

- 2 fleuves principaux : Rhône et Durance<br />

- Durance totalement domestiquée et production d’électricité avec des lacs<br />

(Serre-Ponçon, sainte –Croix)<br />

Capitale : Marseille (également chef-lieu des Bouches-du-Rhône)<br />

Chefs-lieux de départements : Avignon (Vaucluse), Dignes-les-<br />

Bains (Alpes-de-Haute-Provence), Gap (Hautes-Alpes), Nice<br />

(Alpes-Maritimes) et Toulon (Var).<br />

Chimie: Naphtachimie à Martigues, Shell à Berre<br />

Agroalimentaire : Haribo à Marseille, Ducros à Carpentras<br />

Aéronautique : Eurocoptère à Marignane, Aerospatiale à Cannes<br />

transformation des métaux : Sollac et Ascométal à Fos-sur-Mer<br />

Construction électrique et électronique : IBM à La Gaude, Texas<br />

Instrument à Villeneuve-Loubet, Thomson à Valbonne et à Rousset, Spie à<br />

Aix-en-Provence<br />

39


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Provence Alpes Côte d’Azur<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

162 opérations<br />

soit 11 % des opérations<br />

recensées<br />

4 325 186 m 3 de sédiments<br />

soit 14 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 3 884 286 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

153 kml<br />

25.4 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Compagnie Nationale du Rhône 72 % 87.5 %<br />

Collectivités 19 % 10 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Rhône 92 % 92 %<br />

Canal Saint Julien 7 % -<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 7 % -<br />

en volume curé (en m 3 ) 1.5 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

4 090 000 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 5.5 %<br />

40


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

RHONE ALPES<br />

Départements<br />

Haute-Savoie, Savoie, Isère, Drôme, Ardèche, Loire, Rhône et Ain<br />

Nombre d’habitants Environ 6 000 000<br />

Densité<br />

129 hab/km²<br />

Surface<br />

43 698 km²<br />

- Diversité des ensembles naturels : massif central à l’ouest<br />

(Monts du Forez, monts du Vivarais), vallée du Rhône au<br />

centre (plaine de la Bresse ou de la Drôme provençale) et les<br />

Alpes à l’est.<br />

- 6 parcs naturels (Vercors, Pilat, Chartreuse, Massif des<br />

Milieu<br />

Bauges, Haut Jura et Monts d’Ardèche<br />

- Agriculture : 1.6 millions d’hectares de S.A.U., 3 pôles principaux :<br />

agriculture spécialisée (viticulture,...), une zone de culture variée et<br />

élevage et une zone de pâturage et forêts<br />

- Industries : 12 % de l’activité industrielle française avec la dominance<br />

des industries agroalimentaires<br />

Hydrologie<br />

- 3 grands lacs : lac du Bourget, lac d’annecy et lac Léman<br />

Villes importantes Bourg-en-Bresse, Chambéry, Grenoble<br />

Danon, Nestlé, Lesieur, Novartis, Sara-Lee, Rhône Poulenc, Elf-<br />

Industries importantes<br />

Atoche, Altom, Hewlett Packard, RVI, Grosfillex<br />

41


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

Résultats de l’étude pour la région Rhône Alpes<br />

Nombre total d’opérations recensées de 1990 à 2000<br />

Volume total curé de sédiments de 1990 à 2000 (en m 3 )<br />

390 opérations<br />

soit 26.5 % des opérations<br />

recensées<br />

11 497 496 m 3 de sédiments<br />

soit 37.2 % du volume total curé<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé 10 616 202 m 3<br />

Kilomètre linéaire de voies navigables<br />

Volume curé par mètre linéaire de voies navigables<br />

(en m 3 /ml)<br />

500 kml<br />

21.2 m 3 /ml de sédiments<br />

Principaux Maîtres d’Ouvrage<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Compagnie Nationale du Rhône 91.5 % 92 %<br />

EDF 7.5 % 5 %<br />

Principales entités hydrographiques<br />

curées de 1990 à 2000<br />

en nombre d’opérations<br />

de curage<br />

En volume curé (en m 3 )<br />

Rhône 92 % 92 %<br />

Arve 3 % 5 %<br />

Problématique de pollution des sédiments % ayant fait l’objet<br />

d’analyse<br />

% dont les analyses<br />

ont révélé la présence<br />

de polluants<br />

en nombre d’opérations de curage 1 % -<br />

en volume curé (en m 3 ) 2 % -<br />

Estimation du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir (en m 3 )<br />

Comparaison du volume de sédiments à curer pour les 10<br />

ans à venir et du volume curé au cours des 10 dernières<br />

années<br />

11 094 000 m 3 de sédiments<br />

Baisse de 3.5 %<br />

42


Annexe 1 b : Synthèse hydraulique par région<br />

SYNTHESE GLOBALE PAR REGION<br />

Nombre total<br />

d'opérations<br />

recensées sur la<br />

période 1990-<br />

2000<br />

Volume total curé de<br />

sédiments<br />

(en m 3 )<br />

Caractérisation du réseau navigable<br />

Volume curé de<br />

1990 à 2000<br />

Linéaire<br />

de voies<br />

navigables<br />

Volume curé par<br />

mètre linéaire de<br />

voies navigable<br />

% ayant fait<br />

l'objet d'analyse<br />

Problématique de pollution des sédiments<br />

en nombre d'opérations de curage en volume curé (en m 3 )<br />

% présence de<br />

polluants*<br />

% ayant fait<br />

l'objet d'analyse<br />

% présence de<br />

polluants*<br />

Estimations pour les 10 prochaines années<br />

Volume de<br />

sédiments à curer<br />

(en m 3 )<br />

Comparaison des<br />

volumes à curer pour les<br />

10 ans à venir et pour les<br />

années 1990-2000<br />

Alsace<br />

Aquitaine<br />

Auvergne<br />

Basse Normandie<br />

Bourgogne<br />

Bretagne<br />

Centre<br />

Champagne Ardennes<br />

Franche Comté<br />

Haute Normandie<br />

Ile de France<br />

Languedoc Roussillon<br />

Limousin<br />

Lorraine<br />

Midi-Pyrénées<br />

Nord-Pas de Calais<br />

Pays de Loire<br />

Picardie<br />

Poitou Charente<br />

Provence Alpes Côte<br />

d'Azur<br />

Rhône Alpes<br />

79<br />

(soit 5.5 %)<br />

53<br />

(soit 4 %)<br />

23<br />

(soit 1.5 % )<br />

1<br />

(soit 0.07 %)<br />

17<br />

(soit 1 %)<br />

5<br />

(soit 0.3 %)<br />

18<br />

(soit 1 %)<br />

23<br />

(soit 1.5 %)<br />

7<br />

(soit 0.5 %)<br />

60<br />

(soit 4 %)<br />

195<br />

(soit 13.3 %)<br />

51<br />

(soit 3.5 %)<br />

0<br />

(soit 0 %)<br />

91<br />

(soit 6.2 % )<br />

46<br />

(soit 3.1 %)<br />

75<br />

(soit 5.1 %)<br />

59<br />

(soit 4 %)<br />

97<br />

(soit 6.6 %)<br />

17<br />

(soit 1.2 %)<br />

162<br />

(soit 11 %)<br />

390<br />

(soit 26.5 %)<br />

3 707 230 m 3<br />

(soit 12 %)<br />

588 100 m 3<br />

(soit 2 %)<br />

297 000 m 3<br />

(soit 1 % )<br />

1 000 m 3<br />

(soit 0.003 %)<br />

189 000 m 3<br />

(soit 0.6 %)<br />

351 000 m 3<br />

(soit 1 %)<br />

287 000 m 3<br />

(soit 0.9 %)<br />

246 456 m 3<br />

(soit 0.8 %)<br />

176 000 m 3<br />

(soit 0.6 %)<br />

488 100 m 3<br />

(soit 1.6 %)<br />

1 386 064 m 3<br />

(soit 4.5 %)<br />

501 040 m 3<br />

(soit 1,6 %)<br />

3 707 230 m 3 268 kml 13.8 m 3 /ml 5% - 15.5 % - 5 050 000 m 3 Hausse de 36 %<br />

103 200 m 3 473 kml 0.2 m 3 /ml 7.5 % - 56% - 454 500 m 3 Baisse de 23 %<br />

3 000 m 3 70 kml 0.04 m 3 /ml 4.5 % - 1% - - -<br />

0 m 3 0 ml - - - - - - -<br />

93 739 m 3 913 kml 0.1 m 3 /ml 70.5 % 8.5 % 72% 2% 1 649 000 m 3 Hausse de 775 %<br />

31 000 m 3 54.5 kml 0.06 m 3 /ml 80% 0% 92.5 % - 150 000 m 3 Baisse de 57 %<br />

156 880 m 3 538.5 kml 0.3 m 3 /ml 44.5 % 62% 74% 26% 675 000 m 3 Hausse de 135 %<br />

206 706 m 3 665 kml 0.3 m 3 /ml 39% 0% 48.5 % - 802 000 m 3 Hausse de 225 %<br />

175 000 m 3 365 kml 0.5 m 3 /ml - - - - 1 000 m 3 Baisse de 99.5 %<br />

443 028 m 3 197.5 kml 2.2 m 3 /ml 10% 50% 8% 63% - -<br />

938 564 m 3 571 kml 1.6 m 3 /ml 20.5 % 62.5 % 48% 79% 1 040 000 m 3 Baisse de 25 %<br />

271 040 m 3 339 kml 0.8 m 3 /ml - - - - 751 000 m 3 Hausse de 50 %<br />

0 m 3 0 m 3 0 ml 0 m 3 /ml - - - - - -<br />

727 975 m 3<br />

(soit 2.4 % )<br />

283 750 m 3<br />

(soit 0.9 %)<br />

2 084 157 m 3<br />

(soit 6.7 %)<br />

1 791 000 m 3<br />

(soit 5.8 %)<br />

1 829 686 m 3<br />

(soit 5.9 %)<br />

152 741 m 3<br />

(soit 0.5 %)<br />

4 325 186 m 3<br />

(soit 14 %)<br />

11 497 496 m 3<br />

(soit 37.2 %)<br />

727 975 m 3 658 kml 1.1 m 3 /ml 68% 1.5 % 62.5 % 0.75 % 552 000 m 3 Baisse de 24 %<br />

233 750 m 3 221 kml 1.06 m 3 /ml 2% - 5.5 % 0% 294 500 m 3 Hausse de 4 %<br />

1 696 262 m 3 547 kml 3.1 m 3 /ml 64% 31.25 % 61% 45% 3 250 650 m 3 Hausse de 56 %<br />

121 000 m 3 629 kml 0.2 m 3 /ml 7% - 13.5 % - 870 000 m 3 Baisse de 51.5 %<br />

353 726 m 3 592 kml 0.6 m 3 /ml 36% 28.5 % 80.5 % 88% 1 113 500 m 3 Baisse de 40 %<br />

81 000 m 3 286.5 ml 0.3 m 3 /ml - - - - - -<br />

3 884 286 m 3 153 kml 25.4 m 3 /ml 7% - 1.5 % - 4 090 000 m 3 Baisse de 5.5 %<br />

10 616 202 m 3 500 kml 21.2 m 3 /ml 1% - 2% - 11 094 000 m 3 Baisse de 3.5 %<br />

43


Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

LA GARONNE 1<br />

LA LOIRE 3<br />

LE RHIN 5<br />

LE RHONE 7<br />

LA SEINE 9


Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

LA GARONNE<br />

La Garonne prend sa source en Espagne, à 1870 m d’altitude dans le massif de la<br />

Maladetta.<br />

Avant d’atteindre Bordeaux, elle reçoit le Salat et l’Ariège pyrénéens puis le Tarn et le Lot<br />

du Massif central. Après 575 km, la Garonne rejoint la Dordogne, au bec d’Ambès, près<br />

de Bordeaux, pour former l’estuaire de la Gironde. Ce fleuve est le plus court de France.<br />

Son bassin versant s’étend sur 56 000 km 2 .<br />

La Garonne est dangereuse par ses crues assez fréquentes d’automne au printemps, ce<br />

qui lui confère un rôle économique médiocre.<br />

Le débit de la Garonne est de 625 m 3 /s ce qui le place au deuxième rang, après le<br />

Rhône, en ce qui concerne l’alimentation spécifique.<br />

Le long du cours d’eau, les débits évoluent de la façon suivante :<br />

Communes<br />

Valentine 54<br />

Portet 182<br />

Malause-Lamagistère 437<br />

Mas-d’Agenais 590<br />

Débit mesuré (m 3 /s)<br />

Plus de cent barrages ainsi que des canaux d’irrigation et de navigation sont disposés<br />

le long de ce fleuve.<br />

Le Canal du Midi a été construit pour assurer une voie d’eau directe entre Bordeaux et<br />

Toulouse. Ce canal est régulé par 50 écluses et par une chute d’eau de 128 m.<br />

Le Canal latéral à la Garonne, long de 193 km, a été construit de 1838 à 1856. Il suit le<br />

fleuve de Castets-en-Dorthes jusqu'à Toulouse (rive gauche).<br />

1


Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

Résultats de l’étude pour la Garonne<br />

Nombre total d’opérations de<br />

curage recenséées de<br />

1990 à 2000<br />

% par rapport au nombre<br />

total d’opérations de curage<br />

recensées de 1990 à 2000<br />

% par rapport au nombre<br />

d’opérations de curage<br />

d’entretien des cours d’eau de<br />

1990 à 2000<br />

22 1.48 % 1.99 %<br />

Volume total curé de<br />

sédiments de 1990 à<br />

2000 (en m 3 )<br />

% par rapport au<br />

volume total de<br />

sédiments curés de<br />

1990 à 2000<br />

% par rapport au<br />

volume curé de<br />

sédiments curés des<br />

cours d’eau de 1990 à<br />

2000<br />

Volume curé par<br />

mètre linéaire<br />

(en m 3 /ml)<br />

66 000 0.21 % 0.28 % 0.1 m 3 /ml<br />

2


Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

LA LOIRE<br />

La Loire, avec 1012 km, est le plus long des fleuves français.<br />

Il prend sa source à 1375 m d’altitude, au mont Gerbier-de-Jonc. Le fleuve est un modeste<br />

cours d’eau en Sologne bourbonnaise. Puis il reçoit son premier grand affluent : l’Allier et<br />

s’élargit alors jusqu’à 300 voire 500 mètres. Par la suite, elle entre en confluence avec les<br />

cours d’eau berrichons et limousins (Cher, Indre, Vienne, Creuse) puis avec le Loir, la<br />

Sarthe, la Mayenne et la Maine. La Loire possède de nombreux affluents. En aval de<br />

Nantes se trouve l’estuaire au niveau duquel la Loire se jette dans l’Océan Atlantique.<br />

Son bassin est très étendu avec ses 115 120 km 2 .<br />

Le débit de la Loire est irrégulier. Régulièrement, d’importantes crues au printemps et à<br />

l’automne interviennent.<br />

Les débits sont de :<br />

- 106 m 3 /s à Villerest<br />

- 164 m 3 /s à Nevers<br />

- 343 m 3 /s à Tours<br />

- 871 m 3 /s à Montjean<br />

La Loire est reliée à la Seine et la Saône par un système de canaux.<br />

Le bassin de la Loire est mal aménagé. Le seul grand ouvrage réalisé est l’endiguement du<br />

fleuve de Decize à Nantes (520 km).<br />

La navigation n’est pas possible sur la Loire.<br />

Afin de mieux gérer l’eau du bassin de la Loire, le plan Loire grandeur nature a été établi<br />

en 1994, par l’Etablissement Public d’Aménagement de la Loire et ses Affluents.<br />

3


Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

Résultats de l’étude pour la Loire<br />

Nombre total d’opérations<br />

de curage recensées de<br />

1990 à 2000<br />

% par rapport au nombre<br />

total d’opérations de<br />

curage recensées de 1990<br />

à 2000<br />

% par rapport au nombre<br />

d’opérations de curage<br />

d’entretien des cours d’eau<br />

de 1990 à 2000<br />

0 0 0<br />

Volume total curé<br />

de sédiments de<br />

1990 à 2000<br />

(en m 3 )<br />

% par rapport au<br />

volume total de<br />

sédiments curés de<br />

1990 à 2000<br />

% par rapport au<br />

volume curé de<br />

sédiments curés des<br />

cours d’eau de 1990<br />

à 2000<br />

Volume curé par<br />

mètre linéaire<br />

(en m 3 /ml)<br />

0 0 0 0<br />

4


Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

LE RHIN<br />

Le Rhin naît dans les Alpes suisses, de la confluence entre le Rhin antérieur et le Rhin<br />

postérieur, et se jette dans la mer du Nord après 1 325 km. Il traverse des villes très<br />

industrialisées de 5 pays (l’Autriche, le Liechtenstein, la France , l’Allemagne et les Pays-<br />

Bas).<br />

Ses principaux affluents sont l’Aar, l’Ill, le Neckar, le Main, le Nahe, la Lahn, la Moselle,<br />

la Ruhr et la Lippe.<br />

Son bassin versant occupe une surface de 160 000 km 2 .<br />

Le Rhin est relié par canaux à la Seine, l‘Elbe, l’Ems, le Rhône et la Saône.<br />

Ce fleuve est navigable de Rotterdam à Bâle.<br />

Son régime est de type nivo-glaciaire, avec des basses eaux au mois de février et hautes<br />

eaux au printemps et à l’été (périodes de la fonte des neiges). Son débit moyen est alors de<br />

1 050 m 3 /s.<br />

Mais ce régime est influencé par l’apport le long de son cours de plusieurs rivières<br />

permettant ainsi de compenser le déficit hivernal du cours supérieur. Son débit peut<br />

atteindre 1 625 m 3 /s à Kaub.<br />

En matière de qualité, la réduction de phosphore, d‘azote et des substances nuisibles<br />

s’écoulant des égouts est visible. Par contre, la pollution diffuse reste problématique. De<br />

plus, des pollutions accidentelles peuvent être causées par les nombreux bateaux<br />

navigant sur le Rhin (perte de cargaison ou élimination des déchets pouvant être des<br />

vidanges d’huile).<br />

Afin de restaurer l’écosystème, un Programme d’Action Rhin (1987) a été établi par la<br />

Commission Internationale pour la Protection du Rhin, impliquant une amélioration<br />

nécessaire de la qualité des cours d’eau.<br />

Actuellement, le Rhin est le fleuve le plus propre d’Europe malgré un cours inférieur<br />

recevant les eaux usées ainsi que la présence de métaux lourds et d’effluents urbains.<br />

Cependant, le Rhin est propre du point de vue physico–chimique mais pas selon les normes<br />

bactériologiques.<br />

Ce fleuve est fortement fragilisé par la forte canalisation qui fait disparaître les zones<br />

humides épurant naturellement l’eau, par les barrages qui accumulent les sédiments pollués<br />

et par les centrales nucléaires qui réchauffent l’eau.<br />

L’homme occupe aujourd’hui 80 % du champ inondable dont disposait le Rhin à l’origine.<br />

De plus, le Rhin a connu une accélération de son courant en raison d’un raccourcissement<br />

du cours d’eau aux 18 et 19ème siècle.<br />

Le Rhin est une grande artère économique : il est le fleuve le plus utilisé pour la<br />

navigation intérieure dans le monde.<br />

Les eaux du Rhin et des ses affluents sont très utilisé pour la production hydro-électrique.<br />

Sur le Rhin supérieur, en raison de la protection des crues et de l‘hydro-électricité, la vitesse<br />

du courant s’accroit, provoquant l’érosion du fond de fleuve et la baisse du niveau des eaux<br />

souterraines.<br />

5


Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

Résultats de l’étude pour le Rhin<br />

Nombre total d’opérations de<br />

1990 à 2000<br />

% par rapport au nombre<br />

total d’opérations de curage<br />

de 1990 à 2000<br />

% par rapport au nombre<br />

d’opérations de curage<br />

d’entretien des cours d’eau de<br />

1990 à 2000<br />

62 4.18 % 5.6 %<br />

Volume total curé de<br />

sédiments de 1990 à<br />

2000 (en m 3 )<br />

% par rapport au<br />

volume total de<br />

sédiments curés de<br />

1990 à 2000<br />

% par rapport au<br />

volume curé de<br />

sédiments curés des<br />

cours d’eau de 1990 à<br />

2000<br />

Volume curé par<br />

mètre linéaire<br />

(en m 3 /ml)<br />

3 698 770 11.94 % 15.63 %<br />

6


Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

LE RHONE<br />

Le Rhône, fleuve le plus puissant et le plus fougueux de France, prend sa source en Suisse, à<br />

1750 m d’altitude, au glacier de la Furka, dans le massif du Saint-Gothard. Avant d’entrer<br />

en France, il se jette dans le lac Léman. Il est également relié aux eaux du lac du Bourget<br />

par le Canal de Savières. Il parcourt 812 km dont 522 en France puis il se jette dans la<br />

Méditerranée par un delta à l’Ouest de Marseille.<br />

Au niveau de son delta, le fleuve se sépare en deux :<br />

- le Grand Rhône, qui coule entre la Camargue à l’ouest et la Crau à l’est, se jette dans la<br />

Méditerranée à Port-Saint-Louis-du-Rhône<br />

- le Petit Rhône, qui coule dans la direction du sud-ouest, se jette aux Saintes-Maries-dela-mer.<br />

Le fleuve reçoit, sur sa rive gauche, des rivières alpines comme l’Arve, le Fier, le Guiers,<br />

l’Isère, la Drôme, l’Eygues et la Durance et, sur sa rive droite, l’Ain, l’Ardèche et le<br />

Gard. A Lyon, il reçoit la Saône.<br />

Son bassin couvre 98 000 km 2 .<br />

En aval de Montélimar, le fleuve est plus calme, coulant dans une vallée plus large.<br />

Le Rhône est principalement un fleuve alpestre, mais son régime, commandé par ses<br />

affluents, est très complexe. En effet, ces derniers expliquent le fort débit du fleuve tout au<br />

long de l’année et les énormes crues ainsi que la présence de nombreux barrages servant à<br />

l’hydroélectricité.<br />

Son débit moyen est de 2 300 m 3 /s.<br />

Les moyennes de débit absolu sont de :<br />

- 500 m 3 /s à Sault-Brénaz<br />

- 1000 m 3 /s à Lyon, avec la Saône<br />

- 1500 m 3 /s au Teil, après l’Isère mais avant l’Ardèche et la Durance.<br />

La navigation sur le Grand Rhône est difficile en raison de la forte déclivité du terrain et des<br />

barres de sable qui se forment rapidement.<br />

A partir de Lyon, un réseau de barrages et canaux rend le Rhône navigable jusqu’au port<br />

de Marseille, ce qui représente environ 330 km de voie navigable. D’autres canaux et un<br />

système de voies d’eau relient le fleuve au Rhin, à la Seine et à la Loire. Le Rhône est<br />

également un énorme réservoir d’énergie hydroélectrique : 18 centrales<br />

hydroélectriques sont établies sur entre Genève et Beaucaire.<br />

7


Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

Résultats de l’étude pour le Rhône<br />

Nombre total d’opérations de<br />

curage recensées de 1990 à<br />

2000<br />

% par rapport au nombre<br />

total d’opérations de curage<br />

recensées de 1990 à 2000<br />

% par rapport au nombre<br />

d’opérations de curage<br />

d’entretien des cours d’eau de<br />

1990 à 2000<br />

489 32.97 % 44.13 %<br />

Volume total curé de<br />

sédiments de 1990 à<br />

2000 (en m 3 )<br />

% par rapport au<br />

volume total de<br />

sédiments curés de<br />

1990 à 2000<br />

% par rapport au<br />

volume curé de<br />

sédiments curés des<br />

cours d’eau de 1990 à<br />

2000<br />

Volume curé par<br />

mètre linéaire<br />

(en m 3 /ml)<br />

14 446 182 46.63 % 61.04 % 27.7 m 3 /ml<br />

8


Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

LA SEINE<br />

La Seine prend sa source au plateau de Langres à 471 m d’altitude et se jette dans la<br />

Manche par un large estuaire qui baigne le Havre. Durant son parcours de 776 km, la<br />

Seine traverse 4 régions (Bourgogne, Champagne, Ile de France et Normandie) et 14<br />

départements.<br />

Ses principaux affluents sont : l’Oise, la Moselle, la Meurthe, l’Yonne, le Loing,<br />

l’Essonne, la Marne ou encore l’Eure.<br />

Son bassin versant s’étend sur 78 650 km 2<br />

altitude.<br />

et comprend plaines et plateaux de basse<br />

La Seine a un régime thermopluvial océanique (alimentation réglée par les pluies<br />

océaniques et par la température).<br />

Débits de la Seine :<br />

- 21.5 m3/s à Bar-sur-Seine<br />

- 450 m3/s à l’embouchure<br />

- maximum à Paris : 2280 m3/s<br />

- minimum naturel : 0.6 m3/s<br />

Les crues sont maîtrisés grâce à quatre barrages réservoirs : Pannecières-Chaumard, sur<br />

la vallée de l’ Yonne ; Seine, près de Troyes ; Marne, près de Saint-Dizier et Aube, près de<br />

Brienne-le-Château. Un barrage hydroelectrique existe sur le fleuve. Deux centrales<br />

nucléaires sont installés sur ses bords en amont et aval de la Seine.<br />

La navigation fluviale est possible au niveau de Bar-sur-Seine sur plus de 563 km à partir<br />

de l’embouchure. La navigation maritime ne l’est qu’au niveau de Rouen sur 121 km à<br />

partir de l’embouchure.<br />

La basse Seine, qui relie le port autonome de Paris aux ports maritimes de Rouen et Le<br />

Havre, est la voie la plus active de France.<br />

Le port de Paris est le deuxième port fluvial européen.<br />

La Seine est reliée par un réseau de canaux à la Somme, à la Meuse, au Rhin, à la Saône<br />

et à la Loire.<br />

Au niveau de sa gestion, la Seine à l’aval de Rouen révèle de l’Etat qui en a confié la gestion<br />

au Port autonome de Rouen. Voies Navigables de France en gère le reste du réseau.<br />

Les travaux sur le fleuve portent sur le maintien de la section navigable par canalisation et<br />

dragage. Entre Rouen et Paris, le dragage d’entretien est de 150 000 m 3 /an. En aval de<br />

Rouen, il varie entre 600 000 et 1 000 000 m 3 /an. Les produits de dragage, non valorisables,<br />

sont stockés dans des chambres de dépôt de terre.<br />

Puissant foyer industriel, l’agglomération parisienne a fait de la Seine « une voie<br />

fréquentée » qui est l’objet d’aménagements constants.<br />

Les puisages pour l’alimentation humaine de la région parisienne avoisinent les 50 m 3 /s.<br />

Au niveau de la qualité, la Seine subit l’impact de l’agglomération parisienne qui se fait<br />

sentir jusque dans l’estuaire. S’ajoutent également les rejets de l’agglomération<br />

rouennaise et des industries en basse Seine. Cependant, la qualité des eaux de la Seine<br />

est en amélioration. L’estuaire de la Seine est soumis à de nombreuses pollutions et à<br />

une forte contamination par les micro-polluants.<br />

9


Annexe 1 c : Synthèse hydraulique par grand fleuve<br />

Résultats de l’étude pour la Seine<br />

Nombre total d’opérations de<br />

curage recensées de 1990 à<br />

2000<br />

% par rapport au nombre<br />

total d’opérations de curage<br />

recensées de 1990 à 2000<br />

% par rapport au nombre<br />

d’opérations de curage<br />

d’entretien des cours d’eau de<br />

1990 à 2000<br />

186 12.54% 16.79%<br />

Volume total curé de<br />

sédiments de 1990 à<br />

2000 (en m 3 )<br />

% par rapport au<br />

volume total de<br />

sédiments curés de<br />

1990 à 2000<br />

% par rapport au<br />

volume curé de<br />

sédiments curés des<br />

cours d’eau de 1990 à<br />

2000<br />

Volume curé par<br />

mètre linéaire<br />

(en m 3 /ml)<br />

1 194 903 3.86% 5.05% 1.5 m 3 /ml<br />

10


Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />

ANNEXE 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage


Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />

FICHE TECHNIQUE : METHODES DE CURAGE<br />

Curage mécanique<br />

Le curage mécanique s’effectue grâce à des engins à godet qui opèrent soit depuis les berges<br />

(pelle mécanique), soit depuis la surface (pelle sur ponton, drague à godets…).<br />

Cette technique nécessite une reprise des sédiments dans une barge et une évacuation vers<br />

un point de déchargement pour une nouvelle reprise.<br />

Ce type de curage n’est pas recommandé lorsque le curage a lieu dans un site sensible et en<br />

eau courante. En effet une partie des sédiments est remise en suspension par le mouvement<br />

de godet et un transfert vers l’aval des matériaux fins et une mobilisation des polluants<br />

présents a lieu.<br />

Cette technique est utilisée pour des sédiments graveleux et non contaminés. Elle est à<br />

déconseiller pour des sédiments organiques fins. Il existe cependant des possibilités de<br />

curage avec des pelles de type "Pellican" qui évitent la mise en suspension des matériaux.<br />

Différents matériaux utilisés :<br />

1.pelles hydrauliques<br />

Elles sont utilisées pour le curage de cours d'eau de faible largeur (inférieure à 15 m). Leur<br />

grande maniabilité leur permet de manœuvrer entre les arbres.<br />

2.pelles araignée<br />

Ces pelles peuvent être utilisées dans plusieurs situations : travail à partir de la berge, du lit de<br />

la rivière, dans des petites rivières ou des fossés. Ce genre d'engin ne permet pas, en général,<br />

de travailler dans des zones marécageuses ou à fort envasement.<br />

3.pelles à godet sur ponton<br />

Ce sont des pelles hydrauliques montées sur des barges. Généralement légèrement plus<br />

puissantes que les pelles à godet classiques, elles permettent de travailler à 20 m de distance<br />

ou de profondeur.<br />

4.amphidredges<br />

Cet appareil a été conçu pour travailler en rivière ou en zone marécageuse. Il possède une<br />

coque principale et plusieurs pattes mobiles munies de flotteurs (hydrauliques). Ces appareils<br />

sont amphibies, et peuvent donc effectuer des allées et retour de la berge à l'eau.<br />

5.aquacat<br />

C'est un appareil intermédiaire entre la pelle araignée et l'amphidredge. Il est constitué d'un<br />

flotteur principal et de trois pattes articulées. Cet engin est idéal pour les travaux et l'entretien<br />

de cours d'eau en agglomération ou pour ceux dont l'accès par la berge est impossible. Ses<br />

faibles dimensions font de lui un appareil d'appoint.<br />

6.draglines<br />

Ce sont les pelleteuses les plus couramment utilisées en France pour le curage de cours d'eau<br />

de taille moyenne (jusqu'à 150 m de largeur). Pour pouvoir utiliser ce type d'engin, les berges<br />

du cours d'eau concerné doivent être déboisées. Cet appareil nécessite beaucoup de place<br />

pour manoeuvrer (la flèche de l'engin pouvant atteindre 50 m). Les draglines nécessitent un<br />

sol stable sur lequel elles peuvent se déplacer.<br />

1


Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />

7.dragues à pelle ou à cuillère<br />

Elles sont utilisées pour des travaux de déroctage dans les roches tendres.<br />

8.dragues à godets<br />

Elles ne sont plus utilisées actuellement.<br />

9.dragues rétrocaveuses<br />

Elles sont utilisées pour les dragages le long des quais ou dans des zones peu accessibles.<br />

10.dragues excavatrices sur ponton à chargement frontal<br />

Elles sont particulièrement bien adaptées pour le travail en zones protégées.<br />

11.dragues à bennes trainantes<br />

Ce type de matériel est utilisé surtout en Amérique du Nord.<br />

12.dragues à benne preneuse<br />

Ces dragues sont utilisées dans des dragages d'entretien sur tout type de matériaux, et elle<br />

est bien adaptée à des dragages dans des zones difficiles tel que le long des quais.<br />

Curage hydraulique<br />

Le curage hydraulique s’effectue grâce à des dragues aspiratrices et désagrégatrices. Les<br />

matériaux sont extraits par jets d’eau sous pression ou par rotation d’un outil désagrégateur<br />

et mis en suspension pour être ensuite aspirés et évacués par des pompes vers les points de<br />

stockage.<br />

Ce type de curage nécessite des moyens de transport adaptés et/ou la présence d’une zone<br />

de dépôts, dans un périmètre de 2.500 m, où les sédiments extraits vont décanter. Des<br />

canalisations souples avec une (ou des) station(s) de relevage effectuent la liaison entre la<br />

drague et la zone de dépôt.<br />

Cette technique est souvent utilisée pour des sédiments extraits dans un milieu sensible. En<br />

effet le curage par voie hydraulique ne perturbe que très légèrement la qualité de l’eau et la<br />

quiétude du site.<br />

Différents matériaux utilisés :<br />

1.Dragues à désagrégateur à pression d’eau ou à désagrégateur<br />

rotatif<br />

L'extraction des matériaux se fait par rotation du "cutter", ou par un jet d'eau sous pression.<br />

Dans les deux cas, les matériaux sont remis en suspension puis aspirés par une pompe. Ces<br />

engins étant montés sur des barges ou sur châssis, leur rayon d'action est relativement<br />

important.<br />

Un des avantages, outre le faible remise en suspension des sédiments, est que ces engins<br />

peuvent travailler sans contact avec les berges du cours d'eau.<br />

Un inconvénient est l'impossibilité d'accéder aux cours d'eau encombrés par la végétation, au<br />

risque de colmater le désagrégateur ou la pompe.<br />

2.Dragues à désagrégateur horizontal<br />

Ces dragues sont équipées de deux vrilles montées sur l'extrémité d'un tube d'aspiration et<br />

destinées à s'attaquer aux sédiments. Ainsi, à chaque passage, le désagrégateur découpe les<br />

sédiments sur une largeur allant jusqu'à 2,70 m. Un bouclier est fixé au bout du désagrégateur<br />

2


Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />

et piège les matériaux remis en suspension. Ce type de drague est très efficace dans les cours<br />

d'eau à fond plat,<br />

3.Dragues à désagrégateur rotatif et horizontal<br />

Sur ce type de drague, deux agrégateurs différents sont regroupés ce qui augmente l'efficacité<br />

des deux engins pris séparément. Le désagrégateur horizontal, placé à l'avant de la barge,<br />

soulève et égoutte les sédiments avant qu'ils ne soient aspirés par la pompe. Par contre, le<br />

désagrégateur rotatif, utilisé en appoint, enlève les sédiments lourds ainsi que la végétation.<br />

4.Pompes immergées<br />

Le pompage des sédiments se fait avec un agitateur rotatif. Ce type de curage peut intervenir<br />

jusqu'à 20 m de profondeur. Ces pompes sont destinées à l'extraction de sables et de graviers<br />

et au pompage des sédiments. Ce matériel est utilisé au bord des cours d'eau, par<br />

l'intermédiaire d'une grue. Ce type de curage nécessite une zone de décantation à proximité.<br />

5.Pompes flottantes<br />

Ce type de pompe est constitué d'un groupe moto-pompe monté sur un châssis tubulaire<br />

formant un traîneau, et muni de deux flotteurs gonflables. Le pompage s'effectue à l'aide<br />

d'une tête racleuse d'aspiration, munie d'un manche, et glissant sur la vase, la pompe suivant<br />

le travail en flottant. Les matériaux curés sont refoulés à une distance de maximum 12 m.<br />

Pour pouvoir guider correctement la tête d'aspiration, le conducteur des travaux doit<br />

impérativement se trouver dans l'eau, à côté de la pompe. La vitesse de progression est donc<br />

relativement faible. Grâce à leur faible encombrement et à leur facilité de manipulation, ce<br />

type de pompage est idéal pour le nettoyage ou l'entretien de petits ruisseaux.<br />

6.Dragues aspiratrices refouleuse stationnaire<br />

Elle est fixée sur des câbles ou des chaînes ainsi que sur des pieux et balaie sa zone de travail<br />

par papillonnage autour des pieux. Elle refoule dans une conduite flottante ou dans des<br />

chalands. L’efficacité du dragage est éventuellement augmentée par l’action d’un<br />

désagrégateur.Certains engins sont équipés d’un bec d’aspiration "Dustpan" que la drague<br />

essaie d’enfoncer à l’avancement dans le banc à déraser.<br />

7.Dragues aspiratrices au point fixe<br />

La drague est fixée sur ses ancres et balaie sa zone de travail par papillonnage autour de son<br />

point d’ancrage. Elle refoule dans des puits (engin autoporteur), dans des chalands ou dans<br />

une conduite.<br />

8.Drague aspiratrice en marche<br />

Ce sont principalement ces dragues qui sont utilisées pour l’entretien des chenaux d’accès.<br />

Les unités modernes sont équipées de deux élindes traînantes avec des pompes immergées et<br />

sont parfois munies de désagrégateur.<br />

Curage à l’américaine<br />

Il s’agit d’une technique particulière qui consiste à provoquer la remise en suspension des<br />

sédiments au moyen d’une hélice ou d’air comprimé dans les cours d’eau ou chenaux à fort<br />

courant. Les sédiments sont repris dans le flux et se redéposent en aval. Cette méthode est<br />

souvent utilisée pour les sas d’entrée de port ou en amont immédiat de zone profonde.<br />

3


Annexe 2 : Fiches récapitulatives des modes de curage<br />

Curage doux<br />

Cette technique de curage met en œuvre des outils traditionnels respectant la fragilité du<br />

milieu (la "baguernette", sorte d'épuisette permettant de retirer 25 kg de matière<br />

organique).<br />

C'est une activité quasiment disparue depuis les années 50 que les pêcheurs ont repris en<br />

développant des chantiers de travaux bénévoles.<br />

Le curage s'effectue à partir de la berge afin de ne pas perturber le milieu, et consiste à<br />

retirer la vase déposée sur le fond uniquement, sans approfondir le fossé initial. Cette<br />

opération s'effectue de novembre à fin février, en dehors des périodes de reproduction de la<br />

faune et d'épanouissement de la flore.<br />

Le travail consiste ensuite à aménager le cours d'eau en créant des barrages d'oxygénation<br />

(roches, troncs d'arbres…), en restaurant des frayères, ou en augmentant le nombre de<br />

passes à poissons.<br />

Grâce à cette initiative, "les cantonniers de rivière" ont restaurés 1 500 km de rivières en 10<br />

ans.<br />

Références :<br />

Guide méthodologique “Faut-il curer?, Pôle de Compétence sur les sites et sols pollués, 1998 ;<br />

Inventaire détaillé des méthodes de curage, de traitement et des usages possibles des sédiments contaminés, IN VIVO, 2001 ;<br />

le courrier de l’environnement de l’INRA (site internet) ;<br />

4


ANNEXE 3 : QUESTIONNAIRE<br />

Annexe 3 : Questionnaire


Annexe 4 : Liste des personnes contactées<br />

ANNEXE 4 : Liste des personnes contactées


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

autres Chambre d'agriculture de la Nièvre Monsieur AGEZ dossier transféré<br />

autres Cemagref Aix-en-Provence ROYET a répondu<br />

autres Cemagref de Bordeaux Monsieur DUTARTRE pas d'opération de curage<br />

autres Cemagref de Grenoble Monsieur COUTANT pas d'opération de curage<br />

autres Cemagref de Lyon Monsieur BABUT pas d'opération de curage<br />

autres DRIRE Monsieur BLINIGNE MOREL pas d'opération de curage<br />

CNR Compagnie Nationale du Rhône Monsieur DOUTRIAUX a répondu<br />

Collectivité Conseil Général de la Charente Monsieur MARCHEGAY pas d'opération de curage<br />

Collectivité Conseil Général de l'Indre et Loire Monsieur COUDRIN<br />

Collectivité Conseil Général du Doubs Monsieur FAIVRET pas d'opération de curage<br />

Collectivité Conseil général du Loiret Monsieur CLAVIER pas d'opération de curage<br />

Collectivité Conseil Général du Territoire de Belfort Monsieur GRANGER pas d'opération de curage<br />

Collectivité Conseil Régional de Champagne Ardenne Monsieur ROLLET pas d'opération de curage<br />

Collectivité Conseil régional Picardie Monsieur RIGAUX pas d'opération de curage<br />

Collectivité Conseil supérieur de la pêche Monsieur JOUBERT dossier transféré<br />

Collectivité Conseil Général des Landes Monsieur FOURNIER a répondu<br />

Collectivité Fédération des Associations de Pêche et de Pisciculture Madame KHATDOURIAN pas d'opération de curage<br />

Collectivité Fédération des Associations de Pêche et de Pisciculture Madame JOURDAIN dossier transféré<br />

Collectivité Réserve naturelle du Lac de Grand-Lieu Monsieur BORET a répondu<br />

Collectivité Service de l'Environnement et de l'Equipement des Collectivites locales Monsieur BRUYERE dossier transféré<br />

Collectivité Parc National des Cévennes - service Scientifique Monsieur DEJEAN a répondu<br />

Collectivité Parc National des Ecrins - Service Amenagement Monsieur PATIN pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc National des Pyrénées Monsieur le directeur pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc National du Mercantour Monsieur OLIVIER pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional d'Armorique Monsieur KERMARREC<br />

Collectivité Parc naturel régional de Brenne Monsieur DUMEUGE a répondu<br />

Collectivité Parc naturel régional de Brière Monsieur BERNARD a répondu<br />

Collectivité Parc naturel régional de Brotonne Monsieur LECOMTE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional de Camargue Monsieur VIVIER pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional de la Forêt d'Orient Monsieur TOURNEBIZE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse Madame PASTOR a répondu<br />

Collectivité Parc naturel régional de la Montagne de Reims Monsieur MARX a répondu<br />

Collectivité Parc naturel régional de l'Avesnois Monsieur JAKUBEK<br />

Collectivité Parc naturel régional de Loire-Anjou-Touraine Monsieur BIDAULT pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional de Lorraine Madame TOUSSAINT pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional des Causses du Quercy Monsieur DUBREUIL pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional des Grands Causses Monsieur DESCLOITRE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional des Landes de Gascogne Monsieur BILLY pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional des Vosges du Nord Monsieur BRUA dossier transféré<br />

Collectivité Parc naturel régional du Gâtinet Français Monsieur GOLEMIEC pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional du Haut-Jura Monsieur BRUNEEL a répondu<br />

Collectivité Parc naturel régional du Haut-Languedoc Madame SVIRIDOFF dossier transféré<br />

Collectivité Parc naturel régional du Livradois-Forez Monsieur SOURP pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional du Luberon Madame MAYEN pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional du Marais du Cotentin et du Bessin Mademoiselle PAQUEREAU pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional du massif des Bauges Monsieur GAYTE pas d'opération de curage


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Collectivité Parc naturel régional du Morvan Monsieur PARIS pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional du Pilat Madame BEAL pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional du Queyras Madame PLAGNOL dossier transféré<br />

Collectivité Parc naturel régional du Verdon Madame GUIN pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional du Vexin français Monsieur HULLARD pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional Normandie-Maine Monsieur AMELINE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional Périgord-Limousin Mademoiselle RENARD-LAVAL pas d'opération de curage<br />

Collectivité Parc naturel régional Scarpe Escaut Monsieur BONNET pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association de la Bresle Monsieur BOECKX a répondu<br />

Collectivité Association de la Haute Maye Monsieur le président<br />

Collectivité Association de l'Ancre Madame la présidente pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association des bas champs de la Somme Monsieur MAQUINY a répondu<br />

Collectivité Association des canaux de Boves Monsieur DUFRESNES<br />

Collectivité Association des hortillonnages Monsieur le président a répondu<br />

Collectivité Association des rivières d'Amboise et de Drancourt Monsieur DETAISY pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association du Marquenterre Monsieur le président<br />

Collectivité Association Syndicale de l'Omignon Monsieur VALETTE a répondu<br />

Collectivité Associations de dessèchement de l'Authie Monsieur le président a répondu<br />

Collectivité Associations de la Selle Madame DUQUESNE a répondu<br />

Collectivité SIVOM des Grands sites des Gorges du Tarn Monsieur PROUHEZE pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVU Monsieur MORTEMARD pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat de Gestion du Canal d'Orleans Monsieur DESBOIS a répondu<br />

Collectivité Syndicat de la vallée des Anguillères Madame POIROUX a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de l'Oise Amont Monsieur le président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de la vallée de l'Orge Aval Monsieur BOUCHY a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du Lac d'Annecy Monsieur DECALIGNON pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte de Gestion des Associations Syndicales du Pays d'Arles Monsieur JOURTAU<br />

Collectivité Syndicat Mixte de l'Union des Marais Monsieur CHASTAING<br />

Collectivité Syndicat des Plaines de MAZEROLLES Monsieur HOLLEBECQ<br />

Collectivité Syndicat des Marais du TENU, de la VILLETTE et du MIGRON Monsieur LECUYER a répondu<br />

Collectivité Societe du Canal de BUZAY Monsieur GRANDJOUAN a répondu<br />

Collectivité Syndicat des Marais des Iles des BOIS et des MASSES Monsieur FLEURY a répondu<br />

Collectivité Syndicat des Marais du BOIVRE et de la GIGUENAIS Monsieur FERRE a répondu<br />

Collectivité Syndicat des Marais de L'Etier de MILLAC Monsieur FERRE a répondu<br />

Collectivité Syndicat des Marais de BOURGNEUF Monsieur HERISSE a répondu<br />

Collectivité Syndicat des Marais de FRESNAY EN RETZ Monsieur ROUSSEAU a répondu<br />

Collectivité Syndicat des marais de MACHECOUL Monsieur de GRANDMAISON a répondu<br />

Collectivité Commune de Bouguenais Monsieur le président<br />

Collectivité Syndicat des Prairies de la PETITE VALLEE Monsieur dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat de BELLE ILE et de l'ILE HERET Madame CHICHE BREYER pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association du canal de Cadenet Monsieur DELAYE<br />

Collectivité Association du canal de Langlade Monsieur le Directeur pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association du canal de Saint Pons Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association pour l'Aménagement des vallées Arize et Lèze Monsieur DUCASSE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association pour le développement de la vallée de l'Ornain et de la Saulx Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association Syndicale du canal d'Arrosage de Canet Monsieur le Président pas d'opération de curage


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Collectivité Association Syndicale du canal de Gignac Monsieur KULESZA a répondu<br />

Collectivité Association syndicale du canal de Sambuc Monsieur le Directeur pas d'opération de curage<br />

Collectivité Associations Départementales pour l'Aménagement de l'Isère du Drac et de la Romanche Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes Centre Argonne Monsieur LEPINE pas d'opération de curage<br />

Collectivité S.I.A de la Nied réunie Monsieur VIAUX a répondu<br />

Collectivité S.I.A.M Madame POIRIER pas d'opération de curage<br />

Collectivité S.I.V.O.M dossier transféré<br />

Collectivité S.M.A.E.Z.I. Monsieur COQUIDé pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIADO Monsieur HERIN a répondu<br />

Collectivité SICME Monsieur MARIE pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVOM Monsieur SIFFERT pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des Eaux de la paquetterie Monsieur Beaudeux pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVOM Monsieur DEVILLE pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVOM Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVOM pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVOM de la vallée du Rupt Monsieur CLEMENT a répondu<br />

Collectivité Syndicat d'Aménagement de la Mortagne<br />

Collectivité Syndicat d'Aménagement hydraulique de la vallée du Touch Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat de la Saudre Madame COUFFRAND<br />

Collectivité Syndicat de l'Avelon Monsieur LEFEVRE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des bassins de l'Elorn Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des Eaux de Kermovan de Kersauzon Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des Eaux et Assainissement Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat des Marais Monsieur OUVRAD dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat hydraulique des Quatre vallées Monsieur LIPONNE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal à Vocation Multiples de l'Etang de l'Or Monsieur Le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal Basse Vallée de la Risle Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Vallée du Jaudy Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Trieux Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement Hydraulique de la Save Monsieur GRANGIS a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement Hydraulique du Bassin de l'Aume-Couture Monsieur TALIGROT pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement Hydraulique du bassin versant du Curé Monsieur BELLUC a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Ardèche Claire Monsieur BOURETZ a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement de la Région d'Enghein-les-Bains Monsieur RICHARD a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement des Vallées Scarpe Bas Escaut Monsieur DEBRABANT<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement du Bassin Versant du Val d'Achen pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de la basse Vesgre Monsieur BOUSSINIER<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de la Région de Bonningues Monsieur le Président<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de la Vallée de L'Ondaine Monsieur PARDO dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal des Eaux de la Haute Loue Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal des Eaux et Assainissement Monsieur FAUST pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin de l'Esches Monsieur CLIQUOT a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de la Basse Vallée Ain Monsieur SOMELET a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de l'Isole Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du canal de la Bourne Monsieur AVEZARD a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal Hydraulique Haute Seine Monsieur DIDIER a répondu


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Collectivité Syndicat Interdépartemental d'Aménagement du Guiers et de ses affluents Madame pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte d'Aménagement de la Haute Vallée de l'Ariège et du Vicdessos Madame DULAC a répondu<br />

Collectivité Syndicat mixte d'Aménagement des Eaux du Basin de Moron Monsieur POUGET a répondu<br />

Collectivité Syndicat Mixte d'Aménagement et de Développement Touristique du Pays de Cèze Monsieur GUILLERME pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte de la Mouillonne Monsieur BEZIAT pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte du Bassin de l'Isle en Périgord Melle HENETTE<br />

Collectivité Syndicat Mixte Ganges le Vigan Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte Loire Authion Monsieur MARTIN pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte pour la gestion de l'Etang de l'Or Madame VAZZOLER a répondu<br />

Collectivité Union des syndicats d'Aménagement de Rivières Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Direction des Espaces Verts Monsieur le Responsable du service environnement a répondu<br />

Collectivité Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts de la ville de Paris Monsieur le Responsable du service environnement dossier transféré<br />

Collectivité Etablissement public du Musée et du Domaine national de Versailles Monsieur le Responsable du service environnement pas d'opération de curage<br />

Collectivité S.I.V.O.M.E Monsieur GRIWIO<br />

Collectivité S.M.A.L.A Monsieur AYOT pas d'opération de curage<br />

Collectivité S.M.I.R.Y.A Monsieur PIOT pas d'opération de curage<br />

Collectivité Section des Canaux de la ville de Paris<br />

Collectivité Service Interdépartemental de l'Office National des Forêts de Versailles Monsieur le Responsable du service environnement pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVOM de Haute-Tarentaise Madame VIVET pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVOM du Lac Monsieur MILLET<br />

Collectivité Syndicat de Cabedan Neuf pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des communes riveraines de l'Orne Monsieur le Président A. CHOISEL dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat des eaux du canton de Woerth Madame MALET a répondu<br />

Collectivité Syndicat du Bassin Sud Ouest du Mont Ventoux Monsieur le Technicien de rivières a répondu<br />

Collectivité Syndicat du Canal Saint Julien Monsieur ROULLIN a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Région Anzin Monsieur le Président<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Bassin de l'Arc Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement de la plaine entre l'Agly et la Tet Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement du bassin de la Fosseille Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement du bassin de la Liobière Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVOM de Chauny Tergnier La Fère Monsieur le Président<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal des Cours d'Eau du Bassin Chambérien Monsieur PASQUON pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal des Monts et Barrage Monsieur REIX pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement du Bassin de l'Ardoux Monsieur FICHOU pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement du cours inférieur du Réart Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement du Ruisseau de la Cadière Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte d'Aménagement de la Vallée de la Durance Monsieur DODOLI pas d'opération de curage<br />

Collectivité Ville de Vanves Monsieur le Responsable des services techniques pas d'opération de curage<br />

Collectivité A.S.A.D de Renescure Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité A.S.A.D de Camphin en Pévèle Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité A.S.A.D de Coutiches Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité A.S.A.D Scarpe Aval Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité A.S.A.D Région d'Arleux Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité A.S.A.D du Haut Cambresis Monsieur DUBUS pas d'opération de curage<br />

Collectivité A.S.A.D de Le Quesnoy et environs Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité A.S.A.D de Noyelles sur Selle Monsieur DUPONT dossier transféré


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Collectivité A.S.A.D de Noyelles/Sambre Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité A.S.A.D de SARS Poteries Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité A.S.A.D de Landrecies Monsieur GODARD<br />

Collectivité A.S.A.D de Saint Rémy du Nord Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin de l'Yser Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de la Becque de St Jans Cappel Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal des Cours d'eau d'Estaires Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de Bassin de la Bourre Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal des Cours d'eau de Phalempin - Camphin Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal des Vallées de la lys et de la Deûle Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de la Becque de Neuville Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Association Syndicale de la Libaude Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du Bassin de la Marque Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Communauté de communes du Pays de Pévèle Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Communauté de communes Rurales de la vallée de la Scarpe Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de Flines Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes de l'est Douaisis Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de la Région d'Arleux (SIRA) Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association Syndicale des Vallées de la Hayne et de l'Escaut Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement de l'Ecaillon Monsieur le Président<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal des Marais de la Vieille Sambre Madame BENOIT<br />

Collectivité S.E.S.E.A Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIAH BANCHE Monsieur DRAPPEAU dossier transféré<br />

Collectivité AS CRAVANS LAVINAUD Monsieur GAILLARD dossier transféré<br />

Collectivité AS ANDILLY CHARRON LONGEVES Monsieur HILLAIRET dossier transféré<br />

Collectivité AS L'ANGLE GIRAUD Monsieur BOUYER dossier transféré<br />

Collectivité AS BOERE Monsieur LARGEAUD dossier transféré<br />

Collectivité AS VILLEDOUX SAINT OUEN Monsieur CHANSIGAUD dossier transféré<br />

Collectivité SIAH RIVIERE DE VAUX Monsieur BONNET pas d'opération de curage<br />

Collectivité AS NORBECK Monsieur RENARD dossier transféré<br />

Collectivité AS SAINT CYR Monsieur DENIS pas d'opération de curage<br />

Collectivité AS SAINT MICHEL Monsieur BOUCARD dossier transféré<br />

Collectivité AS ESNANDES VILLEDOUX GRANDES MIZOTTES Monsieur MARCELON dossier transféré<br />

Collectivité AS MARAIS SAUVAGE Monsieur SIMONNEAU dossier transféré<br />

Collectivité AS NORD DE CHARRON Monsieur COUTON dossier transféré<br />

Collectivité AS BRIE PENISSIERE Monsieur FRADET dossier transféré<br />

Collectivité AS SUIRE Monsieur MICHAUD pas d'opération de curage<br />

Collectivité AS TAUGON Monsieur GUILLOUX a répondu<br />

Collectivité AS NUAILLE Monsieur GRELIER dossier transféré<br />

Collectivité SABA Monsieur HOLYST pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du Canal des Alpilles Septentrionales (S.I.C.A.S) Monsieur le Directeur pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte Pays Vals de Saintonge Monsieur SERIS pas d'opération de curage<br />

Collectivité Service des Barrages Réservoirs du Bassin de la Seine dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat Mixte pour l'Aménagement de la Vallée du Lot Monsieur BIZINSKEY dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat de voirie - Communauté de Communes du Villeneuvois Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes de la Fave Monsieur AMBRESIS pas d'opération de curage


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Collectivité S.I.A.R.E Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité Conseil Général du Nord Monsieur LAGACHE<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'amélioration du Foron Monsieur FAUVIN<br />

Collectivité Communauté de communes Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Service Technique de la Mairie de Araches La Frasse Monsieur ALLAMAND pas d'opération de curage<br />

Collectivité S.I.V.O.M de la Source de l'Air Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Mairie de Radonvillet Monsieur MARGELET a répondu<br />

Collectivité Syndicat de l'Orne Aval Monsieur GILLES pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes des vals de Moselle et de l'Esch Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat d'Aménagement de la Natouze Monsieur le Président<br />

Collectivité Syndicat de Bassin Madame SODGO pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association Aladin<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des Eaux du Morillon Monsieur DURAND pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des Bassins Versants Monsieur LEBAS pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Vallée de l'Aveyron Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte de la Vallée Avale du Viaur Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes du Doulennais Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat libre de la Haute Vallée du Touyre Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Vallée de l'Aube Monsieur GUIRAUD<br />

Collectivité S.I.V.O.M. Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité S.I.A.R. Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des Eaux et Assainissement de l'Anse du Cul de Loup Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat du Pays de Cize Monsieur le Président<br />

Collectivité S.Y.M.I.V.A. Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité S.M.I.B.A. Monsieur NEGELAINE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Mairie de Gagny Monsieur le Directeur des Services Techniques<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du Canton de la Modane Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité S.I.V.O.M Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal de Villars sur Vars Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal pour le contrat de rivire de la Clarence et de ses affluents Monsieur BREVIERE a répondu<br />

Collectivité Syndicat de la vallée du Gy Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat d'Eau du Bassin Versant de la Chère Monsieur DANIEL a répondu<br />

Collectivité Syndicat d'Eau Monsieur RETIF pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat de la Vallée du Don Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Bassin Versant du Don Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des Eaux de Boësses, Echilleuses et Grangermont Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité S.I.V.O.M Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat de Rivière Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité S.I.A.V. Monsieur CARDON a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement du Val de la Clouère Monsieur HUTIN pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat de la Meyne Monsieur BALUFIN<br />

Collectivité S.I.V.O.M Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte du Canal de Roubaix Monsieur le Président dossier transféré


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Collectivité Canal de l'Isle Monsieur GREGOIRE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des Rivières Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat des Rivières Monsieur le Président<br />

Collectivité Syndicat des Rivières Monsieur le Président<br />

Collectivité Syndicat Mixte de Gestion des Rivières Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte des 4 Rivières Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal du Contrat de la Rivière Woigot Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de Communes du Pays de Figeac Cajarc Monsieur le Technicien de Rivières pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte des Rivières Navigables de l'Anjou Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte du Contrat de Rivière Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat intercommunal de curage et de rectification de la Sauer Madame MALET a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Rivière La Sarthe Monsieur le Président dossier transféré<br />

Collectivité A.S.A.D de Cuvillers Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association Syndicale de drainage et irrigation Monsieur NAVARRE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association Syndicale de la Haute Sambre Madame CURY pas d'opération de curage<br />

Collectivité SIVOM de la Tortue Monsieur CHALON pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Assainissement Douai-Sud Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Entretien des cours d'eau de l'Avesnois Monsieur Maudoux<br />

Collectivité Association Syndicale d'irrigation et de désechement de Noyelles sur Sambre Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Association des Marais de la Haute Deule Monsieur DAVOINE<br />

Collectivité Syndicat Mixte du Clain Sud Monsieur JOSSE pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Mixte pour l'Aménagement Hydraulique des Bassins de l'Elorn Monsieur le Président a répondu<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Aménagement de la Rivière Ecole Monsieur le Président<br />

Collectivité Syndicats Intercommunaux des Eaux et Rivières Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat Intercommunal d'Irrigation de la Région de Meilhan Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Syndicat d'Irrigation Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes du Pays du Verre et du Cristal Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Fédération de la Pêche du Morbihan Monsieur LE CLAINCHE Jean Claude pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes du pays de Commercy Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de Communes de la Région de Damvillers Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de Communes "entre Aire et Meuse" Monsieur PALIN<br />

Collectivité Communauté de communes du canton de Fresnes en Woëvre Madame LE ROY pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes de la Haute-Saulx Monsieur pas d'opération de curage<br />

Collectivité Association pour le Développement du Pays de Montmédy Monsieur<br />

Collectivité Communauté de Communes du pays de Revigny sur Ornain Monsieur HENRY pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes du Sammiellois Monsieur LAUER a répondu<br />

Collectivité Communauté de communes de la Saulx et du Perthois Monsieur pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de communes du Val des Couleurs Monsieur le Président pas d'opération de curage<br />

Collectivité Communauté de Communes du pays de Vigneulles lès Hattonchâtel Monsieur MARQUIS pas d'opération de curage<br />

Collectivité Conseil Général de Loire Atlantique Monsieur VIGNIER dossier transféré<br />

Collectivité Syndicat du Pays de Maurienne Mademoiselle ROQUE dossier transféré<br />

Collectivité Mairie de Paris (Direction des Parcs Jardins et Espaces Verts Madame CHOINIER pas d'opération de curage<br />

Collectivité Mairie de Paris (Direction des Parcs Jardins et Espaces Verts Monsieur LYONNAIS<br />

Collectivité Institution d'Aménagement de la Vilaine Monsieur AUDIC


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Collectivité S.I.A.A.M. Monsieur le Président<br />

EDF EDF Centre d'Ingenièrie Hydraulique - Savoie Technolac Monsieur LEDRAPPIER a répondu<br />

EDF EDF Mission Thermique Monsieur BRUNET a répondu<br />

EDF EDF Unité Production Alpes - GEH ARVE FIER Monsieur PELLICIER a répondu<br />

EDF EDF Unité Production Alpes - GEH DAUPHINE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Alpes - GEH OISANS Monsieur FAULE a répondu<br />

EDF EDF Unité Production Alpes - GEH TARENTAISE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Alpes - GEH Vallée de la Maurienne Monsieur LECOMTE a répondu<br />

EDF EDF Unite Production Centre - GEH BERGERAC Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unite Production Centre - GEH LIMOGE Monsieur GIGUELAY pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unite Production Centre - GEH DORDOGNE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unite Production Centre - GEH OUEST Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unite Production Centre - GEH LOT TRUYERE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Est - GEH RHIN Monsieur le Délégué Exploitation a répondu<br />

EDF EDF Unité Production Est - GEH REVIN SAINT NICOLAS Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Est - GEH JURA BOURGOGNE Monsieur MIGUET a répondu<br />

EDF EDF Unité Production Est - GEH ALSACE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Méditerranée - GEH BASSE DURANCE Monsieur le Délégué Exploitation a répondu<br />

EDF EDF Unité Production Méditerranée - GEH HAUTE DURANCE Monsieur ZURBACH a répondu<br />

EDF EDF Unité Production Méditerranée - GEH HAUTE PROVENCE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Méditerranée - GEH VAR ROYA Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC AVIGNON Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC GENISSIAT Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEH LOIRE ARDECHE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC LYON Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC MONTELIMAR Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Rhône Auvergne - GEHMEC VALENCE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH AXAT Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH ARIEGE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH ADOUR ET GAVES Monsieur le Délégué Exploitation a répondu<br />

EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH GARONNE Monsieur le Délégué Exploitation pas d'opération de curage<br />

EDF EDF Unité Production Sud Ouest - GEH TARN AGOUT Monsieur le Délégué Exploitation a répondu<br />

Entreprise S.N.F.R.E. Monsieur BOURDON<br />

Entreprise Alsacienne de Renflouement et Sauvetage Monsieur FURST<br />

Entreprise ARMOR Monsieur BELGEULLE<br />

Entreprise BALINEAU Monsieur GADY pas d'opération de curage<br />

Entreprise BAULAND Monsieur GIAMMATTEO pas d'opération de curage<br />

Entreprise BOUYGUES OFFSHORE Monsieur BONNET Gérard<br />

Entreprise CHAGNAUD Monsieur VENEZIANI<br />

Entreprise D.T.M. Monsieur PLOUZENNEC<br />

Entreprise DODIN IDF Monsieur PODGAIETSKY<br />

Entreprise DODIN NORD Monsieur LACOMME<br />

Entreprise DRAFLUMAR Monsieur LAPENA pas d'opération de curage<br />

Entreprise E.M.C.C. Monsieur GERVET a répondu<br />

Entreprise ECO SYSTEME DE DRAGAGE Monsieur DOUALLE<br />

Entreprise ETPO Monsieur THERET pas d'opération de curage


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Entreprise G.T.M. Monsieur NABONNAND<br />

Entreprise MARC SA Monsieur VALLS<br />

Entreprise NORPAC Monsieur PECCIPREZ<br />

Entreprise QUILLE Monsieur TULOUP<br />

Entreprise QUILLERY Monsieur NOEL<br />

Entreprise S.N.D. Monsieur DUBOIS<br />

Entreprise SERRA Travaux Maritimes Monsieur LABAT<br />

Entreprise SODRANORD Monsieur POISSONNIER<br />

Entreprise SPIE BATIGNOLLES TP Monsieur BELIN pas d'opération de curage<br />

Entreprise SPIE CITRA NORD Monsieur GAY<br />

Entreprise SPIE CITRA OUEST Monsieur GUERY<br />

Entreprise TOURNAUD Monsieur TOURNAUD<br />

Entreprise TP SPADA Monsieur TRONCHE<br />

Etat Préfecture de Vannes Madame JEHANNO dossier transféré<br />

Etat Préfecture des Côtes d'Armor Monsieur SALAUN a répondu<br />

Etat DDAF de l'Ain Monsieur MALECOT pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF des Alpes de Haute Provence Madame GOTTARDI pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF des Hautes-Alpes Monsieur JANET pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF des Alpes Maritimes Monsieur CARDELLI pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de l'Ardèche Madame BERGER pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF des Ardennes Madame TIMSTIT pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de l'Ariège Monsieur POLIZZI pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de l'Aisne a répondu<br />

Etat DDAF de l'Aube Monsieur DE BARMON a répondu<br />

Etat DDAF de l'Aveyron Monsieur EMERIAU dossier transféré<br />

Etat DDAF des Bouches-du-Rhône Monsieur LE SCAON pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF du Calvados Monsieur COSSON pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF du Cantal Monsieur FERNANDEZ pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF du Cher Monsieur MERCIER a répondu<br />

Etat DDAF de Corrèze Monsieur CASTEL pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de la Côte d'Or Monsieur PATY a répondu<br />

Etat DDAF de la Creuse Monsieur CARRE pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de la Dordogne Monsieur LAMPIN pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF du Doubs Monsieur BAILLY pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de la Drôme Madame COUTEAU pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de l'Eure et Loir Monsieur LAIGLE pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF du Finistère Monsieur ARTUR pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de Haute Garonne Monsieur AZEMA a répondu<br />

Etat DDAF du Gers Monsieur GOUIN pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de Gironde Monsieur JARRIL<br />

Etat DDAF de l'Herault Monsieur CABANNE pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de l'Indre Monsieur LUMET a répondu<br />

Etat DDAF de l'Indre et Loire Monsieur CAIL dossier transféré<br />

Etat DDAF du Jura Madame LUTHI pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF des Landes Monsieur BESSE pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF du Loir et Cher Mademoiselle DAZIN pas d'opération de curage


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Etat DDAF de la Loire Monsieur VAUTRIN pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de Haute Loire Madame RICHARD a répondu<br />

Etat DDAF de Loire Atlantique Monsieur MONTFORT<br />

Etat DDAF du Loiret Monsieur SCORNET a répondu<br />

Etat DDAF du Lot et Garonne Monsieur SERRES a répondu<br />

Etat DDAF de la Marne Madame ROBIN pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de Mayenne Monsieur ROUEZ pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de Meurthe et Moselle Monsieur JANEL dossier transféré<br />

Etat DDAF de la Meuse Monsieur MOLVEAUX<br />

Etat DDAF du Morbihan Monsieur LION<br />

Etat DDAF de Moselle Monsieur BAUDET a répondu<br />

Etat DDAF de la Nièvre Monsieur THERY a répondu<br />

Etat DDAF de l'Oise Monsieur CANUS pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de l'Orne Monsieur HUGUET<br />

Etat DDAF du Pas-de-Calais Monsieur BRIZAY dossier transféré<br />

Etat DDAF du Puy de Dôme Madame DROSNE a répondu<br />

Etat DDAF des Hautes-Pyrénées Monsieur SERRES<br />

Etat DDAF des Pyrénées Atlantiques Monsieur BOUCHINDHOMME a répondu<br />

Etat DDAF du Haut Rhin Monsieur PARMENTIER pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF du Rhône Monsieur LEPERS pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de la Haute Saône Monsieur CHAPERON pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de Saône et Loire Monsieur LIMANTON a répondu<br />

Etat DDAF de la Sarthe Monsieur GAUGAIN<br />

Etat DDAF de Savoie Monsieur DALL'OSTO<br />

Etat DDAF de Seine et Marne Madame ROY dossier transféré<br />

Etat DDAF des deux Sèvres Monsieur EVRAD dossier transféré<br />

Etat DDAF de la Somme Monsieur EVRAD a répondu<br />

Etat DDAF du Tarn Monsieur DELAPANOUSE pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF du Tarn et Garonne Mademoiselle JUIN<br />

Etat DDAF du Vaucluse Madame CHATILLON a répondu<br />

Etat DDAF de Vendée Monsieur GAROT pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de la Vienne Monsieur YON dossier transféré<br />

Etat DDAF des Vosges Monsieur DURAND pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de Paris Madame GERARD dossier transféré<br />

Etat DDAF du Val d'Oise Monsieur CLEMENT pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de l'Aude Monsieur CADORET<br />

Etat DDAF de Charente Monsieur PEYRAUD pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de l'Aisne Monsieur VANGHELUWEN a répondu<br />

Etat DDAF de l'Ile et Vilaine Monsieur LE DAVAY pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF du Lot Monsieur BIMONT pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de Maine et Loire Monsieur BALCON pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de la Manche Monsieur BRUN pas d'opération de curage<br />

Etat DDAF de la Haute Marne Monsieur DURAND a répondu<br />

Etat DDE de l'Allier Monsieur GOUEFFON a répondu<br />

Etat DDE des Alpes de Haute Provence Monsieur GIBELIN dossier transféré<br />

Etat DDE des Hautes-Alpes Monsieur CORVAISIER pas d'opération de curage


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

Etat DDE des Ardennes Monsieur DUCHESNES pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de l'Aube Monsieur BLASCO a répondu<br />

Etat DDE des Bouches-du-Rhône Madame ESTEVE pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de Charente Maritime Monsieur DIETRICH pas d'opération de curage<br />

Etat DDE du Cher Monsieur BONTEMPS a répondu<br />

Etat DDE de Corrèze Monsieur MOULIN pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de la Côte d'Or Monsieur JEOFFROY pas d'opération de curage<br />

Etat DDE du Doubs Monsieur LENEUF pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de Gironde Monsieur THURIERE pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de l'Herault Monsieur LAURIOL pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de l'Indre et Loire Monsieur LE FLOCH pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de l'Isère Monsieur RILLARD pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de la Loire Atlantique Monsieur MARTIN pas d'opération de curage<br />

Etat DDE du Loiret Monsieur THILLOU pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de Mayenne Monsieur SABIN a répondu<br />

Etat DDE de la Meuse Monsieur HAM pas d'opération de curage<br />

Etat DDE du Morbihan Monsieur FUMEY pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de la Nièvre Monsieur THERY a répondu<br />

Etat DDE de l'Oise Monsieur FLAMMECOURT pas d'opération de curage<br />

Etat DDE Puy de Dôme Monsieur CHEVASSON a répondu<br />

Etat DDE de la Sarthe Monsieur SEGRETAIM a répondu<br />

Etat DDE du Tarn Monsieur RESSEGUIER pas d'opération de curage<br />

Etat DDE du Tarn et Garonne Monsieur DELCROS pas d'opération de curage<br />

Etat DDE du Vaucluse Monsieur GUICHART pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de Vendée Monsieur HAVAS pas d'opération de curage<br />

Etat DDE des Hauts de Seine Mademoiselle SALLE FRANQUE pas d'opération de curage<br />

Etat DDE de Seine Saint Denis Madame GAUTHERON pas d'opération de curage<br />

Etat DDE du Val de Marne Monsieur RIBARD a répondu<br />

Etat DDE du Val d'Oise Monsieur RAIMBOUX dossier transféré<br />

Etat DDE de l'Aude Monsieur MAINDRAULT dossier transféré<br />

Etat DDE de Charente - Conseil Général de la Charente Monsieur NERON a répondu<br />

Etat DDE du Lot Monsieur MOLINA a répondu<br />

Etat DDE de Maine et Loire Monsieur DUTU a répondu<br />

Etat DDE de la Manche Monsieur VIOLETTE a répondu<br />

Etat Division départementale de l'équipement Monsieur LAGOGUET pas d'opération de curage<br />

Etat Conseil Général des Hautes Alpes Monsieur VOLLAIRE pas d'opération de curage<br />

Etat D.D.E. Monsieur GONTHIER pas d'opération de curage<br />

Port Autonome Port Autonome de Rouen Monsieur le directeur pas d'opération de curage<br />

Port Autonome Port Autonome de Strasbourg Monsieur le directeur<br />

Port Autonome Port Autonome de Paris Monsieur le directeur a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Soissons Monsieur LAISIS pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Saint-Quentin Monsieur BOILET a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Château-Thierry Madame HONNONS pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Charleville-Mézières Monsieur DERUETTE a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Rethel Monsieur DELIMOGES a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Givet Madame RICHARD a répondu


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Nogent-sur-Seine Monsieur CHEFDEVILLE a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Arles Monsieur MION a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Dijon Monsieur MULLER a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Besançon Monsieur BULTHE<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Montbéliard Monsieur CHAMBON a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Beaucaire Monsieur LEZE pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Verdon Monsieur VICTOR pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Arcachon Monsieur THUAL dossier transféré<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Cadillac Monsieur PAPAIX pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Libourne Madame GARNIER a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Hérault Ouest Monsieur BORRAS pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Hérault Est Monsieur LECOEUR pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Dôle Monsieur LANOY pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Roanne Monsieur LEROYER pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Nantes Monsieur FAURE a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Montargis Monsieur GANIVET a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Briare - Saint Satur Monsieur FEROUX a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Marmande Monsieur BONNET pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Tonneins Monsieur GRANET dossier transféré<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Angers Monsieur JUSSEAUME pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Châlons-en-Champagne Monsieur POURTAU a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Reims Monsieur BARASCOU a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Chaumont Monsieur VUITTENEZ a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Saint-Dizier Monsieur SALVY a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Longeau Monsieur NEGRELLO<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Nancy Monsieur MARTIN a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Toul Monsieur LOUIS a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Pont-à-Mousson Monsieur BACHER a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Bar-le-Duc Monsieur TABUTIAUX a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Verdun Monsieur LEFAURE a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Void-Vacon Monsieur HATIER a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Metz Monsieur VUILLAUME a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Sarreguemines Monsieur MAGER a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Mittersheim Mademoiselle NIEDERLENDER pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Corbigny Monsieur BOUCHUT a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Compiègne Monsieur DEVEYER a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Strasbourg Canaux Monsieur HANET a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Saverne Monsieur METOZ pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Gambsheim Monsieur JUNOD a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Colmar Monsieur MAURICE<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Mulhouse Monsieur SCHMITT a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Lyon Nord Monsieur AMIEZ a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Vienne-Valence Monsieur FORNERO dossier transféré<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Lyon Est Monsieur FORNERO dossier transféré<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Gray Monsieur SEGUIN pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Port-sur-Saône Monsieur OUDET a répondu


type<br />

d'organisme nom de l'organisme nom du contact réponse aux questionnaires<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Mâcon Monsieur PROMONET a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Chalon-sur-Saône Monsieur HERR a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Montceau-les-Mines Monsieur THERRY a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Paris Monsieur BEAURAIN a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Rouen Monsieur DUFLOT pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Melun Monsieur RENTIERE a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Meaux Monsieur GRADYS a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Bougival Monsieur CRIBIER a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de limay-Méricourt Monsieur DESSAIGNES a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Péronne Monsieur CHANTRELLE a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Avignon Monsieur MEUNIER a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Epinal Monsieur BLANDIN a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Sens Monsieur LAMARSAUDE a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision Tonnerre Navigation Monsieur DIETLIN a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Belfort Monsieur PARAGE pas d'opération de curage<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Suresnes Madame PIQUERET a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Joinville-le-Pont Monsieur LANDAIS a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Pontoise-Andresy Monsieur GALEA a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Dunkerque Monsieur REVEL a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Saint Omer Monsieur CAILLIAU a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Lille Monsieur DELEBECQ a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Douai Monsieur PAVAGEAU a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Cambrai Monsieur LEFEBVRE a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Valenciennes Monsieur OUDOT a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Maubeuge Monsieur DELBARRE a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision d'Aquitaine Monsieur FAZEMBAT a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Haute Garonne Monsieur AUDOUARD a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision du Languedoc Est Monsieur CAYROL a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision de Languedoc Ouest Monsieur CLASTRES a répondu<br />

VNF Voies Navigables de France - Subdivision du Tarn et Garonne Monsieur DUCLOS a répondu


ETUDES SUR L’EAU EN FRANCE<br />

La connaissance des pratiques de curage et des besoins futurs devrait permettre<br />

de mieux appréhender, au niveau national, les enjeux liés à la problématique des<br />

curages sur l’ensemble du réseau hydrographique.<br />

L’objectif principal de cet historique est de répertorier, de la manière la plus<br />

exhaustive possible, l’ensemble des opérations de curage d’entretien ayant été<br />

réalisées sur le territoire français durant les dix dernières années et d’en définir les<br />

caractéristiques principales, à savoir :<br />

− les motifs qui ont conduit au curage (lutte contre les inondations, maintien de la<br />

navigation, restauration écologique du milieu…) ;<br />

− les techniques de curage utilisées (hydraulique, mécanique…) ;<br />

− le devenir des sédiments (stockage, traitement…) ;<br />

− les volumes extraits annuellement sur le territoire français ;<br />

− les coûts minimums, moyens et maximums ;<br />

− la qualité des sédiments extraits et l’approche qui en est faite.<br />

Dans un second temps, l’étude doit permettre également de définir les besoins<br />

nécessaires en matière de curage d’entretien pour le moyen terme afin de dessiner<br />

les tendances pour le futur, notamment concernant :<br />

− les besoins de curage pour les 10 ans à venir ;<br />

− les motivations qui vont conduire au curage ;<br />

− le coût des opérations à venir ;<br />

− la qualité des sédiments qui vont être curés.<br />

Agence de l’Eau Adour-Garonne<br />

90, rue du Férétra<br />

31078 TOULOUSE CEDEX<br />

Tél. : 05 61 36 37 38<br />

Fax : 05 61 36 37 28<br />

Agence de l’Eau Artois-Picardie<br />

200, rue Marceline<br />

59508 DOUAI CEDEX<br />

Tél. : 03 27 99 90 00<br />

Fax : 03 27 99 90 15<br />

Agence de l’Eau Loire-Bretagne<br />

Avenue Buffon - B.P. 6339<br />

45063 ORLEANS CEDEX 2<br />

Tél. : 02 38 51 73 73<br />

Fax : 02 38 51 74 74<br />

Loire-Bretagne<br />

DOUAI<br />

Artois-Picardie<br />

PARIS<br />

Seine-Normandie<br />

ORLEANS<br />

Adour-Garonne<br />

TOULOUSE<br />

METZ<br />

Site Internet :<br />

http://www.eaufrance.tm.fr<br />

Rhin-Meuse<br />

LYON<br />

Rhône-Méditerranée<br />

Corse<br />

Agence de l’Eau Rhin-Meuse<br />

Route de Lessy-Rozérieulles<br />

B.P. 30019<br />

57161 MOULIN-LES-METZ CEDEX<br />

Tél. : 03 87 34 47 00<br />

Fax : 03 87 60 49 85<br />

Agence de l’Eau<br />

Rhône-Méditerranée-Corse<br />

2-4, allée de Lodz<br />

69363 LYON CEDEX 07<br />

Tél. : 04 72 71 26 00<br />

Fax : 04 72 71 26 01<br />

Agence de l’Eau<br />

Seine-Normandie<br />

51, Rue Salvador Allende<br />

92027 NANTERRE CEDEX<br />

Tél. : 01 41 20 16 00<br />

Fax : 01 41 20 16 09<br />

Ministère de l’Aménagement<br />

du Territoire<br />

et de l’Environnement<br />

Direction de l’Eau<br />

20, avenue de Ségur<br />

75302 PARIS 07 SP<br />

Tél. : 01 42 19 20 21<br />

Fax : 01 42 19 12 22<br />

http://www.environnement.gouv.fr<br />

Programme mis en œuvre avec l’appui technique de l’Office International de l’Eau<br />

21, Rue de Madrid / 75008 PARIS / Tél. : 01 45 22 14 67 - Fax : 01 40 08 01 45<br />

ISSN 1161-0425 - © M.A.T.E. - © Agences de l’Eau - Tous droits réservés

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