SECTEUR PHARMACEUTIQUE AU MAROC - Pharmacies.ma

SECTEUR
PHARMACEUTIQUE AU
MAROC
ENTRE LE PRESENT ET LE FUTUR
Préparé par :
Dr. Mehdi TEMSAMANI
&
Dr. Mohamed Khalil TAMIM

Industrie pharmaceutique au Maroc
• Etat des lieux
– Chiffres clés
– Contraintes
• Propositions

CHIFFRES CLES
Synthèse 2009
Population
PIB
Budget du Ministère
de la Santé
Dépenses en
médicaments/ hab
31,6 millions
736,2 milliards de DH
9,792 milliards de DH
400 DH
* Source HCP

CHIFFRES CLES
Synthèse 2010
Nombre de laboratoires 36
Nombre de grossisteries 50
C.A global en milliards de DH 7,9
Emplois directs et indirects 40 000
Investissement en Industrie
Pharma / an
Nombre d’unités produites / marché
privé
300 millions de
DH
282 millions
* Source AMIP

CHIFFRES CLES
Synthèse 2010
Nombre de Pharmacies 11 000
Nombre de Médecins 17 758
Fabrication locale en valeur 65%
Importations en valeur 35%
Exportations en valeur 10%
Part du princeps en unités 70% du marché
Part du générique en unités 30% d marché
* Source AMIP

Contraintes
• Concurrentielles (Rapport du conseil de la
concurrence)
• Législatives : Bioéquivalence, biosimilaires, …
• Techniques : suivi de l’évolution scientifique,
technologique et normative.
• Commerciales : le marché marocain reste un petit
marché par rapport aux marchés algérien,
égyptien, saoudien…

Propositions
• Annulation de la TVA sur le médicament ce qui
aberrant.
• Maintenir le benchmarking
• Unifier les prix des génériques pour une même
molécule.
• Le prix du médicament devrait être fixé de façon
scientifique selon une méthodologie pharmacoéconomique.
• Le droit de substitution
• La prise en charge des médicaments ayant
obtenu l’AMM par l’ANAM devrait être
automatique.

Propositions
• Exiger des études de bioéquivalence pour tous
les génériques existants sur le marché.
• Faire sortir les lois régissant :
– Les produits biosimilaires (En Arabie Saudite, les
Guidelines concernant les biosimilaires existent
depuis 1995)
– La recherche biomédicale
– La création et le fonctionnement des centres de
recherche contractuelle CRO

Propositions
• Création de l’agence nationale du médicament
– Indépendante et qualifiée aussi bien en ressources
humaines qu’en matérielles :
• En Jordanie, la JFDA comporte 146 inspecteurs
pour 17 industries contre 25 au Maroc pour 36
unités de production.

Propositions
• Développer un arsenal législatif qui encadre
vigoureusement :
– la biotechnologie,
– les CRO
– L’ouverture du capital pour les cliniques spécialisées
dans les essais cliniques…

Réforme de la formation médicale et
pharmaceutique
• Une réforme de la formation médicale et
pharmaceutique s’impose :
– Le nombre de spécialités pharmaceutiques existant
dans le Décret n° 2-92-180 du 22 kaada 1413 (14
mai 1993) est de 24 spécialités alors que ce qui se
pratique réellement sont 2 (biologie médicale et
pharmacie industrielle)
– Quasi-manque de relève dans le corps enseignant
dans la faculté de pharmacie.
– La faculté de pharmacie et de médecine ne sont pas
reconnues mondialement (besoin d’équivalence)

PHARMACIE CLINIQUE
• La pharmacie clinique a commencé en 1960 aux
USA, en 1984 en France et 2001 en Tunisie alors
qu’on est en 2012 et on ne pense même pas de
l’instaurer.
• La pharmacie clinique permet d’avoir une
thérapeutique extrêmement ciblée et à moindre
coût et la facture des hôpitaux va
considérablement diminuer.
•

• Cela permet une spécialisation du pharmacien
dans les thérapeutiques telles que l’oncologie, la
cardiologie, l’infectiologie….
• Ceci présente une aide considérable aux
médecins et aux patients.
• Des consensus thérapeutiques (CAT) doivent
être créer dans les différentes disciplines
médicales.

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
AU MAROC
• Selon l’AMIP, l’industrie pharmaceutique
marocaine couvrait pendant les années 90,
environ 80% des besoins locaux des
médicaments et 20% était importé.
• Le ratio de la production a diminué avec le temps
pour arriver à 70 % en 2010.
• Si l’industrie pharmaceutique marocaine reste
figée sur le chimique et on fait une petite
extrapolation; d’ici 2020 on importera 50 % de
nos besoins en médicaments

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
AU MAROC
• La plupart des multinationales se sont
désengagées de la production locale et ils louent
une ligne de production de chez les industries
pharmaceutiques locales pour pouvoir garder le
statuts d’industrie pharmaceutique et par
conséquent, obtenir les AMM en leurs propres
noms.
• Il faut régler ce contournement ‘’légal’’ de la loi

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
INNOVATION
• L’industrie pharmaceutique marocaine doit subir
une mutation pour accompagner les progrès
scientifique et thérapeutique.
• La médecine devient de nos jours beaucoup plus
personnalisée, du fait qu’on comprend mieux les
maladies surtout sur le plan moléculaire.
• Du coup, les traitements virent du chimique vers
le biotechnologique.

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
INNOVATION
• L’état marocain devrait favoriser la création et le
développement de :
– CRO de bio-analytique (pour les essais cliniques et
la bioéquivalence)
– Petites startups biotechnologique et l’industrie
pharmaceutique marocaine devrait servie de
pépinière pour les produits développés dans ces
startups.
• Les startups emploient des chimistes, biologistes,
pharmacologues, biostatisticiens, médecins,
pharmaciens…

• Il ne faut plus voir la santé de point de vue
purement social, la santé peut être un pilier
important dans l’économie du pays
– En Jordanie, l’industrie pharmaceutique à elle seule
chiffre 200 millions de dollars par an ce qui lui permet
d’être le deuxième axe économique après la
confection.

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