IMB - février 2005 - CMMTQ
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Plomberie<br />
Les installations de<br />
douches de secours<br />
par Stéphane Jégou<br />
Une fois les emplacements déterminés, l’entrepreneur doit résoudre les problèmes d’alimentation en eau,<br />
de pression, de débit et de température.<br />
Bien que le domaine de la mécanique<br />
du bâtiment et de la plomberie<br />
en particulier soit régi par<br />
un nombre incalculable de codes et de<br />
normes, le Canada n’a pas de norme officielle<br />
pour la conception ou la mise en<br />
place de douches d’urgence et de<br />
douches oculaires. Au Québec, la Commission<br />
de la santé et de la sécurité du<br />
travail du Québec (CSST) est l’autorité<br />
compétente en matière de protection des<br />
travailleurs et ses décisions ont force de<br />
loi. C’est donc le Règlement sur la santé<br />
et la sécurité du travail qui donne les<br />
lignes directrices relatives aux installations<br />
d’équipements de sécurité auxquelles<br />
devront se référer les propriétaires<br />
ou gestionnaires d’entreprise dont<br />
les activités présentent des risques pour<br />
la santé des travailleurs.<br />
La plupart des documents relatifs aux<br />
douches d’urgence réfèrent à la norme<br />
américaine Z358.1 de l’American National<br />
Standards Institute (ANSI), intitulée<br />
Emergency Eyewash and Shower Equipment,<br />
une référence incontournable pour<br />
les manufacturiers d’équipements. Cette<br />
norme contient un court chapitre sur l’installation<br />
et, bien qu’on retrouve quelquesunes<br />
de ses dispositions dans les directives<br />
québécoises, il nous semble pertinent de<br />
souligner que son adoption intégrale pourrait<br />
soulever un tollé. D’une part, la définition<br />
d’eau tiède nous semble beaucoup<br />
trop large et peut inciter à réaliser des installations<br />
de trop faible puissance calorifique<br />
mais, d’autre part, la norme Z358.1<br />
attribue à l’entrepreneur-installateur un niveau<br />
de responsabilité qui revient essentiellement<br />
à l’occupant, le premier n’ayant<br />
aucun contrôle sur la modification des<br />
lieux ou des équipements de production<br />
une fois son installation complétée.<br />
Comme la concertation a prouvé maintes<br />
fois son utilité en planification, le propriétaire<br />
ou gestionnaire d’entreprise a<br />
donc tout intérêt à rencontrer un<br />
conseiller de la CSST et l’entrepreneur en<br />
plomberie afin d’aboutir à un devis réalisable<br />
et conforme. Vu l’abondance et la<br />
qualité de la documentation disponible,<br />
nous n’aborderons pas ici les activités qui<br />
présentent des risques pour la santé des<br />
travailleurs ni la toxicité des matières dont<br />
le contact peut nécessiter une douche<br />
d’urgence. Nous nous bornerons à présenter<br />
les points qui peuvent concerner le<br />
concepteur en installation de tuyauterie,<br />
suivis d’une mise en situation.<br />
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<strong>IMB</strong> » Février <strong>2005</strong>