Trois ans de parcours pour le tourisme durable - UNEP

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Trois ans de
parcours pour
le tourisme
durable

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Trois ans de
parcours pour
le tourisme
durable

TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos 7
Introduction 9
La CPD et le processus de Marrakech 10
Le Groupe de Travail International sur
le Développement du Tourisme Durable (GTI-DTD) 12
Les membres 13
Les domaines de priorité 14
Contribuer à la réduction de la pauvreté 14
Lutter contre le changement climatique 15
Les réunions internationales 16
Les résultats 18
Recommandations politiques 19
Projets et outils mis en place 20
Communication et dissémination 32
L’avenir du GTI-DTD 35
Photo: Ian Drysdale
Annexe 36
Recommandations politiques sur le
développement du tourisme durable 36
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REMERCIEMENTS
Les ministères français en charge du Développement Durable, des Affaires
Étrangères et du Tourisme souhaitent remercier les représentants des
membres qui, par leurs conseils et réactions, ont participé au Groupe de
Travail International sur le Développement du Tourisme Durable.
PRÉSIDENCE DU GTI-DTD : Christian Brodhag.
COORDINATION DU GTI-DTD : Thibault Devanlay (MEEDDM) and
Stefanos Fotiou (PNUE).
SOUTIEN FINANCIER :
Gouvernements norvégien et français.
Des remerciements particuliers sont adressés aux gouvernements du Costa Rica et
du Maroc qui ont accueilli les sessions plénières du GTI-DTD, ainsi qu’à l’Organisation
mondiale du tourisme qui lui a apporté son support technique.
SUPERVISION ET SUPPORT TECHNIQUE : Francois Arcangeli, Charles
Arden-Clarke, Gilles Beville, Luigi Cabrini, Catalina Echeverry, Arab Hoballah,
Delphine Levi Alvares, Jean Luc Michaud, Philippe Ramet, Helena Rey de Assis,
Sophie Talière, and Geneviève Verbrugge.
Le rapport « Trois ans de parcours pour le tourisme durable » a été rédigé
et réalisé par Andréa Zenóbio Gunneng, en coopération avec Helena Rey
de Assis (PNUE) et Charles Arden-Clarke (PNUE).
RÉVISION TECHNIQUE DE LA VERSION FRANÇAISE : Andrea Bacher, Mathilde Isler.
TRADUCTION FRANÇAISE : Geneviève Boisset.
PHOTOS COUVERTURE: Erica Allis, Bertrand Carrier, Eco Trek International
Nepal, Bruno Maia, Federico Vignati.
MAQUETTE : Anderson Teixeira.
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AVANT-PROPOS
L
e tourisme est communément reconnu comme l’une des plus grandes industries au monde, offrant
un important potentiel aux pays développés tout comme aux pays en développement en termes de
sources de revenus, recettes en devises et créations d’emplois. Une industrie qui dépend toutefois grandement
de la qualité de l’environnement et des sociétés de destination, les touristes privilégiant souvent les
lieux offrant un intérêt esthétique ou culturel. Or, si le tourisme n’est pas géré de manière appropriée, il
peut porter atteinte aux ressources qui garantissent son succès et sa durabilité. Un équilibre fragile qui rend
nécessaire l’élaboration de politiques de tourisme durable afin que ses points forts soient maximisés et ses
impacts économiques, sociaux, culturels et environnementaux négatifs minimisés.
Une politique de tourisme se doit d’intégrer, dans son développement, des stratégies de développement
durable et de réduction de la pauvreté ainsi que des programmes sectoriels sur le changement climatique
et la biodiversité. Elle doit par ailleurs engager les gouvernements nationaux, régionaux et locaux ainsi que
les consommateurs dans la mise en œuvre conjointe d’objectifs communs. Au niveau local, les pressions du
tourisme sur les ressources naturelles exigent une gestion intégrée des activités touristiques, pour protéger
ces ressources et mieux garantir les bienfaits du tourisme à long terme. Aux niveaux national et régional, les
décideurs doivent chercher à adopter des politiques de tourisme qui promeuvent et protègent le pays en tant
que destination touristique.
Les politiques traitant du développement du tourisme durable doivent encourager un changement des
comportements de consommation et stimuler la demande de produits plus durables. Il a par ailleurs été remarqué
que l’efficacité des politiques de tourisme est grandement accrue par des structures qui permettent
une certaine coordination entre tous les groupes de parties prenantes, l’élaboration d’outils qui soutiennent
l’intégration d’une gestion durable dans les pratiques commerciales, et des instruments économiques et législatifs
qui soutiennent le tourisme durable.
Dans le cadre de cette problématique, l’idée d’un groupe de travail sur le développement du tourisme
durable a pris forme lorsque, en février 2006, lors de la 9ème session spéciale du conseil d’administration
du PNUE, la France a fait part de sa volonté et de son engagement à établir et présider un Groupe de Travail
International sur le Développement du Tourisme Durable (GTI-DTD), en vertu du processus de Marrakech.
Une initiative qui a rassemblé des experts de dix-huit pays, neuf organisations internationales, organisations
régionales, organisations non gouvernementales (ONG) et associations professionnelles du tourisme, et qui
s’est donné pour mission d’élaborer et de diffuser divers outils afin d’intégrer la durabilité dans le tourisme.
Ce rapport présente de manière synthétique les différents projets, outils et réalisations du GTI-DTD, ces
trois dernières années, et décrit les étapes que le groupe va suivre pour évoluer en partenariat des Nations
Unies pour le tourisme durable, une évolution qui apportera les bases nécessaires pour poursuivre l’action
de cette initiative. Nous espérons que ce document facilitera la diffusion des outils élaborés et consolidera
l’intégration de la durabilité dans le tourisme en sensibilisant davantage les autres parties prenantes de ce
secteur aux activités du GTI-DTD.
Christian Brodhag
Président du Groupe de Travail International
sur le Développement du Tourisme Durable
7

TROIS ANS DE PARCOURS
Le groupe de travail international de Marrakech sur le développement du tourisme
durable a mené à bien un programme de travail de trois ans (février 2009) qui a donné
lieu à l’élaboration d’outils de renforcement des capacités, la rédaction de recommandations
et orientations politiques et la création de nouveaux partenariats et réseaux sur le
développement du tourisme durable.
Ce rapport présente les objectifs et les projets qui ont été élaborés par le Groupe de
Travail International sur le Développement du Tourisme Durable (GTI-DTD) dans le cadre
du processus de Marrakech et les mécanismes utilisés pour soutenir l’élaboration d’un
plan-cadre décennal de programmes en faveur de la consommation et de la production
durables (CPD). Les activités de promotion de modes de CPD au sein de l’industrie mondiale
du tourisme et auprès d’autres parties prenantes sont expliquées dans la présentation
succincte des réunions internationales du GTI-DTD.
La série de recommandations politiques sur le développement du tourisme durable,
élaborées à partir de la connaissance théorique et des expériences pratiques acquises
lors de ce cheminement de trois ans, est donnée en annexe au présent document. Près
de 40 projets et leur mise en oeuvre sont également détaillés pour illustrer le travail du
GTI-DTD et de ses partenaires pour leur adaptation du concept de développement du
tourisme durable et leur réponse aux défis que cela engendre. Ce rapport sera présenté
à la Commission des Nations Unies sur le développement durable (CDD) lors du cycle
2010/2011, lors duquel sera abordé le plan-cadre décennal de programmes en faveur de
la consommation et de la production durables (CPD).
Ces trois années de progression du GTI-DTD ont ouvert la possibilité d’une transition
pour cette initiative, celle d’être transformée en partenariat des Nations Unies pour le
développement durable. Une évolution qui va permettre au groupe de travail sur le tourisme
durable de retirer encore plus du travail déjà entrepris.
«
Le tourisme, la plus grande industrie du monde, est en plein essor.
D’ici 2020, le nombre d’arrivées internationales aériennes et maritimes
pourrait atteindre 1,6 milliard par an. Cette croissance entraîne
une perspective de revenus et de développement économique pour de
nombreuses destinations touristiques, dans les pays riches et pauvres.
Le défi consiste à gérer cette croissance de manière durable. Les gouvernements
ont un rôle important à jouer tout autant que les individus
et les familles lorsqu’ils prévoient leurs vacances et lorsqu’ils y vont
»
Photo: Andrea Gunneng
9
Achim Steiner

LA CPD ET LE
PROCESSUS DE
MARRAKECH
Le processus de Marrakech est un processus mondial multipartite
qui soutient la mise en œuvre d’une consommation et
d’une production durables (CPD) et l’élaboration d’un plan-cadre
décennal de programmes de CPD. Le plan-cadre décennal sera
élaboré par la Commission du développement durable (CDD) lors
du cycle biennal 2010/11. Le processus répond à l’appel du Sommet
mondial sur le développement durable (SMDD) et le Plan de
mise en œuvre de Johannesburg pour soutenir les initiatives régionales
et nationales qui accélèrent l’évolution vers des modes
de CPD et ne rendent donc plus la croissance économique synonyme
de dégradation environnementale.
Ce processus mondial est placé sous la responsabilité du
PNUE et le Département des affaires économiques et sociales
des Nations Unies (UN DESA), avec une participation active des
gouvernements nationaux, agences de développement, entreprises
et industries, société civile et autres parties prenantes.
La première réunion consacrée à l’élaboration du plan-cadre
décennal a eu lieu à Marrakech, au Maroc, en juin 2003. De là
vient son nom.
Les mécanismes du processus de Marrakech
Le processus de Marrakech est une plateforme dynamique
qui inclut divers mécanismes et parties prenantes :
• Programmes & Stratégies de CPD – développés aux
niveaux régional et national
• Réseau inter-agences des Nations Unies – avec la
participation de 12 agences des Nations Unies
• Forum des entreprises – animé par le World Business
Council for Sustainable Development (WBCSD)
& la Chambre de Commerce Internationale (ICC) pour
élargir l’engagement des entreprises dans le processus
• Forum des ONG – soutenir la participation des ONG
dans le processus
• Dialogue de coopération – engager les agences de
développement dans des activités de CPD
• Groupes de travail de Marrakech – pilotés par les
gouvernements, en charge de problématiques de CPD
spécifiques.
10

« Les groupes de travail de Marrakech
renforcent la coopération Nord-Sud et les
mécanismes d’exécution ; ils élaborent et
testent des outils qui facilitent l’évolution
vers la CPD et apportent leur contribution
au Plan-Cadre Décennal de Programmes »
Les groupes de travail de Marrakech
Photo: Helena Rey de Assis
Afin de soutenir la mise en œuvre de projets concrets et de se
concentrer sur des thèmes, des politiques et un renforcement des
capacités spécifiques pour évoluer vers une CPD, divers groupes de
travail ont été créés avec la participation d’experts de pays développés
et en développement. Les groupes de travail de Marrakech sont
des initiatives volontaires pilotées par les gouvernements qui – en
coopération avec d’autres partenaires – s’engagent à effectuer un
ensemble d’activités concrètes aux niveaux national et régional afin
de promouvoir une évolution vers des modes de consommation et
de production durables. À ce jour, sept groupes de travail ont été
constitués, rattachés aux quatre thématiques suivantes :
Outils et programmes politiques
• Produits durables (piloté par le Royaume-Uni)
• Achats publics durables (piloté par la Suisse)
Dimension régionale
• Coopération avec l’Afrique (piloté par l’Allemagne)
Dimension sectorielle
• Bâtiments et construction durables (piloté par la Finlande)
• Développement du tourisme durable (piloté par la France)
Questions sociales & comportementales
• Éducation pour une consommation durable (piloté
par l’Italie)
• Modes de vie durables (piloté par la Suède)
Les groupes de travail réalisent diverses activités : projet
d’écolabel en Afrique ; plans d’action nationaux en faveur de la
CPD ; renforcement des capacités afin de promouvoir les achats
publics durables ; projets et réseaux assurant la promotion de
produits plus durables ; outils et stratégies en faveur d’un tourisme
durable ; recommandations politiques sur les constructions
durables en mettant l’accent sur l’efficacité énergétique ;
promotion de modes de vie durables ; et élaboration d’orientation
en matière d’éducation pour une consommation durable.
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LE GROUPE DE TRAVAIL INTERNATIONAL SUR
LE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME DURABLE
Le Groupe de Travail International sur le Développement
du Tourisme Durable (GTI-DTD) a officiellement été créé lors du
conseil d’administration du PNUE à Dubaï, Émirats Arabes Unis,
en février 2006, lorsque la France a fait part de sa volonté et de
son engagement à initier et présider ce groupe de travail international
dans le cadre du processus de Marrakech.
Le GTI-DTD a pour vocation 1) d’encourager la mise en œuvre
d’actions qui promeuvent le tourisme durable par l’élaboration
d’outils de soutien et 2) de présenter de nouvelles initiatives
et de soutenir les initiatives existantes susceptibles d’inciter
d’autres pays à reproduire les projets pilotes et les bonnes pratiques
dans le but d’encourager le développement du tourisme
durable tel que défini par l’Organisation mondiale du Tourisme
(OMT) des Nations Unies en 2004 :
Les principes directeurs du développement durable et les pratiques
de gestion durable du tourisme sont applicables à toutes
les formes de tourisme dans tous les types de destination, y compris
au tourisme de masse et aux divers créneaux touristiques. Les
principes de durabilité concernent les aspects environnemental,
économique et socioculturel du développement du tourisme.
Pour garantir sur le long terme la durabilité de ce dernier, il faut
parvenir au bon équilibre entre ces trois aspects.
Par conséquent, le tourisme durable doit :
1) exploiter de façon optimale les ressources de
l’environnement qui constituent un élément clé de la mise en
valeur touristique, en préservant les processus écologiques essentiels
et en aidant à sauvegarder les ressources naturelles et la
biodiversité ;
2) respecter l’authenticité socioculturelle des communautés
d’accueil, conserver leurs atouts culturels bâti et vivant et leurs
valeurs traditionnelles et contribuer à l’entente et à la tolérance
interculturelles ;
3) assurer une activité économique viable sur le long terme
offrant à toutes les parties prenantes des avantages socioéconomiques
équitablement répartis, notamment des emplois
stables, des possibilités de bénéfices et des services sociaux pour
les communautés d’accueil, et contribuant ainsi à la réduction de
la pauvreté.
Le développement durable du tourisme requiert la participation,
en connaissance de cause, de tous les acteurs concernés,
ainsi qu’une forte direction politique pour assurer une large participation
et l’existence d’un consensus. Le tourisme durable est
le fruit d’efforts permanents et il exige le contrôle constant des
effets de cette activité, ce qui suppose l’adoption, chaque fois qu’il
y a lieu, des mesures préventives et/ou correctrices nécessaires.
Le tourisme durable devrait aussi satisfaire, au plus haut
niveau possible, les touristes, et qu’il représente pour eux une expérience
utile en leur faisant prendre davantage conscience des
problèmes de durabilité et en encourageant parmi eux les pratiques
adaptées.
PROMOUVOIR DES CRITÈRES MONDIAUX DE TOURISME DURABLE
Le Partenariat pour les Critères Mondiaux de Tourisme Durable (CMTD - GSTC en anglais), qui compte sur une large participation
et implication des parties prenantes, a élaboré un ensemble de critères de référence articulés autour des quatre thèmes du tourisme
durable : gestion efficace de la durabilité ; maximisation des avantages sociaux et économiques pour la communauté locale ; réduction
des impacts négatifs pour le patrimoine culturel ; et réduction des impacts négatifs pour le patrimoine écologique. L’objectif général est
d’engager l’ensemble des parties prenantes du tourisme à adopter ces critères. À cet effet, le partenariat CMTD élabore des documents
éducatifs et des outils techniques afin d’aider les hôtels et les voyagistes à mettre en œuvre les meilleures pratiques de tourisme durable.
Les critères peuvent servir de principes directeurs aux entreprises, quelle que soit leur taille, pour devenir plus durables ; aux agences
de voyages pour choisir des fournisseurs et des programmes de tourisme durable ; aux consommateurs pour identifier des programmes
et des entreprises de tourisme durable ; et aux médias pour reconnaître les prestataires de tourisme durable. Ils aident les programmes de
certification à garantir que leurs standards répondent à des critères de fond largement acceptés et offrent aux gouvernements, aux ONG
et au secteur privé un point de départ pour élaborer des exigences en matière de tourisme durable.
Pour en savoir plus : www.sustainabletourismcriteria.org
12

LES MEMBRES
DU GTI-DTD
Présidence du groupe de travail
Pays membres
Pays partenaires
France
Allemagne, Bahamas, Brésil, Cambodge,
Cap Vert, Chine, Costa Rica, Croatie,
France, Inde, Madagascar, Mali, Maroc,
Nouvelle-Zélande et Norvège
Australie, États-Unis
d’Amérique et
Royaume-Uni
ORGANISATIONS
Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), Organisation mondiale du tourisme (OMT),
Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Organisation des
Nations pour le développement industriel (UNIDO) ; Conférence des Nations Unies pour le commerce et
le développement (CNUCED), Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE),
Commission européenne (CE), Plan Bleu et le Système d’Intégration centraméricaine (SICA)
ONGs
Rainforest Alliance, The International Ecotourism Society (TIES), World Wildlife Fund (WWF),
Tourism Concern, Ecotrans et l’UICN
ASSOCIATIONS
PROFESSIONNELLES
INTERNATIONALES
Tours Operators Initiative (TOI), Bureau International du Tourisme Social (BITS), Roteiros de Charme
Hotel Association, Organisation internationale de normalisation (ISO), International Hotels and Restaurants
Association, Fédération universelle des agences de voyages (FUAV), Association of Corporate
Travel Executives (ACTE) et International Institute for Peace through Tourism (IIPT)
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Les Domaines de
Priorité du GTI-DTD
Afin de proposer des orientations politiques et des outils
de renforcement des capacités et d’encourager de nouveaux
partenariats et réseaux en faveur du développement du tourisme
durable, le GTI-DTD a axé son travail sur quatre priorités :
• sensibiliser davantage aux impacts négatifs du
tourisme sur l’environnement et la biodiversité, en
privilégiant les initiatives de prévention, notamment
dans les zones protégées et écologiquement sensibles.
• protéger et présenter le patrimoine culturel et naturel
mondial en promouvant une gestion durable des
ressources et en encourageant l’emploi dans les
destinations touristiques, en particulier dans les pays
en développement.
• promouvoir une gouvernance adéquate à tous les
niveaux pour guider le développement du tourisme
durable, en prenant en compte les conditions locales
et la diversité des parties prenantes.
• promouvoir des plateformes pour intégrer la
durabilité dans les investissements et le financement
du développement touristique.
Pour traiter ces priorités, le groupe de travail a élaboré des
outils stratégiques, des projets et autres activités qui satisfont
les objectifs de réduction de la pauvreté, en particulier
dans les pays en développement. En travaillant avec divers
organismes des secteurs public et privé et diverses parties prenantes
de pays développés et en développement, le GTI-DTD
s’est doté des compétences requises pour intégrer les objectifs
économiques, sociaux et environnementaux nécessaires au
développement du tourisme durable.
Contribuer à la réduction
de la pauvreté
La consommation et la production durables (CPD) peuvent
largement contribuer à la réduction de la pauvreté dans les
pays en développement. Dans le secteur du tourisme, cette
contribution peut être faite par des changements au niveau de
l’efficacité énergétique, de l’accès aux sources d’énergie durable,
de la gestion des déchets, de l’utilisation efficace de l’eau, etc. La
promotion et la mise en œuvre de modes de CPD par le secteur
du tourisme garantissent une utilisation durable des ressources
naturelles pour une préservation de la biodiversité, une limitation
des coûts superflus pour les générations actuelles et futures, et la
création d’une croissance économique avec de nouveaux emplois
et opportunités commerciales pour la population locale.
De plus, dans la mesure où l’industrie mondiale du tourisme
a connu une croissance étonnante ces dernières années, elle s’est
positionnée comme l’un des principaux moteurs de développement
dans de nombreux pays. En 2008, les arrivées internationales de
touristes ont atteint 924 millions, en hausse de 16 millions par
rapport à 2007, soit une progression de 2%, et devraient atteindre
près de 1,6 milliard d’ici 2020 (OMT 2009). Le tourisme international
a généré US$ 856 milliards (€ 625 milliards) en 2007, soit 30% des
exportations mondiales de services. Tandis que les déplacements
touristiques nationaux et internationaux continuent de progresser,
il est en même temps de plus en plus manifeste que le tourisme,
s’il est développé et géré de manière durable et en respectant
la capacité de charge des écosystèmes, peut considérablement
contribuer à réduire la pauvreté, notamment dans les zones rurales,
où la plupart des populations pauvres vivent et où il y a très peu
d’autres possibilités de développement. Afin de canaliser ces
ressources, le GTI-DTD a chapeauté un certain nombre de projets
qui développent des mécanismes et des outils de renforcement des
capacités grâce auxquels les segments pauvres de la population
peuvent directement ou indirectement tirer profit du tourisme.
RÉDUIRE LA PAUVRETÉ GRÂCE AU TOURISME DURABLE
Pour garantir que les segments pauvres de la population dans les pays les moins développés tirent profit des impacts économiques du tourisme,
le programme TD-EP (Tourisme durable – Elimination de la pauvreté) de l’OMT couvre un large éventail d’activités. Il inclut des projets au
niveau local qui se concentrent sur la formation de guides et de personnel hôtelier locaux, promeuvent la participation de la population locale
dans le développement du tourisme autour de sites du patrimoine naturel et culturel ; des projets au niveau du district qui privilégient la création
de liens commerciaux entre producteurs pauvres et entreprises de tourisme dans un secteur donné ; des projets au niveau national destinés à
fournir des services professionnels et financiers à des petites et moyennes structures du tourisme et entreprises communautaires ; et des projets
au niveau régional qui privilégient le marketing conjoint d’initiatives touristiques communautaires.
Pour en savoir plus : www.unwto.org/step/
14

Lutter contre le
changement climatique
Le GTI-DTD a également chapeauté de nombreux projets et
parties prenantes qui entendent sensibiliser davantage sur les liens
entre tourisme et changement climatique et ont des propositions
pour traiter cette relation ambiguë que le secteur du tourisme entretient
avec le changement climatique, auquel il concourt et dont
il est victime. Le changement climatique affecte déjà le secteur
du tourisme par ses effets sur l’environnement, en particulier auprès
de certaines destinations – régions montagneuses et zones
côtières notamment – pouvant conduire à des changements dans
les choix de vacances des touristes. L’évolution des schémas de demande
et des flux touristiques aura des conséquences sur les entreprises
de ce secteur et sur les communautés d’accueil ainsi que
des répercussions sur les secteurs connexes, agriculture, artisanat
ou construction notamment. En même temps, le secteur du tourisme
est responsable de près de 5% des émissions planétaires de
CO2, en particulier en raison du transport de touristes qui génère
75% de ces émissions. Le secteur de l’hébergement représente environ
20% des émissions et les activités telles que musées, parcs à
thème, événements ou shopping représentent 3,5% des émissions.
Cette relation équivoque a conduit le GTI-DTD à se concentrer
sur des projets qui, d’un côté, anticipent et cherchent une adapta-
tion aux impacts du changement climatique sur les destinations
touristiques, et d’un autre côté, augmentent le sentiment de responsabilité
du secteur du tourisme vis-à-vis de sa contribution
aux émissions de gaz à effet de serre, dans l’optique de réduire
son empreinte.
Construire la Relance du Tourisme
La réponse du secteur du tourisme à la présente crise
économique, sans précédent, doit inclure des éléments qui renforcent
les paramètres de durabilité dans la planification et la
gestion du tourisme. Les grands défis constituent aussi de grandes
possibilités. Le tourisme peut contribuer à sa propre relance et au
redressement économique mondial en évoluant vers une économie
verte, en suivant une stratégie de neutralité climatique, en
innovant dans l’emploi d’énergies plus propres et en utilisant plus
efficacement les ressources. Conjuguées, ces stratégies et approches
encouragent la réduction de la pauvreté et contribuent
au développement social et économique dans les limites des capacités
de charge des écosystèmes. Une forte direction et un consensus
sont cependant nécessaires pour aider à l’identification et
guider la réalisation de ces opportunités.
UN OUTIL INTERNET DE MANAGEMENT
ENVIRONNEMENTAL POUR LES PME
Un outil Internet a été élaboré par le PNUE, en partenariat avec l’Agence française de l’Environnement et de la Maîtrise
de l’Énergie (ADEME) et le ministère français de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM),
en charge des technologies vertes et des négociations sur le changement climatique. Cet outil – résultat du projet ‘Renforcement
des capacités de management environnemental des PME dans le secteur hôtelier’ – est un instrument pratique
‘prêt à l’emploi’ qui permet aux gestionnaires de petites et moyennes structures hôtelières de comprendre, élaborer et
mettre en œuvre des pratiques de management environnemental concernant notamment les activités de construction et
d’aménagement paysager, de techniques de cuisine et élimination des déchets, utilisation de l’eau et de l’énergie. L’objectif
est d’améliorer les décisions des responsables de petites et moyennes structures hôtelières en termes de durabilité afin que
leurs activités affectent de manière positive l’environnement et concourent à l’atténuation du changement climatique.
L’e-tool a été conçu pour guider les responsables hôteliers et leur permettre de mieux comprendre les aspects opérationnels
d’une gestion saine des ressources et de trouver des pratiques de gestion quotidiennes qui influencent le comportement
des opérateurs de ce secteur à l’égard de ces principes. Afin d’optimiser l’assimilation de l’e-tool, des séminaires
de renforcement des capacités sont organisés auprès de chacune des destinations pilotes afin de former les propriétaires/
gérants de petites et moyennes structures hôtelières à son utilisation. L’objectif est également de créer un groupe d’experts
formés qui sera en mesure de développer une formation nationale ou régionale pour le management environnemental dans
les PME.
Pour en savoir plus : www.unep.fr/scp/tourism
15

LES RÉUNIONS
INTERNATIONALES DU GTI-DTD
Cinq réunions, auxquelles ont assisté des participants
de haut niveau, et une réunion du comité de pilotage du
GTI-DTD ont été organisées pour parler du tourisme durable,
définir les projets futurs
et analyser et évaluer les
programmes actuels du
groupe de travail sur le
développement du tourisme
durable. Il y a ainsi eu :
Paris, France :
18-19 septembre
2006
La première réunion internationale a défini les principaux domaines
du programme de travail du GTI et a servi de forum pour
susciter et obtenir l’engagement des pays et des organisations participants
en faveur d’activités spécifiques. Les membres sont convenus
d’axer leur travail sur six domaines : 1) gestion du groupe de travail ; 2)
outils stratégiques ; 3) bonnes pratiques; 4) éducation et renforcement
des capacités ; 5) stratégies et projets pilotes ; et 6) information, communication
et développement de réseaux.
Paris, France : 12-14 mars 2007
Le principal objectif de la seconde réunion internationale
était d’arrêter le programme de travail du GTI. Un programme
de travail axé sur des domaines spécifiques avec
des produits livrables concrets a été élaboré et une série de
ÉTAPES CLÉS
projets et d’activités a été développée pour soutenir la diffusion
des résultats du groupe de travail. Ces projets et activités
concernent : 1) le renforcement des capacités, 2) les outils
La première version des recommandations politiques sur le développement du tourisme
durable a été élaborée lors de la réunion au Costa Rica.
stratégiques, 3) la responsabilité
sociétale et environnementale
des entreprises,
4) la gouvernance
locale, 5) les normes et
processus de certification
en matière de tourisme
durable, 6) le financement
du tourisme durable, 7) la
protection et la promotion
du patrimoine naturel et
culturel, et 8) l’éducation et la communication. Des exemples
de bonnes pratiques ont été soumis par des pays membres du
groupe de travail notamment Bahamas, Costa Rica, Croatie,
Maroc, ainsi que par les États-Unis et des ONG dont Rainforest
Alliance, Tourism Concern, Ecotrans, WWF et Tour Operators
Initiative. Ils sont disponibles sur le site web du groupe
de travail.
Paris, France : 10-12 décembre 2007
La troisième réunion internationale a examiné les défis
courants posés par le financement du développement du
tourisme durable et exploré les possibilités et les partenariats
avec des organismes de financement multilatéraux et
bilatéraux et des bailleurs de fonds afin de répondre à ces
16

défis. Elle a également étudié la possibilité d’établir un ensemble
standardisé de critères opérationnels pour le financement
de projets de tourisme durable pouvant être utilisés
pour guider les investissements dans le secteur. L’une des
principales réalisations de cette réunion a été de fournir une
plate-forme aux institutions financières, investisseurs privés,
organisations internationales et destinations émergentes
pour discuter des principes de projets d’investissements et
de développement durables dans le secteur du tourisme. Le
réseau SIFT (Sustainable Investment and Finance in Tourism)
a été débattu et mis en place lors de cette réunion.
Bamako, Mali : 20-22 octobre 2008
Lors de cette réunion, tenue dans la foulée du Forum
International du Tourisme solidaire (FITS) organisé
par deux membres du groupe de travail, la France
et le Mali, les recommandations politiques ont été
développées. Les membres du Comité de pilotage ont
également initié le débat sur l’avenir de l’initiative,
qui a été présenté lors de la 5ème réunion internationale
du GTI-DTD.
San Jose et Arenal, Costa Rica :
9-11 juin 2008
Une réalisation majeure de la quatrième réunion internationale
a été l’élaboration d’une première ébauche
de recommandations politiques visant à soutenir le
développement du tourisme durable, structurées autour
d’un cycle de vie simplifié de la chaîne de valeur
du tourisme. Ces recommandations ont vocation à être
présentées lors de la CDD en 2010/2011. Vis-à-vis du
travail proposé sur les investissements et le financement
durables, le groupe de travail a obtenu le soutien d’autres
instituts financiers et organisations participantes, telles
que la Banque interaméricaine de développement/ fonds
multilatéral d’investissement (BID/MIF). Le groupe de la
Banque Mondiale a accepté que le lancement du réseau
SIFT ait lieu dans son siège à Washington DC en 2009.
Marrakech, Maroc : 19- 22 avril 2009
Cette réunion a adopté les recommandations
politiques sur le développement du tourisme durable
qui seront présentées lors de la 18ème session de
la CDD dans le cadre des débats sur le Plan-Cadre
Décennal de Programmes en faveur de la consommation
et la production durables. Les membres du
groupe de travail ont également recommandé de
transformer cette initiative en un partenariat des
Nations Unies pour le développement durable et
ont élaboré une feuille de route pour ce processus.
Afin d’engager davantage le secteur privé, l’Agence
française de l’Environnement et de la Maîtrise de
l’Énergie (ADEME) a organisé une journée de séminaire
pour partager des bonnes pratiques en matière
de tourisme durable.
17

LES RÉSULTATS
Le Groupe de Travail International sur le Développement
du Tourisme Durable (GTI-DTD) a mis en œuvre son programme
de travail en élaborant un certain nombre de projets et actions
relevant des domaines d’activité suivants :
• Outils stratégiques – travail portant sur des recommandations
politiques générales, standards et processus de certification,
mécanismes de financement internationaux,
questions de gouvernance et quelques outils stratégiques
spécifiques.
• Bonnes pratiques – collecte, classification et diffusion des
bonnes pratiques en matière de développement du tourisme durable,
disponibles sur le site www.veilleinfotourisme.fr/taskforce
• Éducation et renforcement des capacités – élaboration et
diffusion de manuels de formation et outils d’apprentissage
en ligne privilégiant les principaux acteurs de la chaîne de
valeur du tourisme.
• Stratégies et projets pilotes – travail sur des questions
afférentes à la responsabilité sociétale et environnementale
(RSE) des entreprises ; cadres pour des stratégies de
développement national et régional du tourisme durable ; et
projets pilotes et de démonstration.
• Information, communication et développement de réseaux
– Diffusion d’informations, collaboration entre sites web,
activités de développement de réseaux, partage de bonnes
pratiques et activités de sensibilisation.
Recommandations politiques
Lors de la 5ème réunion internationale du Groupe de Travail International
sur le Développement du Tourisme Durable (GTI-DTD) à
Marrakech, au Maroc, en avril 2009, ses membres sont convenus
d’un ensemble de recommandations politiques visant à renforcer
les paramètres de durabilité dans la planification et la gestion du
tourisme. Entre autres objectifs, ces recommandations entendent
aider les acteurs du tourisme à identifier les opportunités et leurs
stratégies de mise en œuvre pour améliorer la relance économique
du secteur, garantir la durabilité à long terme du développement
Les recommandations politiques s’adressent aux acteurs clés
– gouvernements et collectivités locales, communautés indigènes
et locales, organisations internationales, secteur privé, ONG et consommateurs.
Elles prennent appui sur les projets du GTI-DTD et
les leçons tirées de la promotion du tourisme durable. Une version
abrégée de ce document sera produite et adaptée pour s’adresser
à tous les acteurs clés. Le contenu intégral des ‘Recommandations
politiques sur le développement du tourisme durable’ est donné en
annexe.
touristique et engager l’industrie du tourisme vis-à-vis de préoccupations
d’ordre universel telles que la réduction de la pauvreté et le
changement climatique.
Les recommandations seront présentées lors de l’atelier préparatoire
de la 18ème session de la Commission des Nations Unies sur le
développement durable en 2010, qui portera sur le développement
du plan-cadre décennal de programmes en faveur de la consommation
La mise en œuvre des recommandations politiques sur le
développement du tourisme durable du GTI-DTD nécessitera un
processus ouvert et intégré engageant l’ensemble des parties
prenantes concernées. À cette fin, les recommandations sont
structurées autour d’un cycle de vie simplifié de la chaîne de valeur
du tourisme, incluant :
et la production durables (CPD). Ces recommandations ont
• la planification du tourisme
été également prises en compte lors de l’Assemblée générale de
• l’exploitation et la gestion du tourisme
l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) par un groupe d’États
• l’investissement dans le tourisme
membres en octobre 2009.
• la promotion et le marketing du tourisme
Les membres du groupe de travail préconisent la diffusion de • le renforcement des capacités
ce document auprès de toutes les parties prenantes compétentes • la consommation de produits et services du tourisme
qui jouent un rôle clé dans le développement du tourisme durable. • le suivi et l’évaluation du développement du tourisme
18

RECOMMANDATIONS POLITIQUES
SUR LE DÉVELOPPEMENT DU
TOURISME DURABLE
Etablies selon une approche du cycle de vie
Photo: Andrea Gunneng
19

Projets mis en œuvre par les membres
et partenaires du groupe de travail
Les membres du GTI-DTD et d’autres partenaires
ont élaboré près d’une quarantaine de projets, outils
stratégiques, méthodologies et publications visant à
promouvoir le développement du tourisme durable.
Certains ont été initiés par le groupe de travail ou
mis en œuvre sous ses auspices. D’autres projets
initiés et mis en œuvre indépendamment du GTI ont
simplement bénéficié de la synergie et du maillage
OUTILS POLITIQUES, MÉTHODOLOGIES ET PUBLICATIONS VISANT AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS EN MATIÈRE
PROJET / MÉTHODOLOGIE / OUTIL
POLITIQUE / PUBLICATION
BRÈVE DESCRIPTION
GROUPES CIBLES
Passeport vert
La campagne ‘Passeport vert’, qui
s’articule autour d’un site web, a pour but
de faire prendre conscience aux touristes
qu’ils peuvent eux aussi contribuer au
développement durable en faisant des
choix de vacances responsables.
consommateurs,
gouvernements,
jeunes
Réseau SIFT (Sustainable
Investment and Finance
in Tourism)
Améliorer le management
environnemental des PME dans
le secteur hôtelier (e-tool)
Gestion du risque de catastrophes
naturelles pour les destinations
touristiques côtières en réponse au
changement climatique
Semer les graines du changement
Promouvoir le tourisme patrimonial :
préserver les trésors d’aujourd’hui pour
les générations de demain (Amérique
centrale)
Réseau de connaissance et d’investissement
chargé d’intégrer la durabilité dans les investissements
et le financement du développement du
tourisme. Le principal résultat de ce réseau sera
la création d’une norme commune et volontaire
encourageant une plus grande durabilité dans les
investissements touristiques.
Outil Internet destiné au secteur hôtelier
afin que celui-ci améliore sa performance
environnementale, assorti de séminaires de
renforcement des capacités, qui améliorent
l’assimilation de cet outil en ligne, et de la
création de groupes d’experts locaux afin de
développer la formation pour les gestionnaires
de l’environnement dans les PME.
Guide pratique pour les décideurs et communautés
locales pour soutenir les destinations
touristiques côtières dans leur préparation et
réponse aux catastrophes naturelles et aux
impacts du changement climatique.
Kit de formation (outil de renforcement des
capacités) sous forme de CD-ROM pour
intégrer les principes environnementaux et de
tourisme durable dans les programmes d’étude
des instituts de tourisme et d’hôtellerie.
Identification des besoins en renforcement des
capacités des principaux acteurs du tourisme à
tous les niveaux et élaboration de matériaux de
formation pour promouvoir le patrimoine culturel
et naturel comme un atout pour le tourisme
durable dans les pays d’Amérique centrale.
20
investisseurs publics, privés et
multilatéraux, organismes de
financement et de développement
PME du secteur
hôtelier
planificateurs locaux,
municipaux et communautaires,
gouvernements locaux, industrie,
autres acteurs du tourisme
étudiants en tourisme, instituts de
tourisme et d’hôtellerie, entreprises
du tourisme
gestionnaires de parcs nationaux,
ministères de la Culture, de
l’Environnement et du Tourisme,
entreprises du tourisme privilégiant
l’écotourisme et la culture

que celui-ci a pu fournir (ils sont répertoriés dans cet
ordre). En coopération avec le GTI-DTD, ces projets
sur le tourisme durable ont favorisé d’importants
impacts sociaux et environnementaux positifs à tous
les niveaux et ils ont exercé un effet de levier sur un
certain nombre d’autres projets locaux et nationaux
de CPD ou se rapportant au tourisme. Ces projets sont
les suivants :
DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME DURABLE, PROMUS PAR LES MEMBRES ET PARTENAIRES DU GTI-DTD
LANGUE(S)
SITE & CONTACT
PARTENAIRES DE DÉPLOIEMENT POTENTIELS
anglais, français,
portugais, grec,
allemand, espagnol,
chinois
www.unep.org/greenpassport
Contact: Helena Rey
E-mail: tourism@unep.org
ministères du Tourisme et/ou de l’Environnement, offices de tourisme
nationaux, organisations de gestion des destinations, ONG, associations
de professionnels du tourisme
anglais
www.unep.fr/tourism
Contact: Charles Arden Clarke
E-mail: tourism@unep.org
banques, organismes de financement multilatéraux et bilatéraux, investisseurs
privés, agences de développement, fondations et bailleurs de fonds
anglais,
français,
vietnamien
www.unep.fr/tourism ; www.ademe.fr
Contact: Erica Allis
E-mail: tourism@unep.fr
offices de tourisme nationaux, associations professionnelles
nationales et locales du secteur hôtelier
anglais
français,
anglais,
arabe
espagnol,
anglais,
français
www.unep.fr/tourism
Contact: Ruth Coutto
E-mail: ruth.coutto@unep.org
acteurs publics, privés et communautaires
www.unep.fr/SOWINGTHESEEDS/
Contact: Helena Rey
E-mail: tourism@unep.fr
instituts de tourisme et d’hôtellerie, associations éducatives internationales,
régionales et nationales, collèges et universités
www.rainforest-alliance.org
E-mail: sustainabletourism@ra.org
SICA, ministères de la Culture, sites du patrimoine mondial,
UNESCO, UICN, ONG, agences de développement
21

OUTILS POLITIQUES, MÉTHODOLOGIES ET PUBLICATIONS VISANT AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS EN MATIÈRE
PROJET / MÉTHODOLOGIE / OUTIL
POLITIQUE / PUBLICATION
BRÈVE DESCRIPTION
GROUPES CIBLES
Tourisme côtier durable :
gestion intégrée des zones
côtières (GIZC)
Renforcement des
capacités sur le changement
climatique et le tourisme
Conseil d’intendance du
tourisme durable - CITD
(Sustainable Tourism
Stewardship Council – STSC)
Partenariat pour les Critères mondiaux
de Tourisme durable - CMTD
(Partnership for Global Sustainable
Tourism Criteria - GSTC)
Tourisme et développement
durable : l’expérience française
Guides de bonnes
pratiques auprès de
destinations spécifiques
Manuel pratique pour intégrer la durabilité
dans la planification et la gestion du tourisme
dans le développement des zones côtières
afin de promouvoir une utilisation durable
des ressources et augmenter la durabilité à
long terme de ce secteur.
Programme de travail pour aider les pays en
développement et les pays dont les économies
sont en transition à adapter les pratiques de planification
et de gestion aux impacts du changement
climatique dans le secteur du tourisme.
Coalition d’associations du tourisme, ONG
et agences gouvernementales qui entend
définir des critères communs minimaux
pour la certification de programmes durables
et accréditer ceux qui les satisfont.
Ces critères minimaux s’inspirent des
Critères mondiaux de tourisme durable.
Coalition de plus de 30 organismes qui intègrent
la durabilité dans le tourisme en apportant des
orientations et des critères clairs, conçus pour
servir d’exigences minimales que toute entreprise
du tourisme devrait s’efforcer atteindre afin de
protéger et soutenir les ressources naturelles et
culturelles tout en garantissant que le tourisme
contribue à réduire la pauvreté.
Sous les auspices du Comité français pour le tourisme
durable, une compilation d’exemples nationaux
de bonnes pratiques dans le tourisme durable a été
réalisée. Ces bonnes pratiques illustrent la diversité
des solutions qui peuvent contribuer à faire du
tourisme un élément clé du développement durable.
Destinées à l’ensemble des acteurs du tourisme,
elles ont notamment été diffusées à l’occasion de la
3ème réunion du GTI en décembre 2007.
Série de publications ciblant les voyagistes
et autres acteurs du tourisme dans l’optique
d’améliorer les pratiques de développement
du tourisme durable auprès de certaines
destinations telles que forêts, déserts, etc.
gouvernements
ministères du Tourisme
et de l’Environnement
gouvernements, programmes
de certification, industrie du
tourisme
industrie du tourisme
gestionnaires, décideurs,
promoteurs du tourisme, ONG
voyagistes
Communauté de bonnes pratiques
sur le tourisme durable et les sites
du patrimoine mondial
Elaboration d’une plate-forme en ligne
axée sur le partage d’informations, la
communication et le développement de
réseaux pour promouvoir les meilleures
pratiques de tourisme durable auprès et
autour des sites du patrimoine mondial.
gestionnaires de sites du patrimoine
mondial, États parties,
industrie du tourisme, secteur et
investisseurs privés, visiteurs et
touristes, communautés locales
22

DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME DURABLE, PROMUS PAR LES MEMBRES ET PARTENAIRES DU GTI-DTD
LANGUE(S)
anglais,
français
anglais
www.unep.fr/tourism
Contact: Helena Rey
E-mail: tourism@unep.fr
www.unep.fr/tourism
Contact: Helena Rey
E-mail: tourism@unep.org
SITE & CONTACT
PARTENAIRES DE DÉPLOIEMENT POTENTIELS
ministères de l’Environnement et de l’Aménagement du
Territoire, ministères du Tourisme, communautés locales
organisations des Nations Unies, ministères du Tourisme des pays des Caraïbes,
de l’Amérique latine, de l’Afrique, de la Méditerranée et de l’Asie Pacifique
E-mail: sustainabletourism@ra.org
anglais
ministères du Tourisme, programmes de certification et d’attribution
d’écolabel pour le tourisme, associations de l’industrie du tourisme
anglais,
français,
espagnol
www.sustainabletourismcriteria.org
E-mail: sustainabletourism@unfoundation.org
ministères du Tourisme et de l’Environnement, offices de tourisme
nationaux et locaux, secteur hôtelier, voyagistes
français,
anglais
www.veilleinfotourisme.fr/taskforce
secteurs public et privé
arabe, anglais,
français, portugais,
espagnol
anglais
www.unep.fr/tourism ; www.toinitiative.org
Contacts: Helena Rey and Cristina Civili
E-mails: tourism@unep.fr ; ccivili@unwto.org
ministères du Tourisme et/ou de l’Environnement, offices de tourisme nationaux, organisations
de gestion des destinations, ONG, associations professionnelles du tourisme
www.nwhf.no
Contact: Cecilie Smith-Christensen
E-mail: nwhf@nwhf.no
sites du patrimoine mondial, gouvernements nationaux, ministères,
organisations intergouvernementales, agences de développement
23

OUTILS POLITIQUES, MÉTHODOLOGIES ET PUBLICATIONS VISANT AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS EN MATIÈRE
PROJET / MÉTHODOLOGIE / OUTIL
POLITIQUE / PUBLICATION
BRÈVE DESCRIPTION
GROUPES CIBLES
Certification de tourisme
durable – Label CTD
(Certification for Sustainable
Tourism – CST Label)
Management
environnemental pour
le secteur hôtelier (Maroc)
Changement climatique
et tourisme : le point
de vue d’un petit état
insulaire
Stratégie du Costa Rica
en matière de tourisme et
changement climatique
Stratégies de développement
du tourisme durable
L’excellence énergétique dans
l’industrie du tourisme – EEIT
(Excellence in Energy for the
Tourism Industry - EETI)
Processus gouvernemental de certification du
Costa Rica, un des premiers au monde, gratuit,
mis en œuvre dès 1997, avec plus de 110 hôtels
et voyagistes certifiés.
Projet qui entend fournir un renforcement
des capacités pour améliorer les performances
environnementales de l’industrie marocaine
du tourisme et sa compétitivité aux
niveaux national, régional et international.
Projet renforçant les capacités et compétences
dans les petits états insulaires pour gérer les
défis du changement climatique.
Projet du gouvernement / secteur privé qui
entend faire du Costa Rica une destination
prônant la neutralité climatique d’ici 2021
avec incorporation progressive d’analyses de
vulnérabilité, établissement de paramètres,
campagnes d’éducation et de sensibilisation,
pratiques de compensation et d’atténuation
dans le secteur du tourisme.
Activité visant à améliorer l’intégration de la
durabilité dans les politiques nationales de
tourisme et à sensibiliser sur la nécessité de
parvenir à une plus grande cohérence entre le
tourisme et les autres politiques qui influencent
le développement durable du tourisme.
Elaboré dans le cadre du programme Intelligent
Energy - Europe, ce projet se concentre sur des
actions qui encouragent l’efficacité énergétique
et l’utilisation rationnelle des ressources
énergétiques dans le secteur hôtelier, en
particuliers auprès des petites et moyennes
structures hôtelières. Son objectif est de réduire
les émissions de gaz à effet de serre et les coûts
dans le secteur hôtelier en Europe.
24
industrie des voyages et du
tourisme
secteur hôtelier
chambres de Commerce, associations
d’employeurs de
l’hôtellerie, associations d’employés
de l’hôtellerie, organismes
de tourisme nationaux, sociétés
de développement touristique,
départements de météorologie,
ministères de l’Agriculture,
agences environnementales,
gestionnaires de réseau d’eau,
fournisseurs d’énergie, organismes
privés de sauvegarde des
monuments historiques et des
sites (national trusts), groupes
communautaires, ONG nationales
et locales
société civile, touristes,
industrie des voyages et du
tourisme
décideurs, opérateurs du
tourisme, professionnels
du tourisme
petites et moyennes structures
hôtelières, associations
hôtelières, organismes de
tourisme nationaux, destinations,
voyagistes, fournisseurs
et fabricants dans le domaine
de l’efficacité énergétique et
l’utilisation d’énergies renouvelables

DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME DURABLE, PROMUS PAR LES MEMBRES ET PARTENAIRES DU GTI-DTD
LANGUE(S)
SITE & CONTACT
PARTENAIRES DE DÉPLOIEMENT POTENTIELS
espagnol,
anglais
français
www.turismo-sostenible.co.cr ; www.visitcostarica.com
E-mails: giggrillo@hotmail.com ; scerrato@ict.go.cr
ONG, associations de l’industrie des voyages, entreprises du tourisme, voyagistes,
loueurs de voitures, parcs à thème, restaurants, compagnies aériennes
Contact: Salma Chekkouri
E-mail: schekkouri@tourisme.gov.ma
ministère du Tourisme et de l’Artisanat, ONG, associations
et fédérations professionnelles du tourisme
anglais
www.bahamas.com
Contact: Earlston McPhee
E-mail: emcphee@bahamas.com
Oxford University Centre for the Environment, Caribbean Community
Center for Climate Change, organismes régionaux en charge du changement
climatique
espagnol,
anglais
www.visitcostarica.com
Contact: Gina Grillo
E-mails: giggrillo@hotmail.com ; patricia@horizontes.com
SICA, organismes multilatéraux, OMT, universités, ONG, associations
de l’industrie des voyages, entreprises du tourisme, voyagistes, loueurs
de voitures, parcs à thème, restaurants, compagnies aériennes
anglais, français
www.oecd.org/cfe/tourism
Contact: Alain Dupeyras
E-mail: alain.dupeyras@oecd.org
gouvernements
anglais
www.climatesolutions.travel
E-mail: sdt@unwto.org
associations de professionnels du tourisme
25

OUTILS POLITIQUES, MÉTHODOLOGIES ET PUBLICATIONS VISANT AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS EN MATIÈRE
PROJET / MÉTHODOLOGIE / OUTIL
POLITIQUE / PUBLICATION
BRÈVE DESCRIPTION
GROUPES CIBLES
Préserver la biodiversité par de
bonnes pratiques dans l’industrie
hôtelière (Brésil)
Expérience de la ‘Roteiros de Charme Hotel Association’,
Brésil, qui a mis en œuvre son code
de conduite éthique et environnemental pour
intégrer la durabilité dans le secteur hôtelier.
secteur hôtelier, gestionnaires de
tourisme, communauté locale
Projets pilotes dans les
petits états insulaires en
développement (PEID)
Pour un tourisme durable
DestiNet
Tourisme, nature et
développement : kit de
bonnes pratiques
Green Travel Bridge
Série de projets pilotes d’adaptation destinés à
intégrer le développement du tourisme durable
dans les stratégies nationales d’adaptation
au changement climatique. Il y est question de
politiques, processus d’évaluation de l’impact environnemental
et amélioration de l’information
climatique pour une planification stratégique à
long terme du tourisme devant être mise en œuvre
dans des régions types choisies.
Kit multimédia du WWF présentant des informations
approfondies sur cinq exemples de bonnes
pratiques dans des zones marines et régions
côtières, abordant notamment la gestion des
déchets, le financement pour améliorer la conservation
de la nature et les moyens d’existence,
la gestion des zones protégées, la certification des
produits touristiques et la coopération transnationale
sur des sujets ayant trait au tourisme.
Portail/outil de connaissance et de maillage
conçu comme un espace commun pour que
les acteurs du tourisme durable cartographient
et présentent des destinations et des
produits/services de la chaîne logistique du
tourisme plus durables. Les utilisateurs peuvent
télécharger leurs propres informations ou
rechercher et afficher tout contenu se rapportant
au tourisme durable, du niveau local au
niveau mondial.
Kit pédagogique pour les planificateurs
et professionnels du tourisme fournissant
des conseils pratiques pour soutenir
la sauvegarde de la biodiversité et la
réduction de la pauvreté dans le secteur
du tourisme.
Partenariat public/privé chargé d’identifier les PME
fournissant des produits et services de tourisme
durable dans des pays d’Amérique Latine donnés
qui se conforment aux Critères mondiaux de
tourisme durable (CMTD). En même temps, des
voyagistes et agences de voyages allemands de
petite et moyenne tailles seront encouragés et
agréés pour commercialiser ces produits sur les
marchés des voyages européen et allemand.
26
décideurs, ministères du
Tourisme, de l’Environnement,
de l’Urbanisme et des Infrastructures,
de la Pêche et de
l’Économie, associations du
secteur privé du tourisme
(voyagistes, hôtels, offices de
tourisme etc.), ONG, instituts
universitaires
industrie du tourisme, voyagistes,
organismes de gestion de
zones protégées, communautés
locales et nationales, ONG,
parties prenantes locales
administrateurs du tourisme,
professionnels, ONG, consultants,
organismes universitaires,
produits/services de la chaîne
logistique du tourisme
gouvernements, agences de
développement, entreprises,
ONG
fournisseurs de produits et
services de tourisme durable
de petite et moyenne
tailles de pays d’Amérique
Latine donnés, voyagistes
et agences de voyages
allemands de petite et
moyenne tailles

DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME DURABLE, PROMUS PAR LES MEMBRES ET PARTENAIRES DU GTI-DTD
LANGUE(S)
SITE & CONTACT
PARTENAIRES DE DÉPLOIEMENT POTENTIELS
portugais
www.roteirosdecharme.com.br
Contact: Monica Borobia
E-mail: hotel@roteirosdecharme.com.br
associations internationales et nationales du secteur
hôtelier, instituts pédagogiques
www.unwto.org/sdt
E-mail: sdt@unwto.org
anglais
destinations côtières, installations touristiques, communautés locales, ministères
de l’Agriculture, de la Santé, de l’Eau, de l’Éducation etc., opérations touristiques,
gestionnaires environnementaux, communautés locales, instituts pédagogiques
anglais
www.wwf.de
Contact: Petra Bollich
E-mail: petra.bollich@wwf.de
associations éducatives et professionnelles
internationales, régionales et nationales
anglais
http://destinet.ew.eea.europa.eu
E-mail: info.destinet@ecotrans.de
organismes nationaux et internationaux de tourisme
français,
anglais
www.cbd.int
Contact: Secretariat of the Convention on Biological Diversity
E-mail: secretariat@cbd.int
organisations des Nations Unies, organisations de tourisme et
planificateurs locaux, zones de patrimoine naturel et culturel
espagnol,
allemand
www.asr-berlin.de
E-mail: info@asr-berlin.de
PNUE, ONG, réseau de certification pour le tourisme durable
des Amériques, DestiNet, Partenariat CMTD
27

OUTILS POLITIQUES, MÉTHODOLOGIES ET PUBLICATIONS VISANT AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS EN MATIÈRE
PROJET / MÉTHODOLOGIE / OUTIL
POLITIQUE / PUBLICATION
Alliance du patrimoine
mondial (APM) pour un
tourisme durable (World
Heritage Alliance (WHA)
for sustainable tourism)
Initiative Tourisme
durable et patrimoine
mondial
BRÈVE DESCRIPTION
Initiative de l’industrie destinée à
intégrer la durabilité dans le tourisme
pour la protection du patrimoine mondial
et à encourager le développement
économique pour les communautés
locales situées dans et autour de ces sites.
Initiative servant de cadre à des activités
et projets, renforcement des capacités,
développement commercial et techniques
marketing dans le but de créer des processus
permettant d’utiliser le tourisme à des fins de
promotion de la conservation des sites.
GROUPES CIBLES
gouvernements, industrie des
voyages et du tourisme et
société civile
gestionnaires de sites du
patrimoine mondial, communautés
locales, visiteurs,
voyagistes
Tourisme durable et
conservation -
Riviera et Costa
Maya (Mexique)
Partenariat entre le WWF, Tours Operators
Initiative (TOI) et l’initiative mésoaméricaine
pour le tourisme de récif (Mesoamerican Reef
Tourism Initiative - MARTI) qui promeut la
planification et le développement du tourisme
durable afin de protéger les habitats côtiers
et l’adoption de bonnes pratiques environnementales
par les prestataires hôteliers de cette
région, membres de la TOI.
hôtels, prestataires de
l’industrie du tourisme,
gouvernements
Destinations
Promotion de stratégies pour un processus
de planification et de gestion continu pour le
développement du tourisme durable dans les
pays de la Méditerranée méridionale.
gestionnaires,
décideurs, promoteurs
touristiques, ONG
Pour un tourisme
côtier durable en
Afrique
Le processus
de Davos
Programme Tourisme Durable –
Élimination de la pauvreté –
TD-EP (Sustainable Tourism –
Eliminating Poverty - ST-EP)
Présentation et collecte de bonnes pratiques
et technologies pour réduire les impacts
d’origine terrestre résultant du tourisme côtier
et formulation et mise en œuvre de politiques
et stratégies nationales et régionales pour le
développement d’un tourisme durable.
Programme concernant le secteur du tourisme,
dans le contexte plus large des Nations Unies,
qui entend répondre aux défis du changement
climatique vis-à-vis du secteur du tourisme
par quatre actions clés : atténuation, adaptation,
application de nouvelles technologies et
obtention de ressources financières.
Avoir accès à l’influence du développement
du tourisme durable pour réduire la pauvreté
en promouvant des stratégies et politiques
appropriées et en mettant en œuvre des projets
destinés à encourager le développement durable.
opérateurs du tourisme,
secteurs public et privé,
ministères du Tourisme et de
l’Environnement de l’Afrique
sub-saharienne
entités des Nations
Unies, secteur privé,
autorités du tourisme,
chercheurs, décideurs,
ONG
communautés locales,
entreprises du tourisme,
responsables gouvernementaux
et décideurs, ONG,
organismes du secteur privé
28

DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME DURABLE, PROMUS PAR LES MEMBRES ET PARTENAIRES DU GTI-DTD
LANGUE(S)
anglais
SITE & CONTACT
PARTENAIRES DE DÉPLOIEMENT POTENTIELS
www.worldheritagealliance.org
E-mail: worldheritagealliance@unfoundation.org
ONG, partenaires des Nations Unies, associations de l’industrie des
voyages, entreprises du tourisme, voyagistes, compagnies aériennes
anglais
http://whc.unesco.org
Contact: Art Pedersen
E-mail: A.Pedersen@unesco.org
UICN, ICOMOS, ICCROM, OMT, PNUE, CMTD, Conseil
d’intendance du tourisme durable (STSC), Réseau SIFT
anglais,
espagnol
www.toinitiative.org ; www.wwf.de
Contact: Andrea Leber
E-mail: toiwwfcooperation@googlemail.com
voyagistes, hôtels, promoteurs, ministères de l’Environnement et de
l’Aménagement du Territoire, ministères du Tourisme, communautés locales
français,
anglais,
arabe
anglais
anglais,
français,
espagnol,
russe
www.life-destinations.org
Contact: Zeljka Skaricic
E-mail: zeljka.skaricic@ppa.htnet.hr
investisseurs du tourisme, ministères de l’Environnement
et du Tourisme des pays méditerranéens, ONG
www.unwto.org/sdt
www.unwto.org/regional/africa/menu.htm
Site Web du FEM:
http://gefonline.org/projectDetailsSQL.cfm?projID=2129
centre d’information et de coordination régional (Regional Information Coordination
House – RICH), Environmental Information Management and Advisory
System - EIMAS, ONUDI
www.unwto.org/sdt ; www.unwto.org/climate
Davos Declaration: www.unwto.org/pdf/pr071046.pdf
E-mail: sdt@unwto.org
opérateurs du tourisme, gouvernements nationaux
et locaux, industrie, réseaux de communication
anglais,
français,
espagnol
www.unwto.org/step/
E-mails: sdt@unwto.org ; techcoo@unwto.org
gouvernements, agences internationales et bilatérales
de développement, sociétés de capitaux, société civile
29

OUTILS POLITIQUES, MÉTHODOLOGIES ET PUBLICATIONS VISANT AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS EN MATIÈRE
PROJET / MÉTHODOLOGIE / OUTIL
POLITIQUE / PUBLICATION
BRÈVE DESCRIPTION
GROUPES CIBLES
E-tourisme : outil en
faveur du développement
du tourisme durable et de
l’autonomie des destinations
Programme
TrainForTrade
Investissement direct à
l’étranger (IDE) dans le
tourisme : la dimension
développement
Observatoire mondial du
tourisme durable – OMTD
(Global Observatory on
Sustainable Tourism - GOST)
Initiative Green Star Hotel
Alliance globale pour
un tourisme durable –
AGTD (Global Sustainable
Tourism Alliance - GSTA)
Outil en ligne servant à promouvoir les
technologies de l’information et de la
communication (TIC) à l’aide d’un kit de formation
électronique, en vue d’améliorer la compétitivité
des PME dans le secteur du tourisme de pays en
développement et à doter les parties prenantes
d’outils technologiques pour la mise en œuvre de
modèles d’e-business durables.
Processus qui entend consolider les capacités
dans le domaine du tourisme durable pour le
développement par l’intermédiaire de projets
de coopération technique sur le développement
des capacités aux niveaux national et régional.
Etude empirique multi-pays destinée à
évaluer les informations des impacts des IDE
et aspects de l’investissement en capitaux,
le transfert de technologie et l’accès aux
marchés mondiaux dans les pays en développement
comme route à suivre pour mettre en
œuvre un tourisme durable.
Initiative encourageant la création d’un réseau
d’observatoires à tous les niveaux en vue d’une
application systématique de techniques de suivi,
évaluation et gestion de l’information, comme
outils clés pour la formulation et mise en œuvre
de politiques, stratégies, plans et processus de
gestion du tourisme durable.
Projet qui promeut un processus de planification et
de gestion continu en faveur du développement du
tourisme durable dans les pays de la Méditerranée
méridionale. Il fournit un ‘toolkit’ pratique et un
manuel de formation pour soutenir les hôtels dans
le processus de mise en œuvre. Son objectif est de
mettre en place un label écologique pour le secteur
hôtelier applicable aux destinations de l’Égypte et
du Moyen-Orient.
Coalition d’organismes de conservation et de
développement du tourisme, instituts universitaires,
ONG, OIG et agences gouvernementales
travaillant de concert pour créer un référentiel
mondial de critères et pratiques pour le développement
du tourisme durable.
entreprises du tourisme de
pays en développement,
prestataires locaux, secteur
privé, y compris PME
communautés locales,
secteurs public, privé et
société civile des pays
africains
décideurs, groupes hôteliers,
multinationales, instituts
financiers
décideurs, planificateurs et
gestionnaires du tourisme
industries hôtelière et
touristiques d’Égypte,
gérants et personnel du
secteur hôtelier
petites, moyennes et
micro-entreprises locales/
indigènes (PMME),
gouvernements
Les fiches d’information de chaque projet sont disponibles sur les sites
30

DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME DURABLE, PROMUS PAR LES MEMBRES ET PARTENAIRES DU GTI-DTD
LANGUE(S)
SITE & CONTACT
PARTENAIRES DE DÉPLOIEMENT POTENTIELS
anglais,
espagnol
www.unctad.org
E-tool: www.unctadxi.org/templates/Startpage____1195.aspx
Contacts: Nathalie Eulaerts ; Jean-Francois Baylocq
E-mails: nathalie.eulaerts@unctad.org ; jean-francois.baylocq@unctad.org
gouvernements, CNUCED
anglais
www.unctad.org
Contact: Xavier Alphaize
E-mail: xavier.alphaize@unctad.org
commissions de l’UEMOA et de la CEDEAO, Centre du commerce
international (International Trade Center - ITC)
anglais
www.unctad.org
Contacts: Anne Miroux ; Diana Barrowclough
E-mails: Anne.Miroux@unctad.org ; Diana.Barrowclough@unctad.org
banques, organismes de financement multilatéraux et bilatéraux, investisseurs
privés, agences de développement, fondations, bailleurs de fonds
anglais
www.unwto.org/sdt
E-mail: sdt@unwto.org
organismes du tourisme, OMT, Observatoire urbain mondial (Global Urban
Observatory - GUO) UN-Habitat, instituts de recherche et d’éducation,
gestionnaires de zones protégées
arabe
www.greenstarhotel.net
E-mail: info@greenstarhotel.net
hôtels et complexes du Moyen-Orient, Partenariat CMTD, restaurants,
agences de voyages, centres de plongée, autres services hôteliers
espagnol,
anglais
www.gstalliance.net
Contact: Eileen Gutierrez
E-mail: eguiterrez@aed.org
organismes de conservation et de développement du tourisme, instituts
universitaires, gouvernements, industrie locale du tourisme
www.unep.fr/tourism et www.veilleinfotourisme.fr/taskforce
31

COMMUNICATION
ET DISSÉMINATION
Les projets développés par les membres et partenaires
du GTI-DTD abordent l’ensemble du cycle de vie de la
chaîne de valeur du tourisme : planification, exploitation
et gestion, investissement, promotion et marketing,
renforcement des capacités, consommation de produits
et services du tourisme et suivi et évaluation du développement
du tourisme. Ensemble, les projets créent un
réseau mondial d’acteurs du tourisme qui travaillent indépendamment
mais vers un objectif général commun :
la promotion et le développement du tourisme durable.
Des experts de différents domaines de connaissance du
monde entier ‘transforment leurs convictions en actions’
et promeuvent le développement du tourisme durable
pour accroître l’équité, la durabilité environnementale et
la viabilité économique du développement du tourisme,
tout en luttant contre le changement climatique.
Diffuser le message
Les activités du GTI-DTD axées, trois années durant,
sur l’élaboration d’orientations politiques et outils de
renforcement des capacités ainsi que sur la création
ou consolidation de partenariats et réseaux consacrés
au développement du tourisme durable ont fait l’objet
d’annonces dans les médias du monde entier notamment
via des émissions de radio, reportages télévisuels, médias
électroniques, blogs, articles de journaux et de magazines.
Certains projets du GTI-DTD ont également fait
l’objet d’annonces et de suivis sous forme de newsletters
électroniques et listes de diffusion. La portée médiatique
– le public touché par un travail journalistique via un
canal particulier et son importance – ne s’est pas limitée
aux médias du tourisme mais a également concerné
les touristes ordinaires, influençant leur perception de
ce que des vacances durables peuvent être, de ce qu’une
destination touristique durable est, et de la manière dont
leurs choix peuvent promouvoir le développement durable.
Le lancement des Critères mondiaux de tourisme durable
(CMTD) par le fondateur et président de la Fondation
des Nations Unies, Ted Turner, en compagnie du
directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, lors du Congrès
mondial de la conservation de l’UICN à Barcelone
le 6 octobre 2008, par exemple, a fait l’objet d’un article
dans The New York Times et Travel Weekly ainsi que
d’annonces par les agences de presse telles que Associated
Press, Reuters et PR Newswire. Ce jour-là uniquement,
la couverture médiatique de ce lancement a concerné
166 sites web de médias en ligne, trois journaux
imprimés et deux émissions de radio.
Le Partenariat CMTD est un autre exemple de la
manière dont les membres du GTI-DTD ont utilisé les
médias électroniques pour communiquer avec les parties
prenantes du tourisme. Une première version des indicateurs
permettant d’évaluer le respect des critères a
été publiée pour consultation publique sur son site web
(www.sustainabletourismcriteria.org) du 9 avril au 11
mai 2009. Les parties prenantes et les partenaires clés
ont été invités à prendre part à ce processus en participant
à la consultation publique et en faisant part
de leurs suggestions sur les indicateurs de performance.
Sustainable Travel International a mentionné cet
appel à participation dans une newsletter électronique
diffusée auprès de 30 000 lecteurs intéressés, professionnels,
membres d’ONG, de gouvernements mais aussi
simples consommateurs. TravelWeekly.com a publié un
appel à participation sur son site. Rainforest Alliance a
sollicité un retour d’information des 908 contacts de sa
base de données et envoyé des messages à 125 contacts
du réseau de certification pour le tourisme durable des
Amériques représentant 23 pays en Amérique latine et
aux Caraïbes. Le secrétariat de l’ Alliance du patrimoine
mondial (APM) a publié l’appel à participation dans son
bulletin adressé à plus de 65 membres de l’APM et partenaires
associés.
32

Photo: Bertrand Carrier
PASSEPORT VERT : HOLIDAYS
FOR A LIVING PLANET
La campagne en ligne Passeport vert est déjà devenue une référence
pour les voyageurs responsables. Son message a été repris et diffusé par les
médias de masse dans tous les pays où la campagne a été lancée via différents
supports de communication, notamment interviews à la télévision et
à la radio, articles de presse (près de 90), blogs et podcasts sur les voyages.
Le Passeport vert présente aux touristes des conseils simples pour faire
de chaque vacance une activité plus durable. Il y est question de tourisme
qui respecte l’environnement et la culture et soutient le développement
économique et social des communautés locales. Pour chaque étape d’un
projet de vacance, du choix de la destination jusqu’à l’achat de souvenirs et
au retour à la maison, en passant par la planification du voyage, la manière
de s’y rendre et de se déplacer sur place, la manière de se comporter avec
la communauté d’accueil et les écosystèmes environnants et les actions qui
en découlent, le Passeport vert explique comment les décisions des touristes
peuvent faire la différence. Par des choix informés sur la manière de voyager
léger par exemple, les touristes ont le pouvoir de réduire leur empreinte carbone
et de contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Le Passeport vert est une campagne internationale mais, lorsqu’il est
mis en œuvre au niveau local, son contenu est adapté aux spécificités de la
destination donnée. Le site a été élabore en anglais, français, portugais, allemand
et sera bientôt disponible en espagnol et chinois. Sa version papier a
été lancée en anglais et en espagnol en juin 2009 lors des célébrations de la
Journée mondiale de l’Environnement au Mexique. Une version portugaise
du guide, accompagnée de spots radio et TV, a été lancée au Brésil en 2009.
Un lancement spécifique de guides de voyages Passeport vert pour le Costa
Rica et l’Équateur devrait également avoir lieu d’ici fin 2009.
Reconnaissant la valeur de communication du Passeport vert, la Commission
européenne a décidé de le promouvoir auprès des parties prenantes
européennes et d’envisager, en liaison étroite avec le Comité consultatif du
tourisme, de faire traduire le Passeport vert dans le plus de langues possibles.
Pour en savoir plus :
tourism@unep.org,
www.unep.org/greenpassport
33

Photo: Federico Vignati
L’AVENIR DU GTI-DTD
Lors de la 5ème réunion internationale du Groupe de Travail International sur
le Développement du Tourisme Durable (GTI-DTD), à Marrakech le 21 avril 2009, les
membres du groupe de travail ont préconisé que le programme de travail du GTI-DTD
soit mis en valeur et étendu en transformant cette initiative en un partenariat des
Nations Unies pour le développement durable. L’objectif est de donner au partenariat
du GTI-DTD une base plus large et une planification stratégique à plus long terme,
afin qu’il puisse s’engager dans la collaboration multipartite et intersectorielle requise
pour soutenir la mise en œuvre des politiques, initiatives volontaires et activités de
renforcement des capacités qu’il a aidé à concevoir.
Les partenariats sont une manière efficace pour les gouvernements, la société civile
et le secteur privé de réunir leurs expertises, ressources et forces complémentaires,
pour s’attaquer aux délicates questions économiques, sociales et environnementales.
En même temps, cette approche de la mise en œuvre du développement durable sous la
forme d’un partenariat des Nations Unies fournit un cadre de fonctionnement efficace
et dynamique pour traiter les intérêts communs des parties prenantes clés. Ensemble,
les partenaires impliqués peuvent décider de ce que les gouvernements sont tenus
de réaliser, de ce qu’une entreprise doit faire pour conserver son «agrément» tout en
réalisant des bénéfices, et de ce que la société civile attend du tourisme, à la fois
en termes de loisirs et comme moyens d’existence durables, en protégeant l’intégrité
des écosystèmes. Le partenariat devrait être en mesure d’intensifier les efforts de
développement du tourisme durable à tous les niveaux (local, national, régional et
mondial), et d’engager plus d’acteurs clés, gouvernements, collectivités locales, agences
de coopération et de développement, investisseurs privés et organismes de médias
notamment.
En devenant un partenariat des Nations Unies pour le développement durable, le
GTI-DTD pourra bénéficier d’un site international et reconnu pour présenter ses activités,
à savoir la base de données des partenariats de la CDD. Il sera également en mesure de
participer plus efficacement au travail de la Commission sur le développement durable,
coordonnant ses activités avec l’ensemble des parties prenantes engagées dans ce
forum, élargissant ainsi son réseau et ses projets.
35

ANNEXE
Recommandations politiques sur le
développement du tourisme durable
Approuvées par le GTI-DTD - Marrakech, 21 avril 2009
Le Groupe de Travail International sur le Développement
du Tourisme Durable (GTI-DTD) est une initiative volontaire
présidée par la France. Son objectif principal est de promouvoir
la mise en œuvre d’actions qui encouragent la durabilité du
tourisme, en élaborant des outils qui aident les diverses parties
prenantes à atteindre cet objectif. À ce titre, le Groupe de
Travail présente et diffuse les initiatives existantes en matière
de tourisme durable, afin d’inciter les acteurs du secteur
à reproduire les projets pilotes et les bonnes pratiques. Le
Groupe de Travail se compose de représentants de dix-huit
pays développés et en développement, neuf organisations
internationales, sept organisations non gouvernementales
(ONG) et sept associations professionnelles internationales.
Les recommandations seront présentées lors des ateliers
préparatoires de la 18ème session de la Commission des
Nations Unies pour le développement durable en 2010, au
cours desquels le plan-cadre décennal de programmes en
faveur de la consommation et de la production durables (CPD)
sera discuté. Ces recommandations ont été également prises
en compte lors de l’Assemblée générale de l’Organisation
mondiale du tourisme (OMT) par un groupe d’États membres en
octobre 2009. Les membres du Groupe de Travail préconisent la
diffusion de ce document auprès de toutes les parties prenantes
compétentes qui jouent un rôle clé dans le développement du
tourisme durable.
Une version courte de ce document sera produite à des
fins de communication. Les recommandations politiques
s’adressent aux acteurs clés – gouvernements et collectivités
locales, communautés indigènes et locales, organisations
internationales, secteur privé, ONG et consommateurs. Ces
recommandations prennent appui sur les projets du GTI-DTD et
les leçons tirées de la promotion du tourisme durable.
I – Introduction
Le tourisme est une des industries qui présentent le
taux de croissance le plus élevé au monde. Il est également
une importante source d’investissements étrangers et
d’emplois pour de nombreux pays en développement.
Selon les statistiques de l’OMT, 903 millions de touristes
internationaux ont voyagé en 2007, un chiffre qui
connaît une augmentation annuelle moyenne de plus de
4% depuis l’an 2000. En dépit de la crise économique et
financière qui est apparue en 2008 et s’est poursuivie en
2009, ces mêmes statistiques prévoient un milliard de
touristes internationaux d’ici 2010 et 1,6 milliard d’ici
2020. Ces millions d’individus consomment déjà et vont
continuer d’avoir des besoins énormes en énergie, eau
et autres ressources naturelles pour mener à bien leurs
activités touristiques. Une empreinte écologique que le
tourisme national alourdit encore. Si le tourisme est une
source de revenus supplémentaires pour les communautés
locales et augmente l’emploi direct et indirect, la demande
croissante des touristes en biens et services de base
entraîne souvent une augmentation des prix qui affecte
les résidents locaux dont les revenus ne progressent pas de
façon proportionnelle.
Secteur de poids, en essor constant, le tourisme
est souvent examiné de près en termes d’impacts sur
l’environnement, l’économie, la culture et la société.
Certaines analyses mettent en avant sa capacité à
contribuer à la croissance économique tandis que d’autres
montrent ses impacts négatifs sur les écosystèmes, les
sociétés indigènes et le patrimoine culturel. Le tourisme
peut ainsi avoir des effets positifs ou négatifs selon la
manière dont il est planifié, développé et géré. Élaborer un
‘tourisme durable’ revient à mettre en place des stratégies
qui promeuvent les impacts positifs et minimisent les
effets négatifs du secteur.
Le concept de tourisme durable s’applique à toutes les
formes de tourisme dans tous les types de destinations, y
compris au tourisme de masse et aux divers créneaux du
tourisme de niche. Les principes de durabilité concernent
36

les aspects environnementaux, économiques et socioculturels
du développement touristique. Pour garantir sur le
long terme la durabilité de ce dernier, un bon équilibre
entre ces trois aspects doit être trouvé.
La réponse du secteur du tourisme à la présente crise
économique, sans précédent, doit inclure des éléments qui
renforcent les paramètres de durabilité dans la planification
et la gestion du tourisme. Les grands défis constituent aussi
de grandes possibilités. Le tourisme peut contribuer à sa
propre relance et au redressement économique mondial en
suivant une stratégie de neutralité climatique, en innovant
dans l’emploi d’énergies plus propres et en utilisant plus
efficacement les ressources. Conjuguées, ces stratégies
et approches encouragent la réduction de la pauvreté et
contribuent au développement social et économique dans
les limites des capacités de charge des écosystèmes. Une
forte direction et un consensus sont cependant nécessaires
pour aider à l’identification et guider la réalisation de ces
opportunités. Ce document entend fournir un ensemble de
recommandations politiques pour y parvenir.
II – Une vision pour le développement
du tourisme durable
Étant donné l’important potentiel du tourisme,
pourtant relativement peu exploité, à aider à la réalisation
des Objectifs du Millénaire pour le développement (en
particulier dans les pays en développement et les pays
les moins développés), il est demandé aux organisations
internationales, aux gouvernements, aux collectivités
locales, au secteur privé, aux consommateurs et à la
société civile d’encourager des modes de consommation
et de production durables (CPD) pour le tourisme, en vertu
des objectifs fondamentaux suivants :
• Le tourisme reste un important secteur économique
capable d’attirer des investissements étrangers directs
et de soutenir un développement économique durable,
une production de richesses équitablement distribuées,
la création d’opportunités d’emplois et la réduction de la
pauvreté, en particulier dans les pays en développement
et les pays les moins développés.
• La société locale et l’environnement de la destination
peuvent absorber et bénéficier des effets positifs du tourisme.
Un tel développement du tourisme durable permet
également de protéger et enrichir la connaissance issue
de la culture locale et indigène.
Les avantages économiques du secteur du tourisme
peuvent être compensés par des impacts environnementaux
et socioculturels négatifs, qui doivent alors
être pris en compte et limités au moyen d’actions de
planification, de politiques et de réglementations. Les
mécanismes volontaires, comme l’accès à la formation,
l’incitation à la communication dans une optique
de transfert des connaissances, l’accès aux mécanismes
financiers et les consultations des communautés locales
portant sur les paramètres de durabilité, ont un rôle clé
à jouer dans la construction de ces solutions.
Afin que toutes les formes de tourisme deviennent
plus durables, l’application systématique d’objectifs et
critères de durabilité aux infrastructures et services
existants et futurs doit être encouragée. Cela sousentend
également de mieux gérer, de reconsidérer les
infrastructures existantes auprès des destinations, en
particulier avec l’aide d’opérateurs publics et privés
compétents, d’identifier des modes de déplacement novateurs
et de renforcer le développement de divers segments
touristiques de ‘niche’ (par exemple, écotourisme,
tourisme communautaire ou rural, tourisme culturel ou
relatif au patrimoine) afin qu’ils deviennent un marché
plus important et une forme majeure de tourisme pour
certains pays.
Étant donné l’intersectorialité de l’industrie touristique,
lorsque ce document évoque le secteur privé, cela
inclut également le transport vers et depuis les destinations
touristiques, les voyagistes, les chaînes hôtelières
et toutes les activités économiques générant des ressources,
produits et services d’un bout à l’autre de la
chaîne de valeur du tourisme.
37

III – Approche recommandée
Reconnaissant que la mise en œuvre de cette vision
nécessitera un processus ouvert et intégré engageant les
gouvernements à tous les niveaux, les organisations internationales,
les entreprises, les ONG et les consommateurs,
les recommandations sont structurées autour d’un cycle de
vie simplifié de la chaîne de valeur du tourisme, incluant :
• la planification du tourisme
• l’exploitation et la gestion du tourisme
• l’investissement dans le tourisme
• la promotion et le marketing du tourisme
• le renforcement des capacités
• la consommation de produits et services du tourisme
• le suivi et l’évaluation du développement du tourisme
III.1 – La planification du tourisme
Il est nécessaire d’intégrer la planification du tourisme
durable dans les projets de développement nationaux
et régionaux pour consolider l’action sur le terrain et
renforcer les compétences et ressources requises afin de
les appliquer de manière efficace. Les politiques publiques,
les mécanismes de gouvernance et l’implication des parties
prenantes doivent être incorporés dans le cadre défini dans
les plans de développement nationaux et régionaux. Les
planificateurs doivent identifier et utiliser les régimes
juridiques et fiscaux, les informations, la connaissance, les
outils d’évaluation et les processus coopératifs à travers
les professionnels et la société civile.
Plusieurs recommandations générales, orientations et
principes complémentaires sont utilisés pour bâtir la planification
comme un processus continu. Cela inclut :
III.1.1 – Les principes du Code mondial d’éthique du tourisme
adopté par l’OMT et avalisé par l’Assemblée générale
des Nations Unies ainsi que les recommandations et
orientations stipulées par les Accords multilatéraux sur
l’environnement et diverses conventions concernées, notamment
la Convention sur la diversité biologique (CDB),
la Convention du patrimoine mondial, la Convention cadre
des Nations Unies sur les changements climatiques (CC-
NUCC), la Convention des Nations Unies sur la lutte contre
la désertification (CNULD) et le Code de conduite pour la
protection des enfants contre l’exploitation sexuelle dans
le tourisme et l’industrie des voyages :
• La planification du tourisme aux niveaux national
et régional doit coordonner et interagir avec le
niveau local.
• La planification doit être étroitement associée
aux politiques de développement durable, à savoir
stratégies nationales de développement durable,
stratégies de réduction de la pauvreté et Agenda
21 locaux.
• Les institutions et organismes publics et privés engagés
dans la planification du tourisme, y compris
les plans directeurs de tourisme, doivent utiliser des
méthodes et outils scientifiques avérés englobant
des approches et évaluations économiques, environnementales
et sociales pour le développement
durable qui aideront les parties prenantes des différents
niveaux de la chaîne de valeur à comprendre
les impacts environnementaux et socioculturels
; l’objectif étant qu’elles s’efforcent d’en maximiser
les bienfaits et d’en réduire les impacts négatifs.
III.1.2 – L’expérience a montré qu’un plan est plus efficace
s’il est produit dans le cadre d’un processus de planification
participatif et multipartite (ONG, collectivités locales, organisations
communautaires, entreprises, experts et organisations de
gestion de la destination, etc.), ainsi qu’au travers de partenariats
développés aux niveaux local, régional, national et international.
Si des structures pour permettre ce processus participatif
sont établies, les différentes parties prenantes, notamment les
communautés locales, peuvent s’exprimer sur la manière dont
le tourisme est développé et géré. Elles sont, en retour, encouragées
à réfléchir sur les priorités convenues pour le tourisme
dans leur travail. Un processus à double sens se met alors en
place.
L’efficacité des politiques sera donc accrue si des
structures permettant une certaine coordination entre
l’ensemble des parties prenantes sont mises en place et
qu’un équilibre est trouvé entre les divers outils adoptés,
notamment instruments économiques et législatifs
et évaluations environnementales stratégiques. La
planification du développement du tourisme durable sera
également soutenue par des structures qui encouragent
l’application des dispositions des accords multilatéraux sur
l’environnement, portant sur les obligations de conserva-
38

tion et de protection de l’environnement, de prévention et
de lutte contre la pollution, et de gestion saine des ressources
naturelles.
Dans ce cadre, les approches recommandées en termes
de planification du tourisme sont les suivantes :
• La planification définit une vision pour le tourisme
et pour tout autre développement et aménagement
à usage public. Cela inclut les systèmes de
zonage dont les expériences de visite sont en adéquation
avec la zone.
• Les conditions souhaitées servent de base à la
planification et au développement des produits.
Les descriptions des conditions souhaitées reposent
sur des valeurs locales, régionales et nationales,
la législation nationale existante et les
objectifs des autorités de gestion. Une consultation
de l’électorat concerné est conseillée lors de
la formulation des conditions souhaitées.
• Des plans sont élaborés afin de préserver les valeurs
de la destination grâce à l’élaboration de processus
permettant de suivre les changements, d’évaluer les
menaces et les opportunités, et aux chefs de file
publics et privés de réagir vis-à-vis de valeurs clés
afin de préserver l’atmosphère de la destination
• La planification peut également aborder les impacts
négatifs potentiels d’une exploitation touristique
extensive sur le prix des terrains et des
biens et l’évolution consécutive des structures de
propriété, ainsi que sur les atouts locaux comme la
valeur esthétique des paysages.
• La planification est un processus qui offre
d’importantes possibilités pour impliquer la communauté
et l’électorat, mieux comprendre les
nouvelles attentes et les conditions environnementales
et sociales et soutenir les valeurs locales.
En impliquant les électeurs dans le processus de
planification, les conflits peuvent être résolus et
les électeurs développent le sentiment de responsabilité
et d’appartenance nécessaire à la mise en
œuvre des plans. La création d’un conseil se composant
de ces électeurs et incluant l’industrie du
tourisme aide à comprendre et à rendre compte
des différentes valeurs liées au tourisme et à ses
résultats. De plus, l’implication de l’industrie du
tourisme est importante dans le développement et
la mise en œuvre des plans. La perspective chaîne
de valeur augmente ainsi la compréhension des
rôles des divers acteurs du tourisme et améliore
les possibilités de coopération et de collaboration.
• La planification facilite la coopération et la collaboration
entre ministères du Tourisme et agences
similaires, ministères de la Culture, services de
conservation et ministères de l’Environnement.
• La planification est considérée comme un mécanisme
permettant de renforcer les capacités
techniques et les compétences de gestion dans les
institutions et agences publiques de conservation.
Il est essentiel de renforcer les capacités d’un spécialiste
ou d’un coordinateur au sein de l’agence
en charge de la planification du tourisme.
• Un plan est développé et mis en œuvre par le personnel
public au niveau local. Un consultant externe
peut guider le planificateur local lors de la phase
d’élaboration du plan. Toutefois, des professionnels
locaux doivent être impliqués dans la production du
plan. Le sentiment d’appartenance des administrateurs,
des communautés locales et autres électeurs
est ainsi renforcé ; les outils, méthodes et calendriers
recommandés sont alors mieux évalués par rapport
aux capacités techniques, financières et de gouvernance
des administrateurs.
• La mise en place d’une coordination entre destinations
au sein d’une région améliore généralement
la planification. Tenir compte des rapports existants
entre atouts régionaux et attractions lors de la phase
de planification crée des opportunités pour associer
l’ensemble des attractions régionales d’une destination.
Convenablement planifié, cela peut également
alléger la pression exercée sur certaines attractions.
De même, cela peut aider à maximiser les rôles complémentaires
des diverses agences et organismes en
matière de gestion et de développement économique.
• Les gouvernements et l’ensemble des parties prenantes
doivent envisager de promouvoir des approches
régionales et/ou sous-régionales du développement
du tourisme durable.
39

III.2 – L’exploitation et la gestion du tourisme
III.2.1 - Les entreprises du tourisme et instituts publics
en charge du tourisme doivent adopter une technologie
novatrice et appropriée pour améliorer l’efficacité de
l’utilisation des ressources (notamment sol, énergie et eau),
relever les défis du changement climatique, minimiser les
émissions de gaz à effet de serre (GES) et la production de
déchets, tout en protégeant la biodiversité.
III.2.2 - L’exploitation et la gestion du tourisme doivent
respecter les objectifs prévus par la législation et/
ou planifiés se rapportant au développement et à la gestion
du tourisme, tels que définis par les autorités locales
et nationales ; cela inclut les conditions se rapportant à
l’environnement, à l’économie et aux préoccupations socioculturelles.
III.2.3 - Des normes internationalement reconnues en matière
de tourisme durable doivent être utilisées pour l’exploitation.
III.2.4 - Les acteurs du tourisme doivent prendre activement
part aux initiatives et processus mis en place
ou soutenus par le Groupe de Travail International sur le
Développement du Tourisme Durable comme le ‘processus
de Davos’ sur le changement climatique et le tourisme,
le réseau SIFT (Sustainable Investment and Financing in
Tourism – investissement et financement durables dans
le tourisme), le Conseil d’intendance du tourisme durable
(Sustainable Tourism Stewardship Council - STSC), etc. ; et
utiliser les outils développés par les projets du GTI et autres
initiatives volontaires pertinentes.
III.2.5 - Les touristes peuvent faire des choix plus durables
si des efforts sont faits pour transmettre des informations
claires sur les labels revendiquant la durabilité. À cet
égard, deux développements stratégiques sont nécessaires
: une plus grande uniformité entre ces labels et une validation
claire de leur contenu. Des modes de communication
et libellés diversifiés (reposant sur des données sousjacentes
sérieuses) peuvent également garantir que le public
bénéficie de la meilleure information possible, fournie de la
manière la plus appropriée qui soit, afin de faire les choix les
plus durables lorsqu’il planifie ses vacances.
III.2.6 - Il est également nécessaire d’informer, éduquer
et travailler en collaboration avec l’industrie du tourisme
pour intégrer la durabilité dans ses stratégies et pratiques
de gestion, et garantir sa participation active dans le
développement du tourisme durable.
III.3 – L’investissement dans le tourisme
III.3.1 - Les organismes nationaux et internationaux
(publics et privés) chargés des investissements dans des infrastructures
publiques se rapportant au tourisme ou dans
des entreprises privées du tourisme doivent évaluer les impacts
sociaux et environnementaux de leurs financements
et adopter des mesures économiques pour compenser les
impacts inévitables.
III.3.2 - Des instruments de réglementation contenant des
critères environnementaux et sociaux pleinement intégrés
doivent être appliqués lors des procédures d’adjudication,
d’autorisation d’exploitation et d’approbation de permis.
Ces instruments doivent également inclure et soutenir
l’application d’outils tels que les évaluations stratégiques
d’impact environnemental, les évaluations d’impact environnemental
et social et les processus d’application et
de suivi s’y rapportant. De plus, des instruments de réglementation
contribuant à la durabilité doivent être conçus
pour aider les gouvernements à renforcer la capacité institutionnelle
et élaborer des procédures rationalisées et
coordonnées à cet égard.
III.3.3 - L’estimation des bénéfices attendus du développement
du tourisme sur la base de la ‘valeur économique
totale’ incluant les services fournis par les écosystèmes et
les avantages de la comptabilité sociétale doit être prise
en compte dans les décisions d’investissements. Il convient
en particulier de tenir compte des impacts sur les sociétés
et les communautés locales.
III.3.4 - Les sociétés doivent adopter des principes de responsabilité
sociétale et environnementale (RSE) lorsqu’elles
investissent dans le tourisme. Les investisseurs traditionnels
doivent être invités à consolider leurs engagements en
faveur des investissements responsables, dans la mesure où
ils figurent parmi les acteurs clés actuellement en mesure de
promouvoir des pratiques durables.
III.3.5 - Des méthodes et outils basés sur de nouvelles
approches économiques et financières peuvent
aider les décideurs à identifier et réaliser des investissements
durables, notamment des méthodes relevant de
l’économie de l’environnement qui évaluent le rendement
de l’investissement (RDI) et le taux de rendement interne
(TRI).
III.3.6 - Les critères pour les investissements durables
dans le secteur du tourisme doivent être adoptés dans
40

l’esprit des «Principes de l’Équateur». Ces critères doivent
également privilégier les investissements dans des projets
élaborés par de petites, moyennes et micro entreprises
(PMME) qui mettent en place des processus de consommation
et de production durables dans les entreprises du
tourisme, afin que les micro- et petits investisseurs aient
plus facilement accès à des fonds ou ressources financières
spécifiques. Il convient également de promouvoir la
création de nouveaux outils ou mécanismes financiers et
d’investissement pour soutenir les PMME qui œuvrent en
faveur de la durabilité.
II.3.7 - Les investissements en infrastructures durables
sont d’une importance prioritaire dans un développement
du tourisme réussi
III.4 – Promotion et marketing du tourisme
III.4.1 - Les stratégies de marketing doivent promouvoir
l’idée et la nécessité de durabilité. Les circuits actuels de
promotion et diffusion doivent mettre l’accent sur la durabilité
comme une option de prime importance pour le
développement du tourisme et pour influencer les choix
des consommateurs.
III.4.2 - Les gouvernements, les entreprises et les organismes
de la société civile doivent être encouragés à
donner à leurs activités de tourisme d’affaires (réunions,
voyages promotionnels, conférences et excursions), un
aspect aussi durable que possible, en utilisant aussi bien
des outils politiques que techniques pour garantir une
exécution responsable de ces activités.
III.4.3 - Le ‘succès’ des destinations touristiques doit
être évalué en termes d’arrivées mais également en
termes d’avantages économiques et sociaux qui restent
sur le lieu de la destination et en termes de limitation des
impacts environnementaux et sociaux négatifs.
d’autres investissements locaux, créent des emplois pour
la main-d’œuvre locale et aident ces acteurs à être compétitifs,
tout en offrant des opportunités concrètes pour
contribuer à la conservation de l’environnement naturel
et culturel.
III.4.6 - Les opportunités offertes par les nouvelles
technologies de l’information et de la communication
(NTIC) pour sensibiliser aux questions de consommation
et d’exploitation durables dans le secteur du tourisme
doivent faire partie des activités de marketing.
III.4.7 - Dans le cadre de la durabilité socio-économique,
la promotion des entreprises du tourisme doit être assurée
par des techniques de marketing conventionnelles
et modernes qui garantissent un accès adéquat des petites
et moyennes entreprises (PME) locales du tourisme,
communautés locales et autres prestataires (en particulier
dans les pays en développement) aux marchés national
et international.
III.5 – Renforcement des capacités
III.5.1 - Toutes les parties prenantes doivent être encouragées
à renforcer leurs capacités en tourisme durable,
à appliquer ces capacités dans leurs opérations
internes et à influencer la décision d’autres parties prenantes.
Dans ce cadre, les capacités des communautés
locales et populations indigènes doivent être améliorées,
tout en respectant leurs traditions et en leur permettant
de construire des initiatives durables et communautaires.
III.5.2 - Les organisations internationales, ONG, universités,
consultants et autres doivent être invités à soutenir
le renforcement des capacités de toutes les parties prenantes,
y compris les gouvernements nationaux, pour que
les objectifs de tourisme durable soient atteints.
III.4.4 - L’élaboration d’une stratégie de communication
liée à un événement doit être encouragée afin de démarginaliser
le message sur la durabilité, en particulier en encourageant
l’utilisation des médias dans de grands événements
sportifs pour promouvoir le tourisme durable.
III.4.5 -III.4.5 - L’utilisation de biens et services locaux
dans le secteur du tourisme, qui minimise les ‘manquements’
économiques, doit être promue. Ces produits et
services jouent un rôle important car ils influencent
III.6 – Consommation des produits
et services du tourisme
III.6.1 - Les consommateurs doivent être encouragés
à utiliser des produits et services élaborés localement
qui génèrent un emploi local et soutiennent des initiatives
de développement communautaire et social, notamment
en matière d’enseignement, santé et hygiène.
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III.6.2 - Les consommateurs (particuliers, entreprises
et secteur public) de produits et services du tourisme
doivent être encouragés à évaluer l’empreinte environnementale
et socioculturelle et les implications
économiques de leurs décisions. Ils doivent également
être incités à acheter des produits et services du tourisme
local durable, produits artisanaux et aliments notamment.
III.6.3 - Des orientations en matière de comportements
des touristes sur les lieux de destinations doivent
être promues en utilisant les réseaux, médias et autres
circuits de communication, de même que des informations
doivent être fournies par les prestataires de service
et opérateurs tout au long de la chaîne de valeur du
tourisme.
III.7 – Suivi et évaluation du développement
du tourisme
III.7.1 - Les gouvernements et les entreprises doivent
définir un référentiel et des cibles mesurables, examiner
les avancées et établir des rapports sur l’obtention
des objectifs en matière de tourisme durable. Le guide
de l’OMT sur les ‘indicateurs pour un tourisme durable’
doit être utilisé pour des exemples d’applications
pratiques.
III.7.2 - Dans la mesure où une activité peut être acceptable
dans un contexte et très nuisible dans un autre,
les méthodes de suivi et d’évaluation doivent être
adaptées au contexte spécifique de chaque destination
selon les ressources, formes et volumes de tourisme,
capacité de gestion, etc.
III.7.3 - Le concept d’un ‘Observatoire mondial du
tourisme durable’ peut être envisagé comme une
initiative visant à créer un réseau d’observatoires locaux,
régionaux et nationaux. Il aurait pour objectif
d’encourager l’application systématique de méthodes
de suivi et de gestion de l’information, accompagnées
des processus de communication et de présentation
de rapports afférents, pour des prises de décision en
toutes connaissances de cause en matière de tourisme
durable.
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