Mise en page 1 - Lycée Pierre Mendès France à Vitrolles
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les100<br />
plus<br />
BEAUX FILMS<br />
DE L'HISTOIRE DU CINÉMA<br />
au cinéma Reflet Médicis<br />
du 19 novembre 2008 au 6 juillet 2009<br />
3-5, rue Champollion 75005 Paris - M° Saint Michel ou Cluny - www.lesecransdeparis.fr
2<br />
SOMMAIRE<br />
3 Editos de Claude-Jean Philippe et Sophie Dulac<br />
4 à 19 Programme, prés<strong>en</strong>tation des films<br />
20-21 Index alphabétique<br />
22 Remerciem<strong>en</strong>ts<br />
Au Reflet Médicis<br />
3-5, rue Champollion 75005 Paris<br />
(métro Cluny la Sorbonne/ Saint Michel)<br />
infos et réservations au 0 892 68 48 24 (0,34€/min)<br />
www.lesecransdeparis.fr - reflet@lesecransdeparis.fr<br />
Tarifs<br />
Plein : 8€90, réduit : 6€80, scolaire : 4€30, matinée : 5€90<br />
Tarif réduit pour étudiants, chômeurs, + de 60 ans et familles nombreuses<br />
du lundi au v<strong>en</strong>dredi jusqu’à 17h30.<br />
- de 18 ans et carte imagin’R, tous les jours.<br />
Cartes Les Ecrans de Paris, UGC illimité et Le Pass acceptées.<br />
Equipe de programmation<br />
Claude-Jean Philippe, Sophie Dulac, Eric Vic<strong>en</strong>te, Vinc<strong>en</strong>t Marti, Julie Jégo,<br />
Jean-Marc Zekri, Marie Pascaud, Jean Marc Quinton.<br />
Conception graphique du catalogue<br />
<strong>Pierre</strong> Lefèvre.<br />
Relations Presse<br />
Stanislas Baudry, 34, boulevard Saint Marcel 75005 Paris<br />
sbaudry@madefor.fr 06 68 60 60 16/ 08 72 84 56 20<br />
Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.sddistribution.fr/fiche.php?id=30<br />
EDITOS<br />
A l’âge ingrat de l’adolesc<strong>en</strong>ce durant lequel les jeunes se cherchai<strong>en</strong>t plus qu’ils ne se trouvai<strong>en</strong>t,<br />
moi, je passais mes soirées et souv<strong>en</strong>t mes week-<strong>en</strong>ds dans un cinéma que j’adorais, “Le<br />
Studio Bertrand”, où grâce à mon père qui m’<strong>en</strong>traînait avec lui, j’ai découvert les plus grands<br />
chefs d’œuvres du cinéma.<br />
Je me souvi<strong>en</strong>s que nous pouvions voir à l’époque deux films pour 10 francs et que nous v<strong>en</strong>ions<br />
avec notre coussin tellem<strong>en</strong>t nous étions mal assis.<br />
C’est ainsi que dès mes 16 ans, je suis tombée amoureuse d’Edward G. Robinson dans “La femme<br />
au portrait”, que j’ai découvert Ava Gardner dans “La nuit de l’iguane” ou <strong>en</strong>core dansé toute<br />
la nuit avec Jane Fonda dans “On achève bi<strong>en</strong> les chevaux”, que j’ai été bouleversée par H<strong>en</strong>ry<br />
Fonda dans le “Faux coupable” et acquis une admiration sans borne pour Orson Welles dans<br />
“Citiz<strong>en</strong> Kane”.<br />
Aussi, quand Claude-Jean-Philippe et la Mairie de Paris m’ont proposé une collaboration pour<br />
“Les 100 plus beaux films de l’histoire du cinéma”, je n’ai pas hésité une seconde, persuadée que<br />
nous allions faire découvrir ou redécouvrir à toute une génération un catalogue extraordinaire<br />
de films comme on n’<strong>en</strong> fait plus et qui révélèr<strong>en</strong>t tant de tal<strong>en</strong>ts magiques.<br />
Les citer serait trop long, mais du 19 novembre 2008 au 6 Juillet 2009, le Reflet Médicis, dans sa<br />
volonté perman<strong>en</strong>te de transmettre une cinéphilie qui lui est chère, se fera la plaque tournante<br />
de la rétrospective de ces films inoubliables.<br />
Je t<strong>en</strong>ais particulièrem<strong>en</strong>t à remercier la Mairie de Paris pour son souti<strong>en</strong> effectif dans cette<br />
opération, qui permet aujourd’hui à ce cycle de voir le jour.<br />
Sophie Dulac<br />
Le bouche à oreille mystérieux de la postérité.<br />
Le palmarès qui vous est ici proposé ne vise à ri<strong>en</strong> d’autre qu’à observer la postérité au travail <strong>en</strong><br />
un mom<strong>en</strong>t de l’histoire du cinéma où il nous est loisible de comm<strong>en</strong>cer à inv<strong>en</strong>torier la richesse du<br />
patrimoine cinématographique mondial. 78 participants ont été désignés par un système approfondi<br />
de cooptation à partir d’un premier comité de personnalités incontestables (Gilles Jacob,<br />
Michel Cim<strong>en</strong>t, Jean-Michel Frodon, <strong>Pierre</strong> Tchernia, <strong>Pierre</strong>-André Boutang…). Nous disposions<br />
donc d’une assemblée virtuelle de “connaisseurs” : histori<strong>en</strong>s, critiques, universitaires, responsables<br />
de festivals et de cinémathèques, auxquels se sont joints un certain nombre de cinéastes-cinéphiles.<br />
Chacun d’<strong>en</strong>tre eux a bi<strong>en</strong> voulu dresser, le plus librem<strong>en</strong>t du monde, sa liste personnelle de<br />
c<strong>en</strong>t films, ce qui nous a permis de les confronter et de parv<strong>en</strong>ir ainsi, par un dépouillem<strong>en</strong>t des<br />
votes, à l’établissem<strong>en</strong>t du palmarès.<br />
On découvre <strong>en</strong> le parcourant l’accord conclu sur un certain nombre d’évid<strong>en</strong>ces. Evid<strong>en</strong>ces qui<br />
fur<strong>en</strong>t manifestes <strong>en</strong> leur temps (Les Enfants du Paradis), ou qui se sont imposées au fil des déc<strong>en</strong>nies,<br />
portées par le bouche à oreille mystérieux de la postérité (La Règle du jeu, La Nuit du chasseur).<br />
Dans tous les cas, bi<strong>en</strong> plus que de chefs d’œuvre, il s’agit d’œuvres vivantes, qui ne cess<strong>en</strong>t<br />
de se révéler toujours aussi neuves après plusieurs visions.<br />
L’avantage de la postérité sur les jugem<strong>en</strong>ts de l’immédiat ti<strong>en</strong>t au fait qu’elle n’argum<strong>en</strong>te pas. Le<br />
temps s’avère ainsi le meilleur des critiques <strong>en</strong> ret<strong>en</strong>ant et <strong>en</strong> gravant dans notre mémoire les<br />
grands événem<strong>en</strong>ts poétiques que fur<strong>en</strong>t, chacun dans son registre, Citiz<strong>en</strong> Kane d’Orson Welles,<br />
L’Atalante de Jean Vigo ou L’Aurore de F.W Murnau, pour ne citer que ceux-là.<br />
Claude-Jean Philippe
Lola Jacques Demy 1961 (1h30) FILM D’OUVERTURE 17 NOVEMBRE<br />
DU 19 AU 25 NOVEMBRE<br />
Citiz<strong>en</strong> Kane Orson Welles 1941 (1h55)<br />
A 25 ans, il réalise, co-écrit, produit et interprète la vie d'un magnat de la presse et démontre au cinéma<br />
son incroyable génie.<br />
La règle du jeu Jean R<strong>en</strong>oir 1939 (1h55)<br />
Cette "fantaisie dramatique", humaniste et acide, est le chef d'oeuvre d'un artiste qui utilise magistralem<strong>en</strong>t<br />
le pot<strong>en</strong>tiel visuel et littéraire de l'écriture cinématographique.<br />
DU 26 NOVEMBRE AU 2 DECEMBRE<br />
Mulholland drive David Lynch 2001 (2h26)<br />
Une beauté formelle exceptionnelle au service d’une narration troublante, peut-être le sommet de l’art lynchi<strong>en</strong>.<br />
Les temps modernes Charlie Chaplin 1936 (1h27)<br />
Dernière apparition de Charlot dans un film muet où le comique dénonce les conséqu<strong>en</strong>ces désastreuses<br />
de la société industrielle sur l’individu.<br />
DU 3 AU 9 DECEMBRE<br />
Les 400 coups François Truffaut 1959 (1h33)<br />
Premier film de François Truffaut, du cycle Antoine Doinel et de la Nouvelle Vague,<br />
où souffl<strong>en</strong>t la liberté et l’<strong>en</strong>fance. Récomp<strong>en</strong>sé par le prix de la mise <strong>en</strong> scène à Cannes.<br />
Parle avec elle Pedro Almodovar 2002 (1h52)<br />
Filmé comme un air de tango. Un film où l’on se parle beaucoup, mais s’écoute peu.<br />
Une réflexion mélancolique et brillante du maître espagnol.<br />
La mort aux trousses Alfred Hitchcock 1959 (2h16)<br />
Ce film constitue une véritable inv<strong>en</strong>tion du thriller moderne. L’humour et la mort peuv<strong>en</strong>t surgir<br />
dans chacune des scènes du “maître du susp<strong>en</strong>se”.<br />
DU 10 AU 16 DECEMBRE<br />
Chantons sous la pluie Stanley Don<strong>en</strong> 1952 (1h42)<br />
L’apogée de la comédie musicale hollywoodi<strong>en</strong>ne, ponctuée des plus grands succès de la chanson,<br />
le film relate avec humour et ironie le passage du cinéma muet au parlant. “Just singin’in the rain”…<br />
La dolce vita Federico Fellini 1960 (2h40)<br />
Plongée dans un <strong>en</strong>fer mondain. Le film provoqua un scandale chez les ecclésiastiques.<br />
Aujourd’hui <strong>en</strong>core, comm<strong>en</strong>t ne pas rejoindre Anita Ekberg dans la fontaine de Trévi ?<br />
DU 17 AU 23 DECEMBRE<br />
Amarcord Federico Fellini 1974 (2h07)<br />
Chronique drôle, caustique, parfois inquiétante d’une campagne itali<strong>en</strong>ne rongée par le fascisme.<br />
Le film le plus politique de Fellini.<br />
Elle et lui, an affair to remember Leo Mc Carey 1957 (1h55)<br />
Le couple Cary Grant et Deborah Kerr, allié à la parfaite intellig<strong>en</strong>ce et finesse de la réalisation,<br />
nous transporte dans le domaine du merveilleux grâce à un film intemporel et magique.<br />
4
DU 24 AU 30 DECEMBRE<br />
Une étoile est née George Cukor 1954 (2h31)<br />
Un regard amer et ironique sur la cruauté et la fascination à Hollywood,<br />
à travers l’interprétation mythique de Judy Garland dont la vie se confond avec celle de son personnage.<br />
Comme un torr<strong>en</strong>t Vinc<strong>en</strong>te Minnelli 1958 (2h17)<br />
Dans la petite ville de Parkman, radioscopie de l’Amérique, s’affront<strong>en</strong>t des personnages<br />
antagonistes et complém<strong>en</strong>taires. Le film permit à Shirley Mac Laine d’emporter l’oscar de la meilleure actrice.<br />
DU 31 DECEMBRE AU 6 JANVIER<br />
Le cuirassé Potemkine Sergueï Eis<strong>en</strong>stein 1925 (1h10)<br />
Mettant <strong>en</strong> scène un épisode de la Révolution de 1905, le maître russe y expérim<strong>en</strong>te la puissance du montage<br />
<strong>en</strong> tant qu'écriture cinématographique, notamm<strong>en</strong>t dans la célèbre scène du massacre dans l’escalier d’Odessa.<br />
La passion de Jeanne d’Arc Carl Theodor Dreyer 1928 (1h59)<br />
La surabondance de gros plans donne à ce film une dim<strong>en</strong>sion visuelle spectaculaire, presque terrifiante<br />
dans l’opposition <strong>en</strong>tre l’état de grâce de Jeanne et les visages m<strong>en</strong>açants de ses accusateurs.<br />
Sans oublier la prés<strong>en</strong>ce remarquée de R<strong>en</strong>ée Falconetti et d'Antonin Artaud.<br />
A bout de souffle Jean Luc Godard 1960 (1h29)<br />
Après les “400 coups”, le deuxième film manifeste de la Nouvelle Vague explose les codes du film noir<br />
et de tout le cinéma classique. Jean Seberg demande alors à Belmondo : “qu’est-ce que c’est, dégeulasse ?”<br />
DU 7 AU 13 JANVIER<br />
Pickpocket Robert Bresson 1959 (1h15)<br />
Sommet dans la recherche du naturel dans le jeu de l’acteur par le refus de toute psychologie,<br />
ce film prés<strong>en</strong>te avec virtuosité le vol comme une métaphore de la marginalité.<br />
Rome ville ouverte Roberto Rossellini 1945 (1h40)<br />
Ce film, poussé par le besoin de capter à chaud l’Italie dans la guerre finissante, fut une véritable<br />
révolution esthétique et artistique et ouvrit les voies du néo-réalisme.<br />
Le voleur de bicyclette Vittorio de Sica 1948 (1h30)<br />
En tournant dans les rues de Rome avec des acteurs non professionnels et d’une manière quasi docum<strong>en</strong>taire,<br />
De Sica dépeint avec une compassion pudique la cruauté de son époque. L’autre film fondateur du néo-réalisme.<br />
DU 14 AU 20 JANVIER<br />
La nuit du chasseur Charles Laughton 1955 (1h33)<br />
Pour son unique film, l’imm<strong>en</strong>se acteur signe un conte cauchemardesque, raconté par des <strong>en</strong>fants apeurés,<br />
où s’affront<strong>en</strong>t le bi<strong>en</strong> et le mal, l’innoc<strong>en</strong>ce et la corruption, le merveilleux et le religieux.<br />
Les contes de la lune vague après la pluie K<strong>en</strong>ji Mizoguchi 1953 (1h37)<br />
Inspiré de deux contes célèbres au Japon et d'un autre de Maupassant, ce film est une réflexion sur le conflit<br />
<strong>en</strong>tre le désir et la place de l'artiste dans la société.<br />
Rio Bravo Howard Hawks 1959 (2h21)<br />
Bourré d'humour et de scènes cultes, Rio Bravo, film aux innombrables remakes, a forgé de véritables<br />
stéréotypes du western. Hawks se distingue par la perfection de sa mise <strong>en</strong> scène.<br />
7
DU 21 AU 27 JANVIER<br />
Voyage à Tokyo Yasujiro Ozu 1953 (2h16)<br />
“Celui qui a le moins reçu est celui qui donnera le plus”. Cela pourrait être le titre du film le plus célèbre d’Ozu,<br />
dans lequel il décrit avec pudeur la désintégration des valeurs familiales.<br />
Voyage au bout de l’<strong>en</strong>fer Michael Cimino 1978 (3h03)<br />
Le grand film épique américain des années 70, <strong>en</strong>chaînant les scènes mystérieuses et puissantes.<br />
Requiem grandiose sur la défaite au Vietnam.<br />
DU 28 JANVIER AU 3 FEVRIER<br />
La grande illusion Jean R<strong>en</strong>oir 1937 (1h53)<br />
Afin d’illustrer sa vision de la société, cette oeuvre pacifiste montre comm<strong>en</strong>t, p<strong>en</strong>dant la guerre, les affinités sociales<br />
peuv<strong>en</strong>t naître malgré les différ<strong>en</strong>ces de chacun.<br />
L’int<strong>en</strong>dant Sansho K<strong>en</strong>ji Mizoguchi 1954 (2h04)<br />
Un des derniers chefs-d’œuvre de Mizoguchi où la sérénité et la maîtrise du style font naître une int<strong>en</strong>sité<br />
et une universalité extrêmes des émotions.<br />
Le plaisir Max Ophuls 1952 (1h37)<br />
“Si le plaisir est chose facile, le bonheur, assurém<strong>en</strong>t n’est pas gai…”. Trois nouvelles de Maupassant<br />
mises <strong>en</strong> scène avec brio.<br />
DU 4 AU 10 FEVRIER<br />
Vertigo Alfred Hitchcock 1958 (2h09)<br />
Histoire d’amour, récit d’av<strong>en</strong>tures, voyage intérieur, intrigue policière, psychanalyse, métaphysique et poésie.<br />
Il y a tout Hitchcock dans ce film, peut-être le plus abouti.<br />
Hiroshima mon amour Alain Resnais 1959 (1h31)<br />
Adaptation de Marguerite Duras, à la fois poème d’amour et de mort, le film marque l’écart <strong>en</strong>tre l’Histoire<br />
(la bombe) et l’histoire (l’amour).<br />
Nuit et brouillard Alain Resnais 1955 (32mn)<br />
Ce film, véritable devoir de mémoire, fût parfaitem<strong>en</strong>t résumé par Truffaut : “une douceur terrifiante ;<br />
on sort de là ravagé, confus et pas très cont<strong>en</strong>t de soi.”<br />
DU 11 AU 17 FEVRIER<br />
Lettre d’une inconnue Max Ophuls 1948 (1h26)<br />
Adaptation de Stefan Zweig dans laquelle un auteur célèbre reçoit une lettre d'une inconnue<br />
qui lui révèle comm<strong>en</strong>t, à son insu, elle a consacré et brûlé sa vie à son amour pour lui.<br />
La prisonnière du désert John Ford 1956 (2h)<br />
Pati<strong>en</strong>ce, démesure et écriture inspirée. Martin Scorsese le clame haut et fort :<br />
“C’est le plus grand film de l’histoire du cinéma américain”.<br />
8
DU 18 AU 24 FEVRIER<br />
Les <strong>en</strong>fants du paradis Marcel Carné<br />
1945 (première époque : le boulevard du crime-1h35)<br />
“Paris est tout petit pour ceux qui s’aim<strong>en</strong>t d’un aussi grand amour.”... Le film s’ouvre et se ferme par des rideaux.<br />
Entre temps, il aura décliné tous les mondes du spectacle et leurs amours.<br />
Les <strong>en</strong>fants du paradis Marcel Carné<br />
1945 (deuxième époque : l’homme blanc-1h27)<br />
En 1993, un collège de 600 professionnels du cinéma avait élu ce film comme “le meilleur film français de tous les temps”.<br />
Tous <strong>en</strong> scène Vinc<strong>en</strong>te Minnelli (1953-1h53)<br />
“Le monde est une scène, la scène est un monde de spectacles”. Avec “Chantons sous la pluie”,<br />
la seconde grande comédie musicale de la MGM, et son mythique pas de deux de Fred Astaire dans le parc…<br />
DU 25 FEVRIER AU 3 MARS<br />
La ruée vers l’or Charlie Chaplin 1925 (1h36)<br />
C’est le film de Chaplin qui ressemble le plus à un film d’av<strong>en</strong>tures, <strong>en</strong>chaînant les scènes universellem<strong>en</strong>t drôles<br />
avec une virtuosité imparable.<br />
Les contrebandiers de Moonfleet Fritz Lang 1955 (1h23)<br />
Classique du film d’av<strong>en</strong>tures et de cape et d’épée, mélange d’histoires rocambolesques, de noirceur typiquem<strong>en</strong>t<br />
langi<strong>en</strong>ne, sous un climat inquiétant, étrange et funèbre.<br />
King Kong Ernest B Schoedsack et Merian C Cooper 1933 (1h40)<br />
LE maître-étalon du film de monstres, qui constituera une référ<strong>en</strong>ce indétronable pour des déc<strong>en</strong>nies<br />
partout dans le monde.<br />
DU 4 AU 10 MARS<br />
Le dictateur Charlie Chaplin 1940 (2h06)<br />
Dans toute l’Histoire du cinéma, aucun cinéaste n’a aussi bi<strong>en</strong> réussi à unir cinéphiles et grand public, dans le rire<br />
et l’émotion. Aujourd’hui <strong>en</strong>core son audace stupéfait.<br />
Les lumières de la ville Charlie Chaplin 1931 (1h30)<br />
Film sonore sans dialogue, un adieu de Chaplin au film muet dans lequel son art de la pantomime et du burlesque<br />
triomphe brillamm<strong>en</strong>t.<br />
DU 11 AU 17 MARS<br />
Andreï Roublev Andreï Tarkovski 1966 (2h30)<br />
Évocation de la vie d’un moine peintre du XV° siècle. Tarkovski pose dans ce film profondém<strong>en</strong>t russe<br />
la question de la foi, celle que l’on peut avoir <strong>en</strong> Dieu ou <strong>en</strong> l’homme.<br />
Van Gogh Maurice Pialat 1991 (2h38)<br />
Les derniers jours du peintre magistralem<strong>en</strong>t interprétés par Jacques Dutronc, césar du meilleur acteur pour l’occasion.<br />
Pialat exprime avec réalisme l’incompréh<strong>en</strong>sion sociale que r<strong>en</strong>contre tout artiste.<br />
11
DU 18 AU 24 MARS<br />
Le mécano de la G<strong>en</strong>eral de Buster Keaton 1927 (1h16)<br />
Ce film historique, burlesque, d'av<strong>en</strong>tures et d'amour, est une caricature grandiose de la guerre qui brille<br />
par l’efficacité géniale des gags. Le chef d’œuvre de Keaton.<br />
Playtime Jacques Tati 1967 (2h06)<br />
Le film le plus ambitieux de Tati dans lequel il désirait dénoncer la démesure de l’architecture moderne<br />
par rapport à l’homme.<br />
The party Blake Edwards 1968 (1h39)<br />
Parodie déguisée de “la Notte” d’Antonioni, chaque élém<strong>en</strong>t est source de gag dans un cresc<strong>en</strong>do hilarant<br />
de Peter Sellers.<br />
DU 25 AU 31 MARS<br />
Certains l’aim<strong>en</strong>t chaud Billy Wilder 1959 (2h01)<br />
Burlesque, travestissem<strong>en</strong>t et film de gangsters. Avec <strong>en</strong> prime, Marilyn Monroe nous chantant<br />
“I wanna be loved by you… pou pou pidou”...<br />
Apocalypse now redux Francis Ford Coppola 1979 (3h22)<br />
Pour Coppola, “Apocalypse Now n'est pas un film sur le Viêt Nam… c'est le Viêt Nam”.<br />
Prés<strong>en</strong>té dans sa version définitive, remontée <strong>en</strong> 2001.<br />
DU 1 AU 7 AVRIL<br />
Madame de Max Ophuls 1953 (1h40)<br />
Dans cette adaptation de Louise de Vilmorin, Ophuls crée un personnage symbole de la futilité qui pourtant<br />
séduit et fait naître chez le spectateur une profonde émotion.<br />
Nosferatu Friedrich Wilhelm Murnau 1922 (1h34)<br />
Adaptation du « Dracula » de Bram Stoker <strong>en</strong> un poème expressionniste morbide,<br />
Nosferatu ne cessera jamais de fasciner autant que d’horrifier.<br />
Laura Otto Preminger 1944 (1h28)<br />
“Je n’oublierai jamais le week-<strong>en</strong>d qui suivit la mort de Laura”.<br />
Vous n’oublierez pas cet incontournable du film noir hollywoodi<strong>en</strong>.<br />
DU 8 AU 14 AVRIL<br />
Ma nuit chez Maud Eric Rohmer 1969 (1h50)<br />
Rohmer montre, dans un noir et blanc parfait, comm<strong>en</strong>t quelques personnes viv<strong>en</strong>t<br />
avec leurs contradictions et leurs croyances.<br />
Pierrot le fou Jean-Luc Godard 1965 (1h55)<br />
Dans ce film, Godard voit et nous montre “l’amour <strong>en</strong> tant qu’av<strong>en</strong>ture désespérée d’avoir été trop espérée”…<br />
Belmondo y interprète librem<strong>en</strong>t la vie du premier <strong>en</strong>nemi public français.<br />
12
DU 15 AU 21 AVRIL<br />
El Luis Bunuel 1952 (1h40)<br />
Etude magistrale de la jalousie paranoïaque et délirante d’un bourgeois, si juste que Jacques Lacan<br />
s’<strong>en</strong> servira pour illustrer son séminaire.<br />
Barry Lyndon Stanley Kubrick 1975 (3h07)<br />
Le film, qui voulait être un docum<strong>en</strong>taire tourné au XVIII siècle, bénéficie d’une photographie exceptionnelle<br />
lui donnant une allure de peinture filmée.<br />
DU 22 AU 28 AVRIL<br />
Gertrud Carl Theodor Dreyer 1964 (1h59)<br />
Ultime film de Dreyer qui, à travers ce chef d’œuvre d’abstraction lyrique, ne cesse de proclamer<br />
que : “l’amour est tout”.<br />
Johnny Guitar Nicholas Ray 1953 (1h50)<br />
Peut-être le seul western féministe, dans lequel l’amour s’exprime par des regrets, des m<strong>en</strong>songes,<br />
à travers des personnages d’une puissance incroyable, Joan Crawford <strong>en</strong> tête.<br />
DU 29 AVRIL AU 5 MAI<br />
Manhattan Woody All<strong>en</strong> 1979 (1h36)<br />
Woody All<strong>en</strong> : le jazz, les femmes, l’amitié, l’écriture… Et par-dessus tout, l’amour de New York.<br />
America, America Elia Kazan 1963 (2h54)<br />
Film testam<strong>en</strong>t, chronique familiale d’une sincérité rare qui évoque une partie des racines de l’Amérique<br />
et de ses émigrés qui <strong>en</strong> sont le fondem<strong>en</strong>t.<br />
DU 6 AU 12 MAI<br />
Freaks Tod Browning 1932 (1h05)<br />
En nous montrant ces “monstres”, ces hommes et femmes aux difformités physiques exhibés dans les cirques,<br />
Browning nous offre une réflexion sur la perception de notre prochain et de nous-mêmes.<br />
Intolerance DW Griffith 1916 (3h)<br />
Véritable œuvre fondatrice, qui influ<strong>en</strong>cera tout le cinéma à v<strong>en</strong>ir, y compris les génies comme Eis<strong>en</strong>stein ou Welles.<br />
DU 13 AU 19 MAI<br />
Le guépard Luchino Visconti 1963 (3h25)<br />
Fresque imm<strong>en</strong>se dans laquelle Visconti réunit Burt Lancaster, Claudia Cardinale et Alain Delon<br />
et nous décrit avec minutie la mutation du monde vers notre société moderne.<br />
Le Parrain Francis Ford Coppola 1972 (2h55)<br />
Succès planétaire pour cette fresque familiale qui décrit les rites, les méthodes et les valeurs de la Mafia,<br />
sans jamais la nommer.<br />
15
DU 20 AU 26 MAI<br />
Ivan le terrible Sergueï Eis<strong>en</strong>stein 1944 (première partie-1h40)<br />
Dans ce chef d’œuvre du cinéma russe, Eis<strong>en</strong>stein nous décrit Ivan le terrible, premier tsar régnant sur la Russie<br />
et héros national, comme un personnage shakespeari<strong>en</strong> <strong>en</strong>vahi par le doute et l’incertitude.<br />
Ivan le terrible Sergueï Eis<strong>en</strong>stein 1946 (deuxième partie-1h29)<br />
Seul film <strong>en</strong> couleur d’Eis<strong>en</strong>stein et véritable aboutissem<strong>en</strong>t de son art, il fut c<strong>en</strong>suré jusqu’<strong>en</strong> 58,<br />
Staline se s<strong>en</strong>tant visé.<br />
L’aurore Friedrich Wilhelm Murnau 1927 (1h37)<br />
Poème cinématographique dédié à l’amour fou, qui marquera la fin du cinéma muet.<br />
Une “chanson de deux humains”.<br />
DU 27 MAI AU 2 JUIN<br />
Monsieur Verdoux Charlie Chaplin 1947 (2h13)<br />
Un des films les plus intrigants de Chaplin où le comique devi<strong>en</strong>t noir, cynique et dérisoire.<br />
Un jeu de massacre parsemé de portraits de femmes particulièrem<strong>en</strong>t nuancés.<br />
Le roman d’un tricheur Sacha Guitry 1936 (1h20)<br />
“40 années de la vie d’un homme auquel ses mauvaises actions port<strong>en</strong>t bonheur”.<br />
L’auteur dénonce avec ironie les injustices d’une société dans laquelle il vit très bi<strong>en</strong>.<br />
Haute pègre Ernst Lubitsch 1932 (1h22)<br />
Grâce à l’élégance virtuose de la mise <strong>en</strong> scène, Lubitsch dépeint un univers où voleurs et volés<br />
form<strong>en</strong>t une société bi<strong>en</strong> ordonnée, seulem<strong>en</strong>t troublée par les jeux de l’amour…<br />
DU 3 AU 9 JUIN<br />
Les sept samouraïs Akira Kurosawa 1954 (3h20)<br />
Longtemps le film japonais le plus célèbre grâce à ses remakes. Une œuvre particulièrem<strong>en</strong>t stylisée, empreinte de<br />
l’humanisme de son auteur.<br />
Le salon de musique Satyajit Ray 1958 (1h40)<br />
Portrait complexe d’un passionné de musique à travers un emploi du noir et blanc particulièrem<strong>en</strong>t raffiné,<br />
aujourd’hui oublié.<br />
DU 10 AU 16 JUIN<br />
La comtesse aux pieds nus Joseph Mankiewicz 1954 (2h08)<br />
Portait acide et lyrique de la décad<strong>en</strong>ce du cinéma hollywoodi<strong>en</strong>, traversé par la beauté irréelle d’Ava Gardner.<br />
Le mépris Jean-Luc Godard 1963 (1h45)<br />
“Et mes fesses, tu les aimes mes fesses…?” Brigitte Bardot est la pure incarnation de la Femme<br />
dans un film qui achève l’anci<strong>en</strong> cinéma et la Nouvelle Vague sur une musique inoubliable de Georges Delerue.<br />
16
DU 17 AU 23 JUIN<br />
L’ Atalante Jean Vigo 1934 (1h29)<br />
En rupture totale avec le cinéma d’alors par sa valeur poétique, ses fulgurances surréalistes et son refus<br />
de la psychologie, l’art de Vigo continue aujoud’hui d’impressionner et de fasciner.<br />
Une partie de campagne Jean R<strong>en</strong>oir 1936 (40mn)<br />
Cond<strong>en</strong>sé des aspirations de R<strong>en</strong>oir, de son admiration pour les beautés de la nature face aux imperfections<br />
des hommes, le tout avec une certaine t<strong>en</strong>dresse mélancolique.<br />
Les vacances de Mr Hulot Jacques Tati 1953 (1h23)<br />
“Le plus burlesque des films français, le plus français des films burlesques”.<br />
Collection de gags élégants et très élaborés.<br />
DU 24 AU 30 JUIN<br />
La soif du mal Orson Welles 1958 (1h35)<br />
Film policier avec Marlène Dietrich, Janet Leigh et Charlton Heston dans lequel Welles démontre<br />
son incroyable tal<strong>en</strong>t de montage et de prises de vue, et offre un plan séqu<strong>en</strong>ce qui reste aujourd'hui<br />
un modèle du g<strong>en</strong>re.<br />
M le maudit Fritz Lang 1931 (1h45)<br />
Modèle absolu de la mise <strong>en</strong> scène où chaque détail a son importance et où chaque plan s’imbrique<br />
dans un orde prémédité. Peter Lorre marqua à jamais les esprits par son interprétation pénétrante du meurtrier.<br />
DU 1 AU 6 JUILLET<br />
Scarface Howard Hawks 1932 (1h30)<br />
“Aussi excitant, réaliste et horrible que possible” Howard Hawks adapte avec brio les Borgias<br />
à la vie d’Al Capone. L’archétype du film de gangsters.<br />
L’avv<strong>en</strong>tura Michelangelo Antonioni 1960 (2h15)<br />
Hué à sa sortie par le public cannois, il fut par la suite déf<strong>en</strong>du par les cinéastes et critiques qui vir<strong>en</strong>t <strong>en</strong> lui<br />
une passerelle vers une nouvelle modernité du cinéma.<br />
Pour prolonger le festival<br />
Changez de point de vue / Le cinéma sur <strong>France</strong> Culture…<br />
Tout arrive d’Arnaud Laporte / du lundi au v<strong>en</strong>dredi / 12h à 13h30 / cinéma le mercredi<br />
Le r<strong>en</strong>dez-vous de Laur<strong>en</strong>t Goumarre / du lundi au v<strong>en</strong>dredi / 19h15 à 20h<br />
Minuit/Dix d’Aude Lavigne / du lundi au v<strong>en</strong>dredi / 0h10 à 1h<br />
L’avv<strong>en</strong>tura de Laure Adler / le mercredi / 21h à 22h<br />
Projection privée de Michel Cim<strong>en</strong>t / le samedi / 13h30 à 14h15<br />
Toutes les informations sur www.franceculture.com<br />
Le livre 100 films pour une cinémathèque idéale, prés<strong>en</strong>té par Claude-Jean Philippe, édité par<br />
les Editions Cahiers du cinéma, est <strong>en</strong> v<strong>en</strong>te dans toutes les librairies et sur www.cahiersducinema.com<br />
30 euros / 224 <strong>page</strong>s / 200 photos, publié avec le souti<strong>en</strong> de la Mairie de Paris et de <strong>France</strong> Culture.<br />
18<br />
Chaque semaine, le ciné-club de la Sorbonne vous proposera une séance débat autour d’un film de<br />
la sélection. Pour connaître les horaires de cette séance, veuillez vous reportez à la grille de programmation<br />
du Reflet Médicis.<br />
19
100 films par ordre alphabétique.<br />
Les 400 coups François Truffaut (1959-1h33) semaine du 3 au 9 décembre<br />
A bout de souffle Jean-Luc Godard (1960-1h29) semaine du 31 décembre au 6 janvier<br />
Andreï Roublev Andreï Tarkovski (1966-2h30) semaine du 11 au 17 mars<br />
Amarcord Federico Fellini (1974-2h07) semaine du 17 au 23 décembre<br />
America America Elia Kazan (1963-2h54) semaine du 29 avril au 5 mai<br />
Apocalypse now redux Francis Ford Coppola (1979-3h22) semaine du 25 au 31 mars<br />
L’Atalante Jean Vigo (1934-1h29) semaine du 17 au 23 juin<br />
L’aurore Friedrich Murnau (1927-1h37) semaine du 20 au 26 mai<br />
L’avv<strong>en</strong>tura Michelangelo Antonioni (1960-2h15) semaine du 1 au 6 juillet<br />
Barry Lyndon Stanley Kubrick (1975-3h07) semaine du 15 au 21 avril<br />
Certains l’aim<strong>en</strong>t chaud Billy Wilder (1959-2h01) semaine du 25 au 31 mars<br />
Citiz<strong>en</strong> Kane Orson Welles (1941-1h55) semaine du 19 au 25 novembre<br />
Chantons sous la pluie Stanley Don<strong>en</strong> (1952-1h42) semaine du 10 au 16 décembre<br />
Comme un torr<strong>en</strong>t Vinc<strong>en</strong>te Minnelli (1958-2h17) semaine du 24 au 30 décembre<br />
La comtesse aux pieds nus Joseph Mankiewicz (1954-2h08) semaine du 10 au 16 juin<br />
Les contes de la lune vague après la pluie K<strong>en</strong>ji Mizoguchi (1953-1h37) semaine du 14 au 20 janvier<br />
Les contrebandiers de Moonfleet Fritz Lang (1955-1h23) semaine du 25 février au 3 mars<br />
Le cuirassé Potemkine Sergeï Eis<strong>en</strong>stein (1925-1h10) semaine du 31 décembre au 6 janvier<br />
Le dictateur Charles Chaplin (1940-2h06) semaine du 4 au 10 mars<br />
La dolce vita Federico Fellini (1960-2h40) semaine du 10 au 16 décembre<br />
El Luis Bunuel (1952-1h40) semaine du 15 au 21 avril<br />
Elle et lui Leo Mac Carey (1957-1h55) semaine du 17 au 23 décembre<br />
Les <strong>en</strong>fants du paradis Marcel Carné (1945-1h35 +1h27) semaine du 18 au 24 février<br />
Une étoile est née Georges Cukor (1954-2h31) semaine du 24 au 30 décembre<br />
Freaks Tod Browning (1932-1h05) semaine du 6 au 12 mai<br />
Gertrud Carl Dreyer (1964-1h59) semaine du 22 au 28 avril<br />
La grande illusion Jean R<strong>en</strong>oir (1937-1h53) semaine du 28 janvier au 3 février<br />
Le guépard Luchino Visconti (1963-3h25) semaine du 13 au 19 mai<br />
Haute pègre Ernst Lubitsch (1932-1h22) semaine du 27 mai au 2 juin<br />
Hiroshima mon amour Alain Resnais (1959-1h31) semaine du 4 au 10 février<br />
L’int<strong>en</strong>dant Sansho K<strong>en</strong>ji Mizoguchi (1954-2h04) semaine du 28 janvier au 3 février<br />
Intolérance DW Griffith (1916-3h) semaine du 6 au 12 mai<br />
Ivan le terrible Sergei Eis<strong>en</strong>stein (1944 et 1946-1h40 et 1h29) semaine du 20 au 26 mai<br />
Johnny Guitar Nicholas Ray (1953-1h50) semaine du 22 au 28 avril<br />
King Kong Schoedsack et Cooper (1933-1h40) semaine du 25 février au 3 mars<br />
Laura Otto Preminger (1944-1h28) semaine du 1 au 7 avril<br />
Lettre d’une inconnue Max Ophuls (1948-1h26) semaine du 11 au 17 février<br />
La mort aux trousses Alfred Hitchcock (1959-2h16) semaine du 3 au 9 décembre<br />
Les lumières de la ville Charles Chaplin (1931-1h30) semaine du 4 au 10 mars<br />
20<br />
Lola Jacques Demy (1961-1h30) film d’ouverture le 17 novembre<br />
M le maudit Fritz lang (1931-1h45) semaine du 24 au 30 juin<br />
Madame de… Max Ophuls (1953-1h40) semaine du 1 au 7 avril<br />
Manhattan Woody All<strong>en</strong>, (1979-1h36) semaine du 29 avril au 5 mai<br />
Ma nuit chez maud Eric Rohmer (1969-1h50) semaine du 8 au 14 avril<br />
Le mécano de la G<strong>en</strong>eral Buster Keaton (1927-1h16) semaine du 18 au 24 mars<br />
Le mépris Jean-Luc Godard (1963-1h45) semaine du 10 au 16 juin<br />
Monsieur Verdoux Charles Chaplin (1947-2h13) semaine du 27 mai au 2 juin<br />
Mulholland drive David Lynch (2001-2h26) semaine du 26 novembre au 2 décembre<br />
Nosferatu Friedrich Murnau (1922-1h34) semaine du 1 au 7 avril<br />
La nuit du chasseur Charles Laughton (1955-1h33) semaine du 14 au 20 janvier<br />
Nuit et brouillard Alain Resnais (1955-32 mn) semaine du 4 au 10 février<br />
Parle avec elle Pedro Almodovar (2002-1h52) semaine du 3 au 9 décembre<br />
Le parrain Francis Ford Coppola (1972-2h55) semaine du 13 au 19 mai<br />
Une partie de campagne Jean R<strong>en</strong>oir (1936-40 mn) semaine du 17 au 23 juin<br />
The party Blake Edwards (1968-1h39) semaine du 18 au 24 mars<br />
La passion de Jeanne d’Arc Carl Dreyer (1928-1h59) semaine du 31 décembre au 6 janvier<br />
Pierrot le fou Jean-Luc Godard (1965-1h55) semaine du 8 au 14 avril<br />
Le plaisir Max Ophuls (1952-1h37) semaine du 28 janvier au 3 février<br />
Pickpocket Robert Bresson (1959-1h15) semaine du 7 au 13 janvier<br />
Playtime Jacques Tati (1967-2h06) semaine du 18 au 24 mars<br />
La prisonnière du désert John Ford (1956-2h) semaine du 11 au 17 février<br />
La règle du jeu Jean R<strong>en</strong>oir (1939-1h55) semaine du 19 au 25 novembre<br />
Rio Bravo Howard Hawks (1959-2h21) semaine du 14 au 20 janvier<br />
Le roman d’un tricheur Sacha Guitry (1936-1h20) semaine du 27 mai au 2 juin<br />
Rome ville ouverte Roberto Rossellini (1945-1h40) semaine du 7 au 13 janvier<br />
La ruée vers l’or Charles Chaplin (1925-1h36) semaine du 25 février au 3 mars<br />
Le salon de musique Satyajit Ray (1958-1h40) semaine du 3 au 9 juin<br />
Scarface Howard Hawks (1932-1h30) semaine du 1 au 6 juillet<br />
Les sept samouraïs Akira Kurosawa (1954-3h20) semaine du 3 au 9 juin<br />
La soif du mal Orson Welles (1958-1h35) semaine du 24 au 30 juin<br />
Les temps modernes Charles Chaplin (1936-1h27) semaine du 26 novembre au 2 décembre<br />
Tous <strong>en</strong> scène Vinc<strong>en</strong>te Minnelli (1953-1h53) semaine du 18 au 24 février<br />
Les vacances de mr Hulot Jacques Tati (1953-1h23) semaine du 17 au 23 juin<br />
Van Gogh Maurice Pialat (1991-2h38) semaine du 11 au 17 mars<br />
Vertigo Alfred Hitchcock (1958-2h09) semaine du 4 au 10 février<br />
Le voleur de bicyclette Vittorio De Sica (1948-1h30) semaine du 7 au 13 janvier<br />
Voyage à Tokyo Yasujiro Ozu (1953-2h16) semaine du 21 au 27 janvier<br />
Voyage au bout de l’<strong>en</strong>fer Michael Cimino (1978-3h03) semaine du 21 au 27 janvier<br />
Retrouvez tous les horaires sur www.lesecransdeparis.fr<br />
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La Mairie de Paris et les Ecrans de Paris remerci<strong>en</strong>t chaleureusem<strong>en</strong>t<br />
pour leur indisp<strong>en</strong>sable participation :<br />
Claude-Jean Philippe, sans qui cette manifestation n’aurait jamais pu voir le jour.<br />
Agnès Varda, Rosalie Varda et Mathieu Demy.<br />
Les distributeurs qui œuvr<strong>en</strong>t quotidi<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t à la diffusion des films <strong>en</strong> salles :<br />
Action-Théâtre du Temple, Vinc<strong>en</strong>t Dupré.<br />
Ad Vitam Distribution et Ciné Classic, Emmélie Grée.<br />
Arkeion Films, Monique Gailhard et Yvonne Varry.<br />
Artedis, <strong>Pierre</strong> Richard Muller et Chantal Lam.<br />
Carlotta Films, Vinc<strong>en</strong>t-Paul Boncour, Juli<strong>en</strong> Navarro et Charlotte Sanson.<br />
Ciné-Sorbonne, Jean Max Causse et François Causse.<br />
Ciné-Tamaris, Cécilia Rose.<br />
Films sans Frontières, Galeshka Moravioff et Christophe Calmels.<br />
Gaumont, Françoise Dauvergne, Olivia Colbeau et Bérangère Chalvon Demersay.<br />
Les Acacias, Jean Fabrice Janaudy.<br />
Les Films du jeudi, Laur<strong>en</strong>ce Braunberger et Lamria Dehil.<br />
Les Films du Losange, Régine Vial et Mathieu Berthon.<br />
Les Films de mon oncle (www.tativille.com), Philippe Gigot,<br />
Les Films du Paradoxe, Jean Jacques Varret et Anne Laure Morel.<br />
Les Grands Films Classiques, Pascale Bonnetête.<br />
MK2 Diffusion, Laur<strong>en</strong>ce Gachet etYamina Bouabdelli.<br />
Paramount Pictures <strong>France</strong>, Fabrice D<strong>en</strong>izot et Dominique Fauvy.<br />
Pathé Distribution, Claire Cortes et Stéphanie Grout.<br />
Tamasa, Philippe Chevassu.<br />
Warner Bros, Véronique Minihy.<br />
Nos part<strong>en</strong>aires, pour leur indisp<strong>en</strong>sable souti<strong>en</strong> :<br />
L’équipe des Cahiers du Cinéma.<br />
Fondation Groupama Gan pour le cinéma, Gilles Duval et Dominique Hoff.<br />
<strong>France</strong> Culture, Caroline Cesbron et Gaëlle Michel.<br />
Figaroscope, G<strong>en</strong>eviève Joublin et Thomas Buron.<br />
Pariscope, Anne Lefeuvre.<br />
Allociné, Frédéric Krebs et Marine Lafon.<br />
Vocable, Claire Veziris.<br />
Toute l’équipe de CSD<br />
Paul-Raymond Coh<strong>en</strong>, concepteur de l'affiche<br />
CHAQUE ANNÉE, LA MAIRIE DE PARIS<br />
SOUTIENT ET ACCOMPAGNE ACTIVEMENT<br />
LES SALLES ART ET ESSAI ET INDÉPENDANTES<br />
LES FESTIVALS ET LES ÉVÉNEMENTS<br />
LA PRODUCTION DE COURT-MÉTRAGES<br />
760 TOURNAGES<br />
L’ÉDUCATION AU CINÉMA<br />
LE FORUM DES IMAGES<br />
La ville de Paris aime le cinéma!<br />
MISSION CINÉMA<br />
Tél. : 33(0)1 44 54 19 68 - missioncinema@paris.fr - www.cinema.paris.fr<br />
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