Mise en page 1 - Lycée Pierre Mendès France à Vitrolles
Mise en page 1 - Lycée Pierre Mendès France à Vitrolles
Mise en page 1 - Lycée Pierre Mendès France à Vitrolles
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
2<br />
SOMMAIRE<br />
3 Editos de Claude-Jean Philippe et Sophie Dulac<br />
4 à 19 Programme, prés<strong>en</strong>tation des films<br />
20-21 Index alphabétique<br />
22 Remerciem<strong>en</strong>ts<br />
Au Reflet Médicis<br />
3-5, rue Champollion 75005 Paris<br />
(métro Cluny la Sorbonne/ Saint Michel)<br />
infos et réservations au 0 892 68 48 24 (0,34€/min)<br />
www.lesecransdeparis.fr - reflet@lesecransdeparis.fr<br />
Tarifs<br />
Plein : 8€90, réduit : 6€80, scolaire : 4€30, matinée : 5€90<br />
Tarif réduit pour étudiants, chômeurs, + de 60 ans et familles nombreuses<br />
du lundi au v<strong>en</strong>dredi jusqu’à 17h30.<br />
- de 18 ans et carte imagin’R, tous les jours.<br />
Cartes Les Ecrans de Paris, UGC illimité et Le Pass acceptées.<br />
Equipe de programmation<br />
Claude-Jean Philippe, Sophie Dulac, Eric Vic<strong>en</strong>te, Vinc<strong>en</strong>t Marti, Julie Jégo,<br />
Jean-Marc Zekri, Marie Pascaud, Jean Marc Quinton.<br />
Conception graphique du catalogue<br />
<strong>Pierre</strong> Lefèvre.<br />
Relations Presse<br />
Stanislas Baudry, 34, boulevard Saint Marcel 75005 Paris<br />
sbaudry@madefor.fr 06 68 60 60 16/ 08 72 84 56 20<br />
Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.sddistribution.fr/fiche.php?id=30<br />
EDITOS<br />
A l’âge ingrat de l’adolesc<strong>en</strong>ce durant lequel les jeunes se cherchai<strong>en</strong>t plus qu’ils ne se trouvai<strong>en</strong>t,<br />
moi, je passais mes soirées et souv<strong>en</strong>t mes week-<strong>en</strong>ds dans un cinéma que j’adorais, “Le<br />
Studio Bertrand”, où grâce à mon père qui m’<strong>en</strong>traînait avec lui, j’ai découvert les plus grands<br />
chefs d’œuvres du cinéma.<br />
Je me souvi<strong>en</strong>s que nous pouvions voir à l’époque deux films pour 10 francs et que nous v<strong>en</strong>ions<br />
avec notre coussin tellem<strong>en</strong>t nous étions mal assis.<br />
C’est ainsi que dès mes 16 ans, je suis tombée amoureuse d’Edward G. Robinson dans “La femme<br />
au portrait”, que j’ai découvert Ava Gardner dans “La nuit de l’iguane” ou <strong>en</strong>core dansé toute<br />
la nuit avec Jane Fonda dans “On achève bi<strong>en</strong> les chevaux”, que j’ai été bouleversée par H<strong>en</strong>ry<br />
Fonda dans le “Faux coupable” et acquis une admiration sans borne pour Orson Welles dans<br />
“Citiz<strong>en</strong> Kane”.<br />
Aussi, quand Claude-Jean-Philippe et la Mairie de Paris m’ont proposé une collaboration pour<br />
“Les 100 plus beaux films de l’histoire du cinéma”, je n’ai pas hésité une seconde, persuadée que<br />
nous allions faire découvrir ou redécouvrir à toute une génération un catalogue extraordinaire<br />
de films comme on n’<strong>en</strong> fait plus et qui révélèr<strong>en</strong>t tant de tal<strong>en</strong>ts magiques.<br />
Les citer serait trop long, mais du 19 novembre 2008 au 6 Juillet 2009, le Reflet Médicis, dans sa<br />
volonté perman<strong>en</strong>te de transmettre une cinéphilie qui lui est chère, se fera la plaque tournante<br />
de la rétrospective de ces films inoubliables.<br />
Je t<strong>en</strong>ais particulièrem<strong>en</strong>t à remercier la Mairie de Paris pour son souti<strong>en</strong> effectif dans cette<br />
opération, qui permet aujourd’hui à ce cycle de voir le jour.<br />
Sophie Dulac<br />
Le bouche à oreille mystérieux de la postérité.<br />
Le palmarès qui vous est ici proposé ne vise à ri<strong>en</strong> d’autre qu’à observer la postérité au travail <strong>en</strong><br />
un mom<strong>en</strong>t de l’histoire du cinéma où il nous est loisible de comm<strong>en</strong>cer à inv<strong>en</strong>torier la richesse du<br />
patrimoine cinématographique mondial. 78 participants ont été désignés par un système approfondi<br />
de cooptation à partir d’un premier comité de personnalités incontestables (Gilles Jacob,<br />
Michel Cim<strong>en</strong>t, Jean-Michel Frodon, <strong>Pierre</strong> Tchernia, <strong>Pierre</strong>-André Boutang…). Nous disposions<br />
donc d’une assemblée virtuelle de “connaisseurs” : histori<strong>en</strong>s, critiques, universitaires, responsables<br />
de festivals et de cinémathèques, auxquels se sont joints un certain nombre de cinéastes-cinéphiles.<br />
Chacun d’<strong>en</strong>tre eux a bi<strong>en</strong> voulu dresser, le plus librem<strong>en</strong>t du monde, sa liste personnelle de<br />
c<strong>en</strong>t films, ce qui nous a permis de les confronter et de parv<strong>en</strong>ir ainsi, par un dépouillem<strong>en</strong>t des<br />
votes, à l’établissem<strong>en</strong>t du palmarès.<br />
On découvre <strong>en</strong> le parcourant l’accord conclu sur un certain nombre d’évid<strong>en</strong>ces. Evid<strong>en</strong>ces qui<br />
fur<strong>en</strong>t manifestes <strong>en</strong> leur temps (Les Enfants du Paradis), ou qui se sont imposées au fil des déc<strong>en</strong>nies,<br />
portées par le bouche à oreille mystérieux de la postérité (La Règle du jeu, La Nuit du chasseur).<br />
Dans tous les cas, bi<strong>en</strong> plus que de chefs d’œuvre, il s’agit d’œuvres vivantes, qui ne cess<strong>en</strong>t<br />
de se révéler toujours aussi neuves après plusieurs visions.<br />
L’avantage de la postérité sur les jugem<strong>en</strong>ts de l’immédiat ti<strong>en</strong>t au fait qu’elle n’argum<strong>en</strong>te pas. Le<br />
temps s’avère ainsi le meilleur des critiques <strong>en</strong> ret<strong>en</strong>ant et <strong>en</strong> gravant dans notre mémoire les<br />
grands événem<strong>en</strong>ts poétiques que fur<strong>en</strong>t, chacun dans son registre, Citiz<strong>en</strong> Kane d’Orson Welles,<br />
L’Atalante de Jean Vigo ou L’Aurore de F.W Murnau, pour ne citer que ceux-là.<br />
Claude-Jean Philippe