Barbotine n ° 8 - MuSées de Sarreguemines
Barbotine n ° 8 - MuSées de Sarreguemines
Barbotine n ° 8 - MuSées de Sarreguemines
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© Musées <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong><br />
Au sommaire :<br />
Edito - - - « Petit noir » après « Série blanche »<br />
Edito<br />
Sortie <strong>de</strong> réserves :<br />
Exposition «Café, thé,<br />
chocolat».<br />
Du côté <strong>de</strong>s collections :<br />
Nouvelles acquisitions<br />
Site internet<br />
Jardin <strong>de</strong>s Faïenciers<br />
Les musées et<br />
l’Université Populaire <strong>de</strong><br />
<strong>Sarreguemines</strong><br />
Quinzaine <strong>de</strong> la faïence<br />
Les associations<br />
Publications<br />
Un mois pour...<br />
Expositions à venir<br />
Infos pratiques<br />
L’été et «Série blanche» passés, les musées<br />
ont choisi <strong>de</strong> présenter en automne/hiver<br />
une sortie <strong>de</strong> reserves laissant la part belle<br />
aux arts <strong>de</strong> la table et plus précisement<br />
aux services à boissons chau<strong>de</strong>s : « Café,<br />
thé, chocolat ».<br />
Vous vous étonnerez peut être <strong>de</strong> la longueur<br />
<strong>de</strong> son temps d’exposition ; celui-ci<br />
laisse pourtant à peine le temps à l’équipe<br />
du musée <strong>de</strong> préparer les expositions <strong>de</strong><br />
2008.<br />
La première, au printemps traitera du japonisme<br />
; elle <strong>de</strong>vrait ravir tous les amateurs<br />
<strong>de</strong> faïence et d’arts décoratifs. La<br />
secon<strong>de</strong>, en automne, sera consacrée à la<br />
couleur rouge. Une occasion <strong>de</strong> s’arrêter<br />
un peu sur la symbolique <strong>de</strong> cette couleur<br />
si difficile à obtenir lors <strong>de</strong>s cuissons <strong>de</strong><br />
céramiques ; mais aussi <strong>de</strong> présenter <strong>de</strong>s<br />
productions contemporaines.<br />
Pour l’heure, vous découvrez une «barbotine»<br />
largement consacrée à l’exposition<br />
du moment et aux nouvelles acquisitions<br />
du musée. Relookée, facilement imprimable,<br />
barbotine laisse surtout plus <strong>de</strong> place<br />
aux images mais conserve le principe <strong>de</strong><br />
liens interactifs (signalés en cyan) pour les<br />
plus curieux...<br />
Espérant que cette nouvelle formule vous<br />
plaira, laissez-moi vous souhaiter une<br />
agréable lecture.<br />
Emile Decker,<br />
Conservateur <strong>de</strong>s Musées<br />
Sortie <strong>de</strong> reserves... Vous en prendrez bien encore un peu ?<br />
Tasse et soucoupe, service Tennis, par<br />
Ludwig Hohlwein ; vers 1900.<br />
Lorsqu’on évoque les boissons<br />
chau<strong>de</strong>s, quelles sont les images qui<br />
s’imposent à vous ?<br />
Un bol <strong>de</strong> café au lait fumant<br />
accompagné <strong>de</strong> tartines <strong>de</strong><br />
confiture ? Un goûter <strong>de</strong> chocolat<br />
mousseux ? Un bol <strong>de</strong> tisane avant la<br />
nuit ? Ou encore un tea time raffiné<br />
accompagné d’une petite ma<strong>de</strong>leine<br />
dorée ?<br />
Ce sont les objets liés à la<br />
consommation <strong>de</strong>s boissons<br />
exotiques qui ont été sélectionnés<br />
pour cette sortie <strong>de</strong> réserves.<br />
Services à café, théières, tasses<br />
à moustache, chocolatières... Du<br />
style Empire jusqu’aux réalisations<br />
fleuries <strong>de</strong> l’Art nouveau, certaines<br />
faïences du 19ème et du début du<br />
20ème siècles, sorties <strong>de</strong>s ateliers<br />
<strong>de</strong> la faïencerie <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong><br />
n’ont rien à envier au <strong>de</strong>sign<br />
contemporain. Pour preuve, cette<br />
tasse et sa soucoupe, datés <strong>de</strong> 1900<br />
ou encore cette théière aux allures<br />
chinoises <strong>de</strong> 1850...<br />
Parmi les artistes ayant travaillé avec<br />
<strong>Sarreguemines</strong>, Ludwig Hohlwein est une<br />
figure célèbre du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s arts décoratifs.<br />
Ses réalisations ont insufflé un caractère<br />
original et inattendu à la production <strong>de</strong> l’usine.<br />
A une époque où on décline majoritairement<br />
<strong>de</strong>s motifs floraux dans le goût Art Nouveau<br />
français, ses décors et formes géométriques<br />
présagent un style qui n’existera officiellement<br />
qu’à partir <strong>de</strong> 1925 : l’Art déco !<br />
Théière en<br />
grès fin noir.<br />
Décor en<br />
relief estampé<br />
imitant l’osier ;<br />
la panse est<br />
soulignée en<br />
son milieu<br />
d’une frise<br />
<strong>de</strong> feuilles<br />
d’acanthes.<br />
1
Les services à<br />
boissons chau<strong>de</strong>s<br />
En Occi<strong>de</strong>nt, la pratique qui consiste à<br />
assortir <strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> table en fonction<br />
<strong>de</strong>s différents « services » d’un repas<br />
remonte au 14e siècle. Et dès le début<br />
du 18e siècle, une table digne <strong>de</strong> ce<br />
nom bénéficie d’une vaisselle adaptée<br />
à chaque étape du repas.<br />
Les services à café complètent ainsi les<br />
services <strong>de</strong> table ; ils sont composés<br />
habituellement d’une cafetière, d’une<br />
laitière, <strong>de</strong> douze tasses, d’un sucrier,<br />
d’un beurrier, parfois d’un confiturier.<br />
Conférence<br />
Café, thé, chocolat ; l’exotisme<br />
dans une tasse<br />
Le thé, le café et le cacao<br />
sont entrés dans nos mœurs<br />
occi<strong>de</strong>ntales <strong>de</strong>puis plusieurs<br />
siècles. Chargées <strong>de</strong> symboles et<br />
<strong>de</strong> pouvoirs, ces plantes exotiques<br />
font aujourd’hui partie intégrante<br />
<strong>de</strong> nos habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> table. Dès le<br />
18ème siècle, orfèvres et faïenciers<br />
ont développé un marché d’objets<br />
<strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> ces boissons.<br />
La manufacture <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong><br />
s’est rapi<strong>de</strong>ment adaptée à cette<br />
mo<strong>de</strong>. Ch. Thevenin relatera<br />
l’histoire <strong>de</strong> ces trois breuvages<br />
jusqu’à l’apogée <strong>de</strong>s services<br />
à boissons chau<strong>de</strong>s, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
nombreux exemples.<br />
La cafetière, dont le nom apparaît dès<br />
1690, est généralement <strong>de</strong> forme haute,<br />
avec un bec verseur placé le plus loin<br />
possible du fond pour empêcher le marc<br />
d’être emporté lorsqu’on verse le café.<br />
La cafetière à infusion et la cafetière à<br />
filtre coexistent durant le 18e siècle. La<br />
taille <strong>de</strong>s tasses varie selon la boisson<br />
qu’on sert : moka, café ou café au lait.<br />
Les services à thé se composent <strong>de</strong>s<br />
mêmes éléments que les services à café,<br />
mais certaines formes diffèrent. Ainsi, la<br />
théière possè<strong>de</strong> une panse renflée et<br />
basse, qui permet l’infusion <strong>de</strong>s feuilles<br />
<strong>de</strong> thé. Au 19e siècle, on la rend plus<br />
fonctionnelle encore en aménageant<br />
à la base du goulot un filtre percé<br />
<strong>de</strong> petits trous qui retient les feuilles<br />
lorsqu’on verse la boisson. Les tasses à<br />
thé sont plus évasées et plus basses que<br />
les tasses à café, pour laisser l’arôme du<br />
thé s’épanouir.<br />
Enfin, le chocolat est servi à partir du<br />
18ème siècle dans une chocolatière :<br />
c’est Madame <strong>de</strong> Pompadour qui<br />
comman<strong>de</strong> la première chocolatière en<br />
porcelaine à la manufacture <strong>de</strong> Sèvres.<br />
La chocolatière est généralement<br />
munie d’une poignée horizontale pour<br />
verser la boisson ; elle est fermée par<br />
un couvercle percé d’un trou pour le<br />
passage du moussoir ou moulinet,<br />
sorte <strong>de</strong> battoir en bois qui sert à faire<br />
mousser le chocolat pour en développer<br />
tout son arôme.<br />
Chocolatière en faïence.<br />
La chocolatière est rarement assortie<br />
aux tasses et soucoupes du service.<br />
C’est à partir du 18e siècle que la<br />
porcelaine puis la faïence fine et le grès<br />
fin prennent le pas sur les services en or,<br />
en argent, vermeil ou étain.<br />
Dimanche 21 octobre<br />
15 h - Casino <strong>de</strong>s Faïenceries<br />
Conférence + exposition : 5 €<br />
Sous le second Empire, les moustaches <strong>de</strong>s<br />
messieurs à la mo<strong>de</strong> et amateurs <strong>de</strong> boissons<br />
exotiques étaient toujours impeccables grâce aux<br />
tasses dites à moustache...<br />
2
Exposition à volonté au Musée <strong>de</strong> la Faïence<br />
café, Thé, Chocolat...<br />
10 août 2007 - 10 mars 2008<br />
www.sarreguemines-museum.com<br />
L’expo et les enfants...<br />
Tous les dimanches pendant l’exposition,<br />
<strong>de</strong>s animations pour les enfants<br />
<strong>de</strong> 5 à 11 ans sont prévues au Musée<br />
<strong>de</strong> la Faïence.<br />
Au programme :<br />
Visite ludique <strong>de</strong> l’exposition, confection<br />
et dégustation d’un véritable<br />
chocolat chaud aux épices.<br />
Ce qui laissera aux parents le temps <strong>de</strong><br />
flâner au musée !<br />
L’Objet du mois à la TV<br />
Chaque premier dimanche du mois, à<br />
l’occasion <strong>de</strong> la journée <strong>de</strong> gratuité <strong>de</strong>s<br />
musées, le Jardin d’hiver, Musée <strong>de</strong> la<br />
Faïence met en évi<strong>de</strong>nce pour un mois<br />
complet et au milieu <strong>de</strong>s collections<br />
permanentes, une œuvre sortie <strong>de</strong> ses<br />
réserves ou récemment acquise.<br />
Cette mise en lumière permet <strong>de</strong> raconter<br />
l’histoire <strong>de</strong> l’objet et <strong>de</strong> conforter la<br />
curiosité du public…<br />
Mosaïk, la chaîne du reseau câblé <strong>de</strong><br />
la Communauté d’Agglomération <strong>Sarreguemines</strong><br />
Confluences, a transformé<br />
l’objet du mois en «Fayence» une rubrique<br />
mensuelle dans sa grille <strong>de</strong> programme.<br />
Dans l’épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> septembre, et en<br />
marge <strong>de</strong> l’exposition «Café, thé,<br />
chocolat » c’est une cafetière en grès<br />
fin brun dit « terre d’Egypte » qui est<br />
présentée...<br />
Rdv au musée <strong>de</strong> la faïence<br />
tous les dimanches à 15h.<br />
Durée : 1h30 / Tarif : 1,5€<br />
Sur inscription au 03.87.98.93.50<br />
Cliquez là >><br />
<strong>Sarreguemines</strong> produit, dès ses<br />
débuts, <strong>de</strong>s services à cafés. Il s’agit ici<br />
<strong>de</strong> la cafetière la plus ancienne figurant<br />
dans les collections du musée.<br />
Pourquoi le gobelet <strong>de</strong> l’affiche ?<br />
Petit clin d’oeil bien sûr. A ceux qui<br />
nourrissent leur énergie au bureau ou<br />
à l’atelier à l’ai<strong>de</strong> du café court sucré<br />
ingurgité à chaque pause ; à ceux qui<br />
aiment ces moments <strong>de</strong> sociabilité<br />
autour <strong>de</strong> la machine à café, comme<br />
dans les salons d’antan ; à ceux qui<br />
luttent contre l’utilisation exponentielle<br />
et dangereuse du « jetable » à tout va ; à<br />
ceux qui admirent le <strong>de</strong>sign épuré d’un<br />
objet du quotidien banal, fruit d’une<br />
véritable démarche <strong>de</strong> recherche…<br />
Thé, café, chocolat est une sortie <strong>de</strong><br />
réserves, une petite promena<strong>de</strong> au<br />
coeur <strong>de</strong>s boissons exotiques et <strong>de</strong>s<br />
beaux services. Mais peut-être aussi<br />
un moyen <strong>de</strong> s’interroger quelques<br />
instants sur notre rapport à l’objet, à<br />
l’environnement, à la créativité.<br />
Café long, court, sucré, thé ou<br />
potage tomate...<br />
Le <strong>de</strong>signer et céramiste Rob Brandt<br />
signe <strong>de</strong>s gobelets en porcelaine<br />
inspirés <strong>de</strong> la vaisselle jetable .<br />
Fabriquée autour <strong>de</strong> 1810 et<br />
estampillée « Utzschnei<strong>de</strong>r ». Peu<br />
utilisée, cette marque fait l’intérêt et<br />
la rareté <strong>de</strong> cette pièce.<br />
Le bord du couvercle, le rebord, le<br />
haut et la base <strong>de</strong> la panse sont ornés<br />
<strong>de</strong> frises appliquées à la molette,<br />
d’un décor <strong>de</strong> trèfle, et <strong>de</strong> raies <strong>de</strong><br />
coeur. L’anse est décorée d’une<br />
palmette en relief. La tuyère sort<br />
d’un culot <strong>de</strong> feuilles d’acanthe. La<br />
prise du couvercle dite en « olive »<br />
est très étirée. Ces ornements et la<br />
forme néoclassique dépouillée, sont<br />
caractéristiques du goût <strong>de</strong> l’époque,<br />
on parle ici, <strong>de</strong> style Empire.<br />
3
Rentrée <strong>de</strong> la collection automne/hiver<br />
© Musées <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong><br />
Le Musée enrichit ses<br />
collections <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />
nouvelles pièces :<br />
un milieu <strong>de</strong> table<br />
monumental en<br />
majolique <strong>de</strong> 1875-1880,<br />
et une soupière en terre<br />
<strong>de</strong> pipe à décor peint <strong>de</strong><br />
1800-1805. Coût total <strong>de</strong><br />
ce « réassort » 16 800 €.<br />
Ces achats <strong>de</strong>vraient<br />
bénéficier d’une<br />
subvention du Fonds<br />
Régional d’Acquisition<br />
<strong>de</strong>s Musées.<br />
Une soupière i<strong>de</strong>ntique provenant <strong>de</strong>s collections du<br />
musée <strong>de</strong> Saarbrücken était présentée dans l’exposition<br />
Série Blanche. Pouvez-vous nous dire <strong>de</strong>ux mots sur la<br />
pâte utilisée ?<br />
Cette soupière a été réalisée en cailloutage, c’est-à-dire une<br />
faïence à pâte blanche. L’argile à l’époque provient <strong>de</strong> la<br />
région <strong>de</strong> Coblence, elle est appréciée dans la plupart <strong>de</strong>s<br />
faïenceries <strong>de</strong> l’Est <strong>de</strong> la France en raison <strong>de</strong> sa blancheur.<br />
On incorpore à sa préparation <strong>de</strong> la silice sous la forme<br />
<strong>de</strong> galets <strong>de</strong> silex, calcinés et réduits en poudre fine à la<br />
manière <strong>de</strong>s manufactures anglaises. Ce sont ces galets<br />
qui donnent à cette technique <strong>de</strong> production le nom <strong>de</strong><br />
cailloutage. L’argile blanche très plastique permet <strong>de</strong> réaliser<br />
<strong>de</strong>s décorations moulurées d’une très gran<strong>de</strong> finesse, qui<br />
ne sont recouvertes que d’une glaçure très peu épaisse et<br />
non pas par un émail qui aurait ennoyé les reliefs.<br />
Terrine ou soupière..<br />
Explications et<br />
<strong>de</strong>scriptions par<br />
Emile Decker.<br />
Justement Monsieur le Conservateur...<br />
Terrine ou soupière ?<br />
Dans les documents <strong>de</strong> la faïencerie <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong> du<br />
début du XIXe siècle, le mot soupière n’apparaît pas, on<br />
lui préfère le terme <strong>de</strong> terrine. A l’article soupière, dans<br />
l’ouvrage sur les Objets civils et domestiques on trouve :<br />
« la terrine (terrine à soupe, soupière-terrine, terrinelégumier)<br />
est un grand récipient couvert, <strong>de</strong> section ovale,<br />
à fond arrondi, d’une longueur <strong>de</strong> 33 à 39 cm, sur pied, posé<br />
sur un plateau ou un présentoir assorti, pour le service <strong>de</strong><br />
plats à base <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>». Un tarif <strong>de</strong> la manufacture, datant<br />
<strong>de</strong>s années 1810 énumère une gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> formes<br />
<strong>de</strong> terrine : <strong>de</strong>s ron<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s ovales, <strong>de</strong>s ovales à l’anglaise,<br />
en forme <strong>de</strong> vase, en forme d’étain. L’exemplaire concerné<br />
relève certainement <strong>de</strong> la nomenclature dite en forme <strong>de</strong><br />
vase.<br />
Que retenir du décor ?<br />
Le décor est peint. Une frise <strong>de</strong> feuilles <strong>de</strong> laurier stylisées,<br />
agrémentée <strong>de</strong> place en place <strong>de</strong> baies rouges, se retrouve<br />
en ban<strong>de</strong>au à trois emplacements <strong>de</strong> l’objet : sur le bord du<br />
couvercle, sur le bord supérieur <strong>de</strong> la soupière et sur l’aile<br />
du plat <strong>de</strong> présentation. Des filets noirs limitent ces frises.<br />
Elles portent dans la palette <strong>de</strong>s décors <strong>de</strong> la faïencerie<br />
le numéro 8, dont la mention figure, peinte en noir, sous<br />
l’objet. Les reliefs <strong>de</strong>s anses et <strong>de</strong> la prise sur le couvercle<br />
sont soulignés <strong>de</strong> rehauts <strong>de</strong> peinture brune. Forme et<br />
décor s’intègrent parfaitement au goût Empire.<br />
Quel intérêt pour les collections du musée ?<br />
Des objets appartenant au début <strong>de</strong> l’activité faïencière<br />
<strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong> sont rares. Le musée ne possè<strong>de</strong> qu’une<br />
dizaine <strong>de</strong> ces pièces. Cette pério<strong>de</strong>, sous-représentées dans<br />
les collections, est essentiellement illustrée par <strong>de</strong>s assiettes<br />
ou <strong>de</strong>s plats. Les pièces <strong>de</strong> forme sont très rares. Jusque<br />
là, cette soupière n’était connu qu’en <strong>de</strong>ux exemplaires. le<br />
premier dans les collections du musée <strong>de</strong> Sarrebruck, le<br />
second dans une collection privée).<br />
La pièce ne porte pas <strong>de</strong> marque si ce n’est le numéro <strong>de</strong><br />
décor porté à l’encre noire et qui se retrouve sur l’ensemble<br />
du corpus évoqué plus haut ; elle a pu être attribuée avec<br />
une gran<strong>de</strong> certitu<strong>de</strong> à <strong>Sarreguemines</strong> en la comparant à<br />
l’exemplaire <strong>de</strong> Sarrebruck, qui elle, possè<strong>de</strong> l’estampille<br />
« Sarguemines » typique du premier tiers du XIXe siècle.<br />
Combien pouvait coûter cet objet ?<br />
Durant l’Empire et<br />
la Restauration son<br />
prix, en blanc, est<br />
<strong>de</strong> 10 francs soit<br />
une somme très<br />
importante. Si la<br />
terrine est décorée<br />
comme ici, « la<br />
peinture fine coûte<br />
la moitié en sus du<br />
blanc ».<br />
4
Exceptionnel !<br />
Quelle est la fonction <strong>de</strong> cette<br />
pièce ?<br />
L’objet est un surtout ou milieu <strong>de</strong><br />
table. Long <strong>de</strong> 65 centimètres et haut<br />
<strong>de</strong> 56 centimètres, le surtout dit Sirène<br />
s’impose par sa taille peu habituelle<br />
dans la production <strong>de</strong> la faïencerie <strong>de</strong><br />
<strong>Sarreguemines</strong>. Les surtouts décorent<br />
la table lors <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s occasions. Les<br />
coupes et les vasques pouvaient être<br />
chargées <strong>de</strong> fleurs et <strong>de</strong> fruits.<br />
Le tarif <strong>de</strong> la manufacture <strong>de</strong> l’époque<br />
indique que son prix était <strong>de</strong> 160 francs<br />
(un ouvrier <strong>de</strong> l’entreprise gagnait 1 à<br />
2 francs par jour à titre d’indication et<br />
<strong>de</strong> comparaison). Il s’agit d’un objet <strong>de</strong><br />
luxe.<br />
Dans le domaine <strong>de</strong>s Arts décoratifs, le<br />
goût est encore celui <strong>de</strong> l’éclectisme<br />
et <strong>de</strong> l’historicisme. Les décorations<br />
sculptées re<strong>de</strong>viennent très populaires<br />
dans le meuble comme dans les<br />
formes <strong>de</strong> l’argenterie et <strong>de</strong> la céramique.<br />
On emprunte à la sculpture le<br />
goût du sujet ; les sources documentaires<br />
<strong>de</strong>s artistes sont constituées <strong>de</strong>s<br />
travaux <strong>de</strong>s ornemanistes, qui compilent<br />
<strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> tous les siècles et<br />
<strong>de</strong> tous les styles et les proposent dans<br />
<strong>de</strong>s recueils ou <strong>de</strong>s livraisons périodiques<br />
(L’art pour tous d’Emile Reber par<br />
exemple), à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s industriels.<br />
Dans l’Angleterre victorienne, on rencontre<br />
la même préoccupation si on<br />
en juge d’après les catalogues illustrés<br />
<strong>de</strong>s Expositions universelles.<br />
Des objets équivalents au surtout <strong>de</strong><br />
<strong>Sarreguemines</strong> sont réalisés à la même<br />
époque par les manufactures anglaises<br />
<strong>de</strong> Wedgwood et Minton.<br />
Un surtout dit « Sirène » ?<br />
Le sujet s’inspire <strong>de</strong> la mythologie<br />
gréco-romaine. Si le tarif <strong>de</strong> la faïencerie<br />
utilise le terme <strong>de</strong> sirène, nous préférons<br />
utiliser celui <strong>de</strong> naïa<strong>de</strong> plus conforme<br />
à la mythologie gréco-romaine dont<br />
s’inspire l’œuvre ; les sirènes <strong>de</strong><br />
En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s repas importants, ils<br />
sont offerts au regard sur un meuble.<br />
Plusieurs pièces peuvent être disposées<br />
dans <strong>de</strong>s compositions symétriques ; la<br />
plus importante se trouve en position<br />
<strong>de</strong> centre <strong>de</strong> table. C’est le cas <strong>de</strong> notre<br />
surtout Sirène.<br />
La pièce évoque par son architecture<br />
les nefs où on enfermait le sel et les<br />
couverts, en usage à partir du XIVe<br />
siècle. Percier et Fontaine exécutent<br />
pour le sacre <strong>de</strong> Napoléon Ier une nef<br />
en surtout <strong>de</strong> table.<br />
Elle a la forme d’une embarcation<br />
soutenue par <strong>de</strong>ux divinités <strong>de</strong>s<br />
sources ; sur la proue, on a placé une<br />
allégorie et à la poupe, les trois grâces.<br />
De quelle époque datez-vous ce<br />
surtout ?<br />
L’objet porte le numéro 911 au<br />
catalogue <strong>de</strong>s formes <strong>de</strong>s objets<br />
décoratifs <strong>de</strong> la faïencerie.<br />
Ce numéro permet <strong>de</strong> dater la création<br />
du modèle vers 1880, bien qu’il ait pu<br />
être édité jusqu’à la fin du siècle.<br />
5
l’antiquité sont <strong>de</strong>s personnages ailés<br />
comme le montrent les coupes attiques<br />
quand elles représentent Ulysse et les<br />
sirènes. Le sujet peut évoquer aussi un<br />
thème voisin, souvent figuré : celui <strong>de</strong><br />
la naissance <strong>de</strong> Vénus.<br />
Quelles sont les techniques<br />
utilisées pour réaliser cette pièce ?<br />
La pièce est réalisée en faïence fine.<br />
Vers 1880, ce produit a atteint un<br />
point d’équilibre dans son évolution :<br />
les pâtes sont <strong>de</strong>venues au cours du<br />
temps d’une gran<strong>de</strong> blancheur et d’une<br />
excellente qualité technique, le tesson<br />
est plus fermé et plus dur ; <strong>de</strong>puis près<br />
<strong>de</strong> cinquante ans déjà, on y intègre<br />
du feldspath et du kaolin, ce qui lui<br />
confère ces propriétés et lui permet<br />
d’être dénommé <strong>de</strong>mi porcelaine ou<br />
porcelaine opaque pour la diffusion<br />
commerciale.<br />
La forme <strong>de</strong> l’objet a été obtenue<br />
par moulage selon la technique <strong>de</strong><br />
l’estampage ; en raison <strong>de</strong> la complexité<br />
du sujet, le moule <strong>de</strong>vait comporter<br />
une série importante <strong>de</strong> pièces pour<br />
reproduire les reliefs en dépouille<br />
et en contre dépouille. L’œuvre a dû<br />
ensuite faire l’objet d’un long travail <strong>de</strong><br />
réparage, pour éliminer les nombreuses<br />
coutures, et d’assemblage pour joindre<br />
par <strong>de</strong> la barbotine les différentes<br />
parties <strong>de</strong> l’objet.<br />
Sur cette pâte très blanche, on a déposé<br />
ensuite <strong>de</strong>s glaçures colorées dans la<br />
masse par <strong>de</strong>s oxy<strong>de</strong>s métalliques.<br />
Cette technique décorative fait son<br />
apparition en Angleterre au milieu<br />
du XIXe siècle. On dénomma ces<br />
réalisations « imitations <strong>de</strong> majolique »<br />
ou majolica.<br />
La palette <strong>de</strong>s coloris est large : bleu<br />
turquoise pour les flots, brun foncé<br />
pour la terrasse, vert bouteille pour la<br />
queue <strong>de</strong>s tritons et <strong>de</strong> la naïa<strong>de</strong>, un<br />
jaune très vif, du rose pour la coquille,<br />
brun clair pour les chevelures <strong>de</strong>s personnages<br />
mythologiques, et enfin une<br />
teinte ivoire pour figurer la carnation.<br />
La pièce se distingue par<br />
la gran<strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> ses<br />
glaçures, qui se révèlent<br />
très brillantes, transluci<strong>de</strong>s<br />
et vitreuses, magnifiant les<br />
couleurs. Leur épaisseur<br />
détermine <strong>de</strong>s nuances :<br />
sur les reliefs, la pellicule<br />
vitreuse est mince et<br />
claire ; dans les creux, elle<br />
est épaisse et plus sombre<br />
à la manière <strong>de</strong>s émaux<br />
ombrants dits <strong>de</strong> Rubelles.<br />
En ligne sur www.sarreguemines-museum.com<br />
Quelques nouveautés apparues cet été sur le site :<br />
3 petits clics<br />
Le site internet <strong>de</strong>s musées <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong> propose<br />
aux enfants (mais aussi aux plus grands) <strong>de</strong>s jeux en ligne.<br />
Les pièces <strong>de</strong> collections sont donc déclinées en puzzles,<br />
coloriages, ou encore en casse-têtes… une façon interactive<br />
<strong>de</strong> découvrir les collections <strong>de</strong>s musées !<br />
Sonorisation<br />
En cliquant sur cette icône :<br />
tout internaute peut activer l’écoute <strong>de</strong>s pages du site internet.<br />
Ce symbole, placé sous chaque menu, permet la lecture <strong>de</strong> la<br />
page en vis-à-vis.<br />
Cliquez là >> <br />
Une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières acquisitions du musée transformée en puzzle<br />
6
Jardin <strong>de</strong>s Faïenciers<br />
Au printemps 2009, ouvrira à <strong>Sarreguemines</strong> le « Jardin <strong>de</strong>s<br />
Faïenciers ». Ce jardin, imaginé dans l’enceinte du Musée<br />
<strong>de</strong>s Techniques Faïencières par les paysagistes Philippe<br />
Niez et Alexandra Schmidt est actuellement en cours <strong>de</strong><br />
construction en lieu et place du Jardin <strong>de</strong> Ruines. Il s’inscrit<br />
dans un réseau transfrontalier <strong>de</strong> jardins, piloté par le Conseil<br />
Général : « Les jardins sans limites ».<br />
C’est au printemps 2003 que ce projet a débuté. La<br />
thématique du jardin qui s’est très rapi<strong>de</strong>ment orientée vers<br />
le patrimoine <strong>de</strong> la faïence.<br />
Concrètement, le projet se décline autour <strong>de</strong> cinq jardins<br />
qui auront chacun leur univers propre. Démarrés en février,<br />
les travaux suivent leur cours sur le site où l’on peut d’ores<br />
et déjà voir, sorties <strong>de</strong> terre, les structures d’un belvédère,<br />
du jardin <strong>de</strong>s grands feuillages et du jardin <strong>de</strong>s faïences.<br />
Pour ce qui est <strong>de</strong>s plantations, elles débutent cet automne<br />
pour se poursuivre au printemps 2008.<br />
L’ouverture du jardin au public est envisagée au printemps<br />
2009, pour l’éclosion du jardin <strong>de</strong> pivoines, pôle fort du site<br />
et sujet très apprécié <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> la faïencerie.<br />
Notez encore que le coût <strong>de</strong> cette opération s’élève<br />
à 820 000€ HT financé à 50 % (410 000€) par l’Union<br />
européenne dans le cadre du programme Interreg 3 et pour<br />
246 000€ par le Conseil Général.<br />
L’Université Populaire Confluences et les musées...<br />
Pour la secon<strong>de</strong> année, les musées <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong><br />
proposent, dans le cadre <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> l’université Populaire<br />
Confluences, une découverte <strong>de</strong> la céramique :<br />
Côté pratique :<br />
Chaque semestre, <strong>de</strong>s aspects et <strong>de</strong>s thématiques différents<br />
seront abordés. L’atelier se déroule dans la « Poterie» du<br />
Musée <strong>de</strong>s Techniques Faïencières. Il est animé par Gilles<br />
Greff, médiateur du patrimoine.<br />
Thème du premier semestre :<br />
Objet <strong>de</strong> la table, regards croisés entre l’Extrême Orient<br />
et l’Europe.<br />
Un examen attentif <strong>de</strong> la céramique chinoise, coréenne, japonaise<br />
et européenne permettra <strong>de</strong> susciter observations<br />
et réflexions propres à entretenir la démarche créative.<br />
L’analyse et la reproduction <strong>de</strong> formes fonctionnelles (coupes,<br />
cruches, assiettes, saucières…) stimuleront l’approche<br />
esthétique. Cette phase est un point <strong>de</strong> passage obligé qui<br />
permettra d’abor<strong>de</strong>r les chemins d’une création plus personnelle.<br />
Plusieurs pistes décoratives complèteront cette<br />
première approche formelle.<br />
Thème du second semestre :<br />
La sculpture céramique, expression du vivant.<br />
Selon les choix <strong>de</strong>s sujets que l’on modèle, il est indispensable<br />
d’acquérir en atelier un ensemble <strong>de</strong> procédés et <strong>de</strong><br />
moyens à mettre en œuvre. Il est proposé aux participants<br />
différents thèmes (animaux, personnages) pour lesquels<br />
ils seront amenés à employer <strong>de</strong>s techniques variées et<br />
complémentaires (la plaque, la motte, le colombin…). Un<br />
mo<strong>de</strong> opératoire est créé et servira <strong>de</strong> fil rouge à chaque<br />
travail d’atelier. L’objectif est d’obtenir <strong>de</strong>s œuvres chargées<br />
<strong>de</strong> vitalité, <strong>de</strong> puissance expressive. L’élaboration <strong>de</strong> la<br />
forme sera conçue comme une recherche <strong>de</strong> l’expression<br />
entre figuration et abstraction.<br />
Côté théorique :<br />
Conférence sur le thème :<br />
Japonisme et arts décoratifs<br />
par Emile Decker, conservateur<br />
Le <strong>de</strong>rnier tiers du 19e siècle a connu un engouement<br />
sans pareil pour toutes les formes d’art en provenance <strong>de</strong><br />
l’Extrême Orient. Ce goût a particulièrement marqué les Arts<br />
décoratifs en Europe à un moment où le Japon s’ouvrait à<br />
l’Occi<strong>de</strong>nt. La conférence présentera les formes qu’a prises<br />
ce mouvement, connu sous le nom <strong>de</strong> japonisme, qui<br />
constitue l’une <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> l’Art Nouveau.<br />
Contacts U.P.C.<br />
Renseignements et inscriptions<br />
Pl. Jeanne d’Arc / 57200 <strong>Sarreguemines</strong><br />
Tel 03 87 09 39 81 / Fax 03 87 28 98 60<br />
Courriel : upsc@wanadoo.fr<br />
Programme complet : cliquez là >><br />
7
Quinzaine <strong>de</strong> la faïence Publications<br />
L’association <strong>Sarreguemines</strong>-Passions organise ce mois<br />
d’octobre la «quinzaine <strong>de</strong> la faïence». Au programme :<br />
Du 10 au 17 octobre :<br />
Casino <strong>de</strong>s Faïenceries (57200 <strong>Sarreguemines</strong>)<br />
>>> Exposition : « Cent ans <strong>de</strong> faïences populaires<br />
peintes à <strong>Sarreguemines</strong> et à Digoin ».<br />
10h-12h et 14h-17h30 ; gratuit<br />
16 octobre :<br />
Ancienne synagogue <strong>de</strong> Sarre-Union<br />
>>> Estimation gratuite <strong>de</strong> faïences. (14h-17h30)<br />
>>> Conférence «Cent ans <strong>de</strong> faïences populaires<br />
peintes...» (20h ; Entrée gratuite)<br />
17 octobre :<br />
Casino <strong>de</strong>s faïenceries<br />
>>> Estimation gratuite <strong>de</strong> faïences. (14h-17h30)<br />
Club house <strong>de</strong> la pétanque<br />
>>> Conférence «Cent ans <strong>de</strong> faïences populaires...»<br />
20h ; Entrée gratuite<br />
20 et 21 octobre :<br />
Château <strong>de</strong> Rémelfing (57200)<br />
>>> Salon «Antiquités faïences et belle brocante»<br />
10h-18h ; entrée 4€<br />
Autour <strong>de</strong>s Musées<br />
Les platokaolinophiles, amateurs <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong> ont<br />
leurs associations. Pour les (re)joindre :<br />
Association <strong>de</strong>s Amis <strong>de</strong>s<br />
musées et <strong>de</strong>s Arts <strong>de</strong><br />
<strong>Sarreguemines</strong><br />
Les Amis <strong>de</strong>s Musées et <strong>de</strong>s Arts<br />
B.P. n° 30114<br />
57201 SARREGUEMINES ce<strong>de</strong>x<br />
Monsieur Denis BOUR : 06.79.86.99.16<br />
d.bour@laposte.net<br />
<strong>Sarreguemines</strong>-passions<br />
Renseignements : 03 87 07 56 68<br />
sarreguemines-passions@laposte.net<br />
www.sarreguemines-passions.com<br />
Encore 1 mois !<br />
Encore un mois pour ...<br />
visiter l’exposition «SérieBlanche»<br />
chez nos voisins gaumais !<br />
Librairie / Boutique<br />
- Catalogue, 50 €<br />
- Dvd, 13€<br />
cliquez là >><br />
AF <strong>Sarreguemines</strong><br />
Les Amis <strong>de</strong> la faïence <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong><br />
Renseignements : Marie-Rose Brévilliers<br />
www.aafs.asso.fr<br />
Les amis <strong>de</strong> la faïence fine<br />
amisfaiencefine@wanadoo.fr<br />
www.amisfaiencefine.tk/<br />
Projets d’expos<br />
Rêves <strong>de</strong> Japon<br />
Printemps 2008 - Musée <strong>de</strong> la<br />
Faïence<br />
Ou comment l’art japonais a influencé<br />
les décorateurs et les industriels européens<br />
au 19e s.<br />
Rouge comme...<br />
Automne 2008 - Musée <strong>de</strong> la Faïence<br />
La couleur rouge :<br />
histoire, symbolique et interprétation<br />
par <strong>de</strong>s céramistes contemporains.<br />
8<br />
Vient <strong>de</strong> paraître :<br />
Le paternalisme en<br />
assiettes, <strong>Sarreguemines</strong><br />
1836-1918. Par Philippe<br />
Hamman. Editions<br />
Serpenoises, 2007.<br />
Librairie du Musée ou<br />
correspondance<br />
Cent ans <strong>de</strong> faïences<br />
populaires peintes à<br />
<strong>Sarreguemines</strong> et à Digoin<br />
C’est le titre du <strong>de</strong>rnier<br />
ouvrage <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong>-<br />
Passions ; à découvrir<br />
pendant la Quinzaine <strong>de</strong> la<br />
Faïence.<br />
Toujours d’actualité :<br />
Fin mai 2007,<br />
l’association <strong>de</strong>s Amis<br />
<strong>de</strong>s Musées et <strong>de</strong>s<br />
Arts <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong><br />
éditait Fayenceries <strong>de</strong><br />
<strong>Sarreguemines</strong> ; Images<br />
d’une manufacture au XIXe<br />
siècle. L’ouvrage <strong>de</strong> 128<br />
pages est une compilation<br />
<strong>de</strong> photographies<br />
d’archives <strong>de</strong>s musées et <strong>de</strong><br />
la Ville <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong>,<br />
<strong>de</strong> la firme Villeroy et<br />
Boch <strong>de</strong> Merzig, et <strong>de</strong><br />
l’association elle-même.<br />
Chacune <strong>de</strong>s photographies<br />
anciennes est commentée<br />
par Emile Decker, Diana<br />
Godard et Christian<br />
Thévenin (équipe <strong>de</strong><br />
conservation <strong>de</strong>s musées).<br />
La gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s<br />
photographies est l’oeuvre<br />
<strong>de</strong>s photographes De<br />
Jongh Frères. D’origine<br />
suisse, ils ont surtout réalisé<br />
<strong>de</strong>s photo-reportages<br />
<strong>de</strong> comman<strong>de</strong> pour <strong>de</strong>s<br />
groupes d’industriels,<br />
l’armée... Un ouvrage<br />
incontournable.<br />
28€ Librairie du Musée ou<br />
correspondance<br />
Hasard <strong>de</strong>s<br />
publications, nous<br />
signalons un ouvrage paru<br />
quasi simultanément : La<br />
manufacture Ahrenfeldt<br />
édité par le Conseil général<br />
<strong>de</strong> la Haute-Vienne. Les<br />
Archives départementales<br />
présentent ici, avec la<br />
même problématique les<br />
photographies <strong>de</strong> cette<br />
manufacture <strong>de</strong> porcelaine,<br />
réalisées par les mêmes<br />
frères De Jongh...<br />
contact : archiv@cg87.fr<br />
Infos Pratiques<br />
Les musées sont ouverts tous les jours, sauf le<br />
mardi <strong>de</strong> 10h à 12h et <strong>de</strong> 14h à 18h.<br />
Musée <strong>de</strong> la Faïence<br />
15 rue Poincaré / 57200 <strong>Sarreguemines</strong><br />
Tel : 03 87 98 93 50 - Fax : 03 87 98 37 28<br />
Musée <strong>de</strong>s Techniques Faïencières<br />
125 Av. <strong>de</strong> la Blies / 57200 <strong>Sarreguemines</strong><br />
Tel : 03 87 98 93 50 - Fax : 03 87 98 37 28<br />
Pour ne plus recevoir barbotine, pour poser<br />
<strong>de</strong>s questions, pour en parler, pour s’inscrire…<br />
museum@mairie-sarreguemines.fr<br />
Rédaction : Emile Decker, Christian Tévenin,<br />
Diana Godard, Olivier Decker, Gilles Greff,<br />
Laetitia Pitz<br />
Crédits photograhiques :<br />
©Musées <strong>de</strong> <strong>Sarreguemines</strong> ; Ch. Thévenin<br />
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