2001/1 - Zürcher Sechseläuten (PDF, 526Kb) - Swissmint
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swissmintinfo<br />
1/<strong>2001</strong><br />
<strong>Zürcher</strong> <strong>Sechseläuten</strong><br />
Chaque printemps, plus exactement le troisième lundi d’avril, les<br />
corporations de Zurich célèbrent le «<strong>Sechseläuten</strong>». Ce nom fait<br />
allusion aux cloches du «Grossmünster» qui annonçaient autrefois<br />
la fin de la journée de travail fixée à six heures durant l’été par les<br />
corporations.<br />
Le traditionnel cortège d’enfants a lieu le dimanche précédant la<br />
fête. Plus de 2 000 enfants, d’innombrables fanfares ainsi que des<br />
chars insolites défilent dans les rues de la vieille ville. Le lundi aprèsmidi,<br />
les corporations arborant fièrement leur bannière, flanquées de<br />
chevaux et de chars, et accompagnées de leur fanfare, se dirigent en<br />
cortège vers le lac. Cette manifestation haute en couleurs compte<br />
plus de 7 000 participants en costume, près de 500 chevaux et une<br />
quantité impressionnante de chars carnavalesques. Le cortège se<br />
termine sur la place du «<strong>Sechseläuten</strong>», là où le Bonhomme Hiver<br />
(le «Böögg») est mis à mort. A six heures tapantes, le feu est mis au<br />
bûcher de 13 mètres sur lequel est perchée l’effigie. Les cavaliers<br />
des corporations font galoper leur monture autour du brasier au son<br />
de la marche du «<strong>Sechseläuten</strong>», tandis que petit à petit éclatent<br />
les pétards dont le «Böögg» a été truffé. Selon les<br />
Zurichois, plus vite le «Böögg» brûlera, meilleur sera l’été.<br />
Février <strong>2001</strong><br />
<strong>Zürcher</strong> <strong>Sechseläuten</strong><br />
Monnaies commémoratives<br />
en <strong>2001</strong><br />
Derniers adieux<br />
Editorial<br />
Essais<br />
Couvent de Müstair<br />
Foto Beyeler. Zürich
La pièce<br />
Le «Böögg» en flammes orne le<br />
centre de l’avers. Portant un<br />
nœud papillon et affublé d’un<br />
panier renversé en guise de<br />
chapeau, il fume la pipe et tient<br />
un balai. L’inscription «ZÜRCHER<br />
SECHSELÄUTEN» apparaît sur<br />
la couronne extérieure. La<br />
valeur nominale de cette pièce<br />
La monnaie commémorative<br />
«<strong>Zürcher</strong> <strong>Sechseläuten</strong>» en bref<br />
Date d’émission: 2 février <strong>2001</strong>; artiste: John Grüniger, Zurich<br />
Sujet<br />
Böögg en flammes<br />
Valeur nominale<br />
5 francs<br />
Alliage Cupronickel + Nordic-gold ®<br />
Poids<br />
Diamètre<br />
Non mise en circulation 170000*<br />
Flan bruni 20000**<br />
*dont 22000 pièces en jeux de monnaies<br />
** dont 6000 pièces en jeux de monnaies<br />
15 g<br />
33 mm (disque central 23 mm/<br />
couronne extérieure 33 mm)<br />
(«5 FR») est indiquée par le<br />
chiffre «5» placé au centre du<br />
revers. Quant aux lettres «FR»,<br />
elles sont en plus petits caractères<br />
et légèrement surélevées.<br />
La mention «CONFOEDERATIO<br />
HELVETICA» et l’année d’émission<br />
«<strong>2001</strong>» entourent le disque<br />
central. Sont représentés<br />
sur la couronne extérieure, les<br />
cavaliers des corporations, certains<br />
armés d’une bannière<br />
flottant au vent, qui cavalcadent<br />
autour du bûcher du<br />
«<strong>Sechseläuten</strong>».<br />
John Grüniger; bref<br />
aperçu biographique<br />
Né le 16 août 1947 à Kriens,<br />
John Grüniger est un sculpteur<br />
autodidacte qui s’est formé à<br />
Zurich et à Carrare. Son<br />
oeuvre présente une orientation<br />
géométrique constructiviste.<br />
Basée sur le vécu, elle<br />
associe également la nature et<br />
l’environnement. Les matériaux<br />
de prédilection de l’artiste<br />
sont l’acier, le granit sarde,<br />
l’ardoise et le grès. La notion<br />
de dialogue est au cœur de<br />
son oeuvre. L’éventail de ses<br />
activités artistiques comprend<br />
également le dessin, la gravure<br />
et la décoration de bâtiments.<br />
La Confédération, le<br />
canton et la ville de Zurich lui<br />
ont octroyé plusieurs bourses<br />
entre 1975 et 1980. En 1990,<br />
il a reçu une subvention de la<br />
part de la Confédération. Depuis<br />
1980, John Grüniger enseigne<br />
à l’école des arts de<br />
Zurich.<br />
Monnaies<br />
commémoratives<br />
en <strong>2001</strong><br />
A côté des monnaies commémoratives<br />
«<strong>Zürcher</strong> <strong>Sechseläuten</strong>»<br />
et «Couvent de Müstair» présentées<br />
dans le présent bulletin<br />
d’information, ’swissmint‘ prévoit<br />
d’émettre encore d’autres<br />
monnaies en <strong>2001</strong>. Une pièce<br />
en argent de 20 francs sera<br />
consacrée au 100e anniversaire<br />
de la mort du célèbre auteur<br />
suisse de livres pour enfants<br />
Johanna Spyri et une pièce en<br />
or de 50 francs sera dédiée à<br />
son œuvre littéraire. L’émission<br />
de ces pièces est prévue pour<br />
mai/juin <strong>2001</strong>.<br />
Pièce en or de 50 francs<br />
dédiée à «Heidi»<br />
En raison de leur prix élevé<br />
(550 fr.), les pièces en or actuelles<br />
de 100 francs sont réservées<br />
à un cercle privilégié<br />
de collectionneurs. Afin de<br />
toucher une clientèle plus large,<br />
la valeur nominale de la<br />
pièce en or a été réduite à<br />
50 francs. Le prix de vente de<br />
cette monnaie, frappée uniquement<br />
en qualité «flan bruni»,<br />
est de 250 francs. La première<br />
pièce en or de 50 francs est<br />
dédiée au 100e anniversaire<br />
de la mort de Johanna Spyri et<br />
comporte une représentation<br />
de «Heidi». Si vous souhaitez<br />
commander cette pièce en or<br />
de 50 francs ou devenir un<br />
abonné permanent, vous voudrez<br />
bien remplir la carte de<br />
commande annexée et la renvoyer<br />
à ’swissmint‘. Dorénavant,<br />
les pièces en or de<br />
100 francs ne seront plus émises<br />
qu’à certaines occasions<br />
spéciales.
swissmintinfo<br />
Derniers adieux<br />
Avec la disparition, au cours<br />
de ces derniers mois, de Franz<br />
Eggenschwiler et de Harold<br />
Studer, notre pays a perdu deux<br />
grands artistes qui auront marqué<br />
également le domaine des<br />
monnaies commémoratives<br />
suisses. Franz Eggenschwiler, le<br />
créateur de la monnaie en argent<br />
de 20 francs commémorant<br />
les 500 ans de la «Bataille<br />
de Dornach», est décédé le<br />
12 juillet 2000 à l’âge de 70 ans<br />
des suites d’une attaque cérébrale.<br />
Dans un article consacré<br />
au défunt, le journal «Der<br />
Bund» a notamment écrit que<br />
suite au décès de celui que la<br />
population d’Eriswil (lieu de domicile<br />
de l’artiste) considérait<br />
comme un gentil amateur de<br />
pagaille, la scène artistique suisse<br />
n’a pas seulement perdu un<br />
homme d’une grande bonté<br />
mais encore un artiste de haut<br />
niveau aux multiples talents. En<br />
effet, Franz Eggenschwiler était<br />
tout à la fois concepteur d’objets,<br />
peintre, graphiste, peintre<br />
sur verre, dessinateur et créateur<br />
de bijoux. Craignant la routine<br />
et jamais satisfait du résultat<br />
obtenu, il a sans cesse cherché<br />
de nouveaux thèmes et de<br />
nouvelles voies et s’est lancé<br />
avec passion dans le travail de<br />
l’acier, du fer, de l’aluminium, du<br />
laiton, de la pierre, du bois, de<br />
l’or en feuille, etc. En 1993,<br />
Franz Eggenschwiler a subi une<br />
dure épreuve lorsqu’il a perdu<br />
de nombreuses œuvres dans<br />
l’incendie de son domicile. C’est<br />
grâce au soutien financier de<br />
nombreux artistes suisses qu’il a<br />
trouvé la force de reconstruire<br />
sa maison et de poursuivre son<br />
œuvre artistique jusqu’à ses<br />
derniers jours. Pour créer la<br />
monnaie consacrée à la bataille<br />
de Dornach, il a fait appel à ses<br />
connaissances de l’héraldique<br />
acquises lors de sa première formation<br />
de peintre sur verre.<br />
Peu de temps après la sortie de<br />
la monnaie commémorative<br />
consacrée au «150e anniversaire<br />
du franc suisse», le peintre<br />
Harold Studer nous a quitté à<br />
l’âge de 58 ans des suites d’une<br />
grave maladie. Dans un article<br />
paru à l’occasion du décès<br />
d’Harold Studer, le journal «Der<br />
Bund» a notamment rappelé<br />
que cet artiste faisait partie de<br />
Berne, qu’il faisait partie de cette<br />
ville comme ses rues anciennes,<br />
comme la molasse dont il a<br />
décliné les multiples nuances de<br />
vert dans son œuvre. Bien<br />
qu’Harold Studer ait vécu et<br />
travaillé dans le quartier du<br />
Nydegg, le plus ancien de la ville<br />
de Berne, son regard était tourné<br />
non pas vers l’histoire mais<br />
vers l’imaginaire, non pas vers<br />
les vieilles pierres mais vers la<br />
nature vivante.<br />
Éditorial<br />
Chère lectrice, cher lecteur,<br />
Le couvent de Müstair fait partie depuis 1983 du patrimoine culturel<br />
mondial de l’UNESCO. L’église à trois absides, avec ses célèbres<br />
peintures murales carolingiennes et ses superbes stucs d’époque<br />
romane, mérite tout particulièrement une visite. La première pièce<br />
commémorative en argent de l’an <strong>2001</strong> est dédiée à ce bien culturel<br />
suisse prestigieux. Elle sera émise le 2 février <strong>2001</strong>, en même<br />
temps que la pièce bimétallique de 5 francs consacrée au «<strong>Zürcher</strong><br />
<strong>Sechseläuten</strong>». Les monnaies qui seront émises en mai/juin <strong>2001</strong><br />
seront dédiées à l’écrivain Johanna Spyri (pièce en argent de 20 fr.)<br />
et à son œuvre «Heidi» (pièce en or de 50 fr.). Comme par le passé,<br />
’swissmint‘ mettra également sur le marché des frappes d’essai<br />
(Couvent de Müstair) ainsi que les jeux de monnaies de l’année<br />
(comprenant la pièce bimétallique «<strong>Zürcher</strong> <strong>Sechseläuten</strong>»).<br />
Pour des raisons de santé, j’ai quitté mes fonctions à la fin de l’an<br />
2000. Je souhaite qu’à l’avenir aussi, les pièces commémoratives<br />
ainsi que les jeux de monnaies suisses apportent toujours joie et<br />
satisfaction aux clients de ’swissmint‘.<br />
Peter Tuor, responsable commercial de ’swissmint‘<br />
Ceux qui ont eu la chance de visiter<br />
l’atelier d’Harold Studer se<br />
rappelleront le contraste entre<br />
l’activité de l’artiste dans sa<br />
tour d’ivoire et l’immensité des<br />
horizons que son œuvre donne<br />
à voir. Les mots ne permettent<br />
pas vraiment de cerner l’artiste<br />
tissant son œuvre en toute tranquillité:<br />
Était-il un poète, un fabuliste<br />
muni d’un pinceau et<br />
d’un crayon, un conteur, un astronaute,<br />
un interprète des songes,<br />
un explorateur, un chercheur,<br />
un hyperréaliste ou un<br />
surréaliste, un prédicateur, un<br />
visionnaire ou même un prophète<br />
transmettant sa science<br />
profonde en paraboles chiffrées?<br />
... La monnaie qu’il a<br />
réalisée à l’occasion du<br />
150e anniversaire du franc<br />
suisse est un témoin typique de<br />
sa création artistique. Une œuvre<br />
élaborée avec un engagement<br />
énorme et beaucoup de<br />
joie.<br />
Essais<br />
’swissmint‘ a frappé 600<br />
exemplaires de la pièce en argent<br />
consacrée au «Couvent<br />
de Müstair» à titre d’essai.<br />
Le prix de vente a été fixé à<br />
200 francs. Ces frappes d’essai<br />
sont marquées d’un signe<br />
particulier. Ces pièces étant<br />
destinées à des tests, la qualité<br />
de la frappe n’est pas toujours<br />
comparable avec celle<br />
des monnaies définitives.<br />
Les frappes d’essai ne sont<br />
tirées qu’à un nombre limité<br />
d’exemplaires. Il n’est malheureusement<br />
pas possible de les<br />
commander au moyen d’un<br />
ordre permanent. Pour vous<br />
assurer de pouvoir acquérir<br />
une frappe d’essai, adresseznous<br />
votre commande avant<br />
la fin mars <strong>2001</strong> (par écrit ou<br />
par fax uniquement).<br />
’swissmint‘ se chargera alors<br />
de la distribution des pièces<br />
dans l’ordre d’arrivée des<br />
commandes et en fonction de<br />
la fidélité de la clientèle.
Couvent de Müstair<br />
Le couvent St-Jean de Müstair, situé dans une vallée des Grisons, est<br />
inscrit sur la liste du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Ce<br />
bâtiment est un véritable témoin de l’histoire de l’humanité. Les<br />
peintures murales qui l’ornent, exécutées vers 800, au moment de<br />
sa fondation à l’époque carolingienne, sont certainement la raison<br />
première de sa célébrité. Par contre, on ignore souvent que le couvent<br />
d’alors était aussi imposant que celui que l’on peut admirer<br />
aujourd’hui. La thèse selon laquelle Charlemagne en personne<br />
aurait ordonné la construction de ce bâtiment paraît donc vraisemblable<br />
car il est fort peu probable qu’un édifice de cette envergure<br />
ait pu être érigé sans l’intervention de l’empereur. Contrairement à<br />
d’autres monuments historiques, le couvent de Müstair est encore<br />
utilisé de nos jours. Il a tout d’abord abrité une congrégation de<br />
moines bénédictins et, à partir du 12e siècle, des bénédictines. Actuellement,<br />
onze religieuses y vivent sous la direction de la mère<br />
prieure Pia Willi.<br />
Hans-Peter von Ah; bref<br />
aperçu biographique<br />
Hans-Peter von Ah est né le<br />
24 juin 1941 à Sachseln dans le<br />
canton d’Obwald. De 1956 à<br />
1959, il fait un apprentissage<br />
de sculpteur sur bois tout en effectuant<br />
un stage à l’école des<br />
arts de Lucerne. De 1960 à<br />
1965, il suit les cours de Fritz<br />
Wotruba à l’Académie des<br />
participé à de nombreuses expositions<br />
tant en Suisse qu’à<br />
l’étranger et travaillé au sein de<br />
différents comités et commissions,<br />
telle la Commission fédérale<br />
des beaux-arts de 1985 à<br />
1996. Il est vice-président<br />
de la Société des beaux-arts de<br />
Lucerne depuis 1991.<br />
La pièce<br />
Une représentation fidèle de l’église du couvent de Müstair orne<br />
l’avers de la pièce. En haut à gauche apparaît l’inscription<br />
«CLAUSTRA DA MÜSTAIR» en langue romane. Quant au revers, il<br />
présente le plan de l’église à trois absides figurant sur l’avers. En<br />
raison de ses célèbres peintures murales carolingiennes et de ses<br />
superbes stucs d’époque romane, cet édifice fait partie depuis 1983<br />
du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Sur le haut du revers<br />
figure la valeur nominale de la pièce («20 FR») et sur le bas la mention<br />
«HELVETIA» ainsi que l’année d’émission («<strong>2001</strong>»).<br />
La monnaie commémorative<br />
«Couvent de Müstair» en bref<br />
Date d’émission: 2 février <strong>2001</strong>; artiste: Hans-Peter von Ah, Ebikon<br />
Sujet<br />
Couvent de Müstair<br />
Valeur nominale<br />
20 francs<br />
Alliage argent 0,835<br />
Poids<br />
20 g<br />
Diamètre<br />
33 mm<br />
Non mise en circulation 100000<br />
Flan bruni 15000<br />
beaux-arts de Vienne où il obtient<br />
un diplôme de sculpteur.<br />
Depuis 1966, il enseigne la<br />
sculpture à l’école des arts de<br />
Lucerne (aujourd’hui Haute école<br />
spécialisée d’art). En 1963, il<br />
reçoit une distinction récompensant<br />
son oeuvre de la part de<br />
l’Académie des beaux-arts de<br />
Vienne. La fondation Pro Arte<br />
de Berne lui décerne également<br />
un prix en 1974. Esquisses,<br />
aquarelles, oeuvres plastiques<br />
destinées à orner des espaces<br />
publics ou le chœur d’églises<br />
anciennes et modernes sont<br />
autant d’aspects de l’activité de<br />
Hans-Peter von Ah. Celui-ci a<br />
Editeur<br />
’swissmint’<br />
Monnaie officielle de la<br />
Confédération suisse<br />
Bernastrasse 28<br />
CH-3003 Berne<br />
www.swissmint.ch<br />
(à partir du 01. 04. 01)<br />
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