reprise du dialogue avec la rectrice marie reynier - Snpden

Syndicat National des Personnels de Direction de l’Education Nationale
Section académique Orléans-Tours
REPRISE DU DIALOGUE AVEC LA RECTRICE MARIE REYNIER :
LE SNPDEN RECU LE 11 JUILLET 2011.
A la demande de la Rectrice, une délégation du SNPDEN composée du secrétaire
académique, du secrétaire administratif Joël Lamoureux, de Laurence Colin membre du
bureau national, et de Chantal Garraud SD18, a été reçue au Rectorat lundi 11 juillet matin
pendant plus d’une heure et demie.
La Rectrice était entourée du secrétaire général
personnel de direction chef de cabinet.
M. Schmidt et d’Agnès Bouty,
Le mandat donné à notre délégation par le secrétariat académique du 5 juillet était
de revenir sur les épisodes médiatiques ayant conduit à la situation intenable de
blocage entre la Rectrice et les organisations syndicales, puis –si la réaction de la
Rectrice nous paraissait « convenable »- de poser nos exigences pour une reprise de
dialogue constructif, et enfin d’aborder une série de sujets d’actualité importants.
Dans une sorte de « discours liminaire », la Rectrice est revenue sur ce qu’elle persiste
à considérer comme « les mensonges » de la presse (« il est maintenant prouvé que le
journaliste a fait un faux »), a même évoqué un projet de dépôt de plainte, et nous a assuré
qu’elle « n’était pas comme cela » et avait conscience qu’elle avait « beaucoup à rattraper »
de ses débuts dans notre académie.
Nous lui avons rappelé les conditions nécessaires à une reprise d’un dialogue « en
confiance » qui soit constructif : être respectés et écoutés (et si possible entendus !), échanger
avant la survenue des problèmes, dialoguer avec la hiérarchie et les services pour essayer de
construire les dispositifs techniques les plus équitables, ne pas subir d’injonctions
« caporalistes », de consignes inapplicables, de transferts de charge accumulés, de
demandes d’engagements « à sens unique » des établissements et des personnels de
direction face à un Rectorat ne tenant pas les siens…
Ces préliminaires nous ayant semblé suffisamment rassurants, puisque la Rectrice
dément sur le fond les propos qui avaient conduit à la situation de rupture, nous avons pu
aborder les sujets suivants (repris dans l’ordre d’une discussion libre, parfois un peu
décousue… mais qui a permis de passer en revue tous les thèmes que nous souhaitions).
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1. Contractualisation : plus de lisibilité, engagement bilatéral et à visée
pluriannuelle :
La Rectrice nous rappelle qu’il s’agit d’une contractualisation d’objectifs mais pas de
moyens… Avec le SG, elle nous fait part de l’intention du ministère de contractualiser avec les
académies sur plusieurs années plutôt que budget après budget (horizon 2013 ?): ce pourrait
être décliné ensuite entre le Rectorat et les établissements. Pourquoi pas ?
Nous leur avons annoncé une action nationale du SNPDEN après la rentrée sur la
contractualisation.
2. Ruralité et rattrapage à faire…
C’est un sujet qui semble tenir à cœur la Rectrice : nous sommes d’accord avec l’objectif
d’élever au moins à la moyenne nationale le niveau de formation à Bac+2 dans les territoires
les plus « déshérités » et qui ne bénéficient pas des crédits spécifiques aux quartiers sensibles
des grandes villes.
3. Les moyens en lycées et LP :
Le SG souhaite que l’attribution des moyens aux lycées soit faite dans la plus grande
transparence (Ah bon ? Ce n’était pas le cas ?) et s’y engage pour 2012 !
Nous soulignons les difficultés crées en LP et SP par la rémunération des CCF, avec
ordre et contrordre, et « usine à gaz » du processus à suivre…
4. L’affectation des élèves en fin de 3eme :
Nous dénonçons le « surbooking » imposé aux LP, notamment en CAP. Le SG répond
« à côté » en mettant en cause l’intérêt d’avoir augmenté le nombre de CAP après l’ouverture
des Bacs Pros en 3 ans et en évoquant la sempiternelle fuite des inscrits et un calendrier très
contraint. Il suggère une sorte de pré-affectation en LP, avant même les conseils de fin de
3eme (cela rappellera des souvenirs à ceux qui ont connu l’avant Affelnet… à la main !) :
pourquoi pas ? Mais cela ne règlera pas le nombre de jeunes restant sur le carreau ( au 01/07 :
350 dans le 45, 200 dans le 36…) !
5. La LOLF, les BOP et les crédits en baisse…
Retour sur les difficultés d’un travail sérieux sur le long terme avec les crédits à
géométrie variable (mais toujours à la baisse) des différents BOP : exemples des manuels
scolaires, des postes d’assistants d’éducation, des dispositifs relais dans le Loiret (pris en note
par le SG, la Rectrice annonçant qu’elle va « regarder cela de près » et s’assurer que « tous les
leviers ont été activés » pour financer ces dispositifs), etc.
Pour une fois, on nous évite le discours alarmiste sur les déficits du pays !
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6. La gestion des personnels de direction, la formation…
Rectrice et SG reconnaissent la quasi disparition de la formation continue des perdirs.
Le SG prévoit de « créer une direction de la formation » (la DIFOR appréciera !) avec un groupe
de travail auquel nous participerons. Il évoque aussi un projet de portail intranet réservé aux
perdirs, avec FAQ, forum, etc. : il lui est fait remarquer que cela ne remplace pas le présentiel !
Nous contestons la façon dont les affectations ont été annoncées aux stagiaires
lauréats du concours 2011 : appels téléphoniques du PVS (dont ce n’est pas la mission !)
pendant que la DPAE certifiait que les arrêtés n’étaient pas signés. La Rectrice reconnait qu’il
faudra « y mettre bon ordre ».
Concernant les perdirs en difficultés, la Rectrice réfléchit à un dispositif d’aide, sorte
de cellule d’accompagnement sur les problèmes de relations internes aux établissements. Nous
insistons sur la prise en compte indispensable de la partie « DRH » de nos fonctions…
7. Les textes sur la discipline :
Nous attirons l’attention de la Rectrice sur leur « inapplicabilité » à la rentrée (elle ne
semble pas en faire une priorité particulière, ni même petre vraiment au courant de la parution
au JO…).
En conclusion…
Une reprise de dialogue positive, bien sûr dans le cadre contraint d’une politique
ministérielle que nous dénonçons… et avec les contraintes statutaires et professionnelles qui
sont les nôtres !
La Rectrice est d’accord avec notre demande de groupes de travail systématiques, en
amont sur tous les problèmes spécifiques qui se posent à nous et nos établissements : nous
saurons le lui rappeler (et chaque SD à son IA…).
Elle a été informée que le SNPDEN s’exprimera es-qualités dans chacune de ses
réunions bi-départementales de rentrée : le dialogue doit pouvoir reprendre sur des
bases acceptables.
A chacun de nous d’y veiller à son niveau de responsabilité.
Contact : Marc Bassaget, secrétaire académique SNPDEN
Mél : marc.bassaget@ac-orleans-tours.fr
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