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aspects cliniques et methodes diagnostiques du glaucome chez le ...

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évaluation quantitative de la fente ciliaire par l’obtention d’une image de haute<br />

définition en coupe (photographie 21) 1 .<br />

Les paramètres qui peuvent être évalués sont 1, 3, 33 :<br />

- l’ang<strong>le</strong> formé par la cornée <strong>et</strong> l’iris<br />

- la largeur de la fente ciliaire (entrée, partie moyenne <strong>et</strong> partie postérieure)<br />

- la longueur de la fente ciliaire<br />

- l’aspect <strong>du</strong> réseau trabéculaire uvéal<br />

- la présence d’une masse (photographie 22), d’un kyste ciliaire ou irien<br />

(photographie 23), d’un corps étranger…<br />

L’utilisation de ces techniques a permis de m<strong>et</strong>tre en évidence des cas d’atteinte<br />

de la fente ciliaire, parfois invisib<strong>le</strong> en gonioscopie :<br />

- entrée étroite mais partie postérieure ouverte (photographie 24)<br />

- fente ciliaire fermée sur toute sa longueur (photographie 25)<br />

- angulation excessive de la base de l’iris (iris plateau) (photographie 26)<br />

Contrairement à la gonioscopie, l’UBM <strong>et</strong> l’HRUS ne perm<strong>et</strong>tent pas une très bonne<br />

visualisation <strong>du</strong> ligament pectiné. Ainsi, seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s formes sévères de dysplasie<br />

peuvent être identifiées par ces techniques (photographie 27); <strong>le</strong> LP apparait alors<br />

comme une bande de tissu échogène présente sur toute la circonférence <strong>du</strong> globe<br />

(un LP normal n’apparaitra que rarement sur un plan de coupe, comme en<br />

histologie).<br />

2.6. Ophtalmoscopie<br />

L’ophtalmoscopie est l’examen qui perm<strong>et</strong> l’observation <strong>du</strong> fond d’œil. Nous avons<br />

vu que ce dernier peut présenter des modifications dans <strong>le</strong> cas d’augmentation de<br />

la PIO. L’observation <strong>du</strong> nerf optique est donc un élément fondamental de<br />

l’examen oculaire dans <strong>le</strong> cas de <strong>glaucome</strong> 1 . L’ophtalmoscopie directe ou<br />

l’utilisation d’une <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong> très peu puissante (5.5 D par exemp<strong>le</strong>) en<br />

ophtalmoscopie indirecte offre une image magnifiée de la papil<strong>le</strong> optique <strong>et</strong><br />

perm<strong>et</strong> ainsi d’apprécier <strong>le</strong> degré d’excavation.<br />

2.7. Tomographie en cohérence optique (OCT)<br />

Il s’agit d’une technique d’imagerie de pointe perm<strong>et</strong>tant d’obtenir des images <strong>du</strong><br />

segment antérieur <strong>et</strong> de la rétine, avec un niveau de détail proche de l’histologie.<br />

Très couramment utilisée en ophtalmologie humaine 23-25 , l’OCT en est à ses<br />

balbutiements en ophtalmologie vétérinaire 22 . Selon notre expérience, el<strong>le</strong> reste<br />

diffici<strong>le</strong> d’emploi pour observer l’AIC canin en raison de différences anatomiques<br />

n<strong>et</strong>tes avec l’AIC de l’homme. Le limbe est en eff<strong>et</strong> positionné très en avant <strong>chez</strong><br />

<strong>le</strong> chien par rapport aux premières structures de drainage 34, 35 , <strong>et</strong> représente un<br />

obstac<strong>le</strong> optique au passage des rayons nécessaires à l’obtention d’images. Le<br />

même problème est rencontré <strong>chez</strong> <strong>le</strong> chat.<br />

L’OCT perm<strong>et</strong> toutefois d’obtenir des images de la rétine <strong>et</strong> <strong>du</strong> nerf optique 22 ;<br />

l’épaisseur <strong>du</strong> neuro-épithélium rétinien (photographie 28), l’excavation papillaire<br />

<strong>et</strong> la topographie précise de la tête <strong>du</strong> nerf optique (photographie 29) peuvent<br />

donc être évaluées avec précision.<br />

Se posent toutefois deux difficultés majeures. La première est l’absence d’une<br />

base de données perm<strong>et</strong>tant de différencier l’aspect pathologique <strong>et</strong> l’aspect<br />

physiologique. La deuxième réside dans la nécessité absolue de la parfaite

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