Appel aux stages - Laboratoire d'Astrophysique de Bordeaux
Appel aux stages - Laboratoire d'Astrophysique de Bordeaux
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Master Recherche M2 – Spécialité Astronomie et Astrophysique<br />
Proposition <strong>de</strong> stage <strong>de</strong> MASTER 2010-2011<br />
• Nom du proposant : S.Guilloteau & C.Ducourant<br />
• Thème scientifique Etoiles et Environnement Stellaire - Astrométrie<br />
• Lieu du stage (nom du laboratoire, adresse, téléphone, e-mail, fax et co<strong>de</strong> d'unité) :<br />
UMR 5804, <strong>Laboratoire</strong> d’Astrophysique <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong><strong>aux</strong><br />
2 rue <strong>de</strong> l’Observatoire, BP 89<br />
33271 Floirac Ce<strong>de</strong>x<br />
Tel : 05 57 77 61 37<br />
• Titre, du stage : Comment peser et dater les étoiles jeunes ?<br />
• Résumé du sujet proposé (contexte, contenu et métho<strong>de</strong>s) :<br />
Déterminer la masse <strong>de</strong>s étoiles jeunes (pre séquence principale) reste un enjeu important pour tester les<br />
modèles d’évolution stellaire. Une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> mesure directe consiste à mesurer la rotation Keplerienne <strong>de</strong>s<br />
disques proto-planétaires entourant ces étoiles. Ceci détermine directement le rapport Masse / Distance.<br />
Couplé <strong>aux</strong> mesures <strong>de</strong> luminosité apparente, on peut ensuite comparer la position <strong>de</strong>s étoiles dans un<br />
diagramme (L/M^2, Teff) <strong>aux</strong> modèles d’évolution stellaire (Simon, Guilloteau & Dutrey, 2000) pour<br />
déduire l’âge, la masse et en conséquence la distance <strong>de</strong> chaque étoile. Cependant, cette métho<strong>de</strong> reste assez<br />
imprécise, et totalement inadaptée si l’étoile est une binaire.<br />
Une meilleure technique est <strong>de</strong> mesurer séparément la distance <strong>de</strong> l’étoile pour obtenir une comparaison<br />
directe. Les régions <strong>de</strong> formation d’étoiles les plus jeunes étant à plus <strong>de</strong> 100 pc, les mesures <strong>de</strong> parallaxe ne<br />
sont pas encore suffisantes pour déterminer la distance. Une autre approche possible consiste à utiliser la<br />
métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s groupes co-mobiles. Dans cette métho<strong>de</strong>, toutes les étoiles d’un amas sont supposées avoir la<br />
même vitesse tri-dimensionnelle. La vitesse radiale et les mouvements propres apparents sont alors<br />
dépendants <strong>de</strong> la distance réelle <strong>de</strong> chaque étoile. Des mesures ont été effectuées pour certaines étoiles du<br />
Taureau, en utilisant le catalogue <strong>de</strong> mouvement propres <strong>de</strong> Ducourant et al 2005, et <strong>de</strong>s vitesses radiales<br />
déterminées en optique (Bertout & Genova 2007).<br />
Nous proposons dans ce stage d’étendre ces mesures à un ensemble d’étoiles pour lesquelles les mouvements<br />
propres et les vitesses radiales sont mesurées dans le domaine millimétrique, via les raies <strong>de</strong> rotation <strong>de</strong> CO<br />
émises par les disques proto-planétaires qui les entourent. Grâce à l’interféromètre du Plateau <strong>de</strong> Bure, <strong>de</strong>s<br />
mesures <strong>de</strong> ce type sont disponibles pour la première fois pour une vingtaine d’étoiles du Taureau. Le stage<br />
consistera à vali<strong>de</strong>r les déterminations <strong>de</strong> mouvements propres, à déterminer à quel groupe co-mobile chaque<br />
étoile appartient, puis à déterminer la distance <strong>de</strong> chaque étoile. Cela sera fait en <strong>de</strong>ux étapes : d’abord en<br />
utilisant les vitesses moyennes <strong>de</strong>s groupes co-mobiles déjà connus, puis en re-déterminant ces vitesses<br />
moyennes en incorporant les nouvelles mesures. In fine, le stage <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> positionner<br />
précisément une vingtaine d’étoiles dans un diagramme d’évolution stellaire, doublant le nombre d’objets<br />
connus à ce jour.
Si vous estimez souhaitable que l’étudiant ait suivi un ou plusieurs <strong>de</strong>s cours suivants, cochez la ou les cases correspondantes.<br />
Gravitation et dynamique gravitationnelle <strong>de</strong>s systèmes à N<br />
Physique fondamentale et navigation dans l’espace<br />
corps<br />
Introduction <strong>aux</strong> systèmes dynamiques hamiltoniens<br />
Relativité Générale<br />
Processus électromagnétiques, transfert du rayonnement et<br />
Plasmas astrophysiques<br />
interaction matière rayonnement<br />
Instruments, métho<strong>de</strong>s d’observation et haute résolution<br />
Magnétohydrodynamique astrophysique<br />
angulaire au sol et dans l’espace<br />
Systèmes <strong>de</strong> référence et Astronomie Fondamentale<br />
Phénomènes non linéaires et astrophysique<br />
Géodésie terrestre et spatiale<br />
Particules <strong>de</strong> hautes énergies dans l’Univers<br />
Introduction à la géométrie <strong>de</strong>s systèmes hamiltoniens<br />
Traitement <strong>de</strong>s données<br />
Ce stage est-il susceptible d'une prolongation en thèse ? OUI NON