En savoir plus - Magie-Mots
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APPRENTISSAGE par Myriam Mathon, orthophoniste<br />
20 JUNIOR
QUAND LA COULEUR<br />
SE FAIT L’ALLIÉE<br />
DU DYSLEXIQUE!<br />
Lire! Quel merveilleux cadeau! Lire, c’est découvrir le monde.<br />
Lire, c’est l’évasion vers de nouveaux horizons. Lire, c’est<br />
apprendre la vie. Lire, c’est magique. Pourtant pour certains<br />
enfants, lire est un vrai défi. Comment faire pour leur<br />
permettre d’accéder facilement à cette magie?<br />
L’apprentissage de la lecture est un mécanisme<br />
complexe et merveilleux. Qui n’a pas été en admiration<br />
devant la rapidité avec laquelle un enfant<br />
passe du stade de la connaissance de<br />
quelques lettres de l’alphabet à la lecture de petites<br />
phrases? Dès Noël, la plupart des enfants<br />
de première année nous émerveillent par leur<br />
capacité à lire des phrases entières. Tout ceci<br />
est vrai pour <strong>plus</strong>ieurs d’entre-eux. <strong>En</strong> revanche,<br />
à cette même période, d’autres enfants peinent<br />
encore pour faire la simple association d’un v<br />
avec un a. La lecture, c’est compliqué pour eux.<br />
Les méthodes pédagogiques actuelles préconisent<br />
deux modèles d’apprentissage de la lecture,<br />
soit : l’approche globale et la méthode<br />
phonétique. Dans l’approche globale, on demande<br />
aux enfants d’apprendre des mots en reconnaissance<br />
visuelle globale c’est-à-dire le<br />
mot entier. Pour cela, le lecteur fait appel à sa<br />
mémoire logographique des formes (reconnaissance<br />
par la première lettre du mot et l’enveloppe<br />
globale du mot qui est traitée c’est-à-dire<br />
l’aspect visuel du mot en utilisant des indices visuels<br />
saillants comme les hampes, les jambages,<br />
la longueur du mot, la lettre initiale). Attention<br />
aux pièges que constituent les<br />
changements de graphies (caractères), car l’enfant<br />
ne reconnaîtra pas un mot appris en lettres<br />
minuscules si on lui présente ce même mot en<br />
lettres majuscules.<br />
La méthode phonétique quant à elle, enseigne<br />
des lettres aux enfants, puis on les habilite à<br />
combiner ces lettres en syllabes. C’est l’époque<br />
où notre petit trésor décode des lignes de ma,<br />
mi, mo et mu. Vient ensuite l’étape des mots.<br />
Très vite, ces mots s’alignent en phrases ouvrant<br />
la porte magique à la lecture autonome et la possibilité<br />
pour l’enfant de lire enfin son premier<br />
livre de lecture. Quel moment inoubliable!<br />
Comme tant d’autres, j’ai abordé et soutenu l’apprentissage<br />
des enfants que je suivais en orthophonie<br />
respectant cette progression. Par contre,<br />
il y a beaucoup d’enfants pour qui le processus<br />
naturel ne fonctionne pas. Ils semblent rester<br />
coincés <strong>plus</strong> longtemps que leurs pairs à l’étape<br />
du décodage pénible, n’accédant pas à une lecture<br />
fluide qui leur permettrait de connaître la<br />
vraie magie. Celle qui permet à l’enfant de comprendre<br />
ce qu’il vient de lire. Pour eux, le décodage<br />
de chaque mot ressemble à un travail de titan.<br />
Ils hésitent, se reprennent, cherchent,<br />
commencent à décoder le mot, se reprennent et<br />
lorsqu’ils parviennent à bout de cette liste de syllabes<br />
et de mots assemblés, ils n’ont toujours<br />
rien compris.<br />
La vitesse de lecture étant trop lente, leur mémoire<br />
de travail ne parvient pas à emmagasiner<br />
toutes ces portions de syllabes et à assembler<br />
entre eux cette série de li il tro trou ve pa sa son<br />
pa na ra so sol. Confrontée à ce pénible apprentissage<br />
qui s’étire en longueur, je me sentais impuissante.<br />
Je constatais, que les programmes de<br />
lecture mis au point avec les parents, prêts à<br />
beaucoup d’efforts pour aider leurs enfants en<br />
difficulté, n’amènent pas automatiquement<br />
l’amélioration visée. C’est là qu’un malheureux<br />
décompte commence. Malgré les interventions<br />
des différents intervenants impliqués, le retard<br />
de l’enfant par rapport au groupe s’accentue.<br />
CHAQUE SYLLABE EST PRÉSENTÉE PAR UNE COULEUR DIFFÉRENTE. CETTE<br />
OPPOSITION SYLLABIQUE A UN DOUBLE BUT : TOUT D’ABORD, FACILITER<br />
LE DÉCOUPAGE SYLLABIQUE DES MOTS ET ENSUITE, PERMETTRE DE<br />
DISTINGUER VISUELLEMENT LES SYLLABES D’UN SEUL COUP D’ŒIL.<br />
Pourtant, il existe des solutions pour aider l’enfant<br />
dans ce difficile apprentissage. C’est avec<br />
surprise que j’ai constaté une amélioration instantanée<br />
de la vitesse de lecture avec l’utilisation<br />
du matériel de lecture par imprégnation syllabique<br />
que j’ai décidé d’expérimenter, il y a<br />
presque trois ans. Dominique Garnier-Lasek - orthophoniste<br />
française – avait, elle aussi, observé<br />
l’échec des méthodes globale et phonétique,<br />
avec ses patients dyslexiques et dysphasiques.<br />
Elle mit au point une méthode ayant pour but de<br />
soulager la mémoire de travail en évitant le passage<br />
par le phonème (son). Le découpage syllabique<br />
du mot, par l’utilisation de deux couleurs<br />
distinctes, facilite l’appréhension de la frontière<br />
syllabique.<br />
La lecture par Imprégnation syllabique offre une<br />
approche structurée qui a fait ses preuves avec<br />
les enfants dyslexiques et dysphasiques du service<br />
où madame Garnier-Lasek travaille. Pourquoi?<br />
Parce que les syllabes sont enseignées<br />
systématiquement et le découpage syllabique ne<br />
pose <strong>plus</strong> de problèmes. De <strong>plus</strong>, l’œil perd moins<br />
JUNIOR 21
vite ses points de repère, la couleur lui servant<br />
d’indices. Le programme vise l’automatisation<br />
des syllabes et en quelques mois, l’enfant peut<br />
commencer à globaliser les mots d’un seul coup<br />
d’œil alors que sa vitesse de lecture continue de<br />
s’améliorer.<br />
Une fois que l’enfant s’est familiarisé avec la<br />
lecture de simples syllabes, on introduit l’opposition<br />
syllabique en couleurs pour le stade du décodage<br />
des mots. «Chaque syllabe est présentée<br />
par une couleur différente. Cette opposition syllabique<br />
a un double but : tout d’abord, faciliter<br />
le découpage syllabique des mots et ensuite,<br />
permettre de distinguer visuellement les syllabes<br />
d’un seul coup d’œil. Il est vrai que la prise<br />
d’indices visuels est souvent faible chez les enfants<br />
dysphasiques et dyslexiques. L’enfant identifie<br />
beaucoup <strong>plus</strong> facilement la syllabe qu’il a<br />
automatisée si elle se distingue nettement sur le<br />
plan visuel des syllabes voisines par la couleur».<br />
Je n’en croyais pas mes oreilles lorsque Philippe,<br />
un jeune garçon de 8 ans, qui avait royalement<br />
désinvesti la lecture parce que trop difficile pour<br />
lui, s’exclama après la lecture du texte la clef (tirée<br />
de la méthode La Lecture par l’Imprégnation<br />
syllabique) « <strong>En</strong> as-tu encore? ». C’était la première<br />
expérimentation que je faisais de ce matériel!<br />
Trois ans <strong>plus</strong> tard, je peux confirmer que les enfants<br />
qui bénéficient de cette présentation accélèrent<br />
automatiquement leur vitesse de lecture<br />
et de ce fait, comprennent mieux ce qu’ils viennent<br />
de lire. <strong>En</strong>core <strong>plus</strong> spectaculaire : des dyslexiques<br />
sévères parviennent à automatiser une<br />
lecture presque fluide en seulement quelques<br />
mois, comme ce fut le cas de Patrick.<br />
Ce grand garçon de 8 ans a commencé à consulter<br />
en orthophonie à la fin mai, alors qu’il terminait<br />
une deuxième année régulière. Malgré un<br />
suivi spécialisé à son école depuis 4 mois, il en<br />
était encore au stade p+a=pa. L’échec de son année<br />
scolaire se profilait sur le plan académique<br />
et un diagnostic de dyslexie venait d’être posé.<br />
Nous avons commencé à travailler avec Patrick à<br />
la fin août avec un programme de lecture par imprégnation<br />
syllabique. Jour mémorable, le 9 décembre<br />
de cette même année, Patrick lisait pour<br />
la première fois 58 lignes d’un petit livret de lecture.<br />
Il était fatigué, mais fier de sa performance.<br />
IL EST VRAI QUE LA PRISE D’INDICES VISUELS EST SOUVENT FAIBLE<br />
CHEZ LES ENFANTS DYSPHASIQUES ET DYSLEXIQUES. L’ENFANT<br />
IDENTIFIE BEAUCOUP PLUS FACILEMENT LA SYLLABE QU’IL A AUTO-<br />
MATISÉE SI ELLE SE DISTINGUE NETTEMENT SUR LE PLAN VISUEL<br />
DES SYLLABES VOISINES PAR LA COULEUR».<br />
Patrick avait tellement hâte de prouver qu’il pouvait<br />
lire comme ses pairs, qu’il s’est immédiatement<br />
lancé à l’assaut d’un livre d’Harry Potter,<br />
pour admettre à contre cœur, un mois <strong>plus</strong> tard<br />
que c’était encore un peu difficile pour lui.<br />
Nathalie David, enseignante à l’école Forest Hill<br />
à St-Lazare, fut également une maman impressionnée<br />
par l’approche par imprégnation syllabique.<br />
Son fils, Liam, suivi en orthophonie pour<br />
une dyslexie, a tout de suite repris confiance en<br />
sa capacité à lire grâce à la présentation par découpage<br />
syllabique du matériel de madame Garnier-Lasek.<br />
Et les progrès furent rapides et évidents.<br />
Madame David, voyant les effets<br />
bénéfiques de cette approche, décida de l’introduire<br />
dans sa classe de deuxième année.<br />
Elle relève un double défi avec ses élèves anglophones:<br />
celui de leur apprendre à lire en français<br />
dans une langue qu’ils ne maîtrisent pas, associé<br />
parfois à de réels troubles d’apprentissage.<br />
Convaincue du bien-fondé de l’approche, il lui fut<br />
facile de convaincre sa partenaire (enseignement<br />
partagé) et proposa des textes remontés en<br />
découpage syllabique par couleurs. Elle estime<br />
que cette approche aide beaucoup d’enfants et<br />
non seulement les élèves en difficulté. Elle a mis<br />
au point un système de tutorat avec des enfants<br />
<strong>plus</strong> âgés qui font lire des textes remontés en imprégnation<br />
syllabique à certains enfants ciblés.<br />
Les progrès enregistrés sont nettement <strong>plus</strong> rapides<br />
qu’avec les méthodes traditionnelles.<br />
L’utilisation de caractères de couleurs différentes<br />
se retrouve dans quelques rares manuels scolaires<br />
français. Il existe les livres de Marie De<br />
Maistre —Nounourse et ses amis qui identifient<br />
les voyelles en bleu pâle, ou encore, la méthode<br />
Lire avec Léo et Léa de Thérèse Cuche et Michelle<br />
Sommer, où chaque consonne est écrite<br />
en bleu tandis que les voyelles sont rouges. Toutefois,<br />
personne encore n’avait pensé à identifier<br />
la syllabe complète d’une couleur distincte. Or,<br />
notre système de décodage s’effectue autour<br />
d’un noyau que constitue la syllabe.<br />
Saviez-vous que le Japon est un pays où l’on<br />
trouve très peu de dyslexiques? Pourquoi? Tout<br />
simplement parce que leur système de lecture<br />
n’est pas syllabique. Dans notre langue, la<br />
voyelle entourée de consonnes constitue une syllabe<br />
qui, assemblées dans un ordre particulier,<br />
forment des mots. Le problème pour nos apprentis<br />
lecteurs est de <strong>savoir</strong> où s’arrête la première<br />
syllabe, et où commence la seconde et ceci, en<br />
une fraction de seconde, au premier coup d’œil.<br />
S’il n’est pas trop difficile de deviner que ta/mis<br />
est constitué de deux syllabes, l’enfant hésite un<br />
peu avec des mots comme tandis ne sachant s’il<br />
doit couper la syllabe après le a ou le n - ou bien<br />
comme ananas et compter.<br />
Qui n’a pas parsemé une feuille de guirlandes<br />
ondoyantes, juste sous la ligne des mots, créant<br />
ainsi des serpents magiques pour permettre à<br />
l’enfant de couper la syllabe au bon endroit? Qui<br />
n’a pas couvert une feuille de petits ballons entourant<br />
les sons complexes? Cela fonctionne<br />
pour la plupart des enfants qui réalisent cette<br />
étape d’apprentissage du découpage des mots<br />
en syllabes, en quelques mois.<br />
Pour certains enfants en difficulté, cet apprentissage<br />
implicite ne s’automatise pas du tout. Ils<br />
restent coincés à l’étape douloureuse du je lis<br />
mais je ne lis pas vite et surtout je ne comprends<br />
rien. La vitesse de lecture restant beaucoup trop<br />
lente, ponctuée de moments d’arrêts et de retours<br />
en arrière, leur lecture demeure inefficace<br />
et ils finissent par se lasser de lire. D’autant <strong>plus</strong><br />
que cet exercice s’accompagne souvent d’une<br />
grande fatigue oculaire. Regardez un enfant en<br />
difficulté se frotter les yeux après quelques minutes<br />
de lecture. Souvent aussi vous constaterez<br />
que le blanc de son œil rougit rapidement sous<br />
l’effort. Nombre d’enfants en difficulté de lecture<br />
ne parviennent pas à effectuer la réduction de<br />
leur champ visuel par un focus adéquat. Non, ces<br />
enfants ne sont pas paresseux. Ils essayent du<br />
22 JUNIOR
mieux qu’ils peuvent, mais au bout de nombreux<br />
mois d’une lecture pénible, sans fin, ils se désintéressent<br />
de cette activité.<br />
Certains professionnels hésitent à proposer à<br />
leurs élèves, ce type de facilitateur visuel, de<br />
peur que ceci ne les rende paresseux. Je peux<br />
les rassurer en leur donnant l’exemple de Marc-<br />
André, un patient dyslexique de 12 ans, avec qui<br />
j’ai travaillé intensivement cet été. Nous lui<br />
avons offert 30 minutes de lecture tous les jours<br />
de la semaine durant 8 semaines. La lecture de<br />
ce jeune restait lente et le trouble d’évocation<br />
qu’il a toujours présenté ne s’estompait pas avec<br />
les mois. Le décodage de Marc-André, qui fréquente<br />
une classe à effectif réduit, restait lent et<br />
ardu. Nous avons donc rencontré Marc-André<br />
tout l’été, et lui avons offert un programme de<br />
lecture où tous les textes que nous lui soumettions<br />
étaient remontés en imprégnation syllabique.<br />
Rendu au mois d’octobre, Marc-André<br />
n’avait <strong>plus</strong> besoin de couleurs. Au contraire,<br />
celles-ci commençaient à le gêner. Il accédait à<br />
l’étape de la globalisation de certains mots. À ce<br />
stade, il préférait lire en noir et blanc comme<br />
tout le monde alors que seulement trois mois auparavant,<br />
il ne voulait <strong>plus</strong> lire que des textes<br />
montés en imprégnation syllabique.<br />
Un des secrets de la méthode : la confrontation<br />
de l’enfant aux syllabes facilement perceptibles<br />
à l’œil finit par lui permettre d’intégrer les mots<br />
et d’accéder à la lecture autonome composée<br />
d’un mélange de mots reconnus globalement<br />
(phase d’adressage) et de mots décodés par syllabes<br />
(technique d’assemblage).<br />
De mon côté, je reste persuadée que j’ai découvert<br />
une approche et une présentation qui a<br />
révolutionné ma pratique professionnelle et<br />
l’efficacité de mes interventions. L’utilisation<br />
des couleurs s’avère précieuse, particulièrement<br />
avec des enfants très sensibles comme le<br />
sont les dyslexiques. Nous sommes actuellement<br />
en phase d’expérimentation avec les enfants<br />
qui consultent chez nous, ayant constaté<br />
que les couleurs standards rouge et bleu ne<br />
conviennent pas à tous, différence des systèmes<br />
neurologiques oblige. Ce sera certainement<br />
l’objet d’un prochain article.<br />
Comme vous pouvez le constater, il existe des<br />
moyens de libérer votre enfant du stress que lui<br />
procure la lecture et de lui ouvrir l’univers merveilleux<br />
des livres.<br />
Myriam Mathon, Orthophoniste<br />
151 ch. Duhamel,Pincourt, Qc J7V 4E1<br />
(514) 425-1822<br />
myriam.mathon@magie-mots.com<br />
Myriam Mathon a étudié l’orthophonie en Belgique<br />
et pratique cette discipline au Québec<br />
depuis 1984. Elle a travaillé 18 ans en milieu<br />
scolaire, particulièrement avec des enfants en<br />
adaptation scolaire, classes fermées et intégrées,<br />
et depuis 4 ans, exclusivement en pratique<br />
privée. Elle a créé la compagnie <strong>Magie</strong>-<br />
<strong>Mots</strong> inc. en 2003.<br />
RÉFÉRENCES:<br />
La Lecture par Imprégnation syllabique<br />
par D. Garnier-Lasek, chez Ortho Edition distribué<br />
au Canada par <strong>Magie</strong>-<strong>Mots</strong> inc.<br />
Les livres Atouludik dont font entre autre<br />
partie les titres : Les lutins mangeurs de grenouilles,<br />
Voyage au Sénégal, Poupette la<br />
chauve-souris, La carte du pirate, L’ogre meurt<br />
de faim sont disponibles au Québec chez le<br />
Petit Monde, les Éditions Vaudreuil et à la librairie<br />
Boyer à Valleyfield.<br />
Les éditions Atouludik ont conçu une approche<br />
similaire dans leurs livres de première lecture<br />
pour enfants de 6 à 8 ans. La lecture est facilitée<br />
par l’utilisation de deux couleurs distinctes tout<br />
au long du livre. Un contrat a été récemment signé,<br />
autorisant la traduction de leurs livres en<br />
autrichien et en roumain alors que la compagnie<br />
n’a pas encore trois ans d’existence. C’est dire<br />
que la présentation par opposition syllabique en<br />
couleur représente un potentiel perçu par l’industrie<br />
de l’édition jeunesse, mais encore peu<br />
exploré par les pédagogues à ce jour. Même si<br />
ces livres ont été montés initialement pour des<br />
enfants normaux lecteurs, nous les utilisons<br />
comme complément à nos programmes pour les<br />
jeunes enfants ayant des troubles de lecture.<br />
Fêtes d'enfants - Petits soldats<br />
Camps de jour - Contes et légendes<br />
Activités pour toute la famille - Expositions<br />
Info: (514) 861-6701<br />
www.stewart-museum.org<br />
Prix d’excellence<br />
AQIP 2002<br />
METRO<br />
JEAN-DRAPEAU<br />
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