AU CŒUR DU LOGEMENT - Mairie de Balma

LE 4 E GROUPE
SCOLAIRE JOSÉ
CABANIS
P. 3
LE SMBVH
FÊTE SES 40 ANS
P. 9
L’ÉTÉ INDIEN
À BALMA
P. 19
N°55 - JANVIER 2013
Balma
info
www.mairie-balma.fr
L’HABITANT,
AU CŒUR DU LOGEMENT

ALAIN FILLOLA,
maire,
conseiller général,
vice-président
de Toulouse Métropole
ÉDITORIAL
COMMUN
Selon une enquête réalisée par l’IPSOS voilà
quelques mois, 80% des Français jugent qu’il
est difficile de trouver un logement. Au cœur
du problème, on trouve la question cruciale du
prix. Selon ce même sondage, 63% jugent
l’action de leur municipalité importante dans ce domaine. A
Balma, comme ailleurs dans notre agglomération, le logement est
une priorité pour accueillir les nouveaux arrivants, mais aussi
parce qu’il répond à un besoin croissant de nos concitoyens. Les
foyers se multiplient, se recomposent, les familles monoparentales
sont de plus en plus nombreuses, les seniors recherchent d’autres
formes d’habitat et les jeunes aspirent à un besoin d’autonomie,
tout en restant près de chez leurs parents. Mais se loger, cela
signifie aussi payer un loyer ou un remboursement d’emprunt.
Face à l’augmentation du prix des terrains, il faut mener une
politique volontariste. Le logement ne doit pas être un produit de
spéculation. D’où la création de Zones d’Aménagement Concerté
(ZAC), comme le Cyprié ou Vidailhan, permettant une meilleure
maîtrise du foncier. Ou encore la mise en place en 2011 par
Toulouse Métropole, de la taxe spéciale d’équipement, qui permet
à l’établissement public foncier local de réaliser des acquisitions
foncières et immobilières afin d’accompagner et mieux maîtriser le
développement du territoire. On le voit bien : en matière de
logement, il ne s’agit pas simplement d’ériger des murs, encore
faut-il construire au bon endroit, non loin de l’emploi ou des
services. Il faut aussi construire un habitat de qualité, avec un
loyer accessible, quel que soit le mode d’accès (locatif ou en
accession). Même si elles sont complexes, ces contraintes doivent
être prises en compte dès la conception des projets. Même si cela
prend du temps, même si les choses évoluent doucement, cela
passe par des réunions publiques, des concertations citoyennes et
des cahiers des charges plus drastiques. Parce qu’à
Balma, ce n’est pas le mètre carré qui est au cœur
du logement : c’est l’habitant.
Bonne année 2013 à toutes et à tous !
Le futur 4 e groupe scolaire
› L’INFO
LE 4 E GROUPE
Le futur groupe scolaire, qui sera
construit à Vidailhan, est déjà baptisé. En
effet, le 20 septembre dernier, le Conseil
municipal a choisi à l’unanimité de
retenir le nom de José Cabanis, rendant
ainsi hommage à une personnalité
balmanaise qui a occupé pendant plus
d’une décennie l’un des fauteuils de la
prestigieuse Académie Française.
ISSN 1274-722 X
Édité par le service communication de la Mairie de Balma.
6, avenue François-Mitterrand – BP 33256 – 31132 Balma cedex
Téléphone : 05 61 24 92 74
Directeur de la Publication : Thierry Grall.
Imprimé sur papier recyclé : Delort
Crédit Photos : Mairie de BALMA.
Réalisation : www.placepublique.net
Parmi les projets de développement de la commune,
celui de la création d’un nouveau groupe
scolaire est sans doute l’un des plus importants
pour l’avenir des petits Balmanais. Avec l’arrivée de
nombreuses familles, le Conseil municipal a décidé en

COMMUNE
SCOLAIRE JOSÉ CABANIS
Portrait
de José Cabanis, paru dans
le journal Le Monde lors de son
élection à l’Académie Française.
mai 2011 le projet de construction d’une quatrième
école. En 2012, le projet a considérablement avancé.
L’agence 360° architecture a été retenue pour concevoir
le bâtiment et en juillet, le permis de construire
a été déposé. Concrètement, il comprendra 9 classes
élémentaires et 5 classes maternelles, ainsi que des
dortoirs, des ateliers, des sanitaires, une médiathèque…
S’ajouteront à ces lieux les locaux administratifs,
ceux destinés aux Activités d’Accueil de Loisirs
Associé à l’École (ALAE), à la restauration et à la
médecine scolaires. Il y aura également une salle
plurivalente, qui accueillera les activités physiques et
de psychomotricité des élèves. Enfin, des cours et
préaux seront intégrés à la structure. Le personnel de
l’école disposera quant à lui d’un parking souterrain
de 28 places. Au total, 3 534 m 2 de surface seront
destinés à l’éducation des petits Balmanais, s’ajoutant
aux groupes de Gaston-Bonheur, Marie-Laurencin et
Saint-Exupéry. Les travaux débuteront en début d’année. En plus d’avoir trouvé
sa place, le bâtiment a déjà trouvé son nom : celui de José Cabanis. Ce choix a
fait l’objet, avec l’accord de la famille, d’une délibération au Conseil municipal de
septembre dernier. Une façon de rendre hommage à une personnalité qui a compté
sur la commune. Si José Cabanis a vu le jour à Toulouse en 1922, il n’en reste
pas moins qu’il a vécu une grande partie de sa vie à Balma. Etudiant en philosophie
et en droit, il s’est tourné, après la seconde guerre mondiale, vers les carrières
juridiques. Mais c’est à l’écriture qu’il consacrera véritablement sa vie et publie,
au début des années 50, son premier roman, « l’âge ingrat ». Jusqu’en 1999, date
de parution de son dernier ouvrage, « Lettres de la Forêt-Noire », il écrira de nombreux
romans et essais, dont plusieurs recevront des prix littéraires. Son talent le
conduira à l’Académie Française, où il sera élu le 21 juin 1990 et occupera le 20 e
fauteuil. Le domaine de Nollet, dans le quartier de Lasbordes, à Balma, sera sa
dernière demeure, avant sa mort le 6 octobre 2000. Il repose au cimetière de Lasbordes.
« Élève d’un collège comme on n’en fait plus », écrivait-il en 1994, « j’avais
appris que la vertu par excellence est la pureté du cœur ». Une citation qui servira
à n’en pas douter, de référence aux futurs écoliers du Groupe scolaire José-
Cabanis. ■
BALMA INFO P. 3

COMMUN COMMUNE
CMJ
LES NOUVEAUX ÉLUS
› Après une campagne démocratique dynamique et
enthousiaste, les nouveaux élus du Conseil municipal des Jeunes
ont intégré leurs nouvelles fonctions. Voici la composition
complète de l’assemblée pour 2012/2013.
Ecole Gaston-Bonheur :
CM1
GONCALVES Nolann
KISSOUM Yani
CM2
KISSOUM Soraya
BOUVIER Angélina
Ecole Marie-Laurencin :
CM1
BOULANGER Paul-Anthony
SARIE Camille
FRITSCH Lucas
CM2
SEGUR Inès
GUIRAUD Romain
MERIC Ambre
SCHMITT Marine
Ecole Saint-Exupéry :
CM1
PACE Mathis
VIGAND Emilie
CM2
PRADEILLES Marie
Collège Jean-Rostand :
6 e
BAJON Alex
BRERA Amélie
GAILLARD Maël
LABARTHE Inès
MESGUICH Eva
TAILLEFER Laurie
TOMIETTO Océane
VIE Jean-Baptiste
5 e
NIDELET Pierre
ÉQUIPEMENT
INAUGURATION OFFICIELLE
DE L’AUDITORIUM
Le 24 octobre dernier, Pierre Izard, Président du Conseil Général et Alain Fillola,
Maire de Balma, ont dévoilé la plaque inaugurale de l’auditorium. Ouvert
au public depuis le 1er février 2012, cet équipement municipal a été
rénové pour répondre aux nouvelles pratiques artistiques et s’adapter aux besoins
sans cesse renouvelés des publics. Car renforcer la présence de l’auditorium au
cœur de Balma, c’est aussi réaffirmer la place du spectacle et de l’art au cœur de
la ville. D’autant qu’à quelques centaines de mètres de la mairie, sur la future
Place de la Libération, les locaux de la nouvelle salle des fêtes et de l’école de
musique sortiront de terre prochainement. Avec le vivier d’artistes talentueux qui
évoluent dans notre région, la culture a de beaux jours devant elle à Balma. Le
succès du concert de « Jazz sur son 31 » qui suivit l’inauguration, avec les brillants
musiciens Ballaké Sissoko et Vincent Segal, en fut l’une des illustrations. ■
CŒUR DE VILLE
LES TRAVAUX AVANCENT
› Après le terrassement et une partie des réseaux, le chantier concerne
désormais la construction du bâtiment de la Place de la Libération, qui
accueillera la salle des fêtes, la Maison de la musique et plusieurs
commerces. Les travaux relatifs aux fondations sont en cours, puis une
grue est installée pour réaliser les élévations. Côté voirie, les travaux
d’assainissement se poursuivent. Rappelons que tous les commerçants
du centre-ville restent ouverts pendant la durée des travaux.
BALMA INFO P. 4

PDU
Le Plan de déplacement urbain adopté
› Le conseil syndical de Tisséo-SMTC a adopté en
octobre dernier le Plan de Déplacement urbain (PDU).
La phase de concertation publique avait mobilisé en
amont plus de 1300 personnes et l’enquête, recueilli
plus de 200 avis. Ce PDU définit les grands projets
de transports dans l’agglomération toulousaine
à l’horizon 2020, sur les 118 communes de notre
territoire métropolitain. Il prévoit 1,9 milliards d’euros
d’investissement en 10 ans, pour construire 123
kilomètres de voies en sites propres nouvelles,
complétant les 54 km existants. La réduction de la part
de l’automobile dans l’agglomération est préconisée.
Ainsi, le réseau de transport en commun continuera
à se développer, sachant que sa fréquentation a
augmenté de 25% en seulement 4 ans, quel que soit le
mode (métro, bus) utilisé par les usagers. Consciente de
l’enjeu pour l’avenir et pour le dynamisme de notre
territoire, la municipalité a voté pour ce projet, tout en
soulignant les difficultés concernant notre secteur.
Actuellement, une étude menée par Toulouse Métropole
sur l’échangeur de la Roseraie est lancée pour analyser
la situation et envisager les actions à mener. Rappelons
enfin que les travaux de création d’une troisième voie en
sortie de Balma vers Soupetard, avec accès direct à la
rocade, démarreront en mars 2013, pour un coût de
travaux de 2,7 millions d’euros TTC.
ANTENNES
Téléphonie mobile
› La municipalité doit aujourd’hui faire face à une
demande croissante des opérateurs de téléphonie mobile
en matière d’installations techniques (antennes,
paraboles). Free a fait une demande d’antenne-relais
avenue Coupeau, que le maire a refusée au titre du
principe de précaution, compte tenu de la proximité du
groupe scolaire Marie-Laurencin et de la crèche. Or, Le
tribunal administratif saisi par l’opérateur a donné
raison à Free, rappelant le principe d’obligation de
couverture totale du territoire. La ville de Balma a même
été condamnée à verser 1500 euros de dommages. Plus
globalement, notre commune n’est pas la seule à être
confrontée aux nouvelles antennes que nécessitent les
nouvelles évolutions technologiques liées aux téléphones
portables. Force est de constater qu’à chaque refus
d’une mairie, la justice formule une fin de non-recevoir,
complétée parfois par des amendes conséquentes,
supportées par les administrés. La position de la
municipalité est claire : si le nombre d’utilisateurs de
portables augmente chaque année, il faut des antennes
pour les faire fonctionner. Mais pas n’importe où, et
certainement pas contre la volonté de la municipalité et
de ses habitants.
HANDICAP
AMÉNAGEMENTS DE
LA PISCINE MUNICIPALE
L’accessibilité des personnes à mobilité réduite dans les lieux publics est une
priorité. La piscine n’échappe pas à la règle. Ainsi, un système de mise à l’eau
a d’ores et déjà été mis en place, qui permet de passer directement du fauteuil
roulant, de la piscine dans le bassin. La municipalité a également fait l’acquisition
d’un fauteuil roulant, permettant de circuler dans une zone délimitée de la piscine.
Côté vestiaire, la cabine PMR (personne à mobilité réduite) a été réadaptée : l’assise
a été élargie et raccourcie pour laisser la place au fauteuil roulant, et une barre
d’appui a été ajoutée. En ce qui concerne les vestiaires collectifs, une place PMR
a été réalisée dans chacun des vestiaires homme/femme, l’ensemble des bancs
étant équipé de pare-cannes afin d’éviter qu’elles se bloquent dans les installations.
A l’extérieur du bâtiment, un deuxième emplacement de parking a été installé
rue du soleil d’or, à proximité de la piscine et du terrain de foot. Prochainement,
d’autres travaux viendront compléter les installations existantes. Le hall
d’accueil sera ainsi équipé d’une barre de 80 centimètres pour attacher les chiens
guides, et les deux pédiluves de la piscine seront modifiés et mis aux normes. Au
total, 50 000 euros TTC sont investis pour l’ensemble de ces travaux. ■
BALMA INFO P. 5

COMMUN COMMUNE
TRANSPORT
LE TAD 106
› Vous habitez dans un secteur peu desservi par les transports
en commun ? Une solution existe pour vos déplacements en
provenance ou en direction de Balma : le TAD 106, ou Transport à
la Demande. Il dessert les communes de Aigrefeuille, Balma,
Dremil-Lafage, Flourens, Mondouzil, Mons, Pin-Balma, Quint-
Fonsegrives.
Comment fonctionne-t-il ?
Il fonctionne de 5h30 à 0h30 :
• sur les arrêts des lignes de bus régulières, lorsque ceux-ci ne
sont pas desservis dans les fourchettes horaires demandées,
• sur des arrêts de TAD, non desservis par les lignes de bus.
- au départ de Balma Gramont, la réservation n’est pas
obligatoire. Plusieurs véhicules attendent les passagers. Un
agent vous dirigera vers le TAD qui dessert le secteur où vous
souhaitez être déposé.
- au départ d’un arrêt (bus ou TAD), la réservation est obligatoire
(deux heures au moins avant l’heure de départ choisie / la veille
pour une réservation avant 7h30). L’itinéraire du TAD 106 est
variable en fonction de toutes les réservations qui auront été
enregistrées par la centrale de réservation.
Comment réserver ?
- par téléphone, à la centrale de réservation, du lundi au dimanche de 6h30 à 22h30, jusqu’à 2h
avant votre départ au 05.34.25.33.75 ou au n° vert 0800 929 929
- sur internet, via le calculateur d’itinéraire du site www.tisseo.fr
Les personnes à mobilité réduite doivent demander à l’opérateur lors de leur réservation la mise à
disposition d’un véhicule accessible. Pour toute information www.tisseo.fr
INTÉGRATION
AIRE DE GRAND PASSAGE ET AIRE
D’ACCUEIL POUR LES GENS DU VOYAGE
L’UNION
TOULOUSE
L’UNION
Une aire de grand passage accueille, pour de
courtes périodes et selon des règles précises, les
communautés des gens du voyage qui se déplacent
pour des pèlerinages et des grands rassemblements.
Faute de structures adaptées jusqu’à ce jour, ces
dernières sont reçues dans des conditions de fortune,
qui posent de nombreuses difficultés. Or, la loi impose
à Toulouse Métropole de créer deux aires de grand
passage. L’un des projets se fera à Toulouse, pour 200
caravanes au maximum, sur un terrain de 4 hectares
qui n’a aucune riveraineté avec la ville de Balma. Pour
bien comprendre son fonctionnement, il faut savoir
qu’au sein de chaque communauté des gens du
voyage, le responsable doit adresser, avant l’arrivée
du groupe, une demande officielle d’accueil auprès de
la Préfecture. Cette dernière est légalement tenue de
proposer un site, qui fait l’objet d’une convention de
mise à disposition. Un état des lieux est réalisé à
chaque arrivée et départ. Ces déplacements ont lieu
essentiellement l’été. Le reste du temps, l’aire est
inoccupée et fermée.
Ce projet d’aire de grand passage est aujourd’hui nécessaire
et garantit les meilleures conditions d’accueil
pour les gens du voyage, comme pour les collectivités.
Il est indispensable pour lutter contre les installations
sauvages que nous avons connues régulièrement
ces dernières années.
Rappelons que, de son côté, la ville de Balma a créé
une aire d’accueil permanente des gens du voyage.
Ouverte toute l’année depuis 2005, elle accueille 20
caravanes. Si des inquiétudes s’étaient exprimées au
début, cette aire fonctionne parfaitement depuis huit
ans et est très bien intégrée à la vie balmanaise. ■
BALMA
L’emplacement de la future
aire de grand passage
(cercle jaune)
BALMA INFO P. 6

› LA PHOTO
© D.R.
Michel Onfray sera le président d’honneur des Rencontres
du Livre et du Vin 2013. Rendez-vous du 11 au 14 avril,
à Balma, pour le rencontrer, échanger avec lui, ainsi
qu’avec les 50 autres auteurs présents pour l’occasion.
Toutes les infos sur livreetvin.fr
BIBLIOTHÈQUE
UN NOUVEL ESPACE
POUR TOUS, DÉDIÉ À
L’ART ET L’ILLUSTRATION
Si ce n’est pas déjà fait, dépêchez-vous de découvrir le nouvel agencement
de la bibliothèque ! L’ancienne salle d’exposition a été entièrement repensée
pour accueillir désormais un espace spécialement conçu pour les tout-petits
jusqu’à 6 ans, où les albums fleurissent entre les grandes marches de bois ludiques
et les tapis moelleux. Côté droit, la salle s’ouvre sur de magnifiques ouvrages à
feuilleter (art, sports et loisirs, fonds local…). Au premier étage, le lieu est davantage
dédié à la lecture jeunesse, où les adolescents peuvent retrouver de façon plus
approfondie leurs séries et auteurs préférés. Enfin, pour retirer et déposer les livres,
la banque de prêt en bois a été entièrement rénovée, optimisant les conditions
d’accueil. Un espace réinventé, une disposition des thématiques repensée, la possibilité
pour les parents de se rendre à la bibliothèque avec leur poussette et de
choisir leurs livres en gardant un œil sur leurs jeunes lecteurs… Au total, 15 600
ouvrages ont été déplacés, pour améliorer la qualité d’accueil et de service à tous
les publics. Toutes les infos sur le site : bibliotheque.mairie-balma.fr ■
QUESTIONNAIRE CULTURE
LE RETOUR
› Vous avez été nombreux à répondre au questionnaire « spécial
culture », glissé dans votre Balma info n°53. Les résultats montrent
que vous appréciez les manifestations organisées par la ville et le
Comité des Fêtes, d’autant plus qu’elles sont festives et
fédératrices, comme les Rencontres du Livre et du Vin ou les Fêtes
de Balma. Le retour au cinéma étant souvent demandé, la
municipalité étudie actuellement la possibilité de réintégrer ce loisir
pour tous dans la commune. Notons également que les disciplines
favorites des personnes interrogées sont la lecture et la musique
classique. Quelques chiffres à retenir : 42% des questionnés se
rendent plus d’une fois à la bibliothèque, 79% des personnes qui
ont répondu sont des femmes. Enfin, 84% des sondés ont recours à
l’information municipale (Sortir à Balma, Balma Info) pour connaître
les événements organisés par la commune. Tous ces
renseignements sont très utiles pour adapter au mieux la politique
culturelle de la ville en fonction des envies des Balmanais. C’est la
raison pour laquelle un nouvel événement sera organisé dès février
2013 : le ciné-concert, en partenariat avec la Cinémathèque de
Toulouse, dont le Centre de conservation et de recherche est installé
à Balma. Le principe du ciné-concert consiste en la projection d’un
film, accompagné en direct par un ou plusieurs musiciens, comme
au temps du cinéma muet. Rendez-vous à l’Auditorium le 8 février
pour assister à la projection de« Un punch à l’estomac », de Franck
Capra, accompagné par deux accordéonistes de renom.
Entrée : 5 euros. Réservation conseillée au 05 61 24 92 74
BALMA INFO P. 7

COMMUN COMMUNE
AGENDA 21
BALADE THERMOGRAPHIQUE
DANS LES RUES DE BALMA
La ville de Balma, dans le cadre de son Agenda 21, a proposé à ses habitants
une « soirée thermographie infra-rouge » organisée dans un quartier de la
ville, guidée par un conseiller Espace Info Energie (EIE) de Solagro. L’objectif
de cette balade était de sensibiliser les Balmanais aux pertes d’énergie de leur
logement grâce à un matériel spécifique : la caméra thermique. Après une présentation
théorique du fonctionnement de cet outil, le groupe de 25 personnes présentes
a suivi le conseiller EIE dans les rues de la ville pour une démonstration
pratique. Les participants ont montré un vif intérêt à déchiffrer, sur les clichés de
la caméra, les visualisations des pertes d’énergie.
Le résultat de ces visites est plutôt encourageant, puisque plusieurs personnes ont
fait part de leur volonté d’entreprendre des travaux de rénovation sur leur logement
suite à cette soirée. ■
MARCHÉ BIO
› Mis en place en 2010 dans
le cadre de l’Agenda 21, le
marché bio a pour but de
favoriser une alimentation de
proximité et les circuits
courts. Situé en haut du
marché et présent de 8h à
13h le samedi matin, il
compte aujourd’hui six
commerces : un primeur, un
boulanger, un volailler où l’on
peut également se procurer
Photo de caméra thermique
des pâtés et de la charcuterie,
un producteur de fromage de
chèvre, un boucher, et un
revendeur de vin bio. A Balma,
le marché s’agrandit au fil du
temps. Profitons-en !
ENVIRONNEMENT
Le platane du centre-ville
› Les vents violents du 19 octobre ont finalement eu raison du
platane, situé sur le parvis de la bibliothèque de Balma. Cet arbre
était déjà porteur d’un champignon lignivore agressif, appelé le
Phellin tacheté, qui en se développant, a dégradé le bois sur une
colonne partant du sol et se prolongeant jusque dans son sommet.
Compte tenu de la force du vent, une visite de contrôle a été
effectuée par des experts de l’Office National des Forêts le 19
octobre dernier. Il a été constaté des mouvements de balancement
et une nette courbure du tronc, avec des fissures sur la zone
desséchée du bois. L’arbre, rendu de plus en plus fragilisé, n’a
donc pas pu être conservé pour des raisons de sécurité évidentes.
Le Conseil Général étant gestionnaire de la voie, donc du platane,
ce dernier a commandité une entreprise spécialisée pour procéder
à l’abattage de l’arbre le vendredi après-midi. Les espaces verts
de la ville sont également intervenus pour sécuriser le périmètre
jusqu’à 23h30.
Composter, c’est toute l’année
› Chacun peut composter ses résidus de cuisine et de jardin. Le
principe est simple : il s’agit d’une décomposition naturelle de
déchets organiques en présence d’oxygène, d’eau, sous l’action de
micro-organismes. En plus d’améliorer la fertilité de votre jardin, le
compostage permet de réduire de 30% le poids des déchets à
collecter et à incinérer. Des composteurs sont mis à disposition par
Toulouse Métropole. Si vous souhaitez vous en procurer ou obtenir
des informations complémentaires :
compostage@toulouse-metropole.fr, www.toulouse-metropole.fr,
ou appelez le 0800749 774.
› LE CHIFFRE
13 832
C’est le dernier chiffre, publié par l’Insee, recensant la
population balmanaise pour l’année 2010.
BALMA INFO P. 8

LE SYNDICAT MIXTE DU BASSIN VERSANT DE L’HERS
LE SYNDICAT MIXTE DU BASSIN VERSANT
DE L’HERS : 40 ANS D’EXISTENCE
ET D’ACTIONS
Le Syndicat de l’Hers, créé en 1972 et présidé
actuellement par Alexandre Insa, également adjoint
au Maire de Balma chargé des transports et
de l’environnement, comprend aujourd’hui 120 communes
adhérentes. Il est chargé de la gestion et l’aménagement
du milieu aquatique sur l’ensemble du
bassin versant Hers/Girou.
Des cours d’eau capricieux malmenés par l’homme
La Commune de Balma est traversée par l’Hers, la
Saune et la Seillonne. L’Hers, qui présente de fortes
variations de débit selon les saisons, a longtemps
généré des inondations. Pour les maîtriser, le Syndicat
Mixte a entrepris, au début des années 80, des
travaux de grande ampleur qui n’ont pas été sans
conséquences biologiques (disparition de la végétation
originelle) et géologiques. Face à un écosystème
qui avait quasiment disparu, les élus des collectivités
riveraines ont tout mis en œuvre pour assurer une
réinsertion paysagère et écologique de l’Hers. L’objectif
est que la rivière puisse se restaurer naturellement
en acquérant un espace de mobilité.
Aménagement et renaturation du lit et des berges de
l’Hers à BALMA - quartier Lasbordes
L’hiver 2011-2012 a vu la réalisation d’une opération
de renaturation du lit de l’Hers sur un linéaire de 500
mètres à Lasbordes sur la commune de Balma. L’opération
a permis de faire revivre ce secteur dégradé du
cours d’eau. La majorité des interventions a été réalisée
par l’équipe « rivière » du SMBVH, avec l’appui
d’une pelle hydraulique. Dans une démarche de développement
durable, une grande partie des végétaux
utilisés (branches et boutures de saules, arbres pour la
réalisation d’épis, broyage de branches pour le paillage
des plantations) furent prélevés à proximité immédiate
du site. Par ailleurs, la municipalité a inscrit
550 000 euros au budget 2013 pour la réalisation
d’un bassin de rétention de 40 000 m 3 , dans le bois de
Préserville.
Zoom sur le « SAGE », Schéma d’Aménagement et de
Gestion des Eaux : pour une gestion raisonnée et
durable.
Le bassin de l’Hers Mort constitue une unité hydrographique
de référence, pour laquelle il est apparu
nécessaire d’élaborer un Schéma d’Aménagement et
de Gestion des Eaux (SAGE) d’ici 2015. C’est le Syndicat
Mixte du Bassin Versant de l’Hers qui en assure
désormais la maîtrise d’ouvrage des études et de l’animation.
Parmi les principaux objectifs, on retrouve la
maîtrise des pollutions diffuses d’origine agricole et
des rejets domestiques, la restauration des milieux
aquatiques et la gestion des risques d’inondation. ■
L’Hers, un cours d’eau
capricieux malmené par
l’homme.
SÉCURITÉ
MANUEL VALLS À BALMA
Le 18 octobre dernier, le
Ministre de l’Intérieur, Manuel
Valls, choisissait de se rendre
à Balma pour assister à une
opération de gendarmerie.
L’occasion de rencontrer le
Maire, Alain Fillola, avec qui il
entretient depuis des années
des relations d’amitié. Déjà, en
2005, il avait souhaité
l’accompagner dans le débat
sur le référendum de la
Constitution européenne, lors
d’une réunion publique qui
s’était tenue en mai sur la
commune.
BALMA INFO P. 9

LES TRAVAUX, CHANTIER PAR CHANTIER
› AVENUE GEORGES
POMPIDOU
Aménagement d’un plateau
traversant, de trottoirs et de pistes
cyclables
Début des travaux : janvier 2013
Durée : 3 mois
Coût global : 2 272 000€ TTC
(fi nancés par Oppidea)
› CŒUR DE VILLE
• Réhabilitation par l’intérieur du réseau d’eaux usées
Début des travaux : janvier 2013
Durée : 1 mois
Coût : 70 000€ TTC
• Travaux réseaux d’eau potable
Début des travaux : janvier 2013
Durée : 8 semaines
Coût : 330 000€ TTC
• Construction du bâtiment
Début des travaux : décembre 2012
Durée : 15 mois
Coût : 8 200 000€ TTC
av. Georges Pompidou
rue des
Frères Peugeot
TOULOUSE
Métro
rue Saint-Jean
› STADE MUNICIPAL
ET GYMNASE
Installation de coques plastiques
Début des travaux : janvier 2013
Durée 2 mois
Coût : 11 500€ TTC
rocade est
Grainerie
C.E.A.T
av. des Arènes
av. des Aérostiers
Marqueille
Gramont
av. Victor-Hugo
rue Saint-Jean
av. de Toulouse
av. des Mimosas
av. J.B. Lamarck
rue P. Coupeau
av. Gaston Dourmergue
av. François Mitterrand
route de Pin-Balma
chemin de Sironis
La Tour
av. G. Clémenceau
Côteaux
route de Mons
av. Georges Pradel
av. de la Linasse
Cyprié
av. des Mourlingues
› MAISON DE LA
PETITE ENFANCE
Construction d’un bâtiment
Début des travaux : février 2013
Durée : 1 an
Montant 965 000€ TTC
av. de Lagarde
av. de la Plaine
av. St-Martin-de-Boville
Noncesse
route de Flourens
TOULOUSE
› RUE DES VIOLETTES
Travaux de voirie
Début des travaux : novembre 2012
Durée : 4 mois
Coût : 350 000€ TTC
Lasbordes
Aérodrome
route de Castres RN 126
› EXTENSION DE L’HÔTEL DE VILLE
Construction de bureaux
Début des travaux : février 2013
Durée : 1 an
Montant : 1 500 000€ TTC
BALMA INFO P. 10

DOSSIER
L’HABITANT
AU CŒUR
DU LOGEMENT
Habiter Balma, mais aussi vivre à Balma et, si possible,
avoir la possibilité de travailler à Balma...
Plus que jamais, ces enjeux sont devenus le ciment
des nouvelles réalisations immobilières. Ils seront également
les fondations de la ville de demain, avec un véritable
défi en termes de construction de logements. Nul
n’est dupe : l’atout que représente l’essor économique de
l’agglomération toulousaine entraîne une très forte croissance
démographique, avec environ 15 000 nouveaux
habitants par an. À cela s’ajoute une mutation des modes
de vie qui engendre des besoins supplémentaires. Recomposition
des familles, séparation, mobilité professionnelle,
allongement de la durée de vie : autant d’exigences
à la production de nouveaux logements, plus
nombreux, plus diversifiés,
mais aussi accessibles
à tous, de qualité et respectueux
de l’environnement.
Pour répondre à ces enjeux,
chaque commune doit assumer ses responsabilités.
A Balma, la volonté municipale est de le faire en respectant
l’identité de la ville, celle des habitants déjà installés
et avec le regard tourné vers le futur. Quand on construit,
c’est pour longtemps. Il s’agit également de tenir compte
des règles de plus en plus nombreuses et exigeantes en
terme de sécurité, d’accessibilité et de critères environnementaux.
Sans oublier le bon sens, qui est peut-être le
meilleur gage d’un avenir durable.
Au bout du compte, Balma fait plutôt figure de bon élève.
Certes, l’idée d’un pavillon entouré d’un grand jardin séduit
toujours, mais il a fallu envisager d’autres scénarios,
avec une vision plus urbaine. L’idée ne date pas d’hier.
Elle a fait simplement son chemin. Durant son dernier
« Il nous faut participer à l’accueil
des nouveaux venus dans un esprit
durable, solidaire, et surtout, en
totale concertation »
mandat, l’ancien Maire Eugène Bonnet disait déjà : « le développement de Balma ne sera
plus horizontal, mais vertical ! ». Tiens ? C’était, rappelons-le, il y a plus de vingt-cinq
ans, et il lançait la réalisation du quartier de la Marqueille.
Un avenir durable pour le bien de tous
C’est ce que le Maire et son équipe s’efforcent de faire depuis le premier mandat, sur la
base d’un projet de ville élaboré en 1997 qui prévoyait 20 000 habitants en 2020. Cette
perspective se dessine au fil du temps en urbanisant de nouveaux espaces, mais aussi,
quand c’est possible et parce que l’espace est précieux, en optimisant les « dents creuses »
ou en reconstruisant la ville sur la ville. C’est ainsi que, après la Marqueille, sont sortis
de terre de nouveaux quartiers tels que La Tour, Floréal et le Cyprié. Gramont s’y ajoute
et devrait, à terme, autour de 2018, accueillir environ 1 700 logements. « Cette évolution,
nous en avons le devoir. Il nous faut tous, au sein de la Métropole, lorsque le foncier le
permet, participer à l’accueil des nouveaux venus. Il nous faut le faire dans un esprit
durable, solidaire, et surtout, en totale concertation », rappelle
le maire, Alain Fillola.
Plus que le nombre, la question cruciale est celle de la qualité
de vie. Profitant déjà d’un bus en site propre, du métro,
d’un réseau de transport développé, mais également d’espaces
verts, de piétonniers et de pistes cyclables, les nouveaux
logements se doivent d’être agréables, à l’image du Balma cher à tous les habitants.
« Pas question de faire des cités-dortoirs ! Nous voulons des lieux de vie ouverts
à tous, où il fait bon vivre. A chacun ensuite de s’approprier son quartier et de le faire
vivre. En attendant, élus, nous devons continuer à faire pression sur les promoteurs,
notamment en terme de prix. Nous sommes et resterons des chefs d’orchestre dans tous
les projets», insiste Thérèse Pichon, 1ère adjointe en charge de l’urbanisme. « Les tarifs,
qui ne sont pas bas, mais raisonnables, nous ont permis d’acheter un appartement pour
notre fils, et qui sait, peut-être viendrons nous vivre ici un jour ? » confie cette maman
lors de l’inauguration des « Prairies », l’un des programmes de l’écoquartier Vidailhan,
où plus de la moitié des acheteurs seront résidents.
Habiter, vivre et travailler à Balma : le défi est de taille mais, on le voit, pas impossible.
Bien au contraire. Il est en train de devenir la marque de fabrique d’une ville qui participe
au développement de la grande Métropole, tout en gardant la main sur son
avenir. ■
BALMA INFO P. 11

DOSSIER HABITAT
› INTERVIEW DE THERESE PICHON
Thérèse Pichon, première
adjointe au maire chargée
de l’aménagement urbain,
habitat et développement
économique.
Quels sont les enjeux pour Balma ?
Nous avons le devoir de faire évoluer la ville et nous
le faisons de deux façons. En permettant l’adaptation
des logements anciens aux besoins d’aujourd’hui et en
développant de nouveaux quartiers. La méthode :
mettre l’habitant au cœur des projets, prendre le temps,
respecter l’existant et les principes qui font la ville
durable - dont la mixité sociale et urbaine. Je voudrais
ajouter à cela notre détermination à lutter contre la
flambée des prix et la spéculation.
Vous parlez de mixité urbaine, qu’entendez-vous
par là ?
Sous ce terme un peu barbare, se cache une proposition
simple : créer une synergie entre bureaux et logements,
avec des commerces, des services et des équipements
pour tous. Une façon de favoriser un
rapprochement domicile-travail, de limiter les déplacements
et d’avoir un quartier vivant en journée, le soir
et le week-end.
Mettre l’habitant
au cœur de l’habitat
› LE SAVIEZ-VOUS ?
Comment définissez-vous la problématique du
logement ?
15 000 habitants supplémentaires chaque année dans
la Métropole : cela donne une acuité particulière à la
question du logement. Balma est la seule ville de première
couronne à disposer d’un vrai potentiel de terrains
éventuellement urbanisables. Elle est également
la première commune hors Toulouse à avoir accueilli le
métro et une ligne de bus en site propre. Ce sont des
atouts très importants pour la ville, des investissements
lourds pour la collectivité. Ils induisent une responsabilité
: celle d’accueillir à proximité une partie des
nouveaux arrivants, attirés par le dynamisme et la
qualité de notre territoire.
Thérèse Pichon a été désignée pour représenter Toulouse Métropole dans le Réseau national des
collectivités pour l’habitat participatif (regroupant environ 40 grandes collectivités). A ce titre, elle
fait partie de la délégation qui participe à la démarche de réflexion et de concertation en faveur de
l’habitat participatif, lancée par la Ministre Cécile Duflot le 20 novembre dernier, en vue de la
future loi sur le logement. Thérèse Pichon contribue donc au travail mené par le Ministère de
l’Égalité des Territoires et du Logement, en apportant son expertise acquise à Balma.
Dans ce domaine, comment se situent vos projets ?
Le mandat précédent a été marqué par le Cyprié. On y
trouve déjà de grands principes de développement durable,
souvent frappés au coin du bon sens : mixité sociale,
offre de logements variés, desserte en transports
en commun, commerces, services et équipements de
proximité… Le Cyprié a initié la réflexion, Vidailhan l’a
enrichie durant ce mandat d’une démarche citoyenne
approfondie, permettant de définir un ensemble d’orientations,
applicables à tout projet public ou privé.
Quelles sont les relations entre les différents
acteurs d’un projet ?
Hors Zone d’Aménagement Concerté publique, le propriétaire
est le premier interlocuteur du promoteur. Le
propriétaire souhaite légitimement vendre son terrain
au meilleur prix, ce qui incite le promoteur à « densifier
». Les riverains, quant à eux, et c’est normal, sont
inquiets face à l’arrivée d’un nouveau programme qui
va modifier leur environnement. Ils demandent un
projet « aéré », ce qui réduit d’autant la valeur du terrain.
Le promoteur qui a besoin de terrains pour
construire, veut contenter le propriétaire en lui proposant
un prix attractif, ce qui aura forcément un impact
sur le prix de vente des futurs logements. Enfin, la ville
veut des projets de qualité, des prix de vente raisonnables
et exige une part de « grands logements » pour
accueillir des familles… Les intérêts divergent, des
équilibres sont à trouver...
Quelle place occupe le citoyen dans la politique du
logement ?
Mettre l’habitant au cœur des projets, c’est notre objectif
avec un bâti, oui, mais un bâti avec une âme pour
bien y vivre. Favoriser la concertation citoyenne et très
tôt, l’implication des habitants dans leur lieu de vie,
inciter à une solidarité de voisinage, c’est la base.
L’habitat participatif, avec déjà un projet à Vidailhan,
est un moyen d’aller plus loin. ■
BALMA INFO P. 12

QUAND VIDAILHAN FAIT
RIMER URBAIN AVEC HUMAIN
Vidailhan. Le nom est aujourd’hui connu dans toute la métropole toulousaine,
et bien au-delà. L’écoquartier s’est en effet façonné une renommée, parce qu’il
est l’aboutissement d’une réflexion approfondie, durable, issue d’une vraie
concertation, mais aussi parce qu’il symbolise un nouveau type d’habitations en
adéquation avec notre temps. Primée en 2011 par le Ministère du Logement pour ce
projet précurseur, la ville est fière de constater aujourd’hui son évolution. Mais elle
ne se gargarise pas pour autant de cette distinction, consciente que le plus important
reste maintenant l’avenir. C’est-à-dire la vie dans ce quartier, où le mot urbain doit
plus que jamais rimer avec humain. Inciter les habitants à s’approprier les lieux pour
les rendre accueillants, animés, propres et tranquilles, voilà aujourd’hui tout l’enjeu
de Vidailhan, où les premiers arrivants se sont installés dans cet esprit. Avec deux
cents logements déjà livrés, quatre-vingt huit supplémentaires qui viennent de l’être
et quatre-vingts qui le seront début avril, le lancement de l’écoquartier est déjà en
ce sens un vrai succès pour la ville. Mais il l’est également pour le groupe de travail
EcoQuartier qui, au fil des réunions, a permis de concevoir le Vidailhan vivant, qui
se dessine chaque jour un peu plus.
Vie de quartier
Certes, ce quartier a été conçu pour y bien vivre avec tout à proximité, une végétation
très présente et un réseau de chauffage novateur. Mais cela n’est en fait qu’un soutien
à l’émergence d’une vraie vie de quartier, d’un quartier Balmanais que font naître les
habitants eux-mêmes. « Petit à petit, les familles installées prennent leurs marques.
Mais notre objectif ne sera atteint que lorsque tous se seront emparés de ce quartier
et useront de ce qui a été créé. Le succès de cette entreprise, ce sont eux qui le feront »,
confie Thérèse Pichon. L’élue rappelle qu’à ce titre, la Maison de Balma Gramont est
ouverte les mercredis et vendredis, de 15h30 à 18h30. Tout le monde y trouvera des
informations sur la vie et l’actualité de la ville, une oreille attentive aux remarques et
suggestions, une aide pour monter des projets si certains le souhaitent.
Le président de l’association « Vivr’A Vidailhan » confie : « La première des priorités
dans un quartier en construction, c’est que tous les habitants, quel que soit leur statut
social, leur programme immobilier, leur âge, trouvent leur place. Un quartier ne peut
pas se limiter au seul logement. C’est aussi, et surtout, des liens, des échanges qui se
tissent entre les habitants. C’est tout l’intérêt de notre association ».
Ecole, supérette, banque...
Mais qui dit vie de quartier ne dit pas seulement vie associative. Une école et une
crèche ouvriront à l’horizon 2015. Des commerces et des services de proximité s’installeront
très bientôt et, à terme, des bureaux pour de nombreux salariés. « Créer un
quartier qui s’insère dans l’environnement tout en répondant aux besoins de chacun,
c’était notre objectif. Cette première étape du développement de Gramont montre que
nos choix ont été et restent attractifs », note le maire, Alain Fillola. ■
› DES PROJETS D’ACCESSION...
ACCESSIBLES !
Etre propriétaire est, pour certains, un rêve malheureusement
peu accessible. Des dispositifs peuvent y aider. La Résidence
Botanica à Vidailhan sera la première réalisation de ce type
sur la commune, avec 18 logements T3 ou T4, certains avec un
jardin, en trois bâtiments. Les prix se situent, pour un trois
pièces, entre 165 000 et 174 500 euros, et pour un 4 pièces,
entre 199 500 et 215 800 euros. Ce programme, proposé par le
groupe Les Chalets, est réservé à des familles sous conditions
de ressources (revenus inférieurs à 3 750 euros/mois pour une
famille de 4 personnes par exemple). Ce programme, outre un
prix inférieur au prix du marché, est éligible au PTZ (Prêt à
Taux zéro) et est exonéré de taxe foncière pendant 15 ans. La
famille rentre dans les lieux comme locataire. Elle paie une
redevance légèrement supérieure à un loyer de logement social
intermédiaire. Au bout de 6 mois à 2 ans, le temps de s’assurer
des équilibres budgétaires quotidiens, elle peut devenir
accédante. Sa redevance se transforme en remboursement de
prêt. En cas de difficulté, un relogement locatif lui est assuré.
Une solution attractive, sécurisée et sécurisante, qui est un
exemple parmi d’autres projets en cours. Si cette formule vous
intéresse, n’hésitez pas à vous faire connaître auprès du
service urbanisme de la ville de Balma ( 05 61 24 72 45).
› VIDAILHAN, UN PROJET QUI EVOLUE
Comme tout projet qui vit, Vidailhan a évolué avec le temps et
la réflexion. A cela, plusieurs raisons : les exigences du Schéma
de Cohérence Territoriale (le SCoT), une meilleure orientation
par rapport au soleil (donnée importante pour un écoquartier),
le projet d’une résidence seniors avec un appel à projets en
cours … Et surtout une décision importante, celle d’enfouir les
deux lignes à très haute tension qui passent actuellement
au-dessus de la ZAC de Balma-Gramont et de la rue de la
Convention (cf. notre article dans le Balma Info n°54). Pour
pouvoir réaliser cette opération, véritable plus-value
environnementale pour les anciens et les nouveaux habitants,
il a fallu toutefois trouver des financements : un projet de ZAC
a obligation de trouver son équilibre financier, toute dépense
doit trouver sa recette. C’est dans cet objectif que près de 400
logements supplémentaires ont été inscrits au programme sur
cette zone, après des études urbanistiques poussées, pour une
intégration harmonieuse. Les travaux débuteront le dernier
trimestre 2013 pour s’achever début 2015.
BALMA INFO P. 13

DOSSIER HABITAT
PAROLES D’
Valérie Bousquet
« J’ai eu la chance de
grandir à Balma. Seulement,
lorsque j’ai voulu m’installer
avec mon ami, nous avons
dû choisir le quartier de
Jolimont pour des raisons
financières. Lorsque j’ai
entendu parler de la création
du quartier Floréal il y a
plus de 12 ans, nous avons
sauté sur l’occasion. Cela
nous a permis de nous
installer à Balma et de
bénéficier des infrastructures
importantes de notre ville.
Au Floréal, il fait bon vivre,
la qualité de vie est un
véritable atout. Une
dynamique s’est installée
entre voisins : l’entraide et
la solidarité en sont les
piliers. »
VINCENT CHABOY ET VIVR’A VIDAILHAN
Vivr’A Vidailhan est une association de quartier en
plein essor. Ses deux objectifs principaux sont de
créer du lien entre les habitants du quartier en
organisant des événements (repas de quartier,
concours de pétanque, fête de quartier…)
et en aidant à la mise en place
d’animations (jeux de société, soirées…).
Le deuxième but est d’être un interlocuteur
attentif, représentatif des habitants,
dans les relations avec les intervenants sur
le quartier (et en premier lieu la mairie,
mais aussi Toulouse Métropole et sa Société
d’Economie Mixte d’aménagement,
Oppidea). Le président de Virvr’A Vidailhan, Vincent
Chaboy, note un réel intérêt des habitants pour tisser ce
lien social. « Nous étions plus d’une trentaine de familles
(sur moins de 150 logements occupés) au premier repas
de quartier organisé par l’association le 21 octobre dernier.
Nous avons réuni une dizaine de membres de notre
association pour discuter de propositions d’aménagements
avec des élus de la mairie, les services techniques
de la ville et Oppidea. Ce qui est plutôt encourageant
pour un mercredi après-midi ! Cette réunion s’est passée
dans un climat d’écoute et les échanges ont été constructifs
».
Le dialogue s’est ainsi noué, la préoccupation
commune étant de trouver des solutions
aux questions posées par les habitants,
la qualité d’écoute, les échanges
autour des aménagements à venir. « La
première des priorités dans un quartier en
construction, c’est que tous les habitants,
quel que soit leur statut social, leur programme
immobilier, leur âge, trouvent leur
place. Un quartier ne peut pas se limiter
au seul logement. C’est aussi, et surtout, des liens, des
échanges qui se tissent entre les habitants », confie
Vincent Chaboy.
L’un des éléments constitutifs de Vidailhan est la mixité
des logements (30 % de logements sociaux), à laquelle
l’association est attachée. « Nous voyons en effet dans le
mélange de population (revenus, statut face au logement,
âge…), non pas une contrainte, mais une chance »
dit son président. ■
Isabelle Lili
« J’habite Vidailhan depuis
le mois d’avril. Avant mon
emménagement, je résidais à
› VIDAILHAN PRIME A
Novembre 2011
L’écoquartier est lauréat
du palmarès national
Ecoquartier, dans la
catégorie « de la qualité du
projet à la vie de quartier »,
remis par le Ministre de
l’Ecologie, du Développement
Durable, des Transports et
du Logement.
BALMA INFO P. 14

ACTEURS
l’Union. J’ai intégré le
comité de réflexion sur la
construction de l’écoquartier
en fin de course, en tant que
future habitante. Cela m’a
permis d’échanger avec
différents acteurs pour créer
des services s’adaptant aux
besoins de chacun. La place
du vélo a été notamment un
des sujets de ces réunions.
L’acquisition d’un bien
immobilier à l’intérieur de
cet écoquartier m’a paru
importante pour plusieurs
raisons : la proximité des
transports en commun, la
qualité du cadre de vie (avec
ses nombreux espaces verts)
et la revente. »
Nancy de Rosbo
« Pour des raisons
professionnelles, nous avons
dû quitter les Pyrénées-
Orientales et rechercher un
logement dans la région
toulousaine. La proximité
des transports, mais surtout
la volonté de vivre dans un
écoquartier, sont les raisons
pour lesquelles nous avons
choisi de nous installer à
Vidailhan. Le calme, la
proximité des commerces, le
métro à 10 mn, nous
PLUS D’UN TITRE
Novembre 2011
Prix de l’innovation au salon
des maires et des collectivités
locales, catégorie
environnement et énergie, pour
le tout premier réseau français
de chaleur approvisionné par
deux sources d’énergie
renouvelables (capteurs
solaires haute température et
apportent une qualité de vie
privilégiée avec les enfants.
Nous avons aussi décidé
entre voisins de créer une
association, Vivr’A
Vidailhan, pour faire vivre
notre quartier.
Personnellement, je souhaite
mettre en place des ateliers
créatifs pour développer les
échanges entre habitants.
Nous espérons que le
quartier grandira comme un
quartier vivant, agréable, un
lieu solidaire. »
François Laverdure
« Nous nous sommes
installés à Balma avec mon
épouse et mes deux enfants
il y a 15 ans, rue Sorano.
Nous habitions auparavant
Flourens et nous avons
voulu nous rapprocher des
services liés à l’école, aux
transports… Nous sommes
attachés à notre quartier :
confortable, on peut y faire
pas mal de choses à pied,
sans prendre la voiture.
C’est aussi un quartier qui
bouge, qui a su évoluer au
fil du temps. Tout comme le
voisinage, que l’on apprécie
beaucoup ».
bois énergie) mis en place
par la société Cofely.
Décembre 2012
Prix de bronze aux victoires
du Paysage 2012 pour
l’Héliopôle de Gramont, dans
la catégorie entreprises, pour
ses 14 500 m 2 d’espaces
verts intégrés aux 40 000 m 2
de bâtiments.
› PLH : LE PROGRAMME LOCAL POUR L’HABITAT
Le besoin de logements sur Toulouse Métropole été estimé à 6 300 logements par an.
Construire est une nécessité, à la fois pour répondre à la demande et pour éviter que les prix
ne flambent. Le Programme Local pour l’Habitat est un document issu d’une volonté
partagée par les 37 communes de s’organiser pour répondre à ce besoin. Il a été approuvé le
17 mars 2011, suite à une démarche initiée le 20 mars 2009. Dans ce cadre, à l’instar des
autres communes de la Métropole, Balma s’est engagée à construire environ 265 logements
par an sur la période 2010-2015. L’engagement de la ville de Toulouse est de 3000
logements par an.
› UNE ZAC PUBLIQUE : COMMENT CA MARCHE ?
Gramont et Vidailhan : une ZAC publique
Après La Marqueille et le Cyprié, la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) de Balma-Gramont
marque un nouveau tournant. C’est une ZAC publique, pilotée par la Communauté Urbaine,
au sein de laquelle les élus de Balma sont des acteurs moteurs et privilégiés.
Si c’est là que se prennent les décisions, Toulouse Métropole n’a ni la compétence ni les
moyens d’assurer la réalisation. Elle confie cette mission à l’Entreprise Publique Locale
(EPL) Oppidea.
Oppidea, l’aménageur de la ZAC
Oppidea est une Entreprise Publique Locale. Comme toutes les EPL, ses capitaux sont
détenus majoritairement par les collectivités locales et dans le cas présent, à 66%. Il était
donc logique qu’Oppidea soit présidée par un élu, en l’occurrence le Président de la
commission Aménagement et Politique Foncière de Toulouse Métropole, Alain Fillola,
également Maire de Balma. Ce dernier assume cette responsabilité à la demande de Pierre
Cohen, qui, depuis son élection en 2008, a exigé que tous les présidents d’EPL de Toulouse
Métropole assurent bénévolement les présidences qui leur sont confiées. Cette règle n’était
pas appliquée précédemment.
Pourquoi faire le choix d’une ZAC publique ?
Le caractère public de cette ZAC permet d’avoir une exigence forte vis-à-vis des
promoteurs qui y interviennent. Des exigences au niveau du programme à réaliser, de la
qualité du bâti, des prix de vente, de la diversité des acheteurs... Tous ces impératifs
conditionnent la vente du terrain au promoteur, qui est systématiquement mis en
concurrence à travers un concours.
BALMA INFO P. 15

DOSSIER HABITAT
LE CYPRIE, DANS LE PROLO
DE LA MARQUEILLE
› CONSTRUIRE MAIS AUSSI
RECONSTRUIRE LA VILLE
Construire des logements est une priorité, mais pas
n’importe où. Il s’agit d’être économe de l’espace et
préserver autant que possible les espaces agricoles ou
naturels qui sont aujourd’hui précieux. C’est dans cet esprit
que seront occupées les fameuses «dents creuses», qui
sont, en urbanisme, des espaces non construits entourés de
parcelles bâties. Autres priorités, les terrains sur lesquels
les constructions n’ont plus lieu d’être au regard de
l’évolution de la ville : il s’agit alors de démolir pour
reconstruire sur l’espace libéré. Là encore, à l’instar des
gros dossiers tels Gramont ou le Cyprié, ces programmes,
surtout s’ils sont situés à proximité de la ligne de bus en
site propre, doivent être bien pensés, s’inscrire dans une
logique en terme de besoins, de qualité de vie, mais aussi
de qualité environnementale. Plusieurs exemples viennent
étayer ces principes sur l’axe Arènes/Avenue de la Plaine.
Près d’Intermarché, par exemple, à côté des services
techniques de la ville, se trouve un terrain de 13000 m 2 que
son propriétaire veut vendre. La commune propose d’y faire
du logement et d’y adjoindre une petite parcelle de 2000 m 2
qui lui appartient. Elle a ainsi pu imposer un cahier des
charges strict, soumis à onze promoteurs intéressés par ce
bel espace. Au fi nal, 160 logements seront construits par
l’entreprise retenue. 25% seront à caractère social (ce
qu’exige le PLU), et 20% en accession à la propriété. Une
décision, cette fois-ci, qui émane de la seule volonté
municipale. Des appartements du T1 au T5 seront proposés
sur une moyenne de prix allant de 2500 euros/m 2 pour
l’accession sociale à la propriété, à 3200 euros/m 2 en
moyenne pour de l’accession privée. Ce programme sera
construit avec des espaces verts et selon les normes BBC
(Bâtiment Basse Consommation).
Autre exemple de construction : Avenue de la plaine, où 137
logements sortiront de terre en 2016, avec le promoteur
Kaufman & Broad. Cette fois, c’est de l’accession maîtrisée
qui fi gure dans le cahier des charges, pour 26 maisons de
ville. Sur ce programme, 22 maisons individuelles, et 89
appartements seront proposés. Autre exemple de dent creuse
valorisée : en bas de l’avenue de Lagarde, où une trentaine
de logements (sous forme de maisons R+1) sont envisagés.
Le temps des ZACs privées, avec tout d’abord la
Marqueille
ZAC : Zone d’Aménagement Concerté. Il y a quelques
années, l’appellation ne symbolisait pas grand-chose et
venait s’ajouter à la longue liste des abréviations qui nous
inondent. Pourtant, aujourd’hui, les ZACs participent à
dessiner la plupart des nouveaux quartiers à travers divers
programmes, témoins de notre temps. A Balma, la
première fut celle de La Marqueille. Confiée par la municipalité
précédente à des aménageurs privés, elle a marqué
un tournant pour la ville, celui du collectif, après la
création de nombreux lotissements pavillonnaires. Au
bout du compte, 1 200 appartements largement voués à
l’investissement et donc au locatif, ont été construits sur
10 hectares.
Le CYPRIE, ensuite : mixité et cadre de vie
Le Cyprié a suivi, sous la forme, à nouveau, d’une ZAC
privée, développée par Nexity. Dans une réflexion menée
conjointement avec la ville, ce nouveau quartier s’est façonné
avec une volonté forte de ne pas en faire un dortoir,
mais bel et bien un lieu de vie pour tous. Ce qui
explique l’offre variée du type d’habitations, pour un total
de 454 logements sur 10 hectares, où mixité est le maîtremot.
La sortie de terre de ce quartier répond lui aussi à un
besoin de se loger. Mais il va également de pair avec une
volonté de préserver le cadre de vie qui fait l’attrait de
Balma et qui explique aussi l’engouement de nouveaux
arrivants et leur choix pour cette ville. Les espaces conviviaux
ont donc été privilégiés, à quelques encablures
d’une campagne généreuse qui pousse sa verdure jusqu’en
ville. Citons l’exemple du bois de la Linasse, un espace de
2,8 hectares réaménagé avec, entre autres, un espace jeux
pour les enfants, qui fait oublier que Toulouse est juste
derrière le périphérique! Le Cyprié, c’est aussi une dynamique
associative qui s’ancre chaque jour un peu plus
dans le quotidien, avec ces autres atouts forts du lieu que
sont, pour les nouveaux arrivants comme pour les quartiers
riverains, les commerces, le bus, la crèche et l’Espace
Cyprié… ■
La Marqueille
Le Cyprié
› ÉVOLUTION DU NOMBRE D’HABITANTS DEPUIS 50 ANS
16 000
14 000
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
1962-1975
Période
d’essor
autour
des noyaux
villageois
+7.3% / an
2 900 HABITANTS en 1962 - 13 900 HABITANTS en 2010
1975-1990
Période
pavillonnaire
+2.0% / an
1990-2000
La Marqueille
Ouverture au
collectif
+2.4% / an
+1.1% / an
2007-2011
Cyprié
0
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
+2.1% / an
BALMA INFO P. 16

NGEMENT
› LOGEMENT SOCIAL : «HOME SWEET HOME» POUR TOUS !
S’il manque aujourd’hui 137 logements sociaux pour atteindre
les 20% requis par la loi, la ville de Balma a su rattraper son
retard en réalisant un effort important pour se hisser parmi les
premiers de l’agglomération, tout en maintenant l’offre pour
ceux qui ne répondent pas aux critères du logement social.
C’est donc toujours le juste équilibre qui prime.
Aujourd’hui, qui est concerné par les logements sociaux ?
Comment les obtient-on ? Voici quelques réponses.
Qui fait la demande ?
Rappelons une fois encore que, au niveau national, 70% des
familles peuvent prétendre à un logement social. Toutefois, on
note la part importante occupée dans la demande par les
jeunes en début de vie de couple et/ou professionnelle. Les
familles monoparentales sont aussi très largement
représentées.
Quels logements ?
Aujourd’hui, les logements sociaux sont de qualité et se
fondent parfaitement dans l’ensemble des constructions : rien
ne les distingue et les propositions sont très diverses : de la
maison dite « de ville » au collectif.
Combien en construit-on ?
La règle qui a été inscrite dans le Plan Local d’Urbanisme
(PLU) de Balma est d’intégrer dans tout programme 25% de
logements sociaux, soit un peu plus que les 20% minimum à
atteindre, de façon à rattraper progressivement le léger retard.
Il est à noter qu’au sein de Toulouse Métropole, «Balma est
plutôt bon élève, ce qui en surprend plus d’un. En effet, si
Colomiers et Blagnac ont dépassé le taux de 20%, Toulouse est
aujourd’hui à 19% et avec 18%, nous nous situons donc en 4 e
position. La première commune derrière nous est Cugnaux avec
15%. Viennent ensuite Flourens et Tournefeuille avec 12%... Et
l’Union, 3,5% » confi e Thérèse Pichon.
Comment sont attribués les logements ?
Si c’est le bailleur social, propriétaire des lieux, qui attribue les
logements dans le cadre d’une commission formelle dont la
ville ne fait pas partie, ce sont les « financeurs » qui ont droit
de proposition, chacun sur ses logements.
Ces financeurs, ce sont l’Etat pour 30%, le « 1% logement »
jusqu’à 40%, Toulouse Métropole, le Conseil Général et le
bailleur pour le reste. Chacun a ses propres critères, ce qui
complique parfois un peu la tâche. Gilles Bertrand, conseiller
délégué au logement social, assiste le Maire, Alain Fillola, sur
ces questions. Il est en relation étroite avec l’ensemble des
acteurs pour tenter de répondre au mieux aux demandes
Balmanaises. Et Thérèse Pichon de rappeler « qu’il ne faut pas
hésiter à se faire connaître et à déposer des dossiers, mais
que les temps d’attente sont, le plus souvent,
malheureusement longs». En effet, on y vit bien dans un
logement social, le privé reste souvent inaccessible et donc fort
peu de logements se libèrent (environ 5% du parc par an
seulement). Heureusement, les nouveaux programmes sont là
pour répondre à une partie des demandes.
Le Cyprié : 454 logements
diversifiés, en quelques chiffres
• 169 logements collectifs T2 à T5
• 27 logements semi collectifs
T2 à T4
• 161 maisons de ville T4 et T5
• 10 maisons de ville « seniors » T3
• 87 lots à bâtir (SARL FEBER)
Dans les logements, on trouve :
• 84 logements locatifs sociaux
• 28 logements locatifs
intermédiaires
• 16 logements à loyer maîtrisé
type « Borloo »
• 239 logements en accession libre
• 87 maisons en construction libre
› UNE AMBITION NOUVELLE POUR L’HABITAT PARTICIPATIF
L’Habitat Participatif…
Toulouse Métropole s’est saisi
de cette question depuis déjà
un moment. Elle en a inscrit
le principe dans sa Charte
Ecoquartier. Aujourd’hui, deux
projets prennent corps : celui
de la Cartoucherie à
Toulouse, (à côté du Zénith
avec 90 logements) et celui
de Vidailhan, avec 32
logements. D’autres projets
sont en gestation.
A Balma, le projet est dans
les cartons depuis plusieurs
années, c’est l’une des 69
actions de l’Agenda 21. Il
était donc normal qu’il ait
trouvé à Vidailhan un port
d’attache. Aujourd’hui, ce
projet est sur la rampe de
lancement avec un beau
terrain de 3 000 m 2 situé
face au square, orienté plein
sud, entre la future crèche et
l’école. Pour ce projet, la
municipalité a préféré
avancer doucement et a fait
le choix, dans un premier
temps, de le proposer aux
familles qui n’ont pas de
gros revenus, avec 16
logements en accession
sociale et 16 autres, selon
un nouveau dispositif qui
permet d’abaisser le niveau
de ressources nécessaire
pour devenir propriétaire.
Partage et solidarité
Le groupe Action Etudes et
Recherche sur l’Architecture
(AERA) a commencé à
travailler avec les familles
candidates afin de poser les
bases du projet : un projet
partagé de résidence pour
vivre ensemble au sein du
quartier. « Nous sommes
heureux de l’enthousiasme de
nombre de candidats à cette
belle entreprise. Toutes les
personnes qui sont
intéressées peuvent encore
se faire connaître, pour ce
projet ou d’autres! » précise
Thérèse Pichon.
BALMA INFO P. 17

TRIBUNE D’EXPRESSION LIBRE
En ap^plication de la loi du 27 février 2002 concernant la démocratie de proximité, une page
d’expression libre est réservée dans le journal municipal à la représentation politique. Les
textes publiés dans cette rubrique relèvent de la seule responsabilité des signataires. Ils ne
sauraient en aucun cas engager la responsabilité de la Mairie de Balma.
Balma 2013
A l’aube de cette nouvelle année, nous présentons tous nos vœux
de bonheur et de santé à tous les Balmanais. Cette période est
également particulièrement propice au bilan, en prenant le temps
d’évaluer ce qui a été réalisé dans notre commune durant ces dernières
années.
Si l’on feuilletait, comme un album de famille, les photos de Balma et
celles d’aujourd’hui, la différence serait saisissante. Certes, le visage de
notre commune a changé. Les champs ont laissé place à des
logements, des écoles, des services, des commerces... Et pourtant,
cette évolution s’est faite en douceur, selon les besoins des Balmanais.
Le développement équilibré de notre commune n’est pas le fruit du
hasard. Il a été mené en respectant trois principes importants :
la préfiguration, la prévision et la réalisation.
Nous avons en effet préfiguré le développement de Balma dans le
projet de ville initié dès 1996. Nous avons ensuite prévu les services
à la population rendus nécessaires par l’évolution de notre commune.
Aujourd’hui, nous sommes en phase de réalisation des engagements
les plus récents.
C’est en portant des projets collectifs utiles à tous (cœur de ville,
centres sociaux, groupe scolaire…) que nous pourrons envisager
l’avenir plus sereinement. Nous le faisons d’autant mieux que les
investissements se font sans nuire à l’équilibre budgétaire.
Nos finances locales font, en effet, l’objet d’une attention toute
particulière depuis plus de 15 ans. Nous poursuivons notre niveau
d’exigence, et présenterons à nouveau, en janvier 2013, un budget
sérieux, maîtrisé et cohérent avec le dynamisme que nous insufflons
pour notre ville.
Car Balma, comme toutes les communes de France, est une locomotive
du développement local et par conséquent, l’un des principaux
soutiens de l’activité économique. Ce dynamisme crée un effet
d’entraînement. Il se traduit concrètement par des emplois et des
logements au sein même de notre commune, où l’on peut à la fois
travailler, se loger et vivre dans un cadre privilégié.
Pas de pause donc ! D’autant que lorsque l’effort est compagnon de
l’optimisme, ce qui est notre cas à Balma, alors, oui, nous pouvons
avancer en toute confiance. Car, comme le rappelait François
Mitterrand, « il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent
à l’avenir ».
Le groupe majorité municipale
« Au cœur des Balmanais »
Du rapport « Qualité/Prix »
Voila des mois et des années que nous nous faisons
le relais d’une majorité d’entre vous pour pointer du
doigt la progression lourde et continue de la fiscalité
locale et la masse salariale de notre budget
communal.
Face à ces objections, la réponse qui nous est
apportée fait état de la prétendue qualité du service
proposé à la population.
Aussi, alertés par de nombreux parents, quelle ne fut
pas notre surprise d’apprendre que la Mairie venait
de leur demander par écrit, de récupérer leurs
enfants à l’heure du déjeuner. Dans ce courrier, où il
est fait appel à leur « civisme », nous comprenons
que la cantine scolaire est surchargée et ne peut plus
apporter un service de qualité. A côté de cela, le «
cœur de ville » englouti une grande partie de nos
ressources financières.
Alors que notre commune s’urbanise à tout-va, nous
dénonçons régulièrement le déficit structurel de nos
infrastructures routières, la saturation de nos
équipements et ce courrier en est un bel exemple
concret. Avant de construire et d’accueillir
prochainement un très (trop) grand nombre de
nouveaux habitants, il faudrait déjà que nos
infrastructures ne soient pas à ce jour saturées.
« Gouverner c’est prévoir » nous a parfois rappelé
notre Maire. Aussi, en l’absence cruelle de prévision
qui amène notre commune dans une situation aussi
affligeante, nous sommes en droit de nous demander
si nous sommes vraiment gouvernés.
Les élus autour de V.TERRAIL-NOVES
06 80 20 85 46
www.balma-a-coeur.fr
Circulez rien n’est prévu!
Les Balmanais constatent chaque jour que la
circulation automobile asphyxie notre commune
et pénalise lentement le commerce.
Plus de 2 500 logements sont sur le marché
immobilier à Balma depuis 2010.
Le Maire laisse bâtir à outrance sans se
préoccuper de l’urgence à prévoir une voirie
adaptée, sachant que la Liaison Urbaine Balma
Est, la fameuse LUBE, n’est prévue qu’en 2030.
Et le Maire continue à délivrer des permis de
construire!
Michel BASELGA Conseiller municipal
BALMA INFO P. 18

LA VIE EN VILLE
› L’ÉVÉNEMENT
L’ÉTÉ INDIEN À BALMA
La semaine thématique balmanaise 2012 a mis à l’honneur
un pays qui occupe un sous-continent à lui tout seul : l’Inde.
Forte de son milliard d’habitants, composant l’un des foyers
de civilisation les plus anciens du monde, l’Inde est aussi une
démocratie qui a fêté ses 65 ans d’indépendance. Grâce à
l’association balmanaise Salem et la ville, le programme a
été conçu comme un kaléidoscope géant, faisant découvrir au
public, à travers l’économie, la gastronomie, la peinture, la
photographie, la danse et le cinéma, toutes les couleurs et les
senteurs de l’Inde. Les enfants des centres de loisirs et des
écoles en ont profité pour goûter et manger indien, grâce au
service de la restauration scolaire de la ville. En ce qui
concerne les nourritures de l’esprit, la bibliothèque a alimenté
le public avec conte et lectures. En une semaine, toutes les
facettes de l’inde ont été exposées : celles du passé, mais
aussi celles de la réalité contemporaine. Au total, plus d’un
millier de personnes sont venues admirer les mille et une
richesses d’un pays surnommé autrefois par l’empire
britannique « le joyau de la couronne » et qui n’en finit pas
de nous fasciner.
BALMA INFO P. 19

LA VIE EN VILLE
› LE PORTRAIT
la salle des fêtes et le terrain de foot, c’était lui !
› REPERES
Naissance le 3 août
1925, à Maurens.
Juillet 1944 – Alain Briol
épouse Françoise, à l’église
Saint-Joseph de Balma.
De 1959 à 1971
conseiller municipal
1957 – création du Balma
Sporting Club, dont il est
actuellement le Président
d’honneur.
4 décembre 2012 – Alain
Briol reçoit la médaille de
bronze de la Jeunesse et des
Sports, ainsi que la médaille
d’or de la ville de Balma.
Alain Briol
Croiser le regard d’Alain Briol puis, dans la foulée,
sentir sa main serrer la vôtre pour un affectueux
bonjour est déjà un moment d’émotion. L’impression
devient réalité lorsque l’emblématique personnage de la
vie balmanaise vous invite à partager un brin de sa vie,
en vous ouvrant sa porte et celle de son cœur. Car c’est
bien ce qui caractérise ce fabuleux papy de 87 ans, qui a
marqué l’histoire de Balma : l’intérêt pour les autres. Une
vie passée à rendre celles de ses congénères plus agréable,
moins axée sur la superficialité, plus sur l’humain. Cela
méritait bien la médaille de la Jeunesse et des Sports et la
médaille d’or de la ville, remises par Alain Fillola le mardi
4 décembre dernier. Mais le vrai cadeau n’est-il pas celui
que l’homme nous a fait à tous depuis si longtemps?
Sans tambour ni trompette, avec une infinie humilité,
Alain Briol a toujours marqué de son empreinte la vie des
Balmanais. Depuis son arrivée dans la ville, et ce jusqu’à
nos jours, dans tous les registres, sportifs, culturel,
politique...
Que de chemin parcouru depuis les années 30 ! L’entourage
de ce petit garçon à qui on enseigne très tôt les bonnes
manières, lui avait imaginé un avenir de... curé ! « J’ai
bien failli l’être. Le prêtre de Maurens m’apprenait le latin
et voulait m’envoyer en séminaire. Je suis finalement allé
à Gourdan-Polignan faire un apprentissage d’électromécanicien
», ironise Alain Briol, qui gardera à jamais
cette passion pour la mécanique. Mais le plus important
à l’époque, c’était de gagner un peu d’argent, en tout cas
assez, pour avoir au moins un toit et se nourrir. Alain
Briol intègre alors les chemins de fer, à Toulouse où,
d’ouvrier, il accède ensuite au poste de conducteur. « Je
pouvais conduire tous les modes de tractions. J’en garde
un bon souvenir ». Ce sera son métier, jusqu’à sa retraite.
En 1944, Alain Briol commence sa nouvelle vie à Balma.
Il habite alors chemin des Arènes et décide de s’engager
en politique. « J’étais aux Jeunesses communistes, qui ont
été dissoutes sous Vichy. Puis, à L’Union des jeunesses
républicaines de France. Enfin, je me suis engagé, élu, aux
côtés de Georges Pradel. On en a fait, des choses ! J’ai
toujours été un homme de gauche. »
Initiateur du terrain de foot
Alain Briol fut conseiller municipal de 1959 à 1971. « A
l’époque, il n’y avait pas de salles des fêtes. Mon frère,
maire de Maurens, en avait une dans son village. J’ai
montré cet exemple pour faire créer la nôtre ! ». Alain
Briol fut aussi celui qui insuffla l’idée d’un terrain de foot.
Il raconte : « le maire m’avait dit : “je t’ai trouvé un
terrain, Pitchou, si ça te plait, viens le voir !” C’est le
terrain actuel. Jadis, il y avait simplement une tranchée
au milieu et des arbres, mais peu importait...». C’est aussi
Alain Briol qui demandera la dénomination de l’actuelle
avenue des Arènes. Très attaché au milieu du ballon rond,
Alain a toujours été proche du club de Balma. Il en est le
président d’honneur. C’est avec le sourire qu’il en parle :
« j’ai été dirigeant, mais j’ai aussi souvent accompagné
mon fils sur les matches. J’ai même été arbitre de
touche ! » Une passion qui d’ailleurs ne laisse pas
indifférent Roger Cau, l’actuel président du BSC, qui
confie : « C’est un homme à part, une figure. Balma ayant
beaucoup progressé, il s’est intéressé à notre club, et
continue à nous suivre au fil des saisons ».
Travail avec la police
Alain Briol aime à rappeler une parenthèse humoristique
de sa vie. Connaissant son expertise en mécanique, les
policiers de Toulouse l’avaient approché pour un job peu
ordinaire : « j’avais dépanné la voiture de policiers et on
est devenus amis. Ils m’ont alors proposé de les suivre
dans les affaires de trafic de voitures. A la loupe, je devais
repérer celles qui était découpées, puis ressoudées, celles
aussi dont on avait masqué le numéro de série... On ne
me trompait pas sur la marchandise ! ». Un livre ne
suffirait pas à raconter les nombreux épisodes de la vie
d’Alain Briol ; ceux qui le connaissent en attesteront.
Comme ils savent aussi que ce délicieux monsieur ouvre
sa porte à tout moment à ses amis. De préférence à l’heure
de l’apéritif, et si possible, avec quelques huîtres ! A 87
ans, on ne change pas les bonnes habitudes ! ■
BALMA INFO P. 20

› ALAIN
GIRESSE
REJOINT LE
STAFF DU BSC
Figure emblématique du
football français et
international, Alain
Giresse est le nouveau
conseiller technique du
Balma Sporting Club. Il
aura notamment pour
mission le recrutement
des seniors, la formation
des éducateurs, et
apportera son conseil à
Paul Raymond
(responsable de structure
jeunes) ainsi qu’à Eric
Taborda, entraîneur des
seniors, qui fut d’ailleurs
l’un des premiers élèves
d’Alain Giresse lorsque ce
dernier était entraîneur du
TFC de 1996 à 1998. Nul
doute que son expertise
permettra au club de
football de Balma de
progresser. Et c’est au
cours de la dernière
réunion de l’année 2012
regroupant les partenaires
du BSC, que le maire,
Alain Fillola, a remis à
Alain Giresse la médaille
d’or de la ville de Balma.
Il fait désormais partie
des citoyens d’honneur de
notre commune.
› « SENTEZ-VOUS SPORT ! »
À BALMA
La troisième édition de « Sentez-vous Sport » a eu lieu le
22 septembre 2012 dans notre commune, organisée par
le CROS en partenariat avec la ville de Balma. A
l’initiative du Comité National Olympique et Sportif
français, du Ministère des Sports et de l’Association des
maires de France, cet événement invite le public à (re)
découvrir les bienfaits d’une activité physique. Pour l’y
encourager, plus de 40 partenaires se sont mobilisés au
bois de Lagarde, offrant la possibilité de grimper sur le
mur d’escalade artifi ciel installé spécialement pour
l’occasion. Ou bien encore tester ses capacités en
marche nordique ou aïkido. A noter notamment la
participation des sapeurs-pompiers et du service
d’informations et de relations publiques des armées (le
SIRPA), présents pour faire connaître aux plus jeunes des
métiers passionnants qui exigent une éducation sportive
à toute épreuve !
› LA VILLE DE BALMA MARIANNE
D’OR ET MÉDAILLÉE DE BRONZE
POUR SA PARTICIPATION AUX
ÉLECTIONS
L’Association des anciens maires et adjoints de Haute-Garonne,
présidée par Georges Roncé, a souhaité, en collaboration avec
l’Association des Maires de France, honorer les communes qui
ont obtenu le meilleur taux de participation sur l’ensemble des
élections sur la période 2008-2012, et ce à partir des données
officielles fournies par la préfecture. Ainsi, le 25 septembre
dernier, la ville de Balma, arrivée première en Haute-Garonne
dans la catégorie 10 000-20 000 habitants, s’est vue décerner
une Marianne d’or ainsi qu’une médaille de bronze pour sa
participation aux dernières élections nationales. Deux distinctions
citoyennes qui viennent récompenser la forte implication des
Balmanais dans la vie démocratique. Bravo à tous !
› UNE ÉQUIPE BALMANAISE
AU MARATHON DE TOULOUSE
MÉTROPOLE
Le marathon International de Toulouse Métropole s’est
couru dans les rues de Toulouse et de la grande
agglomération le 28 octobre dernier. C’est le kenyan
Benjamin Bitok qui a remporté l’épreuve en 2h12mn23s,
décrochant par la même occasion son quatrième titre.
Nataliya Lehonkova, ukrainienne, a bouclé quant à elle les
42,195 km en 2h38mn22s. Le handisport été également
représenté, avec neuf athlètes en fauteuil. Le plus rapide,
Julien Casoli, l’a emporté en 1heure 44 minutes et 18
secondes. Côté relais, 468 équipes de 4 étaient engagées
dans ce marathon. L’équipe portant le dossard n°160 était
bien connu des Balmanais. Elle était en effet composée de
deux élus, Martine Costes et Yannick Bourlès, de Pascale
Parrain, habitant Balma depuis plusieurs années et du
directeur général des services de la ville, Pascal Durand.
Vaillants et déterminés, ils ont fini le parcours en
4h24mn30s. Félicitations à tous ces sportifs, qui se sont
armés de tout leur courage pour affronter le froid polaire
de ce dimanche !
BALMA INFO P. 21

LA VIE EN VILLE
› CÉRÉMONIE DE
L’ARMISTICE DU
11 NOVEMBRE
Compte tenu des travaux du cœur de ville, la cérémonie
de commémoration de l’armistice du 11 novembre s’est
tenue devant le monument aux morts du cimetière de
Lasbordes. L’occasion pour le maire, les élus et les
associations balmanaises de déposer les gerbes du
souvenir, en hommage à tous les morts de la première
guerre mondiale. Et plus particulièrement à ceux qui ont
laissé leur vie sur le champ d’honneur, quelques
minutes seulement avant le cessez-le-feu. C’est ce qui
arriva malheureusement à Augustin Trébuchon, tué par
balle à 10h45 à Vrigne-Meuse dans les Ardennes, alors
qu’il portait un message à son capitaine.
Il avait 40 ans.
› SECOURS
POPULAIRE
Durant les fêtes de fin
d’année, le Secours
Populaire a déposé dans
chacun de ses 60 paniers
de noël un pot de miel
produit par des abeilles du
rucher de la commune, mis
en place par l’Agenda 21.
Une initiative destinée à
adoucir quelque peu le
quotidien de ceux qui
connaissent des difficultés.
Pour aider le secours
populaire, contactez le 05
61 24 54 24 ou par mail :
secpop.balma@gmail.com
› L’EMPLOI À BALMA
La semaine de l’Emploi, organisée du 12 au 16 novembre
dernier en partenariat avec la ville de Balma et Pôle
Emploi, a été particulièrement utile pour les personnes qui
cherchent actuellement un travail. Parmi les temps forts
de ces cinq jours, retenons la fréquentation accrue du
forum, organisé le vendredi 17 novembre au COMPAS et
qui a réuni pas moins de 17 entreprises balmanaises. 450
personnes étaient venues présenter leur curriculum vitae
et plus de 100 d’entre elles ont été recrutées. La
mobilisation pour l’emploi s’est poursuivie lors de la
journée de l’économie sociale et solidaire, le 4 décembre
dernier. Cet événement s’est plus particulièrement
intéressé aux métiers émergents, liés aux nouvelles
formes d’habitat. Le secteur du logement est en effet en
constante évolution ; il entraîne une modification, voire un
changement radical des compétences professionnelles,
tout en créant de nouveaux savoir-faire. Des thèmes
d’autant plus concrets qu’à Balma, de nouvelles formes
d’habitat ont été intégrées, grâce à l’écoquartier Vidailhan
et à l’habitat participatif. Preuve, s’il en est, qu’en
matière d’emploi comme d’économie, la proximité est une
dimension essentielle à laquelle s’attache tout
particulièrement la ville et la Maison de l’emploi de
Balma. Pour plus d’informations : 05 61 24 99 39
› LES ENSEIGNANTS
RÉUNIS EN MAIRIE
Le 2 septembre dernier, le traditionnel pot d’accueil de
rentrée a réuni tous les enseignants de Balma. Le maire,
Alain Fillola, et Géraldine Pons-Ribot, adjointe en charge
de la vie scolaire, ont souhaité une fois de plus rendre
hommage au travail quotidien des membres de l’Education
Nationale. Ce moment convivial a été aussi l’occasion pour
les nouveaux enseignants d’échanger leurs impressions et
leur savoir-faire, dans un autre cadre que celui de leur
établissement.
BALMA INFO P. 22

› UN VENT DE SUCCÈS A SOUFFLÉ TRÈS FORT AU SALON DES OCCITANS
Si l’occitan fut la langue prépondérante pratiquée dans une région historique du Sud-Ouest,
c’est le langage universel du talent qui a parlé au salon d’automne 2012. La salle des fêtes,
où les œuvres de plus d’une centaine d’artistes avaient été exposées, a fait salle comble. Au
cours de l’inauguration, le maire, Alain Fillola, Nathalie Ménard Péméja, déléguée à la culture,
et Pierre Perrault, Président de l’association des Artistes Occitans, ont remis les prix officiels.
Les lauréats étaient ravis, tout comme le public balmanais, qui a salué la qualité artistique
des heureux élus et des deux invités d’honneur : Lise Dufaur-Mourens et Christian Glace.
• Prix de la Ville de Balma : Joëlle Ginestel pour son œuvre « Solitude dans le métro ».
• Grand Prix des Artistes Occitans : Jean-Jacques Peyramayou pour ses deux œuvres (pastel
sec) « Refl ets » et « Au bord du canal ».
• Premier Prix des Artistes Occitans : Eugène Abraham pour ses deux acryliques (sans titre).
• Deuxième Prix des Artistes Occitans : Iwa pour ses trois gravures sur zinc.
• Trois mentions spéciales du jury :
- Odette Augé pour son aquarelle « Andernos – Bassin d’Arcachon »
- Paulette Deumié-Perrin pour son encre de chine « Coin de Syrie à Fougax »
- Patricia Miquel-Rodéra pour sa terre patinée (sculpture) « Femme indienne »
› PYRÉNÉES DE CIRQUE :
QUAND LE TALENT TRAVERSE
LES FRONTIÈRES
Après «Circ que o ! », la Grainerie a lancé un nouveau projet
européen de coopération transfrontalière : Pyrénées de Cirque.
Une dizaine de partenaires, situés de part et d’autres des
Pyrénées, vont donner vie à cette aventure qui se prolongera
jusqu’en 2014 en proposant des actions de formation, de
création et de diffusion, pour structurer la filière cirque . A cette
occasion, une soirée cabaret « chemins émergents » s’est
tenue le 18 octobre à Balma, à la Grainerie. Atypique et
déambulatoire, le spectacle a réjoui le public par ses numéros
de trapèze, de jonglerie ou de bascule coréenne. Parce qu’il n’y
a pas que le ski dans les Pyrénées !
© EIA Capas
› SAVEZ-VOUS PLANTER CHEZ NOUS ?
Chantal Perdigau a eu une idée fertile en lançant sur le web un nouveau site nommé
« plantercheznous.com». L’objectif : mettre gratuitement en relation des personnes qui ont un
jardin mais qui ne le cultivent pas, avec ceux qui rêvent d’avoir un potager mais qui n’ont
pas de parcelle. Le jardinier sans terrain pourra ainsi planter chez un propriétaire, en échange
du partage des récoltes. Mis en ligne depuis août 2011, ce site compte aujourd’hui plus de
1500 annonces, avec autant de propriétaires prêteurs que de jardiniers en recherche. Grâce à
ces échanges, des personnes inscrites parfois depuis des années sur liste d’attente de jardin
familial arrivent à trouver un jardin près de chez eux en quelques jours seulement. L’idée se
développe partout en France et a fait des émules depuis peu en Belgique, au Luxembourg, et
même en Suisse ! Partage, solidarité et naturel : autant de valeurs que Chantal Perdigau,
ingénieur INSA en génie des procédés de l’environnement, a souhaité développer. Un succès
n’arrivant jamais seul, cette jeune Balmanaise a également été élue « Miss Bio 2012 » pour
la qualité de son projet. Vous êtes intéressés par la démarche, mais vous n’avez pas de
connexion internet ? Chantal Perdigau et son frère Eric ont pensé à tout et sont joignables au
06 32 95 90 64 pour déposer une annonce à votre place. Longue vie à tous les jardinautes !
BALMA INFO P. 23