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tissements importants et souvent étalées sur
plusieurs années - ont été réalisées à 84 %
(contre moins de 70 % en 2011).
« Les finances communales sont saines et témoignent
d’une grande maîtrise », a souligné
Eric Renaud. La légère hausse des dépenses de
fonctionnement et des charges courantes est
étroitement liée à l’augmentation du coût de
la vie (prix des fluides et énergies, etc.). Quant
à l’augmentation des recettes fiscales issues du
foncier bâti, elle est garantie par la présence à
Saint-Amand d’un important parc d’immobilier
d’entreprises. Elle compense en outre le recul,
cette année encore, des recettes issues du produit
des jeux et des eaux minérales.
La capacité d’autofinancement de la commune
reste satisfaisante, supérieure à celle des communes
de même strate, et assure la poursuite
de la politique d’investissement menée par la
Ville au bénéfice des habitants. Ce dont a attesté
Jocelyne Moreau, trésorier principal, venue
présenter le compte de gestion, qui corrobore
le compte administratif. Elle a attesté de la sincérité
des résultats comptables précédemment
évoqués et souligné que, « si le résultat comptable
2012 est en diminution, du fait de l’augmentation
des charges de fonctionnement de 8 %,
alors que les produits n’augmentent que de 3,5 %,
la capacité d’autofinancement de la Ville reste
cependant à un très bon niveau ». Seul bémol : la
Ville devra pour la première fois depuis de nombreuses
années recourir à l’emprunt, à hauteur
de 4 M €, pour boucler son plan de financement
des investissements.
• ySécurité/propreté :
même combat
Mais d’autres combats attendent l’équipe
municipale : ceux de la sécurité et de la propreté
notamment. Les incivilités régulièrement
constatées dans l’un et l’autre domaines ont fait
dire au député-maire que des effectifs de police
plus nombreux et un nouveau commissariat de
police, « digne de son temps et qui permette de
meilleures conditions de travail et d’action pour
nos policiers », seraient un premier pas.
Le reste passant par le civisme de chacun et le
respect des règles de la vie en société. Pourtant,
malgré les nombreuses installations (poubelles,
city-dog), les dépôts sauvages se multiplient.
En 2012, le SMIR a ainsi ramassé 17 tonnes de
déchets dans la ville et en avril dernier, lors du
Nettoyage de Printemps initié par la Ville, 200
bénévoles ont encore collecté quatre tonnes
déchets en deux jours !
Gens du voyage :
une mise au point
Dans son propos liminaire, le député-maire
a déploré que Saint-Amand ait encore eu à
subir « une nouvelle installation sauvage des
gens du voyage » et ce, alors même que La
Porte du Hainaut vient d’aménager une aire
de grand passage à leur intention à Neuvillesur-Escaut.
Le député-maire a interpellé le sous-préfet
sur la question, lequel a pris en urgence un
arrêté d’expulsion. « Je regrette qu’il faille en
passer par là mais, pour être respecté il faut
commencer par avoir un comportement respectable
et accepter les règles communes qui
sont le socle du vivre ensemble », a-t-il conclu.
Le terrain occupé a finalement été libéré dès
le lendemain, vendredi.
Le Conseil municipal a également voté :
• Le lancement d’une déclaration d’utilité publique (DUP) pour
l’obtention d’une parcelle, nécessaire aux travaux d’élargissement
et de réaménagement de la rue du Chêne Crupeau.
• L’acquisition d’une parcelle de quelque 330m² rue de la Collinière,
dans le cadre de la poursuite de l’aménagement des abords
de la Maison de l’Enfance.
• Le lancement d’une procédure de délégation de service publique
(DSP) pour la prestation de fourrière automobile.
• Un avenant au marché de nettoyage des bâtiments communaux,
en attendant le lancement d’un nouvel appel d’offres.
• Le renouvellement de l’autorisation des jeux du Pasino.
• La signature d’une convention avec l’Etablissement Public
Foncier (EPF), en vue de l’acquisition de parcelles destinées à développer
l’offre foncière pour le logement social et la mixité.
• L’autorisation de dépôt du permis de démolir l’ancien centre
commercial E. Leclerc - avant la requalification du quartier tout
entier, dans le prolongement des préconisations du « workshop »
mené l'an dernier - et un autre bâtiment rue du Rivoli.
• Le diagnostic archéologique préalable aux travaux de la future
école Croisette/Mont des Bruyères, qui n’a finalement rien révélé,
et le lancement d’un appel d’offres pour la construction de ce
même groupe scolaire.
• La mise en œuvre d’un marché public de performance énergétique,
avec pour objectif de diminuer les consommations
d’énergie et les émissions de CO 2 .
• Le lancement d’une procédure d’appel d’offres pour la fourniture
des denrées alimentaires de la restauration collective, la mise
à disposition d’un chef cuisinier et la confection des repas.
• Le lancement d’une nouvelle campagne de soutien et l’acceptation
des dons et legs au projet de Maison Louise de Bettignies,
visant la transformation de la maison natale de l’héroïne
amandinoise de la Première Guerre mondiale en centre d’interprétation
historique, en hommage à toutes les femmes résistantes
à travers le monde et les époques. Pour l’heure, la Maison Louise
de Bettignies vit déjà au travers de sa programmation « hors les
murs », déclinant expositions, conférences et spectacles. Elle a, par
ailleurs, était sélectionnée parmi les projets labellisables du comité
de pilotage régional de la Mission pour la commémoration du
centenaire de la première Guerre Mondiale.
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