Compte rendu du séminaire final de PEPSE - Energies Renouvelables
Compte rendu du séminaire final de PEPSE - Energies Renouvelables
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COMPTE-RENDU<br />
DU<br />
SEMINAIRE <strong>PEPSE</strong><br />
AU NATIONAL LEADERSHIP INSTITUTE OF MADAGASCAR<br />
ANTANANARIVO<br />
LES 17 ET 18 JUIN 2008<br />
Invités présents<br />
Les participants représentaient les différentes catégories d’acteurs<br />
susceptibles d’être impliqués dans le financement ou la mise en œuvre<br />
<strong>de</strong>s programmes d’électrification :<br />
- Institutionnels : Direction Générale <strong>de</strong> l’Energie, Organisme <strong>de</strong><br />
régulation <strong>de</strong> l’électricité, chargé <strong>de</strong>s infrastructures reliées à la<br />
prési<strong>de</strong>nce ;<br />
- Organismes <strong>de</strong> financement : ADEME, GTZ, USAID, ACCORD ;<br />
- Collectivités décentralisées : Représentants <strong>de</strong>s 9 régions<br />
cibles ;<br />
- Associations locales et programmes <strong>de</strong> développement<br />
présents dans les 9 régions ;<br />
- Opérateurs privés : Tenema, Vitasoa, Casielec, Someca…<br />
- Opérateur public : JIRAMA.<br />
La liste détaillée <strong>de</strong>s participants est jointe en annexe.<br />
Le contexte<br />
Le projet <strong>PEPSE</strong> (2005-2008), financé par la Commission Européenne<br />
dans le cadre <strong>du</strong> programme COOPENER, a été mis en place dans le cadre<br />
d’un partenariat entre la Fondation <strong>Energies</strong> pour le Mon<strong>de</strong>, l’Université <strong>de</strong><br />
Mag<strong>de</strong>bourg et le ministère <strong>de</strong> l’Energie et <strong>de</strong>s Mines à Madagascar.<br />
Le projet <strong>PEPSE</strong> a permis d’élaborer 9 programmes d’électrification rurale<br />
décentralisée par énergies renouvelables pour les 9 régions <strong>du</strong> sud <strong>de</strong><br />
Madagascar.<br />
Objectifs <strong>du</strong> séminaire<br />
Le séminaire <strong>de</strong>s 17 et 18 juin 2008 à Antananarivo constituant l’une <strong>de</strong>s<br />
étapes <strong>final</strong>es <strong>du</strong> projet <strong>PEPSE</strong>, avait pour objectif <strong>de</strong> réunir les acteurs<br />
techniques financiers susceptibles d'être les protagonistes <strong>de</strong>s<br />
programmes élaborés pour leur présenter les programmes régionaux<br />
d’électrification, répondre à leurs éventuelles questions et susciter leur<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 1<br />
Juin 2008
intérêt. Les partenaires <strong>de</strong> <strong>PEPSE</strong>, responsables régionaux, autorités<br />
nationales et contractants européens animaient le séminaire.<br />
Le déroulement <strong>du</strong> séminaire, dont le programme est joint en annexe 1, a<br />
été le suivant :<br />
- Présentation <strong>de</strong>s programmes régionaux élaborés dans le cadre <strong>du</strong><br />
projet <strong>PEPSE</strong> ;<br />
- Table ron<strong>de</strong> n°1 : Réalisation et exploitation (pour le secteur privé) ;<br />
- Table ron<strong>de</strong> n°2 : Financement et synergie énergie-développement.<br />
Le contenu <strong>de</strong>s interventions est disponible en annexe 2.<br />
I- PRESENTATION DES PROGRAMMES REGIONAUX<br />
Personnes présentes à la tribune officielle :<br />
Hugues Rajonson, représentant le Premier Ministre<br />
M. Ramanantsoa, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Agence pour le Développement <strong>de</strong><br />
l’Electrification Rurale (ADER)<br />
Chef <strong>de</strong> la région Atsimo Atsinanana, porte-parole <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s chefs<br />
<strong>de</strong> Régions<br />
Yves Maigne, Directeur <strong>de</strong> la Fondation <strong>Energies</strong> pour le Mon<strong>de</strong><br />
Ouverture<br />
Le séminaire a débuté par un discours <strong>de</strong> M.Rajonson, chef <strong>de</strong> cabinet <strong>du</strong><br />
Premier Ministre (Discours en Annexe 2).<br />
Les différents discours d’intro<strong>du</strong>ction ont rappelé l’importance <strong>de</strong><br />
l’électrification pour le développement social et économique <strong>de</strong>s zones<br />
rurales.<br />
Le contexte national malgache et le cadre général <strong>de</strong>s travaux<br />
préliminaires à l’élaboration <strong>de</strong>s programmes régionaux a d'abord été<br />
présenté par Mme Herivelo Ramialiarisoa, directrice générale <strong>de</strong> l’Énergie<br />
(Annexe 3).<br />
Le contenu <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong> programmes régionaux a ensuite été<br />
développé :<br />
- Les différentes étapes <strong>de</strong> <strong>PEPSE</strong> aboutissant à l’élaboration <strong>de</strong>s<br />
programmes régionaux ont été rappelées par Nicolas Guichard qui a<br />
insisté sur la méthodologie NORIA, permettant <strong>de</strong> prioriser les<br />
communes bénéficiant <strong>du</strong> contexte le plus favorable à une<br />
électrification par énergies renouvelables qui soit pérenne (Annexe 3) ;<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 2<br />
Juin 2008
- Yves Maigne a présenté les différentes solutions techniques proposées<br />
(Annexe 4) ;<br />
- Les modalités organisationnelles envisagées permettant une mise en<br />
œuvre pérenne <strong>de</strong>s programmes d’électrification ont été exposées par<br />
Voahirana Randriambola, directrice <strong>du</strong> bureau d’étu<strong>de</strong>s « Cabinet<br />
Mihiratra » (Annexe 5) ;<br />
- Les coûts d’investissement pour chaque région et le montage financier<br />
proposé ont été développés par Nicolas Guichard (Annexe 6) ;<br />
- Mélanie Jaeger, sociologue à l’université <strong>de</strong> Berlin a ensuite présenté le<br />
lien entre électrification et développement, et la nécessité <strong>de</strong><br />
s’appuyer sur les structures locales existant dans les communes visées<br />
pour assurer la pérennité <strong>de</strong>s réalisations (Annexe 7).<br />
Une courte séance <strong>de</strong> questions a suivi les présentations <strong>de</strong>s programmes<br />
régionaux.<br />
Séance <strong>de</strong> questions<br />
Que propose-t-on pour les communes non choisies par <strong>PEPSE</strong> ?<br />
Les Régions définissent les communes prioritaires pour l’électrification. Les<br />
moyens actuels ne permettent pas d’électrifier toutes les communes<br />
simultanément. Il est nécessaire <strong>de</strong> commencer par le plus facile.<br />
L’électrification pourra être éten<strong>du</strong>e au fur et à mesure <strong>de</strong>s moyens et <strong>de</strong>s<br />
résultats.<br />
Pourquoi avoir choisi un TRI <strong>de</strong> 15 % ? Pourquoi ne pas avoir inclus les<br />
impacts socio-économiques dans le calcul <strong>du</strong> TRI ?<br />
Dans une opération <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> envergure, il faut que les opérateurs privés<br />
s’engagent. La rentabilité <strong>de</strong>s fonds investis doit être raisonnable, d’où le<br />
choix d’un TRI <strong>de</strong> 15 %. C’est la condition pour le secteur privé soit<br />
intéressé.<br />
Pour le calcul <strong>du</strong> TRI, nous avons utilisé <strong>de</strong>s critères objectifs. Nous<br />
aurions, bien enten<strong>du</strong>, pu calculer un TRI prenant en compte les bénéfices<br />
socio-économiques.<br />
Au Maroc et en Tunisie, <strong>de</strong>s opérations par panneaux solaires indivi<strong>du</strong>els<br />
ont été proposées. Dans le projet <strong>PEPSE</strong>, vous proposez <strong>de</strong>s éoliennes.<br />
Aura-t-on à Madagascar les capacités <strong>de</strong> maintenance nécessaires ?<br />
Les solutions proposées sont-elles adaptées aux besoins <strong>de</strong> la population ?<br />
Le retour d’expérience <strong>de</strong>s opérations d’électrification par systèmes<br />
solaires indivi<strong>du</strong>els montre que seul 1 système sur 9 est encore en état <strong>de</strong><br />
fonctionnement. D’où la proposition <strong>de</strong> <strong>PEPSE</strong> <strong>de</strong> promouvoir les systèmes<br />
centralisés qui impliquent la présence d’un opérateur en permanence dans<br />
les communes électrifiées, et favorise ainsi la pérennité <strong>de</strong> l’électrification.<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 3<br />
Juin 2008
Au niveau <strong>de</strong> la maintenance, on propose <strong>de</strong>s grappes <strong>de</strong> communes pour<br />
faciliter l’exploitation par un opérateur.<br />
Même si les compétences techniques ne sont pas encore disponibles, la<br />
maintenance pourra être réalisée après la formation <strong>du</strong> personnel.<br />
II-<br />
TABLE RONDE 1 : RÉALISATION ET EXPLOITATION<br />
Participants :<br />
Institutionnels Associations :<br />
Opérateurs<br />
privés et<br />
publiques :<br />
Organismes <strong>de</strong><br />
financement<br />
- Ministère <strong>de</strong> l’Energie et<br />
<strong>de</strong>s Mines, représenté par<br />
sa Direction Générale <strong>de</strong><br />
l’Energie ;<br />
- Organisme <strong>de</strong><br />
Régulation <strong>de</strong><br />
l’Electricité : Organe<br />
chargé <strong>de</strong> veiller au<br />
respect <strong>de</strong>s normes dans<br />
le secteur <strong>de</strong> l’électricité ;<br />
- Représentant <strong>de</strong> la<br />
Prési<strong>de</strong>nce, chargé <strong>du</strong><br />
développement <strong>de</strong>s<br />
infrastructures<br />
énergétiques pour le<br />
« Madagascar Action<br />
Plan » (MAP) ;<br />
- Représentante <strong>du</strong><br />
Sénat ;<br />
- Chefs <strong>de</strong>s 9 régions<br />
cibles <strong>du</strong> projet <strong>PEPSE</strong> ;<br />
ERRATEM<br />
MADERA<br />
ADES<br />
KIOMBA<br />
BAGELEC<br />
VITASOA<br />
SAEE<br />
JIRAMA<br />
JIRAFI<br />
SONICA<br />
COOPELEC :<br />
collectif<br />
d’opérateurs<br />
privés<br />
l’électricité<br />
CASIELEC<br />
SOMECA<br />
SN3E<br />
<strong>de</strong><br />
Tenema : filiale<br />
<strong>de</strong> Total<br />
Energie Solaire<br />
Société Wind<br />
Factory :<br />
Développeur <strong>de</strong><br />
sites éoliens<br />
JIRAMA :<br />
Compagnie<br />
nationale<br />
pro<strong>du</strong>ction<br />
distribution<br />
l’électricité<br />
<strong>de</strong><br />
et<br />
<strong>de</strong><br />
Banque Africaine<br />
<strong>de</strong><br />
Développement<br />
(BAD)<br />
ADEME<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 4<br />
Juin 2008
Objectifs <strong>de</strong> la table ron<strong>de</strong><br />
La table ron<strong>de</strong> « Réalisation et exploitation » avait pour objectif <strong>de</strong> réunir<br />
les différents participants <strong>de</strong> la matinée pour recueillir leurs remarques et<br />
questions sur les programmes d’électrification, et d’engager un début <strong>de</strong><br />
réflexion sur les étapes suivantes aboutissant à la mise en œuvre <strong>de</strong>s<br />
programmes d’électrification.<br />
Déroulement<br />
En début <strong>de</strong> séance, un tour <strong>de</strong> table a été effectué, permettant <strong>de</strong><br />
recueillir les remarques et questions <strong>de</strong>s différents participants.<br />
Le travail réalisé dans les étu<strong>de</strong>s <strong>PEPSE</strong> satisfait l’ensemble <strong>de</strong>s Régions.<br />
L’ORE se dit prêt à ai<strong>de</strong>r les Régions au niveau <strong>de</strong>s informations légales et<br />
<strong>du</strong> potentiel énergétique pouvant être développé dans chaque région.<br />
L’ensemble <strong>de</strong>s opérateurs se sont dit prêts à participer au projet <strong>PEPSE</strong>.<br />
Les différentes questions posées et les réponses apportées sont<br />
présentées ci-<strong>de</strong>ssous.<br />
Suite aux questions, une discussion concernant le financement et la<br />
tarification a été engagée.<br />
Questions posées<br />
Les questions recueillies lors <strong>de</strong> la table ron<strong>de</strong> ont été traitées par<br />
thèmes :<br />
- Gestion <strong>de</strong>s infrastructures au niveau régional ;<br />
- Technique ;<br />
- Ingénierie sociale ;<br />
Gestion <strong>de</strong>s infrastructures au niveau régional<br />
- Un seul opérateur aura-t-il la capacité <strong>de</strong> gérer <strong>de</strong>s infrastructures à<br />
l’échelle d’une région ?<br />
Les opérateurs souhaitant s’investir dans les programmes <strong>PEPSE</strong><br />
bénéficieront d’un programme <strong>de</strong> formation et d’accompagnement à tous<br />
les niveaux (gestion, maintenance, élaboration <strong>de</strong> business plan…)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’association professionnelle COOPELEC a souligné la<br />
nécessité d’un changement d’échelle. Pour que celui-ci soit réalisé, les<br />
opérateurs doivent entrer en collaboration, ce qui leur permettra <strong>de</strong> faire<br />
face aux difficultés engendrées par le changement d’échelle et d’avoir un<br />
poids face aux financiers. C’est dans cet objectif que le collectif COOPELEC<br />
s’est créé, après l’atelier <strong>PEPSE</strong> en janvier 2008.<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 5<br />
Juin 2008
Dans chaque région, on <strong>de</strong>vra faire appel à un opérateur local en<br />
association avec un opérateur régional afin d’agir au plus près <strong>de</strong>s besoins<br />
<strong>de</strong> la population.<br />
Une telle organisation peut cependant entraîner une situation <strong>de</strong><br />
monopole. En outre, il est nécessaire <strong>de</strong> garantir le professionnalisme <strong>de</strong>s<br />
exploitants.<br />
L’ORE est chargé <strong>de</strong> garantir la qualité <strong>du</strong> service et <strong>de</strong> veiller à ce que les<br />
règles <strong>de</strong> concurrence soient appliquées.<br />
Avant que l’opérateur ne soit autorisé à exploiter, un dossier justifiant <strong>de</strong><br />
ces moyens techniques, financiers et <strong>de</strong> son expérience est <strong>de</strong>mandé.<br />
- Un calendrier est-il prêt pour la mise en place <strong>de</strong>s appels d’offre ?<br />
Le calendrier pour la mise en place d’appel d’offres n’a pas encore été<br />
précisé. Cependant, toutes informations concernant la mise en œuvre <strong>de</strong>s<br />
programmes d’électrification seront disponibles auprès <strong>du</strong> Ministère <strong>de</strong><br />
l’Energie.<br />
Pour faire avancer les programmes, une recherche active <strong>de</strong> financement<br />
et l’élaboration d’une convention <strong>de</strong>vront être effectuées pendant les 6<br />
prochains mois. Le lien avec les opérateurs <strong>de</strong>vra être conservé, afin<br />
d’avoir <strong>de</strong>s interlocuteurs.<br />
Technique<br />
- Quelles sont les étu<strong>de</strong>s complémentaires à effectuer pour la mise en<br />
place <strong>de</strong>s centrales hydrauliques ?<br />
Les sites ont été i<strong>de</strong>ntifiés par le ministère <strong>de</strong>s Mines et <strong>de</strong> l’Energie. Le<br />
bureau d’étu<strong>de</strong>s VITASOA a effectué <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> préfaisabilité. Sur les<br />
sites <strong>de</strong> Sahatona et Sahasinaka, les étu<strong>de</strong>s sont complètes et l’on peut<br />
d’ores et déjà établir un cahier <strong>de</strong>s charges.<br />
Pour le site d’Ivohibe, il reste à effectuer une étu<strong>de</strong> hydrologique.<br />
- Les compétences sont-elles présentes à Madagascar pour effectuer les<br />
opérations <strong>de</strong> maintenance ?<br />
Le chargé <strong>du</strong> MAP s’est inquiété <strong>de</strong> l’adaptation <strong>de</strong>s solutions techniques<br />
proposées au contexte malgache.<br />
Les compétences techniques pour l’entretien d’éoliennes <strong>de</strong> plusieurs<br />
centaines <strong>de</strong> MW sont inexistantes à Madagascar.<br />
Les systèmes proposés sont importés, et donc en cas <strong>de</strong> panne, il faut<br />
attendre plusieurs semaines avant réparation <strong>du</strong> matériel.<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 6<br />
Juin 2008
L’initiative grecque d’installer une usine <strong>de</strong> fabrication d’éolienne <strong>de</strong> faible<br />
puissance (2 kW) est donc intéressante car elle transfère <strong>de</strong>s<br />
compétences techniques, et permet l’installation d’une chaîne <strong>de</strong><br />
distribution locale. La maintenance, et par conséquent la pérennité <strong>de</strong>s<br />
infrastructures, est ainsi garantie.<br />
Le chef <strong>de</strong> région Atsimo Atsinanana a également souligné l’importance<br />
que les équipements soient adaptés au climat <strong>de</strong>s régions d’implantation,<br />
afin d’éviter leur usure.<br />
Quand la maintenance est pensée et les procé<strong>du</strong>res respectées, il n’y a<br />
pas <strong>de</strong> problèmes majeurs.<br />
À Antetezambato, il n’y avait pas <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> la maintenance au<br />
départ, mais le personnel a été formé. 5 ans après la mise en place <strong>de</strong> la<br />
centrale, les procé<strong>du</strong>res et modalités d’entretien sont respectées. Les<br />
pannes sont anticipées.<br />
Pour éviter les problèmes liés à la maintenance, une filière<br />
d’approvisionnement en pièces <strong>de</strong> rechange <strong>de</strong>vra être mise en place.<br />
Le regroupement <strong>de</strong> communes privilégié par le projet <strong>PEPSE</strong>, permet la<br />
création d’une telle filière.<br />
Ingénierie sociale<br />
- Comment financer l’ingénierie sociale ?<br />
Un opérateur a soulevé la question <strong>du</strong> financement <strong>de</strong> l’ingénierie sociale.<br />
Celle-ci permettant d’assurer la pérennité <strong>du</strong> projet, il est indispensable<br />
<strong>de</strong> la mettre en œuvre, mais elle reste souvent à la charge <strong>de</strong> l’opérateur.<br />
Il est important d’intégrer le coût <strong>de</strong> l’ingénierie sociale dans les coûts<br />
d’investissement, car elle garantit le succès <strong>de</strong> l’électrification rurale. Il est<br />
important <strong>de</strong> faire passer le message aux bailleurs <strong>de</strong> fonds pour vaincre<br />
leur réticence à financer cet aspect <strong>du</strong> programme.<br />
Les connaissances <strong>de</strong> la population sur les énergies renouvelables doivent<br />
être prises en compte. Dans certaines régions, la plupart <strong>de</strong>s gens avaient<br />
<strong>de</strong>s connaissances sur les EnR, d’autres pas <strong>du</strong> tout. L’utilisation <strong>de</strong><br />
structures existantes (groupements d’agriculteurs, associations…) pour la<br />
diffusion <strong>de</strong> l’information permettrait <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire le coût <strong>de</strong> l’ingénierie<br />
sociale pour les exploitants.<br />
Le chef <strong>de</strong> région Atsimo Atsinanana insiste cependant sur le fait que la<br />
sensibilisation <strong>de</strong> la population doit être faite <strong>de</strong> manière permanente, sur<br />
toute la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> projet. Une équipe dédiée à la sensibilisation pour le<br />
projet <strong>PEPSE</strong> <strong>de</strong>vrait donc être constituée. En outre, les activités <strong>de</strong><br />
sensibilisation seront très importantes, et ne pourront être assumées en<br />
totalité par <strong>de</strong>s structures locales qui ont par ailleurs d’autres activités.<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 7<br />
Juin 2008
Avoir une équipe spécifique pour le projet éviterait un relâchement au fur<br />
et à mesure <strong>de</strong>s années et favoriserait une appropriation <strong>du</strong> projet par les<br />
habitants.<br />
Le CAC (Centre d’Appui aux Communes) qui intervient dans la<br />
sensibilisation <strong>de</strong> la population dans les projets <strong>de</strong> développement rural<br />
permet d’éliminer 90 % <strong>de</strong>s risques.<br />
Discussions<br />
Financement<br />
Concernant la partie subvention <strong>du</strong> projet, le chargé <strong>de</strong> l’objectif 2 <strong>du</strong> MAP<br />
(infrastructures reliées) a précisé que le projet <strong>PEPSE</strong> pourrait bénéficier<br />
d’une subvention <strong>de</strong> l’Etat, s’il intégrait le programme sectoriel <strong>du</strong><br />
ministère <strong>de</strong> l’Energie.<br />
Le représentant <strong>de</strong> la Banque Africaine <strong>de</strong> Développement (BAD) souhaite<br />
que la banque soit sollicitée pour le financement <strong>du</strong> projet.<br />
Il existe <strong>de</strong>ux guichets distincts à la BAD :<br />
- Public : doit passer par le ministère <strong>de</strong> tutelle pour appui aux prêts<br />
ou dons.<br />
- Privé : pour les promoteurs d’une taille importante, le seuil<br />
d’investissement étant <strong>de</strong> 10 millions <strong>de</strong> dollars.<br />
La nécessité <strong>de</strong> travailler ensemble est clairement ressortie lors <strong>du</strong> débat.<br />
Les opérateurs ne doivent pas être seuls face aux financiers. Il est<br />
nécessaire <strong>de</strong> montrer clairement que le projet est soutenu par toutes les<br />
parties prenantes.<br />
Tarification<br />
Les opérateurs rencontrent <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s difficultés à obtenir <strong>de</strong>s prêts<br />
auprès <strong>de</strong>s banques pour financer leur investissement. Celles-ci sont en<br />
effet très réticentes à accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s financements pour <strong>de</strong>s projets en<br />
milieu rural à cause <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> recouvrement <strong>de</strong>s paiements <strong>de</strong><br />
services électriques.<br />
Le taux d’intérêt est en outre rarement inférieur à 15 %.<br />
L’établissement d’un business plan « bancable » est également complexe.<br />
Les opérateurs jugent nécessaire une formation leur permettant d’établir<br />
un business plan susceptible <strong>de</strong> convaincre les banques.<br />
Au sujet <strong>de</strong> problèmes <strong>de</strong> recouvrement, les Régions ont assuré que la<br />
tarification mensuelle proposée était à la portée <strong>de</strong> la population, et elles<br />
se sont engagées à sensibiliser la population <strong>de</strong> la nécessité <strong>du</strong> paiement<br />
<strong>de</strong>s services. Elles feront le lien entre la population et les opérateurs.<br />
D’ailleurs, les Organismes Publics <strong>de</strong> Coopération Intercommunautaires<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 8<br />
Juin 2008
(OPCI) ont été inclus dans l’organisation <strong>du</strong> projet afin <strong>de</strong> faciliter le<br />
recouvrement.<br />
Elles ont souligné l’importance <strong>de</strong> l’électricité dans le développement <strong>de</strong><br />
leur région, et l’attente <strong>de</strong>s habitants et sont donc prêtes à soutenir les<br />
exploitants.<br />
Il est atten<strong>du</strong> <strong>de</strong>s opérateurs <strong>du</strong> professionnalisme et un service <strong>de</strong><br />
qualité. En contrepartie, les Régions s’engagent à leur apporter leur<br />
soutien.<br />
De plus l’opérateur pourra s’il le souhaite ajouter une activité<br />
complémentaire à celle <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> l’électricité : usine <strong>de</strong> transformation<br />
<strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its agricoles, atelier <strong>de</strong> tissage… Les régions concernées offrent<br />
<strong>de</strong> multiples opportunités en ce qui concerne le développement d’activités<br />
économiques. Les opérateurs pourront en bénéficier.<br />
Les Régions ont mobilisé <strong>de</strong>s moyens lors <strong>de</strong> la phase d’étu<strong>de</strong> <strong>PEPSE</strong> et<br />
participé aux enquêtes. Elles se sont énormément investies et tiennent à<br />
ce que le projet se concrétise.<br />
La directrice <strong>de</strong> l’ORE estime que le tarif proposé par <strong>PEPSE</strong> est beaucoup<br />
plus élevé que celui que pratique la JIRAMA.<br />
Il est difficile pour l’ORE <strong>de</strong> justifier un écart si important entre les tarifs<br />
<strong>de</strong> la JIRAMA et celui <strong>de</strong> <strong>PEPSE</strong>.<br />
La Fondation <strong>Energies</strong> pour le Mon<strong>de</strong> a conscience que cela pose un<br />
problème politique, mais elle n’a pas à se prononcer <strong>de</strong>ssus.<br />
Le choix <strong>du</strong> tarif est justifié par le fait qu’attirer un opérateur en milieu<br />
rural est difficile. Il faut qu’il y ait une certaine rentabilité <strong>de</strong>s fonds<br />
investis pour qu’un exploitant ait envie <strong>de</strong> s’engager dans le projet.<br />
L’implication <strong>du</strong> secteur privé est nécessaire car il détient <strong>du</strong> savoir-faire.<br />
Une coopérative a <strong>de</strong>s frais moins importants. Il y aura sans doute un<br />
travail d’ajustement à faire.<br />
Par ailleurs, les tarifs mensuels sont abordables au vu <strong>de</strong>s dépenses<br />
actuelles <strong>de</strong>s foyers ruraux.<br />
D’après le chef <strong>de</strong> la région Anosy, les tarifs doivent refléter le « prix<br />
réel ». En effet, certains foyers peuvent dépenser 28 000 FMG (6 000<br />
Ariary) tous les 2 jours pour l’achat <strong>de</strong> piles. D’autres paient 6 millions<br />
FMG (1,2 millions d’Ariary) pour la sécurité à cause <strong>de</strong> l’absence<br />
d’éclairage public. Cela a-t-il été pris en compte par l’ORE ?<br />
Si on doit appliquer un tarif jugé raisonnable par l’ORE, aucun opérateur<br />
ne sera intéressé, et la population sera toujours privée d’électricité.<br />
L’ADEME ajoute <strong>de</strong> plus qu’on ne peut comparer les tarifs <strong>du</strong> réseau et <strong>de</strong><br />
l’ERD. Le coût <strong>de</strong> l’énergie est plus élevé en milieu rural. On ne peut avoir<br />
une tarification continue entre le milieu urbain et rural. Il faut considérer<br />
le service <strong>ren<strong>du</strong></strong> et non le kWh ven<strong>du</strong>.<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 9<br />
Juin 2008
L’ORE ne veut pas freiner l’électrification en milieu rural. Si les Régions<br />
sont d’accord pour que la tarification dépasse le prix plafond, elle n’y voit<br />
pas d’inconvénient.<br />
Conclusion<br />
En conclusion <strong>de</strong> cette première table ron<strong>de</strong>, il a été rappelé la nécessité<br />
d’avoir un mécanisme d’échange entre les différents partenaires. Les<br />
Régions, les opérateurs, le ministère <strong>de</strong> l’Energie doivent travailler<br />
ensemble. La sensibilisation <strong>de</strong>s futurs clients est essentielle pour la<br />
pérennité <strong>de</strong>s programmes d’électrification.<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 10<br />
Juin 2008
III- TABLE RONDE N° 2 : FINANCEMENT ET SYNERGIE<br />
ENERGIE-DEVELOPEMENT<br />
Participants :<br />
Institutionnels<br />
Associations<br />
Opérateurs<br />
Organismes<br />
<strong>de</strong><br />
financement<br />
Banque<br />
Ministère <strong>de</strong><br />
l’Energie et <strong>de</strong>s<br />
Mines<br />
ADER<br />
GRET<br />
ADES<br />
ACCORD<br />
TANMEV<br />
SAEE<br />
SONICA<br />
CASIELEC<br />
SN3E<br />
ONUDI<br />
GTZ<br />
USAID<br />
BFV-<br />
Société<br />
Générale<br />
ORE<br />
Chargé <strong>de</strong><br />
l’objectif 2 <strong>du</strong><br />
MAP à la<br />
prési<strong>de</strong>nce<br />
Société Wind<br />
Factory<br />
Représentante<br />
<strong>du</strong> Sénat<br />
Objectifs<br />
La table ron<strong>de</strong> « Financement et Synergie Energie-développement » avait<br />
pour objectif <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s solutions pour le financement <strong>du</strong> coût<br />
d’investissement <strong>de</strong>s programmes.<br />
Les programmes régionaux <strong>PEPSE</strong> nécessite en moyenne une subvention<br />
<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 85 %, le reste <strong>de</strong>s coûts d’investissement étant à la charge<br />
<strong>de</strong> l’opérateur.<br />
Cependant, sans un effort <strong>de</strong>s banques locales, il sera difficile pour les<br />
opérateurs d’apporter 15 % <strong>de</strong> l’investissement initial.<br />
Déroulement<br />
Les organismes <strong>de</strong> développement présents ont présenté leurs activités.<br />
Une banque commerciale locale été représentée lors <strong>de</strong> cette table ron<strong>de</strong>.<br />
Peu d’organismes d’ai<strong>de</strong> publique au développement (ambassa<strong>de</strong>s,<br />
coopérations française ou étrangère) étaient présents.<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 11<br />
Juin 2008
La séance a été divisée en 2 parties, tout d’abord, une présentation <strong>du</strong><br />
fonds national pour l’Electricité par le secrétaire général <strong>de</strong> l’ADER a été<br />
réalisée. Une discussion au sujet <strong>de</strong>s prêts pouvant être accordé aux<br />
opérateurs a ensuite été engagé.<br />
Volet subvention : composante nationale<br />
- Présentation <strong>du</strong> Fonds National pour l’Electricité<br />
Une partie <strong>de</strong>s coûts d’investissement pourra être subventionnée par le<br />
Fonds National pour l’Electricité (FNE), géré par l’ADER.<br />
Lors d’appels à propositions ou d’appels d’offres, la subvention maximale<br />
pour les investissements <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> distribution est <strong>de</strong> 70 %. Les<br />
30 % restants sont à la charge <strong>de</strong> l’opérateur.<br />
En général, le montant alloué aux infrastructures thermiques est <strong>de</strong> 700 à<br />
800 $ par client, et 1 500 $/kW à 2 500 $/kW pour les centrales<br />
hydrauliques.<br />
Lorsque l’opérateur propose une commune, le taux <strong>de</strong> subvention est <strong>de</strong><br />
50 % à 60 %, l’ADER considérant que la plupart <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s ont été<br />
réalisées.<br />
Le FNE sert également à subventionner l’extension et la remise aux<br />
normes <strong>de</strong>s installations.<br />
Les investissements dans certaines communes sélectionnées par <strong>PEPSE</strong><br />
sont assurées, notamment à Faux Cap où un projet <strong>de</strong> centrale solaire et<br />
thermique est prévu par le programme ACCORDS. Mais le montant <strong>de</strong><br />
l’investissement pour Faux Cap est trois plus élevé avec <strong>PEPSE</strong> qu’avec<br />
ACCORDS.<br />
Avec le budget existant, 2 localités peuvent être subventionnées par<br />
région.<br />
D’ici à 2011, le FNE aura 108 milliards Ariary soit 41 millions d’euros.<br />
Environ 15 millions d’euros par an sont disponibles pour l’électrification<br />
rurale dans tout Madagascar.<br />
Le FNE ne sera donc pas suffisant, l’appel à l’ai<strong>de</strong> publique au<br />
développement et aux investisseurs privés est nécessaire.<br />
Vu <strong>de</strong>s besoins importants en électrification <strong>de</strong> Madagascar, le FNE doit<br />
être alimenté en conséquence.<br />
- Discussion<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 12<br />
Juin 2008
Pour rectifier la disparité <strong>de</strong> taux d’électrification, le chef <strong>de</strong> région Atsimo<br />
Atsinanana propose <strong>de</strong> décentraliser le FNE au niveau <strong>de</strong>s régions.<br />
Le ministère <strong>de</strong> l’Energie doit également harmoniser les zones<br />
d’intervention <strong>de</strong>s ONG.<br />
D’après le chargé <strong>du</strong> MAP, les actions <strong>de</strong>s différents partenaires doivent<br />
être harmonisées.<br />
Si on veut que l’Etat interpelle les grands financeurs, le projet doit être<br />
mieux détaillé et les impacts socio-économiques clairement démontrés.<br />
La première phase consiste à faire connaître le projet <strong>PEPSE</strong>, et à diffuser<br />
le projet aux différents acteurs afin qu’ils puissent se positionner et<br />
harmoniser leurs actions.<br />
Prêts<br />
Les opérateurs ne peuvent trouver <strong>de</strong>s financements auprès <strong>de</strong>s banques,<br />
car les projets en milieu rural ont un temps <strong>de</strong> retour supérieur à 4 ans, et<br />
la zone d’intervention n’est généralement pas située dans le rayon<br />
d’action <strong>de</strong>s banques. De plus les équipements ayant faible valeur ne<br />
peuvent servir <strong>de</strong> garantie.<br />
Pour les opérateurs étrangers, l’engagement <strong>de</strong> leur patrimoine personnel<br />
situé dans leur pays d’origine peut être <strong>de</strong>mandé.<br />
De plus, la banque exige que la partie subventionnée par l’ADER ou un<br />
autre organisme soit versée avant le déblocage <strong>du</strong> prêt. De même, l’ADER<br />
veut une preuve d’obtention <strong>du</strong> prêt avant <strong>de</strong> verser la subvention.<br />
La BFV finance tous les projets d’électrification qui lui semblent pérennes,<br />
avec un temps <strong>de</strong> retour pouvant aller jusqu’à 15 ans pour les centrales<br />
hydrauliques.<br />
Mais effectivement, elle a besoin d’une preuve <strong>de</strong> la subvention avant <strong>de</strong><br />
verser le prêt.<br />
D’après l’ADER, un opérateur peut trouver un financement par une<br />
banque locale, à condition qu’il ait un historique avec celle-ci.<br />
Le FNE est principalement abondé par l’Etat, <strong>de</strong>s règles strictes<br />
d’utilisation sont donc <strong>de</strong>mandées. Un opérateur doit donc apporter la<br />
preuve <strong>de</strong> prêt d’une banque.<br />
D’où la nécessité d’une coordination entre l’ADER et les banques locales.<br />
Du fait <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong> l’électrification pour le développement <strong>de</strong><br />
Madagascar, les banques pourraient sans doute accor<strong>de</strong>r un taux<br />
préférentiel aux opérateurs.<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 13<br />
Juin 2008
Le ministère <strong>de</strong>s Finances malgache pourrait proposer un mécanisme <strong>de</strong><br />
financement semblable à celui mise en œuvre par le ministère <strong>de</strong>s<br />
Finances au Mali.<br />
Conclusion générale<br />
Les Régions ont la ferme intention d’appuyer le projet <strong>PEPSE</strong>, car il rentre<br />
dans la dynamique <strong>de</strong> développement régional.<br />
Un appui sera apporté aux opérateurs, notamment en ré<strong>du</strong>isant les<br />
risques en sensibilisant la population à la nécessité <strong>du</strong> paiement, et à la<br />
sécurisation <strong>de</strong>s investissements par <strong>de</strong>s subventions aux communes.<br />
Le ministère <strong>de</strong> l’Energie doit faire inscrire le programme <strong>PEPSE</strong> dans son<br />
programme sectoriel pour faciliter le financement <strong>de</strong> la partie subvention<br />
par le MAP.<br />
Le FNE est prêt à contribuer financièrement à la réalisation <strong>du</strong> programme<br />
<strong>PEPSE</strong> à la mesure <strong>de</strong> ses moyens.<br />
Les représentants <strong>de</strong>s institutions financières ont manifesté leur intérêt<br />
pour ces programmes d’électrification « clés en main ».<br />
Le représentant <strong>de</strong> la banque primaire locale à fait part <strong>de</strong> son ouverture<br />
à participer au financement <strong>de</strong> l’apport privé.<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 14<br />
Juin 2008
ANNEXES<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 15<br />
Juin 2008
Annexe 1<br />
Programme <strong>du</strong> séminaire<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 16<br />
Juin 2008
Annexe 2<br />
Discours <strong>du</strong> Premier Ministre<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 17<br />
Juin 2008
Annexe 3<br />
Présentation <strong>du</strong> projet <strong>PEPSE</strong><br />
Herivelo Ramialiarisoa<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 18<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 19<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 20<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 21<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 22<br />
Juin 2008
Annexe 4<br />
Démarche méthodologique <strong>du</strong><br />
projet <strong>PEPSE</strong><br />
Nicolas Guichard<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 23<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 24<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 25<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 26<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 27<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 28<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 29<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 30<br />
Juin 2008
Annexe 5<br />
Modalités techniques<br />
Yves Maigne<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 31<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 32<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 33<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 34<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 35<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 36<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 37<br />
Juin 2008
Annexe 5<br />
Organisation <strong>de</strong> la mise en œuvre et<br />
<strong>de</strong> la pérennisation<br />
Voahirana Randriambola<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 38<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 39<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 40<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 41<br />
Juin 2008
Annexe 6<br />
Aspects économiques et financiers<br />
Nicolas Guichard<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 42<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 43<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 44<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 45<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 46<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 47<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 48<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 49<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 50<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 51<br />
Juin 2008
Annexe 7<br />
Impacts atten<strong>du</strong>s et<br />
accompagnement <strong>de</strong>s acteurs<br />
Mélanie Jaeger<br />
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 52<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 53<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 54<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 55<br />
Juin 2008
<strong>Compte</strong>-<strong>ren<strong>du</strong></strong> Séminaire <strong>PEPSE</strong> 56<br />
Juin 2008