magazine d'octobre 2011 - Chambre des Métiers et de l'Artisanat

Artisanat
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Le magazine d’information de la Chambre i n°2 Octobre 2011
Le nouveau siège
de la CMA Isère
vous accueille
Métier
Orthoprothésiste,
savoir-faire et
savoir-être
Expérience
Des doigts
en or et des idées
plein la tête
Formation
La beauté et la vente
à l’EFMA : un pôle
d’excellence en Isère

Prise de parole
J’ai été élu deux fois à la Chambre, dans l’opposition,
mais c’est la première fois que je suis élu au Bureau
et que je représente la CMA Isère et les artisans dans
différentes instances.
Au sein du bureau, les missions sont partagées par
les élus sur des critères de territoires géographiques
mais aussi de compétences avec les dossiers traités.
En tant qu’élus, nous représentons les artisans de
tout le département. Je participe aux commissions
formation professionnelle, initiale et continue. Ce
domaine m’a toujours intéressé, j’œuvre d’ailleurs pour
la formation des taxis via l’école que j’ai créée. Quant
à mon rôle de représentation de la Chambre et des
artisans, je siège dans les instances telles que l’office
de tourisme, où sont discutées des problématiques
en lien avec l’artisanat. Je suis également chargé des
dossiers relatifs à l’environnement. J’habite Le Pontde-Claix,
commune riche en industries polluantes, et
je suis très sensible à l’environnement. Je siège au sein
du CODERST (commission prévention et pollution des
risques), sous l’égide de la préfecture de l’Isère, et des
commissions PPA (plan de protection de l’atmosphère)
de la DREALE (direction régionale de l’environnement,
de l’aménagement et du logement), ou encore dans les
CLI (commissions locales d’information), présidées par
le Conseil général de l’Isère et chargées d’une mission
générale d’information en matière de sûreté nucléaire.
Lorsque l’on est novice dans cette mission, il faut
s’informer, se documenter. Je prépare mes réunions
grâce aux dossiers que me constituent les responsables
des différents services de la CMA Isère. J’assure
l’information de la Chambre, afin de mettre en place
des actions ciblées à destination des artisans mais je
fais aussi parvenir les préoccupations des entreprises
artisanales auprès de ces instances. Ces missions
représentent un réel investissement en temps, mais
elles sont très enrichissantes.
Michel Guillot
Premier vice-président de la Chambre de Métiers
et de l’Artisanat de l’Isère, taxi au Pont-de-Claix
Artisanat
Le magazine d’information
de la Chambre
38
Brèves 03
Vie de la Chambre 04
Infos de la Chambre 05
Métier 06
Expérience 07
Social 08
Gestion 09
Dossier 10
Le nouveau siège
de la CMA Isère vous accueille
Brèves 14
Environnement 15
Formation 16
ZAC Bouchayer-Viallet
20, rue des Arts et Métiers
38026 Grenoble Cedex 1
Tél. 04 76 70 82 09
www.cma-isere.fr
Directeur de la publication Georges Burba
Rédacteur en chef Audrey Stimamiglio
Rédaction Danielle Chanet Communication - 04 76 50 30 12
Conception réalisation La Firma - 04 76 12 28 20
Photos Jean-Sébastien Faure - 06 27 80 74 38
Impression et routage Les Deux Ponts - Eybens
Numéro 2 / Octobre 2011
Tirage 24 000 exemplaires - ISSN : 2117-5837
Imprimé sur papier 100 % recyclé
Avec le soutien de nos partenaires privilégiés :
Constituer
une coopérative
d’artisans
La loi du 20 juillet 1983 prévoit
le statut des sociétés coopératives
artisanales. Ce texte précise que
les coopératives doivent œuvrer
exclusivement pour le développement
de l’activité artisanale des entreprises
sociétaires. La coopérative artisanale
est une société de personnes dont
les membres sont immatriculés au
Répertoire des Métiers.
Les artisans associés souscrivent
des parts sociales de la coopérative.
Ils rédigent et signent des statuts
et respectent les obligations
relatives à la création d’une SARL.
La particularité d’une coopérative
d’artisans réside surtout dans
l’adhésion des membres à un projet
commun et le respect du principe de
décision “un homme = une voix“.
On distingue essentiellement trois
types de coopératives :
les groupements de commercialisation
(service de commercialisation
commun) ;
les groupements de production
et de services (mise en commun
de moyens techniques et outils
de production) ;
les groupements d’achat
(regrouper les achats afin de
diminuer les coûts).
L’appartenance à une coopérative
permet donc aux artisans de
mettre en commun leurs moyens
ou leurs compétences afin
d’améliorer leur compétitivité
et de faciliter notamment leur
accès aux marchés publics.
En 2010, la France comptait
418 sociétés coopératives artisanales
regroupant 58 000 entreprises
artisanales sociétaires.
Enquête « Sport, loisir et handicap »,
les premiers chiffres
40 % des entreprises qui ont répondu
à l’enquête Sport, loisir et handicap
menée courant de l’été souhaitent
développer des équipements adaptés
aux personnes handicapées et 48 %
en développent déjà. Ces entreprises
sont réparties sur l’ensemble
du territoire de l’Isère avec une
concentration dans l’agglomération
grenobloise. Parmi les entreprises
Millésimes 2012 : participez !
Vous souhaitez faire valoir vos compétences,
votre savoir-faire, votre professionnalisme
et obtenir la reconnaissance de vos pairs ?
Inscrivez-vous au concours des Millésimes
organisé par la Chambre de Métiers et
de l’Artisanat de l’Isère dans le cadre de
la Semaine nationale de l’artisanat. Quel
que soit leur secteur d’activité, toutes les
entreprises inscrites au Répertoire des
développant du matériel adapté, 47 %
sont dans le sport, 13 % dans le loisir
et 40 % dans les deux, sport et loisir.
Ces acteurs ou futurs acteurs de la
filière ont le potentiel pour concevoir
des produits de tous types : matériel
de sport, informatique, médicochirurgical,
décoration, jeux et
jouets… car leurs cœurs de métiers
sont très différents des uns des autres.
Conférence Entreprises
et territoires, l’avenir en confiance
Le mardi 29 novembre 2011 à St-Quentin Fallavier, Espace Le médian,
le collectif des Acteurs économiques du Nord Isère vous invite
à participer à la conférence « Entreprises et territoires, l’avenir
en confiance ». Michel Godet, professeur au Conservatoire national
des arts et métiers et membre de l’Académie des technologies,
développera les thèmes qui lui sont chers : la capacité des hommes
et des femmes à rebondir et à entreprendre, la créativité, l’innovation
et l’attractivité des territoires liée à la qualité de vie. L’auteur des Bonnes
Nouvelles des conspirateurs du futur évoquera les atouts du territoire
Nord-Isère et la nécessité pour les acteurs locaux de soutenir les
initiatives innovantes et ambitieuses. Le collectif Acteurs économiques
du Nord-Isère (CCI, CMA Isère, communautés d’agglomération du Pays
Viennois et Porte de l’Isère, communautés de communes des Vallons
de la Tour, des Collines du Nord-Dauphiné, de la Chaîne des Tisserands,
des Vallons du Guiers, de l’Isle Crémieu, de Bièvre-Est et du Pays des
Couleurs) a pour vocation de renforcer la dynamique du Nord-Isère
et de favoriser son développement.
Plus d’informations
Si vous souhaitez une invitation,
contactez Alain Guétard au 04 74 57 54 17
Métiers peuvent y participer. Les lauréats se
voient remettre une vidéo de leur entreprise,
un trophée Millésime et un diplôme. Ils
bénéficient également de relations presse
dans la presse grand public. Les Millésimes
sont remis à l’occasion d’une soirée de
prestige au siège de la CMA Isère.
Dossier disponible sur www.cma-isere.fr
à retourner avant le 15 janvier 2012.
Rubrique Brèves
2 www.cma-isere.fr
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Vie de la Chambre
Florence Delattre, fleuriste
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat
de l’Isère, labellisée et conventionnée
pour accompagner les porteurs de projets,
sélectionne, au sein des comités Nacre, les
bénéficiaires du dispositif. Florence Delattre,
fleuriste dans le Nord-Isère, vice-présidente de
la CMA Isère et élue à la Chambre Régionale
des Métiers et de l’Artisanat, préside les
comités Nacre du site de Vienne. Elle évoque
avec nous sa mission au sein de ces comités.
Quel est votre rôle
au sein du comité Nacre ?
En tant qu’élue de la CMA Isère, je siège au
sein de différentes commissions – formation
continue, service de proximité, finances –
et j’ai également un rôle de représentation
auprès de différentes instances. De plus, je
préside les comités Nacre du site de Vienne
au sein desquels je représente la CMA Isère,
son président et les artisans du département.
Ces comités réunissent des expertscomptables,
des banquiers, le directeur du site
de Vienne de la CMA Isère, des techniciens
de la Chambre qui ont collaboré au montage
des dossiers présentés. Tous ces membres sont
chargés d’étudier les dossiers des créateurs
ou des repreneurs d’entreprises qui souhaitent
bénéficier du dispositif Nacre. Je pense que
ma présence est rassurante pour les candidats
qui voient sans doute en moi quelqu’un
qui comprend leurs problématiques, leurs
appréhensions ou leurs ambitions. Je suis
un artisan chef d’entreprise en face de
quelqu’un en passe de le devenir !
Les élus
au service des
porteurs de projets
Piloté par le ministère du Travail, de l’Emploi et
de la Santé dans le cadre d’un partenariat avec
la Caisse des dépôts, le nouveau dispositif Nacre
permet à des créateurs ou repreneurs d’entreprise
de bénéficier d’un prêt à taux zéro et d’un
accompagnement dans la durée.
Comment fonctionne ce dispositif ?
Il se décompose en trois phases. Lors du
montage du projet, les techniciens de la CMA
Isère aident le porteur de projet à constituer
le dossier de création ou de reprise
d’entreprise. Cette assistance technique
permet d’élaborer un dossier solide qui pourra
rassurer les financeurs, mais aussi éclairer
les porteurs de projets sur les difficultés
auxquelles ils pourraient être confrontés
face dans les premiers mois de l’activité.
Au cours de la deuxième phase du dispositif,
la CMA Isère aide les candidats au prêt Nacre
à valider la pertinence économique de leur
projet. Cela passe notamment par l’élaboration
d’un business plan, la structuration du plan
de financement pour aboutir à une solution
de financement équilibrée. Les futurs artisans
sont appuyés dans leurs démarches de
recherche de financement auprès des banques
et pour obtenir le prêt à taux zéro Nacre.
Ce dernier est en effet obligatoirement couplé
à un prêt bancaire complémentaire. Enfin,
et c’est la troisième phase, les créateurs
ou repreneurs qui ont bénéficié du prêt Nacre
sont accompagnés durant trois ans.
Les conseillers de la CMA Isère les orientent
dans leur choix de gestion et dans leur
stratégie de développement de l’entreprise.
Sur quels critères
jugez-vous les candidats ?
Les membres du comité se réunissent
une fois par mois, sur les sites de Grenoble
et de Vienne, pour entendre, lors d’un
grand oral, les porteurs de projets. Tous les
membres ont pris connaissance des projets
une quinzaine de jours avant de recevoir les
candidats et disposent donc des prévisionnels,
études de marché et montage financier
du projet. Notre rôle est donc d’interroger
le porteur de projet, pour préciser certains
points, pour décider en toute connaissance
de cause de son éligibilité à ce prêt à taux
zéro dont le montant peut aller de 1 000 à
10 000 € remboursables sur cinq ans.
En tant que professionnel et chef d’entreprise,
j’essaie d’analyser si le porteur de projet
maîtrise bien tous les aspects de son futur
métier – les notions de service et d’accueil,
le management – et s’il est capable de se
positionner en tant que dirigeant et non plus
en tant que salarié. Ce prêt s’adresse en effet
à des salariés repreneurs de leur entreprise
ou à des personnes sans emploi pour lesquels
la création ou la reprise d’entreprise est un
moyen de retour à l’emploi. Cet oral est donc
aussi l’occasion de donner des conseils aux
candidats en m’appuyant sur mes propres
expériences de chef d’entreprise. La CMA Isère
est habilitée à accorder une soixantaine de
prêts par an. Sont élus les dossiers les plus
matures du point de vue financier et humain.
Il s’agit d’un vrai coup de pouce à la création
et à la reprise d’entreprise.
Normes d’accessibilité,
mettez-vous en conformité avec la loi
La loi sur la généralisation de
l’accessibilité entrera en vigueur
en janvier 2015. Basée sur le principe
de l’égalité des droits et d’accès à tout
pour toutes les personnes à mobilité
réduite, cette loi implique que
toutes les entreprises artisanales qui
reçoivent du public rendent accessible
leur entreprise ou leur commerce.
La CMA Isère les accompagne dans
cette démarche citoyenne.
La loi du 11 février 2005 sur l’accessibilité
s’applique notamment aux commerces de
proximité de 5e catégorie recevant du public,
quelle que soit leur activité. Sont inclus
également dans cette catégorie les magasins
de vente, les centres commerciaux ou les
entreprises dans lesquels l’effectif du public
n’atteint pas cent personnes. L’objectif
de cette loi est de supprimer les obstacles
afin que des personnes ayant une déficience
motrice, sensorielle ou intellectuelle puissent
vivre de façon autonome. Nombre des
aménagements imposés par la loi et visant
prioritairement les personnes en situation
de handicap profitent également à d’autres
publics tels que les personnes âgées et les
parents accompagnés d’enfants en poussette.
La CMA Isère s’engage
La CMA Isère est partenaire du projet
Inovaccess lancé en 2010 par la Ville de
Grenoble et l’Agefiph. Il s’agit, sur un territoire
test – le quartier Berriat-Bouchayer-Viallet,
Berriat-Europole et la Presqu’île scientifique –
de rendre accessible à toute personne, quel
que soit son handicap, l’ensemble de la
chaîne de déplacements, des espaces publics
à la voirie en passant par les transports
jusqu’aux entreprises. La CMA Isère contribue
à ce programme unique en France en
réalisant des diagnostics accessibilité suivis
de préconisations dans les commerces et
entreprises artisanales recevant du public
dans le secteur géographique visé.
La CMA Isère
accompagne les artisans
Mobilisée depuis le vote de la loi généralisant
l’accessibilité, la CMA Isère informe, sensibilise
et accompagne les entreprises artisanales.
Des réunions d’information sont proposées
aux artisans recevant du public ainsi qu’aux
entreprises du bâtiment qui réalisent les
travaux d’aménagement imposés par la loi.
Les conseillers de la Chambre effectuent
par ailleurs des diagnostics techniques
au sein des entreprises. Ils permettent
de faire un état des lieux sur les points
en conformité avec la législation et les points
qui nécessitent des efforts. Ces diagnostics
sont suivis de préconisations sur les travaux
à effectuer pour se mettre aux normes.
Qu’il s’agisse d’installation de rampe d’accès,
d’aménagement d’allées de circulation,
d’abaissement de comptoir ou de largeur
de porte d’entrée, les artisans sont informés
que seuls les services d’urbanisme des mairies
sont habilités à valider les aménagements
réalisés ou à entreprendre. Il est parfois
impossible pour les entreprises de répondre
à ce qui est imposé par la réglementation.
Dans ce cas, des dérogations doivent être
demandées. À ces mesures s’ajoutent des
règles de bon sens, relevant de la qualité de
l’accueil du public, comme mettre des sièges
à disposition, veiller à ce qu’une personne
soit disponible pour apporter de l’aide
aux personnes à mobilité réduite et traiter
ces personnes avec les mêmes égards que
les autres clients.
Informer sur les aides
disponibles
Les conseillers de la Chambre ont également
pour mission d’informer les artisans sur
les aides dont ils peuvent bénéficier dans
le cadre des aménagements d’accessibilité.
La CMA Isère a en effet signé en mai 2011
un partenariat avec la Banque Populaire des
Alpes qui prévoit pour les entreprises artisanales
la possibilité d’un prêt privilège d’un montant
maximum de 30 000 € à un taux préférentiel,
afin de financer les travaux de mise aux normes
d’accessibilité. Par ailleurs, des aides directes
peuvent être accordées dans le cadre des fonds
d’intervention pour les services, l’artisanat
et le commerce (Fisac). C’est notamment
le cas du Fisac de Bourgoin-Jallieu et du Pays
Voironnais, où des réunions d’information
seront organisées par la Chambre. D’autres
aides sont éligibles, selon les territoires,
pour l’élaboration d’un cahier des charges
et les investissements liés à l’accessibilité des
personnes à mobilité réduite. Enfin, les artisans
grenoblois peuvent bénéficier, dans une limite
de 3 000 €, du fonds d’aide à l’accessibilité,
la rénovation et l’embellissement (FAARE)
de la Ville de Grenoble.
Contact
Audrey Turco
Tél. : 04 76 70 82 40
audrey.turco@cma-isere.fr
Rappel des échéances
Obligation avant 2015
Avant le 1 er janvier 2015, les entreprises
existantes doivent engager des travaux
de mise en conformité pour la partie de
l’entreprise la plus proche de l’entrée
principale afin que toute personne
à mobilité réduite puisse y accéder
et bénéficier des prestations offertes
dans des conditions adaptées.
Obligation au 1 er janvier 2015
La partie la plus proche de l’entrée
principale de l’entreprise doit être
accessible avec les prestations suivantes :
cheminement extérieur, conditions
d’accueil et d’accès dans le bâtiment,
circulation horizontale et verticale
(si existence d’un étage) à l’intérieur
du bâtiment, accessibilité des sanitaires
ouverts au public, aménagement
des équipements et mobiliers intérieurs,
dispositif d’éclairage, accessibilité d’au
moins une cabine d’essayage.
Obligation après 2015
Si l’artisan fait des travaux et mises aux
normes, il doit se mettre en conformité
avec les règles d’accessibilité applicables
aux commerces et bâtiments neufs
conformes aux articles R.11-19-2 et 3
(voir obligation au 1 er janvier 2015).
Infos de la Chambre
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Métier
Orthoprothésiste,
savoir-faire et savoir-être
Des doigts en or
et des idées plein la tête
Expérience
Il fait partie de la grande famille de l’artisanat, mais son métier est peu
connu du grand public. Fabien Cerilli est orthoprothésiste à Grenoble. Un
métier qu’il est heureux d’exercer et dont il nous explique la complexité,
les compétences techniques mais aussi humaines requises.
Pierre Magnin dirige l’entreprise APAM Chaudronnerie
à Saint-Victor-de-Cessieu. Grâce à son dynamisme,
il a en sept ans développé une entreprise innovante et
créatrice d’emplois et a bien l’intention d’aller plus loin…
« Nous intervenons dans le domaine
du polyhandicap auprès de personnes
qui présentent un handicap moteur lourd.
Il s’agit d’un métier artisanal puisque nous
intervenons sur les postures spécifiques
de chaque patient pour lui fabriquer un
appareillage sur mesure. L’orthopédie est
l’art de remettre les gens droits. L’enjeu est
de trouver des solutions pour leur permettre
d’avoir un meilleur maintien et, au-delà, de
retrouver une vie sociale au quotidien. » Fabien
Cerilli et ses collaborateurs interviennent
en tant qu’appareilleurs orthopédiques
et travaillent en relation avec les équipes
médicales au sein des centres de rééducation
ou hospitaliers. « L’orthopédie comprend
l’orthèse et la prothèse. La prothèse remplace
un membre absent, l’orthèse maintient un
membre ou une articulation déficients grâce
à un appareillage. L’entreprise est spécialisée
dans l’orthèse. Nous intervenons donc
majoritairement sur des pathologies lourdes
et sur des problèmes de dos pour lesquels
nous concevons et fabriquons des appareils
de type corsets. Nous proposons également
des semelles orthopédiques et intervenons
dans les centres de gériatrie pour aider les
personnes à avoir une meilleure posture. »
Un choix professionnel
L’entreprise Ambrois Orthopédie a été fondée
en 1987 par Jean-Pierre Ambrois, le beau-père
de Fabien Cerilli. « Il m’a proposé de travailler
avec lui et, à terme, de reprendre l’entreprise.
Je travaillais alors dans le domaine industriel.
J’ai donc repris des études et passé un BTS
d’orthoprothésiste. J’ai pris goût à ce métier,
pour ses aspects techniques autant qu’humains.
J’ai repris l’entreprise au décès de mon beaupère,
il y a trois ans. » L’entreprise compte
aujourd’hui 19 salariés. Six d’entres eux sont
orthoprothésistes diplômés et travaillent au
sein des équipes médicales auprès des patients.
Les autres salariés sont dédiés aux tâches
administratives, mais surtout à la fabrication
des appareillages dans l’atelier. Il s’agit pour
ces derniers de tâches manuelles qui réclament
des savoir-faire variés pour fabriquer des pièces
uniques. Rançon de la bonne réputation qu’elle
a su acquérir auprès des équipes médicales,
l’entreprise basée à Fontaine est en plein
développement et vient de doubler la superficie
de ses locaux qui est passée à 700 m 2 .
Savoir-faire et savoir-être
« L’une des particularités mais aussi l’un
des intérêts du métier d’orthoprothésiste
est qu’il s’intègre à une équipe médicale
pluridisciplinaire – kinésithérapeutes,
ergothérapeutes, chirurgiens et médecins –
dont l’objectif commun est d’apporter du
confort et si possible une amélioration au
patient. Il permet par ailleurs, et cet aspect
est extrêmement gratifiant, de créer des liens
avec les patients que nous suivons, dans la
plupart des cas, sur plusieurs années. »
Et Fabien Cerilli d’évoquer le sourire des
enfants, la gratitude des personnes handicapées
lorsque l’appareillage qui leur est proposé
contribue à améliorer leur qualité de vie.
« J’aime ce métier parce qu’il fait appel
à des compétences techniques mais aussi
humaines et en premier lieu à l’écoute
et à l’empathie. Il faut être attentif, prévenant,
sans pour autant tomber dans le pathos.
Cet état d’esprit est en quelque sorte
inscrit dans la culture de l’entreprise, des
orthoprothésistes aux personnels de l’atelier
de fabrication. Tous connaissent chaque
problématique, chaque patient et sont informés
des résultats de tel ou tel appareillage. Tout le
monde est concerné par l’efficacité du soutien
ou des corrections que nous apportons aux
patients. C’est ça aussi travailler de manière
artisanale ! »
A ceux qui admirent sa réussite, Pierre Magnin
répond qu’il a des doigts en or et que c’est sa
force. Il est vrai que son parcours ne le dément
pas. Titulaire d’un CAP de boucher, d’un
CAP de menuiserie, c’est finalement vers la
chaudronnerie qu’il se dirige après de multiples
expériences professionnelles. Dirigeant de
l’entreprise APAM Chaudronnerie depuis sept
ans, il a démarré seul avec son poste à souder,
sa perceuse et une foison d’idées en tête.
« Un fabricant de matériel de déneigement
de la région cherchait à améliorer la fabrication
d’une lame. J’ai mis au point une lame
d’une technologie complexe. Ça a été le début
de l’aventure. » Sept ans après, l’entreprise est
spécialisée dans la fabrication de ces lames,
mais produit également des cabines de tracteur,
des garde-corps, des escaliers, et compte
aujourd’hui cinq salariés.
Créateur d’emplois
Le développement fulgurant de son activité
– 30 % de croissance annuelle de chiffre
d’affaires – a permis à Pierre Magnin
d’embaucher quatre salariés dont deux dans
le cadre de la convention de revitalisation
de l’entreprise Playtex*. « La CMA Isère
m’a informé de l’opportunité de bénéficier
de cette aide qui se traduit soit par une
subvention de 3 000 €par emploi, soit d’une
aide remboursable de 20 000 €. J’ai embauché
un jeune qui est depuis trois ans chez moi
en apprentissage. Je pourrais embaucher
deux autres salariés, mais je rencontre des
difficultés pour trouver chaussure à mon
pied. Il est vrai que le métier de chaudronnier
est particulier, les conditions de travail sont
difficiles. Il faut être passionné. J’ai repris
un apprenti en deuxième année de bac pro.
Mon but est de former les jeunes. Je pense
que l’alternance est la meilleure solution
pour avoir des salariés bien formés. »
Un management solidaire
« Je ne suis pas un patron, nous sommes
une équipe ! Sans mes salariés, je n’avance
pas, et réciproquement. Mais c’est une
relation donnant/donnant. Je rémunère
bien mes salariés, mais j’attends d’eux qu’ils
s’investissent. Et ça fonctionne très bien.
Je suis partisan de partager les bénéfices de
l’entreprise avec ceux grâce auxquels elle
avance. » Et parce qu’il fait toujours
ce qu’il dit, Pierre Magnin a instauré un plan
d’épargne entreprise qui permet à ses salariés
de se constituer un capital.
Se donner les moyens
de ses ambitions
Il travaille déjà dix heures par jour et parfois
le week-end, mais Pierre Magnin n’est jamais
en panne d’idées nouvelles. Il a d’ailleurs
participé par deux fois au concours Artinov
de la CMA Isère où il a présenté deux produits
innovants. Son dernier projet : il vient de créer
une nouvelle entreprise, APE, dont l’activité
est complémentaire de sa première entreprise.
« Dans la continuité de mon activité, cette
nouvelle entité va proposer le sablage
et la peinture Epoxy des lames et des cabines
de tracteur. Cette activité répond à un besoin
réel de mes clients. Je vais également créer
deux emplois pour cette nouvelle structure
et bénéficier là aussi de subventions. Pour
développer une entreprise, il faut avoir de
l’ambition et savoir s’en donner les moyens. »
En novembre dernier, il a quitté ses anciens
locaux de 400 mètres carrés pour investir
de nouveaux bâtiments de 4 500 mètres
carrés. « Il me fallait davantage de place pour
accueillir les machines performantes et aux
normes de sécurité que je viens d’acquérir
pour ma nouvelle activité. Ce sont des
investissements lourds mais c’est la condition
nécessaire pour avancer. » Et l’homme pressé
l’affirme, « je ne fais pas tout ça uniquement
pour gagner de l’argent. Mon moteur, c’est
plutôt de faire travailler des gens ».
*Depuis 2005, les entreprises de 1 000 salariés et
plus sont assujetties à une obligation de revitalisation
lorsqu’elles procèdent à des licenciements collectifs
affectant, par leur ampleur, l’équilibre des bassins
d’emplois concernés (exception faite des situations
de redressements ou de liquidations judiciaires).
Ainsi doivent-elles contribuer à la création d’un nombre
d’emplois équivalent à celui qu’elles ont supprimé
par le biais d’actions qu’elles financent. Sont éligibles
à ces aides les projets d’entreprises générateurs
d’emplois pérennes sur le territoire.
6 www.cma-isere.fr
www.cma-isere.fr
7

Social
Artisanat info juridique
Pour tous les artisans, information juridique gratuite par téléphone
Recruter un salarié sur mesure !
Trouver un salarié qui ait les compétences
requises et les aptitudes d’intégration à une
équipe n’est pas toujours facile. La tâche
est à ce point ardue qu’elle décourage
nombre de chefs d’entreprise. Il existe
cependant un moyen de trouver la “perle
rare“ en se simplifiant la tâche : faire appel
au centre de recrutement de la Chambre
de Métiers et de l’Artisanat de l’Isère.
Les dirigeants sont unanimes, le recrutement
d’un salarié est à la fois chronophage et plus
compliqué qu’il n’y paraît. C’est pour pallier
ces difficultés que la CMA Isère leur propose
de faire appel à son centre de recrutement
et à ses conseillers. En effet, les conseillers
de la Chambre maîtrisent les problématiques
spécifiques aux entreprises artisanales et
aux métiers de l’artisanat. Et c’est pour cibler
davantage encore leur intervention qu’ils
se rendent systématiquement dans l’entreprise
pour recueillir l’offre d’emploi auprès du
dirigeant. Au cours de ce premier rendezvous,
le conseiller aide le chef d’entreprise
à définir le profil du poste, veille à ce que les
compétences soient en adéquation avec la
réalité des besoins de l’entreprise. L’attention
est également portée sur l’attractivité du
poste, en termes de mission mais aussi
de contrat, CDI ou CDD, et de salaire.
Les conseillers de la Chambre s’intéressent
également à la conformité des compétences
requises ainsi qu’à la culture d’entreprise
et aux équipes en poste afin de cerner les
qualités indispensables pour que le candidat
s’intègre au mieux aux personnels en place.
Une autre plus-value du centre de recrutement
réside dans sa connaissance spécifique des
métiers de l’artisanat. Les conseillers disposent
en effet d’un référentiel des métiers créé
par le réseau des Chambres de Métiers, qui
recense par activités, tâches et compétences
les métiers de l’artisanat. Cet outil spécifique
constitue une aide complémentaire et
précieuse dans la définition des postes.
Présélectionner les candidats
La fiche de poste établie avec l’artisan,
les conseillers du centre de recrutement
diffusent l’offre auprès des partenaires
de la CMA Isère (écoles et centres de
formation, maisons de l’emploi réparties
sur le territoire de l’Isère, cabinets
de recrutements et de reclassement
professionnel) ainsi que Pôle emploi grâce
auquel les offres sont diffusées dans toute
la France et de manière anonyme. Un point
hebdomadaire est fait avec les conseillers
Nouvelle déclaration unique d’embauche (DUE)
À compter du 1 er août 2011, la DUE disparaît
au profit d’une déclaration préalable à
l’embauche actualisée qui permettra de
renseigner l’URSSAF sur les points suivants :
l’immatriculation de l’employeur au régime
général de la Sécurité sociale ;
l’immatriculation du salarié à la CPAM ;
l’affiliation de l’employeur au régime
d’assurance-chômage ;
la demande d’adhésion à un service de
santé au travail ;
la demande d’examen médical d’embauche.
L’employeur doit effectuer cette déclaration
par voie électronique ou adresser par télécopie
ou par lettre recommandée avec accusé
de réception un formulaire signé. Jusqu’à
la parution de ce nouveau formulaire par
l’administration, l’ancienne DUE reste valable.
La DUE doit être adressée dans les huit jours
précédant la date prévisible d’embauche à
l’URSSAF dont relève l’établissement ou à la
MSA. L’URSSAF dispose alors de cinq jours à
compter de la réception de la déclaration pour
en accuser réception. Désormais, l’accusé
de réception ne comporte plus de volet
détachable à remettre au salarié : l’employeur
devra donc lui fournir une copie soit de la
déclaration préalable à l’embauche, soit de
l’accusé de réception, sauf si le salarié est
en possession de son contrat de travail écrit,
avec mention de l’URSSAF destinataire de la
déclaration.
Attestation Pôle emploi
À compter du 1 er janvier 2012, les employeurs
de 10 salariés et plus devront adresser un
exemplaire de l’attestation Pôle emploi
obligatoirement sous forme électronique,
sauf impossibilité pour une cause qui
leur est étrangère. L’effectif sera calculé
au 31 décembre de l’année précédant
l’expiration ou la rupture du contrat de travail.
Pour les établissements créés en cours
d’année, l’effectif sera apprécié à la date de
création.
de Pôle emploi sur l’intégralité des offres
diffusées. Cette étape peut donner lieu
à des réajustements du profil de poste.
Les candidatures proposées sont directement
dirigées vers le centre de recrutement
où les conseillers de la Chambre effectuent
une première sélection. Les candidats retenus
sont ensuite convoqués à un entretien.
Ce travail en amont permet de présenter au
chef d’entreprise une présélection restreinte
des meilleurs candidats. Le dirigeant a ensuite
le choix de recevoir directement les candidats
retenus, il peut également bénéficier d’une
formation à l’entretien d’embauche proposée
par le centre de recrutement.
Choisir le contrat de travail
Le choix du contrat de travail est souvent
un dilemme, notamment lors des premières
embauches. Le centre de recrutement propose
aux artisans de les aider à opter pour le
contrat le mieux adapté au regard des besoins
réels de l’entreprise. Les conseillers du centre
peuvent également calculer avec l’artisan
le coût de l’embauche et l’informer des aides
dont il peut bénéficier ainsi que des formalités
à accomplir.
Enfin, afin de consolider la collaboration avec
le salarié, le centre de recrutement propose au
chef d’entreprise un suivi de l’embauche sur
une période d’un an.
Contact
Marjorie Duraffourg
Tél. : 04 76 70 82 42
marjorie.duraffourg@cma-isere.fr
Le business plan,
meilleur atout pour convaincre
vos partenaires financiers
Business plan : sans doute est-il plus explicite d’utiliser cet
anglicisme pour parler du dossier économique et financier d’un
plan d’affaires. Mais quel que soit le terme utilisé, il s’agit bien
d’un outil majeur dans la recherche de financement et, au-delà,
dans la bonne conduite d’une entreprise.
Qu’elle soit destinée à la création ou
à la reprise d’entreprise, au lancement
d’une activité ou d’un produit, la recherche
de financement s’assimile la plupart du temps
à une opération de communication
et de négociation. Pour que son projet ait une
chance de voir le jour, le chef d’entreprise doit
avant tout rassurer le futur investisseur sur la
fiabilité de son projet
et sur le réalisme de
sa mise en œuvre. Pour
s’en assurer, le partenaire
financier demandera
au dirigeant de lui
fournir un business plan,
véritable document
de référence qui lui
permettra d’avoir
une idée juste de son
projet d’investissement,
d’appréhender ses
fondements sur le plan
commercial, économique et financier
et à quel délai l’investissement peut devenir
rentable. Pour être efficient, ce document doit
fournir une analyse transversale et complète
du projet et doit répondre à des questions
simples : pourquoi, comment, quoi et avec
quels moyens. Il doit proposer une projection
simple et cohérente du projet en tenant
compte des équipes, de l’analyse du marché,
de la concurrence, du prix des produits,
des hypothèses d’exploitation et présenter
des tableaux financiers prévisionnels.
Il est vivement recommandé de ne pas
surestimer la croissance du chiffre d’affaires
et de bien argumenter sa composition et
sa construction. Une vision trop optimiste
pourrait avoir des conséquences sur le niveau
de la trésorerie à court terme et compromettre
« …la trésorerie
est la clé de
voûte de la
réussite de
son projet… »
la pérennité du projet. Enfin, le business plan
doit être honnête et inspirer confiance, au
risque de décrédibiliser le dirigeant.
Ne pas confondre
résultat et trésorerie
Souvent cause de difficultés, la confusion
entre résultat et trésorerie est cependant
fréquente. Un projet
peut en effet sembler
rentable quant aux
résultats dégagés sans
pour autant garantir à
l’entreprise une trésorerie
viable. L’établissement
d’un plan de financement
et d’un budget
de trésorerie mensuel
est essentiel pour avoir
une meilleure visibilité
des flux financiers lors
de la première année
d’activité. L’artisan, créateur ou repreneur
d’entreprise, doit toujours avoir à l’esprit
que la trésorerie est la clé de voûte
de la réussite de son projet.
Se concentrer
sur le moyen terme
La présentation chiffrée du business plan ne
doit pas excéder une projection de trois ans :
les prévisions de chiffre d’affaires sont plus
difficiles à évaluer au-delà de ce délai. De
plus, au regard de la conjoncture économique
actuelle, il est important de mettre l’accent
sur la capacité d’apport personnel initiale du
dirigeant en tenant compte également des
différentes aides (ACCRE…) et possibilités de
cofinancement ou de contre-garantie (OSEO…)
auxquelles peut prétendre le chef d’entreprise.
Une véritable
feuille de route
Au-delà de son rôle déterminant dans
l’obtention de financements, le business
plan est avant tout un document prévisionnel,
une dimension qui manque aux états
comptables classiques, historiques (bilan,
compte de résultat et annexes). Pour l’artisan
et ses collaborateurs, le business plan est une
réelle feuille de route et un fil conducteur de
la gestion de l’entreprise. Il définit les objectifs
et le plan de développement de l’entreprise.
Il est judicieux à cette fin de mettre
en place une organisation comptable au sein
de l’entreprise ainsi qu’un suivi de gestion
adapté de façon à disposer régulièrement de
données financières profitables à l’entreprise.
Intégré au tableau de bord, le business plan
devient un outil de pilotage tangible. Grâce
à ce suivi budgétaire, le dirigeant peut vérifier
périodiquement l’adéquation entre l’activité
réelle de l’entreprise et ses prévisions. Cette
comparaison financière entre les prévisions
et la réalité permet d’identifier les écarts,
de comprendre les marges de manœuvre.
Le chef d’entreprise bénéficie ainsi d’une
capacité d’anticipation plus que jamais
nécessaire dans le contexte économique
mouvementé actuel.
Vivement conseillé par l’Association
des experts-comptables des Alpes (ADECA),
le business plan est utile en interne comme
en externe. Il intervient dans le management
de l’entreprise et des équipes, permet de
planifier les actions et s’avère déterminant
pour convaincre de potentiels investisseurs
de la solidité et des avantages du projet
d’entreprise.
Gestion
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Dossier
Dossier
chiffres
1 500 m 3 de béton en élévation.
5 000 m 2 de béton. 1 050 m 2 de
panneaux photovoltaïques. 1 000
luminaires. 270 km de câbles.
1 800 mètres linéaires de pierre
naturelle en façade. 15 km de
tube dans les dalles actives. Une
surface utile de 3 856 m 2 dont
1 710 m 2 de superficie en parking
sous-sol réservé à la CMAI.
Le nouveau siège
de la CMA Isère vous accueille
Le nouveau siège de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Isère
a ouvert ses portes au public le 22 août dernier. Situé sur le site de la ZAC
Bouchayer-Viallet à Grenoble, il offre désormais aux artisans, aux différents
publics et au personnel de la Chambre une qualité d’accueil et de travail qui
répond à leurs attentes. Ce projet novateur, intégrant le concept d’énergie
positive tous usages, et sa réalisation selon les principes de l’écoconstruction
témoignent des valeurs et savoir-faire de l’artisanat et de l’engagement
environnemental de la CMA Isère.
Plusieurs facteurs ont présidé à la construction
de ce nouveau siège de la CMA Isère. Ce
fut en premier lieu, en 2003, le coup de
semonce de la commission de sécurité
donnant un avis défavorable à la poursuite
du fonctionnement de l’ancien siège. Malgré
la volonté des élus pour trouver une solution,
les estimations de coûts pour la mise aux
normes de l’établissement et sa rénovation
en site occupé se sont avérées démesurées.
S’ajoutaient également à ces problèmes de
sécurité la conception même de l’ancien siège
qui pénalisait la qualité d’accueil des publics,
l’obsolescence des salles de formations, les
difficultés croissantes pour trouver une place
de parking et l’impossibilité de faire évoluer
la structure au vu du nombre croissant de
visiteurs. Décision a donc été prise de construire
un nouveau bâtiment exemplaire en termes
de qualité d’accueil des publics, de confort
des personnels et de maîtrise de l’énergie.
Grâce à la mobilisation des élus de la CMA
Isère et avec le soutien de la Ville de Grenoble,
de la Région Rhône-Alpes et de l’Ademe,
les artisans, porteurs de projets, jeunes en
recherche de contrat d’apprentissage, apprentis
et stagiaires de la formation sont désormais
accueillis dans des conditions optimales dans
le nouveau siège de la Chambre.
Un projet architectural
sobre mais efficace
Fonctionnel sans pour autant être luxueux,
ce nouveau bâtiment d’une superficie de
3 856 m 2 a été confié à l’agence Chabal
Architectes. Il respecte les principes
architecturaux de la ZAC Bouchayer-Viallet
et privilégie les perspectives. Il est composé
de deux corps de bâtiment reliés par un
bâtiment central surplombé d’un espace
végétalisé. L’aile Sud est dédiée à la formation
des artisans, l’aile Nord abrite les différents
services de la Chambre – la direction générale,
la communication, le service comptable et
financier, les ressources humaines, les affaires
générales, le développement des entreprises
et des territoires, la création, reprise et
transmission des entreprises, le Répertoire
des Métiers, les formalités, l’apprentissage
et l’emploi. Au centre, reliant les deux ailes,
un grand hall a été conçu pour assurer
un accueil des visiteurs à la hauteur des
ambitions de la Chambre. Notons par ailleurs
que ce bâtiment présente la particularité
de pouvoir être scindé si besoin, une partie
pouvant être dévolue à la location, et qu’il
est évolutif, avec une possibilité d’agrandissement
sur la toiture de l’aile Nord.
Privilégier l’accueil du public
La CMA Isère reçoit chaque année quelque
25 000 visiteurs et ce chiffre est en constante
augmentation. C’est donc, avec pour objectif
de s’adapter à cette évolution, qu’un nouveau
concept d’accueil du public, testé dans une
dizaine de Chambres de Métiers en France,
a été mis en place. Ainsi, les artisans qui se
présentent désormais à l’accueil de la CMA
Isère trouvent-ils en un seul et même lieu
tous les services, et la Chambre s’est fixé pour
objectif de satisfaire 80 % de leurs demandes
dès ce premier accueil.
Une exigence qui s’applique également aux
appels téléphoniques pour lesquels une plateforme
de six postes en occupation tournante
a été installée. Cette nouvelle organisation
résulte d’une enquête statistique qui a
permis à la Chambre d’identifier la nature des
principales demandes qui lui sont adressées.
Par ailleurs, afin d’offrir davantage de confort
aux visiteurs, dès l’entrée dans le hall d’accueil
situé dans la partie centrale du bâtiment, un
espace d’attente a été aménagé. Deux salles
de documentation en libre-service, ainsi
qu’un espace informatique, sont également
mis à la disposition des porteurs de projets
et des jeunes en quête d’informations sur
les métiers et les filières de formation.
Le projet architectural de la CMA Isère
a également pris en compte, au-delà des
exigences des normes en vigueur, l’accueil
des personnes à mobilité réduite, malvoyantes,
malentendantes. La structure est équipée
d’une rampe d’accès, de bandes podo-tactiles
et de repères visuels colorés dans les escaliers,
destinés aux personnes malvoyantes, ainsi que
de boucles magnétiques favorisant l’audition
des porteurs de prothèses auditives.
De bonnes
conditions de travail
La qualité des conditions de travail des
personnels de la chambre a, dès la mise
en œuvre du projet, été largement prise
en compte. Depuis 2005, des entités de
travail impliquant élus et agents volontaires
ont été constituées pour réfléchir et faire
des propositions. Réunis à l’occasion
10 www.cma-isere.fr
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Dossier
Les aspects techniques de la maîtrise de l’énergie
Dossier
Pour la CMA Isère, la satisfaction des objectifs de qualité d’accueil des différents publics a toujours été
associée aux préoccupations environnementales. La maîtrise de l’énergie de tous les postes de consommations
a été l’une des priorités. Cette réalisation intègre notamment, grâce à un partenariat avec GEG, une centrale
photovoltaïque de 146 kWc, d’une surface de 1 050 m 2 installée en sur-toiture et permettant de générer
159 MWh/an. De plus, la difficulté n’étant pas de chauffer un bâtiment mais plutôt de le refroidir, un gros
travail a été fait sur toutes les sources de chaleur à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment et des principes
de gestion climatique ont été appliqués.
d’une vingtaine de séances au sein de
quatre groupes – développement durable,
fonctionnalité, accueil clients et utilisateurs
du bâtiment – les participants ont permis
de définir les besoins individuels et collectifs
permettant de concevoir des unités de bureaux
spécifiques qui tiennent compte des univers
professionnels de chacun et qui donnent aux
agents des moyens adaptés à leurs missions.
La formation au cœur du projet
En cohérence avec l’évolution constante
de l’offre de formation de la CMA Isère –
une centaine de formations courtes
ou diplômantes sont proposées sur les sites
de Grenoble, Vienne et Bourgoin Jallieu –
l’accent a également été mis sur la qualité
des huit salles de formation dont est doté
le nouveau siège. Vastes et lumineuses, ces
salles, dont deux sont dédiées à l’informatique,
ont fait l’objet de traitements phoniques afin
d’offrir des conditions idéales d’enseignement.
De plus, un amphithéâtre d’une capacité
de 180 places accueillera des conférences
et des réunions d’information auxquelles
les artisans seront régulièrement invités.
L’écoconstruction
pour fil rouge
À l’heure où l’environnement est un
véritable enjeu de société, la réalisation
de ce nouveau siège a été l’occasion pour
la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de
l’Isère de démontrer son engagement pour
l’écoconstruction. Consciente que les artisans
devront à l’avenir s’adapter à des technologies
et savoir-faire favorisant la performance
énergétique des bâtiments, la chambre
consulaire a souhaité montrer son
exemplarité dans ce domaine.
Des entreprises artisanales ont ainsi bénéficié
de formations aux techniques utilisées dans
ce nouveau bâtiment : dalles actives,
panneaux photovoltaïques, test d’étanchéité
à l’air, mais également à l’écoconstruction
en général. Les artisans ainsi formés pourront
dupliquer dans leurs entreprises les bonnes
pratiques mises en œuvre à l’occasion
de ce chantier innovant. De même, pendant
et après les travaux, des visites de chantier
ont été organisées à l’attention des artisans
du secteur du bâtiment. Dans la même
logique, estimant que le futur siège
de la Chambre représente une réelle
opportunité de communiquer auprès d’un
large public sur l’écoconstruction, la CMA
Isère a lancé en avril 2011 le site Internet
www.ecoconstruction-isere.fr. Véritable
inventaire de tous les acteurs de l’écoconstruction,
ce site propose une somme
d’informations sur la réglementation,
les techniques, les financements
et les formations sur le sujet, ainsi qu’un
annuaire qualifié des artisans de l’écoconstruction
et de l’écorénovation.
Un projet ambitieux,
respectueux
de l’environnement
En parfaite cohérence avec la politique menée
par la CMA Isère en matière de développement
durable – gestion de l’eau, de l’air, des déchets,
bilan carbone, etc. – le nouveau siège
de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat
de l’Isère a été conçu selon une démarche
de haute qualité environnementale visant
à obtenir des bâtiments confortables, sains
et plus respectueux de l’environnement.
Il est aujourd’hui l’un des cinq bâtiments
en France à respecter les performances
définies par le Grenelle 1 de l’environnement
à l’horizon de 2050. Ce bâtiment intelligent
à énergie positive tous usages produit
en effet plus d’énergie qu’il n’en consomme
et ce grâce à une maîtrise des consommations
énergétiques intégrant tous les postes
de consommations : la bureautique, les
ascenseurs, l’eau chaude, l’eau des sanitaires,
l’éclairage… La CMA Isère avait d’ailleurs
inscrit la construction de son futur siège dans
la nouvelle charte du plan climat de la Métro
pour la période 2009-2014.
Accès
Le plan d’accès
est disponible sur le site
www.cma-isere.fr
Un accès multimodal
La situation centrale de la Chambre
de Métiers et de l’Artisanat de l’Isère permet
une accessibilité multimodale :
• en train (gare à 15 minutes à pied),
• en tram (ligne A, arrêt Berriat-Le Magasin,
et ligne C, arrêt Vallier-Catane),
• en bus (ligne 26, arrêt Cémoi),
• à pied, à vélo et à deux roues motorisées
(arceaux sur le domaine public),
• en voiture.
Afin de faciliter l’accès aux places de parking
en favorisant la rotation des véhicules, la zone
Bouchayer-Viallet sera équipée d’horodateurs
d’une durée limitée. Les visiteurs peuvent
également se garer au parking-relais Catane
situé au début de la rue Ampère.
La dalle active
Si son principe permet de réduire
notoirement la consommation
énergétique, le procédé de la dalle
active plancher-plafond, très répandu
en Europe du Nord, est encore peu
utilisé en France. Il permet à la fois
le chauffage et le refroidissement
du bâtiment par les planchers
et par les plafonds en utilisant la
masse de béton du bâtiment comme
réservoir de chaleur ou de fraîcheur.
La dalle intègre en son cœur 15 km
de tuyaux dans lesquels de l’eau
circule en circuit fermé. De l’eau
puisée dans la nappe phréatique,
dont la température est de 15 °C,
est envoyée derrière un échangeur
thermique afin de rafraîchir l’eau
du circuit fermé qui alimente les
dalles. En été, ce principe permet
de rafraîchir la structure sans utiliser
de l’électricité. L’eau de la nappe
phréatique est ensuite réinjectée
dans celle-ci. En hiver, l’eau chaude
utilisée provient d’une sous-station
de chauffage raccordée au chauffage
urbain.
Les équipements
informatiques
Principale source de chaleur
à l’intérieur du bâtiment, les
équipements informatiques
représentent 60 % de la facture
d’électricité. La Chambre est
désormais équipée en “client léger“,
ce qui permet de rationaliser le
support informatique. Le principe est
simple, l’unité centrale de chaque
poste de travail est remplacée par un
boîtier connecté à un serveur central.
Les stores
mécanisables
Eléments d’isolation incontournables,
des stores extérieurs mécanisés
à lames orientables ont été installés.
Lorsque les façades sont exposées
au rayonnement solaire, l’occultation
partielle des fenêtres est automatique.
Pour autant, les usagers ont la
possibilité de déroger à cette consigne
et de maintenir les stores ouverts.
En cas d’absence des agents, afin
d’éviter une surchauffe des bureaux,
les stores sont programmés pour se
fermer à intervalles réguliers. Cette
technologie génère une sur-isolation
permettant de lutter contre les ponts
thermiques.
Les terrasses
végétalisées
Également appelées “écotoit“,
les terrasses végétalisées intégrées
sur les toits renforcent l’isolation
du bâtiment, favorisent le confort
thermo-hygrométrique et participent
à son esthétique. La loi limitant les
rejets d’eaux de pluie, ces terrasses
végétalisées favorisent également
la rétention d’eau et réduisent les
rejets dans le réseau d’eaux fluviales.
La ventilation
double flux
Associée à un échangeur thermique,
elle permet d’aspirer l’air, de le filtrer,
de le refroidir ou de le chauffer
en fonction de la température désirée
et de l’insuffler à nouveau.
L’air filtré qui circule dans les locaux
est ainsi plus sain que l’air respiré
à l’extérieur. Le pourcentage d’air
neuf obtenu (30 m 3 par heure et par
personne) grâce à ce système
de ventilation se situe au-dessus
des normes françaises (18 à 20 m 3
par heure et par personne). Grâce
à l’échangeur thermique associé
à cette ventilation, 80 à 85 % des
calories ou frigories sont récupérées
de l’air sortant, un processus
qui favorise considérablement
les économies d’énergie.
La gestion de l’eau
Récolter l’eau pluviale fait
désormais partie des éco-gestes
des entreprises qui prennent en
compte l’environnement. Deux cuves,
d’une contenance de 3 000 litres
chacune, ont été installées sur les
toits de la CMA Isère. Ce système de
récupération des eaux de pluie permet
le fonctionnement des toilettes et
l’arrosage des terrasses végétalisées.
La récupération des eaux de pluie
présente par ailleurs un intérêt en
limitant les impacts des rejets d’eau
pluviale en milieu urbain.
L’éclairage et la
lumière naturelle
L’éclairage des bureaux et des salles
est automatique et géré sur détection
de présence. Le luminaire suspendu
au-dessus de chaque poste de travail
mesure à tout instant la lumière
naturelle entrant dans le bâtiment
et ajuste l’éclairage artificiel afin
qu’il complète la lumière naturelle.
Ce système génère un éclairage
constant de 500 lux (soit la norme
européenne pour l’éclairage d’un poste
de travail) et permet de réaliser de
substantielles économies d’énergie.
De plus, l’architecture du bâtiment
a été conçue pour une utilisation
maximale de la lumière naturelle.
Des puits de lumière dans les salles
de cours et dans les couloirs de
circulation, de larges fenêtres dans
les bureaux ainsi qu’aux extrémités
des couloirs permettent d’optimiser
la lumière du jour.
Et aussi …
Le confort acoustique
La CMA Isère a placé haut la barre
en matière d’acoustique et s’est donné
les moyens d’atteindre les référentiels
les plus exigeants. Un acousticien
a d’ailleurs été intégré à l’équipe
d’architectes dès l’ébauche du projet
de ce nouveau siège et un bureau
de contrôle externe a vérifié
les performances. L’ensemble
du bâtiment a ainsi bénéficié d’un
traitement acoustique en matière
de réverbération des sons à l’intérieur
d’un bureau ou d’une salle de cours
et en matière d’amortissement
du son entre deux pièces contiguës.
Outre la sur-isolation du bâtiment,
des panneaux muraux et des baffles
acoustiques sur le haut des murs
permettent l’absorption des sons
et un total confort du personnel,
des visiteurs et des artisans.
12 www.cma-isere.fr
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Brèves
3 000 €
d’aide pour l’achat
d’un utilitaire
Le choix des équipements de sécurité,
trop souvent impliqués dans les accidents
du travail, n’est pas toujours une priorité
pour les artisans pour des raisons de coût.
L’État propose une aide de 3 000 euros
aux entreprises qui achètent ou louent,
pour une longue durée, un véhicule
utilitaire léger (VUL) doté de dispositifs
de sécurité. L’offre s’adresse aux
entreprises de moins de 50 salariés
qui respectent leurs obligations en matière
de sécurité (adhésion à un service de santé
au travail, existence du document unique
d’évaluation des risques). Cette offre vise
des camionnettes de moins de 3,5 tonnes
dotées d’antiblocage des roues (ABS),
de l’aide au freinage d’urgence (AFU),
du contrôle électronique de la stabilité
(ESP), d’airbags passagers, d’une cloison
de séparation pleine sur toute la largeur
du véhicule et d’un limiteur de vitesse.
L’aide passe à 4 000 € si l’employeur prend
l’option “indicateur de charge“. De plus,
pour prétendre à cette aide, l’employeur
ou l’un de ses représentants doit suivre
une formation à l’usage professionnel d’un
VUL. L’offre, limitée à 5 000 véhicules,
est valable jusqu’au 31 mai 2012.
Les entreprises intéressées doivent
adresser au plus vite un courrier de
réservation à leur caisse régionale
– CARSAT – (modèle de réservation sur
www.rfsocial.com, rubrique “Plus sur
le net“, un) et joindre le bon de commande
ou le contrat de location du véhicule avec
la liste de ses équipements de sécurité,
ainsi que l’attestation d’inscription auprès
d’une école de conduite à la formation
à l’usage professionnel d’un VUL.
EFMA 80,26 %
de réussite
aux examens
Les chiffres de réussite aux examens de
juin 2011 de l’EFMA (Espace Formation
des Métiers et de l’Artisanat) sont
excellents : Alimentation 75 %
- Automobile 86 % - Coiffure 90 %
- Restauration 71 % - Vente 100 %
soit une moyenne de 80,26 %.
Du 2 au 4 décembre 2011,
Marché de Noël des artisans
Ouvrez votre
entreprise aux jeunes !
Un premier contact avec le métier et les réalités
quotidiennes de l’entreprise constitue une étape
importante du parcours des jeunes.
En accueillant un jeune en stage, vous lui
permettez de mesurer pleinement les réalités
du monde du travail, de valider son intérêt pour
votre profession, ce qui lui permettra d’effectuer
ses choix d’orientation avec le meilleur éclairage.
L’accueil de stagiaires dans les entreprises joue
un rôle important pour l’avenir des métiers,
et pas seulement pour les stages de longue
durée qui permettent d’intégrer directement
les jeunes dans des missions opérationnelles.
Afin d’aider un jeune à s’orienter, aidez-le
à s’intéresser à votre métier. Plusieurs solutions
s’offrent à vous :
accueillir un jeune lors de son stage de 3 e ,
d’une durée généralement de 3 à 5 jours, qui fait
partie de son parcours obligatoire au collège ;
accueillir un jeune de l’école de la deuxième
chance, âgé de 18 à 25 ans, qui a fait l’effort,
après une rupture avec le milieu scolaire,
de reprendre un parcours destiné à le remettre
sur les rails de la formation afin d’acquérir
une qualification professionnelle.
Contacts
Stéphanie Laurent - Tél. : 04 74 57 54 19
stephanie.laurent@cma-isere.fr
Jennifer Todeschini - Tél. : 04 76 70 82 14
jennifer.todeschini@cma-isere.fr
Une trentaine d’artisans locaux
participeront au 40 e Marché de Noël
des artisans organisé par la CMA Isère
dans la salle des fêtes, Place Miremont
à Vienne. Ils présenteront leurs savoirfaire
dans les domaines des bijoux,
de la maroquinerie, des accessoires
de mode, des arts de la table, des jeux,
de la céramique, des objets en bois
ainsi que de la gastronomie.
Horaires :
vendredi : 14h-19h
samedi et dimanche : 10h-19h.
Télépaiement
obligatoire de
la TVA et de l’IS
À compter du 1 er octobre
2011, le seuil de l’obligation
de télédéclaration et de
télérèglement est abaissé à
230 000 € ht du chiffre d’affaires
ou des recettes réalisées au
titre de l’avant dernier exercice
clos. Ce nouveau seuil concerne
notamment : les déclarations
et le paiement de la taxe sur
la valeur ajoutée (TVA), l’impôt
sur les sociétés (IS), la taxe
sur les salaires (TS), la cotisation
foncière des entreprises (CFE)
et la cotisation sur la valeur
ajoutée des entreprises (CVAE).
En cas de non-respect de ces
nouvelles obligations, l’entreprise
devra acquitter des pénalités et
des majorations prévues d’après
le code général des impôts.
Plus d’informations
sur www.impots.gouv.fr.
Et si vous réduisiez
vos factures d’énergie ?
L’éclairage, l’eau chaude, le chauffage,
sans parler des fours ou des machines outils,
ou encore de la production de froid :
les consommations d’énergie représentent
un budget conséquent pour les entreprises
artisanales. Initiées il y a trois ans, les visites
énergie proposées par la CMA Isère ont déjà
permis à de nombreux artisans de diminuer
leurs dépenses et, cerise sur le gâteau, de
mieux protéger l’environnement.
Si les visites énergie de la CMA Isère
s’adressent en priorité aux fleuristes et aux
entreprises du secteur de l’alimentation, tous
les secteurs d’activité peuvent en bénéficier.
Basées sur le principe du diagnostic suivi
de préconisations et d’un plan d’actions,
ces visites portent sur toutes les dépenses
d’énergie : l’électricité, le gaz, le fuel, le bois,
le gasoil et l’essence. « Nous proposons aux
artisans de faire gratuitement un état des lieux
de leurs consommations afin qu’ils aient une
lecture par répartition sur les postes principaux
de l’entreprise : équipements de production,
éclairage, production d’eau chaude, confort
thermique (chauffage et/ou climatisation) »,
précisent Guillaume Doré et Christophe
Guivier, conseillers environnement à la CMAI.
« Ce diagnostic met en évidence le ou les
postes qui consomment le plus, et donc
génèrent le plus de dépenses. Lors d’une
deuxième visite dans l’entreprise, nous
restituons les résultats du diagnostic
et proposons des préconisations adaptées
à l’entreprise et destinées à faire baisser
significativement les consommations
énergétiques. Nous pouvons également
accompagner l’artisan dans la mise en œuvre
de ce plan d’actions. »
Des actions simples, des
économies substantielles
Les conseillers en témoignent, grâce à leurs
préconisations, les artisans peuvent réaliser
plusieurs centaines d’euros d’économies par an.
« Selon les cas, ces économies sont réalisables
soit grâce à des actions immédiates, comme
des changements élémentaires de pratiques,
soit grâce à des investissements modérés, qui
ne pénalisent pas la trésorerie de l’entreprise.
Si l’on prend l’exemple de l’éclairage, l’un des
principaux postes de dépenses énergétiques,
un simple changement de technologie
– remplacer les ampoules traditionnelles par
des leds ou par des tubes fluorescents nouvelle
génération, acheter un minuteur pour régler
la durée de l’éclairage extérieur d’une vitrine –
peut s’avérer très efficace. De même, sur le
volet eau chaude, il suffit parfois de régler
la température au niveau du chauffe-eau
ou encore d’installer un mousseur au robinet.
Ce petit équipement ajoute de l’air à l’eau
et divise par deux la consommation d’eau.
Dans certaines entreprises, il faut envisager
des investissements plus importants et
amortissables pour engendrer des économies
d’énergie. Il peut s’agir d’un changement
de four ou de chambre froide ou encore
de l’achat d’un climatiseur performant doté
de la technologie Inverter qui permet d’adapter
la vitesse du moteur à la température de la
pièce. »
Ajuster son
abonnement électrique
Les visites énergie ont également mis en
évidence l’inadaptation des abonnements
électriques. « Nous expliquons aux artisans
qu’ils peuvent intervenir sur la partie
variable de leur facture, qui correspond à
la consommation de l’entreprise, mais aussi
sur la partie fixe, l’abonnement, basé sur
une estimation de la puissance nécessaire
à leur activité. Le diagnostic énergétique
nous permet, dans certains cas, de réajuster
l’abonnement au regard de la puissance
réellement utilisée et des heures d’utilisation.
Une boulangerie a réalisé 800 € d’économies
sur un an en changeant son abonnement »,
précisent les conseillers de la CMA
Isère. « Outre ces économies, il y a également
une dimension environnementale évidente
dans l’application de bonnes pratiques. »
Contacts
Guillaume Doré
Tél. : 04 76 70 82 44
guillaume.dore@cma-isere.fr
Christophe Guivier
Tél. : 04 74 57 35 71
christophe.guivier@cma-isere.fr
Bénéficier des
aides financières
Les conseillers de la CMA Isère informent
les entreprises artisanales des aides dont
elles peuvent bénéficier dans le cadre des
investissements destinés aux économies
d’énergie. Ces aides sont proposées dans
le cadre d’opérations de dynamisation du
commerce comme certains Fisac ou OPATB
(Pays Voironnais, Sud-Grenoblois, centre-ville
Grenoble, Bourgoin-Jallieu, Vallons de la Tour,
Vallons du Guiers, Chaîne des Tisserands)
ou d’opérations spécifiques comme le fonds
d’aide à l’accessibilité, la rénovation et l’embellissement
(FAARE) de la Ville de Grenoble.
Environnement
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Apprentissage
La beauté et la vente à l’EFMA :
un pôle d’excellence en Isère
L’Espace Formation des Métiers et de l’Artisanat (EFMA) lance son
pôle beauté-vente. Le premier pôle isérois de formation aux métiers de
l’esthétique, de la coiffure et de la vente propose une offre de formation
complète dans l’ensemble de ces filières. Ce pôle d’excellence répond aux
besoins des jeunes et des professionnels du département.
et de l’esthétique, notre ambition est
de faire de l’EFMA un pôle d’excellence
reconnu sur ces métiers aux niveaux
départemental et régional. »
Répondre aux besoins
des entreprises
Catherine Monnier, responsable du pôle
beauté-vente, ne s’en étonne pas, les effectifs
de cette rentrée 2011 confirment les besoins
pressentis dans la phase de montage du
projet. « Nous comptons déjà une quarantaine
d’inscrits en CAP et BP esthétique contre
5 en 2010. Et cette courbe devrait croître
régulièrement. La création de ce pôle
répond en effet à la fois à une opportunité
en terme de marché et à une demande des
professionnels qui cherchent des apprentis.
Les études de consommation prouvent
que les soins de bien-être, d’amincissement
ou encore d’onglerie représentent un marché
porteur. Les instituts sont donc à la recherche
de salariés pour satisfaire cette demande
en plein développement. En parallèle,
la demande des entreprises et des jeunes
a évolué en terme de niveau de qualification.
Les professionnels souhaitent en effet recruter
des jeunes mieux formés, ayant une palette
de compétences plus large et étant
notamment en mesure de manager les
entreprises. En témoigne la fréquentation
du BM en formation continue proposée
par la CMA Isère. Les personnes qui viennent
à l’EFMA se former dans ces groupes ont
déjà un parcours professionnel et souhaitent
acquérir des compétences complémentaires.
La vocation du plateau technique de ce
nouveau pôle beauté-vente est aussi
de répondre à cette demande de formation
continue. Le volet vente est complémentaire
de la formation, il fait partie intégrante
des métiers de la coiffure ou de l’esthétique.
Nous proposons également deux CAP : vente
équipements courants et vente produits
alimentaires, et notre volonté est
de développer cette filière en ouvrant
un Bac Pro en 2012. »
Des conditions
idéales
d’apprentissage
Les quarante apprentis inscrits
en esthétique pour cette rentrée
vont inaugurer le nouveau bâtiment
de l’EFMA. Laëtitia Préteux, formatrice,
se réjouit d’enseigner dans des
conditions optimales. « J’enseigne
la cosmétologie, la biologie, la pratique
esthétique. Il est vrai que cette rentrée
est particulière puisque les apprentis
vont bénéficier de salles de cours,
de matériels, lits de soins, appareils
électriques, flambant neufs. L’EFMA
propose également cette année un BP,
une suite logique dans leur parcours
d’apprenti. À terme, ils pourront
également poursuivre vers un BM,
une formation de plus en plus
recherchée par les professionnels
du secteur. Je me déplace dans chaque
entreprise pour rencontrer les artisans
et les maîtres d’apprentissage. Ce lien
avec l’entreprise est fondamental
et s’inscrit dans la politique de l’EFMA
de maintenir des relations étroites
avec les entreprises. »
Apprentissage
La création du pôle beauté-vente dédié
aux métiers de la coiffure et de l’esthétique
est l’aboutissement d’un projet de plusieurs
années. « Ce projet nous tenait à cœur »,
explique Thierry Joseph, directeur de
l’établissement. « Nous avions en effet
constaté un manque évident au niveau
de l’académie de Grenoble où aucun
établissement ne proposait à ce jour une
formation en apprentissage dans la filière
esthétique. Mais aussi justifié soit-il,
le projet se heurtait notamment à des
problèmes de locaux. Nous constatons
une augmentation régulière de nos effectifs
globaux. L’établissement accueille 1 100
personnes en formation dont 240 jeunes dans
la filière beauté-vente. Grâce à la volonté
de la CMA Isère, gestionnaire de l’EFMA,
du soutien du Conseil régional Rhône-Alpes
et de l’État, le projet de rénovation
et d’agrandissement de l’établissement a pu
voir le jour. » Ce projet global de 6.5 millions
d’euros (dont 3 millions pour le pôle beautévente)
témoigne de la volonté politique
des partenaires institutionnels de l’EFMA
de créer un pôle d’excellence en Isère et de
soutenir le développement de l’apprentissage.
Cette décision récompense également la
qualité des équipes pédagogiques et les très
bons résultats de l’établissement. « Cette
réalisation donne un nouveau visage à l’EFMA
et lui ouvre de nouvelles perspectives »,
souligne son directeur.
À partir de janvier 2012, le nouveau bâtiment
de 1 200 m 2 regroupera les filières de la
coiffure, de la vente et de l’esthétique.
Nous redéploierons les formations des
autres secteurs – alimentation, automobile,
restauration – dans le bâtiment actuel qui
a bénéficié d’une rénovation importante.
Tous nos publics seront ainsi accueillis dans
de meilleures conditions. »
Développer l’offre
de formations
La création de ce pôle beauté-vente permet
désormais à l’EFMA de développer son offre
de formations et de proposer des filières allant
du préapprentissage (destiné à des jeunes
de 15 ans en âge de scolarité obligatoire
qui souhaitent découvrir ces professions),
au Brevet de Maîtrise coiffeur niveau III
(Bac +2), en passant par le CAP et le BP.
L’EFMA couvre ainsi toute la filière coiffure
et son objectif est également de développer
la filière esthétique. « Nous avons un CAP
esthétique depuis l’année dernière. Nous
proposons cette année à des jeunes en
préapprentissage de découvrir ces métiers
et nous démarrons la formation du BP
esthétique », précise Thierry Joseph. « Notre
objectif est de proposer le BM à la rentrée
2012. En offrant une filière de formation
complète aux métiers de la coiffure
L’avis d’une professionnelle
Martine Bérenguel dirige un institut de beauté depuis plus de vingt ans.
Elle a accueilli et formé une douzaine d’apprenties. La création par l’EFMA
d’un pôle dédié aux métiers de l’esthétique répond à ses attentes et
à celles de l’ensemble de la profession.
« Le seul établissement à proposer une formation au CAP
esthétique est le lycée professionnel Jacques Prévert
à Sassenage, mais les conditions d’admission sont drastiques
et excluent les candidates qui souhaitent se réorienter et
bénéficier d’une formation en apprentissage. La plupart des
personnes qui souhaitent se former n’ont donc d’autre choix
que de s’inscrire dans l’une des nombreuses écoles privées
qui ne cessent de fleurir dans le département. Et force est
de constater que le niveau de formation n’est pas toujours
à la hauteur des attentes des professionnels. La quantité
est là, mais pas nécessairement la qualité. Quelque 800 candidates ont
obtenu le CAP en 2011 alors que seules 80 ont obtenu le BP. La création
du pôle Beauté de l’EFMA comble donc un vide et réjouit tous les artisans
de la branche esthétique. De plus, ce pôle ouvre de nouvelles perspectives
pour les familles modestes qui ont des difficultés à financer la formation
de leurs enfants dans des établissements privés. Par ailleurs, l’esthétique
est un secteur en développement et offre des perspectives d’emploi pour
toutes ces jeunes filles. Les études le démontrent, 90 % des femmes
vont régulièrement chez le coiffeur alors qu’elles ne sont que
10 % à se rendre dans un institut de beauté. Le potentiel
de développement est donc énorme comme le prouvent
les tendances de consommation, mais il faut que l’offre
des instituts et la qualité de service soient au rendez-vous.
Nous avons donc un réel besoin de formation. Un simple CAP
ne permet pas de trouver un emploi. À ce niveau d’études,
c’est au sein de l’entreprise que les apprenties se forment
réellement. Il faudra à l’avenir que les jeunes bénéficient
d’une formation complète, jusqu’au BM. L’offre de formation
de l’EFMA va exactement dans ce sens. Les professionnels
cherchent des jeunes qui aient de bonnes compétences en esthétique,
mais aussi en management des entreprises. Il y va de la pérennité de nos
entreprises, il faut former des jeunes qui soient capables de reprendre
ou de créer de nouvelles entreprises », conclut Martine Bérenguel.
16 www.cma-isere.fr
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Formation continue
Faites-vous connaître avec le Web
Le site web est devenu la vitrine de la plupart des entreprises. Comment
se passer aujourd’hui de ce formidable outil de communication ? La CMA
Isère vous propose de comprendre toutes les étapes de la création d’un
site et de créer le vôtre à votre image. L’objectif est de permettre aux
artisans de réfléchir à leur stratégie de communication, de maîtriser
le langage web (FTP, navigateurs, hébergement…), d’apprendre à créer
un site professionnel, à travailler sur son contenu, à le référencer,
à générer du trafic et à le faire évoluer. À l’issue de cette formation
de huit jours (56 h), l’artisan, son conjoint ou son salarié a construit le site
de l’entreprise et compris la nécessité de le faire vivre et de l’actualiser.
Contact : Pauline Denis - Tél. : 04 74 57 54 50
Conjoints d’artisan, de nouvelles
conditions pour vous former
À partir du 1 er septembre 2011, pour bénéficier du financement du Conseil de
la formation, les conjoints d’artisan doivent impérativement avoir un statut soit
de conjoint collaborateur, soit d’associé. À titre d’exemple, un jour de formation
coûte 20 € à un conjoint ayant un statut contre 210 €. De même, la licence
professionnelle coûte 800 € dans le premier cas, contre 10 538 € dans le second.
Outre l’accès à la formation continue au même tarif qu’un artisan, opter pour
un statut assure au conjoint la reconnaissance de son rôle dans l’entreprise
et l’ouverture de droits spécifiques à la retraite.
Conjoints d’artisan, n’hésitez plus : optez pour un statut.
Et si vous optimisiez votre
gestion des ressources humaines ?
Quelles que soient les qualités techniques
d’une entreprise artisanale, l’optimisation
des ressources humaines représente
un véritable enjeu en termes de
développement et de performance. Raison
pour laquelle la formation à la gestion
des ressources humaines est un axe
majeur de l’offre de formation de la CMA
Isère. L’objectif de cette formation est
d’aider le chef d’entreprise à appréhender
les atouts d’une bonne gestion de ses
salariés, à connaître le droit social,
à construire une boîte à outils adaptée
sur laquelle il pourra s’appuyer pour
renouveler ses pratiques.
Au cours des deux jours (14 h) de
formation, le dirigeant aborde également
des thèmes récurrents de la vie d’une
entreprise : la résistance au changement,
la démarche de recrutement.
Contact
Nathalie Cartier-Lange
Tél. : 04 76 70 82 10
Communiquez et sachez gérer les conflits
Comment éviter ou régler les conflits au sein des équipes dans l’entreprise ?
Comment mieux communiquer avec ses salariés en réunion, en entretien individuel ?
Comment s’approprier l’art de la négociation ou de la prise de décision ? Autant
de questions récurrentes auxquelles le chef d’entreprise ne sait pas toujours apporter
les bonnes réponses. C’est pour aider les artisans à maîtriser ces aspects de la
gestion des ressources humaines que la CMA Isère propose la formation « Améliorer
sa communication et gérer les conflits ». Cette formation est destinée au chef
d’entreprise et à son conjoint et se déroule sur deux jours (14 h).
Contact : Pauline Denis - Tél. : 04 74 57 54 50
Acquérir les compétences
d’un chef d’entreprise
Maîtriser les compétences nécessaires pour
être un chef d’entreprise performant n’est pas
toujours aisé. Il est vrai que la fonction réclame
à la fois des savoir-faire professionnels et des
compétences de gestionnaire. La formation
au Brevet de Maîtrise proposée par la CMA
Isère associe les compétences liées au métier
et les compétences managériales. Cette
formation diplômante Bac + 2 (niveau III)
se déroule en sept modules : fonction
commerciale, fonction entrepreneuriale,
fonction économique et financière, fonction
gestion des ressources humaines, fonction
formation et accompagnement des apprentis,
fonction communication à l’international
et fonction pratique professionnelle, d’une
durée totale de 453 heures (soit 64 jours,
le lundi). Elle s’adresse à des dirigeants qui
souhaitent acquérir des techniques de travail
complémentaires et parfaire leur management,
mais aussi aux salariés qui projettent
de créer une entreprise ou qui ambitionnent
de progresser au sein de leur entreprise.
Elle peut également permettre aux diplômés
de devenir enseignants.
Contact
Nathalie Cartier-Lange
Tél. : 04 76 70 82 10
Et si vous deviez
porter secours en cas
d’accident du travail ?
Le cas ne s’est peut-être jamais présenté,
mais sait-on jamais, sauriez-vous faire
les bons gestes ? La CMA Isère propose aux
chefs d’entreprises, conjoints et salariés
de se former aux gestes qui sauvent. Cette
formation de deux jours (14 h) s’articule
autour de la connaissance des accidents
du travail dans l’entreprise ou dans la
profession, sur la compréhension des
enjeux de la prévention des risques
professionnels, sur la définition du rôle
du sauveteur-secouriste du travail,
sur la connaissance de principes de base
de la prévention et sur les premiers gestes
à faire en attendant l’arrivée des secours.
Contact
Patricia Maddalena
Tél. : 04 76 70 82 68
Apti agit pour défendre
votre protection sociale
Pour chacun d’entre nous, avoir une bonne couverture santé
et prévoyance est indispensable, mais coûte de plus en plus cher…
Face à cette réalité, Apti Groupe Alptis a créé Solutions Professions
Indépendantes, spécialement à l’attention des artisans. Une offre
“tout en un“ qui vous donne les moyens de vous bâtir un système
de prévoyance complet et solide, au tarif le plus serré possible.
Avec Apti, des garanties adaptées
aux travailleurs indépendants
En tant qu’artisan, vous avez vraiment besoin d’une bonne couverture
santé et prévoyance… Sinon, comment assurer le maintien de vos
revenus – et donc la qualité de la vie quotidienne de votre famille –
en cas d’accident ou de maladie ? Comment faire face aux charges fixes
qui continueront à courir pendant un éventuel arrêt de votre activité ?
Comment accéder, pour vous et vos proches, à des soins de qualité ?
La mission d’Apti, fondée en 1972 par des artisans de l’Isère, c’est
justement de proposer à ses adhérents, artisans comme vous, des garanties
répondant aux exigences qu’implique le statut de travailleur indépendant.
Avec Solution Professions Indépendantes, Apti met à votre disposition une
offre “tout en un“, à la fois simple et complète, qui a tous les atouts pour
préserver votre sérénité et celle de vos proches.
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une protection tout confort
Trois volets de garanties :
Une garantie de base Prévoyance, intervenant en cas d’arrêt de travail
ou de décès. Cette garantie est essentielle pour maintenir vos revenus en
cas d’accident ou de maladie et protéger vos proches en cas de coup dur ;
Une garantie Frais Généraux, pour une prise en charge de vos charges
fixes (loyers, factures, crédits…) pendant 12 mois en cas d’arrêt d’activité
et jusqu’à 120 000 € par an ;
Une garantie complémentaire Santé, qui vous offre le choix entre
4 niveaux haut de gamme en santé, avec des avantages conséquents :
remboursement intégral du séjour et des honoraires en cas
d’hospitalisation (en secteur conventionné), report des prestations
non consommées en optique, prise en charge des médecines douces,
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vos cotisations de vos impôts
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bénéficier des avantages de la loi Madelin. Celle-ci vous permet de
déduire vos cotisations de protection sociale complémentaire (santé
et prévoyance) de vos impôts.
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apporter LA solution adaptée à vos besoins.
Vous aussi, découvrez le savoir-faire et la qualité des services d’Apti,
une association iséroise animée par des bénévoles, travailleurs
indépendants comme vous !
Plus d’informations
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Travailleurs Indépendants)
Tél. : 04 76 05 65 74
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