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dossier pédagogique Pas si Bêtes - Cap Sciences

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19<br />

Dans la tête des poissons fos<strong>si</strong>les… AV<br />

…………………………<br />

Le cerveau des organismes anciens a laissé une faible trace fos<strong>si</strong>le dans les sédiments. Pour<br />

répondre à la question « depuis quand y-a-t-il des cerveaux ? », les archéologues comparent ces fos<strong>si</strong>les à<br />

l’anatomie des animaux contemporains. En pratiquant cette technique, nous savons qu’il y a 470 millions<br />

d’années, le cerveau était déjà apparu sur terre. Les chercheurs retrouvent des fos<strong>si</strong>les des ancêtres des<br />

poissons que l’on date de cette époque. Nous savons aus<strong>si</strong> que le cerveau est plus vieux que cela (sûrement<br />

600 millions d’années), car des animaux sans os peuvent aus<strong>si</strong> avoir des cerveaux, or il existait de tels<br />

animaux (vers…) avant que l’os ne soit apparu. Ces organismes ne laissant pas d’empreinte fos<strong>si</strong>le, on ne sait<br />

pas exactement quand est apparu le cerveau.<br />

L’observation des fos<strong>si</strong>les nous permet aus<strong>si</strong> de comprendre qu’au cours du temps, plus le corps<br />

des organismes est complexe, plus leur cerveau est complexe. Il y a une correspondance étroite entre la<br />

viabilité d’un organisme et la structure de son système nerveux. Par exemple, un éléphant possédant un<br />

cerveau de fourmi n’est pas viable.<br />

Entre crâne et cerveau DS<br />

…………………………<br />

Pour faire le lien entre le tableau « Les cerveaux en familles » et les stèles de « Cervolution »,<br />

on peut montrer les moulages endocrâniens. Ces moulages permettent de comprendre que chez les<br />

vertébrés, il y a des espaces entre le cerveau et le crâne qui le contient : les méninges. Ces espaces sont<br />

remplis du liquide céphalorachidien, qui a des qualités nourrissantes et protectrices pour les cellules qui<br />

composent le cerveau. Ain<strong>si</strong>, lorsque les anatomistes réalisent des moulages de l’intérieur du crâne des<br />

animaux, ils n’obtiennent pas la forme du cerveau, mais celle du cerveau plus les méninges. Nous obtenons<br />

une bonne preuve de cela en comparant les moulages endocrâniens de l’homme et du chevreuil aux<br />

moulages de leurs cerveaux. Chez la baleine, on obtient même un moulage qui montre que la ré<strong>si</strong>ne est<br />

sortie par des trous du crâne qui n’ont rien à voir avec le cerveau. Autour de son cerveau au fil du temps se<br />

sont développées d’énormes masses graisseuses. Cela la protège d’un écrasement dû à la pres<strong>si</strong>on des<br />

profondeurs marines.<br />

Documents pédagogiques : Topo animateur

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