enquête information jeunesse - drjscs

L’accueil reste la principale mission accomplie par les personnels des structures labellisées
IJ : 90,4 % des répondants déclarent en faire « souvent » ou « très souvent ». De
la même manière, 83,8 % déclarent faire « souvent » ou « très souvent » de la communication
et de la promotion, en troisième lieu 80,8 % déclarent faire de l’animation
« souvent » ou « très souvent ».
EMPLOIS
La fonction accueil est très nettement la dominante de la profession d’animateur de
l’Information Jeunesse. Ensuite apparaissent les fonctions « communication, promotion »
et « animation ». Cette répartition aurait-elle été différente si l’on avait posé la question
à l’ensemble des animateurs socioculturels de la région ? L’hypothèse est oui.
L’accueil requiert des compétences spécifiques, pour partie communes, mais qui ne
recouvrent pas entièrement la fonction d’animation. Un animateur socioculturel doit bien
sûr savoir « accueillir » son public, mais il ne le déclarera pas comme sa fonction principale.
L’animateur en général passe rapidement de l’accueil, plutôt individuel à l’animation,
plutôt collective. Or, dans le cadre de sa mission d’information, l’accueil individuel est
central et il requiert une attention, une écoute particulière ainsi que des méthodes
anticipées de recherche à la question posée. Il s’agit bien là d’une spécificité du métier
d’animateur en information jeunesse. L’animation de l’information reste essentielle pour
l’attractivité d’une structure information jeunesse, aussi c’est cet équilibre entre ces
deux notions, animation et accueil, que doivent rechercher les animateurs-informateurs.
RÉSEAU
Cette idée est confirmée par les résultats de la question relative à la répartition des tâches
en fonction du temps consacré où l’accueil individuel est, non seulement la réponse
plébiscitée, mais de plus est régulièrement citée en réponse favorite par 113 personnes.
Plus surprenant, les réponses font apparaître que l’accueil collectif ne fait pas partie des
activités habituelles proposées dans une structure IJ.
Surprenant aussi, voire décevant peut-être, est le temps consacré à la participation du
professionnel de l’IJ au réseau éducatif local. Ce dernier apparaît résiduel alors même
que l’enjeu de la mise en place des Politiques Éducatives Locales est bien d’intégrer
l’ensemble des acteurs jeunesse d’un même territoire autour du projet éducatif.
Dans le tableau ci-après, ce sont les écarts entre les ordres d’importance (colonne 2
« imp. ») qui sont significatifs.
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Enquête sur les professionnels
du réseau information jeunesse en Aquitaine