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Revue_CRDP_finale

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Lorsqu’un animal sauvage<br />

est en ville et menace la sécurité publique<br />

La présence d’animaux sauvages dans les villes et villages<br />

est une réalité avec laquelle les policiers doivent composer.<br />

Paul Legault<br />

Le SAPFQ est fier de participer, encore<br />

cette année, à la revue annuelle du <strong>CRDP</strong>.<br />

Je tiens à remercier l’APPQ d’avoir mis<br />

sur pied ce forum exceptionnel, pour les<br />

policiers et agents de la paix, qu’est le<br />

<strong>CRDP</strong>. Cela nous permet, chaque année,<br />

d’améliorer nos connaissances afin de<br />

mieux représenter nos membres.<br />

Bravo et longue vie !<br />

Paul Legault<br />

Président provincial<br />

La rage<br />

Certaines espèces peuvent être porteuses de<br />

la rage, c’est notamment le cas du raton-laveur,<br />

du renard, de la mouffette et de la chauve-souris.<br />

Ces animaux, lorsqu’ils sont atteints de la<br />

rage, peuvent devenir agressifs et représenter<br />

un danger pour la population. Dans ce cas, si<br />

la policière ou le policier ne peut rejoindre un<br />

agent de protection de la faune et est contraint<br />

d’abattre l’animal, il devra éviter de tirer un projectile<br />

dans la tête afin de permettre à « Agriculture<br />

Canada » de procéder à une analyse<br />

de l’animal pour confirmer la rage et, pour ce<br />

faire, le cerveau de l’animal doit être intact.<br />

La présence d’ours, d’orignaux ou de<br />

chevreuils en ville<br />

Les ours, les orignaux, ainsi que les chevreuils<br />

s’aventurent de plus en plus en zone habitée et<br />

leur présence représente des risques de collisions<br />

avec les véhicules ainsi que des risques<br />

de blessures pour les citoyens. Les policières<br />

et policiers, qui sont souvent les premiers intervenants,<br />

doivent attendre l’arrivée des agents<br />

de protection de la faune avec leurs équipements<br />

anesthésiants.<br />

Ce que les policières et policiers<br />

doivent savoir<br />

Si l’animal ne représente aucun danger,<br />

exemple dans le cas d’un ours qui est dans<br />

un arbre ou un chevreuil dans la cour d’une<br />

résidence, les policières ou policiers doivent<br />

empêcher les gens de l’effaroucher jusqu’à<br />

l’arrivée des agents de protection de la faune.<br />

Plus l’animal est stressé, plus il sera difficile aux<br />

agents de protection de la faune de l’approcher<br />

pour lui administrer des produits immobilisants,<br />

et moins les produits utilisés seront efficaces.<br />

Contrairement à la croyance populaire, les fléchettes<br />

utilisées pour endormir les gros gibiers<br />

par les agents de protection de la faune n’ont<br />

pas un effet instantané, l’effet de sédation<br />

dépend de plusieurs facteurs, notamment le<br />

stress de l’animal, la dose de produits administrés<br />

à l’animal, dans certains cas, cela<br />

pourra prendre plus d’une demi-heure avant<br />

que l’animal soit sous sédation; il est donc<br />

important qu’une communication soit établie<br />

entre les policiers et les agents de protection<br />

de la faune appelés à intervenir sur les lieux,<br />

et que chacun connaisse bien leur rôle. Les<br />

policières et policiers ont la responsabilité de<br />

sécuriser les lieux, et les agents de protection<br />

de la faune, la responsabilité d’immobiliser<br />

l’animal afin de le transporter en forêt.<br />

Les agents utilisent trois types d’armes pour<br />

tirer les fléchettes immobilisantes, soit le pistolet<br />

à air comprimé, le fusil à air comprimé et<br />

le fusil qui utilise des amorces de calibre 22<br />

pour propulser les fléchettes. Ces fléchettes<br />

sont dangereuses et doivent être manipulées<br />

avec soin; et comme elles sont tirées par des<br />

armes à air et à feu, elles peuvent causer des<br />

blessures à des citoyens s’ils sont trop près<br />

du lieu de l’intervention, d’où l’importance pour<br />

les policiers de créer un périmètre de sécurité.<br />

Pour plus d’informations, j’invite les policières<br />

et policiers à contacter les agentes et agents<br />

de protection de la faune de leur région.<br />

(SAPFQ) Syndicat des agents de protection<br />

de la faune du Québec<br />

REVUE <strong>CRDP</strong> | Volume 3 N˚ 1 2014 25

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