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Familles<br />

tourangelles<br />

INDRE-ET-LOIRE<br />

édito<br />

Une page se tourne, une autre s’écrit<br />

Cette nouvelle année s’est ouverte bien tristement avec la disparition aussi brutale qu’inattendue<br />

de notre Présidente Colette Pénaud, dont l’engagement de longue date au service de toutes les<br />

familles a été salué avec une grande émotion.<br />

Une nouvelle Présidente, en la personne de <strong>Mo</strong>nique Fontaine, a été élue lors du Conseil d’administration<br />

de janvier dernier, afin de lui succéder et de poursuivre ce qui a été entrepris.<br />

L’Union Départementale des Associations Familiales d’Indre et Loire est entrée dans l’année 2013 avec<br />

la même détermination que les années précédentes. Entre projet associatif et convention d’objectifs, les<br />

personnels et les administrateurs ont fixé le cap des trois prochaines années.<br />

Afin de répondre aux questions, voire aux inquiétudes, engendrées par l’accompagnement d’un proche en<br />

situation de dépendance même temporaire, ce numéro comporte un dossier détachable dédié à l’aide à<br />

domicile.<br />

Préoccupation de nombreuses familles, la question de l‘orientation scolaire a également fait l’objet d’une<br />

enquête dans le cadre de l’observatoire de la famille.<br />

L’Espace Info Famille est toujours à la disposition des personnes en quête de conseils et d’informations.<br />

Souhaitons donc que cette nouvelle année soit placée sous le signe du partage, de la tolérance et du bien<br />

vivre ensemble.<br />

Françoise Gillard, Vice-présidente<br />

Sommaire<br />

Hommage à Colette Pénaud .................................................................. p. 3<br />

Un nouveau projet associatif<br />

pour renforcer l’action familiale............................................................. p. 4<br />

L’aide à domicile pour un quotidien plus facile.............................. p. 5 à 12<br />

L’observatoire des familles....................................................................... p. 13<br />

Les Echos........................................................................................................... p. 14 à 15<br />

L’Espace Info Famille.................................................................................... p. 16<br />

Union Départementale des Associations Familiales d’Indre-et-Loire N° 83<br />

Mars 2013 - ISSN 0399-6506


Hommage à<br />

Présidente de l’UDAF<br />

Nous tenions beaucoup à rendre hommage à Colette<br />

Pénaud dans ce numéro de Familles Tourangelles,<br />

raison pour laquelle nous avons différé sa parution pour<br />

en changer le contenu.<br />

En effet, il nous faut souligner ici tout ce que Colette Pénaud a<br />

pu apporter à l’UDAF d’Indre et Loire au cours des six années<br />

de mandat.<br />

Son engagement pour les familles l’a amené à s’investir dans<br />

de multiples actions ; certaines lui tenaient particulièrement<br />

à cœur, comme l’action Lire et Faire lire permettant un<br />

rapprochement des générations autour de la lecture, ou bien<br />

encore la Médaille de la Famille, dont elle assurait elle-même<br />

une partie des enquêtes et avait accompagné ces dernières<br />

années deux familles à l’Elysée pour la remise de la médaille<br />

par le Président de la République.<br />

La lutte contre les violences faites aux femmes était également<br />

une cause qui avait mobilisé son énergie ; en tant que Présidente<br />

de l’UDAF, elle était signataire de la charte départementale et ne<br />

manquait jamais une occasion de rappeler ce juste combat.<br />

Enfin, toujours en alerte, elle s’intéressait chaque jour à<br />

l’actualité, lisait attentivement les journaux locaux pour relever<br />

tout ce qui avait trait à la famille, pour envisager ensuite<br />

comment l’UDAF pouvait, dans tel ou tel domaine, intervenir<br />

dans l’intérêt des familles.<br />

La vie continue, mais celle de l’UDAF d’Indre et Loire, gardera<br />

en mémoire le souvenir de la militante familiale qui a tant<br />

œuvré à la Présidence de notre union.<br />

Colette Pénaud entourée de Daniel Chany,<br />

directeur de l’UDAF jusqu’en juin 2010 et<br />

Denis Bompas, nouveau directeur.<br />

Colette Pénaud accompagnée de ses petits-enfants le 2 mars 2012<br />

Colette Pénaud et son mari Jean Pénaud<br />

INDRE-ET-LOIRE<br />

Union Départementale<br />

des Associations Familiales<br />

d’Indre-et-Loire<br />

21, rue de Beaumont<br />

37921 TOURS<br />

Cedex 9<br />

Tél. 02 47 77 55 00<br />

E-mail : familles.tourangelles@udaf37.fr<br />

Site : http://www.udaf37.org<br />

Ouvert de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures,<br />

vendredi fermeture à 16 heures, fermé le samedi.<br />

numéro<br />

téléchargeable<br />

gratuitement<br />

sur<br />

www.udaf37.org<br />

Directrice de la publication :<br />

<strong>Mo</strong>nique Fontaine<br />

Rédacteurs :<br />

Jean-Louis Garnier, Françoise Gillard,<br />

Sophie Hétroy, Michel Jean<br />

Mise en page et impression :<br />

Les Presses de Touraine :<br />

IMPRIMERIE EVEN,<br />

29, rue E. Bugatti 37000 Tours<br />

Trimestriel<br />

Dépôt légal : mars 2013<br />

Tirage : 3000 exemplaires<br />

Familles Tourangelles<br />

2<br />

N° 83 mars 2013


Colette Pénaud<br />

ses six dernières années<br />

Colette Pénaud, Présidente très investie pour défendre les familles, affectionnait particulièrement cette citation<br />

représentative de ses multiples engagements :<br />

« La famille sera toujours la base des sociétés », Honoré de Balzac<br />

Entrée comme membre du Bureau de l’UDAF à partir de<br />

1989, elle est devenue ensuite la Présidente de l’Union<br />

Départementale en 2006. Elle était une militante très engagée<br />

pour la défense des familles.<br />

Parmi ses multiples engagements en faveur des familles nous<br />

l’avons connu comme :<br />

• Vice-Présidente de l’Union Régionale des Associations<br />

Familiales,<br />

• Administratrice à la Caisse d’Allocation Familiale,<br />

• Administratrice à l’Union Nationale de l’Aide, des Soins et<br />

des Services à domicile,<br />

• Membre de la Commission Départementale de lutte contre<br />

les violences faites aux femmes,<br />

• Membre du Conseil Départemental d’Accès aux Droits,<br />

• Membre de l’Association Lire et Faire Lire,<br />

• Présidente de la Fédération des Associations Familiales<br />

Catholiques de Touraine et ancienne administratrice de<br />

la Confédération Nationale des Associations Familiales<br />

Catholiques,<br />

• Ainsi que sept autres mandats liés à la fonction de présidente<br />

de notre association.<br />

Attentive à ce que la politique familiale soit défendue au<br />

plus près de la population, elle a toujours eu à cœur que les<br />

associations familiales soient activement présentes dans les<br />

CCAS (centres communaux d’action sociale).<br />

Durant ses différents mandats, Colette Pénaud a assuré une<br />

représentation très active auprès des instances administratives<br />

départementales en charge de la politique familiale et sociale,<br />

dont elle avait une profonde connaissance.<br />

Concrétisant ses engagements, le récent agrément de notre<br />

UDAF comme «Maison pour les familles», dont nous lui sommes<br />

gré, aura été une de ses dernières grandes satisfactions de<br />

militante familiale.<br />

Françoise Gillard, vice-présidente de l’UDAF et Colette Pénaud le 4 juin 2008<br />

à la COFACE en Belgique.<br />

Lors de l’inauguration de la plaque agréant<br />

l’UDAF « Maison pour les familles »<br />

Jean-Patrick Gilles, député d’Indre-et-Loire, lors de la conférence<br />

sur les solidarités familiales le 19 novembre 2011, à Tours.<br />

Commission de travail pour la préparation de la conférence<br />

internationale « Les familles et l’Union Européenne ».<br />

Colette Pénaud lors de la pose de la première pierre pour l’annexe<br />

de l’UDAF à Chambray-lès-Tours, le 16 septembre 2009, en<br />

présence de Daniel Viard, Directeur de la DDCS et Christian<br />

Gatard, maire de Chambray-lès-Tours.<br />

François Testu, Professeur des Universités en psychologie,<br />

Colette Pénaud et Françoise Gillard lors de la table ronde sur les<br />

rythmes scolaires en 2009, à l’UDAF.<br />

Familles Tourangelles<br />

3<br />

N° 83 mars 2013<br />

Discours d’ouverture lors de la conférence<br />

internationale « Les familles et l’Union<br />

Européenne » en 2007, à Tours.


Un nouveau projet associatif<br />

pour renforcer l’action<br />

familiale<br />

Un nouveau projet associatif, inscrit dans la<br />

continuité<br />

L’UDAF d’Indre et Loire a finalisé son nouveau projet<br />

associatif pour la période 2013-2017.<br />

Après un travail préparatoire en commission avec les<br />

administrateurs, ce document a été approuvé par le<br />

conseil d’administration lors de sa séance plénière du 17<br />

janvier 2013.<br />

Ce projet associatif définit pour une période de cinq ans<br />

les orientations de l’UDAF d’Indre et Loire. Il s’inscrit<br />

dans la continuité de celui élaboré pour la période 2008-<br />

2012 et va guider le développement de l’action familiale<br />

de notre union départementale et de ses services autour<br />

des axes suivants :<br />

- le développement de la connaissance des besoins des<br />

familles et des personnes autour des missions ;<br />

- la poursuite et l’amélioration de la participation de<br />

l’UDAF d’Indre et Loire sur les orientations en matière de<br />

politique familiale ;<br />

- la participation à l’information sur le thème de la famille<br />

et l’implication dans le soutien à la parentalité ;<br />

- le soutien et l’aide aux représentants de l’UDAF dans<br />

leurs missions ;<br />

- le développement et la pérennisation de l’Espace Info<br />

famille.<br />

L’UDAF, quel schéma d’action pour les quatre<br />

années à venir ?<br />

La nouvelle convention d’objectifs couvrant la période<br />

2013-2016, contenant des propositions d’actions pour<br />

une durée de quatre ans, a été proposée à l’instance<br />

d’évaluation de l’UNAF.<br />

Trois actions ont été retenues comme prioritaires par les<br />

administrateurs de l’UDAF :<br />

- L’observatoire des familles avec pour objectif<br />

d’approfondir notre connaissance des familles et de leur<br />

fonctionnement afin de mieux cerner leurs attentes et<br />

leurs besoins.<br />

- L’amplification du lien avec les associations familiales<br />

adhérentes ; il s’agit que les associations se reconnaissent<br />

dans l’action familiale menée par l’UDAF d’Indre et Loire,<br />

à laquelle, tout en gardant leur identité propre, elles<br />

puissent aussi se sentir associées.<br />

- La pérennisation et le développement de l’Espace Info<br />

Famille en favorisant l’accès à l’information à toutes les<br />

familles et en simplifiant leurs démarches quotidiennes<br />

avec un point d’information accessible, susceptible de les<br />

orienter rapidement et efficacement vers les structures<br />

adéquates.<br />

<strong>Mo</strong>nique Fontaine,<br />

nouvelle Présidente de l’UDAF d’Indre et Loire<br />

Le conseil d’administration de l’UDAF d’Indre et Loire, réuni<br />

en séance le jeudi 17 janvier 2013, a procédé à l’élection de<br />

sa nouvelle présidente, en la personne de <strong>Mo</strong>nique Fontaine,<br />

Présidente de la Famille du Cheminot, qui occupait jusqu’alors<br />

la fonction de secrétaire au sein du Bureau de l’UDAF.<br />

Femme de conviction, ouverte au dialogue et à l’écoute des<br />

autres, <strong>Mo</strong>nique Fontaine saura sans nul doute assurer la<br />

continuité de l’action familiale et veiller à la bonne conduite<br />

des missions de l’UDAF d’Indre et Loire en lien avec les<br />

administrateurs et les salariés des services<br />

Familles Tourangelles<br />

4<br />

N° 83 mars 2013


L’aide à domicile<br />

pour un quotidien plus facile<br />

Page 6 :<br />

Page 7 :<br />

Page 8 :<br />

Page 9 :<br />

Page 10 :<br />

Page 11 :<br />

L’émergence de l’aide à domicile<br />

L’aide à domicile pour faire face au quotidien<br />

L’aide à domicile en soutien aux familles<br />

De la dépendance à la liberté de rester chez soi<br />

Etre aidant à la personne<br />

Devenir aidant professionnel<br />

Les Petits Déj’ de l’Espace Info Famille<br />

Page 12 :<br />

Les acteurs associatifs incontournables<br />

Familles Tourangelles<br />

5<br />

N° 83 mars 2013


L’émergence de l’aide à domicile<br />

Les sociétés modernes ont mis un frein à l’aide familiale<br />

au profit d’une organisation et professionnalisation de<br />

l’aide à domicile. Les grands-parents ne peuvent pas<br />

toujours assister leurs enfants accaparés par des charges<br />

familiales et professionnelles. La contrainte absolue peut alors<br />

être l’écartèlement du parent tiraillé entre l’assistance à ses<br />

enfants et ses propres parents.<br />

L’aide à domicile soulage des situations parfois lourdes à<br />

assumer pour la famille. Elle vient en aide aux familles ou<br />

personnes seules pour assurer la gestion du quotidien, des<br />

tâches ménagères et apporte une grande assistance aux<br />

personnes en situation de dépendance. Mais bien au-delà<br />

d’être une réponse à un besoin manifeste, l’aide à domicile<br />

apporte un appui et un accompagnement pour des personnes<br />

qui sont parfois trop isolées géographiquement ou socialement.<br />

Le développement de l’aide à domicile accompagne et soulage<br />

dans le quotidien mais répond également aux grands enjeux<br />

de la société comme le vieillissement de la population et les<br />

problématiques actuelles des familles.<br />

CESU (Chèque Emploi Service Universel) assouplit le système<br />

et facilite l’accès à l’aide à domicile. L’expression « services à<br />

la personne » est officiellement adoptée par la loi du 26 juillet<br />

2005 (n° 005-841) en consacrant le « Plan de développement<br />

des services à la personne ». L’Agence Nationale des Services<br />

à la Personne (ANSP) (1) a été créée dans le prolongement de<br />

cette loi par le décret du 14 octobre 2005. Cette agence est<br />

« chargée de promouvoir le développement et la qualité du<br />

secteur des services à la personne ».<br />

Répondant à une demande croissante, l’aide à domicile<br />

constitue un vecteur d’emploi important et les incitations<br />

fiscales régulièrement remises en cause peuvent peser<br />

lourdement dans la balance. La remise en question du soutien<br />

de ce secteur pourrait s’avérer néfaste pour les associations<br />

et particuliers qui bénéficient de ces services.<br />

Le poids économique de ce secteur n’est pas négligeable et<br />

le gouvernement semble en avoir pris acte en proposant aux<br />

services d’aides à domicile (SAAD) un fonds d’aide exceptionnel<br />

à la restructuration pour 2012. Cette décision vient d’ailleurs<br />

d’être reconduite et est prévue dans le cadre de la loi de<br />

financement de la sécurité sociale pour 2013.<br />

(1)<br />

ANSP : http://www.servicesalapersonne.gouv.fr<br />

La prise de conscience des pouvoirs publics<br />

en matière d’aide à domicile date du milieu<br />

des années 80. Dans un premier temps, il<br />

s’agit d’incitations fiscales puis rapidement,<br />

un encouragement à la création de structure<br />

(1991 : création de la notion d’organisme<br />

agréé de services à la personne, étendue<br />

en 1996 aux entreprises privées). La<br />

simplification des démarches administratives<br />

dès 1993 avec la mise en place du Chèque<br />

Emploi Services, devenu depuis 2005, le<br />

Familles Tourangelles<br />

6<br />

N° 83 mars 2013


L’aide à domicile pour<br />

faire face au quotidien<br />

Assumer l’ensemble des tâches ménagères<br />

quotidiennes lorsqu’on est chargé(e) de famille<br />

(le sens du mot « chargé » prend d’ailleurs ici tout<br />

son sens) peut vite ressembler à une tentative<br />

vaine pour une « mission impossible ». A défaut<br />

donc de ressembler à Vishnu, le fameux dieu<br />

indien aux multiples bras, faire appel à une aide<br />

à domicile peut s’avérer être la bonne solution.<br />

Les avantages fiscaux présentent d’ailleurs ce<br />

recours sous un jour favorable et permettent à<br />

chacun d’y trouver son compte (voir encadré).<br />

Les incitations fiscales<br />

- Réduction d’impôts sur le revenu à hauteur de<br />

50 % des dépenses<br />

50 % des dépenses engagées dans le cadre<br />

de l’emploi d’une aide à domicile déclarée<br />

peuvent être déduites de l’impôt sur le revenu.<br />

Cet avantage bénéficie donc uniquement aux<br />

personnes imposables.<br />

- TVA à 7 % :<br />

Depuis le 1er janvier 2012, l’ensemble des<br />

services à domicile bénéficie d’un taux de TVA<br />

à 7 % (précédemment à 5,5 %). Cet avantage<br />

est menacé par la Commission européenne qui<br />

juge certains services « de confort » (assistance<br />

informatique et travaux de jardinage par<br />

exemple).<br />

- Crédit d’impôts<br />

Les frais de garde d’enfants âgés au plus de 7<br />

ans au 31 décembre de l’année précédant la<br />

déclaration d’impôts permet de bénéficier d’un<br />

crédit d’impôt à hauteur de 50 % des dépenses<br />

engagées (après la déduction des différentes<br />

aides). Pour bénéficier de ce crédit d’impôt,<br />

il faut soit être en activité professionnelle ou<br />

demandeurs d’emploi pendant au moins trois<br />

mois l’année des dépense engagées.<br />

- Exonération des cotisations patronales de<br />

Sécurité sociale pour les :<br />

- les bénéficiaires de l’allocation personnalisée<br />

d’autonomie (APA) ;<br />

- les employeurs âgés de plus de 70 ans ou dont<br />

le conjoint est âgé de plus de 70 ans ;<br />

- les bénéficiaires de la prestation de<br />

compensation du handicap ou d’une majoration<br />

pour tierce personne ;<br />

- les parents d’un enfant ouvrant droit au<br />

complément de l’allocation d’éducation de l’enfant<br />

handicapé et/ou à la prestation de compensation<br />

du handicap (prise en charge par la CAF) ;<br />

- les personnes âgées d’au moins 60 ans dans<br />

l’obligation de recourir à l’aide d’une tierce<br />

personne pour accomplir les actes ordinaires de<br />

la vie ;<br />

- les personnes titulaires d’une carte d’invalidé<br />

à 80%.<br />

Quel que soit le cas de figure : parents débordés<br />

au bord de la crise de nerf, en situation<br />

monoparentale ou non, retraité, en incapacité<br />

physique ou même célibataire mais accaparé par<br />

un vie professionnelle envahissante, se faire aider<br />

dans la gestion du quotidien permet de souffler,<br />

d’évacuer le stress et reprendre pied pour une<br />

vie plus humaine et moins contraignante.<br />

De nombreuses associations et entreprises<br />

privées proposent leur service en la matière<br />

dans le département.<br />

Structure mandataire ou prestataire : faire<br />

le bon choix<br />

L’aide à domicile en mode mandataire :<br />

Vous mandatez un organisme agréé qui<br />

se charge des différentes démarches<br />

et formalités administratives mais<br />

vous demeurez l’employeur avec les<br />

responsabilités afférentes.<br />

Pour interrompre le contrat, il faut procéder<br />

au licenciement de la personne employée.<br />

Des indemnités de licenciement sont à<br />

prévoir en plus du salaire. Le recours à un<br />

organisme mandataire est donc à privilégier<br />

pour un besoin de longue durée.<br />

L’aide à domicile en mode prestataire :<br />

C’est l’organisme qui est employeur de l’aide<br />

à domicile. Vous vous acquittez simplement<br />

de la facture.<br />

Les services à la vie quotidienne<br />

Extrait du décret n° 2005-1698.<br />

• Entretien de la maison et<br />

travaux ménagers ;<br />

• Petits travaux de jardinage ;<br />

• Prestations de petit bricolage<br />

dites «hommes toutes mains» ;<br />

• Préparation de repas à<br />

domicile, y compris le temps<br />

passé aux commissions ;<br />

• Livraison de repas à domicile ;<br />

• Collecte et livraison de repas<br />

à domicile ;<br />

• Livraison de courses à<br />

domicile ;<br />

• Assistance informatique et<br />

internet à domicile ;<br />

• Gardiennage et surveillance<br />

temporaire, à domicile, de<br />

la résidence principale et<br />

secondaire.<br />

Familles Tourangelles<br />

7<br />

N° 83 mars 2013


L’aide à domicile en soutien<br />

aux familles<br />

Etre parent n’est déjà pas une simple affaire, alors si en plus il faut jongler avec des horaires de travail décalés, la vie peut vite<br />

devenir un casse-tête pour faire garder ses enfants. La seule alternative peut être alors l’emploi d’une assistante maternelle<br />

à domicile.<br />

Faire garder son ou ses enfants à domicile<br />

Employer une assistante maternelle à domicile signifie<br />

devenir employeur avec toutes les contraintes qui vont<br />

avec : établir un contrat de travail, appliquer et respecter<br />

la convention collective nationale des salariés du particulier<br />

employeur, verser une rémunération à votre salarié et<br />

déclarer ses salaires au centre Pajemploi (1) (voir encadré<br />

ci-contre). Vous pouvez assumer pleinement cette tâche<br />

ou bien choisir d’avoir recours à un organisme mandataire.<br />

Cette solution vous permet de vous décharger de toutes<br />

les tâches administratives. En plus du coût inhérent à votre<br />

salarié, vous devrez vous acquittez des frais de gestion.<br />

L’autre alternative vous permet une décharge totale de<br />

votre fonction d’employeur par le recours à un service<br />

prestataire. Vous devenez client d’une prestation de service<br />

avec une facture à régler. En mode prestataire, le recours<br />

à un organisme agréé (agrément qualité nécessaire pour<br />

les enfants de moins de trois ans) est préférable et permet<br />

également de bénéficier des aides de la CAF ; consulter le<br />

site de l’ANSP (Agence Nationale des Services à la Personne)<br />

pour connaitre la liste des organismes agréés.<br />

Soutien scolaire et cours particuliers à domicile<br />

Les associations ou entreprises proposant des services de<br />

cours particuliers foisonnent sur le département mais, selon<br />

votre besoin, il faudra privilégier les structures bénéficiant<br />

d’un agrément qualité, de sa proximité ou de la disponibilité<br />

des intervenants.<br />

Si vous êtes imposable, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de<br />

50 % des sommes versées pour les services à la personne, dans la<br />

limite de 6 000 € par an, soit une dépense réelle de 12 000 € par<br />

an maximum. Ce plafond peut être relevé en fonction de votre âge,<br />

de votre situation familiale, d’une situation de handicap ou du nombre<br />

d’enfants que vous avez à charge.<br />

Si vous n’êtes pas imposable, vous pouvez bénéficier d’un crédit<br />

d’impôt de 50 % des sommes versées en services à la personne, si<br />

vous êtes une personne active.<br />

(1)<br />

Pajemploi : http://www.pajemploi.urssaf.fr<br />

(2)<br />

FEPEM : http://www.fepem.fr<br />

(3)<br />

SPE : http://www.syndicatpe.com<br />

PAJE emploi (1)<br />

Le dispositif Pajemploi permet d’effectuer les formalités<br />

inhérentes à votre fonction d’employeur avec simplicité.<br />

Les formalités peuvent être réalisées par un carnet<br />

ou Internet. La télédéclaration, clairement explicitée<br />

sur le site http://www.pajemploi.urssaf.fr, automatise<br />

l’ensemble des démarches : déclaration auprès de<br />

l’URSSAF, bulletin de salaire…<br />

Si votre enfant a moins de 6 ans, vous pourrez<br />

probablement prétendre au « complément de libre<br />

choix du mode de garde » versé par la CAF ou MSA.<br />

Les versements se font alors automatiquement et<br />

rapidement ; aucune démarche n’est à accomplir.<br />

La prise en charge comprend 50 % des cotisations<br />

sociales et une partie de la rémunération de votre<br />

salarié (un minimum de 15 % restera toujours à charge<br />

des parents).<br />

En fin d’année le centre Pajemploi fournit automatiquement<br />

une attestation utile pour bénéficier du crédit d’impôts<br />

(50 % des dépenses engagées, déduction faite des<br />

aides).<br />

En tant qu’employeur, vous avez la possibilité d’adhérer<br />

auprès de la FEPEM (2) (Fédération des particuliers<br />

employeurs de France) ou du SPE (3) (Syndicat des<br />

Particuliers Employeurs) pour être accompagné dans<br />

vos obligations.<br />

Familles Tourangelles<br />

8<br />

N° 83 mars 2013


De la dépendance à la<br />

liberté de rester chez soi<br />

L’aide à domicile pour une personne handicapée ou en perte<br />

d’autonomie représente la liberté de rester chez soi. Que cela<br />

soit par l’intervention d’un tiers pour porter assistance ou une<br />

aide technique, les possibilités d’aide au maintien à domicile sont<br />

nombreuses.<br />

En situation de handicap<br />

Différentes aides attribuées par la MDPH, Maison<br />

Départementale des Personnes Handicapées (1) (rattachée au<br />

Conseil Général), permettent de contribuer à l’autonomie des<br />

personnes handicapées incapables d’effectuer les gestes de la<br />

vie courante :<br />

- La PCH (Prestation de Compensation du Handicap)<br />

permet de financer différentes aides en faveur d’enfants<br />

ou d’adultes handicapées pour, notamment, le maintien à<br />

domicile par une aide humaine, technique ou animalière ou<br />

pour l’aménagement du logement.<br />

- Le Fonds de compensation est un financement ponctuel<br />

pour une aide technique (logement).<br />

- Concernant plus spécifiquement les enfants, le complément<br />

de l’AEEH, Allocation de l’Education de l’Enfant Handicapée,<br />

peut financer l’embauche d’une tierce personne rémunérée.<br />

En situation de perte d’autonomie<br />

Le niveau de dépendance, mesuré dans la cadre d’une<br />

demande d’APA (voir encadré ci-dessous), est déterminant<br />

pour pouvoir bénéficier d’une aide au financement de pour<br />

une aide à domicile. Les personnes les moins dépendantes<br />

peuvent néanmoins prétendre, selon des critères d’âge (être<br />

âgé d’au moins 65 ans) et de ressources (être non bénéficiaire<br />

de l’APA), à une aide au financement de caisses de retraite<br />

(CNAV (2) et CARSAT (3) ).<br />

Il est possible également de bénéficier d’aide pour l’emploi<br />

d’un tiers en cas de besoin de garde à domicile (en cas de<br />

sortie d’hospitalisation, de maladie chronique, etc.). Selon des<br />

conditions de revenu et d’âge (être âgé d’au moins 55 ans).<br />

La caisse de retraite (CNAV ou CARSAT) assure la prise en<br />

charge jusqu’à 80 % des dépenses dans la limite d’un certain<br />

plafond.<br />

Par ailleurs, la caisse d’assurance maladie peut fournir une<br />

aide financière ponctuelle pour adapter le logement, financer<br />

une aide technique ou une intervention à domicile (aides<br />

facultatives et non opposables).<br />

En situation de maladie<br />

En cas de maladie, sur prescription médicale, la caisse<br />

d’assurance maladie ainsi que certaines mutuelles et<br />

assurances permettent de financer, ou du moins d’y contribuer,<br />

le coût d’une aide à domicile.<br />

Pour une hospitalisation à domicile, la prise en charge est<br />

assurée par la caisse d’assurance maladie ou l’aide sociale.<br />

La caisse d’assurance maladie peut fournir une aide financière<br />

ponctuelle pour faire face à des frais d’aides ménagères en<br />

cas d’isolement géographique ou familial ou pour aider au<br />

financement de garde malade pour un patient en fin de vie<br />

(aides facultatives et non opposables).<br />

Les personnes retraitées âgés de plus de 65 ans peuvent<br />

bénéficier après une hospitalisation de l’aide au retour à domicile<br />

après hospitalisation(ARDH). Le montant de la participation<br />

financière est tributaire des revenus de la personne et est<br />

limitée dans la durée (maximum : 3 mois). La demande doit<br />

être transmise aux services de la Caisse de retraite (CARSAT,<br />

CGSS, CRAV ou CNAV) avant la fin de l’hospitalisation.<br />

(1)<br />

MDPH : http://www.mdph37.fr<br />

(2)<br />

CNAV : https://www.lassuranceretraite.fr<br />

(3)<br />

CARSAT : http://www.carsat-centre.fr<br />

(4)<br />

Conseil Général : http://www.cg37.fr/cibles/seniors/lapa<br />

L’allocation personnalisée d’autonomie, APA<br />

En fonction de son niveau de dépendance et de ses revenus,<br />

l’APA sera plus ou moins élevée. L’APA, financé par le Conseil<br />

Général (4) , contribue au financement d’aides techniques (matériel<br />

médical et adaptation du logement), du maintien à domicile de<br />

la personne âgée dépendante ou de son séjour en maison de<br />

retraite.<br />

Conditions :<br />

- Etre âgé de plus de 60 ans<br />

- Etre en situation de dépendance<br />

Pour juger le niveau de dépendance, l’équipe médico-sociale<br />

utilise la grille nationale Aggir (Autonomie, gérontologie, groupe<br />

iso-ressources). Six degrés sont ainsi définis, les Gir 1 (personne<br />

immobilisée avec altération des facultés mentales) à 4 ouvrent<br />

droit à une prise en charge totale ou partiel d’aide à domicile.<br />

Les critères d’évaluation sont multiples parmi lesquels on retient<br />

notamment l’alimentation, la toilette, l’habillage, la mobilité et<br />

les différentes tâches ménagères.<br />

Le bénéficiaire de l’APA en maintien à domicile bénéficie<br />

également des incitations fiscales en matière d’emploi d’aide à<br />

domicile : exonération des charges patronales. Le crédit d’impôt<br />

est également applicable après déduction des différentes aides<br />

attribuées à la personne.<br />

Familles Tourangelles<br />

9<br />

N° 83 mars 2013


Etre aidant à la personne<br />

Si l’aide à domicile concerne l’assistance à une personne, il s’agit avant tout d’une relation entre deux personnes.<br />

Dans ce binôme, il y a certes l’aidé mais aussi l’aidant. Celui-ci peut être un proche, membre de la famille ou non, ou être un<br />

professionnel.<br />

On devient souvent aidant familial par contrainte, pour aider<br />

un proche. Malgré tout, aujourd’hui, il existe un arsenal d’aides<br />

pour assouplir cette contrainte.<br />

• Le congé de soutien familial<br />

Il s’agit d’un congé non rémunéré pour aider un proche<br />

(conjoint, concubin, partenaire pacsé, ascendant, descendant,<br />

collatéral jusqu’au quatrième degré, et ascendant,<br />

descendant et collatéral également jusqu’au quatrième<br />

degré du conjoint, concubin ou<br />

partenaire pacsé) en s’arrêtant de<br />

travailler temporairement.<br />

Pour en bénéficier il est nécessaire<br />

d’être salarié depuis au moins deux<br />

ans. Il ne peut pas être refusé<br />

par l’employeur. Sa durée est de<br />

trois mois renouvelables sans<br />

dépasser un an sur toute la durée<br />

de la carrière. Et enfin, il peut<br />

être interrompu à tout moment.<br />

Pour l’obtenir, après information<br />

préalable de l’employeur, il faut<br />

adresser la demande deux mois<br />

avant le départ en y joignant une déclaration sur l’honneur<br />

indiquant le lien de parenté ou de proximité avec la personne<br />

ainsi qu’un justificatif de santé de la personne.<br />

• Le congé de solidarité familiale<br />

D’une durée de trois mois (renouvelable une fois), ce congé,<br />

non indemnisé, permet d’accompagner un proche en fin de<br />

vie (parent, enfant, frère, sœur, personne partageant le<br />

domicile). Après information de l’employeur, la demande<br />

devra être officiellement formalisée au moins quinze jours<br />

avant avec certificat médical à l’appui. Le recours à ce<br />

type de congé ne permet pas de valider de trimestre de<br />

base pour la retraite mais maintient vos droits concernant<br />

l’assurance maladie.<br />

• Le congé de présence parentale<br />

Le congé de présence parentale permet d’assister un enfant<br />

(âgé de moins de 20 ans) gravement malade ou handicapé.<br />

Il s’agit d’un congé non rémunéré de 310 jours ouvrés sur<br />

trois ans, renouvelable si nécessaire. La confirmation de<br />

votre demande doit parvenir à votre employeur au moins<br />

15 jours avant votre départ. Pendant ce type de congé,<br />

vous pouvez prétendre à l’allocation journalière de présence<br />

parentale (AJPP), versée par la CAF, limitée à 22 jours par<br />

mois. Le recours à ce type de<br />

congé ne permet pas de valider<br />

de trimestre de base pour la<br />

retraite mais maintient vos droits<br />

concernant l’assurance maladie.<br />

• Aidant familial salarié de la<br />

personne aidée<br />

L’aidant familial peut être salarié<br />

d’un proche bénéficiant de<br />

l’APA (Allocation Personnalisée<br />

d’Autonomie) même pendant un<br />

congé de soutien familial ; excepté<br />

s’il est son conjoint ou concubin.<br />

De la même manière, une personne bénéficiant de la PCH<br />

(prestation de compensation du handicap), en situation de<br />

grande dépendance, peut salarier un proche comme aidant<br />

familial (excepté si celui-ci est retraité ou exerce une activité<br />

à temps plein). Dans ce cas de figure, si le proche ne peut<br />

être salarié, il peut néanmoins être dédommagé (sommes à<br />

déclarer au titre de « bénéfices non commerciaux » lors de<br />

la déclaration de revenus).<br />

En savoir plus :<br />

Association française des aidants : www.aidants.fr<br />

Familles Tourangelles<br />

10<br />

N° 83 mars 2013


Devenir aidant professionnel<br />

(Texte écrit à partir du guide de l’aidant familial du Ministère de la Santé et des Solidarités)<br />

Dans les métiers du social, les aidants professionnels occupent<br />

une place importante avec des compétences recherchées pour<br />

faire face à l’accroissement général des besoins sociaux, et<br />

notamment ceux liés au vieillissement de la population.<br />

Ces savoir-faire sont d’ordre relationnel (patience dans la<br />

relation avec la personne aidée, dialogue avec les professionnels<br />

de santé…) et techniques (gestes de soins adaptés à la<br />

personne aidée et nécessaires à la gestion du quotidien :<br />

déplacements, toilette…).<br />

Les principaux métiers répertoriés sont les suivants :<br />

- 1. Assistant(e) de vie aux familles<br />

- 2. Auxiliaire de vie sociale<br />

- 3. Aide médico-psychologique<br />

1. L’assistante de vie aux familles met ses compétences au<br />

service des familles, en s’occupant notamment des jeunes<br />

enfants, des personnes malades, handicapées ou âgées à<br />

domicile.<br />

Son rôle est d’assister les personnes dans les actes essentiels<br />

de leur vie quotidienne, relayer les parents dans la prise en<br />

charge de leurs enfants à leur domicile, assister les personnes<br />

dans leurs tâches domestiques.<br />

Formation dispensée par l’association pour la formation<br />

professionnelle des adultes (AFPA) avec titre délivré par le<br />

ministère chargé de l’emploi.<br />

2. L’auxiliaire de vie sociale intervient auprès de toute personne<br />

qui ne peut pas assumer seule les gestes et les tâches de la<br />

vie quotidienne, en général à domicile.<br />

Son rôle consiste à accompagner et aider individuellement les<br />

personnes dans les actes essentiels de la vie quotidienne, de<br />

la vie sociale et relationnelle et dans les activités ordinaires de<br />

la vie quotidienne.<br />

Formation sanctionnée par un diplôme d’Etat délivré par le<br />

ministère chargé des affaires sociales, aucun diplôme préalable<br />

demandée – durée 9 à 36 mois avec 4 mois de stage.<br />

3. L’Aide médico-psychologique accompagne au quotidien des<br />

personnes âgées dépendantes ou des personnes handicapées,<br />

en général en établissement spécialisé (maison d’accueil<br />

spécialisée, maison de retraité médicalisée…).<br />

Il (ou elle) réalise à leurs côtés différentes activités comme<br />

par exemple, aider une personne tétraplégique à faire sa<br />

toilette, stimuler la mémoire d’une personne âgée ou encore<br />

encourager un enfant handicapé à s’exprimer.<br />

Formation sanctionnée par un diplôme d’Etat délivré par le<br />

ministère chargé des affaires sociales, aucun diplôme préalable<br />

demandée – durée 12 à 24 mois avec 6 mois de stage.<br />

En savoir plus : www.metiers.santesolidarites.gouv.fr<br />

Les Petits Déj’ de l’Espace Info Famille<br />

Dans le cadre de la création de l’Espace Info Famille, l’UDAF<br />

d’Indre et Loire, en partenariat avec l’IRFSS Centre Croix<br />

Rouge, ont décidé de relancer, sur le mode de ce qui existait<br />

voici quelques années impulsé par le Comité de liaison,<br />

d’information et de coordination des organismes sanitaires<br />

et sociaux (CLICOSS), des temps de rencontre destinés aux<br />

professionnels du département.<br />

Ces temps d’échange se déroulent autour d’un café, plusieurs<br />

fois par an à propos de thématiques variées.<br />

Afin de favoriser la discussion, le partage et une meilleure<br />

connaissance mutuelle des activités de chacun, le nombre de<br />

participants est limité à une vingtaine de personnes (deux par<br />

service ou structure) mixant tous professionnels concernés<br />

par les problématiques proposées.<br />

Après un premier Petit Déj’ sur le thème de l’autorité parentale<br />

dans le cadre de la protection de l’enfance, la question de<br />

l’articulation aidants familiaux / aidants professionnels autour<br />

de la personne âgée dépendante a été le sujet de cette seconde<br />

rencontre.<br />

Des représentants des services d’aide à domicile (ASSAD<br />

et ADMR), du Relais Cajou, de l’EPHAD de la Vasselière, du<br />

Services de soins infirmiers à domicile de Saint Pierre des<br />

Corps y assistaient en plus de l’IRFSS Croix Rouge et de<br />

l’UDAF 37.<br />

Après un temps de présentation mutuelle et un propos<br />

introductif par la compagnie de théâtre Ophélie, auteur et<br />

acteur d’une pièce de théâtre intitulée « Aidez moi, un peu,<br />

beaucoup, pas trop », les échanges autour des pratiques<br />

professionnelles ont concernés les principales difficultés<br />

rencontrées avec les familles, les moyens mis en œuvre par<br />

chacun pour les dépasser et les besoins repérés, du coté des<br />

aidants familiaux et des aidants professionnels, pour élaborer<br />

un partenariat constructif.<br />

Familles Tourangelles<br />

11<br />

N° 83 mars 2013


Les acteurs associatifs incontournables<br />

Rencontre avec Laure BLANC, Directrice et Françoise BAUDRY, Directrice adjointe de l’ADMR<br />

Association du service à domicile, du service à la personne<br />

Pourriez-vous tout d’abord nous<br />

présenter votre association et nous dire<br />

quels sont ses atouts ?<br />

Implantée depuis près de 60 ans sur le département de l’Indreet-Loire,<br />

l’ADMR est en effet une figure incontournable de<br />

l’aide à domicile.<br />

Composée de bénévoles et de salariés, l’ADMR s’inscrit<br />

dans une démarche solidaire et globale. Elle intervient dans<br />

les domaines du domicile, de l’autonomie, de la famille et de<br />

la santé en proposant une pluralité de services avec le souci<br />

d’apporter une réponse personnalisée à chacun, à tous âges<br />

de la vie.<br />

Son inscription locale et territoriale, regroupant 44<br />

associations, est un atout majeur pour une véritable proximité<br />

auprès des personnes et des partenaires locaux.<br />

Faire vivre les territoires, grâce notamment à l’engagement<br />

des bénévoles, c’est aussi pour notre association être à<br />

l’écoute des besoins locaux et d’y répondre, de manière aussi<br />

bien individuelle, que collective et partenariale.<br />

L’ADMR est une association dont l’image est très liée à l’aide à<br />

domicile pour les personnes âgées et handicapées. Selon vous,<br />

est-ce-que cela correspond à votre réalité ?<br />

Effectivement, c’est plutôt cette représentation qui vient<br />

à l’esprit à propos de l’ADMR, alors que nous proposons<br />

également un service de soins infirmiers à domicile ainsi<br />

qu’un service famille qui développe des actions de soutien<br />

à la parentalité, accompagne les familles à l’arrivée d’un<br />

enfant, mais aussi lors du décès d’un parent. Ce service,<br />

qui est implanté essentiellement sur les zones rurales de<br />

notre département, organise aussi des Actions Collectives<br />

(ateliers cuisine,…..) vers les familles et soutient des Relais<br />

Assistantes Maternelles (RAM).<br />

C’est sur ce service que nous allons aussi porter notre effort<br />

de développement à l’avenir.<br />

Nous sommes ici au siège de la fédération, pourriez-vous nous<br />

expliquer son rôle ?<br />

Il s’agit essentiellement d’un rôle d’animation et de coordination<br />

du réseau ADMR. La fédération apporte également aux<br />

associations ADMR employeurs, la garantie et la technicité<br />

des professionnels en favorisant un service souple et de<br />

qualité, et également en créant de nombreux emplois sur les<br />

différents secteurs d’interventions du département. A travers<br />

ses actions, l’ADMR aspire à créer et à développer un climat<br />

porteur de solidarités et de lien social sur le territoire.<br />

Plus d’informations sur : http://www.admr.org<br />

02 47 36 53 53<br />

admr.fd37@wanadoo.fr<br />

Rencontre avec Emmanuel GUESDON, Directeur du Pôle Social de l’ASSAD-HAD<br />

Services, soins et hospitalisation<br />

Pourriez-vous tout d’abord nous présenter votre association et<br />

nous dire quels sont ses atouts ?<br />

L’ASSAD-HAD (Association de soins et des services à domicile)<br />

est une association présente sur le territoire de l’Indre-et-<br />

Loire depuis près de 55 ans, employant aujourd’hui plus de<br />

1 000 salariés, qui sont intervenues auprès d’environ 9 000<br />

personnes au cours de l’année 2012.<br />

Elle est reconnue comme un des acteurs majeurs dans la<br />

politique de maintien, de soutien, et d’accompagnement à<br />

domicile. Dans l’esprit d’apporter des aides adaptées au plus<br />

proche des besoins des personnes, l’ASSAD-HAD propose<br />

des services diversifiés tels que l’hospitalisation et les soins<br />

infirmiers à domicile mais également l’aide à domicile à la<br />

personne et aux familles.<br />

Selon vous, quelle image votre association a-t-elle auprès du<br />

public et de vos partenaires ?<br />

Ses services sont connus pour être à destination des<br />

personnes âgées, handicapées, malades et aux familles,<br />

alors qu’ils s’adressent plus généralement à tous les publics<br />

rencontrant une difficulté dans leur vie à un moment donné.<br />

Par ailleurs, dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012,<br />

notre association met en place au cours du premier semestre<br />

2013, la MAIA qui est un dispositif articulant l’action de<br />

professionnels travaillant dans les secteurs sanitaire, social<br />

et médico-social pour les personnes atteintes de la maladie<br />

d’Alzheimer avec pour objectifs d’apporter une réponse<br />

pertinente et personnalisée dans le cas de situation de prise<br />

en charge complexe.<br />

Comment concevez-vous le développement de votre association<br />

et autour de quels axes ?<br />

L’ASSAD-HAD intervient actuellement sur l’agglomération<br />

Tourangelle et compte poursuivre son développement grâce<br />

à ses six implantations territoriales dans le département en<br />

y intégrant également la dimension régionale. La mise en<br />

place de guichet unique sur l’ensemble du département pour<br />

répondre de manière pertinente et efficiente à toute demande<br />

du public en est un exemple.<br />

Par ailleurs, avec la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action<br />

sociale et médico-sociale, l’ASSAD-HAD est reconnue dans la<br />

catégorie des établissements et services sociaux et médicosociaux.<br />

Cette reconnaissance, au-delà des obligations légales et<br />

réglementaires, nous amène à continuer de renforcer notre<br />

processus de professionnalisation pour répondre aux attentes<br />

des usagers.<br />

Plus d’informations sur : http://www.assad-had.org<br />

02 47 36 29 29<br />

contact@assad-had.org<br />

Familles Tourangelles<br />

12<br />

N° 83 mars 2013


Observatoire des familles,<br />

l’enquête de 2012 : parents et orientation scolaire<br />

L’orientation n’est pas une fatalité mais une continuité. Elle est le prolongement des compétences et de la personnalité. Par<br />

conséquent, imposer une orientation c’est aller à l’encontre du projet personnel de l’enfant.<br />

La réussite de la scolarité des enfants dépend largement du<br />

dialogue qui s’établit entre les personnels des établissements<br />

scolaires, les enfants, les parents, ainsi que de leur implication<br />

dans l’accompagnement de la scolarité. Pour aider l’enfant à<br />

se projeter, il est nécessaire de dédramatiser l’orientation<br />

d’une part et le monde professionnel d’autre part.<br />

Les enfants sont sollicités pour leur orientation et sont souvent<br />

le relais entre l’école et les parents. L’information existe et<br />

les modes sont nombreux. Elle n’est pas toujours clairement<br />

identifiée ou visible. Les parents sont-ils bien informés ou<br />

plutôt connaissent-ils exactement leurs droits à l’information<br />

normalement garantis (orientation, résultats scolaires,<br />

comportement de l’enfant, dispositifs existants, ...).<br />

Qui a aidé le mieux l’enfant dans son orientation ?<br />

La réponse des parents est associée en deuxième choix au<br />

conseiller d’orientation psychologue (25%) ou au professeur<br />

principal (25%) ou à la famille et l’entourage proche (25%).<br />

Réussir son orientation scolaire, c’est :<br />

L’épanouissement professionnel est cité par plus de la moitié<br />

des parents. Il est associé en deuxième avec l’épanouissement<br />

personnel pour les cadres et chefs d’entreprise mais avec «<br />

avoir un métier » pour les employés et les ouvriers.<br />

Le plus important est la réalisation de soi : l’épanouissement<br />

personnel et professionnel. Nous observons un faible score<br />

de « obtenir un diplôme ». Cela traduit-il un changement de<br />

culture ? Il y a plusieurs décennies, avoir un diplôme était une<br />

certitude d’épanouissement et de réussite professionnelle, ce<br />

qui ne serait plus le cas aujourd’hui.<br />

Les parents estiment avoir un rôle premier dans l’orientation<br />

de leurs enfants. Ce sont eux qui aident le mieux l’enfant dans<br />

son orientation scolaire.<br />

Pour l’orientation scolaire, comme pour beaucoup d’évènements<br />

dans la vie familiale, la famille est le premier centre de<br />

ressources et d’aide, même si l’on sait qu’il n’est pas parfait.<br />

L’orientation, tant dans son mode d’établissement que pour<br />

ses motivations et résultats, est très liée au niveau socioéconomique<br />

parental. Les trois déterminants : la catégorie<br />

socioprofessionnelle, le milieu social, l’aspect économique (les<br />

ressources des familles) sont des facteurs très importants<br />

dans les aspirations, moyens et objectifs de l’orientation. La<br />

reproduction de l’échelle sociale est fortement en jeu.<br />

Pour obtenir des informations qui rassurent et semblent<br />

fiables, la technique internet- presse spécialisée, même si elle<br />

est beaucoup utilisée, n’atteint pas le niveau de satisfaction<br />

que le contact avec des professionnels peut atteindre, même<br />

s’il n’est pas jugé totalement satisfaisant.<br />

Malgré tous les reproches faits aux moyens pour essayer de<br />

résoudre ce passage important de la vie, il est surprenant<br />

de constater qu’en fin de compte la très grande majorité des<br />

parents : 85%, estiment que l’orientation de leur enfant lui<br />

convient. L’étape est ressentie comme douloureuse mais<br />

néanmoins se terminant bien.<br />

Les actions à privilégier sont de trois ordres :<br />

☞ Apporter des informations suffisantes aux parents<br />

☞ Favoriser la rencontre des professionnels<br />

☞ Renforcer le lien famille-école<br />

Contact : Maryline Koerper, chargée de mission à l’URAF centre (mkurafcentre@gmail.com)<br />

Elisabeth Papot, Coordinatrice URAF Poitou Charentes (epapot@urafpoitoucharentes.asso.fr)<br />

et Joël Terrier (terrier.joel@numericable.fr)<br />

Synthèse de l’enquête téléchargeable sur notre site :<br />

www.udaf37.org<br />

Diffusion de l’enquête : sur plus de 15000 questionnaires envoyés par courrier postal en septembre 2011, le taux de retour de 22% est satisfaisant.<br />

L’analyse porte sur 3501 réponses.<br />

Familles Tourangelles<br />

13<br />

N° 83 mars 2013


LES ÉCHOS<br />

Visite de Frédéric THOMAS, Président du Conseil Général<br />

Sur invitation de l’UDAF d’Indre et Loire, Frédéric Thomas, Président du Conseil Général, a<br />

consacré une partie de son après midi du 21 novembre dernier à la visite de nos locaux du<br />

siège et à un échange sur tous les sujets d’actualité concernant notre union.<br />

Il a été reçu par Colette Pénaud, notre Présidente aujourd’hui disparue, et Denis Bompas,<br />

Directeur, et a pu échanger avec les salariés présents dans leurs bureaux lors de sa visite.<br />

Frédéric Thomas a montré qu’il connaissait bien les activités de l’UDAF, qu’elles concernent la<br />

vie associative ou les services.<br />

Il a été attentif et à l’écoute sur les dossiers évoqués avec lui, tel que le devenir de la médiation<br />

familiale, activité pour laquelle, le Conseil Général est un de nos partenaires financiers.<br />

L’UDAF d’Indre et Loire a été honorée de cette visite qu’elle considère comme un gage de la<br />

reconnaissance de son action en direction des familles et des personnes démunies prises en<br />

charge par nos services.<br />

Frédéric Thomas,<br />

Président du Conseil Général<br />

Energie et gestes éco-citoyens<br />

La conférence-débat qui a eu lieu le 22 novembre dernier,<br />

à l’UDAF à Tours, s’inscrit dans le cadre d’une prise de<br />

conscience collective de problématiques écologiques<br />

et environnementales. L’approche a été volontairement<br />

abordée sous un angle concret : quels sont les initiatives et<br />

les actions de Tour(s)Plus en la matière et quels sont les<br />

gestes quotidiens que chacun peut accomplir dans un souci<br />

d’écologie et de maitrise de l’énergie.<br />

L’intervention de Florence Fresnault, Directrice du<br />

Développement Durable à Tour(s)Plus, nous a fait découvrir<br />

la cohérence des politiques publiques (urbanisme, transport,<br />

développements urbain, etc.) au travers du Plan Climat<br />

Energie de Tour(s)Plus. L’optimisation et la prise en compte<br />

des énergies dans le cadre de ce Plan Climat favoriseront<br />

la maitrise des enjeux et des engagements pris vis-à-vis<br />

des citoyens. Elle a abordé aussi le développement des<br />

phénomènes de nuisance comme la qualité de l’air, celle<br />

de l’eau et les nuisances sonores. Elle nous a également<br />

dévoilé les « challenges » à venir ainsi que les projets<br />

réglementaires en gestation.<br />

Pour nous sensibiliser aux gestes éco-citoyens, Patrick<br />

Gachet, Directeur Technique de l’Agence Locale de<br />

l’Energie (ALE) nous a fait prendre conscience du fait que<br />

même si nous avons des gestes éco-citoyens, tout cela<br />

doit procéder d’une démarche cohérente tant dans notre<br />

quotidien que dans nos actions futures (construction de<br />

maison, rénovation de logement, aménagement divers)<br />

afin d’économiser nos énergies (et notre argent) et laisser<br />

ainsi par ces différentes interactions une Planète plus<br />

respectueuse de l’Environnement et des citoyens plus<br />

conscients des enjeux à venir.<br />

Jean-Michel Mestre et Michel Jean<br />

Pour plus d’information :<br />

- Tour(s)Plus : Florence Fresnault,<br />

f.fresnault@agglo-tours.fr, http://www.agglo-tours.fr<br />

- ALE : Patrick Gachet,<br />

contact@ale37.org, www.ale37.org<br />

L’Espace Info Famille de l’UDAF permet de rencontrer un conseiller<br />

technique de l’Espace Info Energie (dépendant de l’Agence Locale de<br />

l’énergie) sur rendez-vous.<br />

Contact : 02 47 77 55 51, contact@udaf37.fr<br />

www.udaf37.fr<br />

Familles Tourangelles<br />

14<br />

N° 83 mars 2013


LES ÉCHOS<br />

Les chantiers éducation<br />

Les Chantiers Education ont pour objectif d’aider les<br />

parents dans l’éducation de leurs enfants car ce sont<br />

eux les « premiers éducateurs » de leurs enfants.<br />

Comment y parvenir ? Par quelle méthode ?<br />

D’abord un double constat :<br />

En matière d’éducation il n’y a pas de recettes et pas qu’une<br />

seule bonne manière de faire. Les parents sans difficultés<br />

n’existent pas.<br />

Fort de cela les Chantiers se veulent avant tout un lieu<br />

d’écoute et d’échange. Une fois par mois une dizaine de<br />

mères de familles se rencontrent pour partager leur<br />

expérience quotidienne d’éducation et les difficultés qu’elles<br />

rencontrent. A partir d’une réflexion commune avec les pères,<br />

elles peuvent ainsi se donner des pistes de solutions. Loin de<br />

toute théorie hasardeuse ou des méthodes à la mode, les<br />

Chantiers Education sont ancrés dans la réalité et fondés sur<br />

des valeurs humaines universelles.<br />

Un Chantier est conduit par une responsable et une<br />

animatrice toutes deux formées aux techniques de conduite<br />

et d’animation de réunion, d’écoute active et de pédagogie de<br />

la transmission des repères.<br />

Le partage dans les échanges enrichit chaque participante, le<br />

fait d’écouter les autres permet de relativiser ses maladresses<br />

et de prendre conscience de ses propres richesses, les<br />

thèmes abordés permettent de prendre conscience des<br />

repères éducatifs essentiels et de se les approprier, enfin<br />

éduquer c’est aussi permettre aux enfants de donner un<br />

sens à leur vie et de s’approprier des valeurs sûres qui les<br />

accompagneront durant leur vie d’adultes.<br />

En Touraine, les AFC animent 7 Chantiers Education auxquels<br />

participent environ 70 familles, ces Chantiers Education sont<br />

animés par des responsables formées par des Professionnels<br />

et aidés financièrement par la CAF de Touraine dans le cadre<br />

des REAAP ainsi que par la Région au travers de l’URAF.<br />

Contact :<br />

Cécile De La Hougue, tél. : 06 61 80 66 14<br />

Journées portes ouvertes pour les 10 MFR du département<br />

Les samedis 16 mars et 25 mai.<br />

Venez découvrir toutes les formations par alternance de la 4ème au BTS dans 10<br />

secteurs professionnels différents.<br />

Une stagiaire à l’Espace Info Famille de<br />

l’UDAF d’Indre et Loire<br />

Anaïs Gault, étudiante en deuxième année d’assistante sociale<br />

à l’IRFSS Croix Rouge, effectue son stage ISIC (intervention<br />

sociale d’intérêt collectif) au sein de l’Espace info famille<br />

jusqu’en juin 2013. L’objectif de stage a pour finalité l’aide au<br />

développement de ce service en s’appuyant notamment, sur<br />

les associations familiales, nos partenaires et le réseau de<br />

proximité de l’UDAF.<br />

Familles Tourangelles<br />

15<br />

N° 83 mars 2013


vous propose...<br />

Information Conseil Orientation<br />

Aide à la gestion du budget familial<br />

Consommation - Aide à domicile<br />

Médiation familiale -Surendettement<br />

Tuteurs familiaux - Dépendance<br />

Economie d'énergie<br />

des réponses à vos questions<br />

des permanences<br />

de la documentation<br />

En partenariat avec<br />

02 47 77 55 51<br />

contact@udaf37.fr<br />

www.udaf37.fr

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