13.11.2014 Views

Avertissement ! - Lycée français international Victor Segalen

Avertissement ! - Lycée français international Victor Segalen

Avertissement ! - Lycée français international Victor Segalen

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

2.27 - Septembre 2010<br />

Mannequin<br />

Si quelques tops-models sont aussi célèbres que les créateurs, attention au miroir<br />

aux alouettes : à Paris, à peine 10 % des mannequins vivent de leur métier, tandis<br />

que les autres courent les castings.<br />

Salaire brut mensuel débutant : variable.<br />

Formation : aucune formation n’existe. Outre la plastique et la photogénie, il faut<br />

mesurer une taille minimale (1,71 m pour les filles et 1,83 m pour les garçons).<br />

Mais les interminables séances de pose et les déplacements fréquents exigent<br />

résistance, santé et bonne hygiène de vie. Notons aussi qu’il faut débuter jeune<br />

(16 ans pour les filles) et parler anglais. Un impératif : songer très tôt à la reconversion<br />

!<br />

Les conditions de travail<br />

Pour en savoir plus, les sites de la Fédération française de la couture www.modeaparis.com,<br />

de l’Union des industries textiles www.textile.fr, ou celui de l’Union française des<br />

industries de l’habillement www.lamodefrancaise.org.<br />

Où travailler ?<br />

Si, chaque année, la présentation des collections à Paris attire les journalistes<br />

du monde entier, le secteur est très sensible à la conjoncture : peu d’acheteurs<br />

peuvent s’offrir un modèle de luxe et les maisons trouvent leur salut dans le prêtà-porter<br />

de luxe et les accessoires (sacs, foulards, parfums). Dans le prêt-à-porter,<br />

la situation est aussi délicate. Les sociétés qui conçoivent les modèles confient<br />

leur fabrication à des sous-traitants extérieurs, des « façonniers », qui se chargent<br />

uniquement de couper et d’assembler les pièces selon le contrat. Mais elles sont<br />

de plus en plus concurrencées par les importations étrangères. La raison ? Les<br />

consommateurs préfèrent acheter des articles à bas prix. Aujourd’hui les entreprises<br />

qui ont le vent en poupe (Zara, Mango, Gap, H & M…) sont celles qui sont le<br />

plus à l’écoute des consommateurs et qui proposent des renouvellements rapides<br />

de leurs collections.<br />

Les profils porteurs<br />

L’industrie de l’habillement vit une situation difficile. Les restructurations touchent<br />

principalement les métiers peu qualifiés, mais on assiste à un maintien de l’emploi<br />

dans les domaines du commerce-marketing et de la production. En revanche, il n’y<br />

a quasiment pas de travail pour les stylistes et les maisons privilégient les trentenaires,<br />

immédiatement opérationnels. Les jeunes modélistes s’en sortent mieux,<br />

notamment dans certaines spécialités : lingerie, maille, fil, maroquinerie. À condition<br />

de parler anglais couramment, les professionnels de la fabrication sont recherchés<br />

pour encadrer les ateliers implantés à l’étranger (technicien en production, en<br />

logistique…). Enfin, les métiers commerciaux restent une porte d’entrée possible :<br />

commercial et acheteur restent des valeurs sûres !<br />

Débuter dans la mode<br />

Les recrutements se font rarement par petites annonces, mais plutôt grâce au<br />

bouche à oreille. Pour cela, il est indispensable de dénicher un long stage en entreprise<br />

ou de choisir les études en alternance.<br />

Fréquenter les salons professionnels (Mode <strong>international</strong>e de la chaussure, Première<br />

vision, Prêt-à-porter Paris, etc.) permet de repérer les recruteurs potentiels.<br />

Ils se tiennent deux fois par an en septembre-octobre et janvier-mars. Certains,<br />

5

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!