BUDGET 2013 : PREPARER L'AVENIR - Ville de Noyon

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Conseil municipal du 31 janvier N°4 - RAPPORT D’INFORMATION - PROJET DE RECONSTRUCTION DES GROUPES SCOLAIRES BEAUSEJOUR ET WEISSENBURGER Monsieur le Maire informe l’assemblée que les écoles primaires Weissenburger et Saint-Exupéry, construites respectivement en 1960 et 1965, sont des bâtiments à ossature métallique de type Pailleron en fort mauvais état et ce, malgré les nombreux travaux de réhabilitation régulièrement réalisés par la Ville depuis 2009. Par ailleurs, la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d’incendie recommande de prendre toutes les mesures pour que les activités de ces écoles soient transférées dans de nouveaux locaux. Enfin, ces écoles ainsi que les maternelles Alphonse Daudet, Paul Bert, Saint-Exupéry et Jacques Prévert ne répondent pas aux normes d’accessibilité imposées par la loi de février 2005 dite « loi handicap ». Il est donc envisagé de construire, dans les meilleurs délais, deux nouveaux groupes scolaires dénommés Weissenburger et Beauséjour. Ce projet permettra également d’anticiper l’accroissement des effectifs par l’augmentation des capacités d’accueil des restaurants scolaires et l’amélioration des conditions de l’accueil périscolaire. Le regroupement permettra enfin de diminuer leurs coûts de fonctionnement. 737 élèves sont concernés par cette opération, soit 46% des enfants scolarisés dans les établissements publics du 1 er degré de Noyon. Monsieur le Maire présente à l’assemblée, à titre d’information, l’ingénierie du projet ainsi que le contrat de partenariat s’y rapportant. Il précise que cette question fera l’objet d’une inscription à l’ordre du jour du prochain Conseil municipal et que les élus seront appelés à se prononcer sur ce projet de reconstruction des groupes scolaires Beauséjour et Weissenburger. N° 5 - POINT D’INFORMATION - PROJET DE CREATION D’UN RESEAU DE CHALEUR URBAIN Monsieur le Maire informe l’assemblée que dans le cadre du développement des réseaux de chaleur biomasse au sein des villes, la municipalité a été invitée à visiter deux centrales de production de chaleur au bois. Au regard des avantages que ce type de réseau peut apporter sur la ville, et notamment sur les grands ensembles, la Ville de Noyon a fait réaliser une étude de faisabilité pour confirmer l’utilité de ce système de chauffage urbain « nouvelle génération » au bois. Cette solution, en dehors de son aspect environnemental, permettrait de réduire les charges de chauffage ou tout au moins, de neutraliser les effets de l’augmentation récurrente des tarifs des énergies fossiles. En 2009, en France, il existait 150 réseaux chaleur biomasse desservant 73 000 équivalents-logements dont une forte majorité de petits réseaux correspondant en termes de consommation à 0,1 Mtep/an (méga tonne équivalent pétrole). 18 L’objectif 2020 consiste à atteindre en France 1,2 Mtep/an. Ce qui porterait le nombre de réseaux d’ici 2020 de 150 à 1 800, soit 1 650 réseaux à construire sur cette période. Le bois est le principal type de biomasse utilisé pour produire de la chaleur (97%), il représente la première source d’énergie renouvelable en France. L’implantation d’un tel réseau sur la ville répondrait également aux objectifs fixés par le Grenelle 2 de l’environnement en utilisant des énergies renouvelables, en réduisant les émissions de dioxyde de carbone (CO2), tout en faisant appel aux ressources forestières locales. Par ailleurs, un tel réseau qui est évalué à 8 km, permettrait à la ville de profiter des tranchées pour procéder à un maillage d’un réseau fibre optique sur l’intégralité de la commune. Dans la plupart des cas, ces réseaux chaleur sont exploités en délégation de service public, et dans ce cas, l’intégralité des travaux reste à la charge des délégataires. C’est ce mode de financement et d’exploitation qui a retenu l’attention de la municipalité. Monsieur le Maire présente à l’assemblée, à titre d’information, les principes d’un réseau de chaleur biomasse et ses avantages. Il précise que cette question fera l’objet d’une inscription à l’ordre du jour du prochain Conseil municipal et que les élus seront appelés à se prononcer sur ce projet de création d’un réseau de chaleur urbain. N° 6 - COMMISSION CONSULTATIVE DES SERVICES PUBLICS LOCAUX - DESIGNATION DE MEMBRES Considérant que la Commission consultative des services publics locaux est présidée par le Maire ou son représentant et comprend 11 membres désignés par le Conseil municipal en son sein, et 4 représentants d’associations représentant les usagers, vu la délibération du Conseil municipal du 4 avril 2008 désignant les membres à siéger au sein de la Commission consultative des services publics locaux, considérant qu’il est proposé de désigner 4 représentants des associations qui doivent avoir une activité sur le périmètre communal liée à la promotion des intérêts des usagers et de la qualité des services publics, ont été désignés pour siéger au sein de la Commission consultative des services publics locaux en qualité de représentants d’associations locales d’usagers et de défense de l’environnement les personnes suivantes : - Delphine Hatif, présidente de l’association des commerçants et artisans Avenir. - Liliane Galley, présidente de l’Université pour tous. - André Meunier, président du Conseil des sages. - Jean-Michel Jouvallier, président de l’épicerie sociale du Noyonnais. vivre Noyon • n°56 • mai 2013 Retrouvez l’ensemble des délibérations du Conseil municipal sur www.ville-noyon.fr et sur les panneaux d’affichage de la mairie.
tribune libre MAJORITE Liste Noyon, notre ville OPPOSITION Liste Ensemble pour Noyon avec François-Michel Gonnot OPPOSITION Liste Michel Guiniot pour faire changer Noyon Les débats qui ont animés le vote du compte administratif et du budget primitif 2013 lors du conseil municipal du 12 avril dernier démontrent que l’opposition FN et UMP n’a pas grand-chose à dire sur la gestion municipale. Il est vrai qu’à la lecture des chiffres et des bons résultats qui traduisent très clairement une situation saine des finances de la Ville, il devient difficile de justifier son opposition au budget. Le fait de présenter un budget en équilibre sans avoir recours, une nouvelle fois et ce pour la 3 e année consécutive, à l’augmentation des taux d’imposition, c’en était trop pour l’opposition. Il fallait bien qu’il trouve un motif et c’est sur l’endettement de la Ville que les leaders du FN et de l’UMP se sont défoulés. Nous avons assisté à des interventions hasardeuses, dues à une lecture partisane du budget loin de la réalité. Le leader du FN a osé glisser dans ses interventions que la majorité municipale avait endetté la Ville pour plusieurs générations. Comment croire une chose pareille alors que les emprunts s’effectuent sur une durée de 15 ans maximum. La définition d’une génération dans le dictionnaire est la suivante : « Espace de temps séparant les degrès de filiation dans une famille ». Cet espace de temps moyen dans les familles françaises en 2013 est de l’ordre de 25 ans. Force est de constater que le frontiste soutenu maintenant par son collègue ex-PC fait preuve d’une grande démagogie. Manipulation ou ignorance ? Nous connaissons parfaitement son fonds de commerce : gesticuler sur les bancs, lancer des critiques vives et amères, entretenir un climat de sinistrose, faire semblant de ne pas comprendre pour mieux continuer à dire et à redire les mêmes choses. Quant au leader UMP qui était, il est vrai, un peu esseulé sur les bancs de l’opposition, celui-ci ne s’est pas trop fait entendre car lui-même reconnaissait en séance que son collègue FN qui s’était exprimé en premier, lui avait coupé l’herbe sous le pied. S’agitil là d’un manque d’imagination ou bien tout simplement d’une stratégie de la pensée commune. Un rapprochement qui peut paraître inquiétant pour les Noyonnais républicains. Patrick Durvicq Adjoint au Maire délégué à la Prévention, à la sécurité, aux associations patriotiques, aux ressources humaines et à l’administration Comment rester silencieux après avoir lu l’article de Mr Levy dans la tribune libre de mars dernier ? Il est temps que Mr Lévy prenne conscience des réalités et cesse de se réfugier derrière le consensus politicien consistant à minimiser les faits. Tout d’abord, l’opposition n’est pas plus en campagne électorale que la majorité (réunions publiques, démarrage en trombe de certains très gros dossiers, articles dans vivre Noyon, etc.…). Quant à l’endettement de la ville, il y a cinq ans, Mr Levy disait que c’était une catastrophe alors qu’elle était de 930 euros par habitant (voir les dossiers Noyonnais de l’époque). Et aujourd’hui, elle a atteint 1523 euros et cela semble lui convenir. Où est donc l’erreur ? Tant que nous resterons à ne parler que de l’année en cours avec des recettes exceptionnelles donc éphémères qui arrangent bien le budget, il sera toujours possible de croire que l’on peut rembourser cette dette ; mais si l’on regarde le moyen terme, comme ce que j’avais demandé lors du débat d’orientation budgétaire, ce n’est plus la même musique. Les Noyonnais ont des vraies raisons de s’inquiéter car les coupes budgétaires de l’Etat que notre Président va prendre vont avoir un impact direct sur nos collectivités. Les dépenses de fonctionnement de notre ville augmentent chaque année et ce n’est pas la réforme du temps scolaire qui va l’améliorer. Chacun sait que la croissance en berne réduit les recettes, c’est l’effet domino. Alors arrêtons de minimiser la triste réalité, Noyon a les mêmes difficultés que la France, c’est un fait, et personne ne peut prétendre dire le contraire. Deux ou trois années dans une vie d’une collectivité, c’est très court et c’est malheureusement le temps qu’il faudrait pour se refaire une santé si on levait le pied sur les gros investissements en attendant des jours meilleurs. Cela permettrait également d’avoir une meilleure visibilité sur nos futures capacités d’emprunts. Restons sérieux et ne vivons surtout pas au dessus de nos moyens ! Gérard Deguise Conseiller municipal vivre Noyon • n°56 • mai 2013 Les dérives budgétaires continuent ! Malheureusement et malgré le vote du budget 2013, le 12 avril dernier, qui aurait pu être l’occasion pour la majorité municipale de recadrer ses dérives financières, notamment en terme de dette, la santé financière de notre ville va continuer à se dégrader ! Pour achever cette mandature, le maire de Noyon a préféré continuer d’endetter les Noyonnais et ceci pour plusieurs générations. La dette au 31 décembre 2008 était de 13,7 millions d’euros. Elle est aujourd’hui de 21,6 millions d’euros. Cette augmentation de pratiquement 60% de la dette aura de lourdes conséquences pour les années à venir. Pour résumer, depuis son arrivée, la majorité municipale a financé à crédit sur le dos des Noyonnais la folle augmentation de ses dépenses. Cette dramatique situation ne va pas pouvoir durer longtemps. Par ailleurs, on retrouve cette même situation à la Communauté de Communes où la dette a augmenté de 425%, passant de 3 millions d’euros en 2008 à 16,2 millions d’euros en 2012. Sur la même période, les dépenses de personnels ont elles aussi grimpé de 67% et le contribuable est bien évidemment encore un peu plus étranglé puisque les recettes des impôts et taxes s’élevaient à 5,3 millions d’euros en 2008 et atteindront 10,1 millions d’euros pour 2013. Notre porte-monnaie va en prendre un sacré coup ! Michel Guiniot Conseiller Régional de Picardie Conseiller Municipal de Noyon Conseiller Communautaire du Pays Noyonnais Blog : http://guiniot.over-blog.com http://www.michelguiniot-fn.com mail : mguiniot@michelguiniot-fn.com 11, Rue de Grèce - 60400 Noyon 19
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