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Paris Chamonix avril//mai10
trekking
Garwhal
Les sources du Gange
texte
et photos :
Gilles Caldor
Ce trek 2009 au Garwhal, à défaut d’avoir été éreintant physiquement, l’aura été
nerveusement ! À l’origine, un changement de programme imprévu et imposé
par les autorités indiennes.
Celles-ci usant à l’extrême du principe
de précaution, décidèrent de fermer le
secteur que nous convoitions, et pour
lequel des autorisations de trek avaient été
demandées 6 mois à l’avance par mon correspondant
de Delhi. Faisant fi de tous les groupes de trekkeurs
qui venaient pour le même motif, c’est à dire marcher
de Gangotri à Badrinath en franchissant le col du
Kalindi et en faisant l’ascension au passage du pic du
même nom, les chefs locaux en décidèrent autrement ;
comme il y eu plusieurs accidents mortels en 2008
et un MAM (mal des montagnes) qui fut fatale en
2009 dans cette vallée, celle-ci devait être fermée.
Après cela, à charge pour les guides et organisateurs
de trek de trouver des solutions…
Et trouver dans les 48h un programme de remplacement
qui contienne les mêmes ingrédients,
à savoir: une traversée qui se fasse dans le même
nombre de jours ou presque – afin de ne pas revenir
par le même chemin – un environnement
glaciaire et l’ascension d’un 6000, cela tient de la
mission impossible. En effet l’Himalaya n’est pas
les Alpes, les sentiers y sont beaucoup plus rares,
les routes d’accès aux vallées aussi et les temps de
déplacement pour s’acheminer jusqu’au point de
départ des treks, bien plus longs.
Vu l’état des routes, en une journée, on ne fait guère
plus de 100 km, sachant qu’une vallée himalayenne
fera rarement moins de 100 km, c’est une autre
échelle ! Après cela, il y a bien sûr toute la logistique à
prévoir (porteur, nourriture, cuisiniers, tentes, etc.),
car, mis à part quelques lodges dans les parties basses
de certaines vallées habitées, il ne faut pas s’attendre
à trouver des refuges sur les hauteurs !
Le camp
sur le Katleen Glacier.
Ci-dessus, de haut en bas :
au sommet de la Grande
Sassière ;
Grande Sassière
(photos : Monique Rebiffé).