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Hydrodynamique et Tension superficielle - ENS Cachan

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TP de Physique Générale n ◦ 5<br />

<strong>Hydrodynamique</strong> <strong>et</strong> <strong>Tension</strong> <strong>superficielle</strong><br />

Laurent Bacri <strong>et</strong> François Treussart<br />

9<strong>et</strong>12novembre1999<br />

Références<br />

[1] E.Guyon <strong>et</strong> J.-P.Hulin <strong>et</strong> L.P<strong>et</strong>it. <strong>Hydrodynamique</strong> physique. InterÉdition-CNRS, 1991.<br />

[2] D.J. Tritton. Physical Fluid Dynamics. Oxford Science Publishing, 1991.<br />

[3] L. Quaranta. Dictionnaire de Physique expérimentale : La Mécanique (Tome 1). Éd.<br />

Pierron, 1992.<br />

[4] M. Rieutord. Une introduction à la dynamique des fluides. Masson, 1997.<br />

[5] <strong>Tension</strong>s <strong>superficielle</strong>s <strong>et</strong> interfaciales. Techniques de l’Ingénieur, Chapitre K 475.<br />

Poste n ◦ 1: Écoulements visqueux (Cou<strong>et</strong>te plan <strong>et</strong> Poiseuille)<br />

Ce régime d’écoulement correspond à des nombres de Reynolds Re ≪ 1. Dans le cas<br />

d’un écoulement stationnaire, il satisfait l’équation de Stokes grad P = ρg + η∆v.<br />

1) Écoulement de Cou<strong>et</strong>te plan<br />

Il s’agit de l’écoulement engendré par une contrainte de cisaillement à la surface d’un<br />

liquide.<br />

Manipulations proposées On dispose d’une cuve remplie de glycérol. À l’aide d’une<br />

seringue, on dépose un fil<strong>et</strong> vertical de glycérol coloré dans la cuve. On m<strong>et</strong> ensuite en<br />

mouvement la surface en déplaçant à vitesse constante une plaque de plexiglas. Observer<br />

l’évolution du filèt d’encre. Inverser le sens du mouvement. Que se passe-t-il? Dépendance<br />

avec la vitesse <strong>et</strong> le rythme du déplacement?<br />

1


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 2<br />

2) Écoulement de Poiseuille<br />

Rappels théoriques L’écoulement dit de Poiseuille est un écoulement visqueux unidimensionnel,<br />

à travers un tube long (longueur L) de faible section (diamètre d =2R, R le<br />

rayon) par exemple. Dans une telle configuration, l’équation de Navier Stokes possède<br />

une solution analytique <strong>et</strong> conduit à la loi donnant le débit volumique à travers le tube en<br />

fonction de la viscosité η <strong>et</strong> du gradient de pression imposé ∆P/L:<br />

Q =<br />

π ∆P<br />

128η L d4 . (1)<br />

Différents régimes d’écoulements, du laminaire au turbulent, peuvent être explorés, en<br />

fonction du nombre de Reynolds Re ≡ Vd ,où V représente la vitesse moyenne de<br />

η/ρ<br />

l’écoulement. Re représente le paramètre de contrôle de la transition vers la turbulence.<br />

Manipulations proposées Le réservoir d’eau est fermé par un tube plongeant dans le<br />

liquide perm<strong>et</strong>tant ainsi d’imposer la pression atmosphérique à son extrémité inférieure.<br />

La différence de pression est ainsi constante pendant toute la durée de l’expérience <strong>et</strong> égale<br />

à la pression hydrostatique ρg∆h, où∆h représente la distance séparant le tube horizontal<br />

de la base du tube vertical.<br />

– Mesurer le débit volumique pour différents gradients de pression imposés. En déduire<br />

la viscosité de l’eau η.<br />

– Transition vers la turbulence [1, p.164]. Pour visualiser les différents régimes d’écoulement<br />

<strong>et</strong> estimer le nombre de Reynolds critique Re c ,représenter le coefficient C d<br />

caractérisant le frottement dans le tube, C d ≡ 8η/ρV R, en fonction de Re.<br />

IMPORTANT: validité de la relation (1)? L’écoulement de Poiseuille ne s’établit<br />

pas immédiatement à l’entrée du tube. Il apparaît à c<strong>et</strong> endroit un profil de couche limite<br />

du type de celui de Blasius, qui s’étend typiquement sur une longueur z ≃ dRe/30<br />

(voir [2, pp.14-16]) 1 . À la limite du régime laminaire Re ≃ 2000, ce qui conduit àune<br />

longueur d’établissement de l’écoulement de Poiseuille de l’ordre de z ≃ 29 cm, cas le<br />

plus défavorable. C<strong>et</strong>te longueur n’est pas négligeable devant la longueur du tube (L =1,50<br />

m), <strong>et</strong> en toute rigueur il faudrait en tenir compte dans notre interprétation de l’expérience,<br />

ce qui n’est pas chose aisée. La perte de charge subie par le fluide dans c<strong>et</strong>te portion du<br />

tube n’est pas connue (nous pourrions la mesurer avec un autre dispositif, soit une colonne<br />

verticale de type tube de Venturi, soit un capteur de pression in situ), ce qui ne nous<br />

perm<strong>et</strong> pas de savoir précisément à quel gradient de pression est soumis le fluide dans la<br />

portion restante du tube, portion dans laquelle a lieu l’écoulement de Poiseuille auquel<br />

nous nous intéressons.<br />

1. Il s’agit ptobablement d’une estimation reposant sur des observations expérimentales, le problème<br />

étant complexe àrésoudre analytiquement.


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 3<br />

Poste n ◦ 2: Mesure de viscosité selon Ubbelohde<br />

L’appareil de Ubbelohde (schéma ci-contre) est un<br />

viscosimètre à capillaire, dont le fonctionnement est<br />

le suivant. Le liquide est versé dans le réservoir R,<br />

puis aspiré dans le bulbe B, le tube TA étant bouché.<br />

Le liquide s’écoule ensuite par gravité dansl<strong>et</strong>ube<br />

capillaire TC lorsque le tube TA est ouvert, c’est à dire<br />

lorsque l’ampoule A est à la pression atmosphérique.<br />

Ainsi, il n’y a pas de gradient de pression le long de la<br />

colonne de liquide.<br />

La mesure de la durée ∆t de l’écoulement d’une certaine<br />

quantité de liquide, à travers le capillaire perm<strong>et</strong><br />

de remonter àlaviscosité cinématique. On montre que:<br />

schéma p.73 du Fermigier<br />

ν = K[∆t − y(∆t)]<br />

où K est une constante dépendant de la géométrie de<br />

l’appareil <strong>et</strong> y une correction liée àladurée du passage<br />

∆t. Ces deux grandeurs sont tabulées par le fabricant.<br />

Manipulations<br />

–Réaliser un mélange de glycérol <strong>et</strong> d’eau aux proportions de 70 à 85% en masse de<br />

glycérol 2 , <strong>et</strong> mesurer sa viscosité en suivant la procédure décrite dans le §7 dela<br />

notice du viscosimètre. On se reportera aux tableaux des §12 <strong>et</strong> §13 (de c<strong>et</strong>te même<br />

notice) respectivement pour la valeur de K <strong>et</strong> de y(∆t) dans notre cas particulier.<br />

– Lorsque vous changer de solution, rincer à l’eau puis sécher à l’acétone <strong>et</strong> à l’air<br />

comprimé .<br />

– Confronter vos résultats avec ceux du Tab.1.<br />

% en masse de Glycérol 0 5 10 20 40 50 60<br />

Viscosité dyn.η (mPa.s) 1,00 1,01 1,15 1,54 3,18 5,97 8,82<br />

Masse volumique (kg/m 3 ) 1000,00 1010,43 1021,07 1043,05 1089,97 1115,04 1141,30<br />

Viscosité cin. ν (cSt=mm 2 /s) 1,00 1,00 1,13 1,48 2,92 5,35 7,73<br />

% en masse de Glycérol 70 75 80 85 90 95 100<br />

Viscosité dyn.η (mPa.s) 21,14 32,06 55,48 110,60 216,75 472,66 1573,36<br />

Masse volumique (kg/m 3 ) 1168,83 1183,10 1197,72 1212,70 1228,07 1243,83 1260,00<br />

Viscosité cin. ν (cSt=mm 2 /s) 18,09 27,10 46,32 91,20 176,50 380,00 1248,70<br />

Tab. 1 : Viscosité d’un mélange glycérol–eau<br />

Mesures avec viscosimètre de Ubbelohde<br />

(d’après L. Bacri, Institut Curie).<br />

2. Laisser reposer le mélange jusqu’à la disparition des microbulles d’air.


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 4<br />

Poste n ◦ 3: Écoulements fluides inertiels: mesure de traînée <strong>et</strong><br />

de portance d’une aile d’avion [3, p.328][4, p.108]<br />

On s’intéresse ici aux contraintes auxquelles est soumise une aile d’avion dans un<br />

écoulement laminaire de vitesse U, en fonction de l’angle d’attaque du bord de l’aile. Dans<br />

le régime des grands nombres de Reynolds, l’air exerce sur l’aile une force de traînée<br />

résistante T x , proportionnelle à<br />

U 2 : T x = C x (ρ air U 2 /2)S x ,<br />

où S x est la surface de l’aile proj<strong>et</strong>ée sur un plan perpendiculaire à l’axe (Ox) <strong>et</strong>C x un<br />

coefficient sans dimension; ainsi qu’une force de portance<br />

P z = C z (ρ air U 2 /2)S z .<br />

L’écoulement est généré par la soufflerie métallique de “fort débit”.<br />

Manipulations<br />

–Réaliser le montage de la figure ci-contre, dans lequel le même dynamomètre sert à<br />

mesurer la traînée <strong>et</strong> la portance.<br />

– Connaissant la masse volumique ρ air , les surfaces S x <strong>et</strong> S z , <strong>et</strong> la vitesse U (mesurée<br />

avecl<strong>et</strong>ubedePitot), déterminer les coefficients C x (a) <strong>et</strong>C z (a), pour différents<br />

angles d’attaque α.<br />

– Tracer la courbe polaire de la finesse de l’aile C z (a)/C x (a), paramétrée par α (plus<br />

la finesse est élevée <strong>et</strong> plus la distance parcourue par l’avion planant jusqu’au sol, à<br />

partir d’une altitude donnée, est grande). La finesse passe par un maximum correspondant<br />

à un angle d’attaque de l’aile optimal. Le déterminer.<br />

schéma du Quaranta de Mécanique


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 5<br />

Poste n ◦ 4: Visualisation d’écoulements inertiels: allées de Von<br />

Karmann <strong>et</strong> instabilité deKelvin Helmoltz<br />

Les expériences que nous présentons ici sont réalisées à l’aide de la soufflerie “maison”<br />

de faible débit. C<strong>et</strong>te soufflerie perm<strong>et</strong> d’explorer des régime de nombre de Reynolds (Re)<br />

autour de la transition vers la turbulence, pour des obstacles de taille de l’ordre de 1 cm<br />

(c’est à dire Re ∼Re c = 48).<br />

Nous visualisons les écoulements à l’aide d’un générateur de fumée en matérialisant<br />

des plans de coupe avec un plan laser (pip<strong>et</strong>te Pasteur placé comme lentille cylindrique<br />

sur le chemin du faisceau d’un laser He-Ne).<br />

Observation des allées de Von Karmann autour d’un obstacle dans l’air<br />

–Réglerledébit de la soufflerie au minimum.<br />

– Placer un cylindre en verre (une éprouv<strong>et</strong>te par ex., φ ≈ 2 cm) en position verticale<br />

devant le j<strong>et</strong> de la soufflerie <strong>et</strong> l’éclairer par le plan laser.<br />

– Filmer L’écoulement à l’arrière du cylindre (voir le menu MakeMovie du logiciel<br />

Scion Image). Proj<strong>et</strong>er le film image par image pour sélectionner la meilleure vue<br />

des tourbillons.<br />

He-Ne<br />

Instabilité deKelvin Helmoltz [1, p.470]<br />

Il s’agit de l’instabilité de cisaillement qui se développe à l’interface initialement plan<br />

entre deux fluides qui glissent l’un sur l’autre (risée à la surface d’un lac par exemple) .<br />

Pour l’observer nous disposons le plan laser verticalement en le dirigeant vers la sortie de<br />

la soufflerie. Il apparaît des vaguel<strong>et</strong>tes à l’interface entre l’air immobile de la pièce <strong>et</strong> l’air<br />

issu de la soufflerie.<br />

He-Ne


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 6<br />

Poste n ◦ 5: Mise en évidence de la tension <strong>superficielle</strong><br />

Longueur capillaire<br />

A l’interface entre une goutte de liquide <strong>et</strong> le milieu environnant, s’exercent des forces<br />

surfaciques ( γ air/liq , γ air/sol <strong>et</strong> γ sol/liq ) qui conduisent à la forme d’équilibre de la goutte,<br />

avec un angle de raccordement θ. Lorsque c<strong>et</strong> angle est supérieur à90 ◦ ,onditquele<br />

liquide ne mouille pas le support (le mercure sur le verre, par ex.), <strong>et</strong> qu’il le mouille dans<br />

le cas contraire (l’éthanol sur le verre, par ex.) comme sur le schéma ci-dessous.<br />

g air/sol.<br />

g ar/iq. i l<br />

q<br />

g sol/liqḶiquide<br />

Air<br />

Support solide (lame de verre, ...)<br />

L’échelle de longueur caractéristique, sur laquelle les forces surfaciques de tension <strong>superficielle</strong><br />

ne sont plus négligeables devant les forces volumiques de gravité, est appelée<br />

longueur capillaire l c .<br />

– Construire c<strong>et</strong>te longueur par des arguments d’analyse dimensionnelle.<br />

– Sachant que γ air/liq = 75 mN/m pour l’eau pure, déterminer la longueur capillaire<br />

correspondante.<br />

Manifestations spectaculaires<br />

Film de savon Une tige peut rouler sur un cadre métallique.<br />

– Tremper le cadre dans une solution savonneuse <strong>et</strong> former un film de savon.<br />

– Poser la tige au milieu du cadre <strong>et</strong> percer l’un des côtés de la lame de savon. Que se<br />

passe-t-il? Expliquer?<br />

L’aiguille flottante ! Dans une autre expérience, remplir un bêcher d’eau.<br />

– Avec vos doigts, déposer une aiguille métallique à la surface de l’eau. Qu’observezvous?<br />

–Déposer une feuille de papier à cigar<strong>et</strong>te sur la surface de l’eau puis délicatement,<br />

avec une pince, par dessus le papier, l’aiguille préalablement séchée.<br />

– R<strong>et</strong>irer doucement le papier à cigar<strong>et</strong>te. Expliquer vos observations.<br />

Instabilités de Rayleigh<br />

Lorsque l’on trempe un fil de nylon dans un fluide visqueux, le film liquide est instable<br />

<strong>et</strong> se sépare en gouttes. Soit b le rayon de la fibre, alors on peut montrer 3 que les gouttes<br />

sont séparées d’une distance λ m telle que:<br />

3. voir l’Annexe 1<br />

λ m =2π √ 2 b


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 7<br />

b<br />

Film liquide<br />

Fil<br />

l m<br />

– Tremper le fil de nylon dans un bêcher rempli de glycérol <strong>et</strong> le tenir horizontalement.<br />

– Mesurer les distances séparant les gouttes. Que concluez–vous?<br />

Loi de Laplace<br />

Soit une surface courbée de séparation entre deux fluides, il existe alors une différence<br />

de pression ∆P entre les deux milieux :<br />

( 1<br />

∆P = γ<br />

R + 1 )<br />

R ′ ,<br />

où R <strong>et</strong> R ′ sont les rayons de courbure principaux de la surface au point considéré.<br />

On considère une bulle de savon de rayon R. En comptabilisant les différentes interfaces,<br />

calculer la surpression nécessaire pour qu’une telle goutte soit en équilibre. Considérons<br />

le montage schématisé ci-dessous, pour la mise en évidence de la loi de Laplace. Ilest<br />

constitué d’une poire <strong>et</strong> de deux entonnoirs de tailles différentes. Ces différents éléments<br />

sont reliés entre eux par 3 robin<strong>et</strong>s R 0 ,R 1 <strong>et</strong> R 2 .<br />

R 0<br />

R 1<br />

E 1<br />

R 2<br />

E 2<br />

– Ouvrir les robin<strong>et</strong>s R 0 ,R 1 <strong>et</strong> fermer R 2 .<br />

– Former une bulle peu gonflée sous E 1 à l’aide de la poire <strong>et</strong> fermer R 1 .<br />

– Ouvrir R 2 , former une bulle bien gonflée sous E 2 à l’aide de la poire.<br />

– Fermer R 0 <strong>et</strong> ouvrir R 1 .<br />

– Qu’observez-vous? Pourquoi?


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 8<br />

Profil de raccordement dans une cuve en coin<br />

Un liquide mouillant forme un ménisque montant le long des parois du récipient.<br />

Lorsque les bords de la cuve se rapprochent à une distance comparable à la longueur<br />

capillaire, le liquide monte le long de la paroi (cf. ascension dans un tube capillaire, loi de<br />

Jurin). On peut montrer que le profil y(x) de la surface du liquide dans le coin de la cuve<br />

(qui forme un angle β ) suit une loi hyperbolique :<br />

y(x) =<br />

γ 1<br />

ρg tan(β/2) x ,<br />

où γ <strong>et</strong> ρ sont respectivement la tension <strong>superficielle</strong> <strong>et</strong> la masse volumique du liquide.<br />

Pour la cuve que nous possédons β =7 ◦ .<br />

Manipulations<br />

– Remplir la cuve d’un liquide mouillant (éthanol, acétone ou eau).<br />

– À l’aide du logiciel Scion “ Capturer ” (menu Stacks) l’image de la cuve 4 réalisée<br />

aveclacaméra CCD<strong>et</strong> la sauvegarder sur le disque du PC Perot dans le répertoire<br />

D:\Physique (A2)\Montée Capillaire\TP\Agreg.<br />

– Placer les points de mesure sur l’interface (bouton à prendre dans la liste des<br />

pictogrammes de la fenêtre de gauche). Appliquer l’opération Measure du menu<br />

Analysis. Afficher les points de mesure avec ShowResults (les premier <strong>et</strong> dernier<br />

points peuvent être aberrants : vous les éliminerez dans une deuxième étape, après<br />

le transfert du tableau de points).<br />

– Une autre méthode (plus ardue) est d’utiliser une macro. Charger la avec Load Macro<br />

dans le menu , elle se trouve dans D:\Montée Capillaire <strong>et</strong> se nomme grille.txt.<br />

Il faut alors isoler le bord du ménisque du reste de l’image, pour ceci vous pouvez<br />

changer les niveaux de gris dans la fenêtre Map <strong>et</strong> utiliser l’instruction Process→<br />

ApplyLUT. Vous pouvez également utiliser la détection de bord : Process→Find<br />

Edges. Si vous arrivez à obtenir un profil bien défini, utiliser Options→Threshold<br />

(quitte à changer le niveau de coupure) <strong>et</strong> Process→Binary→Make Binary <strong>et</strong> enfin<br />

Special→Convertir une courbe en points. Vous devez indiquer l’échelle <strong>et</strong> le<br />

nom du fichier de mesure à sauver. Exporter le tableau de point de mesure en unité<br />

pixels dans un fichier au format .txt. Il est important d’obtenir des images bien<br />

contrastées en jouant sur les éclairages.<br />

– Charger ce fichier à l’aide d’Igor. Ce logiciel dispose d’un module de “ fit ” des<br />

données. Nous avons préalablement définie par une procédure la fonction modèle<br />

de fit :coef fit[0] + coef fit[1]/(x-coef fit[2]), où coef fit est un vecteur<br />

de dimension 3 qui doit être initialement rempli par des valeurs voisines de celles<br />

attendues, pour que le fit puisse être réaliser.<br />

– Renormaliser àl’échelle réelle les pixels en mètre (prendre 3 points de mesure sur<br />

l’image du papier millimétré).<br />

–Déterminer coef fit[1], <strong>et</strong>endéduire la tension <strong>superficielle</strong> du liquide étudié<br />

connaissant sa densité (ρ =0.8 g/cm3, pour l’acétone <strong>et</strong> l’éthanol).<br />

4. Vous aurez préalablement fait l’image d’une feuille de papier millimétrée collée sur l’une des faces de<br />

la cuve afin de mesurer l’échelle de longueur réelle.


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 9<br />

Poste n ◦ 6: Mesure de tension <strong>superficielle</strong><br />

Nous vous proposons 3 expériences perm<strong>et</strong>tant une mesure de γ air/liq avec des précisions<br />

variables. Pour un même liquide, vous prendrez soin de confronter vos mesures par ces 3<br />

techniques <strong>et</strong> vous vous assurerez de leur compatibilité compte tenu des incertitudes, avec<br />

les valeurs tabulées dans la Tab. 2 ci dessous.<br />

Corps pur T ref. ( ◦ C) <strong>Tension</strong> <strong>superficielle</strong> σ ref. (mN/m) dσ/dT (mN/m/K)<br />

Acétone 25 24.02 0.112<br />

Éthanol 20 22.39 0.0832<br />

Eau 20 72.79 ?<br />

Tab. 2 : <strong>Tension</strong>s <strong>superficielle</strong>s des solvants “ classiques ” à t =25 ◦ C<br />

(extrait de la réf. [5])<br />

1–Ascension capillaire : loi de Jurin<br />

Sous l’eff<strong>et</strong> des contraintes de tension <strong>superficielle</strong> un liquide peut monter à l’intérieur<br />

d’un tube de diamètre intérieur 2r inférieur à la longueur capillaire. Nous ferons l’approximation<br />

que le ménisque qu’il forme avec le tube est de forme hémisphérique, de rayon de<br />

courbure R.<br />

– Calculer de deux façons différentes la pression P 1 dans le liquide au niveau du ménisque<br />

en haut de la colonne de liquide.<br />

– Egaler ces deux expressions <strong>et</strong> en déduire 5 la loi de Jurin :<br />

2γ cos θ<br />

h = ,<br />

ρgr<br />

où r représente le rayon intérieur du tube ; ρ <strong>et</strong> g respectivement la masse volumique<br />

<strong>et</strong> la tension <strong>superficielle</strong> du liquide étudié; <strong>et</strong> θ l’angle de raccordement.<br />

Manipulations<br />

– À l’aide du cathétomètre, mesurer la hauteur h pour 4 diamètres de tubes différents<br />

en choisissant par exemple l’éthanol.<br />

–Endéduire la tension <strong>superficielle</strong> de l’éthanol (on fera l’approximation θ =0).<br />

2–Mesure de tensions <strong>superficielle</strong>s par arrachement<br />

C<strong>et</strong>te technique consiste à mesurer la force qu’il faut appliquer à une lame de platine<br />

pour l’extraire d’un liquide. C<strong>et</strong>te force est reliée simplement à la tension <strong>superficielle</strong> du<br />

liquide, si l’on fait l’approximation qu’au moment de l’arrachement l’angle de raccordement<br />

est nul. Etablir la relation liant la force mesurée F , la longueur L de la lame <strong>et</strong> la tension<br />

<strong>superficielle</strong> γ au moment de l’arrachement.<br />

N<strong>et</strong>toyage Il est important de bien n<strong>et</strong>toyer la lame de platine avec une solution de<br />

sulfochromique : ATTENTION ! Il s’agit d’un liquide très agressif :éviter tout contact<br />

avec la peau <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre des gants <strong>et</strong> des lun<strong>et</strong>tes.<br />

5. On notera que le rayon de courbure R de l’interface est estimé géométriquement par R = r/ cos θ.


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 10<br />

Procédure de calibration de la balance La balance utilisée comporte un bras avec<br />

un contrepoids, fixé sur un fil de torsion équipé d’un p<strong>et</strong>it miroir. Un spot lumineux se<br />

réfléchit sur ce miroir <strong>et</strong> sa déviation est lue sur une échelle graduée montée à une distance<br />

fixe de la balance.<br />

La lame de platine étant suspendue au bout du bras, on règle la torsion du fil pour<br />

obtenir le zéro sur l’échelle. On soustrait ainsi le poids de la lame <strong>et</strong> la lecture faite donnera<br />

directement la force de tension <strong>superficielle</strong>. On accroche ensuite une masselotte calibrée<br />

de 100 mg à la lame, <strong>et</strong> on règle la position du contrepoids pour obtenir une lecture de 98<br />

dynes (force de correspondant au poids de 100 mg). Si la position du zéro a changé une<br />

fois la masselotte ôtée, il faut procéder par ajustements successifs.<br />

Manipulations<br />

– Mesurer la force d’arrachement pour différents liquides.<br />

–Endéduire la tension <strong>superficielle</strong> du liquide (on prendra pour longueur de lame de<br />

platine L =2,0 cm). <strong>et</strong> la comparer aux valeurs obtenues par les autres méthodes.<br />

Conclusion?<br />

3–Mesure de tensions <strong>superficielle</strong>s par stalagmométrie<br />

Le poids des gouttes émises par un tube capillaire dépend<br />

du rayon du tube <strong>et</strong> est proportionnel à la tension<br />

<strong>superficielle</strong>.<br />

C<strong>et</strong>te relation n’est pas exacte <strong>et</strong> dépend de la manière<br />

dont se fait la rupture du fil<strong>et</strong> de liquide. Pour vous<br />

en convaincre, nous montrons dans l’Annexe 2des<br />

images tirées des travaux de thèse encore en cours de<br />

Yacine Amarouchene, au Laboratoire de Physique<br />

Statistique de l’<strong>ENS</strong> Paris. Nous vous renvoyons aussi<br />

à la lecture de [5, §2,04 page K 475-6].<br />

Déterminer la tension <strong>superficielle</strong> du liquide en moyennant sur un nombre suffisant<br />

de mesures (50 par exemple) pour avoir une bonne précision.<br />

Remarque Une autre technique de mesure de tension <strong>superficielle</strong>, indirecte c<strong>et</strong>te fois,<br />

repose sur la réalisation d’onde de capillaritéà la surface d’un liquide. Nous vous renvoyons<br />

au Poste n ◦ 7.<br />

2r


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 11<br />

Poste n ◦ 7: Ondes à la surface d’un liquide<br />

Éléments théoriques<br />

Les ondes qui peuvent être engendrées à la surface d’un liquide (par le vent par exemple,<br />

donnant lieu àlarisée) m<strong>et</strong>tent en jeu deux mécanismes de r<strong>et</strong>our àl’équilibre de la déformation:<br />

le champ de force de gravité caractérisé par g <strong>et</strong> les forces de tension <strong>superficielle</strong><br />

s’appliquant sur les surfaces courbes. L’importance relative de ces deux mécanismes dépend<br />

de la façon dont la longueur capillaire l c , caractéristique de l’échelle des phénomènes<br />

de surface, se compare devant la longueur d’onde λ de l’onde naissante.<br />

• Pour des ondes de longueur d’onde λ ≫ l c , le r<strong>et</strong>our àl’équilibre de la déformation<br />

est dominé par la gravité: nous observons des ondes de gravité. Il s’agit par exemple<br />

de la houle marine.<br />

• Lorsque la longueur d’onde λ ≪ l c ,ladéformation revient àl’équilibre sous l’eff<strong>et</strong><br />

dominant des contraintes de tension <strong>superficielle</strong>: il s’agit d’une onde de capillarité.<br />

On peut démontrer [1, pp.255-260] que la fréquance ν des ondes de surface obéit àla<br />

relation de dispersion:<br />

ν 2 = 1<br />

4π 2 gk tanh(kh)(1 + k2 l 2 c<br />

) (2)<br />

où k ≡ 2π/λ représente le vecteur d’onde de l’onde de surface, <strong>et</strong> h la hauteur de liquide.<br />

Notons qu’en régime d’eau peu profonde, c’est à dire lorsque la hauteur h est très p<strong>et</strong>ite<br />

devant la longueur d’onde λ, tanh kh ≈ kh, <strong>et</strong> les ondes de gravité se propagent avec une<br />

célérité c ≈ √ gh contrôlée uniquement par l’épaisseur de la couche de liquide. Il sera donc<br />

nécessaire de travailler avec des profondeurs de liquide suffisamment importantes pour<br />

pouvoir “sonder” réellement la relation de dispersion (2).<br />

Manipulations Nous cherchons àvérifier la relation de dispersion (2) des ondes de<br />

surface pour une profondeur de liquide de quelques mm, dans un régime où les deux<br />

contributions, ondes capillaires <strong>et</strong> ondes de gravité doivent être prises en compte. Les mesures<br />

perm<strong>et</strong>tront également d’obtenir un bon ordre de grandeur de la tension <strong>superficielle</strong><br />

γ eau de l’eau.<br />

Vous disposez pour cela d’une cuve à onde équipée d’un stroboscope perm<strong>et</strong>tant la<br />

projection des ondes sur un dépoli, <strong>et</strong> d’un système de pulsation d’air comprimé engendrant<br />

des ondes de surface quasi-planes. La hauteur de liquide que vous pouvez utiliser est de<br />

l’ordre de quelques millimètres. La mousse disposée sur le bord des parois absorbe presque<br />

intégralement l’onde qui peut donc être considérée, avec une très bonne approximation,<br />

comme progressive.<br />

La fréquence du stroboscope est déduite de la courbe de calibration fournie 6 .<br />

– Assurez vous de l’horizontalité delacuve.<br />

– N<strong>et</strong>toyer le fond de la cuve avec de l’alcool <strong>et</strong> la remplir ‘d’eau propre” afin d’avoir<br />

une hauteur de l’ordre de 7 mm. Replacer la mousse sur tout le pourtour.<br />

6. Si vous souhaitez refaire c<strong>et</strong>te calibration, vous pouvez par exemple mesurer la fréquence ν du signal<br />

détecté par une photodiode sur le traj<strong>et</strong> du faisceau haché, en fonction de la tension délivrée sur le boîtier<br />

d’alimentation (sensée être proportionnelle à ν).


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 12<br />

– Ajuster la hauteur du dispositif de pulsation pour engendrer des ondes d’amplitude<br />

moyenne. Comment expliquez-vous la formation des franges claires sur le dépoli? De<br />

quelle distance sont séparées deux franges consécutives, sur le dépoli? sur la surface<br />

du liquide? Mesurer le rapport d’homothétie.<br />

– Explorer toute la plage de variation de la fréquence d’excitation par le pulseur 7 <strong>et</strong><br />

relevez la longueur d’onde en collant un papier millimétré sur le dépoli par exemple.<br />

7. Remarque pratique: pour ajuster finement la fréquence du stroboscope à celle du pulseur, vous<br />

r<strong>et</strong>oucherez plutôt légèrement la commande du pulseur dont le temps de réponse est beaucoup plus court<br />

que celui du stroboscope.


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 13<br />

Annexe 1<br />

Calcul de la période dans l’instabilité deRayleigh 8<br />

Soit b le rayon de la fibre <strong>et</strong> ζ l’épaisseur locale du film liquide. Soit e l’épaisseur initiale<br />

du film <strong>et</strong> e l’épaisseur moyenne du film déformé.<br />

L’axe des x est perpendiculaire à la fibre <strong>et</strong> l’axe des z est l’axe de la fibre. On se place<br />

dans une symétrie cylindrique.<br />

On considère une modulation périodique de vecteur d’onde q de l’interface, on écrit<br />

alors :<br />

ζ = e + x cos qz<br />

En écrivant la conservation du volume, on aboutit àl’équation :<br />

e = e −<br />

x 2<br />

4(b + e)<br />

Lorsque la surface ondule, la pression de Laplace est modifiée à l’intérieur du film ( P 0<br />

est la pression extérieure) :<br />

[ 1<br />

P = P 0 + γ<br />

b + e − 1<br />

(<br />

(b + e) 2 1 − q 2 (b + e) 2) ]<br />

x cos q<br />

Or e ≪ b, donc:<br />

P = P 0 + γ b 2 (<br />

q 2 b 2 − 1 ) x cos qz (3)<br />

C<strong>et</strong>te modulation provoque des écoulements le long de la fibre. Dans l’approximation de<br />

lubrification, l’équation de Navier-Stokes s’écrit :<br />

(<br />

1 ∂<br />

r ∂v )<br />

= 1 ∂P<br />

r ∂r ∂r η ∂z<br />

ce qui s’intègre en tenant compte des conditions initiales v(b) =0<strong>et</strong> ∂v (b + ζ) =0en:<br />

∂z<br />

v(r) = 1 ∂p<br />

[<br />

r 2 − b 2 − 2(b + ζ) 2 log r ]<br />

4η ∂z<br />

b<br />

Le courant J vaut alors :<br />

J(z) =<br />

∫<br />

b+ζ<br />

b<br />

2πrv(r)dr = − ζ3<br />

3η 2πb∂p ∂z<br />

La relation de conservation de la masse s’écrit :<br />

∂J<br />

∂z +2πb∂ζ ∂t = 0 (5)<br />

8. Extrait de la thèsedeDavidQuéré (Collège de France)<br />

(4)


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 14<br />

En rassemblant les équations (3), (4) <strong>et</strong> (5), on trouve :<br />

∂x<br />

∂t = e3 V ⋆<br />

3b 4 q2 b 2 ( 1 − q 2 b 2) x<br />

où V ⋆ = γ η<br />

.Lafréquence σ du mode q s’écrit :<br />

σ = e3 V ⋆<br />

3b 4 (<br />

q 2 b 2 − q 4 b 4)<br />

Si σ est positif, la perturbation est amplifiée, sinon elle est amortie. C’est le mode le plus<br />

rapide qui s’impose, <strong>et</strong> σ est maximum lorsque q = 1<br />

b √ . Ce qui correspond à la longueur<br />

2<br />

d’onde mλ :<br />

λ m =2π √ 2 b<br />

Les ondulations du film liquide seront amplifiées, ce qui entraînera sa scission en gouttes<br />

séparées d’une distance mλ , distance approximativement égale à 10 fois le rayon de la<br />

fibre.


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 15<br />

TP de Physique Générale n ◦ 5<br />

<strong>Hydrodynamique</strong> <strong>et</strong> <strong>Tension</strong> <strong>superficielle</strong><br />

Liste du matériel nécessaire<br />

Séances les 9 (Matin) <strong>et</strong> 12 (Après-Midi) novembre 1999<br />

– Poste n ◦ 1 (salle 75 b): Écoulements visqueux(Cou<strong>et</strong>te plan <strong>et</strong> Poiseuille)<br />

– Pour Cou<strong>et</strong>te plan<br />

– 1 cuve paralèllepipédique<br />

– du glycérol + la solution colorée de glycérol + une seringue<br />

– une plaque de plexi. fixée au bout d’une tige<br />

– un agitateur.<br />

– Pour Poiseuille<br />

–levasedeMariotte gradué avec ses bouchons <strong>et</strong> le long tube vertical<br />

muni d’un robin<strong>et</strong><br />

– un tube en verre de longueur 1,50 m <strong>et</strong> de diamètre intérieur 4,30 mm <strong>et</strong><br />

un p<strong>et</strong>it bouchon<br />

– un grand cristallisoir sur un pieds Boy<br />

– la balance jaune BA2100<br />

– un chronomètre digital<br />

– Poste n ◦ 2 (salle 75 a): Viscocimètre de Ubbelohde<br />

– viscosimètre + support +1propip<strong>et</strong>te<br />

– glycérol + eau distillée + bêcher pour mélange<br />

– 1 balance Scout (celle du concours d’entrée par ex.)<br />

– 1 chronomètre digital<br />

– Poste n ◦ 3 (salle 75 b): Écoulements fluides inertiels: traînée <strong>et</strong> portance<br />

d’une aile d’avion<br />

– la vieille soufflerie<br />

– tube de Pitot (vérifier le niveau d’éthanol coloré)<br />

– l’aile d’avion + dynamomètre


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 16<br />

– Poste n ◦ 4 (salle 58): Visualisation d’écoulements inertiels: allées de Von<br />

Karmann <strong>et</strong> instabilité deKelvin Helmoltz<br />

– la nouvelle soufflerie<br />

–legénérateur de fumée + liquide spécial<br />

– 1 laser He-Ne<br />

– 1 pip<strong>et</strong>te Pasteur maitenue verticale avec une pince<br />

–1éprouv<strong>et</strong>te sur pieds Boy<br />

–caméra N/B + PC Pérot<br />

– Poste n ◦ 5 (salle 75 b, long de la fenêtre): Mises en évidence de la tension<br />

<strong>superficielle</strong><br />

– Manifestations spectaculaires<br />

– eau savonneuse<br />

– cadre métallique + tige pouvant rouler dessus<br />

– aiguille + papier à cigar<strong>et</strong>te<br />

– montage force de Laplace<br />

– cuve en coin sur pieds + éthanol pur + PC Pérot + caméra N/B (à m<strong>et</strong>tre<br />

en salle 58)<br />

– Instabilités de Rayleigh<br />

–dufilàpêche (φ = 1 mm)<br />

–1bécher contenant du glycérol<br />

– 2 tiges verticales pour tendre le fil une fois sorti du bécher<br />

– Poste n ◦ 6 (salle 75 a): Mesures de tension <strong>superficielle</strong><br />

– Loi de Jurin<br />

– cuve + capillaires de diamètres intérieurs variables<br />

–éthanol pur<br />

– cathétomètre<br />

– Balance d’arrachement<br />

– la balance + la lame de platine<br />

– une masse marquée de 100 mg<br />

–unmélange sulfochromique + gants latex + lun<strong>et</strong>tes de protection<br />

– 4 p<strong>et</strong>its cristalisoirs (les plus p<strong>et</strong>its existant)<br />

–del’éthanol pur, de l’acétone pur <strong>et</strong> de l’eau distillée<br />

– 1 feutre pour écrire sur le verre<br />

– Mesures par stalagmométrie<br />

– une bur<strong>et</strong>te de chimie<br />

–unbécher <strong>et</strong> une balance de précision


<strong>ENS</strong> <strong>Cachan</strong>, Préparation à l’Agrégation de Physique, 1999-2000 17<br />

– Poste n ◦ 7 (salle 75 a): Ondes à la surface d’un liquide<br />

– la cuve à onde n<strong>et</strong>toyée<br />

– un bidon d’eau fraîchement tirée du robin<strong>et</strong> (ça suffira ici!)<br />

– un transparent de papier milimétré + 1 feutre de couleur<br />

– un p<strong>et</strong>it régl<strong>et</strong><br />

– l’autre PC muni d’Igor

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