11.07.2015 Views

Utilisation de la caméra CCD linéaire CALIENS - Département de ...

Utilisation de la caméra CCD linéaire CALIENS - Département de ...

Utilisation de la caméra CCD linéaire CALIENS - Département de ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Contenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> valise <strong>CALIENS</strong>- 1 caméra <strong>CCD</strong> - 1 boîtier d’alimentation- 2 po<strong>la</strong>riseurs - 1 alimentation secteur- 2 filtres neutres D = 0,9 - 1 câble pour port parallèle- 1 filtre neutre D = 3 - 1 manuel <strong>de</strong> l’utilisateur!!! Vérifiez le contenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> valise utilisée à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> chaque TP !!!_____________________________________________________________<strong>Utilisation</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> caméra <strong>CCD</strong> linéaire <strong>CALIENS</strong>Ce document ne doit pas vous empêcher <strong>de</strong> consulter <strong>la</strong> notice du constructeur.Il s’agit ici <strong>de</strong> résumer les principaux points qui peuvent poser problème.- Si vous utilisez un PC muni d’une imprimante locale et d’un boîtier <strong>de</strong> commutationpour port parallèle : Utilisez <strong>la</strong> connexion A pour l’imprimante, B pour <strong>la</strong> caméra.L’imprimante et <strong>la</strong> caméra utilisent le même port parallèle du PC, le boîtier <strong>de</strong>commutation permet <strong>de</strong> passer simplement d’un branchement à l’autre. N’essayez pas<strong>de</strong> réaliser une impression et une acquisition en même temps.Si l’imprimante est en réseau, pas <strong>de</strong> problème : le boîtier commutateur est inutile.- Ne saturez pas <strong>la</strong> caméra : <strong>la</strong> caméra est très sensible et il est souvent nécessaired’atténuer le signal à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> po<strong>la</strong>riseurs et/ou <strong>de</strong> filtres gris. Choisissez un filtragepermettant <strong>de</strong> travailler sans saturation sur <strong>la</strong> sensibilité <strong>la</strong> plus faible possible.Attention : le bouton <strong>de</strong> rég<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> <strong>la</strong> sensibilité n’est actif que si l’on utilise l’oscillosans PC (sinon, ce rég<strong>la</strong>ge se fait <strong>de</strong>puis le logiciel).- Si vous n’observez pas <strong>de</strong> signal stable, réinitialisez entièrement le système : éteignezl’alimentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> caméra, fermez le logiciel et débranchez le câble //. Ouvrez lelogiciel, mettez le en mo<strong>de</strong> « temps réel », ensuite rallumez <strong>la</strong> caméra et rebranchez lecâble parallèle. Si ce<strong>la</strong> ne fonctionne toujours pas, recommencez après avoir redémarréle PC. La LED rouge indique le dialogue entre le PC et <strong>la</strong> caméra : elle doit clignoterd’abord 5 fois lentement à l’allumage, puis rapi<strong>de</strong>ment pendant <strong>la</strong> mesure en temps réel.- Eliminez toute lumière parasite : ce<strong>la</strong> diminue <strong>la</strong> sensibilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> caméra et peutajouter du bruit (éc<strong>la</strong>irage 50 Hz en particulier). On dispose <strong>de</strong> cylindres à p<strong>la</strong>cer <strong>de</strong>vantle détecteur pour éliminer efficacement <strong>la</strong> lumière parasite venant <strong>de</strong>s côtés.- Soignez l’alignement <strong>de</strong> l’image à enregistrer avec <strong>la</strong> caméra.- Utilisez les sensibilités 2, 6, 10 ou 14 si <strong>la</strong> source est une <strong>la</strong>mpe spectrale alimentéepar le secteur (ce<strong>la</strong> atténue les instabilités dues aux oscil<strong>la</strong>tions 100 Hz <strong>de</strong> <strong>la</strong> source).- Utilisez un oscillo en parallèle en mo<strong>de</strong> Michelson, car l’affichage <strong>de</strong> <strong>la</strong> mesure n’estpas possible en temps réel sur le PC dans ce mo<strong>de</strong>.- Pour exporter les données vers un logiciel <strong>de</strong> traitement plus complet (Kaleidagraph,Excel , …), utilisez <strong>la</strong> fonction « exporter ». Un fichier .TXT est créé, contenant lesvaleurs <strong>de</strong> l’intensité pour les 2048 pixels <strong>de</strong> <strong>la</strong> caméra (en mo<strong>de</strong> spectroscopie, unsecond fichier dont le nom commence par « _ » est créé, contenant les valeurs <strong>de</strong>longueur d’on<strong>de</strong> associées à chaque pixel).Les fichiers « Synchronie » sont lisibles par le logiciel Synchronie 2000 et contiennent<strong>de</strong>ux colonnes (par exemple (, I ) en mo<strong>de</strong> spectro, ou (t, I ) en mo<strong>de</strong> Michelson).Il est aussi possible d’exporter un graphique sous <strong>la</strong> forme d’un fichier BMP (qu’il vautmieux convertir en JPG à l’ai<strong>de</strong> d’un logiciel type PhotoEditor pour limiter <strong>la</strong> taille <strong>de</strong>sfichiers).1


Exemples d’expériences réalisables avec <strong>la</strong> caméra <strong>CCD</strong> <strong>CALIENS</strong>I - Diffraction :Enregistrement <strong>de</strong> figures <strong>de</strong> diffraction d’un <strong>la</strong>ser par une fente, <strong>de</strong>ux fentes, comparaison avec <strong>la</strong> loi théorique : lelogiciel permet <strong>de</strong> superposer <strong>la</strong> loi théorique et <strong>la</strong> courbe expérimentale (cf. notice).II - Interférences :Fentes d’Young avec une source <strong>de</strong> lumière b<strong>la</strong>nche :- influence <strong>de</strong> <strong>la</strong> longueur d’on<strong>de</strong> (mesure d’interfranges pour différents filtres colorés)- influence <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> fente source (visualisation d’une diminution et <strong>de</strong> plusieurs inversions du contraste).Pour <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> l’interfrange en fonction <strong>de</strong> , assurez vous que les IR <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>mpe sont bien filtrés : avec certainsverres colorés <strong>de</strong> couleur bleue ou verte, on peut mesurer une interfrange correspondant à une longueur d’on<strong>de</strong> IR …(voir dans le c<strong>la</strong>sseur d’optique les spectres <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong>s filtres).con<strong>de</strong>nseurbifentes d’Youngfiltre coloré<strong>la</strong>mpeb<strong>la</strong>ncheabarrette <strong>CCD</strong>VACfente sourceDInfluence <strong>de</strong> :- Fentes d’Young (Leybold) a = 0,6 mm, b = 0,12 mm- Montage Fresnel (sans lentille) D = 124 cm (± 1 %)- Sensibilité 2, sans <strong>de</strong>nsité ni po<strong>la</strong>riseur- Différents filtres (verres colorés)RougeBleuVertMesures <strong>de</strong> X = 4 * i (précision ± 2 %) :- i = 1,34 mm pour le filtre verre coloré Rougedonc = 0,65 µm- i = 1,08 mm pour le filtre verre coloré Vertdonc = 0,52 µm- i = 0,924 mm pour le verre coloré Bleu (BG 25)donc = 0,45 µmInfluence <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> fente source :Filtre verre coloré Rouge + P et A,sensibilité 2Largeur <strong>de</strong> fente source variable :les 3 courbes mesurées correspon<strong>de</strong>ntaux 3 premiers extremum <strong>de</strong> contraste.2


III - Spectroscopie (réseau, prisme) :- Etalonnage : Projeter sur <strong>la</strong> barrette <strong>CCD</strong> le spectre d’une <strong>la</strong>mpe spectrale étalon (réaliser le montage sur banc). Pourobtenir toute <strong>la</strong> gamme du visible sur <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CCD</strong>, utiliser un réseau assez peu dispersif (100 ou 300traits/mm). Après avoir donné les valeurs <strong>de</strong>s correspondant aux différents pics d’émission enregistrés par <strong>la</strong> <strong>CCD</strong>, lelogiciel réalise l’étalonnage (correspondance n° pixel ).- Spectroscopie d’émission : Sans rien modifier au montage optique, remp<strong>la</strong>cer <strong>la</strong> <strong>la</strong>mpe étalon (p.ex. <strong>la</strong>mpe Hg) parune autre <strong>la</strong>mpe spectrale (p.ex. HgCdZn) pour caractériser son émission. Avec une fente source assez fine, on peutobtenir une résolution suffisante pour observer le doublet jaune <strong>de</strong> Hg.- Spectroscopie d’absorption : Remp<strong>la</strong>cer <strong>la</strong> <strong>la</strong>mpe spectrale étalon par une source <strong>de</strong> lumière b<strong>la</strong>nche. Enregistrerd’abord un spectre <strong>de</strong> référence R(), puis le spectre <strong>de</strong> transmission S() <strong>de</strong> <strong>la</strong> substance étudiée (p.ex. filtre coloré,échantillon <strong>de</strong> semiconducteur, …). Le logiciel calcule alors sa transmittance par T() = S() / R(). Il ne peux pas tenircompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> lumière parasite. Il faut donc veiller à <strong>la</strong> limiter au maximum dans le montage optique. Les fortesoscil<strong>la</strong>tions visibles sur le spectre R() proviennent <strong>de</strong> <strong>la</strong> réponse spectrale du détecteur (cf. notice).fente sourceréseauordre 1barrette <strong>CCD</strong><strong>la</strong>mpespectralecon<strong>de</strong>nseurfD- Montage à une seule lentille f = 200 mm, réseau 300 traits / mm, D = 50 cm environ- P et A (+ <strong>de</strong>nsité 0,9 pour les spectres en lumière b<strong>la</strong>nche)- Sensibilité = 2- Etalonnage avec <strong>la</strong>mpe Hg HP (5 raies)- ref qi = spectre <strong>de</strong> référence avec <strong>la</strong>mpe b<strong>la</strong>nche (quartz io<strong>de</strong>) + VAC- Les spectres <strong>de</strong> transmission du filtre interférentiel jaune pour Hget <strong>de</strong> l'échantillon <strong>de</strong> ZnTe n'ont pas été normalisés (division par "ref qi")car il y a trop <strong>de</strong> lumière parasite.Ce montage avec <strong>CALIENS</strong> permet d’illustrer le principe <strong>de</strong>s spectromètres à fentes et <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s mesures assezprécises en émission (en absorption c’est plus difficile, surtout à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> lumière parasite).Les mesures seront beaucoup plus simples, plus rapi<strong>de</strong>s et plus précises en utilisant le spectromètre <strong>CCD</strong> Océanoptics.Il s’agit d’un spectromètre fonctionnant sur le même principe, et qui est déjà étalonné, mais c’est une « boîte noire ».<strong>CALIENS</strong> peut donc servir à comprendre le principe du spectromètre, alors que le spectro Océanoptics servira plutôtd’instrument <strong>de</strong> mesure.3


IV - Michelson en <strong>la</strong>me d’air (ou anneaux <strong>de</strong> Newton) :Projeter les anneaux sur <strong>la</strong> barrette <strong>CCD</strong> avec une lentille <strong>de</strong> focale assez courte, et se p<strong>la</strong>cer loin du contact optique <strong>de</strong>façon à avoir un grand nombre d’anneaux sur <strong>la</strong> <strong>CCD</strong> (utiliser donc une source assez cohérente). Bien centrer <strong>la</strong> <strong>CCD</strong>pour observer les anneaux en coupe suivant un diamètre. Si on a un assez grand nombre d’anneaux sur <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>CCD</strong>, on peut mesurer leur rayon à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s curseurs et vérifier que r k 2 k, où k = 0, 1, 2, .. est le n° <strong>de</strong> l’anneau (on,considère les anneaux bril<strong>la</strong>nts, si le centre est bril<strong>la</strong>nt). On en déduit connaissant l’épaisseur e <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>me d’air ( lesrayons sont donnés par r k =f (k/e) ½ ).<strong>la</strong>mpe Nafocale = 200 mmprofil d’intensité <strong>de</strong>s anneauxsuivant un diamètre,pour <strong>de</strong>ux valeurs très proches<strong>de</strong> <strong>la</strong> position du miroir mobileanneaux àcentre bril<strong>la</strong>ntanneaux àcentre noirV - Interférométrie par transformée <strong>de</strong> Fourier :Enregistrement d’interférogrammes. Même configuration que dans l’expérience précé<strong>de</strong>nte. On utilise un Michelsonmotorisé (vitesse <strong>de</strong> trans<strong>la</strong>tion du moteur V = 555 nm / s en général sur les Michelson Sopra). Observer d’abordl’évolution <strong>de</strong>s anneaux d’interférence lorsque l’épaisseur <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>me d’air varie (moteur ON, logiciel <strong>CALIENS</strong> enmo<strong>de</strong> « temps réel », cf. figure ci-<strong>de</strong>ssus), régler le montage <strong>de</strong> façon à avoir un bon contraste. Utiliser <strong>de</strong> préférence <strong>la</strong>sensibilité 2 (cf. remarque p.1). On utilise ensuite le mo<strong>de</strong> « Michelson » du logiciel : dans ce mo<strong>de</strong>, l’acquisition se faituniquement sur le pixel central <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CCD</strong>, et le signal est échantillonné dans le temps pendant une durée T que l’onchoisit. La fréquence d’échantillonnage f e est fixée par <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> sensibilité (cf. notice, par exemple f e = 100 Hzpour S = 2). Le nombre <strong>de</strong> points, qui peut aller jusqu’à 130 000, est alors imposé par N = T f e . Le logiciel permet <strong>de</strong>calculer <strong>la</strong> FFT <strong>de</strong> l’interférogramme (aucun paramètre n’est rég<strong>la</strong>ble par l’utilisateur).- Enregistrement <strong>de</strong> l’interférogramme d’un doublet :Le doublet jaune <strong>de</strong> Na est caractérisé par : = 0,6 nm, = 589 nm. L’interférogramme présente <strong>de</strong>s battements dont<strong>la</strong> pério<strong>de</strong> vaut T = 2 /(2V) = 521 s = 8 min 41 s pour V = 555 nm/s. L’enregistrement est donc très long (3/4 hpour avoir 5 battements). On peut réduire ce temps en choisissant plutôt le doublet jaune <strong>de</strong> Hg ( = 2,1 nm donc T =149 s soit moins d’1/4 h pour enregistrer 5 battements).Pour mesurer , utiliser l’interférogramme et non sa FFT. En effet, même si l’interférogramme montre plusieursbattements bien contrastés et assez réguliers, on ne distingue jamais le doublet sur <strong>la</strong> FFT car elle montre toujours unpic fortement é<strong>la</strong>rgi (<strong>la</strong>rgeur f/f 10 %) par les irrégu<strong>la</strong>rités du mouvement <strong>de</strong> trans<strong>la</strong>tion du miroir mobile. On peutse convaincre <strong>de</strong> ceci en enregistrant l’interférogramme d’un faisceau <strong>la</strong>ser. On verra que <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s oscil<strong>la</strong>tionsvarie légèrement dans le temps, ce qui cause un é<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong> l’interférogramme. Pour pouvoir résoudre le doublet<strong>de</strong> Na, il faut un pouvoir <strong>de</strong> résolution / 1000 (300 pour Hg) et donc une régu<strong>la</strong>rité du mouvement du miroir à1/1000, ce qui n’est pas le cas sur nos appareils. Dans les spectromètres à TF, l’analyse <strong>de</strong>s interférences produites parun <strong>la</strong>ser HeNe <strong>de</strong> référence permet <strong>de</strong> connaître à tout instant <strong>la</strong> position du miroir mobile avec une gran<strong>de</strong> précision, etainsi <strong>de</strong> s’affranchir <strong>de</strong> ce problème.Remarque : L’é<strong>la</strong>rgissement <strong>de</strong>s pics <strong>de</strong> FFT ne peut pas être dû à l’acquisition numérique. En effet, pour une duréed’acquisition T, <strong>la</strong> résolution en fréquence du spectre <strong>de</strong> FFT est f = 1/T 10 -3 Hz pour T 15 min, toujours trèsinférieure à l’é<strong>la</strong>rgissement observé (<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 0,1Hz).4


Doublet jaune du Mercure (<strong>la</strong>mpe haute pression) :(valeurs tabulées : = 576,96 et 579,07 nm donc moy = 578,01 nm et = 2,11 nm)(voir par exemple Sextant – Optique expérimentale, p.235-242)Mesures (voir courbes ci-<strong>de</strong>ssous) :- Mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> longueur d’on<strong>de</strong> moyenne : 15 T = 7,80 ± 0,08 s et T = / 2V, donc = 577 ± 8 nm(V/V = 1%, T/T = 1 %, donc / = (1+1) ½ = 1,4 %).- Mesure <strong>de</strong> l’écart du doublet : 5 T = 717 ± 7 s et T = 2 /(2V), donc = 2,09 ± 0,05 nm, en utilisant <strong>la</strong> valeur<strong>de</strong> précé<strong>de</strong>mment mesurée- Mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur <strong>de</strong> raie (<strong>la</strong>rgeur totale à mi-hauteur : FWHM) : T 320 s 2 /(2V), donc 0,9 nm.717 s pour 5 battements320 s <strong>de</strong> <strong>la</strong>rgeur totale à mi-hauteurInterférogrammeLampe Hg HP + filtre jauneDurée totale <strong>de</strong> l’enregistrement 20 min(64 000 points)Vitesse du miroir mobile V =555 ± 5 nm/s7,80 s pour 15 frangeszoom = 2V/f , donc :f = 1,92 Hz correspond à = 578 nmFFTle doublet jaune correspondrait à f = f / = 0,007 Hz


Doublet jaune du Sodium : = 589,00 nm et 589,59 nm)InterférogrammeEcart du doublet :f = f / = 0,004 Hzpour = 6 Å :invisible3 T = 717,6 sdonc f = 4,18 mHzet = 2 f / 2V = 6,0 Åé<strong>la</strong>rgissement 0,3 HzLampe Na2 po<strong>la</strong>riseursSensibilité 2focale = 300 mm130 000 pointsdurée 20 minV = 1,20 µm/s(ancien moteur Sopra)Longueur d’on<strong>de</strong> moyenne :f = 2 V / = 4,07 Hzpour = 589 nmf = 4,07 HzFFT- Mesure d’un profil <strong>de</strong> raie :Pour étudier un profil <strong>de</strong> raie (forme, <strong>la</strong>rgeur ), il est plus facile <strong>de</strong> s’intéresser à une raie simple et non à un doublet.On prend souvent <strong>la</strong> raie verte <strong>de</strong> Hg (isolée à l’ai<strong>de</strong> d’un filtre vert), qui est <strong>la</strong> plus puissante.Il est intéressant <strong>de</strong> comparer une <strong>la</strong>mpe haute et basse pression. Avec une <strong>la</strong>mpe basse pression, on n’observe pas engénéral <strong>de</strong> diminution notable du contraste pendant une durée d’enregistrement raisonnable (comme c’est le cas surl’interférogramme <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>mpe Na ci-<strong>de</strong>ssus) : <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> cohérence <strong>de</strong> <strong>la</strong> source est trop gran<strong>de</strong>. On peut doncseulement donner une borne supérieure à <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> . Par contre, avec une <strong>la</strong>mpe haute pression, <strong>la</strong> diminution <strong>de</strong>contraste est c<strong>la</strong>irement visible. On peut donc mesurer <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> cohérence <strong>de</strong> <strong>la</strong> source et en déduire <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur <strong>de</strong>raie correspondante (voir l’interférogramme du doublet jaune d’une <strong>la</strong>mpe Hg HP page précé<strong>de</strong>nte).- Spectroscopie d’absorption : Mesure en lumière b<strong>la</strong>nche avec filtres :Régler finement le Michelson en lumière b<strong>la</strong>nche (avec un verre anti-calorique VAC) très près du contact optique, afind’observer les teintes <strong>de</strong> Newton. Enregistrer un interférogramme d’abord sans ajouter <strong>de</strong> filtre, ensuite avec différentsfiltres colorés (partir d’une position du miroir pour <strong>la</strong>quelle le contraste est nul et aller vers le contact optique).Bien que les rég<strong>la</strong>ges soient assez délicats, l’avantage <strong>de</strong> ces mesures par rapport aux précé<strong>de</strong>ntes est que lesenregistrements d’interférogrammes sont beaucoup plus courts (une minute suffit) et que l’on peut plus facilementinterpréter <strong>la</strong> FFT <strong>de</strong> l’interférogramme car les spectres étudiés sont très <strong>la</strong>rges (autrement dit, on n’a pas besoin icid’une très bonne résolution).6


V = 555 nm / spério<strong>de</strong> T = 0,68 s = / 2Vdonc moyen = 755 nm<strong>la</strong>rgeur (FWHM) :T = 2 s = 2 / (2V )donc = 260 nmSource b<strong>la</strong>nche + VACpério<strong>de</strong> T = 0,55 sdonc moyen = 610 nm<strong>la</strong>rgeur T = 6,5 sdonc = 51 nm+ verre coloré jaune (pour Hg)pério<strong>de</strong> T = 0,55 sdonc moyen = 610 nm<strong>la</strong>rgeur T = 25 sdonc = 13 nm+ filtre interférentiel Jaune (pour Hg)pour + <strong>de</strong> c<strong>la</strong>reté,cette courbea été décalée<strong>de</strong> 60 vers le basB<strong>la</strong>nc :f = 1,7 Hz = 2 V / donc = 650 nm en moyenne(au max, f = 1,46 Hzdonc = 760 nm)f 0,6 Hz = 2 V / 2donc 230 nmVerre coloré jaune :f = 1,82 Hz donc = 610 nmf 0,13 Hz donc 43 nmFiltre interférentiel jaune :f = 1,81 Hz donc = 610 nmf 0,06 Hz donc 20 nm7


VI – <strong>Utilisation</strong> du Fabry-Pérot :- Mesure <strong>de</strong> finesse :On projette les anneaux sur <strong>la</strong> <strong>CCD</strong> avec une lentille courte focale (comme au §.IV avec le Michelson). On observeainsi le profil d’intensité suivant un diamètre. Les pics d’interférence observés sont plus fins qu’avec le Michelson. Eneffet, <strong>la</strong> variation d’intensité n’est plus donnée par une loi en cosinus mais par <strong>la</strong> fonction d’Airy. La finesse est doncplus gran<strong>de</strong> (un Michelson peut être vu comme un Fabry-Pérot <strong>de</strong> finesse F = 2). Toutefois, pour obtenir une courbed’intensité caractéristique <strong>de</strong> <strong>la</strong> finesse <strong>de</strong> l’appareil et non <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur spectrale <strong>de</strong> <strong>la</strong> source, il faut utiliser une sourcequasi-monochromatique (d’autant plus que l’épaisseur optique <strong>de</strong> <strong>la</strong> cavité est importante).Sur <strong>la</strong> figure suivante, on voit en effet que les pics sont plus <strong>la</strong>rge si on utilise une <strong>la</strong>mpe à vapeur <strong>de</strong> mercure hautepression qu’un <strong>la</strong>ser : dans le 1 er cas, <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur <strong>de</strong>s pics est liée à <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur spectrale <strong>de</strong> <strong>la</strong> source, dans le 2 nd cas elle estliée à <strong>la</strong> finesse du Fabry-Pérot.r kr k+1 - r k(Remarque : Le bruit qui apparaît sur le profil d'interférences donné par le <strong>la</strong>ser est due au speckle.)Pour estimer <strong>la</strong> finesse du Fabry-Pérot, on utilise donc une courbe enregistrée à l’ai<strong>de</strong> d’un <strong>la</strong>ser. Le rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong>distance entre <strong>de</strong>ux pics d’interférence successifs (r k – r k-1 ) à <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur à mi-hauteur d’un pic r k est égal à <strong>la</strong> finesse F.Pour s’affranchir du fait que <strong>la</strong> distance entre <strong>de</strong>ux pics diminue quand le rayon augmente, on peut calculer (cf. Sextantp.243): F [(r k+1 – r k-1 )/2] / r k .On trouve typiquement F 10. Comme F = R ½ / (1-R), on en déduit un coefficient <strong>de</strong> réflexion R proche <strong>de</strong> 73 %.Remarque : Sur le Fabry-Pérot SOPRA à épaisseur variable, le Palmer ne donne par directement l’épaisseur optique <strong>de</strong><strong>la</strong> cavité : le dép<strong>la</strong>cement du miroir se fait par l’introduction d’un coin dont l’angle est rég<strong>la</strong>ble (et donc apriori inconnu). Le Palmer indique <strong>la</strong> position X <strong>de</strong> ce coin. La variation d’épaisseur optique est donc proportionnelle àl’indication du Palmer : e = tg X. Pour connaître le lien entre X et e, on peut faire un enregistrement à l’épaisseuroptique e minimale (le Palmer indique alors X 71 mm) et un autre quelques mm plus loin. En mesurant les rayons <strong>de</strong>sanneaux, on détermine (connaissant ) dans les 2 cas l’épaisseur e <strong>de</strong> <strong>la</strong> cavité. On peut alors établir le lien entrel’épaisseur e <strong>de</strong> <strong>la</strong> cavité et l’indication X du Palmer (cette loi étant linéaire). J’ai mesuré (au <strong>la</strong>ser):e 10,84 mm – 0,147 X (X min 71 mm correspond à e min 0,422 mm)(<strong>de</strong>puis, le Fabry-Pérot a été démonté et remonté, l’angle a donc sûrement été modifié …)Cet étalonnage n’est toutefois pas nécessaire pour déterminer <strong>la</strong> finesse <strong>de</strong> l’appareil.Par contre, pour les applications à <strong>la</strong> spectroscopie, on a parfois besoin <strong>de</strong> connaître l’épaisseur optique. Sachant que e >0,422 mm, on peut déterminer l’intervalle spectral libre <strong>de</strong> recouvrement maximum : libre = 2 /2e < 3 Å dans levisible ( 0,5 µm). Il y a donc en particulier toujours recouvrement <strong>de</strong>s ordres pour le doublet jaune <strong>de</strong> Hg ou Na. Cetappareil doit donc être utilisé pour étudier <strong>de</strong>s structures fines (sa résolution est = 2 / (2eF) = libre / F < 0,3 Å poure > e min ) dans un intervalle spectral très étroit ( libre < 3 Å).8


- Mise en évi<strong>de</strong>nce et mesure <strong>de</strong> l’écart <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s d’une dio<strong>de</strong> <strong>la</strong>ser :Les mo<strong>de</strong>s d’une dio<strong>de</strong> <strong>la</strong>ser multimo<strong>de</strong> sont visibles directement en projection avec un Fabry-Pérot : pour uneépaisseur <strong>de</strong> cavité fixée (pas trop gran<strong>de</strong> pour éviter les recouvrements d’ordre), on observe <strong>de</strong>s anneaux dédoublés(utilisez <strong>de</strong> préférence <strong>la</strong> dio<strong>de</strong> <strong>la</strong>ser AMS, qui présente <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s assez intenses). La mesure <strong>de</strong>s rayons <strong>de</strong>s anneauxcorrespondant à <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s différents (mais au même ordre d’interférence) permet <strong>de</strong> remonter à l’écart <strong>de</strong> longueurd’on<strong>de</strong> par <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion : r k 2 – r’ k 2 = 2 f 2 /.L’enregistrement suivant a été obtenu avec <strong>la</strong> dio<strong>de</strong> <strong>la</strong>ser AMS (= 655 nm) à une épaisseur <strong>de</strong> cavité proche <strong>de</strong>l’épaisseur minimale. De <strong>la</strong> mesure du rayon <strong>de</strong>s anneaux correspondant à chaque mo<strong>de</strong> (r k 2 =f 2 k / e), on déduit <strong>la</strong>valeur <strong>de</strong> l’épaisseur optique e 0,42 mm. L’intervalle spectral libre recouvrement <strong>de</strong>s ordres est donc libre = 2 /2e 5 Å et <strong>la</strong> résolution = libre / F 0,5 Å.La mesure <strong>de</strong> l’écart entre les rayons <strong>de</strong>s anneaux correspondant aux <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s (r k 2 – r’ k 2 ) permet <strong>de</strong> déduire un écart 1,1 Å entre les longueurs d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> dio<strong>de</strong> <strong>la</strong>ser.Si on utilise <strong>la</strong> dio<strong>de</strong> <strong>la</strong>ser DMS-Matelco (cf. figures suivantes), on obtient une série d'anneaux beaucoup plusrapprochés, et il est difficile d'i<strong>de</strong>ntifier les séries d'anneaux correspondant aux différents mo<strong>de</strong>s. La figure suivantemontre <strong>de</strong>ux enregistrements faits à quelques minutes d'intervalle. La puissance re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong>s différents mo<strong>de</strong>s ayantévolué d'un enregistrement au suivant, on peut repérer 3 série d'anneaux, donc 3 mo<strong>de</strong>s (on voit en effet que le secon<strong>de</strong>nregistrement (en rouge) montre une première série <strong>de</strong> pics plus intenses (noté +) que dans le premier enregistrement(en noir), puis une secon<strong>de</strong> série <strong>de</strong> même intensité (noté =), enfin une <strong>de</strong>rnière série d'intensité plus faible(noté -)).L'écart entre les rayons associés à ces trois mo<strong>de</strong>s donne 1,8 Å.9


- VII - Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> géométrie d’un faisceau <strong>la</strong>ser : (voir par exemple Sextant Ch. IV)On peut vérifier le caractère gaussien du profil d’intensité transversal d’un faisceau <strong>la</strong>ser à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CCD</strong>. Il est alorsintéressant <strong>de</strong> mesurer le rayon du faisceau pour différentes distances <strong>de</strong> <strong>la</strong> sortie du tube, afin <strong>de</strong> déterminer <strong>la</strong>divergence du <strong>la</strong>ser. On peut aussi vérifier que le faisceau reste gaussien après <strong>la</strong> traversée d’un système optique, maisque le waist (rayon minimum) est modifié (on peut vérifier les formules <strong>de</strong> conjugaison). Il est aussi intéressant <strong>de</strong>comparer les propriétés géométriques <strong>de</strong> différents types <strong>de</strong> <strong>la</strong>ser (HeNe, dio<strong>de</strong> <strong>la</strong>ser).Choisir un <strong>la</strong>ser donnant un faisceau propre, d’intensité bien homogène. Le <strong>la</strong>ser utilisé ici est un HeNe 633 nm, 0,8mW, po<strong>la</strong>risé, Melles Griot réf. 05 SRP 812 (le plus récent).Faire les mesures <strong>de</strong> préférence sur banc, avec un rég<strong>la</strong>ge fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> hauteur du capteur <strong>CCD</strong>, <strong>de</strong> façon à facilement lecentrer sur le faisceau <strong>la</strong>ser (recherche du maximum <strong>de</strong> signal).Positionner le faisceau sur une zone <strong>de</strong> <strong>la</strong> barrette <strong>CCD</strong> ne présentant pas <strong>de</strong> défauts (sur certaines barrettes, certainspixels semblent en effet endommagés).Profil du faisceau pour différentes distances D (<strong>la</strong>ser – <strong>CCD</strong>) :Pour atténuer le signal juste en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> saturation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>CCD</strong>, on a utilisé :- pour les distances D = 338 à 150 cm, une <strong>de</strong>nsité d = 3 et un po<strong>la</strong>riseur (un seul, le <strong>la</strong>ser étant déjà po<strong>la</strong>risé)- pour les distances D = 100 et 50 cm, une <strong>de</strong>nsité d = 0,9 supplémentaire- pour les distances D = 30 à 14 cm (minimum possible), encore une <strong>de</strong>nsité d = 0,9 supplémentaireLa distance D est mesurée entre le détecteur et le centre du tube <strong>la</strong>ser (au niveau du pied, 9 cm en avant <strong>de</strong> <strong>la</strong> sortie dutube). Les profils transversaux suivants (obtenus sans filtrage numérique, en particulier on peut voir le bruit dû auspeckle) ont été exportés vers Synchronie (pour le traitement <strong>de</strong>s données) :Modélisation par une Gaussienne : (faite sur Synchronie)I(X) Ip (I0 I ) ep22 2XX 0 W(<strong>la</strong> modélisation peut aussi être réalisés plus simplement sur Caliens (en mo<strong>de</strong> « interférences ») mais elle ne tient pascompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> lumière parasite, est moins précise (précision <strong>de</strong> 100 µm sur W) ; <strong>de</strong> plus, <strong>la</strong> définition du rayon W dufaisceau est différente : Caliens utilise <strong>la</strong> loi I I 2 2XX 0 W0 e ).Sous Synchronie, <strong>la</strong> modélisation peut parfois échouer si on ne donne pas au départ une estimation rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s 4paramètres. En cas <strong>de</strong> difficulté, affiner progressivement <strong>la</strong> modélisation en rendant actif un paramètre à <strong>la</strong> fois.On trouve <strong>de</strong>s profils <strong>de</strong> faisceaux assez gaussiens. La modélisation permet <strong>de</strong> déduire <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur W du faisceau et sonévolution avec <strong>la</strong> distance. Les incertitu<strong>de</strong>s sont estimées à environ 3 % pour les fortes valeurs <strong>de</strong> W (erreur <strong>de</strong>11


modélisation), et à ± 2 pixel, soit 28 µm pour les faibles valeurs <strong>de</strong> W (moins <strong>de</strong> 1000 µm). Pour D = 14 et 16 cm (W =280 et 270 µm), le pic enregistré était dédoublé ( ???), donc on n’en a pas tenu compte pour <strong>la</strong> suite.Loi <strong>de</strong> variation du rayon W du faisceau avec <strong>la</strong> distance D à <strong>la</strong> sortie du tube : (sur Kaleidagraph)Voici les résultats pour D > 30 cm (zone où <strong>la</strong> loi W(D) peut être considérée comme linéaire) :W (µm)3500300025002000150010005000y = m1 + m2 * M0Value Errorm1 -35,518 21,191m2 9,4363 0,18838Chisq 3,3596 NAR 0,99933 NA0 50 100 150 200 250 300 350D (cm)La modélisation par une loi linéaire est validée par le calcul du 2 : 2 n – k = 9 – 2 (9 points, 2 paramètres) = 7,avec une erreur 2 = 2 n k~ 4, d’où 2 7 ± 4, OK avec <strong>la</strong> valeur 3,36 donnée par le logiciel.La pente <strong>de</strong> <strong>la</strong> droite donne <strong>la</strong> divergence du faisceau : = 2 dW/dD ~ 1,89 ± 0,04 mrad.Si on s’intéresse à <strong>la</strong> variation W(D) près <strong>de</strong> <strong>la</strong> sortie du tube, on observe que W tend vers une valeur limite W 0 (lewaist) pour D = D 0 ~ 25 cm (càd à ~ 16 cm <strong>de</strong> <strong>la</strong> sortie du tube <strong>la</strong>ser), estimée à W 0 ~ 220 µm (± 28 µm) :W (µm)y = m2*sqrt(1+(m0-m1)*(m0-m1...Value ErrorD (cm) W (µm)3500 m1 13,935 4,25519.000 250.00m2 221,41 25,518300021.000 250.00m322,5 2,273726.000 220.00Chisq 2500 7,4654NA31.000 260.00R 0,99876NA36.000 303.00200050.000 433.001500100.00 902.00150.00 1355.01000205.00 1945.0500254.00 2464.0312.00 2879.00338.00 3059.00 50 100 150 200 250 300 350 400D (cm)La loi W(D) peut être modélisée, à gran<strong>de</strong> ou petite distance, par : W(z) = W 0 (1+z 2 /a r 2 ) 1/2 ,où z = D – D 0 (l’origine <strong>de</strong> D est prise à <strong>la</strong> sortie du tube, l’origine <strong>de</strong> z est au niveau du waist), a r définit le domaine <strong>de</strong>Rayleigh (z < a r ) et est reliée à <strong>la</strong> divergence par = 2 W 0 / a r .Les valeurs <strong>de</strong> a r et W 0 peuvent alors être déterminées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons :12


- Valeurs théoriques :On peut déduire <strong>de</strong> <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte mesure <strong>de</strong> (dans <strong>la</strong> zone linéaire) <strong>la</strong> valeur du waist W 0 du faisceau : = 2 / W 0 , d’où W 0 = 213 ± 5 µm.Egalement, on peut calculer le paramètre a r , : = 2 W 0 / a r , d’où a r = 22,5 ± 1 cm.- Valeurs expérimentales :La modélisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> courbe expérimentale W(D) par <strong>la</strong> loi W(z) = W 0 (1+z 2 /a r 2 ) 1/2 , z = D – D 0 , conduit aux valeurssuivantes :W 0 = 221 ± 26 µm.D 0 = 14 ± 4 cm.a r = 22,5 ± 2,3 cm. = 2 W 0 / a r = 1,96 ± 0,30 mrad.(validité du modèle : 2 n – k = 12 – 3 (12 points, 3 paramètres) = 9, avec une erreur 2 = 2 n k~ 4, d’où 2 9 ± 4, cohérent avec <strong>la</strong> valeur donnée par le logiciel : 7,5).On peut comparer aux valeurs constructeur :Le catalogue Melles Griot indique les valeurs suivantes :beam diameter (= 2 W 0 ) = 0,45 mm, d’où W 0 = 225 µmbeam divergence : = 1,80 mradCes valeurs sont très proches <strong>de</strong>s valeurs mesurées.Remarque : La résolution <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> W due au capteur <strong>CCD</strong> est au mieux <strong>de</strong> ± 1 pixel, soit 14 µm. La détermination<strong>de</strong> très faibles waist nécessite donc un autre type <strong>de</strong> mesure : on utilise un photodétecteur unique dont <strong>la</strong> surface estsupérieure à <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur du faisceau, <strong>de</strong> façon à intégrer toute l’intensité du faisceau. On interpose une <strong>la</strong>me dont le bordpermet <strong>de</strong> couper une partie du faisceau. En dép<strong>la</strong>çant cette <strong>la</strong>me dans le faisceau, on recueille l’information sous <strong>la</strong>X 1forme : I (X1) I(X) dX . En dérivant, on en déduit le profil d’intensité I(X) avec une meilleure résolution spatiale.Exemple <strong>de</strong> mesure : ici, le bord d’écran utilisé est <strong>la</strong> roue percée d’un chopper (hacheur optique), tournant à vitesseconstante. Cette métho<strong>de</strong> permet d’automatiser l’acquisition <strong>de</strong> données (l’intensité lumineuse est captée par unephotodio<strong>de</strong>, l’acquisition est faite sur Synchronie). On mesure <strong>la</strong> variation d’intensité perçue par <strong>la</strong> photodio<strong>de</strong> enfonction du temps T. Ensuite, en tenant compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> fréquence f du chopper et <strong>de</strong> <strong>la</strong> distance d entre le faisceau et l’axedu chopper, on fait le changement <strong>de</strong> variable Temps Position : X = 2d f T. La figure suivante montre unenregistrement typique <strong>de</strong> l’intensité intégrée I (X) et <strong>de</strong> sa dérivée dI/dX, qui donne bien le profil gaussien dufaisceau :fMétho<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'écran trans<strong>la</strong>té13


VIII – Mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse d’un objet par vélocimétrie <strong>la</strong>ser :(voir par exemple : Lauterborn - Optique cohérente - ch.6.3)DD’<strong>la</strong>ser HeNedséparateurJeulinécran diffusantsur banc à trans<strong>la</strong>tionà vitesse uCaliensLa lumière diffusée par l’écran mobile présente <strong>de</strong>s fluctuations d’intensité périodiques, <strong>de</strong> fréquence f u/. Pourobserver ces fluctuations à l’œil, il faut une fréquence assez basse, donc un banc à dép<strong>la</strong>cement très lent et un angle faible. Si on veut obtenir <strong>de</strong>s grains <strong>de</strong> speckle assez gros, il faut que le rayon du <strong>la</strong>ser au niveau <strong>de</strong> l’écran diffusantsoit petit (<strong>la</strong> taille <strong>de</strong>s grains est D’/w, w <strong>la</strong>rgeur du faisceau au niveau du diffuseur). Il vaut donc mieux prendre un<strong>la</strong>ser peu divergent et p<strong>la</strong>cer l’écran diffusant à une distance D pas trop importante. On voit donc que si on veut à <strong>la</strong>fois que <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong>s battements soit visible à l’œil ( faible) et que les grains du speckle ne soient pas trop petits(D faible), il faut que d soit petit.Par exemple, en utilisant le banc le plus lent (u 1,5 cm / min) et pour D = 100 ± 1cm, d = 1,4 ± 0,1cm (valeurminimale avec le séparateur Jeulin), = 543,5 nm (<strong>la</strong>ser HeNe vert), on mesure f = 5,9 ± 0,1 Hz (fréquence visible àl’œil). La figure ci - <strong>de</strong>ssous montre l’enregistrement <strong>de</strong>s oscil<strong>la</strong>tions. On en déduit une vitesse u = 1,4 ± 0,1 cm / minLaser HeNe vert 543,5 nmd = 1,4 cm, D = 1 mbanc u = 1,5 cm / minMesures : f = 5,9 Hz,donc u = 1,4 cm / min(l’incertitu<strong>de</strong> dominante vient <strong>de</strong> <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> d, à 7 %).Vérifiez que les fluctuations disparaissent si on stoppe le moteur, si cache l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux faisceaux, ou encore si l’écrandiffusant n’est pas exactement au lieu <strong>de</strong> croisement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux faisceaux.On peut utiliser <strong>de</strong>s bancs plus rapi<strong>de</strong>s. Dans ce cas, les battements ne sont plus visibles à l’œil, ni avec <strong>la</strong> caméraCaliens (sa fréquence d’échantillonnage est au maximum <strong>de</strong> 200 Hz). On peut alors utiliser un photomultiplicateur (unephotodio<strong>de</strong> est trop peu sensible).Remarque : Pour rendre les franges d’interférences visibles, on peut retirer l’écran diffusant et p<strong>la</strong>cer une lentille <strong>de</strong>courte focale (objectif <strong>de</strong> microscope) au lieu <strong>de</strong> croisement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux faisceaux (l’interfrange i = / quelques 10µm est trop faible pour être visible directement à l’œil).14

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!