DOSSIER DE PRESSE - Musée Maillol
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dossier <strong>DE</strong> <strong>PRESSE</strong><br />
chefs–d’œuvre de verre de la renaissance au XXi e siècle<br />
murano<br />
<strong>Musée</strong> <strong>Maillol</strong> 27 mars 28 juillet 2013<br />
sous le haut patronage<br />
de la Ville de Venise
FRAGILE. MURANO. <strong>Musée</strong> maillol<br />
SOMMAIRE<br />
COMMUNIQUÉ <strong>DE</strong> <strong>PRESSE</strong> >3<br />
EXTRAITS <strong>DE</strong> TEXTES DU CATALOGUE >5<br />
Textes traduits de l’italien<br />
par Renaud Temperini,<br />
relecture par<br />
Frédéric Morvan<br />
Texte de présentation des commissaires<br />
Rosa Barovier Mentasti et Cristina Tonini<br />
Texte d’Olivier Kaeppelin, co-commissaire<br />
pour l’art moderne et contemporain<br />
Interview d’Adriano Berengo, concepteur<br />
et producteur des expositions Glasstress,<br />
par Isabelle Forestier, journaliste<br />
LISTE <strong>DE</strong>S œUVRES EXPOSéES >11<br />
CONTACTS COMMUNICATION<br />
AGENCE OBSERVATOIRE<br />
68 rue Pernety<br />
75014 Paris<br />
Véronique Janneau<br />
Céline Echinard<br />
T 01 43 54 87 71<br />
celine@observatoire.fr<br />
www.observatoire.fr<br />
VISUELS DISPONIBLES POUR LA <strong>PRESSE</strong> >21<br />
INFORMATIONS PRATIQUES >25<br />
PUBLICATIONS >31<br />
MUSÉE MAILLOL<br />
59-61 rue de Grenelle<br />
75007 Paris<br />
Claude Unger<br />
T 06 14 71 27 02<br />
cunger@museemaillol.com<br />
Elisabeth Apprédérisse<br />
T 01 42 22 57 25<br />
eapprederisse@museemaillol.com
FRAGILE. MURANO. <strong>Musée</strong> maillol<br />
COMMUNIQUÉ<br />
<strong>DE</strong> <strong>PRESSE</strong><br />
Une exposition inédite<br />
3<br />
Murano : si le nom de cette charmante île vénitienne renvoie immédiatement à<br />
l’art du verre, les créations purement touristiques qui aujourd’hui envahissent<br />
les magasins de souvenirs font parfois oublier le savoir-faire précieux, la qualité<br />
unique et la splendeur des objets en verre produits depuis des siècles dans<br />
ses ateliers.<br />
Pour la première fois en France, une exposition retrace l’extraordinaire aventure<br />
du verre de Murano en parcourant sept siècles de création intense, du<br />
milieu du xv e siècle à nos jours. Ainsi, plus de deux cents pièces, nombreuses<br />
inédites ou exceptionnellement exposées, issues de collections publiques ou<br />
jalousement conservées dans des collections privées, seront réunies.<br />
L’exposition retrace le parcours historique de la production des grandes verreries<br />
: une sélection parmi les plus beaux objets réalisés pour les grandes familles<br />
et les cours européennes de la Renaissance – les familles Este, Gonzague,<br />
Médicis –, les fantaisies baroques et les créations du xviii e siècle, les pièces Art<br />
déco des années 1920 et du modernisme des années 1950, jusqu’aux œuvres<br />
contemporaines de « Studio Glass », mouvement d’artistes qui ont choisi<br />
d’utiliser le verre comme unique moyen d’expression.<br />
Une section est réservée aux artistes internationaux venus à Murano, depuis les<br />
années 1950, expérimenter le verre comme matière privilégiée de création, en<br />
travaillant avec les plus grands maîtres verriers Arp, César, Chagall, Fontana, …<br />
Cette tradition est aujourd’hui plus vive que jamais. Simultanément aux deux<br />
dernières Biennales de Venise, leurs dernières créations regroupées sous le<br />
nom de « Glasstress » ont été présentées au palais Cavalli Franchetti : Hatoum,<br />
Othoniel, Pérez, Recycle Group, Shen Yuan, Wilson.<br />
Une histoire séculaire<br />
La verrerie vénitienne, qui découle de la verrerie romaine, apparaît vers le<br />
x e siècle et se développe réellement dès le xii e siècle. Elle devient l’industrie la<br />
plus importante de la Sérénissime juste derrière les chantiers navals de l’Arsenal.<br />
Elle est alors transférée à Murano, probablement à cause des risques<br />
>
d’incendies et aussi pour pouvoir mieux contrôler les maîtres verriers soumis<br />
à des règles draconiennes. Ils ne pouvaient quitter Venise ni exporter leur<br />
savoir-faire sans être passibles de la peine de mort. La verrerie islamique<br />
règnera encore en maître sur l’Europe jusqu’au milieu du xv e siècle, jusqu’à<br />
ce que la prise de Constantinople par les Ottomans, en 1453, mette en fuite<br />
de nombreux artisans verriers du monde musulman qui viennent se réfugier<br />
à Venise. Murano oriente alors sa production vers le luxe pour satisfaire à son<br />
tour les cours européennes.<br />
La Renaissance est l’une des périodes les plus fastueuses de l’histoire du<br />
verre à Venise. Murano domine la création verrière jusqu’à la fin du xvii e siècle,<br />
qui marque un relatif déclin.<br />
Mais les ateliers ont connu par la suite d’autres âges d’or, au milieu du<br />
xix e siècle, dans les années 1920 puis à l’aube des années 1950. Aujourd’hui des<br />
plasticiens du monde entier viennent travailler avec les maîtres verriers pour<br />
produire des œuvres qui témoignent de l’excellence d’un savoir-faire séculaire.<br />
Un parcours chronologique<br />
4<br />
Le parcours de l’exposition se déroule de manière chronologique et propose<br />
une lecture immédiate des principales évolutions techniques et stylistiques.<br />
À ces chefs-d’œuvre souvent spectaculaires s’ajoutent de remarquables ensembles<br />
de verres, carafes, centres de tables, objets précieux, pièces de mobilier<br />
en pâte de verre qui illustrent le goût et les modes de chaque époque.<br />
Ils retracent à la fois l’histoire de la création verrière de Venise, celle des arts<br />
décoratifs et des arts de la table en Europe. Magnifié par une scénographie<br />
d’Hubert le Gall, ce corpus d’œuvres foisonnant révèle les différentes techniques,<br />
les savoir-faire et l’inépuisable créativité de ces maîtres verriers qui<br />
mettent toujours leur talent au service du quotidien et de l’exceptionnel.<br />
COMMISSARIAT<br />
Rosa Barovier Mentasti<br />
Historienne de l’art. Née à Murano d’une dynastie de maîtres verriers, elle étudie depuis plus<br />
de 40 ans l’histoire du verre vénitien. Spécialiste incontournable, elle a réalisé de nombreuses<br />
expositions et est auteur d’ouvrages de référence.<br />
Cristina Tonini<br />
Ancien conservateur du musée Bagatti Valsecchi à Milan, spécialiste du verre vénitien,<br />
auteur d’ouvrages sur le verre ancien et contemporain et commissaire d’expositions.<br />
Olivier Kaeppelin<br />
Co-commissaire pour l’art moderne et contemporain. Directeur de la Fondation Maeght<br />
à Saint Paul de Vence.<br />
comité scientifique<br />
Reino Liefkes – Conservateur pour la Céramique et le Verre au Victoria and Albert Museum<br />
Jutta Page – Conservateur pour le Verre et les Arts Décoratifs au Toledo Museum of Art<br />
Stefano Carboni – Directeur de la Art Gallery of Western Australia – Perth Cultural Centre<br />
Chiara Squarcina – Directrice du Museo del Vetro de Murano
FRAGILE. MURANO. <strong>Musée</strong> maillol<br />
EXTRAITS <strong>DE</strong> TEXTES<br />
DU CATALOGUE<br />
Rosa Barovier Mentasti et Cristina Tonini,<br />
commissaires<br />
Venise entre l’Orient et l’Occident : le verre médiéval<br />
5<br />
« La Vénétie est depuis l’Antiquité un carrefour commercial entre l’Europe et<br />
l’Orient. Mais c’est au Moyen Âge que les îles de la Lagune, refuges contre<br />
les invasions barbares, deviennent le premier centre d’importation puis de<br />
production de verre de grande qualité. Les verriers vénitiens bénéficient du<br />
riche héritage de l’Empire romain, transmis par Byzance et le monde islamique.<br />
Les verreries, par leur transparence, leur préciosité, leurs couleurs,<br />
comptent parmi les plus convoitées des marchandises dans le vaste entrepôt<br />
qu’est devenue la Ville de Venise. Mais les dangereux fours des verriers sont<br />
bannis au xiii e siècle et c’est sur l’île de Murano que s’établit le centre d’une<br />
production qui va bientôt supplanter celle du Levant et dominer le marché européen<br />
pour plusieurs siècles. Murano ne manque pas d’atouts. Un grand port<br />
pour importer les matières premières, mais aussi les techniques orientales,<br />
et attirer de riches clients. Enfin la maîtrise de technologies très avancées<br />
pour la fabrication et des techniques décoratives raffinées, dont la peinture à<br />
l’émail qui donne au verre une valeur insigne. Les verriers s’associent alors<br />
aux meilleurs peintres pour créer de véritables chefs-d’œuvre, parfois signés,<br />
dont certains se sont conservés jusqu’à nous pour témoigner de leur talent.<br />
On les retrouve dans l’Europe entière, souvent ornés de blasons nobiliaires,<br />
preuves de leur prestige et de leur coût. Verres peints à l’émail, ornés de<br />
feuillages, d’animaux et d’armoiries, bouteilles aux formes élancées, à large<br />
panse, mais aussi verre décoloré dont la transparence égale celle du cristal<br />
de roche, coupes, cruches, salières… l’éventail des formes et des couleurs est<br />
très large. C’est une véritable alchimie qui préside à la création de ces couleurs<br />
imitant les pierres : l’améthyste s’obtient avec du dioxyde de carbone,<br />
l’aigue-marine avec du cobalt ! »<br />
La première Renaissance. 1450-1530<br />
« Au début du xv e siècle, le monde islamique cesse de produire des objets d’art<br />
en verre. Murano a le champ libre, à l’aube d’une révolution qui va bouleverser<br />
l’Europe, la Renaissance. Effacer la prétendue décadence médiévale,<br />
retrouver les sources idéales de l’Antiquité, tels sont les mots d’ordre des<br />
Humanistes qui vont inspirer artistes et artisans d’art. Émergent alors les<br />
premières dynasties de verriers, parmi lesquels Barovier, qui remettent au<br />
>
goût du jour la peinture à l’émail et inventent le « cristal vénitien ». De nouvelles<br />
techniques permettent une grande diversification des matières : verre<br />
transparent, verre blanc opaque imitant la porcelaine, verres nervurés imitant<br />
les pierres comme la calcédoine. Les ateliers de Murano excellent alors<br />
dans la création de couleurs raffinées, du violet améthyste au vert émeraude,<br />
qui peuvent être rehaussées d’or. L’art de la couleur est porté à son apogée<br />
avec la création du bleu paon, intense et brillant, obtenu avec de l’oxyde de<br />
cobalt. La technique du verre émaillé se prête admirablement au travail des<br />
peintres décorateurs sur verre qui exécutent des compositions de plus en<br />
plus complexes, aux thèmes mythologiques ou chrétiens. Les œuvres des<br />
grands artistes de la Renaissance sont les modèles de ces miniaturistes,<br />
tout comme les motifs floraux, les frises de grotesques, les scènes chevaleresques.<br />
L’Europe est prise d’un véritable engouement pour les verreries<br />
précieuses : papes, rois et princes collectionnent avec passion des calices<br />
encore gothiques, des coupes d’inspiration chinoise, des cruches et flacons<br />
rappelant l’art islamique ou des verres colorés et armoriés qui sont souvent<br />
représentés dans les tableaux de cette époque. »<br />
La seconde Renaissance<br />
6<br />
« Au xvi e siècle, la variété des formes est très grande, d’une grande liberté,<br />
mais le plus souvent dictée par la sobriété classique qui domine les arts et<br />
l’architecture, inspirés par l’Antiquité retrouvée. Aux inventions de nouveaux<br />
matériaux de la première Renaissance succède le temps des perfectionnements<br />
et de la virtuosité des verriers. Le verre reprend ses droits sur la peinture<br />
émaillée pour explorer le monde des formes et des matières. C’est la<br />
manipulation du verre incandescent par le verrier qui nous offre ces objets<br />
d’un raffinement extrême. Parmi ces nouvelles techniques, il faut distinguer<br />
le verre filigrané, une technique antique renouvelée par la fabrication<br />
de cannes en cristal contenant un fil de couleur et combinées pour obtenir<br />
des verres d’une grande finesse et aux effets chromatiques spectaculaires,<br />
ou le verre craquelé, soumis à un choc thermique dans l’eau froide. La peinture<br />
à l’émail est complétée par une peinture à froid, permettant une grande<br />
richesse de détails, exclusivement pour des objets à fonction purement décorative<br />
puisqu’on ne pouvait pas les laver. Autre technique nouvelle, la gravure<br />
à la pointe de diamant qui permettait de graver finement le verre soufflé de<br />
motifs ornementaux, de scènes figuratives mais aussi d’armoiries, une technique<br />
également appliquée à la fabrication des verres de miroirs. Le pape Pie<br />
IV possède lui-même des assiettes en cristal taillé figurant des sirènes, des<br />
dragons, des mascarons et des guirlandes. Ces objets de grand luxe étaient<br />
essentiellement destinés à l’exportation et furent très vite imités : on vit bientôt<br />
fleurir une production internationale de verre « façon de Venise », en Allemagne,<br />
en Espagne et jusqu’en Angleterre. L’émigration de quelques verriers<br />
des ateliers de Murano, malgré la menace de bannissement et de confiscation<br />
des biens, annonce déjà la fin de la suprématie vénitienne. »<br />
Verriers vénitiens à la cour des Médicis<br />
aux XVI e et XVII e siècles<br />
« À Florence, où règne la famille de Médicis, le vif intérêt pour l’art du verre<br />
s’illustre tout d’abord par une collection admirable de pièces acquises directement<br />
à Murano. Mais dès le xv e siècle on essaie d’attirer en Toscane des<br />
verriers vénitiens. Le projet aboutit en 1569 avec l’arrivée de Bortolo d’Alvise<br />
et de ses ouvriers qui exportent illégalement le savoir-faire de la Sérénis-<br />
>
sime. Passionnés d’alchimie et de nouvelles expériences créatrices dans le<br />
domaine des arts appliqués, les ducs de Toscane apportent tout leur concours<br />
à l’établissement de ces nouvelles verreries qui collaborent avec des artistes<br />
toscans. On y souffle le verre, mais on le moule également pour réaliser des<br />
objets de petites dimensions. C’est à cette époque que sont rédigés les premiers<br />
traités et manuels qui dévoilent les secrets de la fabrication du verre<br />
« à la façon de Venise ». Les formes simples, parfois nervurées, ou ornées<br />
de montures en bronze doré ou en argent, dominent cette production qui se<br />
distingue par le raffinement de ses couleurs. Parmi elles, le merveilleux vert<br />
émeraude obtenu grâce à l’adjonction de plomb, mais aussi toute la gamme<br />
déjà élaborée en Vénétie. Dans le berceau de la Renaissance et la ville des<br />
artistes, les ateliers florentins bénéficient du concours des meilleurs dessinateurs<br />
pour donner encore plus de raffinement à leurs verreries. Financés par<br />
les Médicis, ces ateliers produisaient des pièces exceptionnelles qui étaient<br />
destinées à servir de cadeaux diplomatiques et qui essaimèrent dans toute<br />
l’Europe. Mais la Renaissance sait aussi être joyeuse, c’est à Florence que l’on<br />
invente les « verres espiègles » dans lesquels il est aventureux de boire, pour<br />
le plus grand amusement des convives. »<br />
L’âge baroque : entre fantaisie et virtuosité<br />
7<br />
« La suprématie de Venise reste entière au xvii e siècle, par la qualité autant<br />
que par l’inventivité, malgré la concurrence européenne. Les formes sages de<br />
la Renaissance ne sont pas abandonnées mais apparaît alors une esthétique<br />
nouvelle, que l’on a qualifiée de baroque, qui autorise toutes les bizarreries<br />
et la fantaisie la plus débridée. Verres à renflements ouverts, à ouvertures<br />
ondulées, à bulles écrasées, aux anses délicatement ciselées, verres soufflés<br />
à renflements multiples, verres espiègles ou dont la tige prend la forme d’un<br />
serpent… la virtuosité du verrier est capitale ! Le baroque, c’est aussi l’art de<br />
l’illusion, le verre imitant tous les autres matériaux. Une sphère vitrée soudée<br />
à l’intérieur d’un vase en cristal ou en verre bleu, rempli d’eau et de fleurs,<br />
donnait des effets d’optique étonnants. Toutes les techniques élaborées à la<br />
Renaissance, filigrane, craquelé et gravure à la pointe de diamant, sont appliquées<br />
à ces formes tourmentées, entrelacées, qui prennent même des formes<br />
naturalistes pour imiter fleurs, insectes et oiseaux. Les formes les plus prisées<br />
sont les grandes coupes à pied et les plateaux sur lesquels on disposait<br />
d’autres objets en verre soufflé. La fantaisie anime aussi la couleur qui se<br />
manifeste par des touches de couleurs qui animent le verre opaque imitant<br />
la porcelaine. La mode du chocolat et du café est à l’origine de la production<br />
d’objets spécifiquement destinés à leur dégustation : le verre concurrence<br />
alors l’argent et la vraie porcelaine. Certaine tasses à chocolat peuvent même<br />
imiter la pierre de lune aux reflets changeants. Murano s’illustre également<br />
dans la fabrication de pâtes de verre opaques de couleur jaune ou rouge, mais<br />
aussi de la précieuse aventurine, un verre destiné à l’orfèvrerie et qui miroite<br />
de paillettes métalliques. »<br />
Le XVIII e siècle : splendeur et crise<br />
« Grandeur et décadence marquent le siècle des Lumières vénitien. La ville<br />
de Casanova vit ses dernières heures de gloire et s’étourdit dans une fête<br />
permanente. La virtuosité technique des verriers de Murano est alors inégalable,<br />
mais la production sera bientôt menacée par la concurrence du verre<br />
de Bohême. Les formes se diversifient encore avec des lampes en cristal<br />
>
8<br />
zoomorphes, des vases dont les anses s’ornent de branches de fleurs polychromes,<br />
des verres rouge rubis agrémentés d’or, des agrumes en verre<br />
jaune destinés au décor de la table. Les verres à pied eux-mêmes voient leur<br />
tige décorée de fleurs de verre, transparentes ou colorées. Sommet dans l’art<br />
subtil de l’imitation, le verre opaque sert de support à une peinture émaillée<br />
pour feindre la porcelaine avec brio. Ce sont de simples fleurs ou des<br />
oiseaux mais aussi des scènes bibliques inspirées d’œuvres de Raphaël, et<br />
même, chefs-d’œuvre dans l’art de la miniature, des vues de Venise d’après<br />
Canaletto. Les premiers « touristes », les aristocrates anglais effectuant leur<br />
Grand Tour en Italie, les collectionnaient comme des souvenirs. Le verre de<br />
Murano faisait déjà depuis longtemps partie des précieux objets destinés aux<br />
cadeaux diplomatiques. La République en offrait à ses hôtes et tout particulièrement<br />
de spectaculaires surtouts servant à orner un centre de table. Pouvant<br />
mesurer près de deux mètres de long, ils pouvaient prendre des formes<br />
diverses, l’une des plus fréquentes étant celle d’un jardin à l’italienne. Mais<br />
on pouvait aussi admirer des monuments architecturaux, des figures mythologiques<br />
ou encore des scènes marines ! Disposés sur un socle réfléchissant<br />
en verre miroir, ces ensembles raffinés exigeaient un travail considérable et<br />
atteignaient de tels prix que l’on pouvait les louer le temps d’un banquet. La<br />
République en envoyait aussi en cadeaux, accompagnés de lampadaires ou<br />
chandeliers en verre agrémentés de feuilles et de fleurs bigarrées, disposées<br />
dans de petites coupes en verre. L’ensemble du lampadaire en verre soufflé,<br />
qui pouvait atteindre deux mètres de diamètre, était maintenu par une structure<br />
métallique. Le tableau est complété par le succès des miroirs produits<br />
à Venise, délicatement gravés à la roue, aux cadres en bois dorés ou revêtus<br />
eux-mêmes de miroirs. »<br />
Le XIX e siècle : déclin et renouveau<br />
« C’est Bonaparte qui met fin à la République en 1797, Venise y perd son indépendance.<br />
Française puis autrichienne, elle devient italienne en 1866. La décadence<br />
de Venise est consommée mais naît alors le mythe de la ville romantique,<br />
splendide et mourante au cœur de sa lagune. Le déclin touche aussi<br />
l’art du verre, le verre de Bohême, davantage à la mode, envahit même les<br />
demeures vénitiennes. L’occupant autrichien taxe lourdement les verriers des<br />
Murano qui peinent à exporter des verreries de luxe et qui survivent avec la<br />
production de perles en verre dont certaines étaient destinées au marché africain<br />
où elles servaient de monnaie ! Les ateliers de Murano avaient cependant<br />
conservé le savoir-faire permettant d’exécuter des marqueteries en émaux de<br />
verre colorés destinés à orner des dessus de table. Napoléon I er en commanda<br />
une pour son bureau à Fontainebleau. Par leur préciosité, les émaux de verre<br />
taillés, dont certains incluaient de l’aventurine, étaient pour la joaillerie de<br />
véritables substituts aux pierres précieuses et aux camées. Un certain renouveau<br />
de la technique du filigrane amena les verriers à produire des imitations<br />
de verreries anciennes que certains antiquaires n’hésitaient pas à faire passer<br />
pour authentiques ! L’aventurine aux reflets brillants et dorés, soufflée ou<br />
taillée, flattait le goût d’une clientèle bourgeoise baignée dans l’éclectisme<br />
de l’époque. Mais ces objets raffinés ne sont plus qu’une partie secondaire de<br />
l’activité des verriers. Le temps est à la production « industrielle ». Malgré la<br />
crise, l’avocat Salviati investit le palais Barbarigo à Venise pour y établir une<br />
verrerie florissante qui a régulièrement exposé, lors des expositions universelles<br />
parisiennes, des chefs-d’œuvre imitant ceux du passé, jusqu’au verre<br />
des Romains ! À la fin du siècle cependant, une production nouvelle s’inspire<br />
des tendances de l’Art nouveau et touche une fois encore une clientèle de<br />
touristes fortunés. »
Olivier Kaeppelin, co-commissaire<br />
pour l’art moderne et contemporain<br />
L’art entre immatériel et matière<br />
9<br />
« Le verre a toujours fasciné les artistes. En premier lieu, par son opération<br />
physico-chimique de création, qui voit une substance insaisissable faite de<br />
poudre, de grains devenir une matière brillante, transparente, traversée par<br />
la lumière. Les artistes ont été fascinés par cette transparence même qui, à<br />
la fois, est un voile mettant à distance l’accès direct au réel mais invitant à<br />
supposer un monde « autre » au-delà de cette frontière, un monde complexe<br />
fait de déformations, de reflets, de mouvements créant des figures nouvelles.<br />
Utiliser le verre a souvent été pour eux une possibilité de travailler les formes<br />
où se jouait le dialogue éternel, au cœur de l’art, entre l’immatériel et la matière.<br />
Certains ont inventé des « lieux » réels ou imaginaires où, par le verre,<br />
l’individu doute de sa propre apparence jusqu’à s’inventer d’autres corps plus<br />
légers, plus mobiles, d’autres espaces se libérant de limites induites par la<br />
perception et la pesanteur. Le verre est aussi un corps vivant où l’œuvre se<br />
conçoit dans l’incandescence, le rougeoiement d’une pâte où peut s’incarner,<br />
par exemple, dans l’épaisseur de sa fusion, un dessin, une forme entre visible<br />
et invisible. Pendant un temps, étrangement, certains prédicateurs du futur<br />
ont cru pouvoir ranger cette étonnante substance, philosophique et pratique,<br />
au rayon des accessoires passés, sous prétexte de la découverte de nouveaux<br />
moyens d’expression, d’autres oubliant qu’art et artisanat peuvent produire<br />
des créations incomparables. Heureusement, chaque fois que l’occasion leur<br />
a été donnée, chaque fois qu’ils en ont décidé, les artistes contemporains les<br />
ont détrompés. Aujourd’hui, ils nous permettent de vivre ces émotions, ces<br />
aventures physiques et mentales qui sont une part spécifique et essentielle<br />
de l’expérience artistique. (…) »
Extrait de l’interview d’Adriano Berengo,<br />
concepteur et producteur des expositions Glasstress,<br />
par Isabelle Forestier, journaliste<br />
Comment êtes-vous devenu promoteur de l’art du verre à Murano ?<br />
Je suis Vénitien, j’ai parcouru le monde, j’ai fait des études universitaires en<br />
Italie et aux Etats-Unis, mais le métier de professeur ne me convenait pas.<br />
Le hasard m’a fait revenir à Venise et découvrir l’extraordinaire richesse de<br />
la création du verre. Passionné de littérature et d’art, j’ai entrepris de devenir<br />
un « médiateur » entre les artistes et les artisans de Murano. J’ai créé pour<br />
cela le Berengo Studio en 1989, qui produit des œuvres contemporaines réalisées<br />
par des artisans verriers de Murano. Les œuvres sont présentées depuis<br />
la Biennale internationale de Venise de 2009 dans le cadre d’un événement<br />
culturel international intitulé « Glasstress ».<br />
10<br />
Quelle est votre vision des relations entre artistes et artisans ?<br />
Je crois que l’avenir de Murano, comme son passé en témoigne, réside dans<br />
l’innovation que les artistes apportent à un artisanat fondé sur la perpétuation<br />
d’une tradition millénaire. Il faut toujours renouveler les sources d’inspiration,<br />
et bousculer la tradition, tout en conservant précieusement le savoir-faire des<br />
verriers. Le verre est d’ailleurs un des matériaux qui intéresse singulièrement<br />
les créateurs contemporains, artistes, architectes et designers. Il fallait<br />
renouer le lien qui existe depuis la fin du Moyen Âge à Venise entre esthétique<br />
et production. Je n’ai pas peur d’assumer la part commerciale de mon activité,<br />
c’est le marché qui commande et valide la production des artistes. Je<br />
m’inscris dans la suite de Peggy Guggenheim qui produisait des œuvres de<br />
Chagall ou Calder en collaboration avec le verrier Egidio Costantini.<br />
Comment associez-vous artistes et verriers ?<br />
Je joue un vrai rôle de médiateur. Les verriers maîtrisent une véritable alchimie,<br />
ils donnent corps à des objets issus d’un matériau complexe, capricieux,<br />
fragile, et qui supposent une véritable transmutation ! Il a fallu habituer les<br />
artistes à voir sortir du four un objet fini sur lequel on ne peut pas revenir. De<br />
leur côté, les verriers doivent affronter de nouveaux défis techniques qui sont<br />
le gage du renouvellement de leur art. Un rapport d’estime, de confiance et de<br />
compréhension doit s’établir entre l’artiste et le maître verrier.<br />
Quels sont les artistes avec lesquels vous aimez travailler ?<br />
Ils sont nombreux, mais je voudrais citer Jaume Pienza, Javier Pérez ou encore<br />
Fred Wilson. Thomas Schütte m’a vivement impressionné par sa capacité<br />
à traduire dans le verre la corruption de la figure humaine. Ils ont su tirer<br />
tout le parti de la tradition verrière pour imaginer des œuvres étonnantes, en<br />
rupture avec ce qu’on a l’habitude de voir sortir des ateliers de Murano. Et je<br />
suis ravi de pouvoir les exposer dans le monde grâce à Glasstress. Je crée en<br />
ce moment, en parallèle avec mon studio, un centre pour l’art contemporain<br />
appliqué au verre qui s’installera dans un ancien four de verrier à Murano.
FRAGILE. MURANO. <strong>Musée</strong> maillol<br />
LISTE <strong>DE</strong>S œUVRES<br />
EXPOSÉES<br />
RENAISSANCE À 1900<br />
11<br />
Coupe de mariage en « lattimo » avec<br />
une figure féminine et un joueur de luth<br />
XV e siècle<br />
H 12,0 cm<br />
Prague, Nationalmuseum<br />
Coupe turquoise à pied<br />
1475 - 1500<br />
L 20,0 cm ; H 13,0 cm<br />
Londres, Victoria and Albert Museum<br />
Calice au « Triomphe de la Justice »<br />
XV e siècle<br />
H 22,0 cm; L 13,5 cm<br />
Florence, Museo del Bargello/Istituti<br />
museali della Soprintendenza Speciale per<br />
il Polo Museale Fiorentino<br />
Assiette émaillée<br />
1450 - 1550<br />
H 4,0 cm ; D 24,0 cm<br />
Londres, Victoria and Albert Museum<br />
Assiette émaillée<br />
1475 - 1525<br />
D 26,5 cm<br />
Londres, Victoria and Albert Museum<br />
Verre avec angelos et crabes<br />
1500<br />
H 11,0 cm ; L 9,0 cm<br />
Prague, Museum of Decorative Arts<br />
in Prague<br />
Lampe de mosquée<br />
1520<br />
H 30 cm ; L. 18 cm<br />
Düsseldorf, Kunstmuseum<br />
Calice aux sirènes et aux tritons<br />
1500 - 1525<br />
L 13,5 cm ; H 20,0 cm<br />
Londres, Victoria and Albert Museum<br />
Verre à pied avec Apollon et Marsyas<br />
XVI e siècle<br />
H 25 ; D 11 cm<br />
Vérone, Fondazione Miniscalchi Erizzo<br />
Grande coupe à pied en cristal soufflé<br />
XVI e siècle<br />
H 24,7 cm ; L 16,7 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Coupelle Piero di Cosimo<br />
XVI e siècle<br />
H 5,3 cm ; L 15,3 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Salière<br />
XVI e siècle<br />
H 5 cm ; D 9 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Coupe émaillée aux flammes<br />
XVI e siècle<br />
Brescia, Musei Civici di Brescia<br />
Verre aux tritons<br />
1500 - 1520<br />
H 13,0 cm ; L 9,0 cm<br />
Londres, Victoria and Albert Museum<br />
Verre émaillé<br />
XVI e siècle<br />
H 11,5 cm<br />
Coburg, Kunstsammlungen der<br />
Veste Coburg<br />
>
Calice avec noeud<br />
en « mezza stampaura »<br />
XVI e siècle<br />
H 14,8 cm ; L 9,5 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Verre à couvercle en cristal<br />
XVI e siècle<br />
H 23 ; D 11 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Coupe à deux anses en « mezza stampaura »<br />
XVI e siècle<br />
H 8,5 ; D 12,7 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Coupe en « reticello »<br />
XVI e siècle<br />
H 11,0 cm ; L18,0 cm<br />
Coburg, Kunstsammlungen<br />
der Veste Coburg<br />
12<br />
Coupe à pied émaillée<br />
XVI e siècle<br />
Naples, Museo Duca di Martina e Villa<br />
Floridiana<br />
Salière<br />
XVI e siècle<br />
Saussey, Manoir de Saussey<br />
Verre à pied<br />
XVI e siècle<br />
H 13,2 cm ; L 10,0 cm<br />
Londres, Victoria and Albert Museum<br />
Carafe avec les armoiries des familles<br />
Ebner Von Eschenbach<br />
et Fürer von Haimendorf<br />
1500<br />
H 23,0 cm ; L 12,0 cm<br />
Prague, Museum of Decorative Arts<br />
Flacon à parfum avec les armoiries<br />
de la famille Nuremberg<br />
1515<br />
H 22,5 cm ; L 10,5 cm<br />
Londres, Victoria and Albert Museum<br />
Coupe à pied avec les armoiries<br />
de la famille Gonzague<br />
XVI e siècle<br />
H 7,0 cm ; D 29,0 cm<br />
Milan, Castello Sforzesco / Civiche raccolte<br />
di Arte Applicata<br />
Verre à couvert avec les armoiries<br />
d’Alfonso II duc de Ferrare<br />
1565 - 1572<br />
L 11,0 cm ; H 21,5 cm<br />
Londres, Victoria and Albert Museum<br />
Calice en « reticello »<br />
1550 - 1575<br />
Brescia, Musei Civici di Brescia<br />
Coupe en «filigrane»<br />
XVI e siècle<br />
H 14,0 cm<br />
Coburg, Kunstsammlungen<br />
der Veste Coburg<br />
Bouteille en « filigrane »<br />
à col retourné<br />
XVI e siècle<br />
Coburg, Kunstsammlungen<br />
der Veste Coburg<br />
Flacon en « retortoli »<br />
XVI e siècle<br />
Naples, Museo Nazionale di Capodimonte<br />
Tasse en cristal<br />
XVI e siècle<br />
Coburg, Kunstsammlungen<br />
der Veste Coburg<br />
Vase moulé à décor de pointe de diamant<br />
XVI e siècle<br />
H 36 ; D 12 cm<br />
Vérone, Fondazione Miniscalchi Erizzo<br />
Vase moulé aux masques<br />
XVI e siècle<br />
H 22 ; D 7,5 cm<br />
Vérone, Fondazione Miniscalchi Erizzo<br />
Vase moulé aux dragons<br />
XVI e siècle<br />
H 28 ; D 11 cm<br />
Vérone, Fondazione Miniscalchi Erizzo<br />
Coupe émaillée<br />
1500<br />
H 24,0 cm ; L 27,0 cm<br />
Paris, Petit Palais<br />
<strong>Musée</strong> des Beaux-Arts de la Ville de Paris<br />
Vase à trois becs<br />
gravé à la pointe de diamant<br />
XVI e siècle<br />
H 17,8 cm ; L 7,2 cm<br />
Florence, Museo del Bargello/Istituti<br />
museali della Soprintendenza Speciale per<br />
il Polo Museale Fiorentino<br />
>
Petite coupe au scorpion<br />
gravée à la pointe de diamant<br />
XVI e siècle<br />
Brescia, Musei Civici di Brescia<br />
Vase en verre rouge à montures en métal<br />
XVI e siècle<br />
H 22,0 cm<br />
Venise, Collection Giuseppe Maranghi<br />
13<br />
Flacon bleu gravé à la pointe de diamant<br />
XVI e siècle<br />
Naples, Museo Nazionale di Capodimonte<br />
Seau en verre craquelé<br />
XVI e siècle<br />
H 15,0 cm ; L 13,0 cm<br />
Milan, Castello Sforzesco / Civiche raccolte di<br />
Arte Applicata<br />
Seau en verre craquelé<br />
1570 - 1600<br />
Brescia, Musei Civici di Brescia<br />
Reliquaire avec couvercle<br />
en cristal légèrement fumé<br />
XVI e siècle<br />
H 27,8 cm ; L 12,3 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Reliquaire avec figure De doge<br />
XVI e siècle<br />
H 19,0 cm ; L 10,0 cm<br />
Saussey, Manoir de Saussey<br />
Calice gravé à la pointe de diamant<br />
1570 - 1590<br />
H 21,0 cm ; L 7,0 cm<br />
Coburg, Kunstsammlungen der Veste Coburg<br />
Fiole en verre transparent<br />
avec monture en métal<br />
XVI e siècle<br />
H 18,0 cm<br />
Venise, Collection Giuseppe Maranghi<br />
Coupe à pied turquoise<br />
XVI e siècle<br />
Naples<br />
Museo Duca di Martina e Villa Floridiana<br />
Carafe en calcédoine<br />
XVI e siècle<br />
H 30,0 cm<br />
Florence, Museo del Bargello/Istituti<br />
museali della Soprintendenza Speciale<br />
per il Polo Museale Fiorentino<br />
Coupe calcédoine<br />
1550 - 1575<br />
Brescia, Musei Civici di Brescia<br />
Vase calcédoine<br />
1590<br />
Brescia, Musei Civici di Brescia<br />
Vase calcédoine<br />
XVII e siècle<br />
Naples, Museo Nazionale di Capodimonte<br />
Pierre Raymond<br />
Coupe « La Danse des Amours »<br />
1544<br />
H 19,0 cm ; L 12,0 cm<br />
Paris, Petit Palais, <strong>Musée</strong> des Beaux-Arts<br />
de la Ville de Paris<br />
Grand plat émaillé<br />
XVI e siècle<br />
H 4,8 cm ; L 53,7 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Vase Médicis vert Castello<br />
XVI e siècle<br />
H 30,0 cm ; L 14,5 cm<br />
Milan, Castello Sforzesco / Civiche raccolte di<br />
Arte Applicata<br />
Vase bleu à montures de métal<br />
XVI e siècle<br />
Venise, Collection Giuseppe Maranghi<br />
Calice à pied avec noeud<br />
XVII e siècle<br />
H 27,0 cm ; L 16,0 cm<br />
Milan, Castello Sforzesco / Civiche<br />
raccolte di Arte Applicata<br />
Miroir et encadrement en verre<br />
XVII e siècle<br />
L 118,0 cm ; H 186,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Bouteille soufflée en calcédoine<br />
XVII e siècle<br />
H 21 ; D 10,3 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Flacon à corps géométrique<br />
en « lattimo » tacheté<br />
XVII e siècle<br />
H 9,0 cm<br />
Venise, Collection Giuseppe Maranghi<br />
>
14<br />
Tasse à deux anses en « lattimo » tacheté<br />
XVII e siècle<br />
H 5,7 cm<br />
Venise, Collection Giuseppe Maranghi<br />
Assiette en « lattimo »<br />
1700<br />
D 12,0 cm<br />
Pavie, Musei Civici di Pavia - Castello Visconteo<br />
Tasse en « lattimo »<br />
1700<br />
H 8,5 cm ; L 6,8 cm<br />
Pavie, Musei Civici di Pavia - Castello Visconteo<br />
Assiette en « lattimo » d’après une « veduta »<br />
de Canaletto avec le pont de Rialto<br />
1741<br />
D 22,0 cm<br />
Londres, Victoria and Albert Museum<br />
Trembleuse Miotti émaillée en « lattimo »<br />
XVIII e siècle<br />
H 7,5 cm ; L 8,5 cm<br />
Naples,<br />
Museo Diego Aragona Pignatelli Cortes<br />
Gobelet<br />
XVIII e siècle<br />
Paris, <strong>Musée</strong> des Arts Décoratifs<br />
Soucoupe<br />
XVIII e siècle<br />
Paris, <strong>Musée</strong> des Arts Décoratifs<br />
Trembleuse en calcédoine<br />
XVIII e siècle<br />
H 8 ; D 5,8 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Vase à deux anses<br />
XVIII e siècle<br />
H 22,5 cm<br />
Coburg, Kunstsammlungen der Veste Coburg<br />
Calice à pied avec décoration florale<br />
et coupe en reticello<br />
XVIII e siècle<br />
Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica<br />
Palazzo Barberini<br />
bougeoir<br />
XVIII e siècle<br />
H 31,9 cm<br />
Copenhague, Rosenborg Castle<br />
The Royal Danish Collection<br />
Soucoupe à fleurs gravée<br />
à la pointe de diamant<br />
XVIII e siècle<br />
H 9,0 cm ; D 33,0 cm<br />
Pavie, Musei Civici di Pavia - Castello Visconteo<br />
Citron<br />
XVIII e siècle<br />
Naples, Museo Nazionale di Capodimonte<br />
Citron<br />
XVIII e siècle<br />
Naples, Museo Nazionale di Capodimonte<br />
Cédrat<br />
XVIII e siècle<br />
Naples, Museo Nazionale di Capodimonte<br />
Coupe bleue à deux anses<br />
XVIII e siècle<br />
Brescia, Musei Civici di Brescia<br />
Cafetière à fleurs polychromes<br />
XVIII e siècle<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Manufacture vénitienne<br />
Fiole en forme de carafe en verre transparent<br />
moulé travaillé à main libre<br />
XVIII e siècle<br />
H 24,3 ; D 13 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Coupelle avec couvercle en verre décoré<br />
XVIII e siècle<br />
H 19,0 cm ; L 22,0 cm ; P 17,5 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Rafraîchissoir<br />
XVIII e siècle<br />
H 18 ; D 45 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Calice à pied avec décoration florale<br />
XVIII e siècle<br />
Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica<br />
Palazzo Barberini<br />
Tasse « girasol »<br />
XVIII e siècle<br />
Brecia, Musei Civici di Brescia<br />
Bougeoir « girasol »<br />
XVIII e siècle<br />
Brecia, Musei Civici di Brescia<br />
>
15<br />
Surtout<br />
(Triomphe de table du XIX e siècle)<br />
XVIII e siècle<br />
Paris, <strong>Musée</strong> des Arts Décoratifs<br />
Miroir aux masques avec applications<br />
en verre et miroirs gravés<br />
XVIII e siècle<br />
H 156 ; L 88 ; l 19 cm<br />
Venise, Cassa di Risparmio di Venezia CARIVE<br />
Miroir aux masques avec applications<br />
en verre et miroirs gravés<br />
XVIII e siècle<br />
H 157 ; L 88 ; l 19 cm<br />
Venise, Cassa di Risparmio di Venezia CARIVE<br />
Giuseppe Briati<br />
Miroir au cadre avec applications en verre<br />
XVIII e siècle<br />
H 108,0 cm; L 81,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Giuseppe Briati<br />
Fauteuil avec incrustations de verre<br />
XVIII e siècle<br />
H 117,0 cm ; L 72,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Coffret en verre de Venise<br />
XVIII e siècle<br />
H 19 ; L 35 ; l 28 cm<br />
Paris, Courtesy Galerie Steinitz<br />
Coffret en verre de Venise<br />
XVIII e siècle<br />
H 20 ; L 35 ; l 28 cm<br />
Paris, Courtesy Galerie Steinitz<br />
Pietro Bigaglia<br />
Bouteille en « mezza filigrana »<br />
1845 - 1848<br />
H 20,5 cm ; L 9,5 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Pietro Bigaglia<br />
Bouteille en « reticello »<br />
1845 - 1848<br />
H 22,0 cm ; L 10,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Pietro Bigaglia<br />
Bouteille « écossaise »<br />
1845 - 1848<br />
H 24,0 cm ; L 14,7 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Pietro Bigaglia<br />
Bouteille à « retortoli »<br />
1845 - 1848<br />
H 27,0 cm ; L 10,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Fratelli Giacomuzzi<br />
Plan de table en mosaïque de verre<br />
1851<br />
D 88,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
F.lli Giobbe per Salviati & C.<br />
Plan de table en mosaïque de verre<br />
1865<br />
H 4,0 cm ; L 90,0 cm<br />
Milan, Castello Sforzesco / Civiche raccolte<br />
di Arte Applicata<br />
Salviati & C.<br />
Base du plan de table ci-dessus<br />
1865<br />
H 88,0 cm<br />
Collection Martin Cohen et José Arias<br />
Benedetto Barbaria<br />
Dessin préparatoire aquarellé pour le plan<br />
d’une table réalisé pour l’empereur<br />
Napoléon 1 er<br />
1811<br />
H 69,0 cm ; L 90,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Murrine « Vincenzo Moretti » n°1<br />
1878<br />
H 40,0 mm ; L 40,0 mm<br />
Collection particulière<br />
Murrine « Vincenzo Moretti » n°2<br />
1878<br />
H 40,0 mm ; L 40,0 mm<br />
Collection particulière<br />
Murrine « Vincenzo Moretti » n°3<br />
1878<br />
H 40,0 mm ; L 40,0 mm<br />
Collection particulière<br />
Coupe en verre « murrino »<br />
1881 - 1885<br />
H 3,0 cm; D 12,0 cm<br />
Vercelli, Museo Borgogna<br />
>
Coupe en verre « murrino »<br />
1880 - 1881<br />
H 4,5 cm ; D 7,3 cm<br />
Vercelli, Museo Borgogna<br />
Calice au dragon<br />
XIX e siècle<br />
H 32,0 cm ; L 17,0 cm<br />
Venise, Collection de Boos-Smith<br />
Coupe en verre « murrino »<br />
1878 - 1885<br />
H 3,0 cm ; D 11,7 cm<br />
Vercelli, Museo Borgogna<br />
Coupe de la compagnie de Venise et Murano<br />
1888 - 1889<br />
D 17,0 cm<br />
Paris, <strong>Musée</strong> des Arts Décoratifs<br />
Bouteille à la feuille d’argent<br />
1877 - 1890<br />
H 25,0 cm ; L 18,0 cm<br />
Venise, Collection de Boos-Smith<br />
Giulio Salviati<br />
Carafe au dragon<br />
XIX e siècle<br />
H 37,5 cm ; L 15,0 cm<br />
Venise, Collection de Boos-Smith<br />
Antonio Salviati<br />
Miroir au cadre revêtu de petites feuilles<br />
première moitié du XX e siècle<br />
H 84 cm ; L. 62 cm<br />
Courtesy Giordana Naccari<br />
1900 À 1950<br />
16<br />
Carafe en « lattimo »<br />
recouvert de verre « rubino »<br />
1880<br />
H 32,0 cm ; L 16,5 cm<br />
Venise, Collection de Boos-Smith<br />
Manufacture Rioda<br />
Lustre Rezzonico<br />
Début XX e siècle<br />
H 280 ; L 180 cm<br />
Paris, Courtesy Antiquités Philippe Lachaux<br />
Carafe à la feuille d’argent<br />
1885 - 1890<br />
H 21,5 cm ; L 17,5 cm<br />
Venise, Collection de Boos-Smith<br />
Miroir avec gravure de navire<br />
1900 - 1950<br />
H 70cm ; L 80cm<br />
Courtesy Giordana Naccari<br />
Carafe à décoration « phénicienne »<br />
1885 - 1890<br />
H 18,0 cm ; L 15,0 cm<br />
Venise, Collection de Boos-Smith<br />
Fiole au dragon<br />
1890<br />
H 22,0 cm ; L 19,0 cm<br />
Venise, Collection de Boos-Smith<br />
Fratelli Toso<br />
Calice aux trois dragons et un dauphin<br />
1900<br />
H 29,5 cm ; L 16,0 cm<br />
Venise, Collection de Boos-Smith<br />
Vase en forme de dragon<br />
XIX e siècle<br />
H 30,2 cm ; L 13,0 cm<br />
Venise, Collection Boos-Smith<br />
Vase à « murrine »<br />
avec un paon sur une branche<br />
1920 - 1924<br />
H 74,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Vittorio Zecchin pour Venini<br />
Vase Veronese<br />
1921<br />
H 30,0 cm ; L 16,0 cm<br />
Collection particulière<br />
Umberto Bellotto<br />
Flacon en verre mosaïque<br />
1922<br />
H 25,0 cm ; L 21,0 cm ; P 4,8 cm<br />
Milan, Castello Sforzesco/ Civiche raccolte di<br />
Arte Applicata<br />
Ercole Barovier<br />
Vase à « murrine » transparentes<br />
1925<br />
Collection Martin cohen et José Arias<br />
>
Pauly &C<br />
Calice Pauly<br />
1930<br />
H 33,0 cm ; L 15,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
Giulio Radi<br />
Vase<br />
1948<br />
H 18,0 cm ; L 13,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
Pauly &C<br />
Vase Pauly<br />
1930<br />
H 33,0 cm ; L 12,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
André Arbus<br />
Lustre / chandelier Jets d’eau<br />
1949<br />
H 140,0 cm ; L 150,0 cm<br />
Paris, Courtesy Galerie Yves Gastou<br />
17<br />
Napoleone Martinuzzi<br />
Vase rouge<br />
1934<br />
H 19,0 cm ; L 16,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
Vittorio Zecchin pour Venini<br />
Vase Libellule (grand)<br />
1921 - 1925<br />
H 20 cm<br />
Collection particulière<br />
Vittorio Zecchin pour Venini<br />
Vase Libellule (petit)<br />
1921 - 1925<br />
H 14 cm<br />
Collection particulière<br />
Carlo Scarpa pour Cappellin<br />
Petit vase en lattimo avec bord<br />
et pied en pâte rouge<br />
1926<br />
H 15,0 cm<br />
Collection particulière<br />
Carlo Scarpa pour Venini<br />
Vase « sommerso »<br />
1934<br />
H 20,0 cm<br />
Collection particulière<br />
Carlo Scarpa pour Venini<br />
Petit récipient en verre transparent<br />
1936<br />
H 10,0 cm<br />
Collection particulière<br />
Carlo Scarpa pour Venini<br />
Vase sphérique en verre transparent<br />
1936<br />
H 20,0 cm<br />
Collection particulière<br />
1950 À 2000<br />
Giò Ponti<br />
Lustre à huit bras de lumière<br />
1950<br />
Paris, Courtesy JD Antiquités<br />
Paolo Venini<br />
Vase gravé<br />
1956<br />
H 21,0 cm ; L 13,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
Ercole Barovier<br />
Vase «Argo»<br />
1960<br />
H 39,0 cm ; L 15,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
Flavio Poli<br />
Coupe « sommerso »<br />
1960<br />
H 12,5 cm ; L 21,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
Flavio Poli pour Anzolo Seguso<br />
Vase en verre « sommerso »<br />
1960<br />
H 15,0 cm ; L 8,8 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
Anzolo Fuga<br />
Plat « Astronomico »<br />
1962<br />
D 41,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
Luciano Gaspari<br />
Plat « Op »<br />
1966<br />
D 37,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
>
Fulvio Bianconi<br />
« Informale »<br />
1968<br />
H 37,0 cm ; L 19,0 cm<br />
Milan, Collection Bellini-Pezzoli<br />
Yoichi Ohira<br />
« Luci di Sommerso »<br />
2000<br />
H 15,0 cm ; L 19,0 cm<br />
Paris, Courtesy Galerie Michel Giraud<br />
Ettore Sottsass pour Venini<br />
Théière<br />
1977<br />
Courtesy Giordana Naccari<br />
Ettore Sottsass pour Venini<br />
Vase<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Ettore Sottsass pour Venini<br />
Vase<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Ettore Sottsass pour Venini<br />
Vase<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Massimo Micheluzzi<br />
Vase mosaïque<br />
2000<br />
H 35,0 cm ; L 30,0 cm<br />
Venise, Collection de l’artiste<br />
Michele Burato<br />
« Black fingers »<br />
2007<br />
H 36,0 cm ; L 39,0 cm<br />
Venise, Collection de l’artiste<br />
Giampaolo Seguso<br />
« A mio padre »<br />
H 16 cm ; H 28,5 cm<br />
Venise, Collection de l’artiste<br />
18<br />
Laura de Santillana<br />
Biro<br />
1982 - 1983<br />
H 20,0 cm<br />
Milan, Collection Bellini-Pezzoli<br />
Vase dit « Veronese » réinterprété par<br />
Matteo Thun<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Laura de Santillana<br />
Biro<br />
1982 - 1983<br />
H 40,0 cm<br />
Milan, Collection Bellini-Pezzoli<br />
Vase dit « Veronese » réinterprété par<br />
Alessandro Mendini<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Toni Zuccheri<br />
Petits chevaux<br />
1992<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
Mario Bellini<br />
« Sogni infranti »<br />
1992<br />
H 44,0 cm ; L 31,0 cm<br />
Milan, Collection Bellini-Pezzoli<br />
Yoichi Ohira<br />
Vase « Catena »<br />
1998<br />
L 18,0 cm<br />
Paris, Courtesy Galerie Michel Giraud<br />
Yoichi Ohira<br />
«Valle rossa »<br />
2001<br />
H 15,0 cm ; L 19,0 cm<br />
Paris, Courtesy Galerie Michel Giraud<br />
Vase dit « Veronese » réinterprété par<br />
Mimmo Paladino<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Vase dit « Veronese » réinterprété par<br />
Mario Botta<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Vase dit « Veronese » réinterprété par<br />
David Palterer<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
>
Vase dit « Veronese » réinterprété par<br />
Massimiliano Fuksas<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Lucio Fontana<br />
Panneau<br />
1965<br />
H 124,5 cm ; L 71,5 cm ; P 10,0 cm<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
Vase dit « Veronese » réinterprété par<br />
Paolo Portoghesi<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
César<br />
Compression Coca-Cola<br />
1992<br />
H 37,0 cm ; L 23,0 cm ; P 24,0 cm<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
19<br />
Vase dit «Veronese» réinterprété par<br />
Cleto Munari<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Vase dit « Veronese » réinterprété<br />
par Carlo Nason<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
Vase dit « Veronese » réinterprété<br />
par Richard Meier<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse, Collection Galvani<br />
ŒUVRES 1950 à 1990<br />
Marc Chagall pour Egidio Costantini<br />
« Risveglio della natura »<br />
1954<br />
H 7,0 cm<br />
Venise, collection Berengo<br />
Jean Arp<br />
Collage n.2 (Glass object)<br />
1964<br />
H 50,0 cm ; L 34,7 cm ; P 3,0 cm<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
Jean Arp<br />
Figure<br />
1964<br />
H 81 ; L 23 cm<br />
Collection Taevernier,<br />
Courtesy de la galerie le Minotaure<br />
ŒUVRES CONTEMPORAINES<br />
Adriano Vistosi<br />
« Il bacio »<br />
2001<br />
H 43cm L. 65 cm ; L. 24 cm<br />
Collection particulière<br />
Maria Grazia Rosin<br />
« Ice virus X »<br />
2000<br />
Collection de l’artiste<br />
Giorgio Vigna<br />
« Installazione Acqua-Rame d’Acqua »<br />
2013<br />
H 28,0 cm ; L 13,0 cm<br />
Collection de l’artiste<br />
Cristiano Bianchin<br />
« Urna del cacciatore »<br />
2008<br />
H 72,0 cm ; L 53,0 cm; P 54,0 cm<br />
Venise, Courtesy of Cristiano Bianchin<br />
Mona Hatoum<br />
« Web »<br />
2006<br />
Courtesy Galleria Continua<br />
Jan Fabre<br />
« Shitting doves of peace and flying rats »<br />
2008<br />
H 25,0 cm ; L 260,0 cm ; P 25,0 cm<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
Shen Yuan<br />
« Polikilotherme »<br />
2008<br />
L 205,0 cm ; H 20,0 cm ; BP 19,0 cm<br />
Milan, Fondazione Orsi<br />
>
Fred Wilson<br />
« Iago’s Mirror »<br />
2009<br />
H 200,0 cm ; L 130,0 cm ; P 20,0 cm<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
Silvano Rubino<br />
« Scala illuminante »<br />
2010<br />
250,0 cm ; 150,0 cm<br />
Venise, Collection de l’artiste 1989<br />
Thomas Schütte<br />
« Berengo Heads »<br />
2011<br />
H 45 cm ; L. 30 cm; l. 27 cm<br />
H 50 cm ; L. 30 cm ; l. 27 cm<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
Javier Pérez<br />
« Carrona »<br />
2011<br />
H 120,0 cm ; L 235,0 cm ; P 300,0 cm<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
Recycle Group<br />
« Way »<br />
2011<br />
H 29,0 cm ; L 154,0 cm ; P 600,0 cm<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
Liste non exhaustive.<br />
20<br />
Jean-Michel Othoniel<br />
« Géométrie amoureuse alessandrita »<br />
2004<br />
H 157cm ; L. 70 cm ; l. 70 cm<br />
Paris, Courtesy Galerie Perrotin<br />
Tony Cragg<br />
Sans titre<br />
2012<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
Marie-Laure Viébel<br />
« Oxygène, Graines de vie »<br />
H 32,0 cm ; L 25,0 cm ; l 10cm<br />
2012<br />
Collection de l’artiste<br />
Orlan<br />
« Miroirs Portrait-Stress of Our Society »<br />
2009<br />
H 87 cm ; L. 57 cm<br />
Venise, Copurtesy Berengo Studio 1989<br />
Erik Dietman<br />
« Crâne »<br />
Paris, Courtesy Galerie Claudine Papillon
FRAGILE. MURANO. <strong>Musée</strong> maillol<br />
VISUELS DISPONIBLES<br />
POUR LA <strong>PRESSE</strong><br />
21<br />
Calice au « Triomphe de la Justice »<br />
XV e siècle<br />
H 22,0 cm ; L 13,5 cm<br />
Florence, Museo del Bargello/Istituti museali della<br />
Soprintendenza Speciale per il Polo Museale Fiorentino<br />
©<br />
Su concessione del Ministero per i Beni e le Attività Culturali<br />
Coupe nuptiale en lattimo<br />
avec une figure féminine et un joueur de luth<br />
1500 env.<br />
H 12,0 cm<br />
Prague, National Museum<br />
©<br />
National Museum, Prague, Czech Republic<br />
Calice en « reticello »<br />
1550 - 1575<br />
Brescia, Civici Musei di Arte e Storia<br />
©<br />
Archivio fotografico Civici Musei d’Arte e Storia di Brescia,<br />
Fotostudio Rapuzzi<br />
Seau en verre craquelé<br />
1570 - 1600<br />
Brescia, Civici Musei di Arte e Storia<br />
©<br />
Archivio fotografico Civici Musei d’Arte e Storia di Brescia,<br />
Fotostudio Rapuzzi
Petite amphore à deux anses<br />
en verre rouge - verre médicéen<br />
Fin XVI e - début XVII e siècle<br />
H 22,0 cm<br />
Collection particulière Giuseppe Maranghi<br />
Photo © Delmagno<br />
Soucoupe à fleurs gravée à la pointe de diamant<br />
XVIII e siècle<br />
H 9,0 cm ; D 33,0 cm<br />
Pavie, Musei Civici di Pavia - Castello Visconteo<br />
©<br />
Musei Civici di Pavia<br />
22<br />
Trembleuse Miotti émaillée en « lattimo »<br />
(tasse)<br />
XVIII e siècle<br />
H 7,5 cm ; L 8,5 cm<br />
Naples, Museo Diego Aragona Pignatelli Cortes<br />
©<br />
fotografie claudio garofalo napoli<br />
Fauteuil avec applications en verre<br />
XVIII e siècle<br />
H 117,0 cm ; L 72,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
©<br />
Archivio Fotografico FMCV<br />
Calice à pied avec décoration florale<br />
XVIII e siècle<br />
Rome, Galleria Nazionale d’Arte Antica - Palazzo Barberini<br />
©<br />
Archivio Fotografico SSPASE<br />
e per il Polo Museale della Città di Roma<br />
Fratelli Giacomuzzi<br />
Plan de table<br />
1851<br />
D 88,0 cm<br />
Venise, Museo del Vetro<br />
©<br />
Archivio Fotografico FMCV<br />
>
Vittorio Zecchin<br />
Vase Libellule n°2<br />
1921<br />
H 14 cm<br />
Collection particulière<br />
©<br />
DR<br />
Vittorio Zecchin pour Venini<br />
Vase Veronese<br />
1921<br />
H 30,0 cm ; L 16,0 cm<br />
Collection particulière<br />
©<br />
DR<br />
23<br />
Ercole Barovier<br />
Vase à «murrine» transparentes<br />
1925<br />
Collection particulière<br />
©<br />
Robert Lorenzson<br />
Napoleone Martinuzzi<br />
Vase rouge<br />
1934<br />
H 19,0 cm ; L 16,0 cm<br />
Venise, Fondazione di Venezia<br />
©<br />
DR<br />
Jean Arp<br />
« Figure »<br />
1964, H 81 ; L 23 cm<br />
Collection Taevernier,<br />
Courtesy de la galerie le Minotaure<br />
©<br />
DR/ADAGP, Paris 2013<br />
César<br />
«Compression Coca-Cola »<br />
1992<br />
H 37,0 cm ; L 23,0 cm ; P 24,0 cm<br />
Venise, Courtesy Berengo Studio 1989<br />
©<br />
Oliver Haas /ADAGP, Paris 2013<br />
>
Mona Hatoum<br />
«Web »<br />
2006<br />
H 515,0 cm ; L 2 100,0 cm ; P 1 325,0 cm<br />
Sphère de cristal et fil métallique<br />
San Gimignano, Courtesy Galleria Continua<br />
©<br />
Photo Ela Bialkowska<br />
Javier Pérez<br />
« Carrona »<br />
2011<br />
Verre et corbeaux naturalisés<br />
H 120,0 cm ; L 235,0 cm ; P 300,0 cm<br />
Produced by Berengo Studio and Venice Projects<br />
©<br />
Francesco Allegretto<br />
24<br />
Fred Wilson<br />
« Iago’s mirror »<br />
2009<br />
H 200,0 cm ; L 130,0 cm ; P 20,0 cm<br />
Produced by Berengo Studio and Venice Projects<br />
©<br />
Francesco Allegretto<br />
Recycle Group<br />
« Way »<br />
2011<br />
H 120,0 cm ; L 235,0 cm ; P 300,0 cm<br />
Verre, métal et chemin électrique<br />
Produced by Berengo Studio and Venice Projects<br />
©<br />
Francesco Allegretto<br />
« Tout ou une partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. Les œuvres de l’ADAGP (www.adagp.fr)<br />
peuvent être publiées aux conditions suivantes :<br />
- Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP : se référer aux stipulations de celle-ci<br />
- Pour les autres publications de presse :<br />
- Exonération des deux premières œuvres illustrant un article consacré à un événement d’actualité en rapport direct avec celles-ci et d’un<br />
format maximum d’1/4 de page ;<br />
- Au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits reproduction/représentation ;<br />
- Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service Presse de l’ADAGP ;<br />
- Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de © Adagp, Paris 2013, et ce,<br />
quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. »<br />
- Pour l’œuvre de Chagall, mention obligatoire du copyright : © Adagp, Paris 2013, suivi de la mention Chagall ®<br />
Ces conditions sont valables pour les sites internet ayant un statut de presse en ligne étant entendu que pour les publications de presse en ligne,<br />
la définition des fichiers est limitée à 400 x 400 pixels et la résolution ne doit pas dépasser 72 DPI.
FRAGILE. MURANO. <strong>Musée</strong> maillol<br />
INFORMATIONS<br />
PRATIQUES<br />
25<br />
MUSEE MAILLOL – FONDATION DINA VIERNY<br />
59-61, rue de Grenelle<br />
75007 Paris<br />
T 01 42 22 59 58<br />
F 01 42 84 14 44<br />
Métro Rue du Bac (ligne 12)<br />
Bus n o 63, 68, 69, 83, 84<br />
www.museemaillol.com<br />
HORAIRES<br />
Tous les jours de 10 h 30 à 19 h,<br />
y compris les jours fériés<br />
Nocturne le vendredi jusqu’à 21 h 30<br />
PRIX D’ENTREE<br />
Plein tarif 11 euros<br />
Tarif réduit 9 euros<br />
Gratuit pour les moins de 11 ans<br />
BILLETTERIE EN LIGNE<br />
www.museemaillol.com<br />
www.fnac.com<br />
Contacts groupes<br />
Séverine Lambert<br />
01 42 22 25 44<br />
severinelambert@museemaillol.com<br />
25 œuvres majeures seront<br />
disponibles sur audioguide et l’application<br />
smartphone du musée<br />
FILM, MURANO<br />
À travers des documents d’archives, le<br />
musée <strong>Maillol</strong> vous fait revivre<br />
l’instant magique de la création<br />
qui unit artistes et maîtres verriers<br />
dans la forge.<br />
De la mythique Fucina degli Angeli,<br />
devant Peggy Guggenheim, la rencontre<br />
entre le maître Egidio Costantini et<br />
Jean Arp, jusqu’aux œuvres les plus<br />
récentes de Javier Pérez, Jan Fabre,<br />
Fred Wilson ou Thomas Schütte.<br />
Film 15 minutes.<br />
Production <strong>Musée</strong> <strong>Maillol</strong>/ Tecniarte<br />
RESTAURANT<br />
Restaurant italien La Cortigiana<br />
ouvert tous les jours pour le petit<br />
déjeuner, le déjeuner, le goûter et pour<br />
dîner le vendredi soir<br />
à l’occasion de la nocturne du musée<br />
Privatisation possible en matinée<br />
et en soirée<br />
ATELIERS POUR ENFANTS<br />
Durée 1 h 30 (visite de l’exposition<br />
+ atelier + goûter)<br />
Ouverts aux enfants de 7 à 11 ans<br />
Tarif 18 euros<br />
Tous les mercredis de 15 h à 16 h 30<br />
Tous les samedis de 11 h à 12 h 30<br />
Pendant les vacances scolaires<br />
nous contacter<br />
Maximum 12 enfants par atelier<br />
Réservation<br />
enfants@museemaillol.com<br />
CONTACTS COMMUNICATION<br />
AGENCE OBSERVATOIRE<br />
68 rue Pernety<br />
75014 Paris<br />
Véronique Jeanneau<br />
Céline Echinard<br />
01 43 54 87 71<br />
celine@observatoire.fr<br />
www.observatoire.fr<br />
MUSÉE MAILLOL<br />
59-61 rue de Grenelle<br />
75007 Paris<br />
Claude Unger<br />
06 14 71 27 02<br />
cunger@museemaillol.com<br />
Elisabeth Apprédérisse<br />
01 42 22 57 25<br />
eapprederisse@museemaillol.com
FRAGILE. MURANO. <strong>Musée</strong> maillol<br />
publications<br />
CATALOGUE <strong>DE</strong> L’EXPOSITION<br />
Coédition musée <strong>Maillol</strong>-Fondation Dina Vierny/Éditions Gallimard<br />
26<br />
Format :190 x 285 mm<br />
Nombre de pages : 256<br />
Nombre d’illustrations : 200 env.<br />
Prix prévisionnel : 39 euros<br />
Parution : 28 mars 2013<br />
Auteurs : Rosa Barovier Mentasti, Cristina Tonini, Olivier Kaeppelin<br />
et Marco Veritàs<br />
Services de presse<br />
Presse nationale<br />
Béatrice Foti<br />
01 49 54 42 10<br />
beatrice.foti@gallimard.fr<br />
assistée de :<br />
Françoise Issaurat<br />
01 49 54 43 21<br />
francoise.issaurat@gallimard.fr<br />
Presse régionale/étrangère<br />
Pierre Gestede<br />
01 49 54 42 54<br />
pierre.gestede@gallimard.fr<br />
assisté de :<br />
Marina Toso<br />
01 49 54 43 51<br />
marina.toso@gallimard.fr<br />
Vanessa Nahon<br />
01 49 54 43 89<br />
vanessa.nahon@gallimard.fr<br />
>
DÉCOUVERTE GALLIMARD<br />
LE VERRE <strong>DE</strong> MURANO. <strong>DE</strong> LA RENAISSANCE AU xxi e SIÈCLE<br />
Format : 120 x 170<br />
8 modules<br />
Environ 50 illustrations<br />
Prix : 8,40 euros<br />
Code sodis : A14043<br />
Parution : 14 mars 2013<br />
Auteurs : Rosa Barovier Mentasti et Cristina Tonini<br />
Service de presse<br />
David Ducreux<br />
01 49 54 16 70<br />
david.ducreux@gallimard.fr<br />
assisté de :<br />
Charlotte Fagart<br />
01 49 54 42 91<br />
charlotte.fagart@gallimard.fr<br />
27<br />
www.decouvertes-gallimard.fr<br />
HORS-SERIE CONNAISSANCE <strong>DE</strong>S ARTS<br />
Nombre de pages : 36<br />
Prix : 9,50 euros<br />
Parution : 20 mars 2013
Alessandro Mendini<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani<br />
Carlo Nason<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani<br />
Richard Meier<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani<br />
Paolo Portoghesi<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani<br />
Alessandro Mendini<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani<br />
Vittorio Zecchin pour Venini<br />
Vase Veronese<br />
1921<br />
H 30,0 cm ; L 16,0 cm<br />
Collection particulière<br />
©<br />
DR<br />
Matteo Thun<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani<br />
David Palterer<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani<br />
Mario Botta<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani<br />
Massimiliano Fuksas<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani<br />
Mimmo Paladino<br />
2006<br />
H 36 cm<br />
Toulouse,<br />
Collection particulière Galvani