CRAA 2010 - Sdis77

CONSEIL GÉNÉRAL DE SEINE ET MARNE
SDIS 77
activités 2010
PRÉFECTURE DE LA SEINE-ET-MARNE

Garantir la sécurité
dans un département atypique
Pages 4 à 7
Sommaire
Accroître la performance
du SDIS 77: compter sur sa richesse
humaine et s’inscrire dans une
démarche d’amélioration continue
Pages 8 à 11
Optimiser les ressources
humaines: savoir compter sur des
personnels dévoués et compétents
Pages 12 à 15
Adapter les équipements aux missions
Pages 16 à 19
Développer une culture
de la sécurité civile:
animer, informer, porter
Pages 20 à 23

Le mot du Préfet de Seine-et-Marne
Quelques jours après mon installation, j’ai plaisir à lire ici
l’intensité et la qualité des activités du SDIS de Seine-et-
Marne. Elles sont le reflet de l’engagement des
personnels que je félicite pour leur action exemplaire au
service de la sécurité de tous. C’est aussi l’occasion
de remercier mon prédécesseur Jean-Michel Drevet de
la richesse des relations qui l’unissaient au SDIS.
Ensemble nous allons désormais poursuivre l’effort
commun car la sécurité optimale est une conquête
toujours recommencée et toujours stimulante pour
l’énergie de tous les serviteurs du bien public.
Pierre Monzani
Préfet de Seine-et-Marne
Le mot du président du Conseil d'administration
2010 voit s’achever la dernière année de la toute première
convention triennale de partenariat avec le Conseil Général.
C’est ce bilan sur la modernisation de l’établissement
qui a permis qu’une nouvelle convention, conclue pour la
période 2011-2014, vienne renforcer plus encore le
partenariat Conseil Général / SDIS 77.
Nous continuerons donc à augmenter nos performances
de gestion, à optimiser l’utilisation des ressources,
à adopter une culture citoyenne de prévention des
risques, tout cela pour garantir mieux encore la sécurité
des seine-et-marnais.
Ce bilan, c’est la preuve de l’engagement, de la détermination
du Conseil d’Administration en matière de politique
locale de sécurité civile mais aussi de l’implication et de
l’efficacité des personnels dans sa mise en œuvre.
Jean-Louis Mouton
Président du Conseil d'administration
du Service départemental d'incendie et de secours
de Seine-et-Marne
Le mot du directeur départemental
Assurer les secours en tous lieux du département, par
tous les temps, absorber l’accroissement de l’activité
opérationnelle, garantir la qualité de nos interventions,
nous l’avons réussi. Nous avons ajouté d’autres défis :
la maîtrise des coûts, l’optimisation des ressources,
quelles qu’elles soient. Ce bilan montre que désormais,
il est possible de s’engager, à travers la nouvelle
convention avec le Conseil Général, dans une politique de
maîtrise des risques.
Et c’est en s’appuyant sur la qualité des personnels,
reconnue par-delà nos frontières, lors des tremblements
de terre en Haïti et au Japon que nous atteindrons ce nouvel
objectif.
Colonel Richard Vignon
Directeur départemental
Chef de corps

4/5
Garantir la sécurité
dans un département atypique
● Assurer les secours en tout temps
et en tous lieux
● Veiller sur le territoire
pour être réactifs
● Adapter les outils
à l’évolution du territoire
● Développer l’aptitude à la gestion des
opérations complexes
● Partager avec nos partenaires une
même conception des risques

● Assurer les secours en tout
temps et en tous lieux
Avec la barre symbolique des 100000 interventions franchie,
l’activité opérationnelle du SDIS progresse encore cette
année de l’ordre de 3 %. Nous retiendrons de 2010 quelques
interventions :
- un feu d’entrepôt de produits de jardinage et de cosmétique
d’une surface de 7000 mètres carré à Mitry-Mory le mardi
26 mai, avec une efficacité remarquée de l’emploi d’agent
mouillant dans l’eau d’extinction;
- un violent feu de parking souterrain de 3 000 mètres carré
à Noisiel, occasionnant quarante-huit véhicules carbonisés le
vendredi 27 août;
- un feu d’établissement de produits pharmaceutiques de
6000 mètres-carré à Nemours, le mardi 5 octobre;
● Veiller sur le territoire
pour être réactifs
Pour garantir la sécurité sur le département de Seine-et-Marne,
le SDIS s’organise pour observer le territoire et son évolution.
Il le fait au quotidien en analysant les informations qui pourraient
le renseigner sur la vulnérabilité du territoire: vigilance météo,
crues, grands rassemblements, trafic routier, avis défavorables
sur les établissements recevant du public. Mais il s’organise
aussi pour intégrer les transformations à venir du territoire:
habitations, centres commerciaux, « village nature », transports.
Cette veille est organisée au sein des groupements territoriaux
qui se préparent à réaliser leur schéma territorial d’analyse et
de couverture des risques avec l’aide des fonds cartographiques
de l’orthophotoplan intégré demain dans le Système d’Information
Géographique (SIG).
- enfin l’épisode neigeux du 8 décembre sur la région parisienne
qui occasionna le blocage durant plusieurs heures d’axes
routiers en Seine-et-Marne, notamment les routes nationales
104, 2 et 3. Cinq cents sorties de secours seront réalisées sur
le département sans compter les reconnaissances effectuées
sur l’ensemble du réseau routier et la participation à l’organisation
des centres d’hébergement mis en place par les mairies.
De nombreux accidents routiers particulièrement meurtriers et
des incendies d’habitation avec personnes décédées resteront
aussi dans la mémoire des sapeurs-pompiers.
Le SDIS a le souci constant d’assurer les secours à tout
moment par tout temps et en tout lieu. En témoignent
l’activation régulière de la salle de crise du centre opérationnel,
la couverture par un moyen du secours médical (VLSM) des
territoires éloignés des bases SAMU, la mobilisation de
l’astreinte technique du service matériel, la location de véhicules
motorisés tout-terrain de faible encombrement (Quads), la
constitution de lots pour les renforts envoyés hors département.
● Adapter les outils
à l’évolution du territoire
Pour se doter d’un SIG efficace et accessible, il est nécessaire
de disposer d’informations « géo référencées » actualisées.
17127 points d’eau et 84 % des 4200 établissements à risques
ont ainsi été « géo référencés » avec recoupement de leur parfaite
localisation sur les fonds cartographiques. Le groupement
Centre a pu accompagner les élus de Sénart dans l’étude de la
défense incendie des entrepôts logistiques. Dans l’attente du
déploiement du SIG, les groupements territoriaux poursuivent la
réalisation de plans ETARE simplifiés.

● Développer l’aptitude à la
gestion des opérations complexes
20 % des interventions nécessitent du fait de leur complexité
une organisation ou une préparation particulière. La connaissance
du secteur opérationnel par les chefs d’agrès est en cela
primordiale. L’exploitation des retours d’expériences est aussi
nécessaire pour gagner en savoir-faire et faire évoluer les
moyens. La formalisation du processus du retour d’expérience
a été établie en 2010.
La convention SAMU-SDIS sur l’application du référentiel
secours à personnes a été signée le 30 mars 2010.
Des manœuvres avec l’ensemble des acteurs de la sécurité
civile ont été organisées : le mardi 4 mai 2010 une manœuvre
zonale multi-attentats avec un site en Seine-et-Marne au « Carré
Sénart » (97 SP77), une manœuvre interdépartementale
SD/GRIMP le jeudi 4 novembre sur le site de l’ancienne
centrale thermique EDF (92 SP77) à Vaires-sur-Marne et une
manœuvre RCH sur la zone industrielle de Mitry-Mory Compans
le jeudi 21 octobre (140 personnes dont 70 SP77).
Pour traiter ces opérations complexes les groupements
territoriaux ont mis en œuvre une salle tactique qu’ils arment
en tant que de besoin. Ils peuvent ainsi réaliser la gestion des
interventions multiples ; la gestion des relèves sur tout type
d'intervention le nécessitant; la recherche de ressources
matérielles et personnelles. Cette disposition s’est avérée
particulièrement performante lors de l’épisode neigeux.
6/7
CHIFFRES 2010
101 208
interventions
+ 2,9 %
augmentation activité
opérationnelle
1 176
Décédés
7 840
Blessés graves
57 828
Blessés légers
● Partager avec nos partenaires
une même conception des
risques
Évolution de l’activité
opérationnelle du SDIS77
sur 5 ans
En 2010, le SDIS a participé de nouveau à la mise en œuvre de
la réforme des dispositions ORSEC avec l’état-major de Zone,
les SDIS de l’Ile-de-France et la BSPP. Il a contribué à la rédaction
du règlement opérationnel de la plateforme aéroportuaire de
Paris - Charles de Gaulle.

Accroître la performance
du SDIS 77: compter sur sa richesse
humaine et s’inscrire dans une démarche
d’amélioration continue
8/9
● Améliorer les processus
pour optimiser la gestion
● S’appuyer sur notre bilan
pour définir un projet d’établissement
● Construire une dynamique
de ressources humaines
● Moderniser les outils de
communication pour faciliter
l’accès à l’information

● Améliorer les processus
pour optimiser la gestion
Dans le cadre de la démarche d’amélioration continue initiée
au titre de la convention pluriannuelle de partenariat SDIS/CG
2008-2010, le SDIS a poursuivi la modernisation de l’établissement
public par une relecture de certains processus tant sur le plan
opérationnel qu’administratif. Il s’agit pour le CTA-CODIS
de l’amélioration des processus de gestion en mode dégradé
qui permet dorénavant le recueil dématérialisé des données
opérationnelles. Notons la mise en place de fiches de liaison
entre la prévention et la prévision permettant notamment
le suivi des Établissements Recevant du Public (ERP) en avis
défavorable pour une meilleure capacité d’anticipation des
interventions futures.
● S’appuyer sur notre bilan pour
définir un projet d’établissement
L’analyse de l’application du SDACR, le bilan de la convention
pluriannuelle de partenariat SDIS/CG 2008-2010 ainsi que la
négociation de la nouvelle convention établie pour la période
2011-2014, ont conduit l’établissement public à définir sa
stratégie pour la période à venir. Le projet d’établissement 2011-
2014 et les plans pluriannuels d’investissement associés en
sont la traduction.
Afin de maîtriser la visibilité financière du SDIS, ont été notamment
établis un plan pluriannuel de réfection des cent quaranteneuf
logements, propriétés du SDIS, un plan pluriannuel
d’équipement véhicules et engins d’incendie et de secours ainsi
qu’une actualisation du plan pluriannuel de construction et
de réhabilitation et du schéma directeur des systèmes
d’information, témoignant ainsi de la volonté et de la capacité à
anticiper.
C’est aussi la poursuite du renforcement de la chaîne logistique
du service habillement et l’optimisation de la traçabilité des
Équipements de Protection Individuels (EPI) afin d’assurer la
sécurité individuelle des personnels en intervention.
Au niveau des groupements territoriaux, 2010 aura permis
l’amélioration de processus de gestion comme ceux relatif aux
engins, au convoyage, aux pièces détachées par exemple.
La rationalisation des ressources se poursuit également au plan
administratif et organisationnel. On peut citer la mise en place
d’un calendrier départemental unique de formation, le guide
des procédures d’achat édité par le service des marchés,
les avancées en matière d’accès à l’information grâce à la
refonte du site Internet et les prémices d’un futur Intranet. Cette
démarche passe également par la réalisation d’un audit de la
veille juridique complété d’un audit documentaire permettant
de s’interroger sur une organisation mieux adaptée.
L’ensemble des évolutions se sont traduites par de multiples
groupes de travail transversaux coordonnés par un comité de
pilotage qui en assure la cohérence.
Le projet d’établissement a été présenté aux instances
paritaires et aux administrateurs du SDIS au cours du premier
trimestre 2011. Il est dès lors mis en œuvre par les groupements
territoriaux et fonctionnels qui doivent traduire en termes
opérationnels l’ambition affichée par l’établissement public pour
les quatre années à venir.
● Construire une dynamique
de ressources humaines
Le SDIS a toujours privilégié et pu compter sur sa richesse
humaine au moment de s’inscrire dans des démarches d’amélioration
continue de ses process.
Avec le nouvel organigramme de l’établissement public adopté
début 2010 en conseil d’administration, la position des fonctions
supports au service de l’opérationnalité des groupements
territoriaux, est de plus en plus affirmée. Les groupements
fonctionnels ont ainsi un rôle majeur de soutien et de mise
en cohérence départementale au service des groupements
territoriaux centrés sur la problématique opérationnelle de
maîtrise des risques et de secours. Au-delà de l’évolution de
l’organigramme, un certain nombre d’actions a été mené pour
créer une autre dynamique de ressources humaines. Il en est
ainsi de la mutualisation sur un territoire élargi du recrutement

et/ou des gardes des sapeurs-pompiers volontaires permettant
de renforcer l’effectif de garde journalier sur les centres
déficitaires. De même, l’optimisation de la gestion des unités
notamment par le développement de la formation des chefs de
centres d’incendie et de secours a permis de renforcer leur rôle
y compris sur le plan opérationnel en matière de maîtrise des
risques.
Autre outil qui doit d’une part répondre aux attentes des agents
et d’autre part aux besoins de l’établissement public : le plan de
formation en cours de réalisation. Celui-ci, à partir des orientations
stratégiques définies dans le projet d’établissement planifie
et priorise pour les années 2012 à 2014, les actions de formation
en lien avec la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
et l’organigramme de l’établissement.
connecter en tout lieu et à n’importe quel moment, mettant ainsi
à leur disposition en temps réel les opérations nécessaires.
De même, la dématérialisation des rapports de prévention
a permis une normalisation de ceux-ci et de repositionner les
assistantes des services de prévention sur d’autres missions.
Cette dématérialisation s’est accompagnée du déploiement
d’accès pour les groupements territoriaux et les chefs de centres
aux rapports de prévention. Cette mesure répond à un double
objectif: renforcer les connaissances terrain en matière de
maîtrise des risques et déployer les mesures d’anticipation des
risques en cas d’intervention future.
Sur le plan administratif, par exemple, la réflexion menée
en matière de gestion du parc de logements a permis une
expression des besoins pour établir le cahier des charges d’un
logiciel de gestion de parc, opérationnel depuis le premier
semestre 2011. Dans le même ordre d’idée, ont été mises en
œuvre des actions visant à favoriser le partage d’informations
de bases de données : cela a été le cas dans le domaine de la
gestion de la formation.
Le plan de formation comprend en outre un règlement portant
sur l’organisation de la formation au sein de l’établissement
ainsi qu’une charte relative aux droits et obligations des stagiaires.
Son élaboration est actuellement menée dans le cadre
d’une démarche associant de nombreux acteurs internes et finalisée
en 2011.
10/11
● Moderniser les outils de
communication pour faciliter
l’accès à l’information
Le contexte actuel des technologies de l’information et de la
communication (TIC) ainsi que la jeunesse de la population des
agents, familiarisés aux technologies nomades et aux réseaux
sociaux, a conduit le SDIS à s’interroger sur le développement
de ses outils de communication et, contribuer à l’efficacité du
travail en réseau.
Dans tous les domaines, des actions ont été menées pour
ouvrir le SDIS sur l’extérieur.
Dans le cadre du schéma directeur des systèmes d’information,
une première étape a été franchie avec la refonte du site
Internet, la poursuite de la mise en œuvre de l’Infocentre et
la réflexion sur Intranet et ses fonctionnalités. La dotation de
« kit nomade » aux chefs de centre leur a ainsi permis de se
Un établissement de service,
fort de 4090 agents :
1266 (SPP)
Sapeurs-Pompiers Professionnels
2286 (SPV)
Sapeurs-Pompiers Volontaires
343 (PATS)
Personnels Administratifs,
Techniques et Sociaux
26 (SPP)
169 (SPV)
Service de Santé
et de Secours Médical

Optimiser les ressources
humaines: savoir compter sur des
personnels dévoués et compétents
12/13
● Connaître le volontariat
pour mieux le valoriser
● S’assurer de la santé des agents
dans leur cadre de travail
● Orienter la formation des agents
pour faciliter l’exercice de leur emploi
● Disposer de la technicité des
spécialistes lorsque la situation
le nécessite
●Témoigner de notre solidarité
au bénéfice de la population

● Connaître le volontariat
pour mieux le valoriser
Après s’être engagé dans une dynamique de recrutement
de SPV (plus de 2500 hommes et femmes), le SDIS de
Seine-et-Marne a poursuivi sa politique de promotion et de
développement du volontariat. Il a ainsi créé, en 2010, au
sein du groupement « Ressources Humaines », un service
entièrement dédié à cette mission.
Celui-ci a notamment en charge le développement des
conventions passées avec les employeurs de sapeurspompiers
volontaires (déjà une trentaine: SNECMA, petites
et moyennes entreprises, collectivités territoriales, etc.),
ainsi que la fidélisation de ces personnels.
Ces actions se traduisent d’ores et déjà, en matière de
sécurité et de formation, par un passage de chaque SPV au
simulateur d'embrasement généralisé en fin de la formation
« équipier ». Deux cent trente-deux sapeurs-pompiers
volontaires, tout juste recrutés, ont été ainsi concernés.
visites d’aptitude des personnels administratifs, techniques
et sociaux. Pour cette première année d’exercice, deux
cent quarante agents sur les quelque trois cent cinquante
de l’établissement ont pu bénéficier de cette visite médicale
périodique organisée dans les mêmes conditions que
celles des personnels sapeurs-pompiers.
Des efforts importants en matière d’accidentologie professionnelle
ont également été entrepris, notamment en
ce qui concerne le risque routier qui constitue en France
la première cause de décès de sapeurs-pompiers dans
l’exercice de leur fonction. En Seine-et-Marne, cette accidentologie,
essentiellement matérielle, doit malgré tout
être prise compte afin d’impulser une nouvelle dynamique
dans la politique de prévention routière.
Il en va de même avec la préparation aux différents stages
techniques ou d’avancement de grade, qui a eu pour effet
immédiat l’amélioration du taux de réussite des stagiaires.
Enfin, sur la base des préconisations du rapport Luc Ferry
relatif à l’« Ambition Volontariat », des actions de sensibilisation
ont été lancées au cours de l’année comme l’organisation,
en avril, d’un séminaire consacré à la sociologie
du volontariat ou le lancement, en fin d’année, de sections
volontariat dans les groupements territoriaux. Elles auront,
au quotidien, un rôle de proximité auprès des volontaires,
ainsi qu’un lien privilégié avec ce nouveau service.
● S’assurer de la santé des
agents dans leur cadre de
travail
Connaître en temps réel l’état de santé des différentes
populations du SDIS est aujourd’hui une nécessité pour
pouvoir demain asseoir une politique de préservation du
capital santé des agents de l’établissement public.
Pour atteindre cet objectif, plusieurs actions ont été mises
en œuvre comme, la mise en place d’un logiciel sécurisé
dans la gestion des visites médicales ainsi que la prise en
compte par le service de santé et de secours médical des
Ainsi pour sensibiliser l’ensemble des agents une campagne
d’affichage a été initiée en octobre 2010.
S’agissant de l’accidentologie sportive, la formation d’animateurs
permettant d’élargir le nombre des personnels
encadrants, favorisant ainsi un meilleur déroulement des
séances de sport a été développée. À l’issue de l’année
2010, plus de trois cents agents ont suivi cette formation.
Dans ce cadre, les opérateurs et animateurs sportifs ont
mis en œuvre une formation « gestes et postures » pour
prévenir les troubles musculo-squelettiques (lombalgie ou
sciatique).
2010 a également été marquée par la prise en compte du
risque tabagique. Pour mettre en œuvre cet objectif de
santé publique, le SDIS a offert à trente-cinq agents qui
le souhaitaient la possibilité de bénéficier d’un accompagnement
dans leur volonté de stopper leur consommation
de tabac.
Enfin, sous la conduite du vétérinaire départemental et du
responsable qualité et méthode en restauration collective,
l’actualisation des procédures d’hygiène relatives au
restaurant administratif a permis de mettre à jour l’agrément
« cuisine centrale » du SDIS.

● Orienter la formation des
agents pour faciliter l’exercice
de leur emploi
En 2010, le calendrier des formations a été réalisé à 92 %. Les
actions utilisant des mises en situation destinées à reproduire
des situations variées, très proches de la réalité, ont été développées.
Le nombre des formations permettant de détenir
les fonctions de chef d’agrès VSAV et VTU a été augmenté.
Les officiers du SDIS, au titre de leur formation de maintien des
acquis, ont pu s’entraîner à la gestion de crises en profitant
pleinement des salles tactiques mises en service au centre de
formation.
Pour renforcer la qualité de l’encadrement des sections de
jeunes sapeurs-pompiers, dont le nombre ne cesse d’augmenter,
un programme de formation pluriannuel a été engagé pour
disposer de formateurs qualifiés en nombre suffisant.
L’augmentation du nombre de conseillers techniques et
de personnes compétentes en radioprotection permet ainsi de
spécialiser le site de Gurcy-le-Châtel, dans la formation dans le
domaine du risque nucléaire. Les demandes de plus en plus
fortes de partenaires extérieurs tels que le laboratoire central
de la police parisienne, le RAID, la RATP, etc. peuvent être ainsi
satisfaites.
●Témoigner de notre solidarité
au bénéfice de la population
En 1970, la Seine-et-Marne fait figure de précurseur en choisissant
de créer un service départemental d’incendie et de secours
rassemblant les corps communaux au sein d’une structure
unique appelée corps départemental de sapeurs-pompiers de
Seine-et-Marne.1970-2010, depuis quarante ans maintenant, les
sapeurs-pompiers viennent en aide à leurs concitoyens ; ils
comptabilisent au cours de cette période près de deux millions
d’actions de secours, dont plus de 101200 en 2010.
Associer le témoignage des populations du département pour
les sapeurs-pompiers au travers de la confiance portée par leurs
élus locaux a donc été le fil conducteur de la célébration de ce
quarantième anniversaire.
Ainsi, un livre rassemblant les signatures de tous les conseillers
généraux et maires du département a été réalisé. Pour le
constituer, le SDIS a organisé un relais cycliste qui a collecté les
quarante-trois pages cantonales du livre.
Une fois éditée, cette pièce unique a été remise aux autorités,
le vendredi 11 juin au centre de formation de Gurcy-le-Châtel, à
l’occasion de la journée nationale des sapeurs-pompiers.
14/15
En parallèle à ces actions, des journées de formation à l’emploi
des outils de bureautique ont été mises en place pour faciliter
la prise en main des nouvelles versions des logiciels en service,
et ainsi gagner en performance. 173 agents, dont 103 agents
administratifs, ont suivi un stage en 2010.
Le pôle service de santé et de secours médical mis en place au
centre de formation assure la mission sanitaire sur le site de
Gurcy-le-Châtel et gère les formations initiales et continues de
tous les personnels du SSSM du SDIS de Seine-et-Marne.
Au niveau zonal, il a également pris en charge, à la suite d’un
appel d’offres émis par l’École Nationale Supérieure des Officiers
de Sapeurs-Pompiers, une formation « Santé publique » destinée
à des médecins et infirmiers suivant leur formation initiale.
● Disposer de la technicité des
spécialistes lorsque la situation
le nécessite
Pour chaque nature de risques comme le risque chimique,
l’intervention en milieu périlleux, le sauvetage déblaiement ou
le sauvetage aquatique, il existe des compétences et des
gestes adaptés qui conditionnent pleinement la réussite des
actions menées.
En 2010, pour mieux prendre en compte les nouvelles menaces
des risques NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et
chimique), un effort important a été accompli, notamment dans
le domaine du risque radiologique. En effet, afin de renforcer
l’encadrement de cette spécialité et favoriser son rapprochement
avec les cadres spécialistes du risque chimique, un
conseiller technique (RAD4) et trois chefs de la cellule mobile
d’intervention radiologique (RAD3) ont été formés.
Recrutements :
497 (SPV)
Sapeurs-Pompiers Volontaires
67 (SPP)
Sapeurs-Pompiers Professionnels
16 (PATS)
Personnels Administratifs,
Techniques et Sociaux
Formations :
311 actions au centre de formation
6464 stagiaires
788 (JSP)
Jeunes Sapeurs-Pompiers

16/17
Adapter les équipements
aux missions
● Mettre en adéquation les locaux
conformément à l’évolution des normes
● Se doter d’équipements NRBC validés
par des essais européens
● Optimiser les installations
du CTA/CODIS
● Préparer la rénovation des locaux
en site occupé
● Faire évoluer le parc
de moyens aériens

● Mettre en adéquation les
locaux conformément à l’évolution
des normes
Comme tout propriétaire de patrimoine bâti, le SDIS77 est
confronté à la nécessité de la mise en adéquation des locaux
conformément aux normes techniques en vigueur notamment
en matière environnementale, d’accessibilité et de sécurité.
Ainsi, ont été réalisés des travaux au sous-sol du restaurant
administratif dans le cadre de sa mise en conformité. De la
même manière et en préalable à la restructuration du site de
Melun, la création d’un local archives permet le déploiement
de la politique d’archivage conformément à l’instruction
correspondante pour les SDIS.
Le centre de secours d’Égreville, mis en service
opérationnel le 13 avril 2010 et inauguré le 7 juin 2010, est le
premier centre à intégrer, dès sa conception, les démarches
environnementales : récupération des eaux de pluie, mode de
Notre capacité NRBC se renforce également par l’acquisition
d’un véhicule logistique adapté, complété de lots d’appui
permettant le traitement d’une multiplicité de victimes sur site
d’intervention.
Du 6 au 10 septembre se sont déroulés au centre de formation
de Gurcy-le-Châtel des tests européens visant à la mise en place
d’un protocole unique de décontamination des victimes
soumises à des produits chimiques contaminants.
Ces essais devraient aboutir prochainement à la définition d’un
protocole européen commun de décontamination des victimes.
Ils ont permis aux membres de la spécialité de mieux appréhender
leur participation à la rédaction du plan rouge NRBC
de Seine-et-Marne avec efficacité compte tenu du retour
d’expérience, et de développer une action de sensibilisation des
sapeurs-pompiers non-spécialistes.
chauffage, etc. Le SDIS souhaite généraliser cette approche
environnementale dans ses futurs projets à travers la révision de
la charte programmatique sur laquelle est basé le plan pluriannuel
de construction et de réhabilitation des centres de secours.
L’école départementale de Gurcy-le-Châtel a également connu
des travaux. Ainsi, la mise en conformité ERP (établissement
recevant du public) des bâtiments du site et la sécurisation des
infrastructures de la « Rue du feu » ont constitué un objectif majeur
pour l’amélioration des conditions d'accueil des stagiaires.
● Se doter d'équipements NRBC
validés par des essais européens
Compte tenu des risques majeurs importants dans le domaine
RAD/CHIM avec la présence notamment sur le territoire du
département de Seine-et-Marne de douze établissements seuils
hauts SEVESO et vingt et un seuils bas, le SDIS a renforcé sa
capacité d’intervention dans le domaine de cette spécialité.
Dès lors, ont été développés nos moyens de détection et
d’analyse des gaz ainsi que ceux de prélèvement de terrain.
Cela s’est traduit par l’acquisition et la mise en service de
nouveaux équipements de détection.
● Optimiser les installations du
CTA-CODIS
Avec en moyenne 880 appels/jour et 280 interventions/jour à
traiter, le CTA-CODIS est le cœur névralgique du SDIS tant pour
les requérants, victimes ou témoins, que pour les personnels
sapeurs-pompiers engagés sur intervention.
C’est pourquoi, la résilience du CTA-CODIS est importante pour
le maintien du système global ; résilience étant entendue
comme la capacité d’une organisation soumise à une période de
stress, à retrouver un état d’équilibre lui permettant la poursuite
de son activité. En effet, il dispose des ressources renforcées
par une amélioration des processus de gestion en mode
dégradé, et une optimisation de la supervision. Elles sont
confortées par les actions menées localement pour améliorer la
culture du risque de nos personnels.
Cette capacité de résilience doit être considérée comme l’un
des volets de la gestion de crise.

● Préparer la rénovation de
locaux en site occupé
Autant 2009 a été une année de définition, autant 2010 est une
année de réalisation. Ainsi, plusieurs chantiers sont en cours
dans tout le département dans le cadre du plan pluriannuel de
construction et réhabilitation des casernements : Mormant,
Saint-Fargeau-Ponthierry, Lognes, Fontenay-Trésigny. Ces chantiers
sont des opérations délicates car il s’agit souvent de réhabiliter
partiellement ou totalement ou encore de réaliser un centre de
secours à côté du site actuel alors que la caserne continue à
être opérationnelle 24 heures/24. Une grande attention est donc
portée à leur organisation afin que les sapeurs-pompiers
exercent leurs missions dans les meilleures conditions.
Le retour d’expérience permettra d’assurer au mieux l’opération
de réhabilitation du site de Melun qui se fera en site occupé et
par étapes et ce, compte tenu du niveau de sollicitation élevé de
ce centre de secours.
18/19
● Faire évoluer le parc de
moyens aériens
Dans le cadre du plan pluriannuel d’équipement (PPE) de
renouvellement de matériels, deux moyens élévateurs ont été
acquis. Comparées à nos équipements classiques, ces deux
échelles, de type pivotantes séquentielles au sens de la
norme, enchaînent les mouvements les uns après les autres
(dressement, pivotement, extension) avec une réelle valeur
ajoutée. Les échelles aériennes demeurent le principal moyen
de sauvetage parmi les plus rapides et les plus efficaces lors
des sauvetages multiples.
De même, le recours à des moyens aériens pour évacuer les
victimes, et notamment les plus graves, est très courant dans
le cadre des missions du SDIS77.
Les épisodes neigeux et verglaçant notamment, ont démontré
l’efficacité du recours à des moyens héliportés pour la survie
des victimes.
Par ailleurs, en 2010, le CODIS s’est équipé d’une fréquence
radio VHF sur la bande aéronautique. Ce moyen de communication
entre le CODIS et différents aéronefs (Sécurité Civile,
Gendarmerie Nationale, SAMU, armée, prestataire privé) est
donc maintenant opérationnel.
Parc matériel:
990 engins dont:
105 (VSAV)
Véhicules de Secours Aux Victimes
permettent d’assurer une réponse
en moins de 15 minutes pour 97 %
de la population
Infrastructures gérées :
72 sites pour une surface
construite de casernement de près
de 150 747 m 2
962 logements

Développer une culture
de la sécurité civile:
animer, informer, porter
20/21
● Accompagner les démarches
de prévention des élus et des exploitants
● S’engager dans des missions de
solidarité nationale et internationale
● Poursuivre les actions
en faveur des jeunes
● Utiliser « l’évènementiel » pour faire
passer les messages de sécurité civile
● Développer l'expertise du SSSM dans
le cadre de partenariats extérieurs

● Accompagner les démarches
de prévention des élus et des
exploitants
Au début de l’année 2010, les préventionnistes industriels du
bureau Prévision ont participé à un test de réception d’une
installation d’extinction automatique d’incendie à mousse.
Cet essai, grandeur nature, s’est déroulé dans une cellule d’un
entrepôt logistique d’une société qui commercialise des emballages.
Il a permis de mettre en place un protocole d’intervention
pour les sapeurs-pompiers confrontés à ce type de situation.
Le Club Logistique de Seine-et-Marne, animé par Seine-et-Marne
Développement, agence économique du Conseil général, s’est
réuni en octobre 2010. L’objectif de cette rencontre avec les
sapeurs-pompiers était d’inciter les acteurs socio-économiques
à mieux identifier les risques et à agir le plus possible en amont.
● S’engager dans des missions
de solidarité nationale et
internationale
Mardi 12 janvier, un puissant séisme de magnitude 7 sur
l’échelle de Richter a frappé l'Ouest d'Haïti. Rapidement, les
premières informations ont fait état de très nombreuses
victimes et de dégâts matériels considérables. Au cours des
semaines suivantes, plusieurs détachements de secouristes
français ont été constitués à la demande du Quai d’Orsay. Onze
personnels du SDIS de Seine-et-Marne ont ainsi été engagés.
Leurs missions principales ont été l’établissement et le
fonctionnement d’un poste de commandement, des actions de
sauvetage déblaiement, la structuration et l’organisation des
soins, des hospitalisations et de l’hébergement des patients,
le soutien psychologique, la gestion de la pharmacie à usage
interne, le commandement des opérations de secours et la
gestion du désengagement de la mission française.
Lors du Congrès de l’Union des Maires de Seine-et-Marne le
vendredi 8 octobre le SDIS a animé une table ronde.
L’occasion pour Jean-Louis Mouton, président du Conseil
d’administration, et les officiers présents, d’évoquer l’implication
des élus dans le fonctionnement du SDIS et plus particulièrement
le développement et la valorisation du volontariat, le rôle des
maires dans le suivi des ERP en avis défavorables et la problématique
de la défense incendie dans les communes rurales.
À l’initiative de la sous-préfecture de Torcy, une rencontre avec
soixante-trois maires de l’arrondissement ou leur représentant
a été organisée le 29 novembre. La possibilité pour les services
du groupement Ouest de rappeler la réglementation en vigueur
et d’insister sur la nécessité de transmettre des dossiers
complets et de qualité. Les participants ont également échangé
sur les thèmes proposés, notamment la mise en conformité,
d’ici le mois d’août 2011, des hôtels de la 5 e catégorie
(particulièrement nombreux dans cet arrondissement).
Hasard de l’actualité, leurs collègues à peine rentrés d’Haïti,
d’autres sapeurs-pompiers sont intervenus en renfort à
l’extérieur du département pour soutenir l’action des secours
vendéens dont le département a été particulièrement touché
par la tempête Xynthia dans la nuit du samedi 27 au dimanche
28 février. Le SDIS a donc mobilisé dix-neuf personnels qui ont
effectué pendant six jours des opérations de pompage.
Outre une motivation évidente de solidarité, ces missions
extérieures représentent une occasion d’être confrontés à des
situations exceptionnelles et de se préparer à une éventuelle
gestion de crise en Seine-et-Marne. Elles sont également
l’occasion d’échanges fructueux et de coopérations constructives
avec les autres acteurs du secours. Le SDIS a d’ailleurs à
son tour accueilli une colonne de renfort de l’Unité d’Instruction
et d’Intervention de la Sécurité Civile lors de l’un des épisodes
neigeux du mois de décembre.

● Poursuivre les actions
en faveur des jeunes
Comme en 2009, l’année 2010 aura vu la création de nouvelles
sections de jeunes sapeurs-pompiers à Provins, Rozay-en-Brie,
Claye-Souilly, Dammartin-en-Goële et Saint-Soupplets. Le département
compte donc désormais quarante-quatre sections de JSP,
soit un maillage territorial presque équivalent à celui des CIS.
Par ailleurs le SDIS poursuit la sensibilisation des jeunes en
milieu scolaire aux risques de sécurité civile. Soixante-seize
sessions de formations initiales ont été effectuées en 2010,
ce qui porte à cent trente-quatre, le nombre de collèges sensibilisés
sur les cent quarante-neuf que compte le département.
À cela, il convient d’ajouter les quarante-trois sessions de
deuxième année et les dix sessions de troisième année
correspondant à la formation des nouveaux adultes et élèves
dans les collèges déjà sensibilisés.
● Utiliser « l’évènementiel »
pour faire passer les messages
de sécurité civile
Tout au long de l’année, partout dans le département, les sapeurspompiers
organisent ou participent à de nombreuses journées
« portes ouvertes » tel que le centenaire de l’Amicale de
Chelles, la Journée des Sapeurs-Pompiers à Esbly ou encore la
Journée de la Sécurité Intérieure au Carré Sénart. Ces rendezvous
permettent de présenter les missions, les métiers et les
moyens du SDIS, ils sont aussi l’occasion de rencontrer la
population afin de lui dispenser quelques conseils de sécurité
civile, en matière de risques domestiques notamment.
Les sapeurs-pompiers sensibilisent également des professionnels
à l’occasion de réunions ou de colloques. Ce fut notamment le
cas en 2010 pour les agents du Conseil général lors d’un forum
sur la sécurité routière, des personnels d’Aéroports de Paris et
des vendeurs du réseau Renault, accueillis sur le site de Gurcyle-Châtel.
22/23
Le SDIS a par ailleurs rédigé une convention tripartite (État,
Conseil Général et SDIS) pour la sensibilisation aux risques dans
les transports scolaires pour les collégiens de sixième. Celle-ci
devrait être signée et entrer en application en 2011.
Créé en 2006, le bac professionnel sécurité et prévention
poursuit son développement. Le SDIS 77 en est partie prenante
puisqu’il effectue à Gurcy-le-Châtel des formations pour le
compte de l’Éducation Nationale. À noter qu’en 2010, ce cursus
est passé de deux à trois ans, avec l’obligation pour les élèves
de passer le CAP d’agent de sécurité (équivalent du SSIAP 1)
pour s’assurer des débouchés professionnels en cas de
non-réussite du bac professionnel.
● Développer l'expertise du
SSSM dans le cadre de
partenariats extérieurs
Le SSSM élabore un partenariat avec la cellule psychologique
du GIGN afin de former ses médecins et infirmiers de permanence
à la gestion des situations de stress. Il s’agit notamment
d’apprendre à réagir sans se mettre en danger face à une
victime violente, refusant les secours ou tentant de se suicider.
Le SSSM est également membre du comité d’organisation
des « Journées Information Santé et Sécurité des Sapeurs-
Pompiers » conduites par l’ENSOSP et l’Université de Bordeaux
II. Il intervient d’ailleurs aussi au sein de cette université ainsi
que celle de Paris V.

Bureau communication - édition Juin 2011
Service Départemental d’Incendie et de Secours de Seine-et-Marne
56 avenue de Corbeil - BP 70109
77001 Melun cedex
0160568300
www.sdis77.fr