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Synopsis L'Amour des Trois Oranges - Association pour le ...

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L’Amour <strong>des</strong> trois oranges<br />

© Eric Mahoudeau<br />

Sergueï Prokofiev<br />

Du 23 juin au 13 juil<strong>le</strong>t 2012<br />

Soirée AROP : mardi 26 juin 2012<br />

Opéra Bastil<strong>le</strong>


L’Amour <strong>des</strong> trois oranges<br />

Sergueï Prokofiev (1891–1953)<br />

Opéra en un prologue et quatre actes<br />

Créé <strong>le</strong> 30 décembre 1921, au Lyric Opera de<br />

Chicago<br />

Livret de Sergueï Prokofiev<br />

D’après la pièce de Carlo Gozzi L'Amore del<strong>le</strong> tre<br />

melarance<br />

EN LANGUE FRANÇAISE<br />

Direction musica<strong>le</strong><br />

Mise en scène<br />

Décors et costumes<br />

Lumières<br />

Chorégraphie<br />

Chef de chœur<br />

Alain ALTINOGLU<br />

Gilbert DEFLO<br />

William ORLANDI<br />

Joël HOURBEIGT<br />

Marta FERRI<br />

A<strong>le</strong>ssandro DI STEFANO<br />

Le Roi de Trèf<strong>le</strong><br />

Le Prince<br />

La Princesse Clarice<br />

Léandre<br />

Trouffaldino<br />

Pantalon<br />

Le Magicien Tchelio<br />

Fata Morgana<br />

Linette<br />

Alain VERNHES<br />

Char<strong>le</strong>s WORKMAN<br />

Patricia FERNANDEZ<br />

Nicolas CAVALLIER<br />

Andreas CONRAD<br />

Igor GNIDII<br />

Vincent LE TEXIER<br />

Marie-Ange TODOROVITCH<br />

Carol GARCIA<br />

Nico<strong>le</strong>tte<br />

Ninette<br />

La Cuisinière<br />

Farfarello<br />

Sméraldine<br />

Le Héraut<br />

Alisa KOLOSOVA<br />

Amel BRAHIM DJÉLLOUL<br />

Victor VON HALEM<br />

Antoine GARCIN<br />

Lucia CIRILLO<br />

A<strong>le</strong>xandre DUHAMEL<br />

ORCHESTRE ET CHŒUR DE L’OPERA NATIONAL DE PARIS<br />

8 représentations à l’Opéra Bastil<strong>le</strong>, du 23 juin au 13 juil<strong>le</strong>t 2012<br />

23, 26, 29 juin 2012<br />

2, 6, 9, 11, 13 juil<strong>le</strong>t 2012<br />

Durée approximative du spectac<strong>le</strong> : 2 heures et 30 minutes<br />

Début du spectac<strong>le</strong> : 19h30<br />

2


L’Amour <strong>des</strong> trois oranges, Sergueï Prokofiev<br />

Minutage prévisionnel de la soirée :<br />

19h30-20h27 : première partie<br />

Entracte de 30 min<br />

20h57-21h56: deuxième partie<br />

Durée approximative du spectac<strong>le</strong> : 2h30<br />

A propos de L’Amour <strong>des</strong> trois oranges<br />

Le livret est tiré d'une pièce de la commedia dell'arte de Carlo Gozzi, intitulée « <strong>L'Amour</strong><br />

<strong>des</strong> trois oranges », que Prokofiev découvrit dans une revue du célèbre metteur en scène russe<br />

Vsevolod Meyerhold. Initia<strong>le</strong>ment, Prokofiev et Meyerhold auraient dû l'écrire ensemb<strong>le</strong>, mais<br />

l'émigration du compositeur en 1918 ne <strong>le</strong> permit pas ; c'est donc en collaboration avec Véra<br />

Janacopoulos qu'il l'élabora, d'abord au Japon, puis aux Etats-Unis, où l'opéra devait être créé en<br />

1919. Mais la mort subite du commanditaire, C<strong>le</strong>onfonte Campanini, directeur de l'Opéra de<br />

Chicago, retarda la création de deux ans et ce n'est qu'en 1921 que l'œuvre put enfin voir <strong>le</strong> jour, en<br />

français.<br />

Remportant un certain succès à Chicago, el<strong>le</strong> ne suscita que sarcasmes et incompréhension<br />

de la part de la critique à New York deux mois plus tard. Le public suivit cependant, et l’opéra fut<br />

joué successivement en Al<strong>le</strong>magne, en Autriche, et en France (en 1956). Aujourd’hui, L’Amour <strong>des</strong><br />

trois oranges est, à n’en pas douter, l’opéra <strong>le</strong> plus célèbre de Prokofiev.<br />

Résumé de L’Amour <strong>des</strong> trois oranges<br />

Le fils du Roi de Trèf<strong>le</strong> est atteint d’une maladie incurab<strong>le</strong>. Sauvé de justesse, il est alors<br />

victime d’une malédiction de la sorcière Fata Morgana, qui l’oblige à affronter un géant et lui<br />

dérober trois grosses oranges. Il s’avère que l’une d’el<strong>le</strong> contient une femme, Ninette, dont il tombe<br />

éperdument amoureux. Mais il la laisse un instant seu<strong>le</strong> et el<strong>le</strong> est transformée en rat par la<br />

mauvaise Sméraldine, qui agit sous <strong>le</strong>s ordres de la Princesse Clarice, nièce du Roi, et qui veut lui<br />

succéder. Heureusement, Tchelio, protecteur et ami du Prince, parvient à redonner forme humaine à<br />

Ninette. Le Roi veut punir à mort tous <strong>le</strong>s participants de ce plan machiavélique <strong>pour</strong> détrôner son<br />

fils, mais ils parviennent tous à s’enfuir.<br />

3


L’Amour <strong>des</strong> trois oranges à l’Opéra national de Paris<br />

L’Amour <strong>des</strong> trois oranges a été présenté <strong>pour</strong> la première fois à l’Opéra national de Paris <strong>le</strong><br />

27 juin 1956 – date de son entrée au répertoire - par <strong>le</strong> Théâtre national de Ljubljana. L’œuvre de<br />

Prokofiev a éga<strong>le</strong>ment été présentée à l’Opéra Comique en 1983 sous la direction de Lawrence<br />

Foster. L’Amour <strong>des</strong> trois oranges a été donné en 2005 et 2006 à l’Opéra Bastil<strong>le</strong> dans une<br />

nouvel<strong>le</strong> mise en scène signée par Filhet Deflo.. Pour la saison 2011-2012, l’Opéra fera redécouvrir<br />

au public cette œuvre pratique et drô<strong>le</strong>.<br />

ARGUMENT<br />

- Prologue -<br />

Plusieurs protagonistes de différentes formes théâtra<strong>le</strong>s se querel<strong>le</strong>nt car chacun veut voir jouer la<br />

sienne. Dix figures masquées interrompent la confusion généra<strong>le</strong> et annoncent que l’œuvre sera<br />

tota<strong>le</strong>ment origina<strong>le</strong>. Le Trompette introduit <strong>le</strong> Héraut qui lui-même introduit la pièce : el<strong>le</strong> traitera<br />

de l’hypocrisie…<br />

- Acte I -<br />

Scène 1 : Le palais royal.<br />

Le Roi apprend que son fils est atteint d’une maladie incurab<strong>le</strong> et s’inquiète <strong>pour</strong> sa succession ; il<br />

ne veut pas que sa nièce, Clarice, prenne <strong>le</strong> trône. Le seul remède <strong>pour</strong> guérir son fils est de <strong>le</strong> faire<br />

rire. Sur proposition de Pantalon, on décide d’organiser <strong>des</strong> fêtes de toutes sortes : Trouffaldino sera<br />

chargé de l’animation tandis que Léandre devra s’occuper de l’organisation ; mais celui-ci objecte<br />

car il n’est pas inquiété par la maladie du Prince. La lumière baisse et un rideau couvert de signes<br />

cabalistiques tombe ; Tchelio, protecteur du Roi, et Fata Morgana, protectrice de Léandre,<br />

s’affrontent aux cartes. Tchelio perd…<br />

Scène 2 : Le palais royal.<br />

La Princesse Clarice et Léandre passent un accord : ils se marieront si Léandre parvient à faire en<br />

sorte que <strong>le</strong> Prince meurt. Léandre accèdera ainsi au trône. Ils sont interrompus par <strong>le</strong>s Spectateurs<br />

indisciplinés <strong>des</strong> loges qui envahissent la scène. Dans la confusion, Léandre aperçoit Sméraldine,<br />

qui <strong>le</strong>s espionnait. Pour ne pas se faire tuer, el<strong>le</strong> <strong>le</strong>ur apprend que Tchelio a pris <strong>le</strong> Prince sous sa<br />

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protection et <strong>pour</strong>rait bien arriver à <strong>le</strong> faire rire et à <strong>le</strong> sauver. Peut-être l’intervention de Fata<br />

Morgana, maîtresse de Tchelio, <strong>pour</strong>rait l’empêcher. Tous trois l’appel<strong>le</strong>nt donc.<br />

- Acte II -<br />

La chambre du Prince.<br />

Visib<strong>le</strong>ment malade, Le Prince n’arrive pas à être distrait par <strong>le</strong>s vieil<strong>le</strong>s et rébarbatives<br />

plaisanteries de Trouffaldino, mais se laisse, ceci dit, convaincre d’al<strong>le</strong>r assister aux spectac<strong>le</strong>s<br />

organisés <strong>pour</strong> lui. Malheureusement, aucune <strong>des</strong> mises en scène ne l’amusent. C’est alors qu’il<br />

aperçoit la sorcière Fata Morgana : il tente de la chasser, mais dans la lutte, el<strong>le</strong> perd l’équilibre et<br />

tombe…ce qui fait enfin rire <strong>le</strong> Prince ! Fata Morgana, b<strong>le</strong>ssée dans sa fierté, maudit <strong>le</strong> Prince et lui<br />

prédit qu’il tombera amoureux de trois oranges, qu’il <strong>pour</strong>suivra au bout du monde s’il <strong>le</strong> faut.<br />

Immédiatement, <strong>le</strong> Prince annonce son départ. Il emmène Trouffaldino avec lui.<br />

- Acte III -<br />

Le désert.<br />

La scène s’ouvre sur <strong>le</strong> petit démon Farfarello qui, d’un souff<strong>le</strong>, pousse <strong>le</strong> Prince et Trouffaldino sur<br />

<strong>le</strong> chemin <strong>des</strong> trois oranges. Tchelio essaie de l’arrêter. Il a<strong>le</strong>rte aussi <strong>le</strong> Prince que <strong>le</strong>s oranges sont<br />

gardées par <strong>le</strong> gigantesque Cuisinier Créonte et lui conseil<strong>le</strong> de <strong>le</strong> distraire grâce à un ruban<br />

magique.<br />

Le Prince et Trouffaldino arrivent au château où se trouve Créonte, quelque peu terrifiés. Le plan de<br />

distraire <strong>le</strong> Cuisinier avec <strong>le</strong> ruban fonctionne et <strong>le</strong> Prince peut en profiter <strong>pour</strong> dérober <strong>le</strong>s trois<br />

grosses oranges. Les deux compères s’enfuient et se retrouvent à nouveau dans <strong>le</strong> désert. Là, <strong>le</strong>s<br />

oranges grossissent à vue d’œil…<br />

Alors que <strong>le</strong> Prince dort, Trouffaldino, assoiffé, ne peut plus résister et ouvre l’une <strong>des</strong> oranges <strong>pour</strong><br />

se désaltérer. La princesse Linette en sort, et meurt. La princesse Nico<strong>le</strong>tte sort de la deuxième<br />

orange et meurt éga<strong>le</strong>ment. Honteux et effrayé, Trouffaldino s’enfuit. Quand <strong>le</strong> Prince se réveil<strong>le</strong>, il<br />

aperçoit <strong>le</strong>s corps et réagit avec calme. Il ouvre la troisième orange qui contient, il en est sûr, son<br />

âme sœur. C’est <strong>le</strong> cas, mais la princesse Ninette manque el<strong>le</strong> aussi de mourir de soif ; ce sont alors<br />

<strong>le</strong>s Spectateurs qui interviennent <strong>pour</strong> la sauver. Le Prince, au comb<strong>le</strong> du bonheur, part chercher son<br />

père <strong>pour</strong> lui annoncer qu’il va épouser la jeune fil<strong>le</strong> et la laisse donc seu<strong>le</strong>.<br />

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C’est alors que l’on aperçoit <strong>le</strong>s silhouettes de Fata Morgana et de Sméraldine - <strong>le</strong>s Spectateurs<br />

montrent <strong>le</strong>ur anxiété. Cette dernière s’approche et transforme Ninette en rat ! Sméraldine va ainsi<br />

pouvoir la remplacer et se présenter au Roi. Celui-ci entre accompagné de son fils, qui, horrifié,<br />

refuse de l’épouser. Mais <strong>le</strong> Roi <strong>le</strong> force à rentrer au Palais avec la jeune fil<strong>le</strong>.<br />

- Acte IV -<br />

Scène 1.<br />

Le rideau cabalistique du début apparaît de nouveau. Tchelio et Fata Morgana se querel<strong>le</strong>nt, mais<br />

<strong>le</strong>s Spectateurs interviennent et poussent la sorcière hors de scène.<br />

Scène 2 : Dans la sal<strong>le</strong> du trône.<br />

Un rideau couvre <strong>le</strong> trône et, au moment où il est sou<strong>le</strong>vé, dévoi<strong>le</strong> un énorme rat, la Princesse<br />

Ninette en l’occurrence. Tchelio fait tout ce qu’il peut <strong>pour</strong> lui redonner apparence humaine…et y<br />

parvient. Le soulagement est quasi général : seuls Smeraldine, Léandre et Clarice sont atterrés. Le<br />

Roi comprend <strong>le</strong>ur trahison et décide de <strong>le</strong>s faire pendre. Les trois accusés tentent de s’enfuir et sont<br />

aidés par Fata Morgana qui fait apparaître une trappe. Résignées, toutes <strong>le</strong>s personnes présentes<br />

s’exclament : « Vive <strong>le</strong> Roi ! ».<br />

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BIOGRAPHIES<br />

Sergueï PROKOFIEV (1891-1953), compositeur<br />

Sergueï Prokofiev, né en Ukraine en 1891, manifeste dès six ans <strong>des</strong> dons<br />

<strong>pour</strong> la composition. Il entre au conservatoire de Saint-Pétersbourg <strong>pour</strong><br />

étudier <strong>le</strong> piano et la composition avec <strong>le</strong>s professeurs Rimski-Korsakov et<br />

Glazounov. Élève doué mais indoci<strong>le</strong>, il préfère aux compositeurs classiques <strong>le</strong>s<br />

contemporains qui font scanda<strong>le</strong>, tels que Debussy ou Schönberg. La fin de sa<br />

période d’étu<strong>des</strong> est couronnée par <strong>le</strong> prix Rubinstein qu’il remporte en jouant<br />

son Premier Concerto <strong>pour</strong> piano.<br />

Sergueï Prokofiev débute alors une trip<strong>le</strong> carrière de pianiste, chef d’orchestre et<br />

compositeur. Les traits essentiels de son sty<strong>le</strong> apparaissent dès ses premières partitions : une âpreté<br />

harmonique et lyrique, l’équilibre et la clarté <strong>des</strong> différents plans sonores, de brusques modulations,<br />

une écriture tona<strong>le</strong> très personnel<strong>le</strong>. En 1914, Serge de Diaghi<strong>le</strong>v, séduit par <strong>le</strong> Deuxième Concerto<br />

<strong>pour</strong> piano, commande à Prokofiev un bal<strong>le</strong>t. Le projet n’aboutit pas mais il tire de ses esquisses la<br />

Suite scythe.<br />

En 1918, Prokofiev quitte la Russie instab<strong>le</strong> et révolutionnaire. Il voyage aux Etats-<br />

Unis et en Europe où il devient célèbre par son intense activité d’interprète et de<br />

compositeur ; il s’instal<strong>le</strong> fina<strong>le</strong>ment à Paris en 1920. La collaboration avec Diaghi<strong>le</strong>v et <strong>le</strong>s Bal<strong>le</strong>ts<br />

Russes prend forme en 1921 avec Chout (« Le Bouffon »), première partition symphonique du<br />

musicien (dans une chorégraphie de Léonide Massine), suivi en 1927 de Pas d’acier (chorégraphié<br />

éga<strong>le</strong>ment par Massine), et, en 1929, Le Fils Prodigue (chorégraphie de George Balanchine). Il<br />

compose un premier opéra, L’Amour <strong>des</strong> trois oranges, en 1921.<br />

Rentré définitivement en Russie en 1936, il devient avec Chostakovitch une figure<br />

majeure de la vie musica<strong>le</strong> soviétique. Il écrit alors ses œuvres <strong>le</strong>s plus populaires : <strong>le</strong> conte de fée<br />

symphonique Pierre et <strong>le</strong> loup (1934), <strong>le</strong>s bal<strong>le</strong>ts Roméo et Juliette (1935-1940), Cendrillon (1945)<br />

et La F<strong>le</strong>ur de pierre (1951), l’opéra Guerre et Paix (1952) et compose la musique <strong>des</strong> films<br />

A<strong>le</strong>xandre Nevski (1938) et Ivan <strong>le</strong> Terrib<strong>le</strong> (1945) d’Eisenstein. La nouvel<strong>le</strong> « simplicité » qu’il<br />

revendique dans son sty<strong>le</strong> ne l’empêche pas d’être vio<strong>le</strong>mment attaqué <strong>pour</strong> son « formalisme<br />

bourgeois ». Il s’éteint <strong>le</strong> 5 mars 1953, <strong>le</strong> même jour que Joseph Staline.<br />

7


Alain ALTINOGLU (né en 1975), direction musica<strong>le</strong><br />

Alain Altinoglu est né en 1975 à Paris. Il effectue ses étu<strong>des</strong><br />

musica<strong>le</strong>s au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse<br />

de Paris. Il y enseignera plus tard, pendant près de dix ans, notamment<br />

en tant que professeur de la classe d’ensemb<strong>le</strong> vocal.<br />

Il dirige de nombreux orchestres parmi <strong>le</strong>squels l’Orchestre National de France,<br />

l'Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, la Staatskapel<strong>le</strong> de Berlin, <strong>le</strong><br />

Sinfonia Varsovia, l’Ensemb<strong>le</strong> Orchestral de Paris, l’Orchestre National d'I<strong>le</strong>-de-France,<br />

l’Orchestre National de Montpellier, l’Akademie für Alte Musik de Berlin, l’Orchestre de Lyon.<br />

Il travail<strong>le</strong> <strong>pour</strong> <strong>des</strong> théâtres lyriques comme l’Opéra national de Paris, <strong>le</strong> Théâtre du<br />

Châte<strong>le</strong>t, l’Opéra de San Francisco, <strong>le</strong> Teatro Colon de Buenos Aires, <strong>le</strong> Staatsoper de Berlin, <strong>le</strong><br />

Théâtre <strong>des</strong> Champs-Elysées, <strong>le</strong> Capito<strong>le</strong> de Toulouse, l’Opéra national de Bordeaux ; et <strong>des</strong><br />

festivals de renom tels que <strong>le</strong> Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence ou <strong>le</strong> Festival de<br />

Salzbourg.<br />

Attiré par la mélodie et <strong>le</strong> lied, il forme depuis plusieurs années un duo avec la mezzosoprano<br />

Nora Gubisch.<br />

Alain Altinoglu a notamment dirigé Falstaff avec l’Orchestre de Paris au Théâtre <strong>des</strong><br />

Champs-Elysées, Roméo et Juliette à l’Opéra Comique, Faust au Staatsoper de Berlin, Hänsel et<br />

Gretel au Festival de Glyndebourne, La Flûte enchantée au Staatsoper de Munich, Orphée aux<br />

enfers au Festival d'Aix-en-Provence, Carmen à l’Opéra de Chicago et au Metropolitan Opera de<br />

New York.<br />

Il est Premier chef invité de l’Orchestre National de Montpellier depuis la saison 2007-2008.<br />

A l’Opéra national de Paris : Salomé (2009).<br />

8


ALAIN VERNHES (Le Roi de Trèf<strong>le</strong>), baryton<br />

Alain Vernhes est né à Lyon où il fait ses étu<strong>des</strong> lyriques au<br />

Conservatoire. Il y reçoit <strong>le</strong> premier prix de Chant en 1969 et <strong>le</strong> premier<br />

prix d’Art Lyrique en 1970.<br />

Il a interprété <strong>le</strong>s grands rô<strong>le</strong>s du répertoire : Scarpia (Tosca), Sharp<strong>le</strong>ss<br />

(Madame Butterfly), Nilakantha (Lakmé), Marcello (La Bohème), <strong>le</strong> Grand<br />

Prêtre (Samson et Dalila), Inigo Gomez (L'Heure espagno<strong>le</strong>), <strong>le</strong> Prince de<br />

Bouillon (Adriana Lecouvreur), <strong>le</strong> Comte <strong>des</strong> Grieux (Manon), Pizarro (Fidelio), <strong>le</strong>s quatre rô<strong>le</strong>s<br />

diaboliques (Les Contes d'Hoffmann), Sancho Pança (Don Quichotte), Méphistophélès (Faust),<br />

Athanaël (Thaïs), Gunther (Sigurd d'Ernest Reyer), Fieramosca (Benvenuto Cellini), <strong>le</strong> Marquis de<br />

La Force (Le Dialogue <strong>des</strong> carmélites), Giorgio Germont (La Traviata), Fra Melitone (La Force du<br />

Destin), Claudius (Ham<strong>le</strong>t), <strong>le</strong> Père (Louise), Méphistophélès (Faust, en 2008).<br />

Il a participé aux créations de Goya (de Jean Prodromi<strong>des</strong> à l'Opéra national de<br />

Montpellier) et de Premier Cerc<strong>le</strong> (de Gilbert Amy à l’Opéra National de Lyon). Il a éga<strong>le</strong>ment<br />

enregistré <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> de Capu<strong>le</strong>t (Roméo et Juliette).<br />

Il s’est produit en concert avec de nombreux orchestres nationaux et internationaux,<br />

tels que <strong>le</strong> Royal Philharmonic Orchestra de Londres avec Michel Plasson, <strong>le</strong> Philharmonique de<br />

Vienne avec Georges Prêtre, l’Orchestre national de France avec Bernard Haitink (Arkel, Pelléas et<br />

Mélisande au Théâtre <strong>des</strong> Champs-Elysées), <strong>le</strong> Concertgebouw d’Amsterdam avec Louis Langrée,<br />

l’Orchestre national de Lil<strong>le</strong> avec Jean-Claude Casa<strong>des</strong>us, ainsi que l’Orchestre de Bordeaux-<br />

Aquitaine et l’Orchestre Philharmonique national de Varsovie.<br />

Il a été nommé Chevalier dans l’Ordre <strong>des</strong> Arts et <strong>des</strong> Lettres en 2003.<br />

A l’Opéra national de Paris : Escamillo (Carmen, 1994), <strong>le</strong> Comte <strong>des</strong> Grieux (Manon, 2001,<br />

2004), Sancho (Don Quichotte, 2002), Luther / Crespel (Les Contes d’Hoffmann, 2002, 2007,<br />

2010), l’Homme à la fenêtre/ <strong>le</strong> Petit vieux/ <strong>le</strong> Mendiant (Juliette ou la clé <strong>des</strong> songes, 2002, 2006),<br />

Melchtal (Guillaume Tell, 2003), Don Inigo Gomez (L’Heure espagno<strong>le</strong>, 2004), Betto (Gianni<br />

Schicchi, 2004, 2010), Le Marquis de La Force (Dialogues <strong>des</strong> carmélites, 2004), Tchélio (L’Amour<br />

<strong>des</strong> trois oranges, 2005, 2006), <strong>le</strong> Père (Louise, 2008), Le Bailli (Werther, 2009, 2010), Maître<br />

Ramon (Mireil<strong>le</strong>, 2009), Cithéron, un satyre (Platée, 2009).<br />

9


Char<strong>le</strong>s WORKMAN (Le Prince), ténor<br />

L’américain Char<strong>le</strong>s Workman est diplômé de la prestigieuse Juilliard<br />

School de New York. Il fait ses débuts en 1991 dans <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>-titre d’Albert<br />

Herring à la Canadian Opera Company, puis il est engagé dans la troupe du<br />

Metropolitan Opera de New York, où il fait ses débuts dans <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> d’E<strong>le</strong>mer<br />

(Arabella) aux côtés de Kiri Te Kanawa.<br />

A partir de 1995, sa carrière se développe en Europe. Il se concentre principa<strong>le</strong>ment sur<br />

<strong>le</strong> répertoire mozartien, <strong>le</strong> bel canto et l’opéra français. Il se produit à l’English National Opera<br />

(Ferrando, Così fan tutte), au Festival Rossini de Pesaro (Agorante, Ricciardo e Zoraide), à l’Opéra<br />

de Nice (Renaud, Armide), au Théâtre <strong>des</strong> Champs-Elysées (Almaviva, Le Barbier de Sévil<strong>le</strong>), au<br />

Teatro La Fenice de Venise (rô<strong>le</strong>-titre d’Anacréon), au Staatsoper de Munich (rô<strong>le</strong>-titre d’Orfeo), à<br />

Ferrare (Ferrando, Così fan tutte, sous la direction de Claudio Abbado), au Festival de Salzbourg<br />

(Abaris, Les Boréa<strong>des</strong> dirigé par Simon Ratt<strong>le</strong> et Don Ottavio, Don Juan, dirigé par Va<strong>le</strong>ry<br />

Gergiev), au Royal Opera House-Covent Garden de Londres (Prunier, La Rondine), au Théâtre du<br />

Châte<strong>le</strong>t (Huon, Obéron), au Gran Teatre del Liceu de Barcelone (Don Gomez, Henry VIII), à<br />

l’Opéra national de Paris, au Teatro alla Scala de Milan (Ramiro, La Cenerentola), au Théâtre de la<br />

Monnaie de Bruxel<strong>le</strong>s (Don Ottavio), au Deutsche Oper de Berlin (rô<strong>le</strong>-titre d’Idoménée), à la<br />

RuhrTrienna<strong>le</strong> (Frère Massée, Saint François d’Assise), à l’Opéra de Francfort (Lurcanio,<br />

Ariodante), à l’Opéra de Genève (Tito, La Clémence de Titus).<br />

Ces dernières années, il a interprété <strong>le</strong>s rô<strong>le</strong>s du Prince (L’Amour <strong>des</strong> trois oranges),<br />

d’Albert Gregor (L’Affaire Makropoulos), de Flamand (Capriccio) à l’Opéra national de Paris et de<br />

Jupiter (Seme<strong>le</strong>) à Zurich.<br />

Il a interprété Der Kavalier (Cardillac) à l’Opéra national de Paris en janvier 2008, Albert<br />

Gregor (L’Affaire Makropoulos) et Arbace (Idomeneo) à Madrid.<br />

A l'Opéra national de Paris : Gabriel von Eisenstein (La Chauve-souris, 2000), Don Ottavio (Don<br />

Giovanni, 2001), Tito (La Clémence de Titus, 2001), Tamino (La Flûte enchantée, 2004), Frère<br />

Massée (Saint François d’Assise, 2004), Der Kavalier (Cardillac, 2005, 2008), <strong>le</strong> Prince (L’Amour<br />

<strong>des</strong> trois oranges, 2005, 2006, 2012), Idomeneo (Idomeneo, 2006, 2010), Flamand (Capriccio,<br />

2007), Albert Gregor (L’Affaire Makropoulos, 2007, 2009).<br />

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