Synopsis L'Amour des Trois Oranges - Association pour le ...

L’Amour des trois oranges
© Eric Mahoudeau
Sergueï Prokofiev
Du 23 juin au 13 juillet 2012
Soirée AROP : mardi 26 juin 2012
Opéra Bastille

L’Amour des trois oranges
Sergueï Prokofiev (1891–1953)
Opéra en un prologue et quatre actes
Créé le 30 décembre 1921, au Lyric Opera de
Chicago
Livret de Sergueï Prokofiev
D’après la pièce de Carlo Gozzi L'Amore delle tre
melarance
EN LANGUE FRANÇAISE
Direction musicale
Mise en scène
Décors et costumes
Lumières
Chorégraphie
Chef de chœur
Alain ALTINOGLU
Gilbert DEFLO
William ORLANDI
Joël HOURBEIGT
Marta FERRI
Alessandro DI STEFANO
Le Roi de Trèfle
Le Prince
La Princesse Clarice
Léandre
Trouffaldino
Pantalon
Le Magicien Tchelio
Fata Morgana
Linette
Alain VERNHES
Charles WORKMAN
Patricia FERNANDEZ
Nicolas CAVALLIER
Andreas CONRAD
Igor GNIDII
Vincent LE TEXIER
Marie-Ange TODOROVITCH
Carol GARCIA
Nicolette
Ninette
La Cuisinière
Farfarello
Sméraldine
Le Héraut
Alisa KOLOSOVA
Amel BRAHIM DJÉLLOUL
Victor VON HALEM
Antoine GARCIN
Lucia CIRILLO
Alexandre DUHAMEL
ORCHESTRE ET CHŒUR DE L’OPERA NATIONAL DE PARIS
8 représentations à l’Opéra Bastille, du 23 juin au 13 juillet 2012
23, 26, 29 juin 2012
2, 6, 9, 11, 13 juillet 2012
Durée approximative du spectacle : 2 heures et 30 minutes
Début du spectacle : 19h30
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L’Amour des trois oranges, Sergueï Prokofiev
Minutage prévisionnel de la soirée :
19h30-20h27 : première partie
Entracte de 30 min
20h57-21h56: deuxième partie
Durée approximative du spectacle : 2h30
A propos de L’Amour des trois oranges
Le livret est tiré d'une pièce de la commedia dell'arte de Carlo Gozzi, intitulée « L'Amour
des trois oranges », que Prokofiev découvrit dans une revue du célèbre metteur en scène russe
Vsevolod Meyerhold. Initialement, Prokofiev et Meyerhold auraient dû l'écrire ensemble, mais
l'émigration du compositeur en 1918 ne le permit pas ; c'est donc en collaboration avec Véra
Janacopoulos qu'il l'élabora, d'abord au Japon, puis aux Etats-Unis, où l'opéra devait être créé en
1919. Mais la mort subite du commanditaire, Cleonfonte Campanini, directeur de l'Opéra de
Chicago, retarda la création de deux ans et ce n'est qu'en 1921 que l'œuvre put enfin voir le jour, en
français.
Remportant un certain succès à Chicago, elle ne suscita que sarcasmes et incompréhension
de la part de la critique à New York deux mois plus tard. Le public suivit cependant, et l’opéra fut
joué successivement en Allemagne, en Autriche, et en France (en 1956). Aujourd’hui, L’Amour des
trois oranges est, à n’en pas douter, l’opéra le plus célèbre de Prokofiev.
Résumé de L’Amour des trois oranges
Le fils du Roi de Trèfle est atteint d’une maladie incurable. Sauvé de justesse, il est alors
victime d’une malédiction de la sorcière Fata Morgana, qui l’oblige à affronter un géant et lui
dérober trois grosses oranges. Il s’avère que l’une d’elle contient une femme, Ninette, dont il tombe
éperdument amoureux. Mais il la laisse un instant seule et elle est transformée en rat par la
mauvaise Sméraldine, qui agit sous les ordres de la Princesse Clarice, nièce du Roi, et qui veut lui
succéder. Heureusement, Tchelio, protecteur et ami du Prince, parvient à redonner forme humaine à
Ninette. Le Roi veut punir à mort tous les participants de ce plan machiavélique pour détrôner son
fils, mais ils parviennent tous à s’enfuir.
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L’Amour des trois oranges à l’Opéra national de Paris
L’Amour des trois oranges a été présenté pour la première fois à l’Opéra national de Paris le
27 juin 1956 – date de son entrée au répertoire - par le Théâtre national de Ljubljana. L’œuvre de
Prokofiev a également été présentée à l’Opéra Comique en 1983 sous la direction de Lawrence
Foster. L’Amour des trois oranges a été donné en 2005 et 2006 à l’Opéra Bastille dans une
nouvelle mise en scène signée par Filhet Deflo.. Pour la saison 2011-2012, l’Opéra fera redécouvrir
au public cette œuvre pratique et drôle.
ARGUMENT
- Prologue -
Plusieurs protagonistes de différentes formes théâtrales se querellent car chacun veut voir jouer la
sienne. Dix figures masquées interrompent la confusion générale et annoncent que l’œuvre sera
totalement originale. Le Trompette introduit le Héraut qui lui-même introduit la pièce : elle traitera
de l’hypocrisie…
- Acte I -
Scène 1 : Le palais royal.
Le Roi apprend que son fils est atteint d’une maladie incurable et s’inquiète pour sa succession ; il
ne veut pas que sa nièce, Clarice, prenne le trône. Le seul remède pour guérir son fils est de le faire
rire. Sur proposition de Pantalon, on décide d’organiser des fêtes de toutes sortes : Trouffaldino sera
chargé de l’animation tandis que Léandre devra s’occuper de l’organisation ; mais celui-ci objecte
car il n’est pas inquiété par la maladie du Prince. La lumière baisse et un rideau couvert de signes
cabalistiques tombe ; Tchelio, protecteur du Roi, et Fata Morgana, protectrice de Léandre,
s’affrontent aux cartes. Tchelio perd…
Scène 2 : Le palais royal.
La Princesse Clarice et Léandre passent un accord : ils se marieront si Léandre parvient à faire en
sorte que le Prince meurt. Léandre accèdera ainsi au trône. Ils sont interrompus par les Spectateurs
indisciplinés des loges qui envahissent la scène. Dans la confusion, Léandre aperçoit Sméraldine,
qui les espionnait. Pour ne pas se faire tuer, elle leur apprend que Tchelio a pris le Prince sous sa
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protection et pourrait bien arriver à le faire rire et à le sauver. Peut-être l’intervention de Fata
Morgana, maîtresse de Tchelio, pourrait l’empêcher. Tous trois l’appellent donc.
- Acte II -
La chambre du Prince.
Visiblement malade, Le Prince n’arrive pas à être distrait par les vieilles et rébarbatives
plaisanteries de Trouffaldino, mais se laisse, ceci dit, convaincre d’aller assister aux spectacles
organisés pour lui. Malheureusement, aucune des mises en scène ne l’amusent. C’est alors qu’il
aperçoit la sorcière Fata Morgana : il tente de la chasser, mais dans la lutte, elle perd l’équilibre et
tombe…ce qui fait enfin rire le Prince ! Fata Morgana, blessée dans sa fierté, maudit le Prince et lui
prédit qu’il tombera amoureux de trois oranges, qu’il poursuivra au bout du monde s’il le faut.
Immédiatement, le Prince annonce son départ. Il emmène Trouffaldino avec lui.
- Acte III -
Le désert.
La scène s’ouvre sur le petit démon Farfarello qui, d’un souffle, pousse le Prince et Trouffaldino sur
le chemin des trois oranges. Tchelio essaie de l’arrêter. Il alerte aussi le Prince que les oranges sont
gardées par le gigantesque Cuisinier Créonte et lui conseille de le distraire grâce à un ruban
magique.
Le Prince et Trouffaldino arrivent au château où se trouve Créonte, quelque peu terrifiés. Le plan de
distraire le Cuisinier avec le ruban fonctionne et le Prince peut en profiter pour dérober les trois
grosses oranges. Les deux compères s’enfuient et se retrouvent à nouveau dans le désert. Là, les
oranges grossissent à vue d’œil…
Alors que le Prince dort, Trouffaldino, assoiffé, ne peut plus résister et ouvre l’une des oranges pour
se désaltérer. La princesse Linette en sort, et meurt. La princesse Nicolette sort de la deuxième
orange et meurt également. Honteux et effrayé, Trouffaldino s’enfuit. Quand le Prince se réveille, il
aperçoit les corps et réagit avec calme. Il ouvre la troisième orange qui contient, il en est sûr, son
âme sœur. C’est le cas, mais la princesse Ninette manque elle aussi de mourir de soif ; ce sont alors
les Spectateurs qui interviennent pour la sauver. Le Prince, au comble du bonheur, part chercher son
père pour lui annoncer qu’il va épouser la jeune fille et la laisse donc seule.
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C’est alors que l’on aperçoit les silhouettes de Fata Morgana et de Sméraldine - les Spectateurs
montrent leur anxiété. Cette dernière s’approche et transforme Ninette en rat ! Sméraldine va ainsi
pouvoir la remplacer et se présenter au Roi. Celui-ci entre accompagné de son fils, qui, horrifié,
refuse de l’épouser. Mais le Roi le force à rentrer au Palais avec la jeune fille.
- Acte IV -
Scène 1.
Le rideau cabalistique du début apparaît de nouveau. Tchelio et Fata Morgana se querellent, mais
les Spectateurs interviennent et poussent la sorcière hors de scène.
Scène 2 : Dans la salle du trône.
Un rideau couvre le trône et, au moment où il est soulevé, dévoile un énorme rat, la Princesse
Ninette en l’occurrence. Tchelio fait tout ce qu’il peut pour lui redonner apparence humaine…et y
parvient. Le soulagement est quasi général : seuls Smeraldine, Léandre et Clarice sont atterrés. Le
Roi comprend leur trahison et décide de les faire pendre. Les trois accusés tentent de s’enfuir et sont
aidés par Fata Morgana qui fait apparaître une trappe. Résignées, toutes les personnes présentes
s’exclament : « Vive le Roi ! ».
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BIOGRAPHIES
Sergueï PROKOFIEV (1891-1953), compositeur
Sergueï Prokofiev, né en Ukraine en 1891, manifeste dès six ans des dons
pour la composition. Il entre au conservatoire de Saint-Pétersbourg pour
étudier le piano et la composition avec les professeurs Rimski-Korsakov et
Glazounov. Élève doué mais indocile, il préfère aux compositeurs classiques les
contemporains qui font scandale, tels que Debussy ou Schönberg. La fin de sa
période d’études est couronnée par le prix Rubinstein qu’il remporte en jouant
son Premier Concerto pour piano.
Sergueï Prokofiev débute alors une triple carrière de pianiste, chef d’orchestre et
compositeur. Les traits essentiels de son style apparaissent dès ses premières partitions : une âpreté
harmonique et lyrique, l’équilibre et la clarté des différents plans sonores, de brusques modulations,
une écriture tonale très personnelle. En 1914, Serge de Diaghilev, séduit par le Deuxième Concerto
pour piano, commande à Prokofiev un ballet. Le projet n’aboutit pas mais il tire de ses esquisses la
Suite scythe.
En 1918, Prokofiev quitte la Russie instable et révolutionnaire. Il voyage aux Etats-
Unis et en Europe où il devient célèbre par son intense activité d’interprète et de
compositeur ; il s’installe finalement à Paris en 1920. La collaboration avec Diaghilev et les Ballets
Russes prend forme en 1921 avec Chout (« Le Bouffon »), première partition symphonique du
musicien (dans une chorégraphie de Léonide Massine), suivi en 1927 de Pas d’acier (chorégraphié
également par Massine), et, en 1929, Le Fils Prodigue (chorégraphie de George Balanchine). Il
compose un premier opéra, L’Amour des trois oranges, en 1921.
Rentré définitivement en Russie en 1936, il devient avec Chostakovitch une figure
majeure de la vie musicale soviétique. Il écrit alors ses œuvres les plus populaires : le conte de fée
symphonique Pierre et le loup (1934), les ballets Roméo et Juliette (1935-1940), Cendrillon (1945)
et La Fleur de pierre (1951), l’opéra Guerre et Paix (1952) et compose la musique des films
Alexandre Nevski (1938) et Ivan le Terrible (1945) d’Eisenstein. La nouvelle « simplicité » qu’il
revendique dans son style ne l’empêche pas d’être violemment attaqué pour son « formalisme
bourgeois ». Il s’éteint le 5 mars 1953, le même jour que Joseph Staline.
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Alain ALTINOGLU (né en 1975), direction musicale
Alain Altinoglu est né en 1975 à Paris. Il effectue ses études
musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse
de Paris. Il y enseignera plus tard, pendant près de dix ans, notamment
en tant que professeur de la classe d’ensemble vocal.
Il dirige de nombreux orchestres parmi lesquels l’Orchestre National de France,
l'Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, la Staatskapelle de Berlin, le
Sinfonia Varsovia, l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre National d'Ile-de-France,
l’Orchestre National de Montpellier, l’Akademie für Alte Musik de Berlin, l’Orchestre de Lyon.
Il travaille pour des théâtres lyriques comme l’Opéra national de Paris, le Théâtre du
Châtelet, l’Opéra de San Francisco, le Teatro Colon de Buenos Aires, le Staatsoper de Berlin, le
Théâtre des Champs-Elysées, le Capitole de Toulouse, l’Opéra national de Bordeaux ; et des
festivals de renom tels que le Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence ou le Festival de
Salzbourg.
Attiré par la mélodie et le lied, il forme depuis plusieurs années un duo avec la mezzosoprano
Nora Gubisch.
Alain Altinoglu a notamment dirigé Falstaff avec l’Orchestre de Paris au Théâtre des
Champs-Elysées, Roméo et Juliette à l’Opéra Comique, Faust au Staatsoper de Berlin, Hänsel et
Gretel au Festival de Glyndebourne, La Flûte enchantée au Staatsoper de Munich, Orphée aux
enfers au Festival d'Aix-en-Provence, Carmen à l’Opéra de Chicago et au Metropolitan Opera de
New York.
Il est Premier chef invité de l’Orchestre National de Montpellier depuis la saison 2007-2008.
A l’Opéra national de Paris : Salomé (2009).
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ALAIN VERNHES (Le Roi de Trèfle), baryton
Alain Vernhes est né à Lyon où il fait ses études lyriques au
Conservatoire. Il y reçoit le premier prix de Chant en 1969 et le premier
prix d’Art Lyrique en 1970.
Il a interprété les grands rôles du répertoire : Scarpia (Tosca), Sharpless
(Madame Butterfly), Nilakantha (Lakmé), Marcello (La Bohème), le Grand
Prêtre (Samson et Dalila), Inigo Gomez (L'Heure espagnole), le Prince de
Bouillon (Adriana Lecouvreur), le Comte des Grieux (Manon), Pizarro (Fidelio), les quatre rôles
diaboliques (Les Contes d'Hoffmann), Sancho Pança (Don Quichotte), Méphistophélès (Faust),
Athanaël (Thaïs), Gunther (Sigurd d'Ernest Reyer), Fieramosca (Benvenuto Cellini), le Marquis de
La Force (Le Dialogue des carmélites), Giorgio Germont (La Traviata), Fra Melitone (La Force du
Destin), Claudius (Hamlet), le Père (Louise), Méphistophélès (Faust, en 2008).
Il a participé aux créations de Goya (de Jean Prodromides à l'Opéra national de
Montpellier) et de Premier Cercle (de Gilbert Amy à l’Opéra National de Lyon). Il a également
enregistré le rôle de Capulet (Roméo et Juliette).
Il s’est produit en concert avec de nombreux orchestres nationaux et internationaux,
tels que le Royal Philharmonic Orchestra de Londres avec Michel Plasson, le Philharmonique de
Vienne avec Georges Prêtre, l’Orchestre national de France avec Bernard Haitink (Arkel, Pelléas et
Mélisande au Théâtre des Champs-Elysées), le Concertgebouw d’Amsterdam avec Louis Langrée,
l’Orchestre national de Lille avec Jean-Claude Casadesus, ainsi que l’Orchestre de Bordeaux-
Aquitaine et l’Orchestre Philharmonique national de Varsovie.
Il a été nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres en 2003.
A l’Opéra national de Paris : Escamillo (Carmen, 1994), le Comte des Grieux (Manon, 2001,
2004), Sancho (Don Quichotte, 2002), Luther / Crespel (Les Contes d’Hoffmann, 2002, 2007,
2010), l’Homme à la fenêtre/ le Petit vieux/ le Mendiant (Juliette ou la clé des songes, 2002, 2006),
Melchtal (Guillaume Tell, 2003), Don Inigo Gomez (L’Heure espagnole, 2004), Betto (Gianni
Schicchi, 2004, 2010), Le Marquis de La Force (Dialogues des carmélites, 2004), Tchélio (L’Amour
des trois oranges, 2005, 2006), le Père (Louise, 2008), Le Bailli (Werther, 2009, 2010), Maître
Ramon (Mireille, 2009), Cithéron, un satyre (Platée, 2009).
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Charles WORKMAN (Le Prince), ténor
L’américain Charles Workman est diplômé de la prestigieuse Juilliard
School de New York. Il fait ses débuts en 1991 dans le rôle-titre d’Albert
Herring à la Canadian Opera Company, puis il est engagé dans la troupe du
Metropolitan Opera de New York, où il fait ses débuts dans le rôle d’Elemer
(Arabella) aux côtés de Kiri Te Kanawa.
A partir de 1995, sa carrière se développe en Europe. Il se concentre principalement sur
le répertoire mozartien, le bel canto et l’opéra français. Il se produit à l’English National Opera
(Ferrando, Così fan tutte), au Festival Rossini de Pesaro (Agorante, Ricciardo e Zoraide), à l’Opéra
de Nice (Renaud, Armide), au Théâtre des Champs-Elysées (Almaviva, Le Barbier de Séville), au
Teatro La Fenice de Venise (rôle-titre d’Anacréon), au Staatsoper de Munich (rôle-titre d’Orfeo), à
Ferrare (Ferrando, Così fan tutte, sous la direction de Claudio Abbado), au Festival de Salzbourg
(Abaris, Les Boréades dirigé par Simon Rattle et Don Ottavio, Don Juan, dirigé par Valery
Gergiev), au Royal Opera House-Covent Garden de Londres (Prunier, La Rondine), au Théâtre du
Châtelet (Huon, Obéron), au Gran Teatre del Liceu de Barcelone (Don Gomez, Henry VIII), à
l’Opéra national de Paris, au Teatro alla Scala de Milan (Ramiro, La Cenerentola), au Théâtre de la
Monnaie de Bruxelles (Don Ottavio), au Deutsche Oper de Berlin (rôle-titre d’Idoménée), à la
RuhrTriennale (Frère Massée, Saint François d’Assise), à l’Opéra de Francfort (Lurcanio,
Ariodante), à l’Opéra de Genève (Tito, La Clémence de Titus).
Ces dernières années, il a interprété les rôles du Prince (L’Amour des trois oranges),
d’Albert Gregor (L’Affaire Makropoulos), de Flamand (Capriccio) à l’Opéra national de Paris et de
Jupiter (Semele) à Zurich.
Il a interprété Der Kavalier (Cardillac) à l’Opéra national de Paris en janvier 2008, Albert
Gregor (L’Affaire Makropoulos) et Arbace (Idomeneo) à Madrid.
A l'Opéra national de Paris : Gabriel von Eisenstein (La Chauve-souris, 2000), Don Ottavio (Don
Giovanni, 2001), Tito (La Clémence de Titus, 2001), Tamino (La Flûte enchantée, 2004), Frère
Massée (Saint François d’Assise, 2004), Der Kavalier (Cardillac, 2005, 2008), le Prince (L’Amour
des trois oranges, 2005, 2006, 2012), Idomeneo (Idomeneo, 2006, 2010), Flamand (Capriccio,
2007), Albert Gregor (L’Affaire Makropoulos, 2007, 2009).
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