Édition - Ville de Terrebonne

Budget2012
Extrait du discours du maire prononcé le 12 décembre 2011
En tout, ce sont des dépenses supplémentaires d’un million de
dollars pour la municipalité, un facteur non négligeable à
considérer puisque ces hausses exercent inévitablement une
pression sur les budgets municipaux, non seulement sur celui
de Terrebonne mais aussi sur ceux de toutes les villes du
Québec.
Et pourtant, ce n’était pas ce qui avait été convenu entre le
gouvernement provincial et les municipalités, lors du pacte
fiscal de 2007.
Ces hausses successives de la TVQ constituent une grande
surprise pour toutes les administrations municipales. Le
nouveau partenariat fiscal de 2007 devait enrichir les
municipalités d’environ 3,8 milliards de dollars, en raison du
remboursement partiel, puis du remboursement total en 2013.
Or, l’augmentation de la TVQ change la situation et nous oblige
à rembourser des sommes plus importantes que prévues
initialement.
En termes clairs, cela signifie que les municipalités du Québec
paieront au moins 1,2 milliard de dollars de plus que le montant
qu’elles recevront à terme par le gouvernement provincial, ce
qui viendra donc effacer dans une très forte proportion les
effets escomptés du pacte fiscal.
Il est maintenant évident que la structure actuelle de
financement des villes et des municipalités du Québec n’est
plus adaptée aux responsabilités que le gouvernement du
Québec a pelletées dans la cour des administrations locales au
fil des années.
Nous espérons donc que le palier provincial saura régler la
situation car c’est la vitalité de nos finances qui en dépend.
Pour composer avec ces nouvelles réalités,
nous avons dû adapter nos budgets.
Et c’est dans cette optique que notre administration
a su conjuguer ces nouvelles exigences avec la
capacité de payer des citoyens.
Depuis plusieurs années, tous nos efforts visent à minimiser
l’impact de ces charges et responsabilités sur nos
contribuables, et à assurer une gestion rigoureuse des deniers
publics, tout en contribuant à la croissance soutenue de notre
municipalité.
La gestion de plusieurs types d’infrastructures est l’une des
importantes responsabilités qui ont été transférées aux
municipalités dans les dernières années. Nous avons toujours
misé sur une saine planification de cet aspect essentiel et
l’année 2012 ne sera pas différente.
Variations
au compte de taxes
Malgré les investissements nécessaires et les multiples
projets, notre planification budgétaire nous permettra cette
année encore de maintenir la taxe dédiée aux infrastructures
au même taux que celui du précédent budget, soit 5 cents du
100 $ d’évaluation.
Donc, aucune hausse de ce côté-là. Les contribuables de
Terrebonne pourront ainsi bénéficier d’infrastructures de qualité
sans avoir à payer plus.
Rappelons qu’au cours des dernières années, Terrebonne a su
tirer profit des différents programmes gouvernementaux afin
d’aller chercher le maximum de subventions pour investir
massivement dans l’amélioration de nos réseaux, nos rues et
nos routes.
Parmi les autres facteurs qui influencent l’accroissement du
budget, il y a bien sûr l’augmentation de l’activité économique,
à savoir le développement industriel, commercial, résidentiel
et institutionnel.
Malgré un contexte économique et financier qui s’annonçait
difficile, et après une année 2010 qui s’est soldée par le
maintien de notre croissance, la vigueur de ce secteur à
Terrebonne s’est une fois de plus confirmée, avec 433 M$ en
permis de construction et de rénovation, une hausse de
214 M$ comparativement à 2010, soit le double de l’année 2011.
La croissance économique de Terrebonne nous a permis de
diminuer le pourcentage du poids du service de la dette à
l’ensemble au cours des dernières années. De près de 24 % en
2005, elle est passée à 19 % du budget total de la ville en 2012.
Il s’agit d’un autre exemple de la bonne santé financière de
Terrebonne.
En plus du gel de la taxe dédiée aux infrastructures, nous
sommes heureux d’annoncer le maintien du gel du tarif de l’eau
à 260 $ par unité d’habitation, ainsi que le gel du tarif du
contrôle biologique des insectes piqueurs à 25 $ par résidence.
Ces gels des tarifs témoignent de notre capacité à
conjuguer croissance et offre de services. Nos
contribuables pourront donc profiter de plusieurs
services au même coût que celui des années
précédentes, cause directe d’une saine planification.
En ce qui a trait à la taxe foncière, elle connaîtra une légère
hausse, passant de 65,40 cents du 100 $ d’évaluation à
67,40 cents, soit une augmentation de 2 cents. Rappelons
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