14 au 24 septembre 2012 - Caen Event

Foire Internationale de Caen 2012
Rencontres
Céline Ripoll et Varua Nahoe Pont
Tout au long de la Foire Internationale
de Caen, des artistes nous font
partager la culture polynésienne
au travers d’animations, de
contes et légendes, d’un atelier
de sculpture. Rencontres avec
Varua Nahoe Pont, artiste
pascuan et Céline Ripoll, la
petite fille de l’océan.
Céline Ripoll a chamboulé sa
vie en 2005 pour devenir une
« globe conteuse », témoignant
de l’oralité polynésienne dans le
monde francophone. Des mois
passés d’île en île lui ont permis de
riches rencontres et de recueillir
de nombreuses paroles auprès
d’anciens, de l’île de Pâques, de
Tahiti et des îles Marquises.
Elle tend la discipline du conte vers
une réelle expression poétique
alliant recherches ethno-artistiques,
danses et chants traditionnels.
Elle partage désormais sa vie entre
la France et l’île de Pâques, patrie
de son compagnon.
Originaire de l’île de Pâques, Varua a
grandi aux pieds des moai, écoutant
les récits des anciens qui lui
enseignent les chants, les noms des
pierres et les gestes qui donnent vie
au bois.
Arrivé en France en 2009, Varua
Nahoe Pont fait connaître sa culture
en accompagnant musicalement les
contes de Céline Ripoll, ou par le
biais d’expositions de sculptures.
Umanga Mo
Te Natura
Un défi écologique
à l’île de Pâques
L’île de Pâques fut jadis
couverte de forêts, mais à
partir du milieu du 17 e siècle
les arbres auraient disparu,
laissant place à de grandes
prairies. Inconscience des
habitants, surpeuplement,
invasion de rats... : les hypothèses
pour expliquer cette
catastrophe écologique sont
nombreuses. Mais l’explication
la plus plausible est celle d’un
phénomène climatique qui
aurait engendré une grande
sécheresse et la disparition de la
forêt en quelques décennies.
Inscrite au patrimoine mondial
de l’UNESCO depuis 1995,
l’île de Pâques reste néanmoins
vulnérable et s’érode au fur et
à mesure que la pluie et le vent
emportent la mince couche de
terre qui la recouvre. Un projet
franco-chilien baptisé « Umanga
Mo Te Natura » (Travailler
ensemble pour la nature) vise
à réintroduire sur l’île plusieurs
milliers d’arbres endémiques
et indigènes. Ainsi en 2012,
environ 40 000 arbres devraient
être replantés sur une surface de
vingt-cinq hectares.
Au travers d’une exposition
photos, les reporters Olivier
Touron et Cédric Gouverneur
nous livrent un regard éclairé
sur cette île surprenante.
Eloigné de son île et confronté à
nos problématiques occidentales, il
prend conscience qu’il y a urgence à
protéger la biodiversité et s’engage
dans la sauvegarde des plantes
autochtones et médicinales. Cette
fin d’année 2012 verra naître son
projet de bio-energies (bio-gaz) et
agriculture biologique sur l’île de
Pâques.
12 -