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AUBAGNE AU JOUR LE JOUR
PÔLE SOLIDARITÉ :
OBJECTIF 2013
Le pôle solidarité, ancien centre de secours, accueillera la Maison du Partage, le Secours Populaire et les Resto du Cœur.
centre de secours va être
transformé en « pôle solidarité ».
L’ancien
Le projet a été présenté le 18 octobre
dernier aux trois structures qui
seront accueillies dans ce lieu, après
un long travail de concertation : la
Maison du partage, le Secours populaire
et les Restos du cœur. « La
consultation des entreprises doit être
lancée ce mois-ci, explique Isabelle
Warnery-Vergès, architecte de la
Ville, le chantier pourrait alors commencer
début 2013 et le pôle être
inauguré en octobre de la même
année ».
Les structures d’accueil bénéficieront
de plus d’espace qu’auparavant, leur
offrant des facilités pour développer
Le comité Agir pour l'hôpital d'Aubagne, qui s’est
réuni le 17 octobre, va écrire à Marisol Touraine,
ministre des affaires sociales et de la santé pour
l’alerter sur la situation toujours préoccupante du centre
hospitalier Edmond-Garcin et demander un moratoire
sur l’application de la loi Bachelot, « afin de sortir
de cette logique comptable qui détruit le système
public hospitalier ». « Malgré une évolution favorable,
en 2011, a rappelé Michel Lan, maire de La Destrousse,
vice-président de l’Agglo, délégué à la défense et à la
promotion des services publics, l’hôpital d’Aubagne est
toujours en déficit et aura beaucoup de mal à financer
de nouveaux investissements ». Dans ce contexte, le
comité s’est demandé quel était l’avenir de l’IRM pour
lequel il s’est mobilisé avec de nombreux citoyens du territoire. Cela
fait maintenant six mois que le dossier de demande d'IRM a été déposé. Selon un courrier, daté du 8 octobre, du
directeur du centre hospitalier, Alain Tessier, « la commission ad hoc s'est réunie et a donné un avis favorable ». Mais
le chef de l’établissement indique qu’il n’a pas encore reçu de notification officielle de la part de l'Agence Régionale de
Santé, qui doit répondre avant le 30 novembre, en précisant qu’« il faudra compter au moins dix à douze mois avant
que l'installation soit terminée et prête à fonctionner ».
michel.decaro@aubagne.fr
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LA VILLE A VIVRE
de nouvelles activités. Les locaux
plus fonctionnels, plus ouverts, plus
aérés auront aussi des prolongements
à l’extérieur. L’une des particularités
de ce pôle est également la
mutualisation des espaces. La
Maison du partage par exemple, dispose
d’une cuisine qui servira aussi
pour des ateliers des Restos du Cœur
qui, de leur côté, partageront des
locaux avec le Secours Populaire.
La surface totale dévolue au pôle
représentera 1 000 m2 au rez-dechaussée,
avec une salle publique de
réunion de 100 m2. Au-dessus, 500
m2, répartis sur deux étages, seront
réservés à des services municipaux.
L’ensemble du bâtiment sera accessible
aux personnes à mobilité réduite.
« Nous sommes plutôt sur une architecture
climatique (utilisation optimale
des orientations, des matériaux
et des volumes) pour réduire au
maximum les consommations énergétiques,
indique l’architecte.
L’isolation se fera par l’extérieur avec
un bardage métallique. On étudie
aussi la possibilité d'installer l’eau
chaude solaire à la Maison du partage,
où 40 à 50 douches sont prises
chaque jour ».
L’opération qui coûte 2,4 millions
d’euros est financée à 70% par le
Conseil général.
HÔPITAL : L’IRM SE FAIT ATTENDRE
michel.decaro@aubagne.fr
© P.M.
OPINIONS groupes
de la majorité municipale
« Quand le blé est sous la grêle, fou qui
fait le délicat ». Louis Aragon
Aubagne et l’Agglo sont à la pointe de la mobilisation départementale
pour une alternative efficace, mais à dimension
citoyenne, face à un projet de métropole marseillaise où les
élus locaux et les citoyens n’auront plus voix au chapitre sur
une question aussi essentielle que le droit du sol, ou la
gratuité des transports publics. L’agenda annoncé par le
gouvernement est incompatible avec les atermoiements, ou
les états d’âmes : ici plus qu’ailleurs, nous savons ce que
veulent dire rassemblements et mobilisations, quand l’identité
de notre ville et de notre territoire sont en jeu. Souhaitons
que sur ce sujet-là, au moins, l’union sacrée manifestée lors
du dernier Conseil communautaire se confirme dans les
actes: comment en effet à la fois s’allier au MEDEF contre le
tramway d’Aubagne, quand ce même MEDEF est le principal
partisan d’une métropole tentaculaire. C’est l’une des contradictions
majeures que l’opposition aubagnaise devra
assumer, si elle en a les ressources.
Jean-Claude Cuisinier, Front de Gauche
Le vrai Centre
Les centristes aubagnais, les vrais, éprouvent de l'amertume à
l'égard de l'UDI, de son usurpation du centre. Sur Aubagne,
c’est une partie de l’UMP qui s’est travestie en centre, pour
tromper l’opinion publique et tenter de gagner les municipales
au second tour en fusionnant ce pseudo-centre, la
droite et l’extrême droite. Nous préférons un rassemblement
autour d'une majorité centrale, comme le prônait François
Bayrou, durant sa dernière campagne présidentielle, sur des
valeurs (démocratie, république, laïcité, justice sociale, solidarité,
économie durable..), sur une vision d’une Europe forte et
sociale, sur un assainissement des finances publiques tout en
renforçant ses vecteurs de croissance. Dans ce projet, l'UDI,
mais le vrai, pas l’UMP travesti, le Modem, EELV, le PRG , les
sociaux-démocrates du PS et du PC pourraient se rassembler.
Ce serait la première force politique de France. Et si on s’y
mettait sur Aubagne ?
Les élus MoDem : Jean-Marie Orihuel, Josyane Royère,
Michèle Cassand
Oui au Pôle Provence 13
L’appauvrissement continu de Marseille, ville centre, aurait
des répercussions sur toute la région, aggravant encore les
problèmes de déplacements, de logement ou d’emploi.
L’utilité et le contenu du projet de développement passent
avant la forme de la structure, comme l’intérêt général et la
concertation avant la concentration des pouvoirs.
Mais mettons nous les mêmes exigences dans ce Pôle ?
C’est par une approche globale et transversale qu’on
répondra aux besoins des populations et du territoire de
façon durable. Coopération et solidarité doivent être le
moteur du pôle métropolitain qui doit évidemment intégrer
MPM. Une coopération efficace nécessite de clarifier les
questions de gouvernance, de définir les compétences, en
intégrant la notion de chef de file de projets et de périmètre
pertinent pour chaque niveau de décision. Il faut donc revoir
les questions de fiscalité et mutualiser des ressources
financières pour la réussite de projets communs.
Les élu(e)s EELV : Joëlle Anton Michel, Claude Carbonnell,
Carmen Heumann
Une confiance surveillée
Les élus de notre groupe ont voté favorablement pour la création
d’un pôle métropolitain, « Pôle Provence 13 » lors du
conseil communautaire extraordinaire du 24 octobre. Nous ne
voulons pas de cette Métropole, avec 90 communes qui d’ailleurs,
ne pourrait pas fonctionner. Cela n’entache en aucun
cas la confiance que nous pouvons avoir envers le gouvernement
de Jean-Marc Ayrault et le Président de la République.
Nous devons nous faire entendre haut et fort pour que notre
volonté de travailler ensemble soit prise en compte dans
plusieurs domaines. Pour cela nous demandons au Président
de la Communauté Urbaine de Marseille Provence Métropole,
de venir nous rejoindre dans le Pôle Provence 13. Pour
travailler sur l’organisation des transports en commun, le
développement économique avec la création de nouveaux
emplois, un aménagement du territoire plus harmonieux.
Comme nous avons su le faire pour l’organisation de
Marseille Provence 2013.
Groupe Socialiste et Radical de Gauche : P. Arnoux, G.
Rampal, N. Flouret, A. Salone, D. Zeitoun, S. Harkane, M.
Julien, B.Durand, F.Ghassoui, H. Lunetta, J. Athias
L’AJJ n o 740 : du vendredi 2 au jeudi 15 novembre 2012