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- 2ème trimestre 2009 -<br />
Numéro <strong>30</strong><br />
Programme de lutte contre les salmonelles<br />
en poulets et dindes<br />
La Ferme d’Artagnan, Centre de références et<br />
d’expérimentation pour l’Oie de Visé<br />
Olivier et Amélie Snauwaert-Poullain ont<br />
choisi la volière, avec parcours extérieur<br />
Editeur responsable : André THEWIS - Filière Avicole et Cunicole Wallonne - asbl<br />
Chaussée de Namur, 47 - 50<strong>30</strong> GEMBLOUX - Tél. : 081/62 73 11 - info@facw.be<br />
La <strong>FACW</strong> est subventionnée par le Ministère de la Région Wallonne – Direction Générale de l’Agriculture des<br />
Ressources Naturelles et de L’Environnement et Direction Générale de l’Economie et de l’Emploi.
Sommaire<br />
Olivier et Amélie Snauwaert-Poullain ont choisi la volière avec<br />
parcours extérieur Page 1<br />
Programme de lutte contre les salmonelles en poulets et dindes Page 4<br />
Quelles sont les avancées obtenues en faveur des petits abattoirs de<br />
volailles ? Page 8<br />
Vive les produits « de chez nous » ! Page 11<br />
A Libramont, la <strong>FACW</strong> inscrira les volailles dans le contexte du<br />
développement durable Page 13<br />
ERPA Page 16<br />
EURO Foie Gras Page 17<br />
Concours Coq de Cristal 2009 : 8 produits d’exception ! Page 18<br />
Journée des productions porcines et avicoles 2009 Page 19<br />
La Ferme d’Artagnan, Centre de références et d’expérimentation pour<br />
l’Oie de Visé Page 21<br />
Avec l’été voici venu le temps idéal pour savourer cuisses, pilons,<br />
blancs et autres saucisses de volailles cuites au barbecue Page 22<br />
Journée découverte d’élevage d’oies et de canards Page 24<br />
Brèves Page 25<br />
Recette : Omelette aux asperges gratinées Page 29<br />
Ont collaboré à ce numéro :<br />
C. Colot<br />
M. Jacquet<br />
P. Kirten<br />
P. Pochet (DGARNE)<br />
J-P. Rolland (APAQ-W)<br />
M-L. Semaille (FWA)<br />
Graphisme et mise en page :<br />
P. Kirten<br />
Comment recevoir régulièrement le trimestriel de la<br />
Filière Avicole et Cunicole Wallonne ?<br />
La souscription se fait auprès de la <strong>FACW</strong>. Le montant<br />
annuel de l’abonnement pour la Belgique est de 15 euros<br />
à verser sur le compte 103-0120500-94 de la <strong>FACW</strong> avec<br />
la mention « cotisation ». Pour les personnes qui veulent<br />
s'abonner hors Belgique, le montant s'élève à 35 , frais de port<br />
compris (code i-ban : BE87 10<strong>30</strong> 1205 0094 - code bic :<br />
NICABEBB) - Banque : Crédit Agricole - Boulevard Sylvain Dupuis<br />
n° 251 à 1070 BRUXELLES.<br />
Photos : les photos qui n’émanent pas de la <strong>FACW</strong> ont leur(s) source(s) indiquée(s).
Olivier et Amélie Snauwaert-Poullain ont choisi la<br />
volière avec parcours extérieur<br />
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Olivier, Amélie et les enfants, Clémence et Karelle.<br />
La production d’ ufs de consommation<br />
offre des perspectives d’installation.<br />
Malgré un contexte d’incertitude lié à la<br />
directive européenne, quant à<br />
l’orientation à long terme des modes de<br />
garde et des marchés des différents<br />
ufs qui en sont issus, la garde<br />
alternative (non-cages) se développe<br />
de façon importante.<br />
La proportion de poules détenues en<br />
systèmes alternatifs s’accroît de<br />
manière significative.<br />
En Wallonie, celle-ci correspond aujourd’hui à près de 500.000 têtes : quelque 220.000<br />
poules pondeuses sont gardées avec libre parcours (KAT ou IKB), environ 250.000<br />
poules sont au sol (volière ou classique : pondoirs centraux, caillebotis et sol) et un peu<br />
moins de 40.000 poules produisent selon les normes bio.<br />
Nous avons rencontré Olivier et Amélie Snauwaert-Poullain, à Romedenne. Ces jeunes<br />
agriculteurs ont opté pour la volière avec parcours extérieur ; leur bâtiment neuf<br />
accueille depuis la fin mai, 38.500 poules pondeuses.<br />
L’installation se compose de 3 zones distinctes : la zone d’élevage, le local technique<br />
pour le conditionnement des ufs et la fumière (stockage des déjections).<br />
La volière<br />
Comme on peut le voir sur la coupe<br />
transversale, le bâtiment est pourvu de<br />
chaque côté d’un jardin d’hiver. Des trappes<br />
donnent accès du poulailler au jardin d’hiver<br />
et de ce dernier vers le libre parcours<br />
extérieur.<br />
La volière est faite d’étages de caillebotis<br />
sur bandes transporteuses des déjections,<br />
avec des perchoirs, les dispositifs d’alimentation et d’abreuvement et deux rangées de<br />
nids à l’étage supérieur.<br />
Le référentiel KAT suivi pour la production, fixe la densité de base à 9 poules par mètre<br />
carré de surface accessible aux volatiles. Avec un équipement de type volière, la surface<br />
disponible pour les poules est augmentée. Dans le cas présent, elles ont accès, non<br />
seulement aux différentes surfaces étagées de l’équipement mais également à toute la<br />
superficie bétonnée du bâtiment, y compris sous l’équipement de la volière. Ainsi, la<br />
densité de garde peut être sensiblement accrue, jusqu’à atteindre 15 poules (voire plus)<br />
par m 2 de béton de sol, ce qui évidemment réduit l’investissement par place de poule.<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 1
Aménagement classique (non-volière).<br />
Cette disposition constitue une grande<br />
différence par rapport à l’aménagement<br />
classique où la rangée de nids est disposée<br />
sur un double plan incliné de caillebotis en<br />
dessous duquel les poules n’ont pas accès<br />
(zone d’accumulation des déjections), voir<br />
illustration.<br />
Mattijs MICHILS (Vencomatic) explique qu’il existe<br />
plus d’un modèle d’équipement de volière. Celui<br />
présent dans l’élevage d’Olivier et Amélie est appelé<br />
RED-L, pour « Resting, Eating, Drinking and<br />
Laying ».<br />
Dessous de la volière, accessible aux poules.<br />
Le jardin d’hiver<br />
Le jardin d’hiver est limité du côté extérieur<br />
par des tôles ajourées, plus durables que le<br />
filet brise-vent. L’emploi de ces tôles est<br />
limité par la capacité de l’élevage : au-delà<br />
de 60.000 poules, la surface d’entrée ainsi<br />
constituée ne serait pas suffisante que pour<br />
assurer une ventilation correcte (contrairement<br />
à la capacité des filets brise-vent).<br />
L’évacuation de l’air vicié se fait par des<br />
extracteurs en cheminées dans la toiture.<br />
A l’extérieur, une large bande de terre en<br />
front des trappes de sortie est couverte de<br />
pierrailles de gros calibre qui éviteront les<br />
bourbiers et les flaques d’eau devant les<br />
sorties. La superficie du parcours est établie<br />
sur base de 2.500 poules par hectare.<br />
Le jardin d’hiver et ses tôles<br />
ajourées et le parcours<br />
empierré au front des<br />
trappes.<br />
Isabrown<br />
Les poules mises en place à la fin du mois de<br />
mai dernier sont de souche Isabrown, l’une des<br />
quatre commercialisées par le Couvoir VEPYMO<br />
(les autres souches proposées par le couvoir de<br />
Poppel sont : Dekalb, Bovans et Hisex). Vepymo<br />
est distributeur exclusif des produits de Hendrix<br />
Genetics. L’Isabrown est souvent mise en place<br />
lorsqu’il s’agit d’une volière avec jardin d’hiver.<br />
En revanche, la Bovans est plus couramment<br />
utilisée pour le plein air.<br />
2<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
La gestion du programme lumineux est<br />
déterminante pour la production :<br />
Christophe Decroos (Vepymo) explique que la<br />
durée d’éclairement est progressivement<br />
augmentée (une heure par semaine) pour<br />
atteindre 16 heures de lumière et permettre<br />
aux poulettes d’entrer progressivement et de<br />
façon optimale, dans le cycle de ponte.<br />
Christophe Decroos à gauche et<br />
Olivier Snauwaert.<br />
La gestion de l’éclairage va aussi limiter la<br />
ponte d’ ufs au sol, hors des nids. Ainsi en fin<br />
de jour, on éteint d’abord la lumière au sol et<br />
on la laisse au niveau des caillebotis,<br />
contraignant les poules à grimper aux étages pour la nuit. Dans le même ordre d’idée,<br />
l’accès au jardin d’hiver est permis lorsque le taux de ponte atteint environ 50% (le poids<br />
moyen des ufs est alors de 47 grammes). En outre, il est accessible lorsque l’éclairage<br />
est en fonction dans le bâtiment, pour éviter le scénario d’un jardin plus lumineux que<br />
l’intérieur avec des poules qui y passent la nuit et finalement y pondent.<br />
Mopack 100<br />
Les oeufs sont conditionnés en emballages<br />
alvéolés. La Mopack 100 (MOBA) est<br />
construite en acier inoxydable, facile à<br />
nettoyer. Elle permet de traiter jusqu’à<br />
36.000 ufs par heure.<br />
La production est commercialisée par<br />
Aveve.<br />
Investissements<br />
Les modes de garde des pondeuses évoluent, les oeufs<br />
alternatifs ont le vent en poupe, les filières sont à la<br />
recherche de partenaires éleveurs et producteurs.<br />
Pour des raisons économiques et de rationalisation, les<br />
tailles d’unités préconisées à l’installation évoluent à la<br />
hausse, réduisant les charges de production (aliment,<br />
logistique, etc.). En conséquence, tandis que<br />
naturellement, rapporté à la place de poule,<br />
l’investissement se réduit, globalement, celui nécessaire<br />
pour constituer l’outil de production est de plus en plus<br />
élevé.<br />
Les ufs conditionnés sont empilés sur<br />
un ascenseur qui facilite la manutention.<br />
Michel JACQUET<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 3
S<br />
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Programme de lutte contre les salmonelles en<br />
poulets et dindes<br />
Le point sur l’adaptation du programme de lutte contre les salmonelles en poulets et<br />
dindes a fait l’objet d’une demi-journée d’information, le 13 mars dernier, à la Maison de<br />
l’Agriculture et de la Ruralité. Initiative conjointe à la Filière Avicole et Cunicole Wallonne<br />
et à la Fédération Wallonne de l’Agriculture, cet événement a eu pour objectif de réunir<br />
les aviculteurs wallons en attachant une attention particulière aux implications pratiques<br />
et financières de ce programme.<br />
Il est en effet bien établi que les salmonelles constituent un problème de santé publique<br />
important, à l’origine d’une source élevée de toxi-infection alimentaire chez l’homme.<br />
Jusqu’en 2005, la salmonellose constituait la maladie infectieuse d’origine alimentaire la<br />
plus fréquente en Belgique. Depuis 2006, elle représente la deuxième cause de toxiinfection<br />
alimentaire.<br />
Face à l’importance de cette zoonose sur la santé publique, le Parlement européen et le<br />
Conseil ont mis en uvre en 2003 un règlement portant sur la lutte contre les<br />
salmonelles et autres agents zoonotiques (2160/2003). L’objectif visé est de réduire la<br />
prévalence au niveau de la production primaire de tous les sérotypes de salmonelles<br />
pouvant avoir des conséquences sur la santé humaine.<br />
On notera que la Belgique avait déjà pris les devants face à cette problématique des<br />
salmonelles, en instaurant dès 1998 la qualification sanitaire des volailles à laquelle est<br />
soumis tout détenteur de plus de 200 animaux.<br />
Toutes ces exigences ne peuvent toutefois pas cacher l’enjeu économique auquel doivent<br />
faire face les professionnels, notamment lorsque l’on sait que dès 2011, la tolérance zéro<br />
sera appliquée. En effet, il ne sera à ce moment plus possible de mettre sur le marché<br />
toute viande fraîche de volaille aux fins de la consommation humaine, à moins qu’elle ne<br />
satisfasse au critère : absence dans 25 grammes.<br />
Les salmonelles constituent un problème de santé publique important,<br />
à l’origine d’une source élevée de toxi-infection alimentaire chez<br />
l’homme. Les ufs et les volailles constituent une des sources<br />
majeures de contamination. Cette constatation explique pourquoi la<br />
Commission européenne, dès 2003, a instauré un règlement portant<br />
sur la lutte contre les salmonella et autres agents zoonotiques. Les<br />
mesures d’application sont cependant visibles chez les aviculteurs<br />
seulement depuis cette année. La Belgique avait toutefois préparé le<br />
terrain en instaurant à partir 1998 la qualification sanitaire des<br />
volailles.<br />
Le programme adapté de lutte contre les salmonelles présenté ce 13 mars par l’AFSCA,<br />
en particulier par Jacqueline Evers de la Direction générale du contrôle, a mis en<br />
évidence un renforcement des mesures par rapport à la qualification sanitaire actuelle.<br />
En résumé :<br />
- Réalisation d’une analyse salmonelles trois semaines avant abattage, également pour<br />
les détenteurs de plus de 200 volailles. Avant, cette exigence concernait les<br />
détenteurs de plus de 5 000 volailles. Cette mesure est d’application depuis janvier<br />
2009.<br />
4<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
- En cours d’année, d’autres mesures entreront en vigueur et mettront en évidence un<br />
passage pour tous à l’équivalent de la catégorie A de la qualification sanitaire des<br />
volailles (la plus exigeante) :<br />
Pratiquer au moins trois hygiénogrammes par an et une analyse de l’eau (si l’eau<br />
de puits est utilisée),<br />
Analyse salmonelles d’entrée. L’analyse au couvoir sera néanmoins acceptée pour<br />
les petites productions.<br />
L’AFSCA a mis en évidence les exigences qui seraient également<br />
appliquées en matière de lutte contre les salmonella chez les éleveurs<br />
détenant plus de 200 volailles. Auparavant, la qualification sanitaire<br />
prévoyait en effet des mesures à partir d’une capacité supérieure à<br />
5000 volailles.<br />
En cas de lots positifs, les exigences supplémentaires<br />
suivantes seront également mises en uvre :<br />
- Hygiénogrammes (par un laboratoire agréé par<br />
l’AFSCA) et écouvillonnages (pour sérotyper les<br />
salmonelles présentes),<br />
- Nettoyage et désinfection obligatoires par une firme externe (dans le cas où un<br />
poulailler est deux fois positif pour le même sérotype),<br />
- Guidance obligatoire (dans le cas où un poulailler est trois fois positif ou plus<br />
pour le même sérotype).<br />
Néanmoins, l’AFSCA voudrait assouplir ce cadre pour les petits producteurs, étant donné<br />
l’existence d’un projet de règlement du Parlement européen et du Conseil portant sur la<br />
dérogation au règlement 2160/2003 relative à l'approvisionnement de petites quantités<br />
de viande fraîche de dindes et de poulets. Cette catégorie ne serait pas soumise au<br />
règlement 2160/2003 et donc, dans une certaine mesure, à l’adaptation de ce<br />
programme de lutte. Il revient aux Etats-Membres de fixer les règles concernant cette<br />
catégorie. Les négociations seront menées avec la Fédération Wallonne de l’Agriculture,<br />
avec l’appui technique de la Filière Avicole et Cunicole Wallonne.<br />
L’exposé de l’AFSCA a été suivi par l’intervention de Christian Quinet de l’ARSIA qui a<br />
notamment rappelé que les produits de volailles sont largement associés à la<br />
problématique des salmonelloses :<br />
- Contamination par les ufs,<br />
- Contamination des carcasses à l’abattoir.<br />
Par ailleurs, les mauvaises pratiques du consommateur sont également incriminées.<br />
Monsieur Quinet a listé les facteurs de risques importants en élevage:<br />
- Contamination directe entre les lots, d’où l’importance du All-in-All-out,<br />
- Survie des salmonelles dans le poulailler, impliquant la réalisation d’un vide sanitaire,<br />
d’un nettoyage et d’une désinfection suivie de son contrôle,Introduction par l’homme,<br />
expliquant l’intérêt du sas sanitaire équipé de pédiluves, d’une zone propre, d’une<br />
zone sale, d’un lavabo, ainsi que la pratique d’un accès limité des visiteurs, admis<br />
moyennant le port de vêtements et de bottes spécifiques au bâtiment et le lavage des<br />
mains,Contamination par les cadavres, nécessitant leur élimination régulière et un<br />
stockage séparé,<br />
- Contamination par les poussins d’un jour, justifiant une origine contrôlée de ceux-ci<br />
et un examen d’entrée,<br />
- Rôle des insectes, nuisibles et oiseaux sauvages dans les contaminations, d’où les<br />
plans de lutte contre la vermine.<br />
Les facteurs de risque faibles concernent :<br />
- La contamination de l’aliment (fournisseur reconnu, stockage protégé, nettoyage/<br />
désinfection du silo),<br />
- Le matériel provenant de l’extérieur (à éviter sinon nettoyage et désinfection),<br />
- La contamination de l’eau de boisson (contrôle régulier de la charge en bactéries).<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 5
Pour limiter au maximum les risques de contaminations en<br />
salmonella dans les élevages, l’ARSIA a insisté sur l’importance<br />
du sas sanitaire équipé de pédiluves, d’une zone propre, d’une<br />
zone sale, d’un lavabo et d’un accès limité des visiteurs, admis<br />
moyennant le port de vêtements et de bottes spécifiques au<br />
bâtiment et le lavage des mains.<br />
La recherche scientifique n’a pas été écartée des<br />
débats. L’exposé de Christopher Marcq de la Faculté<br />
universitaire des Sciences Agronomiques de<br />
Gembloux a montré que le problème des<br />
salmonelles est complexe :<br />
- Antibiotiques interdits depuis 2006,<br />
- Vaccination non envisagée dans le secteur du poulet de chair de rente, contrairement<br />
aux poules pondeuses reproductrices et aux poules pondeuses destinées à la<br />
production d’ ufs de consommation,<br />
- Importance des mesures d’hygiène dans les élevages (exposé de l’ARSIA : présence<br />
d’un SAS, stockage des cadavres, lutte contre la vermine, nettoyage et désinfection<br />
des poulaillers, accès limité des bâtiments, …), mais celles-ci ont parfois un succès<br />
limité.<br />
La recherche scientifique offre de nouvelles approches de lutte en production primaire,<br />
notamment via la voie génétique et la voie alimentaire (acidification, pré-probiotiques,<br />
immunisation passive à l’aide d’anticorps). En particulier, l’Unité de zootechnie de la<br />
Faculté travaille sur la mise en uvre d’un probiotique pourvu d’une capacité anti-<br />
Salmonella. Les principes sont associés à la fois à la compétition d’une bactérie<br />
antagoniste avec la bactérie Salmonella, empêchant l’adhésion de cette dernière sur<br />
l’épithélium intestinal et sur une amélioration de la fonction digestive. Un autre volet des<br />
recherches porte sur l’immunisation passive. Cette dernière alternative se base sur<br />
l’injection d’un antigène vaccinal Salmonella dans la poule. Les ufs possèdent dès lors<br />
des anticorps contre cet agent pathogène. Ces anticorps spécifiques sont injectés dans<br />
l’aliment et permettent une diminution du portage de<br />
salmonelles au niveau du tube digestif.<br />
Les scientifiques se penchent également sur les nouvelles approches<br />
à investiguer en matière de lutte contre les salmonella en élevage.<br />
La Faculté universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux<br />
explore en particulier la voie alimentaire (probiotique et<br />
immunisation passive).<br />
Les conclusions ont été confiées à Jean Renault,<br />
responsable de la cellule Agriculture et AFSCA du<br />
Cabinet de la Ministre Sabine Laruelle. Au vu des<br />
nombreuses interrogations et inquiétudes des<br />
aviculteurs lors de cette demi-journée, surtout des petits producteurs (liées notamment<br />
aux coûts des contrôles insupportables), Monsieur Renault a rappelé la nécessité de se<br />
conformer à la réglementation européenne : « Celle-ci aura des conséquences<br />
économiques, mais la santé des consommateurs prime ! » Le Cabinet de la Ministre veut<br />
cependant l'appliquer de manière la plus souple possible pour les producteurs. Quant à<br />
la question : « A-t-on les moyens de la politique sanitaire exigeante que nous menons au<br />
niveau européen? », il est clair que les charges vont augmenter. Voilà pourquoi le<br />
Cabinet souhaite que la discussion démarre le plus vite possible entre l'AFSCA et les<br />
différentes fédérations. Il est important de préserver le plus possible les petits<br />
opérateurs.<br />
A la suite de cette après-midi d’informations et de débats, la Fédération Wallonne de<br />
l’Agriculture (FWA) a été consultée par l’AFSCA, afin d’envisager des modalités<br />
d’assouplissements pour les petits producteurs. Une deuxième réunion du groupe de<br />
travail initié par l’AFSCA, précisément sur la mise en uvre du nouveau programme de<br />
lutte, a également eu lieu.<br />
6<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
A cette occasion, des aménagements ont été proposés par l’AFSCA en faveur des plus<br />
petites productions :<br />
(1) Mesures allégées pour les fermes abattant leurs propres volailles en circuits<br />
courts (moins de 7500 volailles par an), qui ne relèveraient plus du règlement<br />
2160/2003,<br />
(2) Petites exploitations d’une capacité de moins de 5 000 volailles, procédant à un<br />
abattage dans un abattoir agréé.<br />
Pour ces deux catégories, les aménagements consisteraient pour :<br />
(1) : pas d’analyse salmonella de sortie mais un monitoring deux fois par an de<br />
l’exploitation sur des poulets âgés de plus de 3 semaines - mesures, en cas de<br />
monitoring positif, les mêmes que le programme ordinaire mais sur toute<br />
l’exploitation (dont le vide sanitaire total de l’exploitation!) et une mesure<br />
supplémentaire correspondant à une nouvelle analyse salmonella de contrôle de<br />
sortie au moment où les premiers animaux sont abattus – mesures préventives<br />
identiques à la qualification sanitaire C (donc, pas d’hygiénogrammes ni d’analyse<br />
d’eau),<br />
(2) : contrôle d’entrée des poussins valable sur base du contrôle en couvoir, analyse<br />
d’eau obligatoire annuellement si utilisation d’eau de puits comme eau de boisson –<br />
1 hygiénogramme une fois par an – contrôle de sortie (par lot) valable pour 8<br />
semaines pour les exploitations ne travaillant pas complètement en all-in, all-out.<br />
Les négociations ne sont pas encore terminées, mais voici le contenu principal des<br />
revendications de la FWA en faveur de ces productions :<br />
SAS d’hygiène : maintenir le principal du pré-local par lot de volailles et du sas<br />
d’hygiène central. Donner la possibilité aux éleveurs d’utiliser des chaussures<br />
spécifiques par lot de volailles ou un pédiluve.<br />
L’hygiénogramme dans les petites exploitations (2) : les producteurs considèrent que<br />
celui-ci est une mesure de contrôle du nettoyage faisant suite à une infection, mais<br />
n’apporte rien dans les exploitations saines. Pour les exploitations travaillant avec des<br />
sols en terre battue, les hygiénogrammes sont par ailleurs inutiles. Pour tenir compte<br />
des aspects financiers et pratiques, les producteurs proposent dès lors de rendre les<br />
hygiénogrammes obligatoires seulement en cas de lot positif.<br />
Pour les élevages au-delà de 5000 volailles utilisant des croissances lentes, les<br />
producteurs font beaucoup moins de rondes par année mais seraient obligés de<br />
réaliser trois hygiénogrammes par an. Ces mesures sont lourdes et allongent<br />
systématiquement le délai entre deux rondes. La FWA demande un hygiénogramme<br />
par an vu le faible nombre de rondes.<br />
Pour le contrôle de sortie « Salmonella » dans les exploitations de moins de 5000<br />
volailles (2), il serait utile de permettre au producteur de prendre éventuellement des<br />
échantillons dans plusieurs lots (maximum 5) dont l’abattage s’étalerait sur 8<br />
semaines maximum. En cas de lots positifs, il est également important de permettre<br />
au producteur de procéder à un contrôle salmonelles dans les autres lots pour<br />
vérification avant d’imposer un vide sanitaire complet de l’exploitation.<br />
Pour les exploitations de plus grande taille, les producteurs rappellent qu’ils<br />
demandent à la Commission Européenne d’accepter une validité de l’analyse pour une<br />
période de 4 semaines (demande appuyée par ERPA ; elle devrait faire l’objet de<br />
discussions lors de la révision de la Directive en 2011).<br />
Pour les exploitations de type (1), les producteurs proposent d’autoriser une analyse<br />
salmonella deux fois par an dans un lot proche de l’abattage au moyen d’un seul<br />
pédisac (au lieu de 2, vu la petite surface des poulaillers). La présence de prélocal<br />
assurant une barrière sanitaire entre lots, ils demandent également que le vide<br />
sanitaire de l’exploitation en cas de lot positif ne soit pas exigé, étant donné le<br />
problème économique que cela poserait. Le vide sanitaire total n’est requis que quand<br />
la contamination de l’entièreté de l’exploitation a été prouvée.<br />
Catherine COLOT<br />
Marie-Laurence SEMAILLE<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 7
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Quelles sont les avancées obtenues en faveur des<br />
petits abattoirs de volailles ?<br />
C’est en janvier 2006, à Bertrix, que les abattoirs<br />
ont exprimé pour la première fois devant les<br />
responsables de l’AFSCA toutes les difficultés<br />
rencontrées ces dernières années. Elles<br />
concernent les adaptations rendues nécessaires à<br />
la suite des diverses réglementations qui se sont<br />
succédées (HACCP, Beltrace, autocontrôle, audit<br />
des systèmes de production, …). A cette occasion,<br />
d’autres problèmes ont également été pointés :<br />
L’extrême lourdeur administrative liée à la<br />
mise en place de toutes les exigences,<br />
La remise en question de l’avenir de la<br />
profession de petit abatteur et de la légalité de leur activité,<br />
Le poids financier important de la politique de contrôle.<br />
Le parcours du combattant<br />
Depuis quelques années, les petits<br />
abattoirs ferment leurs portes. Suite à<br />
une enquête menée par la <strong>FACW</strong>, sur les<br />
26 petits abattoirs wallons encore<br />
recensés en 2001, il en restait 11 en<br />
2007. L’érosion ne semblait cependant<br />
pas encore finie : l’échéance fixée à<br />
2010 pour l’agrément de tous les<br />
abattoirs constituait en effet une réelle<br />
épée de Damoclès pour ces petites<br />
entreprises. Ces abattoirs jouent<br />
pourtant un rôle social intéressant au<br />
niveau local. Ils constituent des outils de<br />
proximité offrant des garanties sanitaires<br />
aux particuliers élevant leur propre<br />
volaille. Par ailleurs, on observe en<br />
Wallonie des abattoirs à la ferme,<br />
développant une activité de vente<br />
directe. Ils mettent sur le marché des<br />
produits reconnus. Pour s’en convaincre,<br />
il suffit d’évoquer le dernier lauréat du<br />
concours Coq de Cristal 2009 ayant<br />
remporté le prix pour la cuisse de poulet.<br />
Plus tôt déjà, Monsieur Bolly de l’abattoir<br />
de Verlaine avait mené campagne afin<br />
que les exigences soient allégées pour<br />
les petites structures. Une des avancées<br />
obtenues à cette époque avait été de<br />
pouvoir payer l’équivalent de présence<br />
d’une heure le vétérinaire chargé de<br />
l’expertise ante et post-mortem pour des<br />
capacités de moins de 1200 volailles par<br />
jour.<br />
Depuis 2006, pas moins de neuf<br />
réunions avec les autorités fédérales ont<br />
été nécessaires pour arriver à des<br />
acquis. Par ailleurs, en 2007, une visite<br />
avait été organisée en France à<br />
l’initiative des petits abattoirs, de la<br />
FWA, avec l’appui organisationnel de la<br />
<strong>FACW</strong>. L’objectif était d’aller à la<br />
rencontre d’un petit abattoir et d’un<br />
spécialiste français de la question, afin<br />
de comparer les exigences entre les<br />
deux pays.<br />
Les assouplissements obtenus<br />
Des acquis ont été obtenus fin 2008,<br />
avec une application effective courant du<br />
premier trimestre de 2009. Après de<br />
longues négociations menées dès 2006,<br />
l’AFSCA a en effet accepté des<br />
assouplissements pour deux catégories<br />
d’abattoir :<br />
- abattoir à la ferme ne dépassant pas<br />
7 500 volailles par an (1),<br />
- abattoir de faible capacité, travaillant<br />
pour une clientèle constituée par des<br />
particuliers (ménages élevant pour<br />
leur propre autoconsommation) (2).<br />
Pour les abattoirs à la ferme (1), levée<br />
de l’agrément : plus d’obligation<br />
d’expertise ante et post mortem<br />
systématique par le vétérinaire (qui était<br />
très coûteuse pour de petites structures)<br />
et possibilité de vendre les poulets<br />
entiers (ou découpés devant le client)<br />
8<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
pour une vente directe au consommateur<br />
final sur le lieu de production, le marché<br />
public local et la livraison à un débit de<br />
viande ou restaurant sur le lieu de<br />
production.<br />
Pour les abattoirs de faible capacité (2),<br />
levée de l’agrément lorsque les<br />
abattages concernent la clientèle<br />
constituée par les particuliers: plus<br />
d’obligation également de l’expertise<br />
ante et post mortem systématique par le<br />
vétérinaire, possibilité de reprendre par<br />
le client ses carcasses chaudes et levée<br />
de l’obligation d’encoder dans le logiciel<br />
informatique de traçabilité imposé par<br />
l’autorité sanitaire (BELTRACE).<br />
Par ailleurs un guide d’autocontrôle au<br />
départ rédigé par l’association belge des<br />
abattoirs (représentant les grands<br />
abattoirs) est en cours d’assouplissement<br />
afin de prendre en compte les<br />
spécificités des petits abattoirs<br />
(allègement des plans HACCP et<br />
diminution de la fréquence d’analyses).<br />
Deux catégories d’abattoir semblent<br />
avoir été acceptées par l’AFSCA :<br />
- abattoirs de volailles et ateliers de<br />
découpe qui n’emploient pas plus de<br />
2 équivalents temps plein,<br />
- abattoirs qui abattent maximum<br />
350 000 volailles par an.<br />
A force de persévérance,<br />
les petits abattoirs de<br />
volailles ont réussi, après<br />
deux longues années de<br />
négociations, à obtenir une<br />
série d’assouplissements.<br />
Ces derniers concernent les<br />
abattoirs à la ferme de<br />
moins de 7 500 volailles par<br />
an et les abattoirs<br />
possédant une clientèle<br />
constituée de particuliers élevant des<br />
volailles pour leur propre autoconsommation.<br />
Les contributions de la FWA et de la<br />
<strong>FACW</strong> sur ce dossier<br />
Pour parvenir à convaincre l’AFSCA du<br />
bien-fondé et de la nécessité de ces<br />
mesures, le cabinet de la Ministre Sabine<br />
Laruelle a servi de médiateur entre les<br />
différentes parties. D’ailleurs, la <strong>FACW</strong> et<br />
la FWA tiennent à remercier la Ministre<br />
et ses collaborateurs pour leur écoute<br />
attentive et leurs initiatives<br />
constructives. Le Conseil de filière est<br />
quant à lui intervenu pour établir le<br />
dossier « technique » qui a été porté,<br />
pour la partie défense professionnelle,<br />
par la FWA. Ce dossier « technique » a<br />
fait l’objet de plusieurs étapes :<br />
- Un document de synthèse envoyé au<br />
Cabinet rassemblant tous les problèmes<br />
rencontrés par les petits abattoirs et les<br />
conséquences en découlant,<br />
- Après réponse de l’AFSCA aux<br />
problèmes soulevés, formulation des<br />
demandes de précision et d’avis des<br />
petits abattoirs,<br />
- Rédaction de fiches par abattoir<br />
(volume d’abattage, autres activités sur<br />
le site, circuits de commercialisation,<br />
type de clientèle),<br />
- Finalisation de la négociation par une<br />
réunion organisée par la Ministre, le<br />
8 octobre 2008.<br />
A suivre …<br />
Aucune réponse n’a cependant été<br />
donnée aux demandes suivantes :<br />
- Autorisation, pour les abattoirs dont la<br />
capacité est supérieure à 1 200 volailles<br />
par jour, mais inférieure à 2 000<br />
volailles par jour (*) , de payer le tarif<br />
dérogatoire de l’expertise vétérinaire,<br />
au même titre que celui accordé aux<br />
abattoirs d’une capacité de moins de<br />
1 200 volailles par jour.<br />
Cette demande se justifie<br />
par le fait que ces outils<br />
échappent<br />
aux<br />
dérogations offertes aux<br />
plus petits mais<br />
également aux plus<br />
grands abattoirs. Ces<br />
derniers peuvent en effet<br />
former leur personnel<br />
pour la mise en consigne<br />
des carcasses afin de diminuer le<br />
nombre de vétérinaires présents à<br />
l’ante et au post-mortem.<br />
- Possibilité de transformer ses<br />
volailles abattues dans la ferme pour<br />
un écoulement en circuits courts.<br />
(*) Ce seuil est obtenu en divisant le volume d’abattage<br />
pratiqué sur une semaine par le nombre de jours<br />
ouvrables<br />
.<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 9
- Révision du tarif établi pour<br />
l’exportation de volailles dans les<br />
pays limitrophes.<br />
En effet, qu’il s’agisse d’une seule<br />
volaille ou de 500 volailles exportées, le<br />
prix est le même et de l’ordre de 40<br />
par certificat.<br />
- Solution à apporter au problème de<br />
l’utilisation de la main d’ uvre<br />
handicapée dans les petits abattoirs.<br />
Ces derniers échappent en effet aux<br />
assouplissements fixés dans l’Arrêté<br />
Ministériel relatif aux assouplissements<br />
des modalités d’application<br />
de l’autocontrôle et de la traçabilité<br />
dans certaines entreprises du secteur<br />
des denrées alimentaires.<br />
Catherine Colot<br />
Marie-Laurence Semaille (FWA)<br />
Avis aux Amateurs<br />
Communiqué de l’Association Wallonne des Eleveurs d’Animaux<br />
de Basse-Cour (AWEABC)<br />
L’AWEABC a reçu ce 20 avril 2009 son agrément du Ministre de l’Agriculture, de la<br />
Ruralité, de l’Environnement et du Tourisme.<br />
Cet agrément est obtenu en application des articles 7 et 8 de l’arrêté royal de 1998<br />
relatif aux conditions zootechniques et généalogiques régissant l’amélioration et la<br />
conservation des races avicoles et cunicoles.<br />
Celui-ci confère à l’AWEABC une reconnaissance officielle comme association d’éleveurs<br />
chargée des missions officielles suivantes :<br />
1°) la gestion simplifiée, limitée à l’identification des animaux et au contrôle des<br />
caractéristiques des races et des variétés homologuées en Belgique par l’Entente<br />
Européenne ;<br />
2°) la tenue du registre des races belges.<br />
Afin de mener à bien ses missions, l’AWEABC doit notamment assurer le fonctionnement<br />
efficace d’un système d’identification des animaux ainsi que la définition des standards<br />
des races. L’AWEABC doit en outre mettre en uvre un programme d’amélioration et le<br />
cas échéant, de conservation des races, par le biais de l’organisation ou le soutien de<br />
concours et de la désignation de juges officiels.<br />
L’AWEABC seule association officiellement reconnue en Wallonie et région Bruxelles-<br />
Capitale est ouverte sans aucune discrimination à tous les éleveurs et à toutes personnes<br />
intéressées par les animaux de basse-cour, et pour tenir informés ses membres, elle<br />
éditera une revue officielle 4 fois l’an moyennant une cotisation de 12 .<br />
Cette cotisation donnera outre le droit de recevoir la revue, de bénéficier d’autres<br />
avantages (ides, conseils d’élevage, soutien financier sous forme de primes, numéro<br />
d’éleveur, …) et de participer aux structures de la gestion du petit élevage en Wallonie et<br />
Bruxelles-capitale.<br />
Odette BIENFAIT,<br />
Présidente AWEABC<br />
10<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
P<br />
R<br />
O<br />
M<br />
O<br />
T<br />
I<br />
O<br />
N<br />
Vive les produits "de chez nous" !<br />
Au cours de l'été 2008, alors que les<br />
prix de l'énergie et des matières<br />
premières battaient tous les records,<br />
les membres de Fedis se sont engagés<br />
à soutenir les agriculteurs en<br />
intensifiant leur communication sur la<br />
présence des produits belges dans les<br />
points de vente. L'engagement s'est<br />
concrétisé par la signature d'une<br />
convention entre Fedis et les<br />
organisations agricoles (Boerenbond,<br />
Fédération wallonne de l'agriculture et<br />
l'Algemeen Boerensyndicaat).<br />
Via la toolbox de promotion des<br />
produits belges de chez nous, les<br />
membres vont développer une<br />
communication structurelle axée sur le<br />
fond. L'objectif est de mettre en avant<br />
les qualités intrinsèques des produits<br />
belges, leur place dans un régime<br />
alimentaire équilibré ainsi que le<br />
savoir-faire des producteurs.<br />
COLLABORATION UNIQUE<br />
C'était la première fois que les deux<br />
Régions, la Flandre et la Wallonie,<br />
unissaient leurs forces en vue de<br />
donner un coup de pouce<br />
supplémentaire à la promotion des<br />
produits agricoles belges. Les<br />
organismes régionaux de promotion, le<br />
VLAM et l'APAQ-W, ont développé<br />
ensemble une 'toolbox', une banque<br />
de données disponible en ligne :<br />
www.decheznous.info. Cette toolbox<br />
aidera les distributeurs à réaliser leur<br />
communication vers le consommateur.<br />
Sur cette banque de données en ligne<br />
et agréable d'utilisation, le<br />
commerçant choisit le canal de<br />
communication qu'il préfère pour ses<br />
actions de promotion des produits<br />
belges : un mailing clients, un site web,<br />
un périodique, des dépliants, des<br />
affiches, etc. En outre, il y trouvera de<br />
nombreuses informations pratiques sur<br />
les produits agricoles belges qu'il<br />
pourra utiliser dans sa communication.<br />
L'objectif est d'informer au mieux le<br />
consommateur sur le produit, le<br />
producteur et le processus de<br />
production.<br />
BESOIN D'UN COUP DE POUCE<br />
Il ressort d'une étude de Fedis que 90%<br />
de la viande de porc et de b uf sont<br />
d'origine belge, tout comme 75% de la<br />
volaille, 95% des légumes et 90% des<br />
oeufs. Le pourcentage des fruits est<br />
difficile à évaluer vu les fortes variations<br />
saisonnières. Le consommateur base son<br />
choix, par ordre d'importance, sur le<br />
caractère régional du produit, la<br />
qualité, le soutien aux petits<br />
producteurs, l'alimentation durable, le<br />
prix et enfin, l'authenticité.<br />
IMPACT DE LA CRISE ?<br />
La crise économique générale actuelle<br />
n'a pas d'énormes répercussions sur<br />
la destination totale des produits<br />
alimentaires dans notre pays. On<br />
remarque toutefois un glissement des<br />
plats préparés et produits transformés<br />
vers davantage de préparations<br />
"maison" à base de produits frais. Il<br />
s'agit principalement de la hausse de la<br />
consommation de produits de base frais<br />
tels que la viande fraîche (+1.9%) et la<br />
volaille (+4.2%), les pommes de terre<br />
(+2.9%) et les légumes frais (+5.6%).<br />
Par contre, la consommation de<br />
certains produits laitiers et de poissons<br />
frais a chuté. (Source = GFKPanel).<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -<br />
ïï
LES VOLAILLES DE CHEZ NOUS ?<br />
En cliquant sur l’adresse www.decheznous.info, la possibilité est offerte aux<br />
commerçants d’aller chercher des logos, tels que Belplume en poulet de chair ou encore<br />
les slogans, site Internet et images relatifs à la campagne de promotion générique sur le<br />
poulet (voir n° 29 de ce périodique). Des photos ou des liens vers des recettes sont<br />
également proposés (exemple pour les oeufs : « Découvrez vos recettes super rapides<br />
sur www.ei.be »).<br />
Des informations sur les productions<br />
sont par ailleurs disponibles. En<br />
poulet, on découvre les spécificités de<br />
la production standard et de la<br />
production de qualité différenciée, les<br />
atouts de la viande, comment cuire un<br />
poulet et le servir, … En ufs, une<br />
mise à jour sur les qualités des ufs<br />
permet de vérifier que le lien<br />
anciennement établi entre consommation<br />
d’ ufs et augmentation du<br />
cholestérol humain n’est pas fondé.<br />
Les questions relatives aux différents<br />
modes d’élevage et au marquage des<br />
ufs sont développées. En production<br />
de foie gras, on s’informe de la<br />
production dans le monde, de la manière dont on peut identifier un foie gras, des<br />
différentes dénominations utilisées ou encore on apprend comment servir le foie gras ou<br />
quels sont les produits dérivés du canard gras.<br />
Jean-Pol ROLLAND,APAQ-W<br />
et Catherine Colot, <strong>FACW</strong><br />
FORMATION 2009<br />
Dans le courant du mois d’octobre débutera la formation annuelle en « Production de<br />
foie gras – gavage de canards 2009 ».<br />
Les personnes intéressées peuvent déjà nous envoyer leurs coordonnées via<br />
info@facw.be ou écrire à : <strong>FACW</strong> – Chaussée de Namur n° 47 à 50<strong>30</strong> GEMBLOUX, pour<br />
faire partie de la base de données et recevoir les documents d’inscription dans le<br />
courant du mois de septembre 2009.<br />
Vous pouvez avoir un aperçu des documents de l’année précédente (horaire, fiche<br />
d’inscription, coût, …) sur notre site Internet www.facw.be, cliquez sur la rubrique<br />
« RESSOURCES », ensuite cliquez sur « FORMATIONS ».<br />
Patricia KIRTEN<br />
ïî<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
A Libramont, la <strong>FACW</strong> inscrira les volailles dans le<br />
contexte du développement durable<br />
F<br />
O<br />
I<br />
R<br />
E<br />
Comme les trois précédentes éditions, la <strong>FACW</strong> sera présente à la Foire Agricole de<br />
Libramont, au travers du rassemblement des Conseils de filière dans un même<br />
stand. Pour rappel, la <strong>FACW</strong> est agréée depuis 2003 par le Service Public de Wallonie<br />
– DGARNE en qualité de Conseil de filière pour les secteurs avicole et cunicole.<br />
Les Conseils de filière rassemblent<br />
l’ensemble des acteurs d’une production<br />
agricole ou horticole wallonne, en<br />
partant des entreprises amont de la<br />
filière jusqu’au consommateur. Leur<br />
finalité est d’encourager le<br />
développement de produits locaux de<br />
qualité différenciée qui répondent aux<br />
attentes des consommateurs. Ces<br />
productions mettent en valeur le savoirfaire<br />
agricole wallon. Ils allient les<br />
notions de respect de l’environnement,<br />
de création d’emploi et de valeur ajoutée<br />
en Wallonie, l’objectif des Conseils de<br />
Filière étant de soutenir le<br />
développement durable. Afin de<br />
satisfaire les consommateurs, les<br />
producteurs recherchent également des<br />
différenciations sur des aspects<br />
nutritionnels, de goût, de bien-être<br />
animal et de modes de production<br />
raisonnés.<br />
Dans le cadre de leur présence à<br />
Libramont, les Conseils de filière<br />
mettront à disposition des journalistes<br />
des fiches de présentation de chaque<br />
secteur. Pour la <strong>FACW</strong>, les volailles, en<br />
tant que productions durables et de<br />
qualité, seront présentées comme suit :<br />
Contexte<br />
L’aviculture en Wallonie repose<br />
essentiellement sur la production de<br />
poulets de chair, de poules pondeuses et<br />
de canards à foie gras. En poulets et<br />
pondeuses, on observe trois modèles de<br />
production, à l’origine de trois types de<br />
produits : standards, de marque et de<br />
qualité différenciée.<br />
C’est à partir de 1990 que l’aviculture a<br />
pris son envol dans notre région, en<br />
faisant plus que tripler sa production,<br />
soit plus de 20 millions de poulets<br />
produits par an. Les pondeuses ont suivi<br />
un mouvement semblable, en atteignant<br />
un peu plus de 1,5 millions.<br />
Un ralentissement du développement<br />
avicole est observé dès 2001, où<br />
l’augmentation de la production de<br />
poulets de chair et de poules pondeuses<br />
a davantage reposé sur des productions<br />
alternatives (bio, qualité différenciée,<br />
plein air, marques). En 2007, plus de<br />
1 million de poulets et 200 000<br />
pondeuses sont associées à ces modes<br />
de production alternatifs. En poulets,<br />
plus de la moitié de cette production est<br />
biologique.<br />
Chaque modèle de production correspond<br />
à des marchés bien spécifiques. Les<br />
produits standards, à très petit prix<br />
(+ 3,5 /kg), sont destinés à une<br />
clientèle de masse pour laquelle, à côté<br />
des garanties sanitaires indispensables,<br />
le prix constitue le facteur d’achat<br />
prioritaire. Ces produits sont de plus en<br />
plus orientés vers la découpe<br />
(+ 6,5 /kg).<br />
4<br />
3,5<br />
3<br />
2,5<br />
2<br />
1,5<br />
1<br />
0,5<br />
Evolution du nombre de pouletsde chair recensés en<br />
Région Wallonne de 1985 - 2007 (Sources : INS)<br />
0<br />
1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007<br />
Années<br />
Les produits de qualité différenciée,<br />
correspondent à des systèmes d’élevage<br />
Evolution à partir du nombre de places<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 13
plus extensifs et dès lors, à des coûts de<br />
production plus élevés. Occupant un<br />
segment du marché, ils s’adressent à<br />
des consommateurs qui recherchent des<br />
produits plus goûteux, bénéficiant d’une<br />
notoriété. Leur prix de vente est<br />
également plus élevé, entre 6 et<br />
8 /kg (poulet entier). La Belgique est le<br />
premier importateur de volailles<br />
françaises Label Rouge.<br />
Economiquement<br />
Aujourd’hui, la Wallonie détient 18% de<br />
la production nationale de poulets de<br />
chair (14% en pondeuses).<br />
Si la part des volailles et des ufs dans<br />
la valeur de la production agricole<br />
wallonne ne représente respectivement<br />
que 2,5% et 1,1% (38,2 et 17,2 millions<br />
d’Euros/chiffres DGA 2006), il faut<br />
toutefois reconnaître que cette valeur a<br />
quadruplé en 15 ans (volailles). La part<br />
de l’aviculture dans la valeur de la<br />
production agricole belge n’est pas non<br />
plus négligeable et atteint, respectivement<br />
pour les volailles et les ufs,<br />
15% et 12%.<br />
Au niveau emplois, plus de <strong>30</strong>00<br />
exploitations déclarent détenir des<br />
volailles (DGA-2006). Sur celles-ci, entre<br />
10% et 15% élèvent des animaux selon<br />
une production de qualité différenciée ou<br />
de qualité standard. A peu près le même<br />
nombre d’agriculteurs est recensé selon<br />
les deux modèles de production, voire<br />
plus en qualité différenciée et circuits<br />
courts.<br />
Environnementalement<br />
Si l’on s’arrête à la production de poulet<br />
de chair, on peut sans hésitation affirmer<br />
qu’il s’agit de productions avec des<br />
cycles très courts, à l’origine d’indices de<br />
consommation (*) très bas, surtout en<br />
production standard. Pour celle-ci,<br />
l’intensification a du bon, puisque à côté<br />
d’une conversion alimentaire très faible,<br />
on observe des bâtiments bénéficiant<br />
d’une très bonne isolation. A l’échelle<br />
européenne, ces productions doivent<br />
également se soumettre à la mise en<br />
uvre de nouvelles techniques afin de<br />
limiter les rejets d’ammoniac. Ce gaz<br />
constitue la principale source de pollution<br />
identifiée en porcs et volailles.<br />
En production de qualité différenciée, les<br />
indices de consommation sont plus<br />
élevés qu’en production standard et les<br />
bâtiments généralement moins isolés.<br />
Ces derniers sont cependant ventilés<br />
naturellement, diminuant de ce fait les<br />
consommations énergétiques. La<br />
pression environnementale de ces<br />
élevages est également plus faible, en<br />
raison des densités animales et tailles<br />
d’élevages réduites. Toutefois, en cas de<br />
présence d’un parcours extérieur,<br />
l’éleveur doit attacher une attention<br />
particulière à la répartition homogène<br />
des animaux sur celui-ci, pour éviter<br />
localement une concentration massive<br />
des déjections riches en azote.<br />
Socialement<br />
Pour le consommateur, les volailles et les<br />
ufs constituent une source de protéines<br />
animales bon marché. La part de la<br />
volaille s’est progressivement et<br />
partiellement substituée à celle de la<br />
viande bovine. Elle atteint aujourd’hui<br />
20% de la viande consommée, alors<br />
qu’elle représentait à peine 7% en 1955,<br />
époque où le b uf y contribuait pour<br />
40%.<br />
Le Belge<br />
Evo luti onconsomme d e la c ommaplus ti on d e<br />
de<br />
v ia nd20 e d e vo<br />
kgla il le<br />
de<br />
s<br />
de 1955 à 2005 e n B el gi que<br />
volailles par an, majoritairement du<br />
25<br />
poulet. Par contre, la consommation<br />
d’ ufs est restée pratiquement<br />
20<br />
inchangée depuis 1955 (moyenne<br />
annuelle de 220 ufs/an/habitant).<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
Source : Observatoire de la Consommation Alimentaire (OCA)<br />
(*) Indice de consommation (IC) : quantité d’aliment<br />
nécessaire pour assurer le gain d’un kilo de poids vif chez<br />
l’animal.<br />
Anné e s<br />
Poules et poulets Autres volailles Total V. de volaille<br />
Pour l’agriculteur, l’aviculture constitue<br />
une diversification intéressante.<br />
14<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
Par exemple, elle permet à un fils ou une<br />
fille de s’installer sur la ferme, grâce à la<br />
création d’un revenu complémentaire. La<br />
production standard assure, par le<br />
volume important de volailles produites<br />
sur l’année, un revenu non négligeable.<br />
Les productions de qualité différenciée<br />
offrent quant à elle une marge financière<br />
plus importante par animal que les<br />
volailles standards.<br />
Dès 2003, un soutien des pouvoirs<br />
publics et politiques aux productions<br />
reconnues de qualité différenciée a été<br />
initié. Ces dernières incluent entre autre<br />
des facteurs socioculturels, attachés<br />
notamment à la tradition : importance<br />
donnée au goût des produits, au bienêtre<br />
animal (rusticité des souches, accès<br />
au plein air, extensification de la<br />
production), à l’intégration paysagère<br />
des bâtiments agricoles et à la garantie<br />
d’une plus-value pour l’éleveur.<br />
Dans le cadre d’un développement<br />
durable des productions avicoles en<br />
Wallonie, le Conseil de filière avicole et<br />
cunicole apporte ses priorités<br />
notamment dans :<br />
un soutien aux productions de qualité<br />
différenciée,<br />
un soutien aux opérateurs installés<br />
en circuits courts de commercialisation,<br />
une expertise technique et des<br />
conseils stratégiques,<br />
la réalisation d’études de marché.<br />
Catherine COLOT<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 15
A<br />
S<br />
S<br />
O<br />
C<br />
I<br />
A<br />
T<br />
I<br />
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O<br />
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E<br />
N<br />
N<br />
E<br />
ERPA<br />
La <strong>FACW</strong> est membre de l’association<br />
européenne des volailles rurales ou<br />
european rural poultry association (ERPA),<br />
qui existe depuis deux ans déjà. Les<br />
avancées et actions d’ERPA font<br />
régulièrement l’objet de compte-rendus<br />
dans le périodique de la <strong>FACW</strong>. Que retenir<br />
de l’année 2008 ? L’Assemblée Générale du<br />
3 avril dernier à Prague a permis de faire le point :<br />
- Reconnaissance par la Commission européenne (C.E.) de l’existence d’ERPA, se<br />
concrétisant par une invitation aux comités consultatifs (Santé animale, Bien-être<br />
animal) et autres réunions de consultation des « stakeholders (partenaires) »<br />
organisés par la CE.<br />
- Définition des volailles rurales : « Toute production avicole permettant le maintien<br />
d’une activité familiale s’inscrivant dans une agriculture paysanne». Plus précisément,<br />
les volailles rurales regroupent toutes les productions utilisant des souches colorées,<br />
du moins en chair. Derrière, on peut définir des métiers au sein de filières courtes<br />
(marché du vivant essentiellement) et des filières longues (groupements de<br />
producteurs Label Rouge, productions biologiques, qualité différenciée).<br />
- Réaction d’ERPA quant au maintien des dénominations autorisées par le règlement<br />
portant sur les normes de commercialisation des volailles (élevage à<br />
l’intérieur/système extensif, « free range », fermier élevé en plein air, élevé en<br />
liberté). Cette question, inscrite dans le livre vert de la Commission Européenne, n’a<br />
pas été tranchée par ERPA, qui reconnaît toutefois qu’il est important de caractériser<br />
les volailles rurales. ERPA propose pour cela de se baser sur les modes d’élevage,<br />
plutôt que sur la couleur (gain quotidien moyen maximal, âge minimum d’abattage,<br />
densité maximale).<br />
- Réaction d’ERPA au projet de création d’un logo européen « Bien-être animal » par la<br />
Commission Européenne. La position d’ERPA a toujours été claire à ce sujet : non,<br />
car par définition, les volailles rurales prennent en compte le bien-être animal.<br />
- Projet de mise en uvre au niveau des volailles rurales européennes d’une charte de<br />
bonnes mesures de biosécurité, notamment afin de tirer vers le haut les pratiques de<br />
certains pays dont la législation est très légère.<br />
- Sensibilisation d’ERPA vis-à-vis de la DG SANCO (C.E.) aux problématiques des petits<br />
abattoirs et du nouveau programme de lutte contre les salmonelles, notamment en<br />
poulets.<br />
Catherine COLOT<br />
Les membres d’ERPA (à<br />
gauche à droite) :<br />
partir du premier rang, de<br />
Catherine Colot (Belgique, <strong>FACW</strong>), Oscar Berlanda<br />
(Italie, président d’ERPA, accouveur), Mylan Tyller (R.<br />
Tchèque, accouveur/ponte), Albert Van Engelenhoven<br />
(Italie, accouveur), Franck de Pierpont (France,<br />
éleveur de volailles démarrées, CNADA), Manuel Vinas<br />
(Espagne, accouveur, FAC), Marina Berlanda (épouse<br />
de Oscar Berlanda), Agnès Laszczyk (France, directrice<br />
d’ERPA, SYNALAF), Dominique Béchet (France,<br />
Hubbard), Madame Van Engelenhoven, Louis Perrault<br />
(France, directeur de la SASSO), Pere Vilar Pujol<br />
(Espagne, FAC), Rita Pasquarelli (Italie, directrice<br />
UNA), Adelaide Ranieri (Italie, UNA), Ramon Curria<br />
Roca (Espagne, directeur FAC).<br />
16<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
EURO Foie Gras<br />
La création de cette association européenne provient du lobbying très puissant de la part des<br />
associations de protection des animaux contre le gavage, réalisé aux plus hautes instances de<br />
l’Union Européenne. Si les professionnels du foie gras ne se donnaient dès lors pas les moyens de<br />
pouvoir contre-balancer ce lobbying, une forte menace allait continuer à peser sur eux quant à une<br />
possible interdiction européenne du gavage.<br />
Au sein de EURO Foie Gras, la Belgique est représentée par l’Association des Producteurs de<br />
Palmipèdes Gras (APPaG), mais mandate la <strong>FACW</strong>, via son Conseil de filière, pour participer aux<br />
rencontres officielles et réaliser le suivi des actions.<br />
Une information régulière sur les actions d’EURO Foie Gras est diffusée par le périodique de la<br />
<strong>FACW</strong>.<br />
Après une année d’existence, que faut-il retenir d’EURO Foie gras ?<br />
Les grands axes stratégiques ont été identifiés par le bureau d’étude (dénommé EPPA)<br />
désigné par EURO Foie Gras pour réaliser le lobbying au niveau des instances<br />
européennes :<br />
- Etiquetage européen sur le bien-être animal : si celui-ci voit le jour, il est nécessaire<br />
que la production européenne de foie gras, via EURO Foie Gras, prenne sa place.<br />
- Etiquetage qualité (Signe officiel de qualité européen) : le produit « foie gras »<br />
pourrait se positionner pour être reconnu en qualité de Spécialité Traditionnelle<br />
Garantie (STG).<br />
- Recommandation européenne sur la protection des animaux : il est important que<br />
EURO Foie Gras soit en contact avec le secrétariat de la convention, lié au Conseil de<br />
l’Europe, pour suivre de près le processus de révision ou d’adaptation éventuelle de la<br />
recommandation sur la protection des animaux.<br />
- Révision de la Directive 98/58 sur la protection des animaux : il est impératif que<br />
EURO Foie Gras fasse valoir ses intérêts, et cela dès le processus pré-législatif.<br />
- Fédération des producteurs européens autour d’une charte de bonnes pratiques :<br />
l’élaboration d’une telle charte contribuera à protéger la filière des attaques venant<br />
d’associations de protection des animaux, en montrant la prise en compte du bienêtre<br />
animal dans les fermes.<br />
- Normes européennes de commercialisation des viandes de volaille : EURO Foie Gras<br />
pourrait profiter de la révision en cours de ces normes - qui seraient étendues aux<br />
produits et préparations de viandes de volaille (et non plus seulement à la viande de<br />
volaille) - afin d’inscrire officiellement les exigences pour le foie gras entier et le bloc<br />
de foie gras. Le foie gras cru et le magret y sont déjà définis.<br />
- La nouvelle réglementation biologique : EURO Foie Gras pourrait assurer un lobbying,<br />
via EPPA, pour introduire le gavage en production bio. En effet, le nouveau règlement<br />
n’interdit plus explicitement la pratique du gavage dans la production biologique.<br />
Catherine COLOT<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 17
C<br />
O<br />
N<br />
C<br />
O<br />
U<br />
R<br />
S<br />
Concours Coq de Cristal 2009 : 8 produits<br />
d’exception !<br />
Mme LAMY<br />
Mr BLONDEEL<br />
A l’occasion de la nouvelle édition du concours Coq de Cristal, deux produits de volailles<br />
étaient mis à l’honneur : la cuisse de poulet et les rillettes de canard. Les heureux<br />
gagnants du concours sont deux producteurs bien connus de la Filière Avicole et Cunicole<br />
Wallonne :<br />
Pour la cuisse, Monsieur et Madame Blondeel de la ferme « l’Etable »,<br />
Pour les rillettes, Monsieur et Madame Lamy de la ferme « Au canard<br />
Gourmand ».<br />
Rilettes de canard<br />
Plus de 75 canards sont gavés tous les<br />
quinze jours dans cette exploitation dirigée<br />
par le couple Lamy. C’est lors d’une visite<br />
d’exploitation dans le Gers en France, il y a<br />
une dizaine d’années que l’idée leur est<br />
venue de produire du foie gras chez eux.<br />
Après une formation théorique et des<br />
dégustations entre amis dès 2006, la<br />
production atteint cette année son rythme<br />
de croisière avec pour objectifs, outre la<br />
vente actuelle à la ferme, servir les<br />
restaurants et boucheries de la région.<br />
« Au Canard Gourmand »<br />
Monsieur Marc Lamy – rue de la Ferme, 4<br />
4140 SPRIMONT – tel/fax : 04/382 42 18<br />
GSM : 0498/40 45 81<br />
www.aucanardgourmand.be.<br />
Cuisse de poulet<br />
La production est dite de « qualité<br />
différenciée ». Les animaux nourris à base<br />
de céréales sont abattus au rythme de<br />
7500 par an et à l’âge de 70 jours<br />
minimum. La ferme dispose également<br />
d’une autorisation d’abattage à la ferme et<br />
ce type de poulet y est produit depuis une<br />
trentaine d’années. La vente se fait<br />
directement sur place sur les marchés<br />
locaux, mais le poulet peut également se<br />
déguster au restaurant « L’Etable » situé à<br />
la même adresse.<br />
« L’Etable »<br />
Monsieur Marc Blondeel – rue Tempête, 22<br />
7840 Arbre (Ath) – tel/fax : 068/28 36 58<br />
GSM : 0472/455 <strong>30</strong>6 – e-mail :<br />
letable@skynet.be.<br />
Catherine COLOT<br />
18<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
Journée des PRODUCTIONS PORCINES<br />
et AVICOLES 2009<br />
Comme les années précédentes, la <strong>FACW</strong> organisera le 14 octobre prochain la journée des<br />
productions porcines et avicoles, conjointement avec la Filière Porcine Wallonne, le Centre<br />
wallon de Recherches agronomiques, la Faculté universitaire des Sciences agronomiques<br />
de Gembloux et le Service Public de Wallonie – DGARNE.<br />
Le thème de la neuvième édition sera consacré à la santé et à l’alimentation. Il est apparu<br />
important aux yeux des organisateurs de se centrer sur ce thème, étant donné les enjeux<br />
que connaît aujourd’hui les productions animales. En effet, elles doivent faire face à une<br />
indépendance de plus en plus grande vis-à-vis des prophylaxies médicamenteuses. Par<br />
ailleurs, les scientifiques connaissent de mieux en mieux l’interaction de l’alimentation<br />
avec la santé intestinale des volailles et des porcs.<br />
Cet événement, vitrine des productions porcines et avicoles wallonnes, aura lieu à<br />
l’espace Senghor de la Faculté de Gembloux. Nous espérons vous y voir nombreux !<br />
Programme<br />
MATIN<br />
Président de séance Edwald TELLER -<br />
DGARNE<br />
9H<strong>30</strong> Accueil café<br />
9H45 Introduction Nicole Bartiaux - CRA-W<br />
Synthèses : effets de l’alimentation sur la santé animale<br />
10H00 Les additifs immunomodulateurs dans l’alimentation du<br />
porc<br />
10H<strong>30</strong> Les interactions entre l’alimentation et la santé intestinale<br />
en aviculture<br />
11H00 Séance de questions-réponses<br />
Isabelle Oswald - INRA<br />
Rick Ducatelle -<br />
Université de Gand<br />
Résultats de la recherche<br />
11H15 Effets biologiques et immunitaires du colostrum bovin sur<br />
le porcelet au sevrage<br />
Christelle Boudry -<br />
FuSAGx<br />
11H<strong>30</strong> Effet modulateur sur la population bactérienne intestinale Jérôme Bindelle -<br />
des hydrates de carbone constitutifs de différentes<br />
FuSAGx<br />
variétés de céréales<br />
11H45 Protéines de pomme de terre fermentée comme additif José Wavreille - CRA-W<br />
chez la truie en péri-mise bas<br />
12H00 Développement d’une immunisation passive du poulet de<br />
chair vis-à-vis de Salmonella enteritidis et typhimurium à<br />
Christopher Marcq -<br />
FuSAGx<br />
l’aide d’anticorps du jaune d’ uf<br />
12H15 Débat<br />
12H40 - 14H00 : Repas<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -<br />
19
Président de séance<br />
APRES-MIDI<br />
Eric WALIN - SCAR<br />
Présentation de différents additifs alimentaires utilisés en monogastriques<br />
14H00 Utilisation des enzymes en alimentation porcine et avicole Yves Beckers -<br />
FuSAGx (et collaboration avec<br />
BELDEM)<br />
14H20 Acides organiques et acides gras à chaîne moyenne Barbara Brutsaert<br />
Trouw Nutrition Belgium<br />
14H40 L’intérêt des huiles essentielles François Recoquillay -<br />
Phytosynthèse<br />
15H00 Utilisation des probiotiques en alimentation animale Marion Bernardeau -<br />
SORBIAL<br />
15H20 Séance de questions-réponses<br />
15H40 Conclusions André Théwis - FuSAGx<br />
16h00 Verre de l’amitié<br />
Catherine COLOT<br />
Du 24 au 27 juillet 2009<br />
Foire Agricole,<br />
Forestière et<br />
Agroalimentaire de<br />
Libramont<br />
(www.foiredelibramont.com)<br />
La Foire de Libramont est un événement économique et commercial d’envergure, qui<br />
invite les professionnels et le grand public à découvrir l’intelligence qui est investie dans<br />
le secteur agricole.<br />
La <strong>FACW</strong> sera présente dans le stand n° 39.05 avec les autres « Filières Agricoles<br />
Wallonnes » comprenant :<br />
- la filière wallonne grandes cultures,<br />
- la filière agriculture biologique,<br />
- la filière lait et produits laitiers wallonne,<br />
- la filière wallonne produits horticoles comestibles,<br />
- la filière pomme de terre,<br />
- la filière porcine,<br />
- la fédération interprofessionnelle ovine et caprine wallonne,<br />
- la filière bovine,<br />
- la filière horticole ornementale.<br />
Venez donc nous rendre visite et peut-être participer à aux concours !<br />
Patricia KIRTEN<br />
20<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
La Ferme d’Artagnan, Centre de références et<br />
d’expérimentation pour l’Oie de Visé<br />
C<br />
.<br />
R<br />
.<br />
E<br />
.<br />
Les Centres de références et d’expérimentation<br />
(cre) constituent un cadre d’aide aux exploitations<br />
par lequel, la Direction du Développement et de la<br />
vulgarisation du Ministère de l’Agriculture de la<br />
Région wallonne, contribue au développement<br />
d’initiatives, d’entreprises originales et de<br />
techniques innovantes ; les enseignements des<br />
essais qui y sont effectués bénéficient in fine à<br />
l’ensemble du secteur.<br />
A la Ferme d’Artagnan, dans la commune<br />
La Ferme d’Artagnan - Rue de Tongres, 77<br />
4684 Haccourt - 04/379 18 36<br />
d’Oupeye, en Basse-Meuse, Marc Botty met en<br />
valeur une tradition régionale : la recette de l’Oie à<br />
l’instar de Visé. L’élevage, le savoir-faire culinaire<br />
et la valorisation des produits de l’oie font cette<br />
année l’objet d’un cre, dont les objectifs sont Information et visites<br />
développés ci-dessous :<br />
La Ferme d’Artagnan assure un rôle de<br />
démonstration pour l’ensemble de la<br />
profession en matière d’élevage et de transformation de l’oie. Des visites sont possibles,<br />
dans le respect des contraintes de travail et des consignes sanitaires. Les exploitants<br />
sont disponibles pour toute question d’ordre technique dans le secteur de leurs activités<br />
agricoles.<br />
Essais et études<br />
Le programme du cre comprend :<br />
- Des essais, études et suivis de performances d’élevage de nouvelles<br />
souches d’oie disponibles sur le marché, en matière de croissance, de<br />
conversion alimentaire, de conformation, ... .<br />
- L’établissement de plans prévisionnels (calcul de rentabilité), avec<br />
une étude des prix d’achat des oies, du coût alimentaire, du coût de<br />
l’énergie, des bâtiments, de la protection contre les prédateurs, … .<br />
- La finalisation d’un cahier de charges pour l’élevage.<br />
- La rédaction d’un dossier sur l’historique de l’Oie de Visé, préalable à<br />
l’introduction d’une demande d’Indication Géographique Protégée<br />
(IGP), … .<br />
- Des études de la présentation et de l’emballage des produits de l’oie<br />
du terroir : l’oie prête à cuire, l’oie congelée, la préparation en bocal<br />
d’oie, les croquettes d’oie, ... .<br />
La mise au point des protocoles, le recueil et l’exploitation des données du cre, se font en<br />
collaboration avec la Filière Avicole et Cunicole Wallonne (<strong>FACW</strong>) et la Direction Générale<br />
de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et de l’Environnement.<br />
Michel JACQUET<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 21
Avec l’été, voici venu le temps idéal pour savourer<br />
cuisses, pilons, blancs et autres saucisses de volailles<br />
cuites au barbecue …<br />
… non sans respecter des règles élémentaires de<br />
sécurité et de bonnes pratiques pour une cuisson saine.<br />
Voici, à cette fin, quelques conseils rappelés par<br />
le Magazine TEST-ACHATS :<br />
Quelques règles de sécurité doivent<br />
être scrupuleusement respectées afin<br />
d'éviter les accidents<br />
Règles de sécurité générales :<br />
Placez votre barbecue dans une zone<br />
dégagée, à l’écart de la maison, de l'abri<br />
Photo APAQ-W<br />
de jardin, des arbres, des haies ou de<br />
tout matériel combustible.<br />
N’allumez jamais votre barbecue à l’intérieur (garage, véranda). Utilisez le à l’abri<br />
du vent et dans un endroit bien aéré afin d'éviter les intoxications au monoxyde<br />
de carbone.<br />
Placez votre barbecue sur une surface plane qui ne peut pas brûler (béton,<br />
asphalte…).<br />
Prévoyez, à proximité, un seau d'eau ou de sable, un extincteur ou une<br />
couverture extinctrice.<br />
Suivez correctement les instructions du fabricant lors de l'allumage.<br />
Ne déplacez jamais le barbecue lorsqu’il est allumé ou encore chaud.<br />
Ne laissez pas le barbecue sans surveillance et gardez les enfants à l’écart.<br />
Barbecues au charbon de bois :<br />
N’utilisez jamais d’alcool à brûler, de pétrole ou tout autre liquide comparable<br />
pour allumer le barbecue.<br />
Ne rallumez jamais un foyer ou des braises au moyen d’un allume-feu liquide ou<br />
gélifié, quelle qu’en soit la composition.<br />
Ne portez pas de vêtements larges.<br />
Attendez que les cendres soient tout à fait refroidies avant de les jeter.<br />
Barbecues à gaz :<br />
Les barbecues peuvent fonctionner au propane ou au butane, toutefois ces<br />
carburants ne sont pas interchangeables. Assurez-vous donc de savoir ce que<br />
vous devez utiliser.<br />
Vérifiez le barbecue avant la première utilisation de la saison (tuyaux troués,<br />
brûleurs cassés ou rouillés, ouvertures d'air encombrées, ...).<br />
Avant l'allumage, ouvrez le couvercle de barbecue pour éviter l'accumulation de<br />
gaz qui pourrait provoquer une explosion.<br />
Coupez d'abord l'arrivée de gaz avant d'éteindre les brûleurs afin qu'il n'y ait plus<br />
de gaz dans les tuyaux.<br />
22<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
Comment éviter les substances cancérigènes<br />
Lorsque des aliments se carbonisent, il se forme ce que l'on appelle des hydrocarbures<br />
aromatiques polycycliques (HAP). De bonnes pratiques permettent d’éviter ces<br />
substances cancérigènes :<br />
L'idéal est un modèle de barbecue où la graisse ne tombe pas directement sur la<br />
source de chaleur.<br />
A défaut, si vous optez pour un barbecue au charbon de bois, choisissez un<br />
modèle dont la grille peut être réglée en hauteur, et placez-la à au moins 10 cm<br />
de la source de chaleur.<br />
Allumez le feu suffisamment à l'avance et attendez que le charbon/les briquettes<br />
soient incandescent(es) et recouvert(es) d'une fine pellicule de cendres blanches<br />
avant de placer la viande sur la grille.<br />
Attendez aussi que l'allume-feu éventuel soit totalement consumé.<br />
Préférez le charbon de bois épuré (c'est indiqué sur l'emballage) au charbon de<br />
bois ordinaire.<br />
Utilisez une barquette spéciale en aluminium. Les aliments plus gras (côtes<br />
d'agneau,..) peuvent également être préparés en papillote.<br />
Choisissez de préférence des viandes maigres telles que du steak ou de la volaille.<br />
Evitez de griller des aliments fumés (lard ou saucisses fumées,...) qui, par<br />
essence, contiennent déjà une certaine dose de HAP.<br />
Ne mangez pas les parties carbonisées de la viande; elles contiennent beaucoup<br />
de HAP.<br />
Nettoyez régulièrement la grille.<br />
(Source : TEST ACHATS – Edition Juin 2009).<br />
www.charradi.com<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 23
V<br />
I<br />
S<br />
I<br />
T<br />
E<br />
S<br />
Journée découverte d'élevage d'oies et de canards<br />
Organisée par le Service Développement et Vulgarisation (SPW-DGARNE) de Huy et<br />
Malmedy, en collaboration avec la filière avicole et cunicole, le mardi <strong>30</strong> juin 2009.<br />
Le programme de la visite :<br />
- 10h00 : la Ferme d’Artagnan (chez Mme J. BOTTY – SWENNEN)<br />
Rue de Tongres, 77<br />
4684 HACCOURT (Visé)<br />
Tél.: 04/379 18 36<br />
www.lafermedartagnan.be<br />
Parallèlement à une demande d’Indication Géographique Protégée (IGP) pour l’Oie de<br />
Visé, le Centre de références et d’expérimentation visera à donner des réponses<br />
techniques à des questions posées par sa production.<br />
- 12h00 : Restauration possible à la Ferme d'Artagnan sur réservation au 04/379 18 36.<br />
- 14h00 : La Canardière (chez Mme S. MANGUETTE - CORNET)<br />
Levée de Limbourg, 13<br />
4837 BAELEN<br />
Tél. : 087/311 013<br />
www.la-canardiere.be<br />
Expérimentation sur le passage du gavage de canards en cages individuelles au gavage<br />
collectif en parcs traditionnels : récolte de données en vue d’éventuels changements des<br />
normes de gavage pour l’amélioration du bien être animal.<br />
Informations et Renseignements :<br />
DGARNE - Département du Développement -<br />
Direction du Développement et de la Vulgarisation<br />
Pascal POCHET - DGARNE de Huy - Tél.: 085/273.473<br />
Liliane DOYEN - DGARNE de Huy - Tél.: 085/273.496<br />
Benoît GEORGES - DGARNE de Malmedy - Tél.: 080/44.06.28<br />
et<br />
Filière avicole et cunicole<br />
Michel JACQUET 081/627.311 ou 0478/<strong>30</strong> 22 36.<br />
Pascal POCHET<br />
DGARNE Huy<br />
24<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
Des poules moins agressives …<br />
B<br />
R<br />
E<br />
V<br />
E<br />
S<br />
Une équipe de scientifiques de « Agricultural Research Service (ARS) » a développé une<br />
lignée de poules pondeuses moins agressives que leurs congénères commerciales, tout<br />
en conservant un niveau standard de production.<br />
Ainsi, les chercheurs Heng-wei Cheng et William M.<br />
Muir de l’Unité de recherche sur l’élevage à West<br />
Lafayette, Indiana ont pu réduire la mortalité chez<br />
les pondeuses, sans recourir au classique « beaktrimming<br />
».<br />
A l’âge de 58 semaines, logées en cages collectives,<br />
les poules de sélection ont atteint un taux de<br />
mortalité significativement moins élevé, en comparaison<br />
à un groupe témoin et à une souche<br />
commerciale de pondeuses gardées dans les mêmes conditions. La production d’<br />
été plus élevée dans le groupe des « douces poules ».<br />
ufs a<br />
A travers 50 années de sélection, durant lesquelles la plupart des programmes se sont<br />
focalisés surtout sur la production d' ufs, celle-ci a augmenté de façon significative dans<br />
les lignées commerciales de pondeuses. Parallèlement, la mortalité due à l'agression et<br />
au cannibalisme lorsque les oiseaux ne sont pas débequés, n’a pas été diminuée.<br />
Cheng et ses collègues ont mis l’accent sur le groupe, tenant compte de la sociabilité des<br />
oiseaux et des interactions concurrentielles entre ceux-ci.<br />
Les recherches se poursuivent pour examiner les modifications physiologiques qui<br />
expliquent le comportement moins agressif des poules.<br />
Les premières constatations indiquent des taux plus faibles de Dopamine chez les<br />
« douces poules ». La Dopamine est un neurotransmetteur qui a été associé à des<br />
comportements dysfonctionnels, ainsi qu’à une diminution de la capacité à faire face au<br />
stress.<br />
(Source : World Poultry Newsletter – 11 Juin 2009).<br />
Un brevet pour une technologie nouvelle capable<br />
de mieux sécuriser les oeufs liquides pasteurisés<br />
pour la consommation<br />
La nouvelle technologie a été développée par Sudarsan Mukhopadhyay, Peggy Tomasula<br />
et John Luchansky, chercheurs de l'ARS (Agricultural Research Service) - Eastern Regional<br />
Research Centre (ERRC), Wyndmoor, Pensylvania.<br />
La technologie actuelle de pasteurisation élimine les agents pathogènes sensibles à la<br />
chaleur. Toutefois, il existe une probabilité que des microorganismes résistants survivent,<br />
en dépit de la pasteurisation. La nouvelle technologie mise au point par l’ARS peut<br />
contribuer à réduire cette probabilité. Rappelons toutefois, que dans le chef du<br />
consommateur, les bonnes pratiques et une cuisson correcte restent les moyens les plus<br />
sûrs pour se prémunir des risques potentiels.<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 25
La technologie CMF (pour « crossflow microfiltration membrane separation »), élimine<br />
plus d'agents pathogènes que la pasteurisation thermique et ceci, sans affecter les<br />
qualités technologiques des ovoproduits (capacité à mousser, coaguler et émulsionner),<br />
ce qui est intéressant pour certains types de process (pâte à gâteau, mayonnaise, …).<br />
Les ufs-CMF peuvent donc sans risques technologiques, se substituer aux ufs<br />
pasteurisés.<br />
Bien que la technologie CMF soit efficace seule (une étude pilote a montré par exemple,<br />
que CMF peut éliminer 99,9999% de<br />
inoculés dans le blanc d'oeuf liquide<br />
non pasteurisé), elle ne doit pas être considérée comme un procédé de substitution, mais<br />
bien comme un complément ; la combinaison des deux méthodes permet de réduire<br />
sensiblement la charge pathogène.<br />
(Source : USDA – ARS).<br />
L’Union Wallonne des Aviculteurs et Cuniculteurs<br />
visite une « Petite volière » à Merksplas<br />
L’application de la directive européenne<br />
pour le bien-être des poules pondeuses et<br />
l’approche de l’horizon 2012 suscitent de<br />
nombreuses questions quant à l’évolution<br />
des marchés des ufs de consommation et<br />
l’avenir des modes de garde.<br />
La « petite volière » est le mode le plus<br />
‘extensif’ de garde en cages. A l’heure<br />
actuelle, il n’y a pas, d’élevage wallon<br />
équipé avec ces grandes cages collectives,<br />
plus spacieuses encore que les cages<br />
aménagées ; quant à l’ensemble de la<br />
Belgique, à notre connaissance, quatre<br />
exploitations seulement sont équipées de<br />
telle façon. Ces entreprises sont généralement concernées par les normes KAT, pour une<br />
production destinée à l’exportation vers l’Allemagne voisine.<br />
Avec la Direction de la vulgarisation et du Développement<br />
de la DGARNE et l’UWACP, une visite a été organisée, dans<br />
l’un de ces élevages, chez Monsieur et Madame VAN DUN, à<br />
Merksplas.<br />
Les tapis de l’aire de grattage (un des aménagements pour le bien-être)<br />
ont l’inconvénient de constituer une zone d’accumulation des déjections,<br />
comme le montre cette photo, prise en fin de lot, ce qui évidemment crée<br />
en pratique, un effet contraire à celui recherché.<br />
Lohmann fête 50 années de sélection<br />
2009 est une année particulière pour Lohmann. En effet, le sélectionneur allemand de<br />
souches ponte, dont la part du marché mondial est estimée à <strong>30</strong>%, fête cette année ses<br />
50 ans de sélection avicole et également de services, d’analyses vétérinaires et de<br />
production de vaccins.<br />
Que de chemin parcouru en l’espace de cinq décennies : les performances de la souche<br />
ont été augmentées de 45% !<br />
(Source : Lohmann Tierzucht).<br />
26<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
Une nouvelle technique<br />
différencie les ufs de<br />
cages des ufs freerange<br />
L'analyse isotopique peut désormais être<br />
utilisée pour faire la différence entre les<br />
ufs de poules gardées en cages et ceux<br />
de poules élevées en libre parcours.<br />
Développée par Karyne Rogers, le système<br />
est potentiellement un outil d’authentification du mode de production des oeufs.<br />
Karyne Rogers, est chercheur au « National Isotope Center, Geological and Nuclear<br />
Science's », Lower Hutt, New Zealand. Utilisant l'analyse isotopique, elle a étudié<br />
différentes marques d' ufs et trouvé que les ufs peuvent être différenciés en<br />
comparant l'azote et le carbone qu’ils contiennent au regard du régime alimentaire de la<br />
poule.<br />
Les poules d'élevage en libre parcours ou biologique ont accès à un éventail plus large de<br />
nourriture que les poules élevées en cages, ce qui modifie l'empreinte isotopique de leurs<br />
oeufs.<br />
(Source : Les résultats ont été publiés dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry : “Stable Isotopes as a Tool To Differentiate<br />
Eggs Laid by Caged, Barn, Free Range, and Organic Hens”. Karyne M. Rogers, National Isotope Centre, GNS Science, <strong>30</strong> Gracefield<br />
Road, Lower Hutt, New Zealand. , 2009, (10), pp 4236–4242).<br />
Après-midi d’étude de la World Rabbit<br />
Science Association – branche belge<br />
Le 20 mai dernier s’est tenu à la Faculté de médecine vétérinaire de Gand, le traditionnel<br />
après-midi d’étude annuel de la WRSA (World Rabbit Science Association).<br />
Trois interventions étaient au programme :<br />
1. Quel est le processus d’établissement de la législation pour le bienêtre<br />
animal ?<br />
Herman VETS du Boerenbond a rappelé les responsabilités en cette matière : les<br />
institutions européennes et belges ainsi que le procédé de constitution de la<br />
législation. Il s’est ensuite plus particulièrement étendu sur le projet de<br />
recommandation pour les lapins sur lequel travaille le Comité permanent de la<br />
Convention européenne pour la protection des animaux dans les élevages.<br />
Le conférencier a développé ensuite, les réactions organisées de la profession dans<br />
ce contexte :<br />
Les représentants de la production cunicole européenne, dans le cadre du COPA-<br />
COGECA, réagissent aux révisions successives du projet. Parmi les principes<br />
généraux de la position du COPA, on soulignera que les recommandations doivent<br />
se fonder sur des critères scientifiques et une connaissance des pratiques<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 - 27
d’élevage ; les conclusions et recommandations du panel des experts indépendants<br />
de l’EFSA sur le bien-être des lapins d’élevage doivent servir de référence.<br />
2. Comment est organisée la lutte contre les maladies dans le secteur<br />
cunicole ?<br />
Erik Pottie du Ministère Fédéral de la Santé publique a parcouru :<br />
- les aspects internationaux, avec des dispositions relatives aux rongeurs pour la<br />
myxomatose, la tularémie et la maladie hémorragique virale ;<br />
- la législation belge avec notamment l’Arrêté royal du 5 octobre 1953 qui faisait<br />
suite à l’épidémie de 1952, avec les mesures de police vétérinaire relatives à la<br />
myxomatose. Une législation obsolète, les compétences en matière de lapins<br />
sauvages sont maintenant du ressort des régions ;<br />
- le Fonds sanitaire qui ne concerne pas les lapins contrairement aux bovins, aux<br />
porcs, à la volaille, aux produits laitiers aux ovins, caprins et cervidés. Le<br />
secteur du lapin n’est pas concerné par la création d'un fonds sur base des<br />
contributions obligatoires et du principe de solidarité.<br />
- les mesures actuelles de prévention pour des maladies infectieuses des lapins :<br />
vaccinations myxomatose et RHD.<br />
Pour terminer son intervention, Erik Potie a commenté quelques données<br />
statistiques de l’INS et du Ministère de la santé publique, relatives à la cuniculture<br />
belge.<br />
3. Le rationnement alimentaire chez les lapins sevrés<br />
Dans cet exposé, Luc Maertens de l’ILVO (Instituut voor Landbouw en Visserij<br />
Onderzoek) a présenté les résultats d’essais menés avec la collaboration de Marc De<br />
Backer, éleveur et membre de la WRSA dans le contexte de l’Enthéropathie<br />
Epizootique du Lapin de chair.<br />
Cette pathologie peut provoquer une sévère mortalité chez les lapins sevrés. De<br />
plus, par manque de clarté quant à l’étiologie, elle est difficile à traiter, à fortiori<br />
dans un contexte de réduction des antibiotiques. Sont alors privilégiées des<br />
méthodes alternatives de gestion : la bande unique et le tout plein-tout vide,<br />
l’adaptation alimentaire (équilibre fraction fibreuse) et la restriction alimentaire<br />
directe ou indirecte (eau de boisson).<br />
Michel JACQUET<br />
Décès de Jacques VAN KESTEREN<br />
Une personnalité bien connue de l’aviculture belge s’en est<br />
allée.<br />
Né à Berchem le 15 janvier 1925, Jacques VAN KESTEREN<br />
est décédé, le 3 mai dernier à Halle.<br />
Après la guerre, Monsieur VAN KESTEREN avait fait de<br />
l’entreprise familiale de sélection avicole (créée par Anne<br />
Storms en 1934), le Couvoir AVIBEL.<br />
A ses enfants, à sa famille, nous adressons<br />
sincères condoléances.<br />
nos plus<br />
28<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
Omelette aux asperges gratinées<br />
Ingrédients (pour 6 personnes) :<br />
Pour beurrer le plat à gratin<br />
10 g de beurre allégé<br />
Pour préparer l'omelette<br />
4 oeufs<br />
1<strong>30</strong> g de crème allégée<br />
80 g de farine<br />
10 g de sucre cassonade<br />
1,5 g de sel<br />
1 g de cumin<br />
2 g de feuilles de basilic<br />
2 g de ciboulette<br />
<strong>30</strong> g de beurre allégé<br />
Garniture<br />
160 g de jambon cuit<br />
800 g d'asperges vertes et blanches cuites<br />
<strong>30</strong> g de Parmesan<br />
Pour la crème<br />
26 g de jus de citron<br />
200 g de crème allégée<br />
Décoration<br />
2 g de ciboulette<br />
20 g de parmesan<br />
Préchauffer le four à 210°C<br />
Disposer dans le robot mixeur les oeufs, la crème, la farine, le sucre cassonade. Dans le<br />
robot mixeur, ajouter le sel, le cumin. Ajouter dans le bol du mixeur le basilic et la<br />
ciboulette. Mélanger l'ensemble pendant 45 secondes.<br />
Rincer les asperges sous l'eau courante, égoutter. Fondre le beurre dans la poêle. Verser<br />
la quantité pour une omelette. Cuire l'omelette comme une crêpe.<br />
Retourner l'omelette. Prévoir une demi-tranche d'omelette par personne. Beurrer un plat<br />
à gratin. Placer une demi-tranche de jambon au centre de l'omelette.<br />
Disposer au centre des asperges vertes et blanches. Saupoudrer de Parmesan. Rouler<br />
l'omelette et placer au fur et à mesure dans le plat à gratin.<br />
Presser le citron. Ajouter la crème, mélanger. Verser la préparation au centre du plat à<br />
gratin. Saupoudrer de ciboulette.<br />
Saupoudrer l'ensemble du plat de Parmesan. Enfourner à four chaud, pendant 10 à<br />
15 minutes, le plat sera retiré lorsque la surface du gratin sera bien dorée.<br />
(Source : http://www.supertoinette.com)<br />
Patricia KIRTEN<br />
- <strong>FACW</strong> – 2° trimestre 2009 -
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La Filière Avicole et Cunicole Wallonne (<strong>FACW</strong>) -<br />
asbl, exécute et amplifie un programme<br />
d'accompagnement technique dont la finalité est<br />
de contribuer au développement et à la<br />
compétitivité des entreprises avicoles et cunicoles<br />
wallonnes.<br />
Avec l'agrément de l'association en tant que<br />
Conseil de filière, certains travaux réalisés dans le<br />
programme d'encadrement apportent au Conseil<br />
de la Filière Avicole et Cunicole une part<br />
importante des données utiles dans l'élaboration<br />
du plan de développement pluriannuel propre à la<br />
volaille et au lapin. Ce plan constitue un véritable<br />
outil stratégique des filières wallonnes de<br />
production et de commercialisation, à la rencontre<br />
des besoins des consommateurs.<br />
Ces programmes d'encadrement et de<br />
développement sont réalisés grâce au soutien<br />
financier du Service public de Wallonie, Direction<br />
Générale de l'Agriculture, des Ressources<br />
Naturelles et de l'Environnement (DGARNE) et de<br />
la Division de l'Emploi et de la Formation<br />
Professionnelle (Direction Générale de l'Economie<br />
et de l'Emploi).<br />
Avec le soutien de<br />
Pour mieux répondre aux demandes, la <strong>FACW</strong> a revu son site Internet. Son<br />
interface vous facilitera les recherches.<br />
Filière Avicole et Cunicole<br />
Wallonne – asbl<br />
Chaussée de Namur, 47<br />
50<strong>30</strong> GEMBLOUX<br />
info@facw.be<br />
Vous y trouverez divers dossiers techniques, la législation, . . .<br />
téléchargeables (en format « PDF ») sous la rubrique «RESSOURCES ».<br />
Via « TRIMESTRIELS », vous pourrez visionner les revues « Filière Avicole et<br />
Cunicole » depuis le premier numéro. Celles-ci sont également<br />
téléchargeables dans leur intégralité (en format « PDF »).<br />
Le panneau nommé « Contact » offre la possibilité de poser une (ou des)<br />
question(s) plus précise(s) sur un sujet concernant les secteurs avicole et/ou<br />
cunicole en renvoyant le formulaire y associé.<br />
Bon SURF !