THÃSE Ãtudes sur la filamentation des impulsions laser ... - teramobile
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Chapitre 1 : État de l’art et cadre théorique<br />
Diffraction<br />
Durant sa propagation, même dans le vide, un faisceau <strong>la</strong>ser ne cesse de s’é<strong>la</strong>rgir spatialement<br />
par <strong>la</strong> diffraction naturelle (Éq. 1.8). Pour cette raison, l’intensité du faisceau diminue ce qui<br />
empêche sa propagation <strong>sur</strong> de longues distances (Éq. 1.10) .<br />
Par exemple, pour un faisceau de <strong>la</strong>rgeur minimum de<br />
100 μm<br />
à une longueur d’onde de<br />
800 nm, <strong>la</strong> longueur de Rayleigh (Éq. 1.8) vaut z R<br />
= 3, 9 cm ce qui implique que dans un<br />
régime linéaire, <strong>la</strong> propagation est limitée à quelques distances Rayleigh, soit à quelques<br />
dizaines de centimètres.<br />
Nous verrons plus tard (section 1.2) que les processus non-linéaires peuvent compenser les<br />
effets de <strong>la</strong> diffraction en rendant possible <strong>la</strong> propagation d’un faisceau bien au-delà de <strong>la</strong><br />
distance de Rayleigh.<br />
Dispersion de <strong>la</strong> vitesse de groupe<br />
L’indice de réfraction d’un milieu transparent dépend de <strong>la</strong> longueur d’onde qui s’y propage,<br />
quelque soit sa nature : solide, liquide ou gaz. Cette dépendance est à l’origine de <strong>la</strong><br />
Dispersion de <strong>la</strong> Vitesse de Groupe (DVG).<br />
Par exemple dans l’air, pour <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge de longueurs d’onde entre 185 nm et 1,7 μ m , cette<br />
dépendance est donnée par [5] :<br />
( n<br />
0<br />
− 1) × 10<br />
8<br />
2480990<br />
= 8060,51+<br />
132,274 − k<br />
2<br />
17455,7<br />
+<br />
39,32957 − k<br />
2<br />
(1. 11)<br />
−1<br />
où k =1/λ est le nombre d’onde exprimé en μ m .<br />
L’équation 1.11 implique, comme le montre <strong>la</strong> figure 1.3, que l’indice de réfraction de l’air<br />
décroît avec les longueurs d’onde croissantes. Par conséquent, les composantes spectrales de<br />
gran<strong>des</strong> longueurs d’onde se propagent dans l’air plus vite que celles <strong>des</strong> plus courtes.<br />
Il en résulte un allongement de <strong>la</strong> durée d’impulsion, et après une propagation d’une distance<br />
« d » dans le milieu dispersif, <strong>la</strong> nouvelle durée d’impulsion est donnée par [6]:<br />
τ = τ<br />
0<br />
1+<br />
⎜<br />
4 ln 2<br />
2<br />
τ<br />
0<br />
2<br />
⎛ k ′<br />
. d ⎞<br />
⎜<br />
⎟<br />
(1. 12)<br />
⎝ ⎠<br />
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