N° 3 - Juin 2005 - Briey

Derrière l’Hôtel de Ville, le château de
Mathilde de Toscane , construit sur un promontoire
rocheux, a laissé place à la Sous-Préfecture.
À droite subsiste encore une porte basse
datée de 1598 (don de l’Abbaye de Saint-Pierremont).
Remparts et jardins en terrasses, visibles de
la ville basse, témoignent encore de ce passé.
À l’angle de la rue Joffre et de la Grand’Rue,
se dresse, majestueux du haut de ses 13,50
mètres, le beffroi aussi appelé “Tour de l’Horloge”
(1722). À l’origine tour de guet, puis régisseur
de la vie locale, il abrite en son cœur, le
veilleur en costume d’époque, témoin de ses fonctions
passées.
Rejoignant en son milieu la rue de la Lombardie,
la Grand’Rue noyau de Briey du XIX e siècle
jusqu’au milieu du XX e siècle, fut longtemps un
pôle commercial et artisanal. Cette rue, aujourd’hui
plus tranquille, n’en demeure pas moins
typique.
À la ruelle de la Tiriée, au n° 1, se trouve une
porte d’entrée du XVII e siècle . Elle a été
conservée à l’identique et vient habiller et mettre
en valeur une façade plus moderne. Cette porte
est caractérisée par une architrave portant une
inscription. Le tout est couronné par un très beau
fronton.
Rendons-nous à présent à la place Thiers
où le 19 août 1914, Léon Winsbach, pharmacien
en ville basse, fut exécuté par les Allemands pour
avoir emmené le sous-préfet de Briey à Verdun,
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