Fumeur opéré

Pourquoi est-ce judicieux d’arrêter de fumer quand on doit se faire opérer ?
LE CONSEIL DU SPÉCIALISTE
Ces complications ont été décrites dans plusieurs études. Elles menacent un
fumeur sur deux ou sur trois, contre un non-fumeur sur quatre à vingt, selon
le type d’intervention pratiquée.
MAJORATION DES RISQUES POSTOPÉRATOIRES CHEZ LE FUMEUR
Infections x 3
On constate statistiquement trois fois plus d’infections et trois fois
plus de complications du site opératoire chez le fumeur au cours de
son intervention chirurgicale que chez le non-fumeur.
Passage en unité de réanimation x 2
Le fumeur encourt deux fois plus de risques de passer en unité de
réanimation au décours de son opération.
Hospitalisation
Le fumeur risque un allongement significatif de son séjour à l’hôpital.
+2 jours
Consolidation osseuse x 8
On constate chez le fumeur une multiplication par huit du risque de
retard ou d’absence de consolidation osseuse en cas d’intervention
sur l’os.
Sutures x 3
Le risque de lâchage des sutures des tissus sous-cutanés,
des sutures vasculaires, des sutures digestives est également multiplié
par trois chez le fumeur par rapport au risque du non-fumeur.
Tous ces risques sont également accrus chez les fumeurs passifs qui sont opérés.
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