Marie nous aide sur le chemin de la conversion ... - Turin-Valdocco

n. 10 - 2010
24 octobre 2010
Associazione di Maria Ausiliatrice
Primaria - Torino - Valdocco
Nous continuons notre chemin vers
Czestochowa accompagnés par la présence
de Marie et par sa bénédiction.
Le chemin de cette année est un
grand don pour notre conversion
personnelle : Marie nous exhorte à
prendre conscience de notre faiblesse
spirituelle, de notre manque d’humilité
et surtout nous invite à parler moins
qu’à travailler plus dans le témoignage
de l’Évangile, en portant des
fruits de conversion, en étant des
hommes et des femmes de prière.
Sous son guide, nous serons des serviteurs
sans prétention : c'est-à-dire
nous reconnaîtrons de n’avoir rien à
prétendre et nous nous confierons
complètement à Dieu, sans attitudes
arrogante et orgueilleuse.
Ce n’est pas une reforme des structures, ni un aggiornamento
de l’Église aux temps présents et aux coutumes,
ni un réajustement au monde qu’on peut appeler
conversion. Le vrai changement, c’est le Christ : c’est
le point de profondeur et d’efficacité auquel le Saint
Père rappelle, avant tout aux prêtres, les invitant à être
des hommes qui vivent vraiment de foi ! La vraie réforme
est la conversion de cœur et de la vie. La
conversion de cœur, c’est faire la vérité, non chez les
autres, mais en soi-même, des sentiments, des propres
valeurs, des objectifs qui sont au sommet de nos pensées.
« Adam, où es tu » Chacun doit se demander : «
où suis-je ». Ceci est le premier pas de la conversion :
rentrer en soi-même et se demander : « où sui-je ».
Le second point est de se donner à l’amour de Dieu, et
à l’amour de son conjoint, des fils, des parents, et dans
la juste mesure des amis, et sans comparaison à l’amour
de Dieu. La réédition des comptes à Dieu devrait être
sans condition, et par contre combien de « oui – mais »
au lien nous jeter dans l’océan de l’amour de Dieu où
nous serons toujours sauvés par l’amour divin. En
Message mensuel
Marie nous aide sur le chemin de la conversion personnelle
concret, nous donner à l’amour de
Dieu signifie : 1) Prier, prier de plus.
Si nous ne prions pas chaque jour nous
ne nous donnons pas. Prier avec l’Évangile
en main, avec les Psaumes,
avec le Rosaire, avec les prières du
bon chrétien… seul avec le Seul qui
est le Christ. 2) Il n’y a pas de conversion
sans les sacrements : Eucharistie
et Confession, ce sont les remparts !
Le reste est superflu : si notre vie n’est
pas nourrie par l’Eucharistie et par la
Confession fréquente, nous ne pouvons
nous donner à Dieu : l’Eucharistie
et la Confession sont les sources de
la grâce ! 3) Être ensemble : être
chrétiens, c’est toujours être en état de
ramer à contrecourant. Combien d’individualisme
! Au nom de sa propre
autonomie qui devient après un absolu, l’homme se
trouve isolé. Les liens me limitent, et c’est vrai, mais si
l’homme est isolé la société n’exige pas non plus la
communauté chrétienne. Nous devons être ensemble
comme des chrétiens, comme des groupes d’ADMA,
même pour ramer à contrecourant, fidèles à l’Évangile
et ainsi nous pourrons vraiment aider le monde. Combien
nous sommes dans le monde, mais non du monde,
nous pouvons aider le monde avec le cœur de Dieu.
Avec joie et enthousiasme !
Que Marie ravive dans nos cœurs et en tous groupes le
feu de l’Esprit, qui souffle sur nous, détourne les cendres
de l’habitude et du manque de confiance et nous
fasse brûler comme des vrais disciples de son Fils. Elle,
l’immaculée et Auxiliatrice, qui du haut de la Basilique
de Turin, couronnée des douze étoiles, nous bénisse
avec sa bénédiction maternelle, nous aide à expérimenter
la beauté et la grâce de la confiance !
Pier Luigi Cameroni
Animatuer Spirituel

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Prions Marie Auxiliatrice
Vers Czestochowa
2. Jésus et Marie sont l’un pour l’autre (Don Roberto Carelli)
Après avoir médité sur l’unité de Jésus et de Marie, nous
portions notre attention sur leur réciprocité. Ici réside la raison
fondamentale de la grande et haute confiance à Marie :
Nous, les chrétiens, nous aimons Marie et nous nous
confions à elle, avant tout parce que Jésus l’a aimée et
s’est fié à elle, et puis parce que Marie, à son tour, l’a
aimé et s’est fiée à lui.
L’acte de confiance à Marie a des racines profondes, justement
trinitaires. Jésus et Marie vivent de manière parfaite le
dynamisme de l’amour, qui est celui d’exister l’un avec
l’autre, l’un pour l’autre, l’un dans l’autre, qui est une réciproque
reconnaissance et confiance, réciproque service et
dévouement, réciproque protection et demeure. Dans ce
sens, la confiance ne s’ajoute pas à l’amour, mais elle appartient
à l’amour : quand on aime on se confie.
Dans cette lumière, l’acte de confiance se greffe au cœur de
l’idéal chrétien désigné par Jésus lui-même, qui est celui de
demeurer et d’œuvrer pour Dieu, et laisser que Dieu demeure
et opère en nous. Cette inhabitation nous rend participants
de l’amour de Dieu, de sa joie, de sa fécondité : « Je
ne prie pas pour eux seulement, mais aussi pour ceux qui,
par leur prédication, croiront en moi. Pour que tous ils
soient un, comme vous, mon Père, vous êtes en moi, et moi
en vous, pour que, eux aussi, ils soient un en nous, afin que
le monde croie que vous m'avez envoyé. Et je leur ai donné
la gloire que vous m'avez donnée, afin qu'ils soient un,
comme nous sommes un, moi en eux, et vous en moi, Afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde
connaisse que vous m'avez envoyé, et que vous les avez aimés comme vous m'avez aimé » (Jn 17, 20-23).
Maintenant Jésus et Marie sont la parfaite réalisation de l’idéal que Jésus a laissé dans son testament : Marie a
en effet demeuré dans le cœur de son Fils, et le Fils trouve sa demeure terrestre dans le cœur de Marie. Pour
cela, aucune créature est plus heureuse, aucune n’est plus féconde qu’elle, a aucune autre créature est concédée
un plus grand pouvoir d’intercession.
L’objectif de cette méditation, à laquelle correspond la grâce de demander, c’est de vivre à la présence et sous
le regard de Jésus et de Marie, pour apprendre à regarder Jésus comme le regarde Marie et de regarder Marie
comme la regarde Jésus.
1. Dans la confiance en Dieu
Nous nous confions à Marie avant tout parce que Dieu aussi s’est confiée à elle : « Il faut en effet admettre
qu'avant tout autre, Dieu lui-même, le Père éternel, s'en est remis à la Vierge de Nazareth, lui donnant son propre
Fils dans le mystère de l'Incarnation… Dieu, dans l'événement sublime de l'Incarnation de son Fils, s'en est
remis au service, libre et actif, d'une femme » (Jean Paul II, « Redemptionis Mater », 39. 46).
Marie est l’instrument élu duquel Dieu s’est servi pour se communiquer aux hommes : Dieu l’a rendue fiable,
la revêtant de grâce, l’a trouvée crédible par sa foi, s’est fié à elle pour revêtir son Verbe de notre chair. Marie
est le centre de toute confiance, parce qu’elle est la méditation, nuptiale et maternelle de toute grâce. En elle,
tout est accueilli, gardé, offert d’une manière extraordinaire. Nous les hommes, nous nous confions à elle
pour notre sanctification, parce que Dieu s’est fié à elle pour son incarnation. Ainsi donc, Dieu a trouvé
Marie vraie en soi, comment il ne le sera pas pour nous Saint Louis Marie de Montfort réfléchit ainsi : « par le
fait que la Très Sainte Vierge est nécessaire à Dieu, il faut dire que elle est encore plus nécessaire aux hommes
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pour atteindre leur ultime fin. Il ne s’agit pas d’une nécessité provisoire, désormais consignée à l’histoire, mais
d’une nécessité permanente, impérissable : Puisque Dieu a voulu commencer et accomplir ses plus grandes
œuvres par la médiation de la Vierge Marie à partir du moment duquel il l’a formée, il faut croire qu’il ne
changera pas de méthode dans les siècles des siècles. En se sens, la fameuse expression de Saint Cyprien, selon
laquelle « on ne peut avoir Dieu pour Père si on n’a pas l’Église pour Mère » vaut avec une plus grande raison
par rapport à la Vierge Marie. Grignon de Montfort le rappelle expressément, engageant l’analogie avec la génération
naturelle : comme dans l’ordre naturel tout fils doit avoir un père et une mère, ainsi dans l’ordre de la
grâce, tout vrai fils de l’Église doit avoir Dieu pour Père et Marie pour Mère […] Dieu Père veut avoir des fils
par la médiation de Marie jusqu’à la fin du monde : comme dans la génération physique il y a un père et une
mère, ainsi dans la génération surnaturelle et spirituelle, il y a un père qui est Dieu et une mère qui est Marie.
Tous les vrais fils de Dieu et prédestinés ont Dieu pour Père et Marie pour Mère ; et qui n’a pas Marie pour
Mère n’a pas non plus Dieu pour Père ».
2. Sous le regard de Jésus
Jésus et Marie sont les plus grands contemplatifs de l’histoire. De plus, ils sont le fondement de toute contemplation
chrétienne ! Marie a participé à la vie de Jésus du berceau à la tombe, elle l’a été sur la terre et l’est aussi
pour toujours au ciel. Elle l’a été d’une manière particulièrement intense que c’est le lien d’amour entre une
mère et un fils, et dans cette extrême profondeur de qui a su avant l’accueillir et puis le perdre, le génère et le
sacrifie, sans aucune réserve et sans aucune protection. En Jésus, Marie a vu le plus beau parmi les fils de
l’homme – et c’était son Fils ! – et Jésus a vu en Marie celle qui est la bienheureuse entre toute la femme – et
c’était sa mère ! Le regard chrétien tire origine et sève dans leur regard : « Dès le premier moment, l'Eglise regardait
donc Marie à travers Jésus, comme elle regardait Jésus à travers Marie » (Redemptoris Mater, 26).
Pour cela, celui qui se confie à Marie la reçoit comme don de Jésus et reçoit comme don son regard sur
Jésus : « on peut dire qu’à celui qui s’efforce de la connaître et de l’aimer, le Christ même indique sa Mère
comme il fit, sur le Calvaire, à son disciple Jean » (Jean Paul II).
Le fait que la confiance réciproque entre Jésus et Marie soutienne notre confiance, a beaucoup et des profonds
motifs. Le premier motif, bien esquissé par Balthasar, se réfère à l’économie générale de toute l’œuvre de Dieu,
et c’est la nécessité d’un sein totalement accueillant pour que la Parole se fasse chair, un sein comme un
ensemble physique et spirituel que Dieu n’aurait pu trouver en aucune autre créature en dehors de Marie : quelqu’un
a dû recevoir la Parole de manière inconditionnelle que celle-ci se prit place dans une créature humaine
pour s’incarner en elle comme le fils dans une mère. Cette mère, qui s’est ouverte et offerte sans réserve à la
Parole de Dieu, n’est pas comme nous ; aucun de nous ne dit à Dieu un oui inconditionnel. Le consensus parfait
et pour nous inatteignable a priori. Et pourtant il fait partie des conditions demandées pour que la Parole de
Dieu parvienne effectivement jusqu’à nous et devienne la vie que nous les hommes nous devons parcourir. Elle
n’aurait pas pu s’incarner dans un cœur que s’il fut ouvert à Dieu seulement à moitié, puisque le Fils est essentiellement
dépendant de la mère, se nourrit de sa substance psychosomatique, est allaité par elle dans un vrai et
fécond être-homme. L’être fondamentale de la Mère, qui fait partie de l’ouverture de la route entre Dieu et
nous, n’indique pas son isolement, mas l’enferme de la possibilité que même nous nous devenions capable de
dire oui à Dieu ».
Ici apparaît comment se confier à Marie, c’est entrer dans le mystère de son oui, c’est comprendre avec le cœur
combien est décisif avoir un cœur pauvre, chaste et obéissant, c'est-à-dire tout disponible à Dieu, combien est
par contre nuisible aussi un seul gramme d’orgueil, d’attachement désordonné à ses propres biens, à ses propres
affects, à ses propres idées. Puisque Dieu se donne tout, nous ne pouvons pas lui donner quelque chose ! Et si
on objecte que comme créature finie nous ne sommes pas en mesure de donner tout, au moins une chose que
nous pouvons donner totalement : notre disponibilité à laisser arriver la volonté de Dieu, comme Marie !
Précisément en ceci est la grandeur de Marie, et en ceci réside le pas décisif de la vie spirituelle.
Le second motif qui fait du regard réciproque entre Jésus et Marie le fondement de notre foi en Lui et de notre
confiance en elle, est la profondeur de ce regard, un regard mûri en suivant le Seigneur de Bethléem au Calvaire,
du oui joyeux de Nazareth, qui a entrouvert les voies de Dieu vers l’homme, au oui douloureux de Golgotha,
où l’homme a retrouvé l’accès au cœur de Dieu. Benoît XVI, lors de sa visite à Turin, a exprimé des paroles
belles et profonde pour expliquer comment dans le regard de Marie, on apprend à reconnaître la face de Jé-
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sus : « La Vierge Marie est celle plus que tout autre a contemplé Dieu dans la face humaine de Jésus. Elle l’a
vu à peine né, cependant, enroulé des bandes, il était couché dans la mangeoire ; elle l’a vu à peine mort,
quand, détaché de la croix, enveloppé d’un linceul et ils le portèrent au sépulcre. Au fond d’elle s’est imprimée
l’image de son Fils martyrisé ; mais cette image a été ensuite transfigurée par la lumière de la Résurrection.
Ainsi, dans le cœur de Marie, est gardé le mystère de la face du Christ, mystère de mort et de gloire. D’elle,
nous pouvons toujours apprendre à regarder Jésus avec un regard d’amour et de foi, et à reconnaître en cette
face humaine la face de Dieu ».
Il faut aussi penser – le troisième motif qui nous pousse à mettre notre confiance dans le regard de Marie et de
Jésus – que la profondeur du regard marial ne se limite pas à sa vie terrestre, mais a des origines et un accomplissement
célestes. Plusieurs Pères de l’Église anciens et modernes ont mis en lumière comment la confiance à
Marie s’enracine dans l’éternité de Dieu : Marie a été la demeure, la garde et le repos du Fils avant tout parce
que Dieu l’a cachée, l’a gardée et l’a faite demeure de soi-même. Au regard avec lequel Jésus et Marie se bénissent,
il ne manque rien : ni la vie concrète de la terre, ni la vie la plus grande du ciel, ni la visibilité des choses
de la terre, ni la transparence des choses du ciel. Les paroles splendides du Cardinal Berulle, où Marie est
contemplée comme le siège de la Sagesse parce que c’est dans la Sagesse divine qu’elle a pour toujours trouvé
sa demeure : Parler de Marie est parler de Jésus, tellement qu’ils sont unis, et Marie est le plus grand objet de
sa grâce et le plus précieux effet de sa puissance… Dieu qui élève, qui guide, aime Marie, la cache en soimême.
Et c’est Lui, où la Vierge Saint, ton temple et ton sanctuaire, comme l’est pour la Jérusalem céleste duquel
est dit que l’Agneau est son temple. Ainsi, vous aussi, vous devez être un jour son temple, le temple vivant
d’un Dieu vivant. Dieu, donc, cache en soi-même cette personne élue comme un trésor qui réserve pour soi à
travers le secret et la singularité de son élection, parce qu’il la destine à être sa mère… Dieu la cache à soimême
et la cache en soi-même, dans le secret de son sein, c'est-à-dire dans le secret de sa sagesse et de sa
conduite qui est comme le voile sous lequel il cache le nouvel état auquel il veut l’élever.
3. Le mystère de l’obéissance
Notre consécration à Jésus et notre confiance à Marie trouvent leur fondement surtout dans le mystère de leur
réciproque obéissance et reconnaissance, fidèle tradition sur l’échelle humaine de la pleine correspondance d’amour
qui est dans le sein du mystère de la Trinité. Balthasar explique : « Au principe de toute activité, il y a
l’obéissance. La disponibilité du Fils à être envoyé par le Père, selon sa volonté. Non se mettre avant de l’un
au regard des autres, l’abandon, l’indifférence. Déjà la trajectoire qui va du sein du Père éternel au sein de la
Mère temporelle est un chemin dans l’obéissance, le plus difficile et riche de conséquence, mais qui est parcouru
dans la mission reçue du Père : voici que je viens pour faire ta volonté (He 10, 7) […] Mais maintenant, le
Verbe doit devenir homme, l’événement du salut tout entier n’est plus seulement affaire interne de la divinité.
S’incarner signifie devenir Fils d’une mère, qui doit prononcer son plein consentement humain à la conception
d’une semence divine. En aucune manière et sous aucun regard l’homme est écrasé et forcé par Dieu ; on ne
peut pas lui imposer quelque chose […] ».
Donc Jésus et Marie, Lui comme Fils et elle comme Mère, se recommande à notre confiance parce qu’ils obéissent
et s’exaucent mutuellement. Ce qui est considérable, ce n’est pas seulement la juste soumission de la créature
au Créateur, présente dans toutes les religions, mais aussi et surtout, la surprenante soumission du Créateur
à la créature ! Voici un nouveau motif pour nous confier dans une filiale obéissance à Marie : l’obéissance
même de Dieu ! Le père Livio Franzaga dit : « La pleine de grâce n’a pas été uniquement la génitrice,
mais aussi l’éducatrice et la formatrice de Jésus. Jésus l’a écoutée, l’a suivie et s’est assujettie à elle. Seulement
les chrétiens prétentieux et vides peuvent retenir comme superflue la présence de Marie tout au long du
parcours de leur chemin spirituel… Si le Tout puissant s’est confié au Fils pour réaliser ses plans, nous devrons
peut-être nous confier nous aussi pour porter à l’achèvement la mission de notre salut ».
Certes, c’est une chose merveilleuse, que dit tout le style de l’amour de Dieu, et sa puissance qui s’exerce dans
la forme de l’humilité, et son autorité s’actualise sous la forme de l’obéissance. Tous les grands Pères de l’Église,
anciens, médiévaux et modernes, ont toujours prouvé la profonde stupeur. Nous en offrons quelque
exemple avec Saint Bernard : « Et c’était leur soumission. Qui A qui Dieu aux hommes : Dieu, je répète, à
qui les anges sont soumis, à qui obéissent les princes et les puissants, celui-ci était assujetti à Marie ; et non
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seulement à Marie, mais aussi à Joseph à cause de Marie. Admire pour
cela les deux choses, et choisi celle qui te touche davantage, l’offre
condescendante du Fils ou la très haute dignité de la Mère, l’une et l’autre
miraculeuse. Soit que Dieu obéisse à une femme, une humble sans analogie,
soit que une femme commande à Dieu, une grande sans pareille… Ô
homme, apprend à être obéissant ; ô terre, apprend à être sujette ; ô poussière,
apprend à être soumise. Quand l’évangéliste dit, parlant de celui
qui t’a créé, il leur était soumis, il le dit en référant sans doute à Marie et
à Joseph. Rougi, ô superbe cendre ! Dieu s’humilie, et toi tu t’exalte
Dieu s’est soumis aux hommes et toi, tu convoites de dominer les hommes,
tu passes avant ton Créateur Ô homme, si tu ne daignes pas imiter
l’exemple d’un homme, certainement il ne te sera pas indigne de toi de
suivre ton Créateur même.
En pratique, en nous confiant à Marie, nous obéissons au Ciel à qui Dieu
même obéit : En nous confiant à elle, nous implorions tout à travers celui à
qui Dieu ne nie rien. Saint Alphonse dit : « Le Fils ne nie à la Mère rien
de tout ce qu’elle lui demande, comme il fut révélé à Saint Brigitte. La
Sainte écouta un jour Jésus parlant avec Marie : Ma Mère, tu sais combien
je t’aime ; pour cela, demande moi ce que tu veux, parce que quelque
soit ta demande tu ne peux ne pas être exaucée par moi ». Et Jésus en explique
clairement la raison : puisque tu ne m’as rien nié sur la terre, je ne te nierai rien non plus au ciel ».
4. Pour la prière et la vie
Je regarde Marie en m’identifiant dans le regard de Jésus et regarde Jésus accompagné par le regard de Marie.
Je considère comme je suis créé, aimé et sauvé, sanctifié dans le feu de leur manière de s’adresser, de s’accueillir,
de se donner, de s’exaucer et de s’appartenir.
Je vis comme Marie sous le regard et la bénédiction de Jésus, faisant chaque pour Lui, avec Lui et en Lui Je
regarde Jésus comme le regarde Marie, conscient de son humanité et divinité, qu’il est mon Rédempteur et mon
Seigneur, Celui qui me rend vraiment homme et vraiment fils de Dieu Comment je vis la pratique du Rosaire
M’aide-t-il à contempler le visage du Seigneur dans le regard de Marie et invoquer les grâces du Seigneur
avec l’intercession de Marie
Le Rosaire est la forme de confiance en Marie plus simple et plus connue. Prions et mettons notre dévouement
pour que les jeunes le découvrent et les pratiquent avec fidélité et amour, et que croisse en eux le goût de la
prière et le sens de la providence, qu’ils grandissent dans une mentalité de foi qui inspire les affects, les décisions,
les actions
en italien:
en français:
en espagnol:
en portugais:
en anglais:
en allemand:
Ceci peut être lu aux sites suivants :
www.donbosco-torino.it/ita/adma
www.donbosco-torino.it/fra/adma
www.donbosco-torino.it/spa/adma
www.donbosco-torino.it/port/adma
www.donbosco-torino.it/eng/adma
www.donbosco-torino.it/ger/adma
Pour chaque communication il nous peut se tourner à la suivante adresse
de poste électronique : pcameroni@salesiani.it
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Chronique de famille
Turin-Valdocco, XX e Journée Mariale - Le dimanche 03 octobre, dans un climat
de communion et de joie, l’association de Marie Auxiliatrice, avec la participation
de plus 400 personnes, a célébré la XX e Journée Mariale. Après l’accueil
et la célébration des Laudes, Don Livio Demarie, Directeur de la Revue
Marie Auxiliatrice, a proposé une intervention suggestive sur « Marie, modèle
de l’évangélisation ». Le président de l’ADMA-Turin, Monsieur Tullio Lucca,
a présenté le chemin de l’ADMA pour l’année 2011, soulignant la préparation
du VI e Congrès International de Marie Auxiliatrice qui se tiendra à Czestochowa
(Pologne) du 03 au 06 août 2011. Don Roberto Carelli, professeur à l’Institut
de Théologie de Turin-Crocetta, a illustré les étapes de l’itinéraire formatif de
l’année centrée sur le thème de la confiance à Marie et rassemble dans un texte
de colonne Quaderni di Maria Ausiliatrice par le titre Tous à toi ! La matinée
s’est conclue avec quelques expériences et témoignages de jeunes et des familles.
Dans l’après-midi, au sanctuaire de Marie Auxiliatrice, auquel ADMA est liée
d’un spécial lien historique et spirituel, après la récitation du Saint Rosaire, la
solennelle célébration eucharistique s’est déroulée, présidée par Don Franco Lotto, Recteur de la Basilique,
au cours de laquelle 89 personnes de l’ADMA-Turin et des divers groupes du Piemont et de la Lombardie,
ont fait leur entrée dans l’Association. La présence des nouveaux membres, provenant de certains groupes
récemment constitués, a été significative : San Benigno Canavese, Ivrea, Palazzolo S/o avec les jeunes de la
Communauté Shalom qui ont animé la journée avec la joie de chant et la force de leur témoignage. Tout cela
a été vécu comme un don de grâce et louange à Marie qui toujours nous accompagne et nous renouvelle sur le
chemin de la foi.
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Ivrea-Nouveau groupe ADMA- « Ce groupe ADMA est la grâce que nous voulons offrir à Marie, est la disponibilité
à nous laisser transformer de l’eau en vin, comme aux noces de Cana ». Avec ces paroles, dans son
homélie, Don Eligio Caprioglio, Directeur de la maison d’Ivrea, a célébré l’agrégation à l’ADMA-Turin du
nouveau groupe d’Ivrea, advenue le samedi 4 septembre 2010. Le président de l’ADMA-Turin et une délégation
du Conseil étaient présent. Le diplôme a été remis à Monsieur Massimo Stratta, nouveau président du
groupe, en rappelant comment avec l’agrégation à l’ADMA-Turin, on s’unit spirituellement avec le Sanctuaire
de Valdocco et aux groupes ADMA répandus dans le monde. Marie a dit en songe à Don Bosco : « Ici
est ma maison, d’ici partira ma gloire » et chaque association ADMA est, dans sa vie, « la gloire de Marie ».
Le nouveau groupe naît en particulier parmi les familles des enfants qui fréquentent l’Institut Cagliero. Cet
Institut, cher à l’histoire salésienne pour des nombreux groupes des missionnaires d’ici sont partis partout
dans le monde, il y a quelques années risquait d’être fermée. Une neuvaine faite avec foi à Marie Auxiliatrice
et un vœu à Saint Calliste Caravario. Missionnaire et martyr en Chine, il a fait que l’œuvre continue et maintenant
il y a au moins 300 jeunes qui remplissent les grands cours, les salles, le parc dans un climat de famille
et de joie salésienne.
Venezuela – XXII e Rencontre Nationale de l’ADMA
Sur l’invitation du Conseil National de l’ADMA du Venezuela,
Don Pier Luigi, Animateur Spirituel, accompagné
de la Sœur Toti, a visité du 1 au 6 septembre ce pays latino-américain.
Un moment particulier a été la visite au Sanctuaire de Marie
Auxiliatrice de Guiripe, pays natal du Cardinal Salésien
Rosalio José Castillo Lara (1922-2007). L’édification
de cette chapelle, dédiée à l’Auxiliatrice, est antécédente
à l’arrivée des Salésiens au Venezuela ; elle fut érigée
en 1896 par Don Manuel Castillo, grand père du futur
cardinal, Coopérateur Salésien et grand admirateur de Don
Bosco. En 1916, la Confrérie de Marie Auxiliatrice s’est
constituée, agrégée à l’ADMA-Turin. Le Card. Castillo
désirait que se répande vite l’Association de Marie Auxiliatrice
dans son pays natal et ce désir s’est réalisé le 2 septembre 2010 avec l’érection et l’agrégation du
nouveau groupe ADMA de Guiripa, avec l’engagement d’adhésion de 12 nouveaux membres. Les divers
membres ont accompagné cette célébration, provenant des autres groupes et trois sœurs Fils de Divin Sauveur,
groupe de la Famille Salésienne fondé à Salvador par Monseigneur Pedro Arnoldo Aparicio, qui animent
les pays et Guiripe et suivent le groupe de l’ADMA.
Le moment central de la visite a été la participation au XXII e Rencontre Nationale de l’ADMA du Venezuela
avec la participation des 23 groupes de l’ADMA, composé de plus de 800 membres. La maison salésienne
de S. Antonio de Los Alto a accueilli tous
les participants qui ont partagé des moments de
prières, de formation. En particulier, la présentation
du troisième cahier de l’Association, traduit en espagnol
par le Confrère Don Godoy, a été accueillie
avec intérêt et enthousiasme.
Il y avait aussi quelques rencontres de Famille Salésienne.
Dans la matinée de jeudi 2 septembre, avec
l ’ A s s o c i a t i o n D a m a s S a l e s i a n a s
(www.adsint.org.ve) : il s’agit d’une organisation
civile, formée des femmes catholiques, qui développent
leur action humanisante et évangélisatrice
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vers le monde qui n’a pas
des ressources, avec 33 centres
au Venezuela et 97 à
l’extérieur. Nous avons eu la
joie de connaître le fondateur,
le Père Miguel Gonzalez,
sdb, qui depuis 1968
donna naissance à cette œuvre
de Dieu. Nous avons
visité le Complexe Social
don Bosco, un centre polyvalent de santé et
d’éducation à Caracas-Atlamira, rencontrant la
Direction Internationale et Nationale, et partageant
un fort moment de communion charismatique
et salésien. Outre le groupe de Salésiens
Coopérateurs de S. Antonio di Los Altos,
la rencontre avec la provinciale de FMA Sr
Ramos Maria Eugenia qui a voulu connaître
la réalité de l’ADMA, a été particulièrement significative et s’est engagée à
la promouvoir dans quelques maisons des FMA. Les visites à quelques
lieux chers à la présence salésienne de Venezuela n’ont pas manqué : le
temple à Don Bosco a Caracas Altamira et le sanctuaire de Marie Auxiliatrice
a Caracas Sarria. Nous avons donc eu la connaissance de certains missionnaires
salésiens italiens et espagnols qui depuis 50 ans travaillent au
Venezuela avec un grand dévouement et une particulière attention aux problèmes des plus pauvres et aux enfants
de la rue. L’expérience de quelques confrères qui travaillent dans l’Amazonie vénézuélienne, dans le
bassin de l’Orinoco, parmi les groupes d’indigènes et avec un
grand esprit de sacrifice, est impressionnante. Toute cette vie
est inspiratrice de sainteté : Don Pier Luigi a eu à constater par
exemple la renommée de sainteté qui va en grandissant autour
de la figure de Don José Bordogni (1928-2004) salésien, engagé
dans la formation, dans la direction spirituelle des diverses
générations des confrères et dans l’animation des groupes
de la Famille Salésienne. Nous exprimons notre gratitude à la
Presidente Nationale de l’ADMA, Mademoiselle Ingrid
Gonzalez de Gomez, à l’animateur national Don Luis Azzalini
et au Vicaire provincial Père Raul Biord pour l’attention
et la disponibilité continuelle avec lesquelles ils nous ont
accompagnés. Nous félicitons et encourageons l’ADMA de
Venezuela qui se renouvelle et nous assurons une spéciale
prière à Marie Auxiliatrice pour la situation sociale et
politique très grave que le pays est entrain de vivre, invoquant
le don de la paix et de la justice sociale. Surtout,
nous bénissons le Seigneur par l’intercession de
Marie Auxiliatrice qui guide et renouvelle son Association
partout dans le monde !
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