P.S.M.V. DE LA ROCHELLE MODIFICATION N° 3
P.S.M.V. DE LA ROCHELLE MODIFICATION N° 3
P.S.M.V. DE LA ROCHELLE MODIFICATION N° 3
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Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
1<br />
PREFECTURE <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> CHARENTE-MARITIME<br />
Communauté d’Agglomération de <strong>LA</strong> <strong>ROCHELLE</strong><br />
P<strong>LA</strong>N <strong>DE</strong> SAUVEGAR<strong>DE</strong> ET <strong>DE</strong> MISE EN VALEUR <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>ROCHELLE</strong><br />
P.S.M.V. <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>ROCHELLE</strong><br />
<strong>MODIFICATION</strong> N° 3<br />
NOTICE <strong>DE</strong> PRESENTATION <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>MODIFICATION</strong><br />
Approuvée le<br />
Gheco urbanistes<br />
Bernard WAGON, urbaniste<br />
Diplômé du Centre d’Etudes Supérieures d’Histoire<br />
et de Conservation des Monuments Anciens<br />
Isabelle BERGER-WAGON-Architecte-Urbaniste<br />
Carole JAFFRE, Chargée d’étude<br />
Alice Rogès, Chargée d’Etude<br />
Photos : Bernard Wagon et Geoffroy Wagon<br />
PSMV <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>ROCHELLE</strong> - Notice de présentation de la modification n°3
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
2<br />
INTRODUCTION<br />
Elaboré dans les années 1970 et approuvé par arrêté interministériel du 8 septembre 1981, le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de La Rochelle, n’a été l’objet<br />
que de quelques modifications mineures dans le cadre de deux modifications du PSMV, approuvées par arrêté interministériel du 11 juin 1987 et du 24 février 2003.<br />
L’amélioration des connaissances sur la ville, l’évolution de l’appréciation sur le patrimoine, l’évolution des fonctions urbaines justifient à court terme d’une révision<br />
du document. Toutefois, la révision du plan sera une démarche importante qui nécessitera quelques années pour aboutir.<br />
Dans l’attente d’une procédure de révision du PSMV, il convient de satisfaire les besoins locaux et de préserver quelques éléments majeurs du patrimoine, par le biais<br />
d’une modification du PSMV, comprenant :<br />
1 - APPLICATION <strong>DE</strong> L’ARTICLE L.313-1 DU CO<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> L’URBANISME – <strong>LA</strong> <strong>MODIFICATION</strong>S <strong>DE</strong>S IMMEUBLES PROTEGES<br />
2 - <strong>LA</strong> MISE A JOUR <strong>DE</strong>S P<strong>LA</strong>NS ET DU REGLEMENT POUR TENIR COMPTE <strong>DE</strong>S EVOLUTIONS URBAINES SUR LE QUARTIER DU GABUT<br />
(SECTEUR SSB – ANCIENNE PARCELLE <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> D.D.E.)<br />
3 - LE CHANGEMENT D’AFFECTATION DU CARMEL ET <strong>DE</strong> L’ECOLE NOTRE-DAME ET L’EVOLUTION URBAINE<br />
La mise en œuvre de dispositions destinées à la préservation des immeubles est espaces les plus intéressants et permettant la réutilisation de l’ancien<br />
carmel et de l’ancienne école Notre Dame.<br />
4 – <strong>LA</strong> MISE A JOUR <strong>DE</strong> PRESCRIPTIONS POUR <strong>DE</strong>S IMMEUBLES DONT <strong>LA</strong> <strong>DE</strong>MOLITION POURRA ÊTRE IMPOSEE<br />
Les obligations de curetage font partie de l’outil d’aménagement ; leur efficacité s’inscrit dans le long terme, au gré des mutations et de la politique<br />
urbaine.<br />
La suppression des obligations de curetage, dans l’état actuel du règlement du Secteur Sauvegardé, conduirait à accepter de fait des changements<br />
d’affectation (dont du logement) dans des situations précaires et peu hygiénistes.<br />
Dans ce sens, et dans l’attente d’une redéfinition de conditions « alternatives » d’utilisation de certains bâtiments parasites, il convient de maintenir les<br />
prescriptions de curetage, sauf lorsque la configuration des lieux le nécessite. Cette prescription n’entraîne pas l’obligation de fait de démolir, puisque<br />
le Code de l’urbanisme dit que « la démolition pourra être imposée ».<br />
La modification du P.S.M.V. se limite à prendre en compte quelques cas spécifiques sachant que ce qui touche à l’économie générale du plan, c'est-àdire<br />
une nouvelle doctrine pour La Rochelle, relève de la révision du P.S.M.V.<br />
INTRODUCTION GENERALE
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
3<br />
5 – PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DIVERSES<br />
Mise à jour des plans pour compléter la protection d’immeubles ou éléments intéressants et tenir compte des évolutions du bâti (travaux de restauration<br />
réalisés, transformations d’immeubles, …)<br />
6 – <strong>MODIFICATION</strong>S REGLEMENTAIRES<br />
L’amélioration du règlement, par :<br />
. l’introduction des légendes ajoutées ou modifiées :<br />
- application de l’article L-313.1 du CU (étoile rouge identifiant les immeubles protégés dont les conditions de modification sont fixées au<br />
règlement : référence à cette légende et introduction d’une annexe III listant les immeubles protégés et fixant les conditions de<br />
modifications<br />
- introduction d’un alinéa relatif aux « taches jaunes » : immeuble dont la démolition « pourra être imposée »<br />
. la prise en compte des évolutions urbaines sur le secteur du Gabut (fonctions, matériaux…) et la protection du patrimoine intéressant<br />
. la prise en compte des évolutions technologiques et des nouveaux matériaux de construction<br />
. l’introduction de dispositions spécifiques pour les aménagements en sous-sols d’une manière générale et sous les espaces verts protégés<br />
. des compléments réglementaires visant à lutter contre le phénomène de vacance observé dans le centre ancien, en particulier aux étages d’immeubles<br />
occupés par des commerces, bureaux,… au rez-de-chaussée qui empêchent l’accès aux étages<br />
. l’introduction d’obligations en terme de création d’emplacements ou de réserves pour :<br />
- les vélos et landaus,<br />
- les ordures et déchets (restaurants, cafés, établissements de bouche)<br />
. l’introduction de conditions pour la création de nouveaux établissement avec vente directe (sans surface intérieure d’accueil de la clientèle) : au regard<br />
de la gêne à l’usage de l’espace public (dont la circulation des véhicules et le passage des piétons).<br />
Les pièces du PSMV modifiées<br />
S’agissant d’une procédure de modification du document, le domaine exploré et retenu est très partiel, s’agissant de requalifier les points les plus importants<br />
sans changer l’économie générale du plan.<br />
Seules les pièces suivantes sont modifiées :<br />
- Le document graphique, plans au 1/500 ème<br />
- Le règlement<br />
Les pièces annexes ne sont pas modifiées.<br />
----------------------------------------------------<br />
INTRODUCTION GENERALE
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4<br />
LE SECTEUR SAUVEGAR<strong>DE</strong>, COMME CENTRE ANCIEN<br />
ETAT <strong>DE</strong>S FONCTIONS (CIRCU<strong>LA</strong>TION-STATIONNEMENT)<br />
Depuis plusieurs années une politique de mise en valeur des rues du centre ville de La Rochelle est menée ; par exemple les rues Gargoulleau, Buffeterie<br />
(quartier du Marché) et Saint Jean du Pérot (quartier du Port), le quai Simenon (quartier du Gabut - Chalutiers) ont été aménagés pour privilégier la circulation piétonne<br />
et valoriser le bâti, conduisant à la suppression de places de stationnement.<br />
Certaines rues ont fait l’objet d’une réduction de places de stationnement pour faciliter la circulation.<br />
Depuis la dernière modification du Plan de sauvegarde et de Mise en Valeur environ 150 places de stationnement ont été supprimées entre 2002 et 2005, notamment sur<br />
les axes et espaces suivants :<br />
- Place des Dames Blanches<br />
- Rue Saint-Jean du Pérot<br />
- Rue Réaumur<br />
- Quai Simenon<br />
- Cour des Grolles<br />
- Cours des Dames<br />
- Rue Albert 1 er<br />
- Chasseloup-Laubat<br />
Les objectifs de mise en valeur du centre ancien supposent le développement des circulations douces, dont le vélo. Cette évolution va de pair avec la requalification de<br />
la circulation et du stationnement et se traduit au PSMV modifié par des obligations d’aménager l’espace pour recevoir les stationnement des deux-roues dans les<br />
opérations d’aménagement ou de création de logements en secteur sauvegardé.<br />
INTRODUCTION GENERALE
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
5<br />
L’objectif de la ville est de reconquérir le centre ville par la mise en valeur des rues et<br />
la mise en place de cheminements piétons, sécurisés en centre ancien, en prenant en<br />
compte les besoins des résidents et commerçants.<br />
Un certain nombre de rues fait l’objet de réflexions en vue d’aménagements<br />
(traitement de sols, semi-piétonisation…) : rue Bujaud, rue du Brave Rondeau… ;<br />
l’objectif de la ville est de reporter les places de stationnement supprimées vers des<br />
parkings à étendre, à aménager.<br />
Des extensions ou créations de parcs de stationnement sont programmées (en cours<br />
d’étude) aux abords directs du centre ville, en particulier :<br />
• Le parking Notre Dame, à l’arrière de l’église Notre Dame (parking semi<br />
souterrain pour un total d’environ 660 places)<br />
• Le parking des Chalutiers, face au bassin des Chalutiers (parking souterrain<br />
pour une capacité de stationnement de 680 places environ, avec 100 places<br />
réservées aux deux-roues)<br />
• A plus long terme, le projet du futur grand pôle d’échanges de la Gare, prévu<br />
à l’arrière de celle-ci<br />
Par ailleurs un important pôle d’équipements va être aménagé sur le site de la<br />
Caserne Mangin, sur lequel vont être déplacés des services, administrations<br />
actuellement implantés en centre ville: le Commissariat (actuellement place de<br />
Verdun), les Renseignements Généraux (rue Léon Vieljeux) la Compagnie<br />
Républicaine de Sécurité (C.R.S., actuellement rue de la Porte Dauphine), la Direction<br />
Départementale de l’Equipement (actuellement rue de la Cloche notamment).<br />
Le déplacement de ces équipements va modifier sensiblement la circulation, les<br />
espaces publics (en particulier l’espace de stationnement devant le Commissariat sur<br />
la Place de Verdun deviendra piéton) ainsi que les possibilités de stationnement des<br />
riverains et des actifs dans le quartier « Préfecture – rue des Remparts » (déplacement<br />
de la D.D.E.).<br />
Un parc de stationnement sera aménagé sur le site, réservé aux employés et visiteurs.<br />
INTRODUCTION GENERALE
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6<br />
Au règlement :<br />
1 - L’APPLICATION <strong>DE</strong> L’ARTICLE L-313.1 DU CO<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> L’URBANISME POUR PERMETTRE <strong>DE</strong>S<br />
<strong>MODIFICATION</strong>S <strong>DE</strong>S IMMEUBLES PROTEGES <strong>MODIFICATION</strong>S <strong>DE</strong>FINIES AU REGLEMENT<br />
03 - Immeubles à conserver<br />
figurés en hachures obliques noires sur le plan.<br />
La Loi S.R.U. a introduit une disposition permettant de mieux définir les conditions de modification des immeubles portés à conserver au plan de<br />
sauvegarde.<br />
Jusqu’à maintenant le plan de sauvegarde de La Rochelle a limité la majeure partie des protections à des façades ; peu d’immeubles (un peu plus d’une<br />
centaine de volumes sur les quelques 2000 volumes bâtis en secteur sauvegardé) sont protégés en totalité (volumes, structures, voire intérieurs). La<br />
crainte d’une application restrictive de la légende « immeuble à conserver et à restaurer » s’est traduite, lors de sa création, par un allègement important<br />
de la protection du patrimoine, de type « façadisme », au détriment d’une préservation en profondeur, notamment des structures anciennes, de la<br />
volumétrie : les éléments propres à l’harmonie, dans son rapport culturel d’intériorité, de vécu au-delà de l’effet de « ville-musée », que confère le<br />
patrimoine bâti de la ville ancienne, n’est valorisé, ni même sauvegardé.<br />
Dans l’attente d’une révision du document, deux dispositions sont prises pour améliorer le dispositif réglementaire, l’une permettant d’apprécier ce qui<br />
relève du patrimoine, lorsque la totalité d’un édifice est porté à conserver et à restaurer au document graphique, l’autre à à préciser réglementairement<br />
les adaptations ou modifications admises sur les immeubles protégés totalement:<br />
1°) apprécier ce qui relève du patrimoine :<br />
« Les mesures de conservation prescrites à l'article précédent s'étendent également aux façades arrières, aux murs pignons, à la toiture de l'immeuble<br />
et aux éléments d'architecture intérieure qui présentent un intérêt historique, datant de l'époque de l'immeuble, ou éventuellement antérieurs ou<br />
postérieurs, si ceux-ci sont représentatifs des composants architecturaux de l'immeuble ou valent pour leur rareté, tels qu'escaliers, rampes, limons,<br />
encorbellements, dallages, lambris, vantaux de porte, cheminées, motifs sculptés et à tous éléments décoratifs appartenant à l'immeuble par nature ou<br />
par destination. »<br />
2°) les conditions de modification des immeubles protégés :<br />
« Pour les immeubles repérés au plan par une étoile rouge, les conditions de modification des immeubles protégés sont fixées en annexe au règlement<br />
(annexe n°III). »<br />
1 – APPLICATION <strong>DE</strong> L’ARTICLE L.313-1 DU CO<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> L’URBANISME<br />
<strong>MODIFICATION</strong> <strong>DE</strong>S IMMEUBLES PROTEGES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
ANCIEN HOTEL <strong>DE</strong>S ARCHIVES<br />
7<br />
Planche n°6<br />
Un important projet d’extension a été étudié pour faire évoluer les capacités<br />
de spectacles et d’accueil en raccordant à la Coursive l’ancien bâtiment des<br />
Archives Départementales.<br />
Il implique une restructuration et une requalification de l’espace public.<br />
La desserte de cet équipement essentiellement piétonne, sera permise<br />
grâce à la restructuration des transports publics et l’aménagement de parcs<br />
de stationnement périphériques<br />
Notes de l’inventaire :<br />
Massiou dresse les plans d'un édifice dont on dégagerait les abords et dans l'armature<br />
duquel le fer entre pour une large part ; faute de crédits, le projet n'est pas exécuté. Déclaré<br />
d'utilité publique en 1876, il est repris en 1877 et confié à l'architecte en chef du<br />
département, Bunel, qui modifie sensiblement les plans de Massiou. En 1880, la construction<br />
de l'escalier, prévu initialement en fer et ciment, est confiée à Blairon, constructeur de<br />
Charleville, qui substitue pour les marches la fonte au ciment.<br />
Le projet d’extension de la Coursive<br />
1 – APPLICATION <strong>DE</strong> L’ARTICLE L.313-1 DU CO<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> L’URBANISME<br />
<strong>MODIFICATION</strong> <strong>DE</strong>S IMMEUBLES PROTEGES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
8<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
Proposition de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
Dans le cadre de la modification n°2, les façades<br />
et toitures ont été protégées en reportant les hachures noires sur l’ensemble du<br />
volume.<br />
Application de l’article L313.1 du C.U. qui permet de fixer les conditions de<br />
modifications des immeubles protégés.<br />
Ajout d’une étoile rouge : identification de l’immeuble sur lequel on peut autoriser<br />
des modifications. L’objectif ici est de pouvoir s’accoler à la façade.<br />
Les dispositions réglementaires sont précisées en annexe III du règlement (liste +<br />
conditions de modification) :<br />
- Modification partielle de la façade arrière.<br />
- Transformations intérieures<br />
1 – APPLICATION <strong>DE</strong> L’ARTICLE L.313-1 DU CO<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> L’URBANISME<br />
<strong>MODIFICATION</strong> <strong>DE</strong>S IMMEUBLES PROTEGES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
9<br />
ANCIEN CREDIT LYONNAIS<br />
9 à 21 rue du Palais<br />
Parmi les immeubles protégés dont les modifications sont fixées au règlement, on compte le réemploi de l’ancien immeuble du Crédit Lyonnais. La mise<br />
en valeur de ce bâtiment et son accessibilité au public supposent que la cour protégée puisse être utilisée à des fins commerciales.<br />
Banque construite de 1909 à 1911, sur<br />
l'emplacement de trois maisons.<br />
Document fiche du Service Régional<br />
de l’Inventaire (D.R.A.C.)<br />
1 – APPLICATION <strong>DE</strong> L’ARTICLE L.313-1 DU CO<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> L’URBANISME<br />
<strong>MODIFICATION</strong> <strong>DE</strong>S IMMEUBLES PROTEGES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
Le projet de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
10<br />
(Planche n°6)<br />
a) Protection de la cour avec verrière (hachuré noir) et d‘une grande arcade<br />
b) Application de l’article L.313.1 du C.U. qui permet de fixer les conditions de<br />
modifications des immeubles protégés: ajout d’une étoile rouge : identification de<br />
l’immeuble sur lequel on peut autoriser des modifications<br />
L’objectif ici est de préserver la cour avec verrière comme espace vide et de fixer<br />
les conditions de modification de l’immeuble attenant l’arc protégé (cour construite)<br />
en contrepartie pour reporter les fonctions qui ne sont pas souhaitées sous la<br />
verrière.<br />
Les dispositions réglementaires sont précisées en annexe III du règlement (liste<br />
+ dispositions réglementaires) :<br />
- Possibilité de réaliser une couverture totale ou partielle d’une<br />
cour jouxtant une partie protégée, pour dégager l’espace sous<br />
verrière et l’arc protégé<br />
1 – APPLICATION <strong>DE</strong> L’ARTICLE L.313-1 DU CO<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> L’URBANISME<br />
<strong>MODIFICATION</strong> <strong>DE</strong>S IMMEUBLES PROTEGES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
11<br />
<strong>LA</strong> POSTE<br />
Place de l’Hôtel de Ville<br />
L’objectif est de maintenir la protection globale du volume du bâtiment<br />
de La Poste (façades et toitures) tout en facilitant les transformations<br />
intérieures et arrière.<br />
Application de l’article L313.1 du C.U. qui permet de fixer les conditions de<br />
modifications des immeubles protégés.<br />
Ajout d’une étoile rouge : identification de l’immeuble sur lequel on peut autoriser<br />
des modifications<br />
Les dispositions réglementaires sont précisées en annexe III du règlement (liste<br />
+ dispositions réglementaires) :<br />
- Adaptation architecturale sur les façades arrières,<br />
- Transformations intérieures<br />
1 – APPLICATION <strong>DE</strong> L’ARTICLE L.313-1 DU CO<strong>DE</strong> <strong>DE</strong> L’URBANISME<br />
<strong>MODIFICATION</strong> <strong>DE</strong>S IMMEUBLES PROTEGES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
12<br />
2 - LE GABUT – SOUS-SECTEUR SSB - ANCIENNE PARCELLE DU <strong>DE</strong>PARTEMENT<br />
L’objectif est d’améliorer les conditions de construction sur l’ancienne parcelle de la D<strong>DE</strong>, au Gabut.<br />
Un projet d’hôtel a été l’objet d’un concours. Le projet retenu peut être réalisé (quantitativement et dans sa forme générale) dans le cadre réglementaire du P.S.M.V.<br />
actuel. Toutefois pour éviter des adaptations d’ordre architectural qui nuiraient au projet et pour se conformer aux données fournies au règlement du concours,<br />
notamment en terme de protection et de maintien du patrimoine bâti sur le site, il convient de prévoir quelques adaptations :<br />
Doivent être améliorées dans ce secteur, les règles suivantes :<br />
- L’obligation d’implantation à l’alignement<br />
- La hauteur des terrasses autorisées<br />
- Les matériaux dominants autorisés<br />
- Le nivellement<br />
2 – LE GABUT – SOUS-SECTEUR SSB - ANCIENNE PARCELLE DU <strong>DE</strong>PARTEMENT
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
13<br />
La construction d’un hôtel a été l’objet<br />
d’un concours.<br />
Le dossier du concours imposait la prise<br />
en compte du patrimoine bâti existant, y<br />
compris la trace ou la partie basse<br />
(enterrée du rempart).<br />
De fait des reculs partiels étaient admis,<br />
ce qu’il convient de préciser au règlement<br />
du P.S.M.V..<br />
Cette disposition vaut aussi pour tous<br />
autres programmes.<br />
EXTRAITS DU DOSSIER <strong>DE</strong><br />
CONCOURS.<br />
Ci-dessus : contraintes du concours : tenir compte du tracé du<br />
rempart, et préserver le pavillon de l’équipement.<br />
La disposition retenue par le jury : le plan<br />
du projet<br />
2 – LE GABUT – SOUS-SECTEUR SSB - ANCIENNE PARCELLE DU <strong>DE</strong>PARTEMENT
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
14<br />
EXTRAIT DU DOSSIER DU CONCOURS<br />
2 – LE GABUT – SOUS-SECTEUR SSB - ANCIENNE PARCELLE DU <strong>DE</strong>PARTEMENT
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
15<br />
EMPRISES<br />
et ALIGNEMENTS<br />
2 – LE GABUT – SOUS-SECTEUR SSB - ANCIENNE PARCELLE DU <strong>DE</strong>PARTEMENT
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
16<br />
La référence au Gabut actuel :<br />
1°) Les terrasses<br />
Une architecture d’immeubles « formant îlots ».<br />
Au cœur de ces îlots, le couvrement des immeubles est<br />
réalisé en terrasse.<br />
En jaune les parties couvertes en terrasse, dont la hauteur est de plus<br />
de 4,00 m par rapport au niveau du sol naturel.<br />
Cette disposition permet une vision générale de<br />
couvrements en tuiles sur l’ensemble du paysage<br />
urbain en limitant l’impact de couvrements trop élevés<br />
si tout le bâti était couvert en toitures en pentes.<br />
2°) Les matériaux<br />
La liste des matériaux autorisés était limitative. On<br />
réduit le dispositif à interdire les matériaux maçonnés<br />
pour préserver la ville ancienne de toute confusion<br />
avec les îlots modernes du Gabut ; la référence à<br />
« l’esprit du lieu » (anciens ateliers de chantiers<br />
navals) est maintenu.<br />
2 – LE GABUT – SOUS-SECTEUR SSB - ANCIENNE PARCELLE DU <strong>DE</strong>PARTEMENT
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
17<br />
<strong>MODIFICATION</strong>S <strong>DE</strong>S DOCUMENTS GRAPHIQUES – P<strong>LA</strong>N REGLEMENTAIRE DU PSMV<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
Le projet de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
a) Protection de l’ensemble des façades de l’immeuble (pavillon) du Département<br />
(angle sud-ouest de l’îlot)<br />
b) prise en compte du tracé du rempart St Nicolas: protection de la « trace » du rempart<br />
(souterrain) : hachures noires obliques et étoile rouge, en application de l’article L313.1<br />
du C.U. qui permet de fixer les conditions de modifications des immeubles protégés :<br />
Ajout d’une étoile rouge : identification du rempart (trace, souterrain) sur lequel on peut<br />
autoriser des modifications<br />
Les dispositions réglementaires sont précisées en annexe III du règlement (liste +<br />
conditions de modification) :<br />
- Dégagement partiel du rempart et adaptations pour sa mise en valeur<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
18<br />
3 - LE CARMEL ET L’ANCIENNE ECOLE NOTRE-DAME<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
19<br />
QUELQUES DONNEES HISTORIQUES SUR LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME<br />
Les Carmes, après avoir vécu 500 ans à la Rochelle, vont définitivement<br />
disparaître de la ville épiscopale dans la grande tourmente révolutionnaire.<br />
LE CARMEL <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>ROCHELLE</strong><br />
Presque un siècle plus tard sous l’impulsion de l’évêque Monseigneur Landriot,<br />
un Carmel fut fondé à La Rochelle en 1858 par Mère Catherine, la Prieure du<br />
Carmel de Saintes. Ce dernier datait des toutes premières heures de<br />
l’implantation du carmel réformé en France (1617) par les propres compagnons<br />
de Sainte Thérèse d’Avila.<br />
Le 28 mai 1858, Mère Catherine (Pierrette Hémy) quitta Saintes avec quelques<br />
sœurs et s’installa dans une petite maison de louage, sur la paroisse Notre-Dame<br />
de Cougnes sise au 16 rue de l’Evescot à La Rochelle.<br />
Le 30 mai 1858, fête de la Trinité, le Carmel fut fondé. Le 31 mai, Monseigneur<br />
Landriot vint bénir l’habitation provisoire.<br />
Dès le mois d’avril de cette année 1858, la Prieure de Saintes avait acheté les<br />
lieux où elle avait mission de fonder le Carmel Rochelais. Par un acte passé<br />
devant Maître Sairigne, elle avait acquis : une grande maison d’habitation, un<br />
vaste j ardin, plus des bâtiments et magasins ayant formé autrefois une raffinerie<br />
de sucre connue sous le nom « la ville d’Anvers » le tout formant un seul<br />
ensemble.<br />
Les terrains acquis par le carmel comprenaient également une ancienne<br />
boucherie 1 et l’Evescot. En partant de la place Cacaud, il y avait d’abord la<br />
Boucherie et l’Evescot puis la raffinerie de sucre.<br />
Les Carmélites achetèrent aussi en 1874 la maison n°15 rue Evescot autrefois<br />
n°13 2 . Elles avaient acheté en 1860 une maison et des terrains, cours de Tous les<br />
Saints, appartenant à Clion.<br />
La première pierre du monastère fut bénie le 2 juin 1858 (derrière le Sanctuaire<br />
actuel). Le 15 octobre 1858, la grande cloche du couvent, portant l’inscription<br />
Marie Thérèse, fut baptisée.<br />
La chapelle du Carmel fut rapidement construite et dédiée à la sainte Trinité. Elle<br />
fut bénie le 9 février 1859 par Monseigneur Landriot.<br />
Cependant, la construction du monastère butta contre de lourdes difficultés, en<br />
particulier en raison des souterrains sur lesquels reposaient les bâtiments et<br />
s’étendait le jardin, et qui étaient des vestiges du temps de l’inquisition. De plus,<br />
le projet de murs de clôture fort élevés indisposa le voisinage.<br />
Celui-ci redoutait l’ombre que devaient projeter les murs sur les maisons et les<br />
plantations. Enfin l’opposition s’apaisa, tant par de meilleures dispositions que<br />
grâce à de fortes indemnités.<br />
Les constructions s’achevèrent jusqu’à la fin avril 1861. Enfin, le 25 juin 1861, la<br />
bénédiction solennelle du reste du couvent eut lieu. La même année, la petite<br />
cloche fut baptisée. Il y était écrit « Gloire au Père, au fils, au Saint Esprit ». Elle<br />
avait pour nom Catherine.<br />
1 Ainsi l’église avait le contrôle de la vente de la viande (interdite les jours d’abstinence) – On pouvait ainsi empêcher les protestants d’en user aux jours défendus<br />
2 RH vol. 635 n° 63<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
20<br />
Sur les vieux plans de la Rochelle, la chapelle se trouve exactement sur le<br />
passage qui conduisait au jardin actuel qui n’est autre que celui des<br />
Dominicains 3 avant les guerres de Religions.<br />
Les Dominicains et les Carmélites ont toujours fraternisé : Thérèse<br />
d’Avila était affiliée à l’ordre de Saint-Dominique ainsi que ses sœurs : il<br />
y a probablement des dominicains enterrés dans le jardin comme c’était la<br />
coutume.<br />
3 arrivés en 1226 à La Rochelle<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
21<br />
La raffinerie « ville d’Anvers » :<br />
La raffinerie « ville d’Anvers », ainsi nommée car un certain nombre de ses employés étaient flamands, avait commencé à fonctionner vers 1705, créée par<br />
Jean Vivier (de famille protestante). Elle était en pleine prospérité sous le règne de Louis le Grand.<br />
En 1672, Monsieur Elie-Jacques Girardon était propriétaire du logis la ville d’Anvers joignant l’Evescot, proche la Grâce Dieu. Il y habitait encore en 1692.<br />
La ville d’Anvers était la propriété de Girardon en 1707, de Juiteau, Piniot en 1707-1708, des Dergny en 1712.<br />
Vivier acheta de Dergny des constructions, rue Chariot d’Or, appelées la Ville d’Anvers.<br />
En 1723, sa fortune lui permit de faire l’acquisition de la boucherie l’Evescot, enclavée dans la raffinerie. Le 28 décembre 1773, la raffinerie passa aux<br />
Delacroix.<br />
Pendant la révolution, la raffinerie fut démantelée. Le District de La Rochelle fut tenu sur réquisition du représentant du peuple de fournir au District de<br />
Saintes, les deux plus grandes et les deux plus fortes chaudières servant ci-devant au raffinage des sucres de La Rochelle actuellement nécessaires au<br />
lessivage des salpêtres à Saintes 4<br />
En 1784, maison et raffinerie furent vendues aux Perry. En 1804, ils cédèrent leurs droits sur « la Ville d’Anvers » à Monsieur Pierre-Jacques Julliot<br />
(protestant).<br />
Un texte du 29 Prairial an XI donne sur la ville d’Anvers des renseignements intéressants. Madame Perry veuve Alamet, Directeur des Douanes Nationales<br />
habitant rue Porte Neuve n° 15, marie -Thérèse et Marie -Antoinette Perry, sœurs vendirent à Pierre Julliot et Gondal les trois quarts dans la maison de la ville<br />
d’Anvers consistant en : « une cour d’entrée sur deux ailes, une façade, pompe en la cour avec ses timbres grands et petits, une galerie communiquant d’une<br />
aile à l’autre, en pierre, garnie de fer, une salle à gauche, un office, une cour, un append pour le bois et commodité, une cave. Sous la galerie un salon,<br />
cuisine, fourbarrie, décharge derrière la cuisine, une cour, appartement du haut à gauche en entrant, une sorte d’entresol, une chambre, un grand magasin à<br />
marchandises, séchoir, commodités, cabinet d’une chambre ayant sur vue la rue dans la cour on va à un cabinet. Sur la galerie une jolie chambre,<br />
appartement à droite compris le haut de la raffinerie, une chambre donnant sur le magasin qui a vue sur la raffinerie, un cabinet à la première chambre, trois<br />
pièces de suite servant de comptoir, au deuxième étage sur la galerie une chambre à gauche, deux grands greniers et un cabinet… ». C’est la maison que nous<br />
connaissons n°17 actuel rue de l’Evescot. Elle a subi quelques modifications.<br />
Tous les bâtiments, raffinerie, jardins, furent vendus et l’on comprenait dans la vente un grand magasin qui fut construit sur le terrain acheté par Delacroix de<br />
feu Crussol d’Uzes alors évêque de La Rochelle. Entrait donc dans la raffinerie une partie de l’Evescot. « le total confrontait orient à plusieurs maisons<br />
appartenant présentement à la Nation et ci-devant aux Jacobins et encore à la rue Saint-Dominique, aux héritiers Gilbert au jardin Fraigneau et à Bouhier, à la<br />
cour de Tous les Saints sur laquelle il y a issue ».<br />
La raffinerie fut en exercice jusque vers les années 1850, année où est vendu le matériel, un générateur de la force de 30 chevaux, une machine à vapeur avec<br />
pompe pneumatique, un timbre en pierre, 10 000 pots et formes de diverses dimensions, plancher, charpente, tables, bancs, portes, tuyaux.<br />
En 1858, Monsieur Julliot vendit à Madame Pierrette Hémy (Mère Catherine) les bâtiments ayant autrefois formé la ville d’Anvers, entrée rue Chariot d’Or,<br />
usine place des Jacobins.<br />
4 L.388 AD.CM page 100<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
22<br />
Cadastre 1815<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
23<br />
L’Evescot<br />
Il s’agissait d’une petite maison appartenant à l’évêque de Saintes depuis le Moyen-Age. C’était une dépendance épiscopale d’où le nom de l’Evescot. Ce fut<br />
le pied à terre de l’évêque de Saintes jusqu’en 1648 et le siège du grand vicaire, archidiacre d’Aunis, official (juge ecclésiastique), ce qui fit qu’on appela<br />
l’Evescot « l’officialité ».<br />
La boucherie<br />
Elle fut connue sous le nom de boucherie l’Evescot ou « boucherie de la lègne »<br />
En 1666, Monseigneur Henry de Laval avait concédé le terrain à la dite boucherie. En 1723, Monsieur Jean Vivier, Père des Bouchers de la ville, fit<br />
l’acquisition de la boucherie. Le contrat fut passé avec l’agrément de Monseigneur Etienne de Chamflour alors évêque de La Rochelle.<br />
La boucherie fonctionna pendant tout le Moyen-Age et le XVIIème siècle. Puis elle servit au logement des soldats au XVIIIème siècle.<br />
Le quartier Notre Dame de Cougnes à différentes époques<br />
1573 1620<br />
1716<br />
1758 1773 1811<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
24<br />
Le n° 14 actuel de la rue Alcide d’Orbigny (anciennement rue des Prêtres ou rue Saint-Julien-du-Beurre) marque l’entrée de l’école Notre-Dame.<br />
Au XVIIIème siècle, il s’agissait d’une maison « où pendait l’enseigne Le Petit Louvre ».<br />
En 1764, elle servit de logement au Lieutenant général.<br />
En 1766 et 1767, c’était une auberge.<br />
L’ECOLE NOTRE-DAME<br />
Au XIXème siècle, les règlements municipaux d’alignement apparurent. Le n°10 de la rue des Prêtres faisait saillie sur la voie publique de 1,68 m. Il était donc interdit<br />
de réparer.<br />
Le mauvais état de la maison et la défense de réparer firent que la maison fut difficile à louer (recherche de locataires en 1837 et 1849).En mars 1838, on loua la maison<br />
« grande et belle entre cour et jardin » 5 .<br />
En 1852, un curé de Notre-Dame, l’abbé Hilaireau acheta la « grande maison en forme d’hôtel, rue des prêtres ».<br />
En 1856, il la donna aux Petites Sœurs des Pauvres. Il y avait cour, entrée, salle à manger… chapelle ayant servi<br />
de magasin, escalier, etc. La maison n’étant pas assez grande, les Petites Sœurs des Pauvres acquirent une petite<br />
maison au n°12 rue des Prêtres et quelques pièces tenant à leur asile. C’était un ancien bien national vendu le 1 er<br />
mai 1791 par le District de La Rochelle « venant des religieux Jacobins » 6 .<br />
Paris, boucher, vendit à la supérieure des Petites sœurs des Pauvres des bâtiments et jardins rue du Cordouan<br />
« dans le cul de sac de tous les saints » soit deux maisons contiguës portant n° 3 et 6. Le petit jardin était en<br />
terrasse au levant du n°5… Il y avait un passage et un grand jardin à la suite planté d’arbres fruitiers…<br />
En juillet1863, les Petites sœurs des Pauvres achetèrent au n°8 de la rue des Prêtres une grande maison en deux<br />
corps de bâtiment, buanderie, deux petites cours et un pavillon, un grand jardin, une petite cour donnant au fond<br />
de la ruelle du bélier qui sort rue Cordouan.<br />
En 1877, elles transportèrent leur fondation à Tasdon.<br />
Une société civile acquit les locaux de la rue d’Alcide d’Orbigny de la société Saint-Joseph. Elle les destina à une école gratuite. L’ensemble comprenait le logement, la<br />
chapelle, le jardin, le préau couvert. Il fallut construire pour créer l’école. L’architecte fut Rullier de Saintes. Les entrepreneurs furent Brieux et Jolly.<br />
On fit plusieurs fouilles pour voir le sous-sol où l’on trouva des emplacements de carrières dans les intervalles de sept mètres pour l’un des murs et de douze mètres<br />
pour l’autre. Il fallut construire des arcs de maçonnerie reliant les ponts solides pour élever les classes terminées pour la rentrée de 1881. L’école fut vite complète. La<br />
Princesse de Beauveau Craon acheta l’école qui fonctionna sous la garde d’un Comité dirigé longtemps par Monsieur Fleuriau.<br />
5 la Charente inférieure<br />
6 RH. 330 n°1<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
25<br />
Des œuvres de spiritualité et charité prolongèrent l’éducation scolaire, Œuvre de l’adoration, Conférence de Saint-Vincent-de-Paul, Société des apprentis ouvriers…<br />
L’école existe toujours sous le nom « Ecole Notre-Dame ». L’Ecole Notre-Dame a quitté les lieux en 2004.<br />
Plusieurs textes nous renseignent sur l’ensemble de la maison et ses dépendances et sur les propriétaires successifs :<br />
- Devant Rochard, notaire, le 25 septembre 1716, on vend « la grande maison » appartenant à Jean Daubarede. Il y a plusieurs corps de logis et bâtiments, cours,<br />
jardins, chambres hautes et basses, cave, galetas et un grand chai qui autrefois fut chapelle, le tout jouxtant la maison des frères prêcheurs, paroisse Notre-<br />
Dame, dont l’entrée est rue des prêtres, tenant à deux maisons « dépendantes du couvent ».<br />
Au midi, côté du jardin, il y avait un autre jardin appelé « jardin de Saint-Dominique, partie autrefois des dépendances du couvent et aujourd’hui<br />
de la maison de la ville d’Anvers occupée par la famille Dergnie, raffineur ».<br />
A l’orient « une maison, un petit jardin, une petite cour confrontaient à Duvert et Rajonneau, des artisans traîneurs, dont les habitations<br />
appartenaient au couvent ».<br />
A l’occident jouxtaient « la maison et le jardin de Saint-Michel aussi des appartenances du couvent ».<br />
Une clause du contrat peut surprendre le lecteur du contrat. Les biens cédés « ne pouvaient l’être ni à des séculiers ni à des réguliers ». C’est ainsi que les<br />
Jacobins se garantissaient de tous démêlés avec moines et prêtres qui propriétaires de la maison auraient pu toucher les rentes dues à cause de la possession aux<br />
vendeurs et accomplir le devoir dû à cause de la rente reçue. C’était donc un acte de bonne gestion de la part des religieux que de se faire cette réserve qui<br />
maintenait l’intégralité des revenus du Monastère si chèrement récupérés après le siège de 1628.<br />
- En 1747, Disleau loue son bien comprenant une grande chambre basse, un salon, quatre chambres hautes, une écurie derrière, une cave, une cour, au autre<br />
salon, etc… en la rue Saint-Julien-du-Beurre ou des Prêtres 7 .<br />
- Le 17 mars 1764, le corps de ville ayant à loger de hauts fonctionnaires et « principalement ceux de l’ordre militaire » afferma des jacobins pour servir de<br />
logement au Lieutenant général « une grande maison avec jardin et dépendances et deux petites maisons y attenant côté orient » situées rue des Prêtres et<br />
construites sur des terrains faisant anciennement partie de leur couvent. 8<br />
- En 1837, on cherchait un locataire pour « une maison en forme d’hôtel sise rue des Prêtres, venant de la succession du feu Colonel Gaudin et qui avait<br />
appartenu à l’Aisne » 9<br />
- Le 11 décembre 1849, l’Echo rochelais recommande de s’adresser à Dannepond, notaire, si l’on veut louer « une maison 10 rue des Prêtres, en forme d’hôtel,<br />
ayant grande cour d’entrée avec porte cochère, salle à manger, office, cuisine, salon, escalier à rampe en fer, vestibule, arrière cour, corridor avec escalier<br />
dérobé, deux caves, grande cuisine, four, évier, pompe, magasin, écurie, remise, logement de portier, grenier à foin, buanderie, deux étages, un belvédère et un<br />
vaste jardin ».<br />
7 Vittel liasse n°18<br />
8 Solleau, notaire<br />
9 La Charente-Inférieure<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
26<br />
---------------------------------------------------------<br />
LE CHANGEMENT D’AFFECTATION DU CARMEL ET <strong>DE</strong> L’ECOLE NOTRE-DAME ET L’EVOLUTION URBAINE :<br />
Le couvent du Carmel resterait la propriété d’une association confessionnelle qui envisage de réaliser un foyer logement pour personnes âgées. La<br />
chapelle resterait accessible au public. Le parc serait maintenu. Le projet se donne pour objectif de respecter l’identité du patrimoine bâti.<br />
L’école Notre-Dame a cessé ses activités à cet emplacement ; l’ensemble pourrait faire place à du logement et à un parking souterrain affecté à ces<br />
logements, avec quelques emplacements à céder pour le quartier.<br />
On évalue le potentiel d’aménagement sur la parcelle de l’école Notre-Dame à 80 logements et à plus d’une centaine de places de stationnement.<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
27<br />
Le jardin du couvent se présente sous la forme d’un vaste espace vert,<br />
en cœur d’îlot, isolé de la vie urbaine.<br />
Quatre façades ordonnancées, aux arcades régulières entourent le jardin du cloître.<br />
L’une des maisons fondatrices du Carmel qui aurait<br />
précédé les aménagements<br />
La buanderie dont le style architectural du milieu du<br />
XIXème siècle se retrouve aussi à l’école Notre-Dame<br />
La façade sur la rue de l’Evescot est un décor extérieur<br />
de l’enclos. Ces baies surplombent pour certaines<br />
d’entre-elles les toitures du couvent.<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
28<br />
La grande volée d’escalier de l’immeuble<br />
primitif sur la parcelle.<br />
La cour de l’école : à gauche immeuble non protégé, à droite l’immeuble maintenu pour les travées<br />
originelles.<br />
La façade sur rue, la clôture et son porche, la<br />
courette et la maison principale sont maintenus.<br />
Les constructions nouvelles s’aligneront sur ce<br />
gabarit pour préserver l’échelle urbaine existante.<br />
La chapelle, moins intéressante, architecturalement que celle du<br />
Carmel n’est pas portée à maintenir<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
29<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
Au document en vigueur, avant modification :<br />
Le patrimoine bâti :<br />
Le Carmel: protection du cloître et de la chapelle<br />
(hachuré noir – immeubles protégés)<br />
L’école notre-Dame : aucune protection du bâti<br />
La cour du cloître : espaces verts protégés<br />
Le jardin du Carmel : espaces verts protégés<br />
La cour de l’école : espaces libres protégés<br />
Le projet de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
Carmel :<br />
Le patrimoine bâti :<br />
Les protections déjà ajoutées lors de la modification n°2 du PSMV sont renforcées<br />
(suite aux visites qui ont pu être effectuées dans les immeubles).<br />
En application de l’article L-313.1 du CU on ajoute une étoile rouge sur l’ensemble<br />
de l’unité foncière pour autoriser des modifications.<br />
Les dispositions réglementaires sont précisées en annexe III du règlement (liste +<br />
conditions de modification) :<br />
- Adaptation architecturale et transformations intérieures sur l’unité<br />
foncière, sauf sur la chapelle<br />
Le jardin :<br />
L’espace vert protégé est légèrement réduit, dans le jardin du Carmel, pour faciliter<br />
l’implantation du parking souterrain avec la possibilité d’envisager un circuit entréesortie<br />
entre la rue Alcide d’Orbigny et la rue St Dominique, en raison de<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
30<br />
l’importance du trafic rue Alcide d’Orbigny et de l’altération du paysage urbain<br />
qu’induirait la présence d’une entrée et sortie à deux voies au même endroit.<br />
Ancienne école Notre-Dame<br />
Les prescriptions de protection de la cour de l’école sont réduites en surface pour<br />
reporter en fond de cour la construction d’un immeuble neuf à double orientation et<br />
pour préserver la maison ancienne et la cour d’entrée rue Alcide d’Orbigny.<br />
Le mur de clôture et l’auvent métallique sont protégés côté rue Alcide d’Orbigny.<br />
Extrait du plan de 1758<br />
L’îlot dans lequel sont situés l’ancien Carmel et l’ancienne école Notre-Dame forme un grand îlot dans l’espace urbain ; l’accès à un espace vert de cœur d’îlot constitue un atout pour le quartier.<br />
Toutefois, il convient de préserver la constitué des façades sur rues, comme élément structurant de l’espace public classique. Les accès doivent se faire par porches en évitant tout effet de « dent creuse ».<br />
3 – LE CARMEL ET L’ECOLE NOTRE-DAME
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
LES TACHES JAUNE AU P<strong>LA</strong>N <strong>DE</strong> SAUVEGAR<strong>DE</strong><br />
31<br />
Le Secteur Sauvegardé est un document d’urbanisme de protection (Sauvegarde) et d’aménagement (Mise en Valeur). A cet effet, le législateur a prévu des<br />
obligations, telles les prescriptions de modifications, de curetage ou d’emprise de construction imposée.<br />
Ces obligations ne sont pas rétroactives, mais s’appliquent lorsqu’une opération d’ensemble permet de globaliser l’aménagement et de tirer parti du patrimoine<br />
pour reconfigurer l’espace urbain, le bâti et améliorer le cadre de vie.<br />
Les obligations de curetage font partie de l’outil d’aménagement ; leur efficacité s’inscrit dans le long terme, au gré des mutations et de la politique urbaine.<br />
Les locaux artisanaux en cœurs d’îlot issus du XIXème siècle et du début du XXème siècle, pour la<br />
plupart d’entre eux, se sont installés dans d’anciens jardins ou d’anciennes cours d’immeubles.<br />
Leur maintien se justifie lorsqu’ils sont liés à une activité commerciale, artisanale ou un service<br />
(voire l’hôtellerie, comme les cuisines d’un hôtel – photo ci-contre).<br />
Toutefois, lorsque l’activité cesse, il importe d’éviter le maintien de l’occupation du cœur d’îlot<br />
pour :<br />
- Favoriser l’habitat en centre ville,<br />
- Reconstituer un cadre de vie cohérent,<br />
- Restituer des vues et l’ensoleillement aux logements,<br />
- Assurer la sécurité des logements enclavés,<br />
- Respecter la morphologie urbaine typée de La Rochelle.<br />
La suppression des obligations de curetage, dans l’état actuel du règlement du Secteur Sauvegardé, conduirait à accepter de fait des changements d’affectation (dont du<br />
logement) dans des situations précaires et peu hygiénistes.<br />
Dans ce sens, et dans l’attente d’une redéfinition de conditions « alternatives » d’utilisation de certains bâtiments parasites, il convient de maintenir les prescriptions de<br />
curetage, sauf lorsque la configuration des lieux le nécessite. Cette prescription n’entraîne pas l’obligation de fait de démolir, puisque le Code de l’urbanisme définit le<br />
dispositif sous les termes suivants : « la démolition pourra être imposée ».<br />
Les croquis ci-après montrent la difficulté d’appréciation pour modifier les prescriptions établies à juste titre, le plus souvent, sans altérer l’équilibre urbain ; c’est<br />
pourquoi la modification du P.S.M.V. se limite à prendre en compte quelques cas spécifiques sachant que ce qui touche à l’économie générale du plan, c'est-à-dire une<br />
nouvelle doctrine pour la mise en valeur des cœurs d’îlot et de l’habitabilité urbaine de La Rochelle, relève de la révision du P.S.M.V..<br />
4 – <strong>LA</strong> MISE A JOUR <strong>DE</strong> PRESCRIPTIONS<br />
POUR <strong>DE</strong>S IMMEUBLES DONT <strong>LA</strong> <strong>DE</strong>MOLITION POURRA ÊTRE IMPOSEE
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
32<br />
4 – <strong>LA</strong> MISE A JOUR <strong>DE</strong> PRESCRIPTIONS<br />
POUR <strong>DE</strong>S IMMEUBLES DONT <strong>LA</strong> <strong>DE</strong>MOLITION POURRA ÊTRE IMPOSEE
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
33<br />
EXEMPLE<br />
Deux parcelles en vis-à-vis,<br />
l’une (à gauche) a préservé son jardin…<br />
l’autre (à droite) est saturée par le couvrement de toute la cour arrière.<br />
Rue Gargoulleau<br />
une occupation partielle de la cour (par un appentis bas, ici à gauche) n’empêche<br />
pas de développer un jardin central<br />
4 – <strong>LA</strong> MISE A JOUR <strong>DE</strong> PRESCRIPTIONS<br />
POUR <strong>DE</strong>S IMMEUBLES DONT <strong>LA</strong> <strong>DE</strong>MOLITION POURRA ÊTRE IMPOSEE
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
34<br />
P<strong>LA</strong>CE <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> CHAINE<br />
La prescription de démolition sur la terrasse fermée doit pouvoir être supprimée dans la mesure où l’espace<br />
reste du Domaine Public.<br />
Celui-ci est soumis à une convention d’amodiation qui permet à la collectivité de reconstituer l’espace public<br />
le cas échéant.<br />
Toutefois cette modification doit être assortie de prescriptions pour l’amélioration de la terrasse extérieure située en<br />
surcroît par rapport à la terrasse fermée (toile rouge sur la photo ci-contre), dont la forme et le caractère encombrent et<br />
altèrent l’espace d’autant plus qu’il s’agit d’un dédoublement de l’occupation fixe et que l’installation se situe au<br />
débouché de la rue avec la vue vers les tours: L’espace public devrait varier au gré des saisons et des moments de la<br />
journée, d’où la nécessité d’adopter un système constamment modulable, permettant de libérer la place régulièrement.<br />
Orientation :<br />
Le deuxième rang de terrasse doit être une terrasse ouverte, «transparente» ; elle ne doit pas présenter une couverture<br />
unique, ni se trouver cernée pas un enclos (pas de bacs à fleur, pas de fermetures latérales) ; l’aspect précaire et<br />
indépendant de la terrasse fixe fermée existante pourrait se traduire par la présence de parasols sur pied central,<br />
repliables, non jointifs ; les installations doivent être retirées de la place en dehors des heures d’exploitation (hors<br />
saison, les jours d’intempéries, la nuit) les coupe-vent sont limités à un système de toile sur cadre de hauteur inférieure à<br />
1,60 m et leur usage doit être réduit aux moments où le climat les rend nécessaires.<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
Prescription de démolition (tache jaune) sur l’emprise de la construction sur domaine public.<br />
Le projet de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
Suppression de la trame jaune<br />
4 – <strong>LA</strong> MISE A JOUR <strong>DE</strong> PRESCRIPTIONS<br />
POUR <strong>DE</strong>S IMMEUBLES DONT <strong>LA</strong> <strong>DE</strong>MOLITION POURRA ÊTRE IMPOSEE
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
Il s’agit de mettre à jour le plan : une partie du bâti a été démolie, une autre partie est occupée<br />
par des habitations.<br />
IMPASSE DU CAPRICORNE<br />
(rue du Minage)<br />
35<br />
Planche n°3<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
Le projet de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
Suppression de la prescription « tâche jaune » sur l’immeuble démoli et sur un<br />
immeuble habité (mise à jour).<br />
4 – <strong>LA</strong> MISE A JOUR <strong>DE</strong> PRESCRIPTIONS<br />
POUR <strong>DE</strong>S IMMEUBLES DONT <strong>LA</strong> <strong>DE</strong>MOLITION POURRA ÊTRE IMPOSEE
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
36<br />
25 RUE <strong>DE</strong>S MERCIERS<br />
Planche n°5<br />
La petite courette couvre un commerce de petite taille (installation en profondeur sur la<br />
parcelle étroite).<br />
Sa disposition ne nuit pas à l’aspect architectural des façades sur cour.<br />
La restitution de la cour jusqu’au rez de chaussée ne se justifie pas, en raison du caractère<br />
éminemment commercial de la rue des Merciers et de l’absence d’éléments pour<br />
reconstituer la façade en rez de chaussée<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
Le projet de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
4 – <strong>LA</strong> MISE A JOUR <strong>DE</strong> PRESCRIPTIONS<br />
POUR <strong>DE</strong>S IMMEUBLES DONT <strong>LA</strong> <strong>DE</strong>MOLITION POURRA ÊTRE IMPOSEE
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
37<br />
5 - PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES DIVERSES<br />
<strong>LA</strong> P<strong>LA</strong>CE <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> SOLETTE<br />
(Planche n°7)<br />
Etat antérieur avant démolition<br />
L’acquisition de l’emplacement réservé a été réalisée, les « verrues » ont été démolies : mise à jour du document d’urbanisme.<br />
L’objectif de la collectivité est de reconstituer un jardin planté avec clôture (mur et grille).<br />
Etat actuel<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
Prescription de démolition (tâche jaune) superposée<br />
à l’emplacement réservé inscrit<br />
Le projet de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
Suppression de la prescription de démolition et de l’emprise de<br />
l’emplacement réservé.<br />
Ajout d’une prescription d’espaces verts protégés (ronds rouge) pour espace<br />
de jardin à créer.<br />
5 – PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DIVERSES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
38<br />
MUR <strong>DE</strong> L’ANCIEN HOPITAL ET VESTIGES<br />
Rue Pernelle<br />
Planche n°4<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
Le projet de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
Aucune prescription de protection sur le mur de clôture rue Pernelle.<br />
Protection du mur de l’ancien hôpital et vestiges d’une porte médiévale.<br />
5 – PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DIVERSES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
39<br />
RUE <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> MONNAIE<br />
P.S.M.V. en vigueur<br />
L’immeuble présente un intérêt architectural tant pour son volume,<br />
ses façades, mais aussi pour les éléments intérieurs et sa cour.<br />
Le projet de P.S.M.V. modifié (modification n°3)<br />
Protection de l’immeuble « immeuble à conserver » (hachures noires)<br />
Protection de la cour : espaces libres protégés<br />
5 – PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DIVERSES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
40<br />
Hors cadre strictement réglementaire : modèle de référence pour l’installation des billetteries sur le port en Secteur Sauvegardé.<br />
Document : Port de Plaisance de La Rochelle – Impact Urbanisme – octobre 2004<br />
Le présent document, présenté pour information en Commission Départementale des Sites<br />
constitue une référence pour renouveler les installations actuelles.<br />
Son inscription dans la notice de présentation du P.S.M.V. s’inscrit dans la réflexion qui s’est engagée<br />
en vue d’améliorer la place de la Chaîne et ses abords.<br />
5 – PRESCRIPTIONS COMPLEMENTAIRES DIVERSES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
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6 – <strong>MODIFICATION</strong> REGLEMENTAIRES<br />
TITRE, ARTICLE Objet de la modification Texte modifié - ajouté (extrait)<br />
On ajoute un paragraphe sur les dispositions relatives aux Monuments<br />
Historiques et leurs abords.<br />
TITRE 1- DISPOSITIONS<br />
GÉNÉRALES<br />
ARTICLE 2 - PORTÉE<br />
RESPECTIVE DU RÈGLEMENT<br />
À L'ÉGARD <strong>DE</strong>S AUTRES<br />
LÉGIS<strong>LA</strong>TIONS RE<strong>LA</strong>TIVES À<br />
L'OCCUPATION ET À<br />
L'UTILISATION <strong>DE</strong>S SOLS<br />
De même on rappelle la législation sur l’archéologie<br />
« Les Monuments Historiques sont maintenus quant à leurs statuts ;<br />
toutefois les effets des abords sont supprimés dans le périmètre du<br />
Secteur Sauvegardé ; mais le périmètre de 500m relatif aux abords des<br />
M.H. (y compris de ceux qui se situent dans le Secteur Sauvegardé) est<br />
maintenu en dehors du Secteur Sauvegardé. »<br />
Conformément aux dispositions de l’article L.522-5 du Code du<br />
Patrimoine, les projets d’aménagement affectant le sous-sol sont<br />
présumés faire l’objet de prescriptions archéologiques préalablement à<br />
leur réalisation.<br />
Par ailleurs, des découvertes fortuites au cours de travaux sont<br />
possibles. En ce cas, afin d’éviter toute destruction de site qui serait<br />
susceptible d’être sanctionné par la législation relative aux crimes et<br />
délits contre les biens (articles 322-1 & 322-2 du Code Pénal), le<br />
service régional de l’archéologie devra en être immédiatement<br />
prévenu, conformément à l’article L.531-14 du Code du Patrimoine.<br />
TITRE Il - DISPOSITIONS<br />
APPLICABLES AU SECTEUR<br />
SAUVEGARDÉ<br />
CHAPITRE 1 - APPLICATION <strong>DE</strong><br />
<strong>LA</strong> LEGEN<strong>DE</strong> DU P<strong>LA</strong>N<br />
GRAPHIQUE<br />
02 - Façades d'immeubles ou<br />
parties d’immeubles à<br />
conserver<br />
03 - Immeubles à conserver<br />
On complète le règlement pour ajouter les dispositions relatives à la<br />
légende introduite « immeuble dont les conditions de modification sont<br />
fixées au règlement en application de l’article L-313.1 du Code de<br />
l’Urbanisme » (étoile rouge).<br />
« Pour les immeubles repérés au plan par une étoile rouge, les<br />
conditions de modification des immeubles protégés sont fixées en<br />
annexe au règlement (annexe n°III). »<br />
Les mesures de conservation prescrites à l'article précédent s'étendent<br />
également aux façades arrières, aux murs pignons, à la toiture de<br />
l'immeuble et aux éléments d'architecture intérieure qui présentent un<br />
intérêt historique, datant de l'époque de l'immeuble, ou éventuellement<br />
antérieurs ou postérieurs, si ceux-ci sont représentatifs des<br />
6 – <strong>MODIFICATION</strong>S REGLEMENTAIRES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
42<br />
composants architecturaux de l'immeuble ou valent pour leur rareté",<br />
tels qu'escaliers, rampes, limons, encorbellements, dallages, lambris,<br />
vantaux de porte, cheminées, motifs sculptés et à tous éléments<br />
décoratifs appartenant à l'immeuble par nature ou par destination.<br />
« 05 – Les immeubles dont la<br />
démolition pourra être imposée<br />
On ajoute un paragraphe relatif à la légende « tâche jaune » pour<br />
prendre en compte l’évolution réglementaire sur cette prescription :<br />
Dans la légende actuelle : « immeuble dont la démolition est prévue à<br />
des fins de salubrité ou de mise en valeur ».<br />
Le terme « est prévue » est remplacé par « pourra être imposée ».<br />
Ce qui permet de nuancer la prescription en fonction des cas observés<br />
(état de l’immeuble, nature du projet…)<br />
« 05 – Les immeubles dont la démolition pourra être imposée<br />
Figurés par une coloration jaune entourée d’un tireté noir.<br />
L’article L.313-1 du Code de l’Urbanisme s’applique. »<br />
07 – Plantation à réaliser -<br />
espace vert à conserver,<br />
On complète l’alinéa pour permettre les constructions en sous-sols sous<br />
conditions, pour préserver les plantations.<br />
« Les constructions en sous-sol peuvent être admises, dans la limite de<br />
20% de l’emprise de l’espace vert, sous condition de préserver une<br />
épaisseur de 2,00m de terre végétale, sauf pour les ouvrages techniques<br />
ponctuels tels que les réseaux, les rampes et escaliers d’accès aux soussols.<br />
»<br />
CHAPITRE 2<br />
Articles réglementaires<br />
Article US 1<br />
1-6 travaux confortatifs<br />
1-7 création ou modification<br />
de surfaces commerciales, de<br />
bureaux ou de services<br />
On complète l’article relatif aux travaux confortatifs sur des immeubles<br />
dont la démolition pourra être imposée.<br />
Dans le centre ancien commerçant on observe un fort taux de vacance<br />
aux étages, au-dessus de commerces, bureaux, services… ce phénomène<br />
est lié notamment à la suppression d’accès aux étages (liée parfois à<br />
l’utilisation du 1 er niveau pour le stockage).<br />
Le PSMV interdit la création de commerces dont l’emprise rendrait<br />
impossible l’accès aux étages pour une utilisation indépendante de ces<br />
étages (sauf si tous les étages sont nécessaires pour l’activité<br />
commerciale).<br />
La modification vise à élargir cette disposition aux modifications des<br />
surfaces commerciales mais aussi de bureaux ou de services, pour<br />
limiter efficacement « l’enclavement » d’étages potentiellement<br />
utilisables pour des logements.<br />
1.6 - Les travaux confortatifs portant sur des immeubles dont la<br />
démolition pourra être imposée, si par leur nature ou leur occupation<br />
ils sont susceptibles d’empêcher les opérations de mise en valeur à<br />
terme.<br />
1.7 – la création ou la modification de surfaces commerciales, de<br />
bureaux ou de services dont l’emprise rendrait impossible l’accès aux<br />
étages pour une utilisation indépendante de ces étages, sauf si la<br />
totalité de ceux-ci sont effectivement nécessaires pour l’activité<br />
commerciale, de bureau ou de service et sauf si la configuration de<br />
l’immeuble (notamment les structures, les escaliers et les éléments<br />
architecturaux protégés) ou la morphologie ou l’occupation de<br />
l’immeuble ne le permettent pas.<br />
6 – <strong>MODIFICATION</strong>S REGLEMENTAIRES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
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ARTICLE US2 –<br />
TYPE D’OCCUPATION OU<br />
D’UTILISATION <strong>DE</strong>S SOLS<br />
SOUMIS A CONDITIONS<br />
SPECIALES<br />
On supprime le 1 er alinéa de l’article US 2 qui précise la vocation<br />
initiale du secteur du Gabut (SSB), à l’origine propriété du Domaine<br />
Public Maritime et destiné aux « installations ou constructions<br />
nécessaires à la pêche, à la navigation de plaisance, aux loisirs ou au<br />
tourisme, et au stationnement des véhicules, ainsi que les logements de<br />
fonction indispensables ».<br />
Les fonctions de logements, de bureaux, de commerces, activités sont<br />
aujourd’hui reconnues. Il n’est pas utile de lister les types d’occupations<br />
sur ce secteur « mixte ».<br />
2-1 couvertures de cours<br />
intérieures existantes<br />
Le maintien de certaines structures (administrations, …), activités, et/ou<br />
l’évolution, la réutilisation de certains immeubles sont conditionnés par<br />
la transformation l’aménagement de couvertures de cours intérieures.<br />
La couverture des cours est conditionnée par l’application des articles<br />
US11, 1.9.2, US 11.2, par les dispositions particulières portées sur le<br />
plan et elle doit respecter les conditions énoncées aux articles US0-07 et<br />
US0-08.<br />
2.1 La couverture des cours intérieures existantes est autorisée à<br />
condition qu'elle soit destinée aux activités de bureaux et qu'elle soit<br />
conforme aux articles US11, 1.9.2, US 11.2, et aux dispositions<br />
particulières portées sur le plan et qu’elle réponde aux conditions<br />
énoncées aux articles US0-07 et US0-08 ; des dispositions particulières<br />
correspondant à des conditions de modification des immeubles ou<br />
parties d’immeubles protégés sont fixées en annexe au règlement<br />
(annexe n°III) pour les immeubles repérés par une étoile rouge.<br />
2.2 On complète le règlement pour obliger l’aménagement de locaux<br />
poubelles et vélos dans les opérations d’ensemble destinées au<br />
logement. Ces locaux doivent être réalisés dans l’immeuble ou sur<br />
l’unité foncière (sauf impossibilité technique justifiée ou risque de<br />
dégradation d’un élément patrimonial protégé).<br />
2.2 La création, la rénovation, la réhabilitation et la transformation des<br />
immeubles, lors d’opérations d’ensemble destinées à l’habitation, à<br />
condition d’aménager, dans l’immeuble ou sur l’unité foncière,<br />
- Les locaux poubelles,<br />
- Les locaux vélo,<br />
Sauf si la configuration de l’immeuble (notamment les structures, les<br />
escaliers et les éléments architecturaux protégés) ou la morphologie ou<br />
l’occupation de l’immeuble ne le permettent pas.<br />
2.3 On introduit un alinéa destiné aux nouveaux établissements de bouche,<br />
cafés et restaurants, autorisés à condition de prévoir un local à poubelles<br />
à l’intérieur de l’emprise de l’activité pour éviter le dépôt d’ordures et<br />
déchets sur la voie publique.<br />
2.4 On constate un certain nombre de gênes de la circulation automobile et<br />
piétonne aux abords des établissements, commerces avec vente directe<br />
sans espace intérieur d’accueil du public (comptoir sur rue), en<br />
particulier sur les rues routières et semi piétonnes.<br />
Un alinéa relatif à la création de ce type d’établissements est ajouté avec<br />
conditions.<br />
2.3 La création de nouvelles surfaces destinées aux cafés, aux<br />
restaurants et aux établissements de bouche (dont l’extension des<br />
surfaces existantes) est admise sous condition de prévoir un local à<br />
conteneur pour ordures et déchets, dans l’emprise de l’activité.<br />
2.4 La création de commerce avec vente directe en façade sur l’espace<br />
public, sans surface intérieure d’accueil de la clientèle, peut être<br />
admise lorsque cette disposition n’est pas susceptible de provoquer une<br />
gêne à l’usage de l’espace public dont la circulation des véhicules et le<br />
passage des piétons.<br />
6 – <strong>MODIFICATION</strong>S REGLEMENTAIRES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
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Prise en compte des caractéristiques hydrologiques et géologiques des<br />
sous-sols du centre ancien : introduction d’une obligation d’étude<br />
hydraulique pour tout aménagement en sous-sol ; pour éviter<br />
notamment la modification de circulations d’eaux souterraines et<br />
l’inondation de caves aux abords de projets d’aménagements de soussols<br />
(en particulier projets importants tels que les aménagements de<br />
parkings souterrain).<br />
2.5 Les constructions en enterrées peuvent être admises, si leur<br />
configuration n’est pas susceptible d’altérer l’équilibre hydraulique du<br />
sous-sol.<br />
ARTICLE US 6 - IMP<strong>LA</strong>NTATION<br />
PAR RAPPORT AUX VOIES ET<br />
EMPRISES PUBLIQUES<br />
ARTICLE US 7 - IMP<strong>LA</strong>NTATION<br />
PAR RAPPORT AUX LIMITES<br />
SÉPARATIVES<br />
Pour plus de cohérence, on supprime l’alinea suivant :<br />
Les constructions neuves doivent être édifiées à l'alignement des voies<br />
publiques ou privées existantes ou à créer, sur tous leurs niveaux,<br />
exception faite pour les sous-secteurs ssA, ssB, ssC.<br />
Pour une rédaction plus lisible et mieux appropriée à la différence entre<br />
le cœur de la ville ancienne et les quartiers neufs comme le Gabut.<br />
La notion de « voisinage » est remplacée par le terme « d’immeuble<br />
mitoyen » (sur tous article concernés)<br />
Pour une meilleure référence, juridiquement.<br />
Le règlement se traduit ainsi :<br />
Les constructions neuves doivent être édifiées à l'alignement des voies<br />
publiques ou privées existantes ou à créer,<br />
L’alignement est imposé pour l’ensemble de la façade, sur tous ses<br />
niveaux, jusqu’à l’égout de toiture,<br />
Des dispositions différentes peuvent être admises ou imposées :<br />
- En secteur ssB, pour permettre un recul par rapport à l’alignement<br />
afin de préserver le patrimoine bâti ou naturel porté à préserver au<br />
plan<br />
→ en limite séparative, si leur hauteur est inférieure à 4 mètres<br />
à la limite, ou inférieure à 8 mètres, si elle n'apporte aucune<br />
gêne à l’immeuble mitoyen.<br />
ARTICLE US11 - ASPECT <strong>DE</strong>S<br />
CONSTRUCTIONS<br />
Prise en compte des évolutions technologiques et des nouveaux<br />
matériaux de construction, dont les capteurs solaires.<br />
Toutefois des précautions sont prises pour ne pas dénaturer l’harmonie<br />
urbaine, dont l’unité des toitures.<br />
Panneaux solaires<br />
La pose de panneaux solaires, sur les constructions existantes<br />
hachurées noires au P.S.M.V., n’est pas autorisée. Par contre, sur les<br />
immeubles repérés en gris, ils pourront être autorisés, sous les réserves<br />
suivantes :<br />
- être parfaitement intégrés au volume sans saillie. Les surtoitures<br />
ne sont pas autorisées.<br />
- ne pas être visibles du domaine public ou des tours accessibles au<br />
public (Saint Nicolas, La Lanterne, La Chaîne, Saint-Sauveur).<br />
6 – <strong>MODIFICATION</strong>S REGLEMENTAIRES
Notice-modification n°3 du P.S.M.V.. dossier d’approbation juin-2006<br />
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11.2 - Règles concernant les<br />
immeubles nouveaux<br />
Au sous-secteur du Gabut, la liste des matériaux de façade autorisés<br />
n’inclut pas le métal ou le verre. On élargit les matériaux de façade<br />
autorisés en supprimant la mention assez limitative du « large usage du<br />
bois, de la brique, de l’acier » ; mais on maintient les restrictions en<br />
terme de pierre et de maçonnerie apparentes (« n’apparaissant<br />
qu’exceptionnellement ») afin de ne pas développer au Gabut une<br />
architecture mimétique de la ville ancienne et de maintenir le caractère<br />
spécifique de l’ancien secteur de chantiers à bateaux.<br />
On écrit :<br />
- dans le sous secteur SSB (Gabut), l'environnement est celui des<br />
anciens chantiers de construction de bateaux ; la pierre et la<br />
maçonnerie apparentes n'apparaissant qu'exceptionnellement.<br />
- des toitures-terrasses peuvent être admises, a condition que leur<br />
surface ne soit pas importante (par ex passage entre bâtiments, cours<br />
intérieures mentionnées a l'article US.2.2, etc.), qu'elles ne soient pas<br />
visibles des voies publiques ou privées, et qu'elles soient constituées de<br />
matériaux durables (a l'exclusion des plastiques, fibre-ciment, etc.),<br />
convenablement entretenues et éventuellement plantées (en particulier<br />
dans le cas des ouvertures de cour intérieures). Les balcons et loggias<br />
ne sont pas considérés comme des terrasses.<br />
ARTICLE USI2 - STATIONNEMENT<br />
Prise en compte des objectifs du Plan de Déplacements Urbains et<br />
application de l’objectif de renforcement de l’utilisation des vélos.<br />
L’objectif de développement des circulations douces nécessite<br />
l’application des dispositions permettant de favoriser l’usage du vélo en<br />
secteur sauvegardé notamment ; le stationnement (ou rangement) des<br />
vélos s’ajoute donc aux règles de stationnement à l’article 12 du<br />
règlement.<br />
Le stationnement des vélos et landaus, dans les conditions imposées à<br />
l’article 2 :<br />
Pour la rénovation, la réhabilitation et la transformation des immeubles :<br />
- un emplacement pour vélo par logement<br />
Pour les constructions neuves<br />
- Un local à vélo et landaus ; celui-ci doit être intégré au projet de<br />
construction ou d’aménagement et fonctionnellement bien disposé<br />
(accès, sécurité) et respecter les normes minimales suivantes: 1m²<br />
par logement avec un minimum de 6m².<br />
ANNEXE III<br />
CONSTRUCTIONS OU PARTIES <strong>DE</strong><br />
CONSTRUCTION PROTEGEES<br />
POUR LESQUELLES <strong>DE</strong>S<br />
CONDITIONS <strong>DE</strong> <strong>MODIFICATION</strong>S<br />
SONT FIXEES<br />
En application de l’article L-313.1 du CU, le règlement liste les<br />
immeubles repérés au plan par une étoile rouge et fixe les conditions de<br />
modification des immeubles protégés.<br />
Le règlement fixe les conditions de modification pour les immeubles<br />
protégés repérés au plan (pour les motifs énoncés dans la présente<br />
notice):<br />
- La poste, Place de l’Hôtel de Ville,<br />
- L’ancien bâtiment des Archives Départementales,<br />
- Place de la Préfecture,<br />
- Anciens bâtiments du Carmel, Rue St Dominique,<br />
- L’ancien Crédit Lyonnais, Rue du Palais,<br />
- L’ancienne villa de la D<strong>DE</strong>, Le Gabut,<br />
- Rempart St-Nicolas, Le Gabut<br />
6 – <strong>MODIFICATION</strong>S REGLEMENTAIRES