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Economie<br />
Métiers et entreprises de la commune<br />
La miroiterie-vitrerie Labeaume<br />
Installé depuis juin 1976 à Essertet, Yves Labeaume a démarré son entreprise avec Michel Plassiard du Pas de l’Echelle<br />
qui lui a mis le pied à l’étrier dans le métier. Maintenant à la retraite, M Labeaume<br />
reste gérant de la SARL familiale qui compte trois salariés dont son fils et sa fille. Cette<br />
dernière, après une licence de gestion et un licenciement, a décidé de reprendre<br />
l’entreprise qui, sans ce concours de circonstances, aurait mis la clé sous la porte.<br />
L’entreprise comporte l’atelier d’Essertet et un magasin à St-Julien.<br />
Son activité couvre le secteur Genève-Annemasse-St-Julien. Plus de 50 % du travail<br />
s’effectue à Genève par l’intermédiaire d’architectes de renom. Dans la miroiterie,<br />
les commandes concernent essentiellement des chantiers professionnels à Genève,<br />
nécessitant une compétence « décoration ». Le secteur de la vitrerie se partage avec<br />
un autre collègue du secteur, M Goddard : les communes françaises constituent<br />
alors la clientèle de base.<br />
Le carnet de commandes ne désemplit pas mais a connu les hauts et les bas liés<br />
aux crises successives des vingt dernières années. Compte tenu de la demande, l’entreprise pourrait continuer à se<br />
développer mais les locaux actuels sont trop exigus (150 m2 contre 400 nécessaires). Ce développement supposerait<br />
de plus un saut dans l’investissement (locaux, stockage, véhicules) que l’entreprise ne peut actuellement se permettre.<br />
Gageons que Murielle, la nouvelle directrice saura écrire la suite de l’histoire de cette belle entreprise familiale.<br />
Vitrerie Michel Godard<br />
Michel Godard a repris l’entreprise de vitrerie de Georges Gromier depuis deux ans et retrouvé, à cette occasion, son<br />
premier métier : « un métier noble, on travaille un super matériau, un matériau propre ». Il partage avec l’entreprise<br />
Labeaume le remplacement de vitres cassées dans les communes et chez les particuliers mais a d’autres cordes à son<br />
arc : il pose des pare-douches, des crédences pour cuisine, des dalles de plancher en verre, de portes-moustiquaire.<br />
Autre service précieux à connaître : l’ouverture de porte pour ceux qui ont perdu leurs clés.<br />
La difficulté du métier réside notamment dans le poids et la fragilité du verre qui peut atteindre 200 kg pour une<br />
vitrine et « éclater » en coupant ceux qui la portent. Comme le notait son collègue M<br />
Labeaume, il ne faut donc pas avoir peur du verre. Avec ce dernier et avec d’autres<br />
artisans locaux, ils s’épaulent pour les manutentions délicates : l’entente entre eux est<br />
excellente et l’échange de services, naturel. Le contact avec la clientèle est également<br />
agréable : Michel Godard fait tout pour répondre rapidement aux demandes. Seul le<br />
remplacement de double vitrage qu’il doit commander nécessite un peu plus de temps<br />
(une dizaine de jours environ).<br />
M Godard a déjà formé pendant 11 mois un employé qui est parti sur Suisse, et a pu<br />
ainsi multiplier son salaire par cinq : il comprend ce choix et note la grande difficulté<br />
pour un artisan de garder un salarié formé. Il reste donc seul pour le moment. Depuis<br />
peu, il est installé dans un nouveau local, dans la ZAC des Grands Champs Sud, route<br />
des entrepreneurs.<br />
Sa devise : « vitre cassée, vite remplacée ! »<br />
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