Browse E-Catalogue - Camille Bürgi

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EXCEPTIONNELLE COMMODE TOMBEAU à façade
arbalète en placage de bois de violette marqueté en
feuilles dans des encadrements. Elle ouvre à quatre
tiroirs sur trois rangs séparés par des traverses et
repose sur de petits pieds cambrés terminés par
d’exceptionnels sabots de bronze ciselé et doré
fi gurant des mufl es de lions ajourés.
Très riche ornementation de bronzes ciselés et dorés
tels que : entrées de serrure, poignées de tirage,
sabots ajourés et chutes d’angle en espagnolettes.
Estampillée SCHWINGKENS, Guillaume
Schwingkens (mort avant 1770) et poinçon de
jurande des menuisiers, ébénistes.
Dessus de marbre rose veiné blanc en bec de
corbin.
Époque Régence.
H 94, L 150, P 63 cm.
Guillaume Schwingkens est un ébéniste parisien
relativement méconnu qui marqua son originalité
par son estampille disposée sur trois lignes.
Plusieurs documents inédits conservés aux
Archives Nationales apportent toutefois certaines
indications. originiare d'Allemagne, il vient
s'installer à Paris, probablement dans les années
1720 et épousa Marie-Denise Charpentier. Après
son accession à la maîtrise, il installa son atelier
dans le quatier du faubourg Saint-Antoine. En 1748,
lors du mariage de son fi ls, également prénommé
Guillaume, avec Françoise Bisson, l'ébéniste et sa
femme sont toujours en vie et habitent Grande rue
Saint-Antoine.
En 1770, lors du décès de Françoise Bisson et du
remariage de son fi ls avec Marie-Madeleine Durié,
Guillaume Ier Schwingkens n'est plus mentionné
dans les actes, ce qui laissent supposer de son
décès.
30 000/40 000
64 Europ Auction - Vente de prestige - Catégorie : Mobilier et objets d'art
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