Val de Drôme Info n°14 - Communauté de Communes du Val de ...

Val de Drôme
Communauté de Communes
N° 14 - Décembre 2006
Magazine d'information
de la Communauté de Communes
du Val de Drôme
L’accueil et
les loisirs
des 0-17 ans
REPORTAGE (p. 8 - 9)
p. 11-13
© B. TRANSINNE / CCVD
COMMUNES ET COMMUNAUTÉ DE COMMUNES :
DES COMPÉTENCES PARTAGÉES
POINT DE VUE (p. 10)
Franck Parot
Rotex à Loriol
Stéphane Couret
Aquaterra Solutions à Cliousclat
Olivier Sidler
Enertech à Félines
Alain et Christiane Brunet
Locataires d’un logement Haute
Qualité Environnementale à Eurre

N° 14 - Décembre 2006
Magazine d'information
de la Communauté de Communes
du Val de Drôme
COMMUNES ET COMMUNAUTÉ DE COMMUNES :
DES COMPÉTENCES PARTAGÉES
Sommaire
|
numéro 14
décembre 2006
Val de Drôme
Communauté de Communes
REPORTAGE (p. 8 - 9)
POINT DE VUE (p. 10)
Franck Parot
Rotex à Loriol
Stéphane Couret
Aquaterra Solutions à Cliousclat
Olivier Sidler
Enertech à Félines
Alain et Christiane Brunet
Locataires d’un logement Haute
Qualité Environnementale à Eurre
À lire et à voir 2-3
Zoom sur ... 4-7
Extraits des conseils communautaires
La taxe professionnelle unique
Le CDRA, le SMRD
Reportage 8-9
Communes et communauté de communes :
des compétences partagées
Points de vue 10
Dossier 11-13
L’accueil et les loisirs des 0 - 17 ans
Patrimoine 14-15
Chapelle Saint-Jean à Crupies : 900 ans d’histoire.
Brèves 16-22
Economie - Agriculture 16-17
Rivières 18
Gestion des déchets 19
Tourisme & patrimoine - Culture 20-21
Services aux personnes - Habitat 22
Manifestations de fév. à juin 2007 23-24
© B. TRANSINNE / CCVD
L’accueil et
les loisirs
des 0-17 ans
Comment joindre
votre communauté de
communes
Nous vous accueillons dans nos locaux du lundi
au vendredi de 8h à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
Pour nous trouver : en zone industrielle de Crest,
rue Henri Barbusse (derrière l’ANPE, entre la
Scoff et Nutrisud)
Pour nous écrire : BP 331 - 26402 Crest cedex
téléphone : 04 75 25 43 82
fax : 04 75 25 44 96
Courriel : ccvd@val-de-drome.com
Val de Drôme Info - Editions communauté de communes du Val de Drôme
BP 331 - 26402 Crest cedex
courriel : ccvd@val-de-drome.com
Directeur de la publication : Claude Ferrieux
Comité technique : J-P Rochas, F. Arnaud
Concepteur, journaliste territorial : F. Arnaud
A également participé à ce numéro : T. Guerraz
Impression : Imprimerie Despesse / 26000 Valence
Tirage 11 000 exemplaires sur papier recyclé.
Val de Drôme
Communauté de Communes
1 re couverture :
La garderie-crèche
du pays de Bourdeaux
(Thierry Guerraz / CCVD)
Distribution : Drôme Ardèche distribution.
Parutions : juin et décembre.
N° ISSN : 1621-6040. Dépôt légal : à parution.
Reproductions des articles et illustrations interdites,
sauf autorisation écrite du service communication
de la communauté de communes.
p. 11-13
Vous
éditez un ouvrage sur
le Val de Drôme
à lire et à voir
Dans ce numéro, nous vous présentons
des ouvrages concernant le Val de
Drôme. Si vous éditez un tel
ouvrage, faites nous le savoir et
nous publierons quelques lignes
(sous réserve de place disponible)
dans un prochain numéro.
«Plan de Baix»
La commune de Plande-Baix
édite un
ouvrage, avec la participation
de la communauté
de communes et
de l’Union européenne
dans le cadre du
programme Leader.
Sous la plume de Jean-
Noël Couriol, il retrace
l’histoire et le patrimoine
du village. Il est
disponible au prix de 6 € à
l’office de tourisme de Crest, au syndicat
d’initiatives de Beaufort, en mairie et à
l’Eterlou à Plan de Baix.
«Ensemble préservons
la rivière Drôme»,
un Cd-rom interactif
La communauté de
communes s’inscrit
dans un programme
LIFE Eau et Forêt. Son
intérêt est de proposer
des mesures permettant
de répondre à une
question toute simple, mais essentielle :
«comment mettre en circulation les cailloux
de la rivière et limiter son enfoncement, en
travaillant sur la forêt ». Un cd-rom interactif
intitulé «Ensemble préservons la rivière
Drôme» se lance dans une explication. Ce cdrom
vous entraîne à la découverte du territoire
et de son histoire (cartographie 3D de la
vallée, photos, animations…) et facilite la
compréhension des mécanismes scientifiques
complexes (schémas, animations…).
Cette application est consultable sur le site
www.valdedrome.com. Le Cd-rom est également
disponible auprès de la communauté de
communes et il est diffusé dans les établissements
scolaires, les médiathèques et auprès
des associations et acteurs locaux.
Page 2

édito
Retrouvez d’autres
informations en continu
sur valdedrome.com
«Drôme, chronique d'une rivière» :
quatre histoires dans un DVD
15 ans d'actions et d'images sont réunis
aujourd'hui dans un DVD
«Drôme, Chronique d'une
rivière», qui propose 4
films et autant de
regards différents sur
la rivière et son territoire
:
- Le souci du SAGE
(1997) dresse un état
des lieux et témoigne
d'un projet pilote : le SAGE
(Schéma d'Aménagement et
de Gestion des Eaux), un véritable
outil de développement du territoire.
- 15 ans d'actions au service de la rivière
(2005) témoigne d'actions publiques en
faveur de notre rivière et de ses affluents,
pour une gestion pérenne et pour la conservation
d'un patrimoine aquatique aujourd'hui
restauré.
- La Drôme rivière Sauvage (2005),
présente 20 artistes européens qui, en
septembre 2005, ont créé des œuvres «in
situ» au bord de la rivière.
- Tjangol Mangol (2005), rapproche l'expérience
acquise sur le bassin versant de la
Drôme et le partenariat engagé avec la
communauté rurale de Sinthiou Bamanbé au
Sénégal, pour la réhabilitation d'une rivière
éphémère.
Un document exceptionnel sur la vallée de la
Drôme à découvrir ! Disponible auprès de la
communauté de communes (prêt gratuit).
Renseignements au 04 75 25 43 82.
Développons
notre Biovallée
Tout d’abord, permettez moi de souhaiter à
tous les Val de Drômois une très bonne
année 2007. Qu’elle apporte joie et
bonheur au sein de chaque foyer.
Je souhaite également qu’elle apporte à
notre territoire d’aussi importantes réussites
que l’année 2006. En effet, 2006 a vu
la réalisation de projets significatifs : la
mise en place de la taxe professionnelle
unique, le vote des statuts et de l’intérêt
communautaire, l’opération Biovallée et
l’acceptation du pôle d’excellence rurale.
Des perspectives se dessinent déjà pour
2007, avec notamment l’essor de notre
Biovallée (avec l’aide du PER et des grands
projets de la région Rhône-Alpes), pour le
développement de l’écoconstruction et des
énergies renouvelables. A la demande des
élus, en complément des réflexions d’ensemble,
un travail se fera également au
plus proche des élus et des habitants, par
bassin de vie.
Une bonne année s’annonce, nous souhaitons
la partager avec vous !
Jean Serret, président
36 communes ensemble pour le développement
du Val de Drôme et le bien-être de ses habitants
«Trois becs»
Max Ponce nous livre ses
souvenirs d’enfance de
ces «chapeaux pointus».
Il nous convie également
à (re)découvrir les
multiples raisons de
fréquenter le site. Il est
disponible au prix de 12 €
dans les offices de
tourisme de Crest et de
Bourdeaux ■
Allex
Ambonil
Autichamp
Beaufort-sur-Gervanne
Bezaudun-sur-Bine
Bourdeaux
Bouvières
Chabrillan
Cliousclat
Cobonne
Crupies
Divajeu
Eurre
Eygluy-Escoulin
Félines-sur-Rimandoule
Francillon-sur-Roubion
Gigors-et-Lozeron
Grâne
La Répara-Auriples
Les Tonils
Livron
Loriol
Mirmande
Montclar-sur-Gervanne
Montoison
Mornans
Omblèze
Plan-de-Baix
Poët-Célard
Puy-Saint-Martin
Roche-sur-Grâne
Saoû
Soyans
Suze-sur-Crest
Truinas
Vaunaveys-La Rochette
Page 3

Zoom sur...
Extraits des derniers conseils communautaires
- 29 juin 2006 -
Développement économique
Technimétal à Fiancey : face au
développement de son activité et
dans l'attente de l'aménagement de
l'extension de la zone de Fiancey, la
communauté de communes met à
disposition une parcelle de 462 m 2 .
Taxe Professionnelle Unique :
elle entrera en vigueur au 1 er janvier
2007. Une dotation de solidarité
communautaire est prévue, pour
reversement de taxe professionnelle
aux communes (voir page suivante).
Administration générale
Rapport d'activités 2005 de la
communauté de communes : il est
approuvé.
Gestion des déchets
Tarifs de collecte et de transport
des déchets ménagers pour les
communes non adhérentes et les
campings en 2006 : il est nécessaire
de réévaluer les coûts pour répercuter
les augmentations de coût du service.
Rapport annuel des prix et
qualité du service public d'élimination
des déchets pour 2005 : il est
présenté et approuvé.
Environnement-Rivières
Karst de la Gervanne : la communauté
a délibéré pour prendre les
dispositions, à titre conservatoire, de
protection du site (notamment la
maîtrise foncière).
appartenant à l'actuel exploitant, qui
souhaite récupérer ce local pour son
usage personnel. Après études, un
nouveau bâtiment sera réalisé.
Gestion des déchets
Vente de matériel : seront mis en
vente 10 bennes de transfert.
Administration générale
Intérêt communautaire et statuts
de la communauté de communes :
derniers débats avant décision.
Environnement-Rivières
Syndicat mixte de la rivière Drôme :
approbation des statuts, sous réserve
de validation de la convention de
mise à disposition du personnel.
- 19 septembre 2006 -
Administration générale
Intérêt communautaire et
statuts : ils sont votés ce 19
septembre 2006 (voir p. 8 et 9).
Photo F. ARNAUD / CCVD
avec 1 délégué supplémentaire par
tranche de 1 000 habitants.
- 18 octobre 2006 -
Economie sociale et solidaire
Diagnostic Enfance et Jeunesse :
une réflexion est engagée sur la mise
en œuvre d'une politique sur l'ensemble
des communes. Le diagnostic
réalisé est présenté (voir p. 11 à 13).
Tourisme et patrimoine
Taxe de séjour communautaire :
le conseil décide de ne pas l’instaurer
(26 contre, 25 pour, 6 abstentions).
Environnement-Rivières
Syndicat mixte de la rivière Drôme :
approbation définitive de la convention
de transfert du personnel, vote
des statuts et adhésion au SMRD.
Administration générale
Commission TPU : création de la
commission chargée de la mise en
- 12 et 25 juillet 2006 -
Développement économique
Parcs de Champgrand à Loriol et
de Fiancey à Livron : seront reversés
206 000 € à la commune de
Livron, 248 500 € à Loriol, 10 500 €
à Cliousclat et 12 600 € à Mirmande
concernant l'opération de Champgrand.
Concernant Fiancey, seront
reversés 26 000 € à Livron, 21 500 €
à Loriol, 1 100 € à Cliousclat et
1 300 € à Mirmande.
Multiservices à Eurre : le
commerce est situé dans un bâtiment
Les élus ont voté les statuts et l’intérêt communautaire
Représentativité des communes :
l'évolution démographique du territoire
de la communauté de
communes ces dernières années
(entre + 15 et 20 %) entraîne une
modification liée à la représentativité
des communes. Les communes
de moins 1 000 habitants sont représentées
par 2 délégués titulaires et 1
suppléant (comme précédemment),
œuvre et du suivi de la Taxe
Professionnelle Unique.
Commission locale d'évaluation
des transferts de charges : son rôle
est d'évaluer les transferts de charges
éventuels qui pourraient résulter des
nouvelles compétences communautaires,
et d'établir un rapport à
soumettre aux conseils municipaux.
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Zoom sur...
- 14 décembre 2006 -
Agriculture et gestion de l’espace
Orientations des activités agricoles
: un état des lieux de l'agriculture
sur le Val de Drôme a été réalisé.
Les enjeux agricoles sont validés :
maintien et développement de la vie
économique, maintien de l'identité
locale, de l'attractivité du territoire,
d'un environnement de qualité, des
agriculteurs dans la vie locale et
soutien à une alimentation de
qualité et de proximité.
Economie sociale et solidaire
Portage de repas dans la
Gervanne/Sye : la mise en place de
ce service expérimental a démarré en
mai 2006. Il est poursuivi jusqu'à
mai 2007, afin qu'un bilan sur 12
mois puisse être fait.
Développement économique
Val de Drôme Diois Initiatives :
ré-abondement du fonds de prêt de
14 082 € (répartis de 2006 à 2008).
Multiservices à Eurre : le protocole
de bail (entre le propriétaire du
commerce, le futur locataire du nouveau
commerce, la commune et la communauté
de communes) est approuvé.
Administration générale
Nouvel organigramme : en fonction
des nouveaux statuts, il définit
des pôles d'activités : environnement,
aménagement du territoire et
services aux communes, développement
économique, autres activités
(Agriculture et Economie Sociale et
Solidaire), et un pôle ressources.
Administration générale
Pont d'Autichamp : l’avance
remboursable de 11 780 €, pour
permettre à la commune de faire face
aux dépenses, est annulée et transformée
en aide prélevée sur la dotation
patrimoine.
Réserve Naturelle des Ramières :
l'Etat a confié la gestion de la
Réserve Naturelle des Ramières en
novembre 1998 à la communauté de
communes. La convention de
gestion a été renouvelée à compter
du 1 er janvier 2007, pour 5 ans.
Environnement-Rivières
Life : cette expérience s'était fixée
comme objectif d'analyser en quoi la
gestion forestière peut être bénéfique
pour limiter l'incision de la rivière
Drôme et de ses affluents. Tous les
partenaires demandent à poursuivre
cette expérience ■
Taxe professionnelle unique :
la solidarité au service de tous
Les élus communautaires ont voté la taxe professionnelle
unique. Ce vote scelle la solidarité entre les communes.
Quels changements pour les contribuables
La communauté ne percevra que les taxes des entreprises,
et les communes celles des foyers. Pour les ménages, cela
n’entraîne pas de changements majeurs : les taxes abandonnées
par la communauté seront reprises par la
commune. Les taux communaux vont donc augmenter,
en même temps que la colonne «intercommunalité»
disparaîtra des feuilles d'imposition. Cette taxe permet
d’envisager l’avenir avec de nouvelles ressources, en
faveur des entreprises, des communes et des habitants.
Proposer un taux unique aux entreprises
Le même taux sera appliqué dans les 36 communes, au
terme d’une période de transition progressive de 12 ans.
Ainsi, les entreprises disposeront d’un large choix de sites
d'installation, et la communauté de communes assurera un
développement homogène et solidaire du Val de Drôme.
Limiter les risques financiers pour les communes
La communauté de communes reversera aux communes,
chaque année, le montant de la taxe professionnelle
qu'elles ont perçu pour l'année 2006. Ainsi, toute baisse
de taxe sera supportée uniquement par la communauté de
communes, les communes étant assurées de percevoir
l'équivalent des taxes de 2006. A l'inverse bien sûr, toute
augmentation se fera au bénéfice de la communauté et de
toutes ses communes, par une dotation de solidarité, afin
de tous bénéficier de la richesse et des investissements
économiques.
Accroître les ressources pour des actions en faveur
des habitants
Par cette décision, les élus permettent à la communauté
de communes de percevoir une dotation de l'Etat plus
importante. Cette recette nouvelle sera mise au profit des
habitants et acteurs du Val de Drôme, dans des actions
pour le développement, l’environnement, les solidarités
et le cadre de vie.
Un procédé similaire expérimenté depuis 15 ans
La taxe professionnelle unique permet à la fois un accroissement
et un partage des richesses entre toutes les
communes. La communauté de communes a déjà expérimenté
un procédé similaire, avec la taxe professionnelle
de zone, sorte de TPU limitée aux parcs d’activités intercommunaux
de Champgrand et des Crozes à Loriol,
Fiancey à Livron, l’Ecosite du Val de Drôme à Eurre et
Sanoflore à Gigors et Lozeron. Par exemple, les 4
communes de Livron, Loriol, Mirmande et Cliousclat ont
développé les parcs de Fiancey à Livron et de
Champgrand à Loriol. Elles bénéficient aujourd’hui d’un
retour sur investissement. Ce procédé sera étendu à tout
le territoire. La TPU est un exemple de solidarité
intercommunale, c'est aussi une façon de construire
ensemble une belle vallée ! ■
Page 5

Zoom sur...
Le SMDVD : un outil de réflexions et d'actions
pour l'ensemble des collectivités de la Vallée
Le syndicat mixte de la vallée de la
Drôme (SMDVD) a été créé le
1 er janvier 2006. Il regroupe les CC
du Val de Drôme, du Crestois, du
Pays de Saillans et la ville de Crest. Il
met en œuvre le Contrat de
Développement Rhône-Alpes
(CDRA) et mène des réflexions
portant sur des enjeux structurants
pour le territoire, dans les domaines
du commerce et de l'artisanat, du
tourisme, du marketing territorial ou
de l'agriculture. Il accompagne également
le Conseil Local de
Développement, lieu de débats et
d'échanges citoyens, mais également
lieu de rencontres entre habitants et
élus. La fin de l'année 2006 était
marquée par le lancement de quatre
opérations importantes.
Le syndicat remercie par avance
toutes les personnes qui consacreront
un peu de leur temps à cette
démarche. Cette première étape est
importante pour le développement
durable et harmonieux du territoire.
Photo service agriculture / CCVD
Tourisme : se prendre
sérieusement en main
L'économie touristique représente
une ressource très importante pour la
vallée puisqu'elle dépasse celle du
secteur agricole. A ce titre, la
réflexion touristique doit être abordée
dans un seul souci, celui d'optimiser
cette ressource. Dans le cadre
du CDRA, le SMDVD conduit une
réflexion d'ensemble. Un cabinet
d’études élabore un schéma stratégique
de développement touristique.
Son but est de programmer, sur
plusieurs années, des priorités d'actions,
tant en matière d'investissements,
de professionnalisation, de
qualité de l'offre que d'organisation
territoriale. Au printemps 2007, les
élus devraient avoir en main l'ensemble
des données pour prendre les
décisions qui s'imposent.
Quelle dynamique pour
l'agriculture de la Vallée
Une réflexion est également menée
Artisans - commerçants
votre avenir nous intéresse
Le SMDVD engage une opération
rurale collective (ORC) pour dynamiser,
soutenir et valoriser l'offre
commerciale et artisanale. Cette
démarche commence par une étude.
Une 1 re réunion d'information a eu
lieu le 30 octobre 2006 à Mirabel et
Blacons (plus de 600 invitations ont
été envoyées). Depuis le mois de
décembre 2006, une large enquête
est conduite auprès de tous les
commerçants et artisans du territoire.
Son objectif est simple :
connaître leurs projets et attentes,
pour concevoir des actions adaptées
aux réalités du territoire et de ses
entreprises. L'étude se poursuivra en
janvier 2007 par une enquête auprès
de 600 habitants, pour cette fois-ci
connaître les modes de consommation
et les améliorations à proposer
pour satisfaire leurs besoins. A partir
du printemps 2007, il sera proposé
des actions concrètes, avec à la clé
des aides financières pour moderniser
les entreprises et promouvoir les
savoir-faire.
Le colza est une des plantes utilisées dans la fabrication de biocarburants
autour du Projet Stratégique
Agricole et de Développement Rural
(PSADER), cadre de la nouvelle
politique du conseil régional. Il doit
déboucher sur des actions concrètes,
pour le soutien des productions identitaires
du territoire. Le montant des
subventions pourrait atteindre près
de 500 000 € pour les quatre
prochaines années.
Le SMDVD se mobilise fortement,
en partenariat avec les collectivités
notamment la CC du Val de Drôme
et la fédération départementale des
CUMA (coopérative d'utilisation de
matériel agricole), sur le projet de
filière «huiles végétales pures». La
vallée de la Drôme est d'ores et déjà
l’un des cinq territoires pilotes à
l'échelle de la région Rhône-Alpes.
Page 6

Zoom sur...
Le CDRA Vallée de la Drôme est le
seul de Rhône-Alpes à avoir inscrit
dans ses projets une action de
recherche et d'innovation en
matière énergétique, en relation
directe avec le monde agricole. Les
questions d'énergie font partie intégrante
de la Charte de territoire et
de développement durable, adoptée
en 2004 par l'ensemble des collectivités.
Quelle identité pour
la Vallée de la Drôme
Le SMDVD souhaite avoir une
vision plus précise du positionnement
actuel du territoire en terme
d'attractivité, qu'elle soit économique,
touristique ou culturelle. Il
s'agira d'étudier et de déterminer ses
atouts, ses faiblesses et son potentiel
de développement, puis de formuler
des pistes d'actions ou recommandations.
Les objectifs sont de :
◗ améliorer l'image du territoire,
◗ développer le sentiment d'appartenance
des habitants,
◗ le positionner clairement et efficacement,
◗ attirer de nouvelles entreprises et
activités,
◗ aider au développement des entités
existantes.
La connaissance de ces éléments
servira de base pour l'élaboration
d'une stratégie de développement
valorisant les atouts propres à la
vallée de la Drôme (localement ou à
l’extérieur du territoire), de chefs
d'entreprises déjà implantées et des
acteurs intervenant dans l'accompagnement
à la création et à la promotion
économique.
Parmi les divers axes d'intervention
proposés, il s'agira ensuite d'approfondir
l'aspect marketing, communication
et promotion territoriale, en
définissant les moyens à mettre en
œuvre, selon les résultats escomptés
ainsi que la forme et le contenu
précis des supports et outils à créer.
Le SMDVD souhaite ainsi consolider
l'image de la vallée de la Drôme
et développer le tissu économique
local, source d'activités et d'emplois,
par la mise en œuvre d'outils et
d'une politique active à destination
des investisseurs et entrepreneurs,
locaux et extérieurs, mais également
auprès de populations qui souhaiteraient
s'installer sur le territoire.
En effet, il s'agit à la fois de renforcer
et de stimuler les capacités de développement
propres à la vallée et de
favoriser la diversification de son
tissu économique grâce à l'implantation
de nouvelles activités.
L'ensemble de ces opérations débouchera
sur des actions concrètes
financées dans le cadre du CDRA
mais également auprès d'autres
partenaires, tels que l'Europe, l'Etat,
ou le conseil général.
Ces projets sont conduits en collaboration
avec le Conseil Local de
Développement de la Vallée de la
Drôme, par des commissions de
travail. La présidence du CLD est
assurée par François Bouis, Chef
d'entreprise à Crest.
Les habitants sont également appelés
à participer au développement de
leur territoire. A ce titre, ils étaient
invités à la session plénière du CLD
le 30 novembre 2006 sur le thème
«La démocratie participative, une
réalité locale». Cet espace de débats
vous est ouvert, participez-y ! ■
Professionnels du tourisme, de la culture,
de l’agriculture, chefs d’entreprise...
Si vous êtes intéressés en tant que professionnels pour participer à
l’un de ces sujets, vous pouvez faire parvenir vos coordonnées à :
SMDVD - BP 10 - 26340 Saillans
cdravalleedeladrome@tele2.fr
La communauté de
communes transfère sa
compétence «rivières»
Après 2 ans de négociations avec le
syndicat mixte de la rivière Drôme,
la communauté de communes a
délibéré favorablement pour le
transfert des compétences rivières à
ce syndicat. Les discussions ont
garanti les conditions territoriales,
financières, de représentativité,
humaines et matérielles de ce transfert.
Ainsi, à partir du printemps
2007, la communauté de communes
siégera au sein de ce syndicat, et
continuera à s'intéresser par ce biais
à nos rivières. Le conseil communautaire
a insisté pour obtenir :
1) l’intégration des communes de
Cliousclat et Mirmande, situées en
dehors du bassin de la Drôme,
2) une représentativité de 10 délégués
de la communauté au SMRD,
2) un vote à la majorité des 2/3 des
décisions du comité syndical,
3) une participation financière équivalente
entre les EPCI et le conseil
général, sur l'ensemble des frais de
fonctionnement.
Les membres de l'équipe d'entretien
des rivières de la communauté de
communes seront mis à disposition
du SMRD pour 70 % de leur temps
(le temps restant est affecté à des
opérations propres à la communauté
de communes et à ses communes)
et Julien Nivou, technicien rivières,
sera transféré au SMRD.
Les 36 communes de la CC du Val de
Drôme ont été appelées à délibérer
pour entériner cette procédure. A ce
jour, 25 d’entre elles se sont positionnées
favorablement.
Le SMRD concerne 21
communes, sur les 36 adhérentes à
la communauté de communes :
Allex, Autichamp, Beaufort,
Chabrillan, Cliousclat, Cobonne,
Divajeu, Eurre, Eygluy-Escoulin,
Gigors-et-Lozeron, Grâne, La
Répara-Auriples, Livron, Loriol,
Mirmande, Montclar, Omblèze, Plande-Baix,
Roche-sur-Grâne, Suzesur-Crest,
Vaunaveys-La Rochette.
Rappelons que la communauté
siège également dans deux
autres syndicats de rivières :
Le bassin de la Véore pour 3 de nos
communes : Ambonil, Livron (aussi
dans le SMRD) et Montoison.
Le bassin du Roubion pour 13 de nos
communes : Bezaudun, Bourdeaux,
Bouvières, Crupies, Félines,
Francillon, Poët-Célard, Les Tonils,
Mornans, Puy-Saint-Martin, Saoû,
Soyans et Truinas.
Page 7

Reportage
COMMUNES ET COMMUNAUTÉ DE COMMUNES :
DES COMPÉTENCES PARTAGÉES
Ce reportage vous explique les compétences de votre communauté de
communes, à l'occasion d'une réflexion menée par les élus sur ses statuts et
sur l’étendue de son rôle [on parle d'intérêt communautaire]. Nous reviendrons
sur ce sujet complexe, plus en détails, dans les prochains numéros.
POUR MIEUX COMPRENDRE...
Qu’est-ce qu’une compétence
Ce mot renvoie à une notion juridique.
On parle des compétences
d’une collectivité pour déterminer ses
domaines d’intervention. La communauté
de communes du Val de Drôme
a la compétence pour agir sur le territoire
des 36 communes adhérentes,
et dans les domaines qui lui ont été
confiés par elles.
Quelles sont les compétences
confiées par les élus
En matière de développement
économique, la quasi-totalité de la
compétence est transférée à la
communauté de communes. Elle
gérera, entre autres, les parcs d’activités
d'intérêt communautaire, le
maintien et le développement des
activités économiques, agricoles et
viticoles, la promotion des activités
économiques et touristiques, des
actions en faveur de l'artisanat, du
commerce de proximité et de l'économie
sociale et solidaire.
PRINCIPALES COMPÉTENCES
le développement économique
l’aménagement de l’espace
la protection et la mise en
valeur de l’environnement
la politique du logement social
l’action sociale et culturelle
Que précisent les statuts et
l’intérêt communautaire
Si les statuts définissent les grands
domaines d’actions de la communauté
de communes, l’intérêt
communautaire les précise. Au fil du
temps, la communauté de communes
a évolué (adhésion de nouvelles
communes, passage de district en
communauté, nouvelles compétences...).
Les lois ont changé. Une
réactualisation était nécessaire.
Comment définir
l’intérêt communautaire
Il s'agit, à l’intérieur de compétences,
de définir ce qui est du ressort de la
communauté de communes et ce qui
est de celui des communes. Dans
certains domaines, la communauté de
communes possède la compétence
pleine et entière (ou quasiment).
Dans ce cas, elle intervient à la place
des communes, avec leur accord.
C’est le cas par exemple du développement
économique et de la gestion
des déchets. Dans d’autres domaines,
les communes et la communauté
agissent en complémentarité. Par
exemple, dans le domaine de l’enfance,
l’essentiel est communal
(écoles publiques, crèches...). Des
L’aménagement de l'espace est une
compétence principalement communale.
La communauté de communes
est autorisée à procéder à des acquisitions
foncières [pour la réalisation de
projets d'intérêt communautaire ou
pour permettre aux communes de
réaliser leurs aménagements], à aider
à la remise en valeur du patrimoine,
à assister les communes pour leurs
opérations d'aménagement...
La communauté de communes est
par contre la seule à pouvoir exercer
la compétence sur les schémas de
cohérence territoriale (Scot).
Pour la protection et la mise en
valeur de l'environnement, seront
prises en compte la gestion des cours
d'eau et des rivières, la gestion des
déchets, la réserve naturelle des
Ramières... La gestion de l’eau et de
l’assainissement est du domaine
communal. La communauté de
relais assistantes maternelles
peuvent être intercommunaux, à
l’instar du relais d’Allex, Chabrillan,
Eurre, Grâne, Montoison et Roche sur
Grâne ou de celui en projet sur le
canton de Loriol.
Comment sont-ils validés
Les élus du conseil communautaire
ont voté les compétences et les
nouveaux statuts en septembre 2006.
Les conseils municipaux les ont
également approuvés, les conditions
de majorité des 2/3 des communes et
de la population ayant été largement
atteintes. L’arrêté préfectoral approuvant
ces modifications a été signé le
14 décembre 2006.
Cet intérêt communautaire, c’està-dire
la répartition entre
communes et communauté de
communes, peut évoluer selon les
décisions des élus.
communes a réalisé des programmes
avec l’Europe et la région notamment,
aidant les communes, par
convention, à exercer leurs compétences.
POUR MIEUX COMPRENDRE...
Mutualisation et solidarité
Une commune seule ne peut réaliser
toutes les opérations qu'elle souhaiterait,
pour des raisons d’échelle
géographique et de taille, également
pour des raisons financières ou techniques.
Un regroupement au sein
d'une communauté de communes lui
permet de partager des moyens, de
tisser des liens forts avec les autres
communes et d'envisager des
actions qui dépassent le cadre
communal (par exemple l'entretien
des rivières, la gestion des déchets).
Ces actions font souvent l'objet de
négociations financières avec
l'Europe, l'État, la Région, le
Département et différents partenaires.
Ensemble, un projet global
peut être impulsé.
Page 8

Reportage
L’intérêt
communautaire,
c’est l’intérêt commun
à tous les habitants du
Val de Drôme
La politique du logement et du cadre
de vie est une compétence essentiellement
communale. La communauté
de communes est autorisée à réaliser
des actions en faveur du logement
social, du logement des personnes
défavorisées et de l'amélioration de
l'habitat. Elle anime les opérations
programmées (OPAH) et le
programme d'intérêt général (PIG).
L’action sociale et culturelle est
également une compétence essentiellement
communale. La communauté
de communes est autorisée à soutenir
des animations culturelles, des
actions en faveur de l'enfance et de la
jeunesse, l’aide pour le maintien à
domicile des personnes âgées, des
actions pour la formation, l'insertion
et l'économie sociale et solidaire.
B. TRANSINNE / CCVD
La commune exerce sa compétence sur l’aménagement
de tout le territoire communal (urbanisme, permis de construire...).
Entretien du patrimoine
(aide à sa valorisation)
Soutien à l’agriculture
Action sociale et
de santé (CCAS)
Autorisation de
spectacles, festivals
Police municipale et sécurité
État civil et listes électorales
Salle des fêtes,
MJC, bibliothèque
Parcs d’activités
et développement
économique
Les logements sociaux
Écoles, crèches et relais
assistantes maternelles
Autorisation
des marchés
Approvisionnement
en eau et
assainissement
Collecte et
traitement des
déchets
Quels sont les changements
Cette décision renforce la solidarité
entre les communes, adapte les
statuts à la loi et aux réalités, éclaircit
et précise les rôles de chacun,
ouvre des pistes d’actions sur l’économie
d’énergie et l’éco-construction
[qui ne sont pas des compétences
exercées par les communes].
Les interventions de la communauté
de communes et celles de
votre commune sont complémentaires,
pour apporter de meilleurs
services aux habitants du Val de
Drôme ■
Gestion des cimetières
Routes, rues, trottoirs
et espaces verts
Entretien des
lieux de culte
Accueil touristique
et promotion
L’entretien des
digues et des rivières
TOUJOURS AVEC L’ACCORD
DE LA COMMUNE
Avec son mode de fonctionnement, la
communauté de communes ne
réalise des actions sur le territoire
d’une commune qu’avec son accord.
Les projets sont gérés par des comités
de pilotage dans lesquels les élus
de la commune sont présents.
Salle et terrain de sport
La maison des Ramières
et la réserve naturelle
Pour répondre à vos besoins, votre commune et votre communauté de communes se
partagent les compétences. Certaines sont uniquement communales (en bleu), d’autres
sont uniquement prises en charge par votre communauté de communes (en orange), et
d’autres sont gérées conjointement. La commune est toujours maîtresse sur son
territoire. La communauté de communes est compétente sur les actions concernant
plusieurs communes, dans les domaines qui lui sont confiés par elles.
Page 9

Points de vue
4 points de vue sur l’éco-construction et l’environnement
Franck Parot
Rotex à Loriol
Stéphane Couret
AquaTerra Solutions à Cliousclat
Olivier Sidler
Enertech à Félines
Photo T. GUERRAZ / CCVD
Photo T. GUERRAZ / CCVD
Photo SIDLER
Un nouveau rayon de soleil illumine le
parc intercommunal de Champgrand à
Loriol, avec l'implantation depuis fin
juillet 2006 d'une unité de la société
Rotex, dont le siège se trouve en
Allemagne. Spécialisée dans la production
et la distribution de capteurs et
ballons solaires pour le chauffage et l'eau
chaude, cette société entend développer
son marché sur le quart sud-est.
«Paradoxalement, la partie nord de la
France fait davantage appel à l'énergie
solaire que celle du sud. Nous avons donc
un travail de sensibilisation à accomplir,
sachant que rentabiliser une installation
solaire est assez rapide, entre 5 et 10 ans»,
explique Franck Parot, responsable de
l'unité de Loriol.
Dans les locaux de Loriol sera stocké du
matériel à livrer, y compris des cuves de
récupérateurs de pluie. Rotex Loriol
organisera également régulièrement des
stages sur 2 ou 3 jours pour les chauffagistes,
afin d’optimiser le fonctionnement
des panneaux ou des chaudières
solaires fabriqués par la société. ■
Fin 2004, Stéphane Couret crée son
entreprise d'ingénierie. Son credo :
aménager les rives des cours d’eau par
des méthodes douces (génie végétal,
gabions, tapis anti-érosifs…) qui,
souligne-t-il, «respectent les fonctions
écologiques de la rivière». En 2 ans,
AquaTerra Solutions, équipe pluridisciplinaire
à forte matière grise ajoutée, a
creusé son sillon au point de devenir une
des références en la matière. Lauréat de
«Drôme-Ardèche Entreprendre» et du
concours «mille et un talents», la société
opte avec succès pour l'exportation de
son savoir-faire (Dom-Tom, Allemagne,
Pays-Bas…). Elle est aussi co-fondatrice
d'un groupe européen «European Soil
and Water Enginering Group». Le plus
dur restait à faire : convaincre les maîtres
d'œuvre hexagonaux, plus souvent
portés vers des techniques de génie civil.
Reste que les mentalités évoluent et le
message de Stéphane Couret porte ses
fruits. «Nos solutions s'adaptent pour 80 %
des cours d'eau. Technique et écologie sont
ainsi tout à fait compatibles», conclut-il.
+ d’infos : www.aquaterra-solutions.fr ■
Enertech est un bureau d'études en énergétique
du bâtiment, installé à Félinessur-Rimandoule.
Olivier Sidler, son
directeur, pense que «pour réduire nos
consommations d'énergie, il faut changer
radicalement nos habitudes». Et sa société
est bien placée pour en parler : elle
possède la plus grande base de données
mondiale sur les mesures de consommation
électrique et elle est régulièrement
consultée par des universités américaines
et japonaises. Trois éléments sont indispensables
: la sobriété en énergie des
consommateurs, l'efficacité énergétique
des appareils puis l'emploi des énergies
renouvelables. «Il faut parvenir à une
consommation de chauffage de 50 kWh par
an et par m 2 au lieu de 210 actuellement».
Enertech intervient en France et en
Europe. Ainsi, les futurs bâtiments des
ZAC de la communauté urbaine de Lyon
ne consommeront pas plus de
60 kWh/m 2 /an. Parmi les autres projets,
il y a, en France, la rénovation annuelle,
jusqu'en 2050, de 400 000 logements
datant d'avant 1975. Et là, tout reste à
faire ! ■
Alain et Christiane Brunet
Locataires d'un logement en haute
qualité environnementale à Eurre
En s'installant en mai 2006 dans un
logement de 107 m 2 sur l'écosite du Val
de Drôme, Alain et Christiane Brunet
Photo T. GUERRAZ / CCVD
vivent, disent-ils, «comme dans un rêve».
Ce logement, en effet, est estampillé
haute qualité environnementale (voir
l’article p. 22). Briques alvéolaires, laine
de chanvre, capteurs solaires... tout
rappelle la prise en compte écologique.
La conception de la maison, ainsi que le
choix des matériaux et les équipements
mis en œuvre, limitent la consommation
d'énergie et assurent un confort
thermique et acoustique bien au dessus
de la moyenne. Cette réalisation est
celle de la communauté de communes
du Val de Drôme, pour qui l'Ecosite est
un espace réservé au développement
durable. Ce lieu privilégié a incité les
locataires à embellir les extérieurs. Ils
peuvent être fiers de l’aménagement
paysager du jardin qu’ils ont entièrement
réalisé eux-mêmes. Christiane
nous confie «je réalise moi-même mes
boutures et mes plantes poussent sans
engrais». Le logement possède une autre
particularité remarquable : il est adapté
aux personnes à mobilité réduite, pour
un loyer modéré. Quand on connaît la
rareté de ce type de logements sur le
marché locatif, c'est incontestablement
un plus. Une maison économe en énergie,
constituée de matériaux naturels,
avec un loyer modéré et accessible aux
personnes handicapées : un exemple à
suivre ! ■
Page 10

Dossier
Comment permettre aux habitants de bénéficier des services dont ils ont besoin,
tout en développant l’offre locale La communauté de communes du Val de Drôme
mène en ce sens des actions, et soutient celles des communes et des associations.
Des services sont ainsi créés ou à l’étude, dans tous les secteurs de la vie : la petite
enfance, les loisirs des jeunes, la vie quotidienne des personnes âgées, les déplacements,
les activités culturelles et socio-éducatives, le commerce équitable...
Arrêtons-nous quelques instants sur les enfants et les jeunes de moins de 18 ans.
L’accueil et les loisirs
des 0 - 17 ans
Des services pour tous
Depuis quelques années déjà, la
communauté de communes
favorise les activités et les
services de proximité, pour tous
les âges de la vie. Pour cela, elle
s’appuie sur de nombreux
acteurs, qu’ils soient élus, habitants
ou prestataires.
La communauté de communes
souhaite que soient privilégiées
les actions qui :
◗ soutiennent les solidarités
familiales ou de voisinage, sur
les différents aspects de la vie
quotidienne et entre les différentes
catégories de population,
Photo A. MOUNIER/ CCVD
◗ soutiennent les initiatives
collectives ou individuelles,
◗ renforcent les réflexions et les
pratiques entre professionnels,
bénévoles et les réseaux,
◗ développent une palette de
services nécessaires, avec le
souci d'une ouverture aux différentes
générations et à tout le
Val de Drôme.
De la petite enfance
à l’adolescence
Les besoins des enfants et des
jeunes de 0 à 17 ans - et de
leurs parents - intéressent de
Relais
«les petits becs»
Allex, Chabrillan, Eurre,
Grâne, Montoison et
Roche sur Grâne ont
confié à la communauté
de communes la gestion
d’un relais intercommunal.
Baptisé, «les petits
becs», il est un exemple
d’actions intercommunales
pour nos enfants.
Il accueille régulièrement
une quarantaine
d’assistantes maternelles,
et environ 80
enfants de ces 6
communes.
plus en plus la communauté de
communes du Val de Drôme.
Pour les plus petits, elle gère
déjà, pour 6 communes, un
relais assistantes maternelles
intercommunal. Pour aller au
delà dans les services rendus
aux habitants, elle a établi un
diagnostic, réalisé par bassin,
avec des professionnels, des
élus et des particuliers.
Une photographie la plus
complète possible
Cet état des lieux de l'enfance et
de la jeunesse de notre territoire
recense les besoins, les actions
existantes, les acteurs
impliqués... La communauté
de communes pourra, en
soutien aux initiatives
communales, définir une
politique en faveur des
enfants et des jeunes de
moins de 18 ans, en tenant
compte :
◗ des besoins des habitants
des différents bassins,
◗ des actions existantes et
des acteurs déjà impliqués,
◗ d’une approche globale
de l'enfant et du jeune,
◗ d’une dimension intergénérationnelle.
Page 11

Dossier
Ces services concernent plus de
6 000 enfants et jeunes, habitants
de notre territoire :
◗ 2 145 enfants de 0 à 6 ans,
◗ 2 154 enfants de 6 à 12 ans,
◗ 1 770 jeunes de 12 à 17 ans.
Des services existants,
mais insuffisants
Ce diagnostic a d’abord montré
les caractéristiques du Val de
Drôme :
Bassin de la Gervanne
et de la Sye
Dans ce bassin, le faible
nombre d’enfants ne permet
pas de créer une structure
d’accueil, type crèche ou
garderie, pour ce seul secteur.
Parmi les solutions envisageables,
il est proposé de :
◗ collaborer avec d’autres
communautés de communes,
notamment la CCC, pour
répondre aux besoins d’accueil
des enfants de la Gervanne,
◗ développer l'offre de
services et d'activités existante,
en réunissant les
acteurs des secteurs de l’enfance
et de la jeunesse. Ces
échanges permettraient de
construire une offre partagée
entre plusieurs communes.
Photo F. ARNAUD / CCVD
«Shemlalou, festival pour petites canailles» présentait sa
deuxième édition en 2006, à Gigors-et-Lozeron.
◗ la population se renouvelle
régulièrement et progresse,
◗ des disparités importantes
apparaissent d'un bassin à
l'autre, et à l'intérieur d'un
même bassin, avec des besoins
et des services différents en
nature et en volume.
Le territoire présente des
faiblesses dans ses services
pour les enfants et les jeunes,
en raison de :
◗ un travail en commun des
structures, associations ou
services peu développé,
◗ une offre essentiellement
associative avec des signes de
fragilité,
◗ une offre sous dimensionnée
pour la petite enfance (peu
diversifiée) et la jeunesse
(spécialisée culture et sport).
Les caractéristiques principales
en matière de petite
enfance (0-6 ans) :
◗ une stabilité des naissances et
un taux de double activité des
parents élevé,
◗ des difficultés comparables,
voire plus importantes, pour les
bassins les moins peuplés :
distances, absence de diversité
des solutions,
◗ les réponses en terme de
services sont insatisfaisantes,
ou se situent hors des 36
communes.
S'agissant de l'enfance (6-12
ans) :
◗ l'offre est bien développée
mais dispersée et fragile. Les
fréquentations sont irrégulières
voire insuffisantes. Les associations
sont fragiles.
Il y a pourtant un enjeu fort
pour la socialisation des enfants,
notamment dans les centres de
loisirs.
Pour les jeunes (12-17 ans),
le diagnostic a révélé :
◗ une offre (très) limitée en
dehors de l'offre spécialisée
(culture ou sport) qui occupe
peu, en nombre d'heures,
◗ peu d'activités organisées
pendant les vacances,
◗ des espaces peu adaptés pour
que les jeunes se réunissent de
façon informelle et autonome.
Bassin du Crestois
A ce jour, un relais intercommunal
assistantes maternelles
existe. Par contre, un lieu
multi-accueil (crèche-garderie)
fait défaut. Il serait nécessaire
de :
◗ compléter l'offre pour la
petite enfance, par la création
d'un lieu multi-accueil. Sur
le bassin, un guichet unique
d’information des parents et de
gestion des demandes serait
également apprécié.
◗ regrouper et étoffer
l'offre de centre de loisirs
pendant les vacances
scolaires. ll pourrait s’agir d’un
centre de loisirs partagé entre
plusieurs communes, ou de la
gestion commune de plusieurs
centres. L’idée générale est de
centraliser les offres, pour en
faire bénéficier tous les enfants
du canton, en y associant un
service de transport entre les
communes. Les enfants
peuvent ainsi se retrouver, par
exemple par tranche d’âge ou
par thème d’activités.
Page 12

Dossier
Bassin de la confluence
Pour ce bassin, des services
existent déjà. Il s’agirait de les
centraliser et de les développer
pour :
◗ créer un relais assistantes
maternelles intercommunal.
Géré par la
communauté de communes, il
proposerait des lieux d’accueil
situés sur plusieurs communes
du bassin. Là encore, les activités
développées sur une
commune seraient accessibles
à tous les enfants du bassin.
◗ créer des places supplémentaires
en crèche ou
garderie, pour accuellir le
nombre grandissant d’enfants.
◗ développer une offre
complémentaire de loisirs
pour les enfants et les jeunes.
Ceci pourrait se faire en s’appuyant
sur les offres existantes
et en les rendant accessibles
plus largement, mais aussi en
proposant de nouvelles animations.
Les enjeux
pour le Val de Drôme
Les principaux enjeux sont :
◗ un développement et une
diversification de l'offre d'accueil
de la petite enfance sont nécessaires
pour mieux répondre aux
besoins des familles, notamment
lorsque les deux parents
travaillent et n'habitent pas les
communes les plus peuplées du
Val de Drôme.
◗ ce développement peut
contribuer à créer un contexte
favorable à l'installation de
jeunes ménages et/ou d'entreprises
qui souhaitent une stabilité
de leur personnel.
◗ le développement
ou une
plus grande
stabilité des
réponses sont
indispensables
pour créer un
cadre éducatif
cohérent et
permettre aux
enfants et aux
jeunes de trouver
leur place
dans la vie du
territoire.
Les
solutions
proposées
La communauté
de communes
propose d’intervenir
pour
chaque bassin :
◗ en s'appuyant sur les acteurs
et les offres existantes,
◗ en développant des réponses
adaptées à chaque bassin,
conçues et mises en place «en
proximité»
◗ en créant des liens entre les
bassins pour renforcer les
réponses existantes ou en créer
de nouvelles.
La halte garderie d’«enfance
en pays de Bourdeaux»
(également en photo de couverture).
Un passeport d’activités
Une des idées envisagées pour permettre à nos enfants de bénéficier
du maximum de services est un passeport d’activités. De quoi
s’agit-il Tout simplement d’une carte qui donnerait accès à différents
services, quelle que soit la commune d’accueil. Elle permettrait
d’accéder aux offres de toutes les communes d’un bassin, voire des
36 communes du Val de Drôme. Ainsi organisées au niveau du territoire,
les animations offertes aux enfants pourraient se développer.
Photo F. ARNAUD / CCVD
Photo T. GUERRAZ / CCVD
Le centre de Loisirs de Loriol
Ce développement repose
sur la présence d'agents de
développement, travaillant
en étroite relation avec les
associations et les élus, pour
l'amélioration et le développement
de l'offre de services
et d'activités.
Contact : Sylvie Boyer ■
Bassin du Haut-Roubion
Une crèche-garderie gérée par
Enfance en pays de Bourdeaux
existe déjà. Pour répondre aux
besoins, elle va augmenter sa
capacité d’accueil et ouvrir 5
jours par semaine. Sur ce
bassin, l’offre en assistantes
maternelles est faible. Il serait
nécessaire de :
◗ compléter l'offre pour la
petite enfance, notamment
en nombre de «nounous» et
avec un relais assistantes
maternelles,
◗ renforcer les collaborations
entre les acteurs. Ces
mises en contact permettraient
de proposer des services
nouveaux. Organisés par une
structure sur une commune, ils
profiteraient à tous les enfants
du bassin, et pas seulement à
ceux de la commune.
Page 13

Patrimoine
Photos Assoc. Chapelle Saint-Jean
La chapelle Saint-Jean à Crupies fête ses 900 ans en 2007
Vues d’ensemble et détails
Photo Assoc. Chapelle Saint-Jean
Photo F. ARNAUD / CCVD
Photo Y. Bernard
Photo Assoc. Chapelle Saint-Jean

notre patrimoine
Patrimoine
humain naturel bâti
900 ans d’histoire à Crupies
La chapelle Saint-Jean de Crupies fête en 2007 ses 900 ans :
900 années d'histoire d'une chapelle romane, un des joyaux du Val de Drôme.
Une chapelle citée dès 1107
La Chapelle romane St-Jean-
Baptiste est la seule encore debout
avec l'église de Comps, sur les 12
prieurés ou églises que possédait l'abbaye
bénédictine de Savigny dans la
région de Bourdeaux. Mentionnée
pour la 1 re fois en 1107 dans une bulle
du pape Pascal II, église isolée, dominant
le cours du Roubion, Saint-Jean
dépendait du prieuré Saint-Michel
de Bourdeaux, connu depuis 1031.
Gontardus et ses fils, seigneurs des
fermes de Bourdeaux, donnent à l'abbaye
bénédictine de Savigny
plusieurs terres, oseraies, prairies et
églises. Le 4 février 1107, le Pape
Pascal II, confirme la donation de
cette chapelle, érigée sur les ruines
d'une villa gallo-romaine.
Plusieurs siècles de silence
Après plusieurs siècles de silence, on
retrouve sa trace à partir du milieu du
XVII e siècle, grâce aux compterendus
des évêques de Die. Par la
suite, le Pays ayant embrassé la religion
protestante, Napoléon, en
1806, cède l'église aux Réformés.
L'église servira de temple jusqu'en
1903. En 1904, l'ancienne école du
hameau du Moulin au village est
transférée dans une nouvelle école
qui vient d'être construite.
L'ancienne école devient le nouveau
temple de Crupies. En 1906, les
Domaines s'approprient Saint Jean
et en 1924 elle est mise en vente. Le
27 juin de cette même année, le
conseil municipal décide de l'acquérir,
ainsi que le cimetière attenant.
Un monument historique
Laissée ensuite à l'abandon, devenue
entrepôt agricole, menaçant ruine, la
chapelle Saint-Jean est restaurée en
1960, avec le concours de la population,
par les soins de la Société de
Sauvegarde des Monuments Anciens
de la Drôme. En 1974, des jeunes
allemands en stage lui offrent un
«lifting intérieur». En reste un lion,
symbole de leur ville, gravé sur un
bloc de ciment au fond de la
chapelle. Elle a été inscrite à l'inventaire
supplémentaire des Monuments
historiques en 1981.
Une église romane
Le plan initial de l'église est courant
à l'époque romane dans notre
région : une nef, deux travées seulement,
un choeur, une abside. Les
bâtisseurs ont employé les matériaux
locaux (calcaire et grès), et remployé
le calcaire coquillier importé à
l'époque romaine.
La seule décoration que se permettront
les bâtisseurs sont des spirales
ou des demi-spirales enroulées sur la
gauche. Elles sont toujours visibles
sur les pilastres intérieurs.
Malgré les sérieuses dégradations
qu'elle a subies au cours des siècles,
elle a toujours été reconstruite dans
des proportions harmonieuses qui lui
confèrent tout son charme.
Restaurer pour préserver
Depuis trois ans, la mairie de Crupies
a décidé d'entreprendre la restauration
de cette chapelle. Le coût des
travaux étant très élevé, plusieurs
personnes se sont constituées en
association afin de soutenir la mairie
dans son action. Les uns sont des
passionnés d'art roman, d'autres sont
désireux de faire revivre cette
chapelle qui appartient à l'histoire
du pays, d'autres enfin ont envie d'y
maintenir un lieu de culte ainsi
qu’une vie culturelle et artistique,
tant le cadre s'y prête. L'association
organise des manifestations pour
recueillir des fonds et faire connaître
cet édifice religieux. Début 2007, la
1 re tranche de travaux débutera par la
réfection de la toiture.
La chapelle fête ses 900 ans
L’événement de l’année 2007 sera le
IX e centenaire de la chapelle.
L'Association Chapelle Saint-Jean
prévoit quatre journées, avec des
événements :
◗ le 4 février au centre Musiflore à
Crupies : jour anniversaire de la 1 re
mention écrite de la chapelle.
◗ le 24 juin autour de la chapelle : la
Saint Jean d'été.
◗ le 16 septembre : les journées du
patrimoine.
◗ le 27 décembre : la Saint Jean
d'hiver.
Concerts, expositions, spectacles et
aussi mets médiévaux seront proposés
pour festoyer autour de cet événement
exceptionnel. Le programme
sera disponible sur le site de l'association
: www.chapellesaintjean.com.
Pour d'autres informations : Jean-
Louis Buffet, président de l'association
(04 75 53 36 64 -
contact@chapellesaintjean.com).
Dotation patrimoine
La communauté de communes
attribue une subvention d'équipement
de 12 000 € à la commune
de Crupies, notamment pour la
réalisation de travaux de toiture de
la Chapelle Saint-Jean. Ce soutien
a été accordé à titre exceptionnel,
en raison de l'intérêt patrimonial
du lieu et des projets culturels
proposés par l'association.
Contact : Marie-Odile Canteneur ■
Page 15

Brèves
développement - environnement - solidarités et cadre de vie
La base des arts de la rue
prend du relief
Pour tout
l’Or de la Terre
Photo F. ARNAUD / CCVD
La base des arts de la rue s’élève sur
l'Ecosite du Val de Drôme à Eurre.
Ce bâtiment accueillera la compagnie
Transe Express en résidence
permanente, et d'autres compagnies
des arts de la rue en résidence ponctuelle.
Les travaux ont démarré en
juillet 2006. Actuellement, les
fondations des 3 bâtiments, la charpente
du bâtiment atelier et la
toiture en bac acier sont achevés.
La base des arts de la rue sera constituée
d'un ensemble de bâtiments et
d'espaces d'activités aux fonctions
bien définies. 3 bâtiments occupant
une surface au sol de 1 381 m 2
commencent à voir le jour : un
espace « atelier» destiné à la fabrication
des spectacles, un espace
«maison» pour servir de bureaux et
enfin un espace «kiosque» pour les
répétitions. Une recherche de
qualité a été faite, tant pour les bâtiments
que pour les aménagements
extérieurs. Ces bâtiments participent
de la même réflexion, avec un
système de construction simple et
évolutif, une isolation thermique
performante, des matériaux et des
finitions moins polluants, un chauffage
au gaz mais qui à terme sera
raccordé au réseau de chaleur au bois
déchiqueté de l'Ecosite. La durée
totale prévisible des travaux est de 1
an. La compagnie devrait pouvoir
prendre possession des locaux à l'automne
2007. Contact : Bérengère Léger ■
Le 26 octobre, un nouveau magasin
ouvrait ses portes sur le parc
commercial des Crozes à Loriol.
«L’Or de la Terre» vous propose, sur
une surface de 220 m 2 , des produits
biologiques et issus du commerce
équitable : alimentation bio,
produits d’entretien, cosmétique,
papeterie, vêtements, livres... Tout y
est, dans un état d’esprit qui tient
compte de l’environnement et de
l’homme. La communauté de
communes a suivi Virginie Méhay,
jeune gérante du magasin. «Ah, c’est
bien un magasin bio à Loriol, il n’y en
avait pas ! Avant, il fallait faire de la
route pour faire nos courses !» «Voici le
bon accueil que nos premiers clients
nous ont réservé dès l’ouverture», nous
confie-t-elle.
Photo S. CABESOS / CCVD
Bienvenue, allées des pommiers,
fruitiers, lavandes et platanes
L'inauguration du parc de
Champgrand à Loriol, le 27 octobre
dernier, marquait la fin de la
commercialisation des lots existants,
avant une prochaine extension déjà
en projet. Elle coïncide aussi avec un
moment important : l'attribution de
noms aux rues et la pose de la signalétique.
Jean Serret, président de la
communauté, était notamment
entouré de deux de ses vice-présidents
élus à Loriol : Jacques
Ladegaillerie, maire et conseiller
général, et Jean Julien, adjoint au
maire. Etaient également présents
Didier Guillaume, président du
conseil général, Jean-Marie Busseuil,
président de la CCI, Eric Besson,
député, et M. le Préfet de la Drôme.
Le parc intercommunal d'activités de
Champgrand accueille plus de 20
entreprises, qui emploient plus de
500 personnes. Créé en 1991 sur dix
hectares, sa surface a presque
quadruplée dans les années
1996/1997. Il occupe aujourd'hui
une surface totale de 230 hectares.
Une vingtaine d’hectares seront
ajoutés dans les années à venir.
Au delà de l'inauguration en elle
même, la communauté de communes
a voulu ajouter à cet événement une
dimension de rencontres avec les
chefs d'entreprise. Certains ont
présenté leurs activités dans des
stands qui leur étaient proposés. Les
élus ont profité de l’occasion pour
saluer leur jeunesse et leur dynamisme.
Contact : Sandrine Cabesos ■
«Quel plaisir chaque jour d’ouvrir la
porte du lieu pour voir se concrétiser un
projet qui a mûri petit à petit : un magasin
qui permet d’accompagner toute
personne souhaitant consommer différemment.
Pour cela, nous avons fait le
choix d’avoir une large gamme de
produits, mais qui restent ceux que
nous utilisons chaque jour. Aussi, en
choisissant nos fournisseurs au-delà de
leur «caractère bio», nous avons attaché
une grande importance à leur
éthique globale, pour offrir aux
consommateurs le meilleur de la
Terre, L’Or de la Terre».
Contact : Didier Lopez ■
Page 16

développement - environnement - solidarités et cadre de vie
Brèves
Le parc de Fiancey à Livron s’étoffe
Photo S. CABESOS / CCVD
Le parc de Fiancey à Livron propose
une façade commerciale de 15
hectares sur la Nationale 7. Ces
atouts vont s’accroître dans les
années à venir, avec un agrandissement
du parc et la déviation qui
reliera Livron à Loriol. À ce jour,
près de 20 entreprises sont installées
et environ 100 salariés y travaillent.
Parmi les dernières installations :
Fiancey auto (véhicules d’occasion)
et CMDR (machines spéciales).
Contact : Sandrine Cabesos ■
L’HUILERIE RICHARD
S’IMPLANTE À MONTOISON
Bonne nouvelle pour les amateurs
d’huiles et d’olives, l’Huilerie
Richard implante son entreprise à
Montoison et y a ouvert un magasin
en décembre 2006. Situé dans le
parc d’activités, en entrée du village,
il jouxte l’extension prévue de ce
parc. Vous retrouverez dans ce
magasin tous les produits de
l’Huilerie : huile d’olives, de noix,
de noisettes..., mais aussi savons,
plats préparés, etc. À visiter.
RÉHABILITATION À SAOÛ
La commune de Saoû souhaite réhabiliter
le bâtiment de l’ancienne
menuiserie, afin d’y installer deux
activités. La communauté de
communes (avec le CAUE) établira
un diagnostic concernant les possibilités
d’aménagement de ce local.
SANOFLORE RESTERA À GIGORS
L’entreprise Sanoflore est installée à
Gigors-et-Lozeron depuis 1994.
Elaborant des produits cosmétiques
Bio, elle est emblématique de notre
vallée. Il y a quelques mois, cette
entreprise a été achetée par le
groupe français L’oréal. Son Pdg
Stéphane Richard, reçu par les élus
de la communauté de communes et
notamment de la Gervanne, nous
informe que l’entreprise restera à
Gigors, dans ce site magnifique qui
en fait la spécificité. La communauté
de communes avait fait des
propositions d’implantation à l’entreprise
Sanoflore sur le territoire du
Val de Drôme, pour favoriser son
développement.
LES ENTREPRISES
CRÉENT LEUR ASSOCIATION
La communauté de communes se
félicite de la création d'une association
d'entreprises, notamment pour
contribuer au développement
économique du Val de Drôme. Le
nom retenu pour cette association
est le «groupement des entreprises
du Val de Drôme» (GEVD).
Contact : Didier Lopez ■
Les communautés de communes du
Val de Drôme et du pays de Dieulefit
se sont associées pour l’édition de
«Corne et transailles». Sous ce nom,
vous avez pu lire, tous les 2 mois
depuis octobre 2005 (soit 6 numéros),
une parution dans le journal
«Le Crestois». Elle mettait l’accent
sur les activités agricoles pratiquées
tout au long de l’année, les initiatives
locales, les agriculteurs et les
produits locaux. Le dernier numéro
(septembre 2006) concluait cette
série : «Six numéros pour réunir
production, consommation et cadre de
vie. Six numéros pour montrer que
c’est ensemble que nous trouvons
souvent les meilleures solutions pour le
plus grand nombre des habitants». Des
exemplaires sont disponibles sur
simple demande à la communauté de
communes du Val de Drôme (BP 331
- 26402 Crest cedex - 04 75 25 43 82).
Contact : Hugues Vernier ■
L’actu des derniers mois
La communauté de communes aide
des porteurs de projet dans la création
ou la reprise de leur entreprise.
V. Méhay : commerce bio à Loriol.
P. Sueur : aménagement et décoration
d’intérieur à Mirmande.
M. Sperandini : recyclage de végétaux
ligneux à Mirmande.
V. Bérard : rénovation, maçonnerie et
décoration d’intérieur à Eurre.
MM. Garcia et Dubois : maîtrise
d’œuvre dans le bâtiment à Mirmande.
N. Espeisse : boutique de décoration à
Loriol.
C. Fournier : fabrication d’adhésifs à
Livron.
D. Przybylka : création, fabrication et
commercialisation de produits pour la
sécurité à Livron.
R. Leyman a repris le café du centre à
Bourdeaux. VDDI lui a octroyé un prêt
de 15 000 € pour l’y aider.
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Brèves
développement - environnement - solidarités et cadre de vie
Pour la qualité de l’eau de nos rivières
Une étude de qualité des eaux a été
menée en 2006. Elle constate une
qualité physico-chimique bonne à
très bonne, sur la Drôme et ses principaux
affluents. La Gervanne aval
et la Drôme en aval d'Aouste restent
toutefois touchées par les nitrates, de
même que la Grenette. L'origine de
ces nitrates est essentiellement liée
au non raccordement aux réseaux
d'assainissement et aux pollutions
agricoles. Vous pouvez consulter les
résultats de cette étude sur
www.valdedrome.com.
D’autres études ont été menées pour
évaluer la qualité des milieux.
L'observatoire de la rivière, mis en
place par le contrat de rivière Drôme
et Haut-Roubion, a permis de mener
plusieurs études en 2005 et 2006.
Elles portaient sur : les zones
humides du bassin versant de la
Drôme, la qualité des eaux de la
Drôme et de ses affluents, les habitats
fluviaux, les oiseaux, les populations
piscicoles à fortes valeurs patrimoniales,
les libellules et les papillons
de jour liés aux milieux humides.
Ces espèces constituent de précieux
indicateurs de la qualité des milieux
aquatiques. Elles permettent notamment
d'évaluer la qualité des habitats.
Ces études dressent un état des
lieux de l'écosystème de la rivière
(oiseaux poissons, invertébrés…).
L'objectif est ensuite, dans les années
à venir, de suivre ces indicateurs afin
d'évaluer l'état de santé de la Drôme,
de ses affluents et de l'ensemble des
zones humides du bassin versant.
Contact : Magalie Vieux-Melchior ■
DERNIERS TRAVAUX
D’ENTRETIEN DE NOS RIVIÈRES
Depuis le printemps 2006, des
travaux ont été réalisés par l'équipe
«rivières», pour poursuivre l'entretien
et la restauration des cours d'eau
dans le cadre du contrat de rivière :
◗ Entretien de la végétation du
Roubion (plaine de Saoû, Francillon,
Soyans), de la Beaunette (Grâne) et
Photo J. Nivou / CCVD
de la Riaille (Allex),
◗ Végétalisation et plantations
au seuil de la Scie
(Beaufort),
◗ Entretien de la végétation
sur les digues de la
Drôme (Crest),
◗ L'équipe travaille
jusqu'au début de l'année
2007 à l'entretien de la
végétation des digues de la
Drôme, en aval du pont
d'Allex-Grâne,
◗ Des travaux ont
également été réalisés sur
Loriol (débroussaillage et curage du
Canal des Moulins) et Suze sur Crest
(réouverture d'un chemin rural).
◗ Depuis le mois d'octobre, l'équipe
débroussaille des prairies alluviales
sur la réserve naturelle des Ramières
dans le cadre de Natura 2000.
Dans les prochains mois, et avant le
transfert au SMRD qui mettra en
œuvre un nouveau programme d'entretien,
l'équipe terminera les opérations
entamées, en particulier l'entretien
des digues de la Drôme à
Allex et Grâne, l'entretien de la
végétation sur le Saleine
(Vaunaveys) et sur le Roubion dans
la «plaine de Saoû» (Saoû,
Francillon et Soyans).
Cette équipe est également chargée
d’entretenir le patrimoine de la
communauté de communes. C’est
elle qui entretient certains parcs
d'activités, les déchetteries, les
locaux techniques ou encore la
maison des Ramières.
Contact : Julien Nivou ■
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développement - environnement - solidarités et cadre de vie
Brèves
LE JEU-CONCOURS
SUR LE TRI EST TERMINÉ
«Savez-vous que la quantité de déchets
produite par habitant a plus que doublée
au cours des quarante dernières années,
que le prix du traitement d'une tonne de
déchets a été multiplié par 10 Parce
que mieux consommer et trier nos
déchets c'est participer à la préservation
de notre environnement, la communauté
de communes du Val de Drôme
s'engage à vos côtés afin de limiter les
quantités produites». Ainsi débutait le
jeu-concours lancé pendant l’été
2006.
Il a permis de recueillir vos avis et
opinions sur la gestion des déchets.
Ainsi, vous nous avez appris par
exemple que :
◗ chez vous, c’est toute la famille
qui trie (56,25 %),
◗ nous pourrions faciliter le tri en
vous mettant à disposition des sacs
de pré-collecte (46,67 %) ou en
distribuant un guide de tri (35,56 %),
◗ vous fréquentez les déchetteries
en majorité 1 à 2 fois par trimestre
(42,86 %).
Vous avez été 61 à nous retourner le
questionnaire complété. Parmi vous,
16 ont répondu correctement aux 30
questions posées. Un tirage au sort a
départagé les bonnes réponses et a
récompensé, pour les 3 premiers lots,
Mmes Odile Tence de Chabrillan,
Bérengère Laffont de Loriol et Alixe
Poncelin de Crupies.
Les lots ont été remis aux gagnants le
11 janvier 2007.
Contact : Patrick Roche ■
Recyclage, et après...
Poursuivons ensemble notre série d’articles sur la deuxième vie des matériaux,
entamée il y a trois numéros avec les plastiques, l’acier puis le verre. A l’honneur
cette fois-ci : les petits cartons. Que deviennent ceux que vous avez triés
et déposés dans le conteneur approprié Des cartons et encore des cartons,
jusqu’à une dizaine de recyclage. Après, ils deviennent trop fragiles. Savez-vous
que, en moyenne chaque année, la poubelle d'une famille de trois personnes
contient 300 kg de papiers et cartons. Outre le recyclage, l’économie de papiers
et cartons permet également de limiter les déchets. Ainsi, en achetant vos
produits, pensez à ceux qui ne sont pas suremballés ou aux recharges par
exemple, et réutilisez les feuilles en utilisant le verso comme brouillon. Ce sont
quelques petits gestes faciles à faire, qui paraissent futiles mais, réalisés par nous
tous, s'avèrent très utiles.
«Dis, je le mets dans quel conteneur »
Déposez vos papiers et petits cartons dans le conteneur approprié. Vous y
mettrez les journaux, revues, emballages et petits cartons pliés.
N'y déposez pas les papiers gras, les papiers peints, les papiers calques, les
mouchoirs jetables, les enveloppes à fenêtre... Pour les gros cartons, notamment
ceux des superbes cadeaux reçus à noël [s’il n’est pas trop tard], rendezvous
dans l’une des 5 déchetteries intercommunales. Contact : Patrick Roche ■
Photo P. ROCHE / CCVD
Repérez les camions de votre
communauté de communes
Les camions servant à la
gestion de nos déchets (les
bennes à ordures ménagères,
les camions de tri sélectif) se
mettent aux couleurs de la
communauté de communes.
Vous les verrez bientôt sillonner
les routes du Val de
Drôme. Certains seront prochainement
équipés de panneau d’affichage
sur la gestion des déchets ménagers
et le tri sélectif.
Contact : Patrick Roche ■
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Brèves
développement - environnement - solidarités et cadre de vie
Lutte contre l’ambroisie : un exemple à suivre
Des études depuis 2002
pour connaître la plante
Depuis 2002, la communauté de
communes lutte contre l'ambroisie,
en partenariat notamment avec
l'ADPUR. Différentes actions ont été
réalisées : étude de la plante (cartographie,
suivi phrénologique, test des
vecteurs de dispersion des graines),
expérimentation des moyens de lutte
et sensibilisation de la population.
Des tests grandeur nature
par arrachage, brûlage et pâturage
Différentes techniques ont été
testées : arrachage, brûlage à 1 000°C
et pâturage par des ovins.
L'expérience acquise depuis 5 ans a
montré que le pâturage est le
meilleur moyen pour lutter contre la
floraison des ambroisies en milieu
naturel et pour limiter ainsi la
production de pollen. Rappelons
qu’un pied d'ambroisie peut produire
2,5 milliards de grains de pollen !
Cette plante pose un sérieux
problème de santé publique.
Et des résultats positifs :
400 fois moins de pollen
Le pâturage, testé en 2005 et 2006
dans la réserve naturelle des
Ramières, montre une diminution
considérable de la quantité de
pollen : jusqu’à 400 fois moins !
M. Mandaroux, éleveur «bio» à
Vaunaveys-la-Rochette a assuré un
suivi de ses animaux avec trois visites
par jour sur le lieu du pâturage.
Elargir et partager
cette expérience
Ces résultats positifs encouragent les
élus et les partenaires financiers
(notamment la direction régionale
de l’environnement) à élargir l’expérience.
Elle se fera en 2007 :
◗ sur une surface plus importante
(50 ha),
◗ avec 2 éleveurs
(MM. Mandaroux de
Vaunaveys-la-
Rochette et Fleury des
Tonils) et 600 bêtes,
◗ un berger assurera
la garde des animaux,
parqués en dehors du
lit de la rivière
pendant la nuit,
◗ la chambre d'agriculture
assurera le
suivi zoo-technique
des animaux,
◗ le laboratoire
départemental d'analyses
fera un suivi en
collaboration avec la
DDASS,
◗ les communes riveraines de la
réserve naturelle et des associations
locales seront associées.
Surveiller la santé des animaux
et la qualité de l’eau
Pendant la période de pâturage, les
animaux seront suivis par les services
vétérinaires. Ils s’assureront qu'il n'y
a pas de conséquence sur leur santé.
Photo JM FATON / CCVD
De même des prélèvements seront
effectués pour suivre la qualité de
l'eau et vérifier que la présence des
animaux n'influe pas sur la qualité de
l'eau de la Drôme.
Suivre les évolutions
entre 2002 et 2007
En 2007, une cartographie sera réalisée,
selon le même protocole que
L’ambroisie
avant patûrage :
une plante fournie
L’ambroisie
après patûrage,
est plus clairsemée
celle de 2002, sur la présence
de l'ambroisie dans la réserve naturelle
et son environnement, soit une
superficie de 3 000 ha.
Cette expérience, si elle confirme
les bons résultats, pourrait servir
d’exemple !
Contact : Jean-Michel Faton ■
VISITE D’UNE BIBLIOTHÈQUE
NATURALISTE
Photo J. ARMAND / CCVD
Sur invitation de M. Golin, président
de la fédération départementale
des chasseurs, des représentants
de la communauté de
communes du Val de Drôme ont
visité leur bibliothèque. Pour la
communauté de communes, MM.
Serret (président) et Hilaire (viceprésident
et président de la
commission pluripartite de la
réserve des Ramières) ont découvert
la richesse des ouvrages. Cette
bibliothèque, ouverte à tous, recense
plusieurs centaines de livres et revues
(contact : 04 75 81 51 20 - Av. Victor
Hugo à Valence). Rappelons que cette
fédération est l’un des partenaires de
la maison et de la réserve naturelle
des Ramières, aux côtés des élus, de
la fédération des pêcheurs, des associations
d’usagers (Adpur) et de
naturalistes (Frapna, Cora, Castor et
hommes, Sympetrum).
Contact : Marie-Odile Canteneur ■
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développement - environnement - solidarités et cadre de vie
Brèves
Un site bientôt restauré ... et un nouveau nom
Si vous vous êtes promené à proximité,
cela n’a pas dû vous échapper :
la maison des Ramières est en
travaux depuis septembre 2006. Ils
vont permettre de rénover le bâtiment,
devenu vétuste, et de renouveler
les outils pédagogiques. Ce renouveau
est aussi l’occasion de rebaptiser
le lieu (les recherches sont en cours).
Les travaux sur le bâtiment devraient
se terminer en avril 2007. L’équipe
d’animation, composée de Jérôme
Armand et Stéphane Morinière,
travaille sur une muséographie qui
met en scène les milieux naturels et
les espèces qui bordent la rivière.
Elle sera finalisée en fin d’année
2007. Une maquette du bassin
versant de la rivière Drôme est également
en cours de réalisation. La
communauté
de communes
prévoit deux
événements
qui viendront
marquer l’évolution
de ces
travaux : la
fête de l’eau au
printemps
2007 et la fête
de la science à
l’automne
2007. Le site
sera ouvert à tous au début de l’année
2008 ■
Associations et communes :
un parc de matériel scénique à votre disposition
La communauté de communes gère
et met à disposition 60 éléments de
podium de 2m 2 chacun (soit 120 m 2
de scène), 4 pieds de projecteurs, 5
lés de tapis de danse (56 m 2 au total),
4 rideaux de scène ignifugés, 32
grilles d'exposition (76 m 2 au total).
Ce service permet aux utilisateurs
d'organiser leurs événements culturels
(concerts, expositions, festivals…)
dans de bonnes conditions.
Par ce service, la communauté de
communes du Val de Drôme s'engage
et soutient le développement culturel.
Par exemple, ce matériel a été utilisé
par :
◗ «Saoû chante Mozart» pour son ◗
concert à la forêt de Saoû le 3 juillet
2006 : 32 m 2 d’éléments de scène.
mois de juillet.
◗ «Festival Crest Jazz Vocal» en ◗
juillet et août 2006 : 40 m 2 d’éléments
environ 1 300 m 2
de scène.
◗ «Les fêtes caprines» à la Répara
Auriples le 23 Avril 2006 : 24 m 2
d’éléments de scène.
◗ «Les 40 ans de l'Hicam» à
Montoison le 16 septembre 2006 :
30 m 2 d’éléments de scène. Contact : Olivier Pinatelle ■
Les chiffres de 2006
45 locations sur la période d'avril
à septembre 2006 avec une
«pointe» de 14 locations pour le
629 pacs mis à disposition, soit
de scène installés
et 37 tonnes transportées.
◗ 90 grilles soit 216 m 2 d'expositions
◗ 5 festivals soit environ 10 000
spectateurs concernés
◗ 48 concerts ou pièces de théâtre
soit environ 3 000 spectateurs.
Les règles d’utilisation
◗ Ce service est à destination des
communes et des associations pour
l'organisation d'événements culturels.
◗ Il est payant sur la base des tarifs
fixés par les élus dans un règlement
d'utilisation.
◗ La priorité est donnée aux
usagers des communes adhérentes à
la communauté de communes, et à
ceux ayant réservé dans les temps.
Photo O. PINATELLE / CCVD
Page 21

Brèves
développement - environnement - solidarités et cadre de vie
Se former pour entreprendre
un commerce équitable
Une formation unique
en région Rhône-Alpes
La communauté de communes du
Val de Drôme accueille, dans le
cadre de sa politique d'économie
sociale et solidaire, une formation
unique en Rhône-Alpes sur le thème
«entreprendre un commerce équitable».
Son objectif est de valoriser
le métier d'entrepreneur, toutes activités
confondues, ainsi que le
commerce de proximité, pour
permettre à chacun de vivre dignement
de son travail. Débutée le
6 novembre 2006, elle se termine le
9 février 2007.
40 candidatures pour 15 places
Quarante candidatures ont été
reçues, pour 15 places disponibles.
Les candidats ont été retenus après
un recrutement national, en fonction
de leurs motivations et de leur
démarche. Ils sont de tous métiers, de
tous âges, et viennent pour 12
d'entre eux de la région Rhône-
Alpes. Ils abordent cette formation
avec le même objectif : mettre en
conformité leur métier (actuel ou
futur) et leurs convictions.
Deux débats publics gratuits
Deux rencontres ouvertes à tous sont
proposées, dans le cadre des soirées
de l'Economie Sociale et Solidaire
organisées par la communauté de
communes du Val de Drôme. La
première a eu lieu le
22 novembre 2006 sur «Quelles relations
commerciales pour que tout ne
devienne pas marchandise ». Une
trentaine de personnes participait.
Le 24 janvier 2007 à Livron, la soirée
s'articulait autour d'une pièce de
théâtre «Inculture(s)», par Franck
Lepage. Créée au festival d'Avignon,
la pièce questionne sur les rapports
entre art, culture, éducation populaire
et l'acte d'entreprendre.
Contact : Sylvie Boyer ■
Un logement HQE sur l’Ecosite du Val de Drôme
Développement durable
Principe fondateur de l'écosite, ce
logement a été conçu en Haute
Qualité Environnementale :
◗ Confort hygrométrique grâce aux
briques monomur enduites de chaux,
◗ Echanges thermiques limités par
l’isolation en laine de chanvre,
◗ Respect de l'environnement par
l'utilisation de peintures naturelles et
de plaques de gypse et de cellulose.
Insertion sociale
et gestion de l'énergie
Financé par l'Etat, la région Rhône-
Alpes, le conseil général, l'Adème et
la communauté de communes, il est
destiné à être occupé par des locataires
dont les revenus et la situation
personnelle le justifient. Ceci
implique un loyer modéré et une
bonne maîtrise des charges locatives
(électricité, chauffage…). La
conception du bâtiment et l'usage
des énergies renouvelables ont
donc été étudiés pour minimiser
les besoins énergétiques et
limiter les coûts d'utilisation
Photo I. VINCENT / CCVD
du logement :
◗ Chauffage central au bois
avec cheminée,
◗ Capteurs solaires pour l'eau
chaude sanitaire,
◗ Isolation et double vitrage à
faible émissivité qui limitent
les déperditions thermiques,
◗ Eclairage naturel favorisé
dans toutes les pièces et luminaires
équipés d’ampoules fluocompactes,
◗ Appareils sanitaires munis de
robinetteries à économie d'eau.
Accessibilité aux
personnes handicapées
Afin de favoriser le maintien à domicile
des personnes à mobilité réduite,
la communauté de communes a
également souhaité leur rendre ce
logement accessible. Ainsi plusieurs
aménagements ont été intégrés :
◗ une maison de plain pied,
◗ des pièces spacieuses avec largeur
des portes et des couloirs adaptée,
◗ une douche avec siphon de sol et
des WC surélevés,
◗ des commandes électriques à
portée de siège,
◗ une ouverture inversée des portes
fenêtres.
Ce logement est le premier élément
d'un programme d'habitat individuel
locatif que souhaite initier la
communauté de communes du Val
de Drôme. Il fait partie de l'Ecosite
du Val de Drôme, espace mixte où
vont se côtoyer entreprises, habitat,
culture et loisirs.
Contact : Isabelle Vincent ■
Page 22

agenda
Pour publier un événement (juillet à décembre 2007) dans le
prochain numéro, merci de contacter par courrier la rédaction du
magazine, avant le 15 mai 2007 (sous réserve de place disponible).
de février à juin 2007
Marchés, foires, salons
18 février : bourse d'échange aux BD à Eurre.
18 février : brocante à Loriol.
3-4 mars : brocante à Allex.
25 mars : foire de printemps à Beaufort.
1er avril : vide grenier à Livron.
15 avril : brocante et salon photo à Loriol.
29 avril : brocante et vide grenier à Grâne.
29 avril : foire à Bourdeaux.
5 et 6 mai : fête des saucisses - comité des Bouviers
à Montoison.
6 mai : vide grenier à Livron.
8 mai : vide grenier à Bouvières.
13 mai : marché aux fleurs à Livron.
13 mai : vide grenier à Bourdeaux.
5 e salon «Goûtons la nature»
à Grâne le 13 mai 2007
Ce salon est dédié aux plantes sauvages : vertus culinaires,
médicinales, risques..., avec plus de 50 exposants,
expositions, conférences, animations pour les
enfants.
Le thème de 2007 sera celui des plantes allergisantes.
17 mai : journée art et artisanat à Eurre.
20 mai : brocante à Loriol.
3 juin : vide grenier à Livron.
3 juin : salon déco à Loriol.
26 juin : marché nocturne à Grâne.
«Design au jardin, penser la lumière...»,
les 30 et 31 Mars 2007 à Allex.
Des acteurs du design,
professionnels et
étudiants, sont invités à
penser la lumière dans
les jardins. Investir,
aménager, éclairer ces
espaces privés, afin
d’exposer et montrer la
création contemporaine, privilégiant ainsi le dialogue
entre créateurs, habitants et visiteurs. Un circuit de
visites nocturnes permetra de découvrir ainsi un village
intimiste par le biais de ces interventions artistiques.
Cet événement s’animera en journée avec un marché
du design, des conférences, des ateliers scolaires... et se
poursuivra en toute convivialité autour d’un verre.
Contact : parade.design@libertysurf.fr / 04 75 62 86 02.
Fêtes à thèmes, expos
3 février : repas dansant de dans'Eurre à Eurre.
3 février : apéro jeux à Livron.
17-18 mars : fête des Bouviers à Loriol.
24 mars : retour des Bouviers et signature de la
charte de jumelage avec l'Italie à Loriol.
31 mars : apéro jeux à Livron.
1 er avril : thé dansant à Eurre.
23 avril : table thématique, médiathèque de Livron.
12 mai : bal avec Tradivarius à Eurre.
13 mai : exposition «Livron dans un jardin», en
mairie de Livron.
22 juin : feux de la St Jean à Loriol.
LES FÊTES CAPRINES DIMANCHE 1 ER AVRIL 2007 À LA MAISON FAMILIALE DE DIVAJEU
Cette année, seront au programme :
• L'arbre aux chèvres, l'infernal cornadis et autres attractions… Une équipe de plasticiens accompagne les élèves de
la MFR et les habitants de Divajeu pour la création d'éléments de décor originaux.
• Le grand marché caprin et gourmand avec moult produits dérivés de la chèvre, produits de terroir locaux : vins,
miel, pain, charcuterie…
• Les expositions, l'élevage caprin expliqué par les professionnels, les créations des enfants : un musée à ciel ouvert.
• La programmation artistique, animée par Musicabrass, vous permettra de découvrir le site des Caprines à travers
plusieurs interventions et balades musicales…
• Les dégustations, animations et démonstrations en tout genre pour s'ouvrir à la magie de la transformation fromagère,
des chèvres… pour tout connaître des goûts et gens des terres escarpées, de biques en boucs.
Page 23

agenda
Vous obtiendrez plus d’informations sur les événements cités
auprès des MJC, offices de tourisme, syndicats d’initiatives et mairies.
de février à juin 2007
Si les Fables m'étaient
chantées, le 12 mai 2007
Festivals, spectacles
à Livron (Salle S. Signoret)
Le dernier jeudi de chaque mois à 20 h : cinéma à la
Ce spectacle autour du
salle des fêtes de Bourdeaux.
chant choral et du théâtre
4 février : jour anniversaire de la 1 re mention écrite
est fondé sur les fables de La
de la chapelle St-Jean, au centre Musiflore à Crupies.
Fontaine. Il rassemble des
3 février 2007 : concert Zic K2 : Pop jazz de tout
chorales amateurs de 5
horizon, à 21h au Cabaret des Ramières à Eurre.
communes (Livron, Loriol,
Montoison, Bourg les
24 février : café théâtre à la MJC de Livron.
Valence et Privas). Les
24 février 2007 : concert Ricardo del Fra : Jazz, à 21h
partenaires sont notamment les écoles de musique de
au Cabaret des Ramières à Eurre.
Loriol et de Livron, le Quatuor à cordes de Mirmande, la
28 février : l'heure du conte à Livron.
Comédie de Valence et Bernard Houal, comédien résidant
10 mars : concert des 2 écoles de musique à Livron.
à Mirmande. Le spectacle est précédé d’une exposition
8-12 mars : exposition «passe temps» à Montoison.
sur les fables à la MPT de Loriol du 28 avril au 4 mai
9 mars 2007 : concert «Voé : chanson... inclassable !» 2007, à la médiathèque de Livron du 5 au 19 mai 2007.
à 21h au Cabaret des Ramières à Eurre.
15 mars 2007 : concert «Lolo Bélonzi Quartet : Jazz»
à 21h au Cabaret des Ramières à Eurre.
Sports
17 mars : café théâtre à la MJC de Livron.
17 février : tir à l'arc à Bourdeaux.
28 mars : l'heure du conte à Livron.
1 er mai : TGD cyclo à Allex.
21 avril : café théâtre à la MJC de Livron.
12 mai : concours du gentleman bouliste à Loriol.
25 avril : heure du conte à la médiathèque de Livron.
Sorties nature & patrimoine
28-29 avril : festival de BD à Eurre.
La maison et la réserve des Ramières vous proposent
5 mai : ville en zique, concert hip-hop, MJC de Livron.
des sorties nature et des animations. Pour connaître
19 mai : les compagnons de la marjolaine à Allex.
le programme (non établi à ce jour en raison des travaux
23 mai : heure du conte à la médiathèque de Livron.
à la maison des Ramières), vous pouvez téléphoner au
21 juin : concert d’inauguration du théâtre de
04 75 62 65 60.
verdure à Grâne.
23 juin : gala de danse à Eurre.
Les journées nationales du patrimoine sont organisées
les 15 et 16 septembre dans différentes
24 juin : théâtre de rue, chapelle St Jean à Crupies.
30 juin : ville en zique : final au parc pignal de Livron.
communes, notamment Allex et Crupies ■
Maître Chiquart 2007 : 10 e concours de cuisine le 19 mars 2007
Le concours Maître Chiquart est réservé aux jeunes cuisiniers professionnels
de moins de 24 ans, élèves de lycées hôteliers ou déjà en activité, travaillant
en Europe ou dans l'un des pays autour de la Méditerranée. Chaque candidat
imagine et réalise un plat contemporain gastronomique à partir d'une recette
médiévale imposée. En 2007, les 6 finalistes, sélectionnés sur dossier, devront
imaginer et réaliser un plat contemporain gastronomique avec sa garniture, à
partir de la recette médiévale : le brouet d'Allemagne de poisson. La finale du
concours aura lieu le lundi 19 mars 2007 au CFA à Livron.
Illustration Lionel Koechlin