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Lille - gfrup

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1<br />

PRISE EN CHARGE AUX URGENCES<br />

D’UN SUJET DREPANOCYTAIRE<br />

1. Complications aiguës de la drépanocytose<br />

COMPLICATIONS OSSEUSES<br />

- crises vasoocclusive :<br />

* crise vasoocclusive :<br />

diagnostic différentiel : ostéomyélite<br />

ne pas faire d’examens complémentaires en première intention<br />

traitement : cf infra<br />

* syndrome pied -main ou dactylite : nourrisson et jeune enfant :<br />

œdème douloureux du dos des mains ou des pieds s’étendant aux doigts et aux orteils<br />

traitement : hydratation et antalgiques<br />

évolution favorable<br />

- infections osseuses hématogènes :<br />

* ostéomyélites ou arthrites septiques<br />

* mêmes explorations et traitements que chez les autres enfants<br />

- ostéonécrose de la tête fémorale ou de la tête humérale :<br />

* douleurs subaiguës ou chroniques de la hanche ou de l’épaule<br />

* radiologie ou IRM<br />

* traitement conservateur<br />

SYNDROME THORACIQUE AIGU<br />

- diagnostic : isolé ou secondaire à une crise vaso-occlusive<br />

* signes respiratoires : tachypnée, hypoxie, anomalies auscultatoires<br />

* fièvre<br />

* douleur thoracoabdominale<br />

* foyer pulmonaire de novo à la radiographie de thorax<br />

- traitement :<br />

* transfusion lente (2 ml/kg/h) ou échange plasmatique si Hb > 9 g/dl ou défaillance viscérale<br />

* antalgiques<br />

* hydratation : 1,5 à 2 l/m 2 /j sans dépasser 3 l/j<br />

* antibiothérapie : macrolides + C3G IV<br />

* O2 pour SaO2 > 95 %<br />

* recours aux β2 mimétiques à évaluer au cas par cas<br />

ANEMIE AIGUE<br />

- séquestration splénique aiguë :<br />

* urgence absolue<br />

* pâleur, asthénie, tachycardie<br />

* augmentation brutale du volume de la rate ou augmentation du volume de l’abdomen<br />

* transfusion sanguine destinée à obternir un taux d’Hb ≤ 11 g/dl<br />

- érythroblastopénie transitoire : liée à une infection à Parvovirus B19<br />

* transfusion souvent nécessaire (cf infra)<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011


2<br />

INFECTION<br />

- principes généraux :<br />

* débuter traitement antibiotique empirique sans attendre les résultats des hémocultures<br />

* actif sur pneumocoque de sensibilité diminuée, salmonelle et Haemophilus Influenzae b<br />

- devant une fièvre isolée<br />

* NF, CRP, PCT, hémocultures, BU ± ECBU, radiographie de thorax<br />

* PL si syndrome méningé<br />

- hospitalisation et traitement par C3G :<br />

* si < 3 mois<br />

* si altération de l’état général et/ou altération de la conscience et/ou fièvre > 39.5°C<br />

* si ATCD de septicémie ou une des anomalies suivantes :<br />

radiographie de thorax ou saO2 anormales<br />

GB > 30 000 ou leucopénie < 5000<br />

thrombopénie < 150 000<br />

Hb < 6 g/dl<br />

- enfants pouvant être traités en ambulatoire :<br />

* > 3 ans et fièvre < 39,5° et absence d’altération de l’état général, de troubles de conscience et d’intolérance<br />

digestive<br />

* sans antécédents de septicémie, sans anomalie à la radiographie de thorax ou à la SaO2<br />

* NF montrant des paramètres dans les valeurs habituelles<br />

ET<br />

* site infectieux identifié<br />

* parents éduqués et fiables<br />

* réévaluation possible dans les 24 h suivantes<br />

* ATB : amoxycilline ou association amoxycilline- acide clavulanique<br />

ACCIDENTS VACULAIRES CEREBRAUX<br />

- scanner ou IRM en urgence<br />

- accident ischémique constitué : échange transfusionnel associé au traitement symptomatique pour<br />

diminuer le taux d’HbS < 30 %<br />

- accident ischémique transitoire : discuter d’un programme transfusionnel<br />

- hémorragies intracérébrales : traitement neurochirurgical, hydratation et échange transfusionnel ou<br />

transfusion<br />

PRIAPISME<br />

- traitement antalgique : MEOPA puis autres antalgiques<br />

- si durée < 3 h : injection d’un alpha-agoniste sur le bord latéral du corps caverneux en surveillant la PA<br />

pendant 20 min, détumescence en 5 min en moyenne<br />

- si durée > 3 h ou échec de l’injection : drainage sans lavage sous anesthésie locale jusqu’à obtention de<br />

sang rouge, associé après garrot à la racine de la verge à injection intracaverneuse d’étiléfrine (10 mg)<br />

- en absence de détumescence après 20 min : 2 ème injection<br />

- détumescence partielle ou récidive : répéter les injections<br />

- échange transfusionnel à proposer surtout en cas d’échec du drainage<br />

COMPLICATIONS HEPATOBILIAIRES<br />

- lithiase biliaire et boue biliaire<br />

- hépatites virales auto-immunes<br />

- crise vasoocclusive hépatique : traitement par échange transfusionnel<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011


COMPLICATIONS OPHTALMOLOGIQUES<br />

consultation ophtalmologique immédiate en cas de :<br />

- douleur oculaire<br />

- perception de taches noires<br />

- chute brutale de l’acuité visuelle<br />

ULCERES DE JAMBES<br />

pas de recommandations spécifiques de prise en charge<br />

COMPLICATIONS RENALES<br />

- diminution du pouvoir de concentration maximale des urines<br />

* risque de déshydratation<br />

* énurésie<br />

- hématurie macroscopique<br />

* nécrose papillaire<br />

* lithiase<br />

- insuffisance rénale aiguë<br />

transfert réanimation, échange transfusionnel<br />

COMPLICATIONS CARDIAQUES<br />

- faire ECG en cas de douleur thoracique gauche non expliquée<br />

- échographie cardiaque annuelle à partir de 6 ans<br />

3<br />

2. Signes cliniques nécessitant une consultation en urgence :<br />

- douleur qui ne cède pas au traitement antalgique initial<br />

- fièvre > 38.5°<br />

- vomissements<br />

- priapisme qui ne cède pas au traitement initial<br />

Signes pouvant traduire une séquestration splénique qui est une urgence vitale :<br />

- signes d’anémie aiguë :<br />

o pâleur<br />

o fatigue<br />

o altération de l’état général<br />

- augmentation brutale du volume de la rate ou de l’abdomen<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011


4<br />

3. Crise douloureuse vaso-occlusive :<br />

Ce sont des malades prioritaires : Prévoir un circuit rapide de prise en charge<br />

Penser au MEOPA à l’admission et parfois donner immédiatement de la morphine orale<br />

si une voie veineuse n’est pas disponible<br />

Penser d’emblée aux difficultés éventuelles d’abord veineux :<br />

Emla ® , MEOPA, IDE qui savent le mieux piquer<br />

1. Principes généraux de traitement<br />

a) traitement pharmacologique indispensable<br />

b) prise en charge individualisée<br />

c) soutien relationnel<br />

Evaluer et réévaluer la douleur+++<br />

d) OBJECTIF = rendre la douleur supportable, disparition de la douleur souvent impossible<br />

e) EVALUATION DE LA DOULEUR :<br />

♦ autoévaluation chaque fois que possible<br />

♦ systématique toutes les 2 à 4 heures<br />

♦ échecs de soulagement : EVA ≥ 5 + considérer la tolérance de l’enfant<br />

f) AINS ET PARACETAMOL = douleur légère ou modérée<br />

g) MORPHINIQUES :<br />

♦ codéine pour douleur modérée<br />

10 à 20 % des enfants ne métabolisent pas la codéine en morphine<br />

♦ morphine :<br />

o per os si possible<br />

o IV si vomissements ou douleur sévère (EVA > 7)<br />

o intérêt PCA si > 6 ans ++++<br />

o associer AINS et/ou paracétamol<br />

o ne pas arrêter le paracétamol<br />

♦ nalbuphine peu étudiée<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011


5<br />

2. Traitement antalgique à domicile :<br />

- boissons plus abondantes<br />

- bouillotte (froid contre-indiqué)<br />

- T0 : paracétamol : et/ou codéine et/ou morphine<br />

o < 12 ans : 30 mg/kg 1 mg/kg/prise 0,2 mg/kg/prise<br />

o > 12 ans : 1 g ou paracétamol codéiné : 1g 0,2 mg/kg/prise<br />

- T 30 à 45 min : si douleur persistante :<br />

o si paracétamol préalable : ibuprofène :<br />

10 mg/kg/dose sauf si douleur abdominale<br />

o si codéine ou morphine préalables : consultation urgences hospitalières<br />

- T 60 min : si douleur persistante consultation aux urgences hospitalières (éventuellement<br />

EMLA ® )<br />

3. Evaluation et conduite à tenir lors de l’admission à l’hôpital :<br />

- ce sont des malades prioritaires : prévoir un circuit rapide de prise en charge,<br />

- penser aux difficultés éventuelles d’abord veineux : EMLA ® , MEOPA, IDE qui savent le mieux<br />

piquer,<br />

- réchauffer l’enfant, l’installer confortablement, le rassurer, le réhydrater,<br />

- administrer un antalgique dans les 30 min qui suivent son admission en tenant compte des<br />

antalgiques déjà administrés au domicile, ne pas hésiter à donner immédiatement de la<br />

morphine orale si une voie veineuse n’est pas disponible,<br />

- évaluer +++ avec une échelle adaptée à l’âge,<br />

- surveiller toutes les 20 min l’intensité de la douleur, la fréquence respiratoire et le degré de sédation<br />

jusqu’à ce que le traitement antalgique soit efficace,<br />

- rechercher et traiter le facteur déclenchant. : infection…<br />

4. Examens complémentaires<br />

- NF réticulocytes<br />

- RAI<br />

- ionogramme sanguin, urée, créatinine<br />

- CRP, PCT, hémoculture si fièvre<br />

- autres examens fonction du contexte clinique<br />

- pas d’imagerie ostéoarticulaire en première intention sauf en cas d’ATCD de traumatisme ou de<br />

signes locaux persistants<br />

- la réalisation des examens complémentaires ne doit pas retarder la mise en route<br />

du traitement antalgique<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011


6<br />

5. Traitement antalgique à l’hôpital :<br />

- traitement pharmacologique obligatoire<br />

- ne pas reprendre les antalgiques donnés à la maison et inefficaces<br />

- prise en charge individualisée, les patients et/ou les parents connaissant en général très<br />

bien les antalgiques efficaces<br />

<br />

<br />

- OBJECTIF : CIBLER UN SOULAGEMENT DANS LA PREMIERE HEURE, le but<br />

étant de rendre la douleur supportable, la disparition de la douleur étant souvent<br />

impossible. L’enfant nécessite souvent des doses très importantes de morphine, qui<br />

donneraient une dépression respiratoire chez un patient non drépanocytaire.<br />

douleurs osseuses : association d’emblée : paracétamol+ AINS + morphiniques<br />

douleurs abdominales<br />

• indications des morphiniques à discuter (peuvent donner un ileus réflexe) et<br />

débit continu non recommandé<br />

• prudence si utilisation d’AINS<br />

EFFETS INDESIRABLES DE LA MORPHINE :<br />

- - prurit, constipation, nausées, vomissements : traités ou prévenus par :<br />

o Narcan : 1 mcg/kg/h<br />

o ou Nubain : 0,1 mg/kg en IVL à renouveler si besoin<br />

- En cas de SURDOSAGE DE LA MORPHINE (malade difficilement réveillable, bradypnée) :<br />

o Narcan : 2 à 4 mcg/kg IVD à renouveler jusqu’à fréquence respiratoire et éveils<br />

satisfaisants puis si nécessaire : 1 à 4 mcg/kg/h pendant 4 à 6 heures<br />

<br />

<br />

Seuils d’alerte de la fréquence respiratoire chez un enfant sous morphine<br />

< 1 an : 20/min<br />

1 à 5 ans : 15/min<br />

> 5 ans : 10/min<br />

Dose de naloxone IV<br />

<br />

<br />

<br />

2 à 5 µg/kg<br />

À renouveler jusque fréquence respiratoire et éveil satisfaisants<br />

Si nécessaire : 1 à 4 µg/kg/h pendant 4 à 6 heures<br />

6. Compléments au traitement antalgique :<br />

- hyperhydratation : 2,5 l/m2/j sans dépasser 3 l/j<br />

- oxygénothérapie nasale non systématique (proposée si SaO2 < 95%) ou douleurs thoraciques<br />

ou symptômes respiratoires<br />

- traitement laxatif si morphiniques<br />

- échange transfusionnel à discuter avec l’hématologue d’astreinte si douleur non soulagée<br />

- poursuivre d’antibioprophylaxie quotidienne, ATB à large spectre sur certains critères (cf<br />

paragraphe)<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011


7<br />

tableau 1 : PRISE EN CHARGE D’UNE DOULEUR LEGERE A MODEREE<br />

EVA ≤ 5 ou FPS-R ≤ 5<br />

ou EVENDOL ≤ 7<br />

5 < EVA < 7 ou 5 < FPS-R < 7<br />

ou 7 < EVENDOL < 12<br />

non vomissements oui non<br />

vomissements<br />

oui<br />

ANM per os<br />

paracétamol IV<br />

ANM<br />

+ codéine ou morphine<br />

efficace<br />

non efficace<br />

efficace<br />

non efficace<br />

Domicile<br />

ANM<br />

Domicile<br />

ANM + codéine ou morphine per os<br />

morphine IV<br />

ANM : analgésique non morphinique : paracétamol (1 ère dose : per os 30 mg/kg puis 15 mg/kg/4 à 6 h), ibuprofène<br />

(10 mg/kg/6 h, éviter si douleur abdominale)<br />

Codéine : 0,5 à 1 mg/kg/6 h<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011


8<br />

tableau 2 : PRISE EN CHARGE D’UNE DOULEUR<br />

INTENSE<br />

Option traitement par morphine IV<br />

EVA > 7 ou FPS-R > 7 ou EVENDOL > 12<br />

Prescription initiale<br />

1. MEOPA : inhalation possible dès<br />

l’arrivée pour soulagement immédiat<br />

et pose de voie veineuse<br />

on peut passer à la morphine<br />

d’emblée pour les enfants<br />

très douloureux<br />

Evaluation après 30 à 60 min<br />

2. AINS oral : ex : ibuprofène ; 10 mg/kg/8 h<br />

sauf contre-indication<br />

3. Nubain® : 0,2 à 0,3 mg/kg IVL<br />

-systématique si crise osseuse<br />

-après accord médical si douleur<br />

thoracique ou abdominale<br />

surveiller sédation et FR<br />

continuer paracétamol et AINS<br />

SUCCES : enfant soulagé :<br />

-EVA ≤ 4<br />

-ou FPS-R ≤ 4<br />

-ou EVENDOL ≤ 4<br />

ECHEC : enfant non soulagé :<br />

-EVA > 5<br />

-ou FPS-R > 5<br />

-ou EVENDOL > 5<br />

arrêt du Nubain®<br />

Poursuivre<br />

Nubain® : 0,2 à 0,3 mg/kg/4 h<br />

ou 1,5 mk/kg/j en IV continue<br />

- Morphine IVL : 0,1 mg/kg en 5 min<br />

sans dépasser 5 mg<br />

puis 0,025 mg/kg IVL toutes les 5 min<br />

jusqu’au soulagement<br />

- puis PCA morphine si ≥ 6ans<br />

-ou morphine IV continue 1 mg/kg/j<br />

à réévaluer régulièrement<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011


9<br />

tableau 3 : PRISE EN CHARGE D’UNE DOULEUR<br />

INTENSE<br />

Option traitement par morphine per os<br />

EVA > 7 ou FPS-R > 7 ou EVENDOL > 12<br />

Prescription<br />

initiale<br />

1. MEOPA : inhalation possible dès<br />

l’arrivée pour soulagement immédiat<br />

et pose de voie veineuse<br />

on peut passer à la morphine<br />

d’emblée pour les enfants<br />

très douloureux<br />

2. AINS oral : ex : ibuprofène ; 10 mg/kg/8<br />

h<br />

sauf contre-indication<br />

3. Nubain® : 0,2 à 0,3 mg/kg IVL<br />

-systématique si crise osseuse<br />

-après accord médical si douleur<br />

thoracique ou abdominale<br />

Evaluation après 30 à 60<br />

min surveiller sédation et FR<br />

continuer paracétamol et<br />

AINS<br />

SUCCES : enfant soulagé :<br />

-EVA ≤ 4<br />

-ou FPS-R ≤ 4<br />

-ou EVENDOL ≤ 4<br />

ECHEC : enfant non soulagé<br />

:<br />

-EVA > 4<br />

-ou FPS-R > 4<br />

-ou EVENDOL > 4<br />

arrêt du Nubain®<br />

Poursuivre<br />

Nubain® : 0,2 à 0,3 mg/kg/4 h<br />

ou 1,5 mk/kg/j en IV continue<br />

- Morphine per os : 0,4 à 0,5 mg/kg<br />

sans dépasser 20 mg<br />

puis 0,2 à 0,4 mg/kg IVL toutes les 30 min<br />

jusqu’au soulagement<br />

- puis morphine orale : 2 à 5 mg/kg/j<br />

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PCA morphine<br />

Titration = soulagement initial<br />

-0,1 mg/kg en 5 min<br />

-si insuffisant : 0,025 à 0,03 mg/kg/5 min<br />

Période réfractaire : 6 min Période réfractaire : 6 min<br />

Débit continu :<br />

0,015 – 0,02 mg/kg/h<br />

préférable pour le<br />

jeune enfant<br />

Bolus :<br />

0,03 à 0,05 mg/kg<br />

Bolus :<br />

0,03 à 0,05 mg/kg<br />

Bolus :<br />

0,03 à 0,05 mg/kg<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011


11<br />

4. Indications de la transfusion sanguine et des échanges<br />

transfusionnels :<br />

- but : corriger l’anémie et diluer les hématies drépanocytaires<br />

- indications dépendent : du taux d’Hb et de la situation clinique<br />

- culots phénotypés, déleucocytés, compatibilisés sauf urgence absolue<br />

1. transfusion sanguine<br />

- anémie aiguë : diminution de 20 % du taux d’Hb de base<br />

- surtout quand anémie mal tolérée (séquestration splénique ou erythroblastopénie aiguë<br />

- syndrome thoracique aigu avec Hb < 9 g/dl sans défaillance viscérale (transfusion lente 2 à 3<br />

ml/kg/h)<br />

2. échange transfusionnel<br />

- si accident vasculaire cérébral<br />

- syndrome thoracique aigu avec Hb > 9 g/dl ou avec défaillance viscérale<br />

- crise douloureuse hyperalgique résistant à la morphine<br />

- préparation à une anesthésie générale<br />

- priapisme résistant<br />

Protocole drépanocytose – urgences pédiatriques <strong>Lille</strong> – avril 2011

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