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cycles saisonnier et diurne au Sahel

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motivations<br />

bilan radiatif de surface <strong>et</strong> thermodynamique:<br />

<strong>cycles</strong> <strong>saisonnier</strong> <strong>et</strong> <strong>diurne</strong><br />

<strong>au</strong> <strong>Sahel</strong> [1°W, 15°N]<br />

les flux énergétiques à la surface <strong>et</strong> les basses couches atmosphériques jouent un rôle<br />

important dans la mousson<br />

≠ échelles spatiales <strong>et</strong> temporelles<br />

des mécanismes d'interaction surface-atmos. variés, mal quantifiés voire mal connus<br />

des schémas d'explication parfois basés sur des modélisations académiques<br />

hypothèses vraiment radicales (e.g. albedo, Charney 1975, sans offense!)<br />

besoin de jalons pour tester la vraisemblance des mécanismes ainsi identifiés <strong>et</strong> de les<br />

quantifier précisément dans le temps <strong>et</strong> l'espace<br />

les modélisations à grande échelle + complexes montrent un grand désaccord sur les signes même<br />

des rétro-actions simulées (Dirmeyer 2007)<br />

des observations pour guider la modélisation <strong>et</strong> son interprétation<br />

facteurs contrôlant les flux de surface <strong>et</strong> leurs variations<br />

relations entre température potentielle équivalente (θe), flux <strong>et</strong> précipitations<br />

1ère étape : analyse des <strong>cycles</strong> <strong>saisonnier</strong> <strong>et</strong> <strong>diurne</strong> de θe <strong>et</strong> du rayonnement n<strong>et</strong> (Rn<strong>et</strong>) fournies par<br />

des données de station météo – (1) information utile mais inexistante, (2) intérêt d'ordre climatique<br />

(forte variabilité saisonnière & interannuelle).<br />

<strong>au</strong>x


site du<br />

Gourma<br />

(Mougin <strong>et</strong> al.)


LA PLUIE<br />

station météo <strong>au</strong>tomatique<br />

⊂ capteurs de rayonnement<br />

(SW, LW, PAR, PAR diffus)<br />

2002 -> présent<br />

photomètre (aeron<strong>et</strong>):<br />

e<strong>au</strong> précipitable<br />

epaisseurs optiques aérosols<br />

adapté de<br />

Frappart<br />

<strong>et</strong> al. (2008)


composite précipitations Agoufou 2002,2003,2005,2006<br />

juin juill<strong>et</strong> août septembre , <strong>au</strong>tres couleurs=<strong>au</strong>tres mois<br />

gamme de<br />

valeurs<br />

durée


cycle <strong>saisonnier</strong><br />

utilisation de 2003 : année pluvieuse (peu de données manquantes)<br />

maximum de température en mai, suivant l'arrivée du flux de mousson<br />

associé à une forte réduction du Tmax-Tmin (eff<strong>et</strong> de serre)<br />

réch<strong>au</strong>ffement modeste alors que l'ensoleillement est maximum (advection)<br />

T2m <strong>et</strong>onnamment peu fluctuant <strong>et</strong> similaire d'une année a l'<strong>au</strong>tre à des échelles de 10 jours<br />

minimum de température <strong>au</strong> moment du 2 nd minimum de l'angle zénithal solaire<br />

humification progressive, fortes fluctuations <strong>diurne</strong> de qv à l'arrivée <strong>et</strong> <strong>au</strong> r<strong>et</strong>rait de la mousson


cycle <strong>saisonnier</strong><br />

flux de mousson moins fort <strong>et</strong> qui s'amincit <strong>au</strong> fur <strong>et</strong> à mesure de la saison<br />

(cohérent avec les sondages de Niamey notamment)<br />

rôle du cycle <strong>saisonnier</strong> du heat low & de la position re lative du site / celle du heat low


cycle <strong>saisonnier</strong><br />

cohérent avec les données de la station, maximum de vent en juin avant les pluies<br />

(coups de vent reliés <strong>au</strong>x évènements convectifs)


cycle <strong>saisonnier</strong><br />

maximum d'épaisseur optique des aérosols (AOT) en juin<br />

mais AOT encore forte en juill<strong>et</strong>


cycle <strong>saisonnier</strong><br />

La combinaison des <strong>cycles</strong> <strong>saisonnier</strong>s de de T <strong>et</strong> q :<br />

conduit à un “s<strong>au</strong>t” de th<strong>et</strong>ae en début de mousson<br />

modère les variations de th<strong>et</strong>ae pendant la mousson [qv faible, T fort] versus [q fort,T faible]<br />

forte réponse de RH <strong>au</strong>x évènements précipitants jusqu'à fin juill<strong>et</strong> (pics)<br />

<strong>au</strong>gmentation de th<strong>et</strong>aemax-th<strong>et</strong>aemin de juin a fin aout


variations saisonnières des <strong>cycles</strong> <strong>diurne</strong>s<br />

chute de T <strong>et</strong> de l'amplitude de son cycle <strong>diurne</strong> de mai à septembre<br />

découplage radiatif de la surface avec l'atmosphère (LWn<strong>et</strong>) réduit, <strong>au</strong>gmentation du vent la nuit<br />

passage d'un cycle <strong>diurne</strong> de qv plat en mars a plat en aout passe par une transition longue (max le<br />

matin en mai, max le matin <strong>et</strong> min l'après-midi en juin à min l'apres-midi en juill<strong>et</strong> (<strong>et</strong> septembre)


variations saisonnières des <strong>cycles</strong> <strong>diurne</strong>s<br />

C<strong>et</strong>te transition longue du cycle <strong>diurne</strong> de qv a un fort impact sur le cycle <strong>diurne</strong> de th<strong>et</strong>ae<br />

passage d'un max de th<strong>et</strong>ae sec à un max de th<strong>et</strong>ae humide en aout seulement...


cycle <strong>saisonnier</strong> des flux radiatifs<br />

Rn<strong>et</strong> = LWin - LWup + SWin – SWup<br />

Rn<strong>et</strong> ~ H+LE<br />

“flux de th<strong>et</strong>ae”<br />

(en moyenne/temps > 24h)<br />

forte variation saisonnière<br />

pourquoi/comment


cycle <strong>saisonnier</strong> des flux radiatifs<br />

forte variations de SWin mais distinctes de celle de Rn<strong>et</strong>, min en juin avant la pluie<br />

chute de l'albedo pendant la mousson (rôle de la végétation)


20°N<br />

18°N<br />

albedo satellite MODIS moyenne [10°W,0°]<br />

(shortwave, white sky, ∆t=16 jours, , ∆x,∆y~1km)<br />

adapté de<br />

Samain <strong>et</strong> al. (2008)<br />

16°N<br />

0.30<br />

14°N<br />

0.20<br />

12°N<br />

10°N<br />

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006<br />

dry very w<strong>et</strong> very dry w<strong>et</strong><br />

late<br />

∆t = 16jours : ne perm<strong>et</strong> pas une restitution précise des extréma, variations interannuelles rabotées<br />

• gradient méridien : 0.02-0.03 / ° latitude (zone sahélienne)<br />

• ≠ des <strong>cycles</strong> <strong>saisonnier</strong>s: minimum + tardif + <strong>au</strong> sud, structures - abruptes à 12-13°N<br />

(10-12°N : feux nov-déc , 12-16°N : ≠ paturages / cultures )<br />

• albedo décroît moins vite apres une mousson pluvieuse (eff<strong>et</strong> mémoire via pailles & litières)


cycle <strong>saisonnier</strong> des flux radiatifs<br />

LWup <strong>et</strong> T2m fortement corrélés<br />

en juin max de LWin correspond <strong>au</strong> min de SWin (ch<strong>au</strong>ffage radiatif de l'atmos. + opaque)<br />

LWin décroît de juin à sept. alors que qv,RH <strong>au</strong>gmentent <strong>et</strong> que les nuages sont + nombreux<br />

pas intuitif, implique un refroidissement de c<strong>et</strong>te atmosphère continentale


Les variations de LWn<strong>et</strong><br />

sont reliées à celles de<br />

l'e<strong>au</strong> atmosphérique


cycle <strong>saisonnier</strong> des flux radiatifs<br />

Balance partielle entre les fluctuations de Swn<strong>et</strong> <strong>et</strong> de LWn<strong>et</strong><br />

SWn<strong>et</strong> fort en saison sèche malgré un albedo ~.35 mais surface ch<strong>au</strong>de <strong>et</strong> faible opacité de<br />

l'atmosphère<br />

situation inverse en saison humide<br />

<strong>au</strong>gmentation de SWn<strong>et</strong> de juin à mi-sept. rôles de l'albedo <strong>et</strong> du forçage radiatif e<strong>au</strong>/aerosols<br />

mais toujours pas de schéma simple rendant compte de la variation saisonnière de Rn<strong>et</strong>...


cycle <strong>saisonnier</strong> des flux radiatifs<br />

... décomposition en flux incident / flux réfléchi <strong>et</strong> émis<br />

l'<strong>au</strong>gmentation de Rn<strong>et</strong> s'explique essentiellement<br />

par la diminution de SWup+LWup de juin a mi-sept<br />

ne signifie pas que les nuages & aérosols ne réduisent<br />

pas le flux solaire incident!<br />

“albedo nuages-aérosols” à la surface :<br />

[ SWin / SWin_ciel_clair] ~ 20-25%


synthèse fonctionnement de mousson valeurs journalières JJAS 2002 à 2007<br />

radiatif<br />

thermodynamique


thermodynamique :<br />

importance du cycle <strong>diurne</strong> <strong>et</strong> de ses transformations


couplage radiatif thermodynamique<br />

cohérent avec d'<strong>au</strong>tres sites, études<br />

(B<strong>et</strong>ts 2004, Schär <strong>et</strong> al. 1999)<br />

mais élargi à de nouvelles gammes<br />

de valeurs<br />

SWn<strong>et</strong> ne diminue pas<br />

qd Plcl plus bas (RH <strong>au</strong>gm.) th<strong>et</strong>ae <strong>et</strong> Rn<strong>et</strong> >0 corrélés<br />

spécifique des zones semi-arides<br />

(rôle moindre des nuages/d'<strong>au</strong>tres facteurs)<br />

sans entrer dans le détail: cohérent avec une rétroaction > 0 humidité du sol-convection mais pas<br />

avec certains arguments mis en avant dans des études précédentes<br />

(e.g. Eltahir 1998, Schär <strong>et</strong> al 1999, relations nuages/LWin, humidité du sol/albedo)<br />

couplage e<strong>au</strong>-énergétique:<br />

rôle majeur du cycle de l'e<strong>au</strong> via ses eff<strong>et</strong>s sur le LWup, la végétation


travail en cours, perspectives<br />

variabilité interannuelle<br />

analyse le long du transect de mesure<br />

évaluation/diagnostics modèles


cohérent avec ce qui précède mais semble différent de la variabilité récente à des échelles de temps<br />

plus longues observée sur le <strong>Sahel</strong>


cross sites <strong>et</strong> années sur le Gourma<br />

moyenne JJAS<br />

(W.m-2)<br />

Precipitation (mm.decade-1)


perspectives, travail en cours<br />

variabilité interannuelle<br />

analyse le long du transect de mesure<br />

évaluation/diagnostics modèles


OBSERVATIONS<br />

Bamba<br />

Agoufou<br />

Wankama<br />

Oueme<br />

day of year 2006<br />

day of year 2006<br />

Obs from Timouk <strong>et</strong> al, Cappelaere <strong>et</strong> al, Galle <strong>et</strong> al.


ECMWF IFS<br />

from ECMWF MARS archive


signature évènement convectif<br />

Samain <strong>et</strong> al. (2008) pour l'albedo<br />

bilan énergétique <strong>et</strong> thermo plus complète

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