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Science politique de l’Union Européenne
L
a spécialité recherche « Science politique de l’Union européenne » propose
des enseignements spécialisés sur le système politique de l’Union européenne.
La formation constitue le préalable indispensable pour la préparation
de thèse de doctorat et pour tout emploi de chargé de recherche et de communication
dans des organismes publics et privés (think tanks, organisations internationales
sur l’Europe, organismes universitaires, cabinets de communication).
La spécialité recherche est une des spécialités du Master national « Etudes internationales
et européennes » géré conjointement par l’IEP et l’UMPF. En première
année (M1), elle repose sur une formation initiale de base pluridisciplinaire
(science politique, droit, économie, histoire) sur les questions européennes. Le
cœur de la formation disciplinaire, en science politique, se retrouve en deuxième
année (M2) au niveau des séminaires de recherche, de la réalisation d’un mémoire et
d’un stage en laboratoire. En première et en deuxième année de Master, elle offre
des prestations pédagogiques diversifiées, telles que des cours fondamentaux et
des séminaires de méthodologie aussi bien en français qu’en anglais ainsi que des
apprentissages linguistiques adaptés. La spécialité bénéficie d’un environnement
universitaire de très grande qualité, notamment sur le plan de la recherche
(Laboratoire PACTE), de la documentation et de l’informatique.
Les étudiants de la spécialité « Science politique de l’Union européenne » suivent
des cours enseignés par des politistes spécialisés en études européennes.
L’influence de l’intégration européenne sur les espaces politiques et sociaux,
l’action politique nationale mais aussi internationale, et les transformations des
systèmes démocratiques se trouvent au centre du parcours en science politique.
Le séminaire de recherche se propose à la fois de développer une réflexion
autour de la démarche de recherche et d’offrir aux étudiants les outils épistémologiques
et méthodologiques pour leur permettre de s’engager dans cette démarche
en science politique.
Science politique de l’Union Européenne
Si cette spécialité constitue le préalable à la préparation d’une thèse de doctorat en
science politique, les titulaires de ce Master 2 postulent également avec succès à
des emplois de haut niveau d’administrateur au sein des diverses institutions
européennes intergouvernementales ou non gouvernementales. Les compétences
spécialisées qu’ils ont acquises favorisent l’accession de certains à la fonction
publique de leur pays d’origine, y compris aux fonctions diplomatiques et
consulaires, ou les dirigent vers des cabinets de conseil et d’affaires publiques ou
les départements de communication de grandes entreprises. En effet, les
organisations internationales, dont l’Union européenne, exigent de plus en plus une
thèse pour atteindre des postes hiérarchiquement élevés.
Enfin, il faut souligner que cette formation fonctionne aussi sur deux modalités,
l’une sous la forme présentielle, l’autre sous la forme d’un enseignement à distance
(EAD). Elle expérimente cette nouvelle forme d’enseignement et augmente l’offre de
formation de cette nature au sein de l’Université. L’enseignement à distance est une
innovation pédagogique importante qui est bien adaptée aux besoins des enseignements
sur l’Europe, afin de s’adresser à un public géographiquement dispersé. ■
Raul MAGNI-BERTON
Responsable de la spécialité (R) « Science politique de l’Union européenne »
Le Master « Etudes internationales et européennes » dans lequel s’inscrit la spécialité
recherche a développé son réseau international de partenaires. Outre de
nombreux échanges universitaires dont bénéficie l’IEP de Grenoble, Le Master «
Etudes internationales et européennes » dans lequel s’inscrit la spécia- lité recherche
a développé son réseau international de partenaires. Outre de nombreux
échanges universitaires dont bénéficie l’IEP de Grenoble, le Master a créé des partenariats,
sous la forme de doubles diplômes, avec des universités suivantes :
Université de Kent à Canterbury (Royaume-Uni), Université de Constance (Allemagne),
Université de Maastricht (Pays-Bas), Université de Galatasaray (Turquie) et
Université de Buenos Aires (Argentine). D’autres coopérations se construisent avec
l’Université de Lausanne (Suisse) et l’Université de Cardiff (UK).
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