DYSPRAXIES - Sylvie Castaing - Chez.com

DYSPRAXIES
Apports théoriques
Et
Réflexions pédagogiques
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Sources

Sources
• Livres:
– Michel Mazeau
• « Déficits visuo-spatiaux et dyspraxies de l’enfant, du trouble à la rééducation.
• Neuropsychologie et troubles des apprentissages, du symptômes à la rééducation
• Sylvie Breton et France Léger
• « Mon cerveau ne m’écoute pas, comprendre et aider l’enfant dyspraxique »
• CD rom « Anthony, Clémentine, Saïd et les autres…. Une découverte
concrète des troubles spécifiques des apprentissages.
• DVD: « Mieux repérer une dyspraxie visuo-spatiale… comprendre..
Adapter » INS-HEA
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• Revues:
– La nouvelle revue de l’AIS
• « Les troubles des apprentissages », numéro 27, 3ème trimestre 2004, P. 53.

Sources
• Le texte de Michèle Cerisier –Pouhet, ergothérapeute.
• Le diaporama de Claire–Lise Furon, ergothérapeute
http://clairelise.furon.free.fr/dyspraxie/index.html
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• Les sites:
Le cartable fantastique de Manon
Ordiscol.fr

Ressources
Diaporamas et documents complémentaires
http://sylviecastaing.chez.com/tsa.htm
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Apports théoriques et définitions
Praxies
Aire motrice
Enfant dyspraxique
Informations complémentaires
Causes
Quels enfants
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21/11/2011 Sylvie Castaing

Praxies
Définition
• Les praxies sont les programmes moteurs qui nous
permettent après apprentissage d’enchaîner
automatiquement nos gestes pour atteindre un but,
comme écrire, dessiner, s’habiller, construire, et d’une
façon générale manipuler les outils.
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• L’acquisition des praxies représente une économie
d’énergie ce qui permet de faire une autre tâche en
même temps.
21/11/2011 Sylvie Castaing

Praxies
• La réalisation de nos gestes nécessite la
coordination de nombreux facteurs:
– la régulation posturale
– la modulation des contractions et décontractions
musculaires
– le contrôle de la direction et de l’amplitude du
mouvement
– l’application d’une force musculaire en rapport
avec le mouvement à réaliser.
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21/11/2011 Sylvie Castaing

Praxies
• Ces programmations se mettent en place naturellement,
précocement et progressivement sous l’influence de
l’exposition à l’environnement et aux apprentissages
sensorimoteurs.
• Normalement la gestion de ces composantes se fait
automatiquement ce qui permet de faire une autre tâche
en même temps.
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• Dans la dyspraxie, la difficulté praxique oblige à donner
beaucoup d’attention à ces enchaînements pour un
résultat médiocre, au détriment des autres éléments à
traiter (écrire et écouter l’enseignant, par exemple).
21/11/2011 Sylvie Castaing

Enfant dyspraxique
• Malgré un enseignement explicite, un apprentissage à partir d’essais,
d’erreurs, et un entraînement, certaines praxies correspondant à
certains gestes habituels ne se construisent pas
• L’enfant conçoit bien les gestes, mais les réalise mal
• Les gestes restent malhabiles, fluctuants, ratés et surtout nécessitent
un contrôle attentionnel permanent ce qui entraîne une grande fatigue.
• Il n’y a ni insuffisance d’apprentissage, ni déficit mental; l’enfant est
motivé, non opposant, il connaît le résultat qu’il s’agit d’obtenir.
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• Il est alors inutile de poursuivre l’entraînement de ces gestes par les
voies habituelles. 21/11/2011 Sylvie Castaing

Causes
des dyspraxies
• Des faisceaux de neurones dysfonctionnent ou
l’interconnexion entre certains petits groupes de
neurones ne se développe pas tout à fait
normalement
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• De ce fait l’enfant ne peut pas automatiser la
coordination des différents facteurs nécessaires
à la réalisation du geste:
– contrôler la position, la force, la direction du
mouvement
– Moduler les contractions des différents muscles
– Gérer le temps et l’espace
21/11/2011 Sylvie Castaing

Quels enfants
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• Enfants présentant des maladies neurologiques
repérées: I.M.C., traumatismes crâniens,
tumeurs etc.
• Enfants prématurés: plus la naissance est
prématurée, le plus statistiquement on retrouve
d’enfants dyspraxiques
• Enfants ayant eu des problèmes à la
naissance: petits poids, problèmes respiratoires
• Enfants dont un des parents à souffert de la
21/11/2011 Sylvie Castaing
même chose

Degrés de sévérité du trouble
• Différents types de dyspraxies peuvent
s’associer, mais peuvent également être
associées à d’autres troubles:
– Langage
– Fonctions exécutives
– Hyperactivité
– Troubles du tonus
– Logico-mathématiques
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21/11/2011 Sylvie Castaing

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La dyspraxie visuo-spatiale

Introduction
Introduction
NiKolos, Julie, Clément
Définition
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Dyspraxie visuo-spatiale
Introduction
• La plus fréquente des dyspraxies
• Association d’un trouble du geste de nature
dyspraxique et d’un trouble visuo-spatial
• Pathologie se révélant lors des premières
exigences scolaires
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Vidéo
• « Mieux repérer une dyspraxie visuo-spatiale,
comprendre, adapter… » INS HEA
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• Présentation de Nikolos, ancien prématuré,
Infirme moteur cérébral (IMC) + dyspraxique

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Julie, 8 ans et demi

Clément, 9 ans
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21/11/2011 Sylvie Castaing

Dyspraxie visuo-spatiale
Définition
• Dyspraxie constructive
• Troubles du regard
– Fixation
– Poursuite
– Exploration
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• Déficits de structuration de l’espace
– Difficultés topologiques
– Perturbation de l’espace feuille
– Perception des obliques perturbée

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Partenariat

Les partenaires extérieurs
• Psychomotricité: coordinations motrices, organisation gestuelle
et spatiale, posture, schéma corporel, latéralité
• Ergothérapie: Activités de la Vie Quotidienne et habiletés
manuelles, répercussions fonctionnelles, environnement
• Orthoptie: motricité conjuguée, antécédent de strabisme,
coordination vision-posture et vision-mouvement
• Orthophonie: dépistage, bilan et rééducation des troubles de la
voix, de la sphère bucco-faciale, de la déglutition, de
l'articulation, de la parole, du langage et de la communication
orale et écrite, ainsi que des mathématiques.
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Difficultés et signes d’appels
en maternelle

Signes d’appel
en maternelle (1)
• Jeu libre de l’enfant:
– Désintérêt voire rejet des jeux de construction et des puzzles…
– Sentiments puis formules d’échec et d’impuissance
– Recherche des jeux symboliques non praxiques de son âge
– Imaginaire riche, pertinent et adapté
– Sociable, avenant, bons contacts avec les pairs
• Difficultés dans toutes les activités manuelles:
– Découpage, collage, pliage, gommettes…
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Signes d’appel
en maternelle (2)
• Jeux structuraux avec modèle
– Grande difficulté à assembler les pièces, selon le schéma général, pour
respecter la forme d’ensemble
– Tripote le matériel, tourne les pièces, hésite, déplace, enlève, détruit ce qui
est juste etc..
– Absence d’amélioration d’un essai à l’autre
– Erreurs identiques ou différentes à chaque nouvel essai
– Aggravation de la situation face aux obliques
– Aggravation de la situation face à un modèle, une tâche de copie
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– Amélioration de la tâche si l’on fait appel aux représentations mentales de
l’enfant (consignes sur ordre oral), puis si on lui fourni des aides
descriptives verbales.

Signes d’appel
en maternelle (3)
• Labyrinthes et éléments à relier
• Comptines
– Séquentialité des gestes
• La psychomotricité
– Consignes spatiales
– Anticipation d’un parcours
– Motricité générale
– Jeux de manipulation (ballon)
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• Pré mathématiques
– Difficultés de dénombrement

Signes d’appel en maternelle (4)
• Dessin et prégraphisme
– Difficultés graphiques vite repérées
– Retard graphique constant
– Dessin pauvre, mal structuré, non figuratif, appositions
d’éléments vagues, traits mal raccordés, reliés, orientés…
– Pendant la production, projet et représentations mentales
adéquats
– Bonnes représentations corporelles par voies non graphiques
(orales)
– Prise de conscience progressive par l’enfant, menant à un
constat d’échec et d’impuissance.
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Repères du développement
« normal » chez le jeune enfant

Repères du développement « normal »
de l’enfant (1)
• Cubes:
~ 1 an: empiler deux cubes sur démonstration
~ 18 mois: tour de 3 cubes
~ 2 ans: tour de 4/6 cubes
• Graphisme:
~ 2 ans: tracer des traits circulaires
~ 3 ans: tracer des croix sur modèle
~ 4 ans: tracer des carrés
~ 5 ans: triangle; écrire son prénom (GS)
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Repères du développement
normal de l’enfant (2)
• Dessin:
– 3 ans ½ - 4 ans: bonhomme têtard
– 4 ans – 4ans ½: bonhomme en 5
parties distinctes
– 6 ans: apparition du profil
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• Vie quotidienne:
– 18 mois: mange seul sa purée
– Vers 3 ans: se déshabille seul
– 2-3 ans: mettre ses chaussettes
– 4 ans ½ - 5 ans: s’habille seul y
compris les boutons
– 6-8 ans: faire un noeud de lacet

Conséquences et risques
• Risques si tous ces signes ne sont pas
articulés:
– « il parle beaucoup mais ne fait pas grandchose
»
– « Son langage oral fait illusion, c’est un vernis…»
– « il ne fait pas le bonhomme-têtard, il est
immature »
– « etc…. »
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Mauvaise interprétation du trouble et proposition d’un maintien
en maternelle qui est pourtant tout à fait inapproprié

Repérages des difficultés
à tous les âges
Praxies
Pathologie du regard
Ecriture
Autres difficultés
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Praxies
• Pas d’automatisation de certaines routines
entraînant
– des difficultés pour l’exécution de gestes faciles,
anodins
– une attention considérable
– une fatigue croissante
– une impossibilité à gérer les doubles tâches
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Pathologie du regard
• Concernant la pathologie du regard, l’enfant
voit bien, mais à du mal à « organiser » son
regard: difficulté à fixer, à suivre, à calibrer les
saccades oculaires.
• Ce qui entraîne des difficultés à des degrés
divers en écriture, lecture, mathématiques,
géométrie…
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Ecriture
• Utilise toute son énergie pour la calligraphie
aux dépens de l’écoute, de la compréhension,
du sens
• La vitesse d’écriture reste toujours en deçà de
celle des enfants du même âge
• Difficultés majeures en copie.
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Autres difficultés
• Organisation, repérage
• Constitution de la « notion d’espace »
• Lecture:
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– perception globale des mots et leur mémorisation
– textes longs, denses, illustrés
– Recherche dans un texte
• Tout ce qui est géométrie, lecture de cartes, de
plans, lecture ou réalisation de tableaux complexes,
de graphiques