MIRA Moyen Chari, Tandjilé, Mayo Kebbi Est - Coordinated ...
MIRA Moyen Chari, Tandjilé, Mayo Kebbi Est - Coordinated ...
MIRA Moyen Chari, Tandjilé, Mayo Kebbi Est - Coordinated ...
- No tags were found...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>MIRA</strong> – INONDATIONS AU MOYEN CHARI, TANDJILE ET MAYO KEBBI EST – Septembre 2012 - Tchad<br />
36<br />
Santé<br />
Dans le domaine de la santé, des besoins importants ont été exprimés par les femmes déplacés<br />
au bord de la route au niveau de Ham, les déplacés dans lʼécole de Sile II et le site de déplacés<br />
de Tcharayé à coté du péage à la sortie de Bongor. Ils ont tous signalés une hausse de cas de<br />
paludisme. Des infections de peaux ont été aussi mentionnés surtout pour les enfants à lʼécole<br />
Sile II.<br />
En raison de la grève par les agents de santé, les sinistres nʼont pas accès aux services<br />
médicaux et nʼont pas les moyens de payer les frais de consultations à 2.500-3.000 FCFA.<br />
Dans la région de Bongor, parmi les 17 centres de santé, 14 sont inaccessibles aux populations<br />
affectées par les inondations.<br />
A Gounougaya, il a eu une grosse augmentation des cas de paludisme,<br />
et aussi des cas<br />
diarrhées, maux de têtes. Selon les médecins, 152 cas de personnes traumatisées suite dʼune<br />
tornade au mois de juillet 2012, 80 autres traumatisées dont 7 enfants suite lʼinondation actuelle.<br />
Il ya ausi le risque de choléra mais pas de cas confirmé pour le moment.<br />
Access à lʼeau et hygiène<br />
Comparativement aux autres régions de <strong>Moyen</strong> <strong>Chari</strong> et <strong>Tandjilé</strong>, les inondations à Bongor ont eu<br />
un impact significatif sur les conditions dʼaccès à lʼeau et assainissement au sein des<br />
communauté. Il convient de rappeler que la région de Bongor est une localité où le choléra est<br />
endémique, même si aucun cas nʼa été confirmé en 2012. Il faut noter que pour la majorité de la<br />
population affectée, les sources dʼapprovisionnement en eau sont quasiment inondées, les<br />
latrines sont sous lʼeau, les défécations a lʼair libre sont récurrentes. La population dans ses<br />
habitudes est contrainte de sʼapprovisionner des eaux dʼinondations avec notamment tous les<br />
risques sanitaires.<br />
Il est pertinent et souhaitable dʼentreprendre des actions de réponse à court terme pour soulager<br />
la souffrance de la population affectée. En effet, sur 145 écoles, et 17 centres de santé<br />
respectivement 130 et 14 écoles et centre de santé sont inaccessibles à cause dʼinondations.<br />
Dans le site de déplacés de Tcharayé les habitants ont rapporté lʼabsence de latrines sur place et<br />
donc ils défèquent à lʼair libre. Ils ont accès à deux forages dʼeau qui se trouvent à 700 mètres du<br />
site, mais ils nʼont pas assez de jerrycans pour transporter de lʼeau. Ce qui les pousse à boire de<br />
lʼeau dʼune mare polluée en face du site.<br />
Logement<br />
Les personnes déplacées dans la ville de Bongor sont hébergées dans des écoles et des églises<br />
ainsi sur deux terrains ouverts. A la veille de la rentrée scolaire, les déplacés dans les écoles<br />
seront obligés de se transférer aux deux sites susdit.<br />
Des abris temporaires (principalement des tentes) été exprimés et sont nécessaires dans le<br />
cadre du relogement des personnes actuellement hébergées dans les bâtiments scolaires. Les<br />
personnes déplacées ont besoins aussi des moustiquaires en tant que prévention au paludisme<br />
qui a une tendance élevé parmi les déplacés, surtout les enfants de moins de 5 ans, et des<br />
couvertures pour se protéger contre le froid. En outre, sur le plan de la reconstruction à moyen et