L'éducation par le sport - USEP Loire-Atlantique

BOTTIÈRE / DOULON
yer a créé une association de danse urbaine sur Malakoff.
lation en quantité pendant un à quinze jours”. La station
de pompage, capable de puiser 170 000 m 3 par
jour dans la rivière, va être implantée près du canal
Saint-Félix. Seul le local technique sera visible au pied
du pont de Tbilissi. Les travaux se dérouleront entre
octobre 2008 et le printemps 2009.
D’ici là, un autre chantier aura démarré : celui du pont
qui enjambera le bras de la Madeleine entre Malakoff
et la place de la Gabarre sur l’île de Nantes. Son lancement,
prévu en juin, a été décalé de six mois, mais
les travaux préparatoires ont commencé. Le boulevard
de Sarrebruck a été dévié et cinq cages d’escaliers
de la fameuse “banane d’Angleterre” sont
parées pour la démolition à l’automne. À leur place,
un boulevard en arc de cercle desservi par un grand
giratoire prolongera en 2010 le nouveau pont à travers
le quartier jusqu’au centre-ville.
(*) D’un coût de 7,1 millions d’euros, l’opération est cofinancée
par le Conseil général et l’Agence de l’eau.
Au lycée La Colinière :
la Maison des lycéens
ÉQUIPEMENT. Tapissée d’une structure en bois, elle s’intègre dans le
cadre naturel du parc. Des herbes folles poussent sur son toit terrasse paysager,
et ses formes arrondies s’apparentent aux feuilles d’un trèfle.
Inaugurée en novembre 2006, financée par le Conseil régional, la Maison
des lycéens de La Colinière voit passer une soixantaine d’élèves chaque
midi. “Ce lieu offre une vie en dehors des cours, explique Estelle Rouge,
animatrice de la Maison. Il favorise les initiatives, la création, la solidarité.”
Dans la grande salle, à une table ou au comptoir de la cafétéria, gérée par
les lycéens, on vient se détendre, lire (dix quotidiens à disposition), discuter,
inventer des projets et les concrétiser. Les murs accueillent des expositions
(créations d’élèves), reportages de voyages scolaires… Bref, la vie
du lycée. Des semaines thématiques autour de la citoyenneté, du don du
sang ou de la discrimination par exemple, ont donné lieu à des festivals,
invitant des associations, des mini-conférences, des concerts. “La Maison
des lycéens est fédératrice, poursuit Estelle. La chorale du lycée vient y
répéter, un professeur de français et le documentaliste du CDI y ont tenu
les Chroniques lycéennes du prix Charles-Cros, les infirmières du lycée ont
rejoint les actions de la journée de lutte contre le sida.” Ajouter à cela, un
tournoi annuel d’échecs, la performance des Ladies Sunshine (élèves de
1 re ), du chanteur Ours, sans oublier les répétitions dans la salle de musique,
la “radio du lycée”, la rédaction du journal ou le développement de photos
dans le labo. Deux salles permettent des ateliers tournants, sur propositions
des lycéens. Embauchée à la création de la Maison des lycéens, dans
le cadre du dispositif national des contrats aidés, le contrat d’Estelle se termine
en novembre. “Malheureusement, ce poste n’existe pas dans les grilles
de l’Éducation nationale, déplore Thierry Ogée, proviseur du lycée. La
mission d’animation sera sans doute partagée entre les assistantes d’éducation.”
À ce jour, rien de définitif. On s’interroge sur la manière de faire
perdurer le dynamisme insufflé.
Rencontre autour des Chroniques lycéennes à la Maison des lycéens.
Nantes au quotidien - 13 - Septembre 2008