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PUB-100 ans (p 1-24) final - Le Collège Champagneur

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<strong>Le</strong><br />

1 9 1 1 - 2 0 1 1<br />

COLLÈGE<br />

<strong>Champagneur</strong><br />

UNE BELLE ET LONGUE HISTOIRE !<br />

z<br />

<strong>100</strong> <strong>ans</strong> de réussite z<br />

Plusieurs milliers de jeunes ont été de passage d<strong>ans</strong> ce vénérable<br />

établissement d’enseignement secondaire afin de recevoir une<br />

formation académique les outillant pour le travail ou les études<br />

postsecondaires et encore vivre des expériences mémorables.<br />

UN CARREFOUR DE RENCONTRES<br />

Célébrer notre histoire<br />

<strong>Le</strong>s festivités du centenaire<br />

sont l’occasion de nous<br />

souvenir de nos racines et de<br />

nous laisser inspirer, de<br />

rendre grâce pour ce que nous<br />

sommes aujourd’hui et de<br />

nous lancer résolument d<strong>ans</strong><br />

un deuxième siècle avec fierté<br />

et engagement.<br />

Sylvain Brabant,<br />

directeur général<br />

nnn<br />

<strong>Le</strong> Collège, en un siècle, a fait<br />

face à plusieurs secousses et a fait<br />

mentir tous les prophètes de<br />

malheur. Il a<br />

changé comme<br />

tout organisme<br />

vivant. Au fil<br />

des décennies,<br />

des décisions<br />

pleines de sagesse<br />

ont été<br />

prises assurant<br />

la survie et le<br />

développement<br />

de cette institution<br />

bien implantée d<strong>ans</strong> la<br />

mu n i c i p a l i t é d e R awdon.<br />

1911<br />

St. Anslem’s College<br />

Un cours commercial<br />

en anglais<br />

1948<br />

Collège St-Anselme<br />

Une école francophone<br />

Souvent le Collège a été associé à<br />

l’image d’une famille où les liens<br />

sont tissés serrés. La célébration<br />

du centenaire<br />

est l’occasion<br />

de belles<br />

rencontres<br />

d’anciens<br />

élèves et aussi<br />

de rencontres<br />

avec la richesse<br />

de notre<br />

histoire et de<br />

ses acteurs qui<br />

ont vécu la<br />

mission viatorienne avec foi et<br />

espérance.<br />

1958<br />

Collège <strong>Champagneur</strong><br />

Un cours secondaire<br />

régulier en français


1911-1948: St. Anselm’s College<br />

UN PRÉCURSEUR<br />

Rawdon est un village bien assis sur un magnifique plateau, limité à l’ouest par la rivière Ouareau et à<br />

l’est par la rivière Rouge. <strong>Le</strong>s montagnes protègent ce joyau déjà bien connu des villégiateurs de la<br />

région montréalaise.<br />

L’intersection de la rue Queen (autrefois rue Principale) et de la 6e avenue (autrefois chemin de<br />

Montréal) regrouperont d<strong>ans</strong> le village le centre de vie catholique : l’église paroissiale, le couvent des<br />

Sœurs de Sainte-Anne et le St. Anselm’s College.<br />

Pour les Clercs de Saint-Viateur, de précieux souvenirs se rattachent à Rawdon. Dès 1866, le fondateur<br />

en terre canadienne, le Père Étienne <strong>Champagneur</strong>, foulait le sol de Rawdon et conduisait ici le Frère<br />

Aimé Champoux. Après le départ du Père <strong>Champagneur</strong>, le jeune Frère Champoux, nous dit la<br />

2


chronique, a versé des larmes et il y avait de quoi. Pendant neuf <strong>ans</strong>, le Frère Champoux est resté seul à<br />

Rawdon. Il logeait au presbytère et remplissait outre la charge de maître d’école celle de maître-chantre<br />

à l’église paroissiale. Pendant trois autres années, le Frère Champoux a eu du secours de quelques<br />

confrères. Il avait abandonné le presbytère et tenait un petit pensionnat. Il y aurait eu d’autres frères qui<br />

seraient venus aider Frère Champoux de façon sporadique. (Chronique du Collège).<br />

<strong>Le</strong> petit pensionnat du Frère Champoux occupait un espace restreint d<strong>ans</strong> le parterre qu’il y a<br />

actuellement en face du collège. Abandonné par la communauté en 1878, parce que ce poste n’était pas<br />

tenable, ce pensionnat devenait trente-trois <strong>ans</strong> plus tard, l’école Saint-Louis tr<strong>ans</strong>portée dès lors sur la<br />

rue Albert, en arrière du collège.<br />

De 1878 à 1911, le petit pensionnat devint externat et reçut les enfants du village sous la direction des<br />

institutrices. Mais il semble que les Clercs de Saint-Viateur seront de nouveau à Rawdon.<br />

UN DIALOGUE AMORCÉ AVEC L’ÉVÊQUE<br />

À la séance du Discrétoire (Conseil provincial) tenue à Outremont, le 30 juillet 1909, le Père Joly,<br />

assistant-provincial des Clercs de St-Viateur, au retour d’un entretien avec Mgr Archambault, évêque de<br />

Joliette, exposait les conditions de fondation:<br />

1. L’école anglaise de Rawdon sera, quant au programme, conforme aux écoles de ce genre établies<br />

d<strong>ans</strong> notre province et n’offrira point d’exigences autres que celles posées par le code de notre<br />

instruction publique;<br />

2. La maison sera livrée à la Communauté s<strong>ans</strong> dette, avec charge de l’entretien;<br />

3. La Communauté devra, la première année, fournir deux ou trois professeurs pour enseigner aux<br />

deux ou trois premières classes du cours qui sera donné en cette maison;<br />

4. L’enseignement sera donné en anglais. On y enseignera pourtant le français mais d’une manière<br />

secondaire, à peu près comme on enseigne l’anglais d<strong>ans</strong> nos collèges classiques;<br />

5. Il sera loisible à la Communauté d’y tenir, pour commencer, un externat ou pensionnat, mais<br />

après deux ou trois <strong>ans</strong> le pensionnat sera obligatoire;<br />

6. La Communauté n’aura pas tout d’abord la propriété de l’immeuble. Cette question devra être<br />

réglée d<strong>ans</strong> la suite;<br />

7. L’école paroissiale n’entre pour rien d<strong>ans</strong> l’engagement actuel;<br />

8. La Communauté sera tenue de prendre la direction de cette école d<strong>ans</strong> deux <strong>ans</strong>.<br />

(Extrait du procès-verbal de cette séance).<br />

3


Malgré la pénurie de sujets, malgré les années pénibles que la Communauté venait de traverser, les<br />

membres du Conseil étaient unanimes à décider l’acceptation de cette école.<br />

C’est avec joie que Mgr Archambault apprend la<br />

décision du Conseil provincial:<br />

« Je remercie de tout cœur, dit-il, l’administration provinciale de<br />

s’être rendue à ma demande en acceptant la direction de cette école<br />

pour l’automne 1911. <strong>Le</strong>s conditions énumérées d<strong>ans</strong> le procèsverbal<br />

répondent à mes désirs et à mes vues. …Comme j’ai eu<br />

l’occasion de vous le dire plusieurs fois déjà, je suis maintenant<br />

persuadé que la fondation à Rawdon d’une Académie commerciale<br />

de langue anglaise répond à un besoin réel, et ainsi rentre d<strong>ans</strong> les<br />

desseins de la Divine Providence. Vous le savez, mes vues, en cette<br />

affaire délicate et difficile, sont, il me semble, surnaturelles,<br />

exclusivement surnaturelles. J’ai donc lieu d’espérer que le bon<br />

Dieu bénira l’entreprise et la mènera à bonne fin.<br />

Mgr Archambault,<br />

premier évêque de Joliette<br />

De toutes les communautés religieuses, la vôtre est certainement la<br />

mieux préparée à se charger de la direction de la nouvelle école, et à<br />

en assurer le succès s<strong>ans</strong> nuire aux autres établissements similaires<br />

qui existent déjà d<strong>ans</strong> le diocèse de Joliette.<br />

LE CURÉ LANDRY<br />

La paroisse de Rawdon était menée par un curé au cœur d’or dont le dévouement aux œuvres<br />

d’éducation n’était égalé que par sa générosité et par son ambition de doter son village d’une académie<br />

destinée à l’enseignement de l’anglais aux jeunes Canadiens français. Son grand désir concordait<br />

parfaitement avec les vues de son évêque. Chaque année, pendant les vacances d’été, M. le curé Joseph<br />

Landry se rendait compte que beaucoup de jeunes, attirés par le site enchanteur de Rawdon et par la<br />

chaleureuse hospitalité des citoyens, devenaient les hôtes des familles anglophones d<strong>ans</strong> le seul but d’<br />

apprendre la langue anglaise. Afin de favoriser cette jeunesse d<strong>ans</strong> la poursuite de ce but légitime, il<br />

4


songea à la grouper d<strong>ans</strong> une maison d’éducation où elle n’aurait plus à redouter le double danger du<br />

milieu anglo-protestant : l’anglicisation totale et la perte de la foi.<br />

Fort de l’appui de son évêque, le bon curé se mit résolument au travail. Veilles prolongées, démarches<br />

auprès de gens influents, voyages à Québec, rien ne lui parut trop fatigant pour assurer le succès de son<br />

entreprise. Il obtint du gouvernement provincial un substantiel montant, qui, ajouté aux souscriptions<br />

des paroissiens et à sa généreuse contribution personnelle, lui permit de commencer immédiatement la<br />

construction de l’Académie. La municipalité de Rawdon fit don au curé Landry d’un terrain sur la rue<br />

Queen qu’il céda ensuite à la Fabrique. C’était pour le temps une magnifique maison de quatre-vingt-dix<br />

pieds de longueur sur cinquante de largeur et à quatre étages. <strong>Le</strong>s travaux marchèrent rondement. Vers<br />

la fin de juin 1911, la maison était habitable. L’inauguration officielle du bâtiment eut lieu le <strong>24</strong> juillet<br />

1911. Il reçut d’abord le nom d’Académie Saint-Anselme qui fut changé dès 1912 en celui de St.<br />

Anselm’s College. On y donnera un cours commercial en anglais jusqu’en 1948.<br />

5


ARRIVÉE DES PREMIERS RELIGIEUX<br />

Au début de juillet de la même année, les Frères Croisetière, Alexis Desrochers et Georges Boucher<br />

prenaient possession de l’Académie.<br />

Après une cordiale réception de la part de Monsieur le Curé et le dîner pris au presbytère, écrit l’un d’eux, les trois confrères<br />

se rendent à l’Académie, après avoir fait une visite à l’église paroissiale. Un wagon chargé de mobilier, de comestible, etc. est<br />

arrivé aujourd’hui même… <strong>Le</strong> Frère Boucher veut bien être le cuisinier. Un poêle est vite installé d<strong>ans</strong> la salle de récréation<br />

des élèves. À six heures, le souper est prêt. Nous le prenons de bon appétit… Puis nous installons nos lits. Monsieur le<br />

Vicaire Dufort nous aide. La gaieté préside à nos travaux. À dix heures tout est fini et nous nous couchons d<strong>ans</strong> les<br />

chambres de l’Académie Saint-Anselme. La partie des professeurs est terminée. <strong>Le</strong>s peintres travaillent encore d<strong>ans</strong> les autres<br />

pièces (Chronique du collège).<br />

<strong>Le</strong> dimanche, au prône, Monsieur le Curé était tout heureux de dire à ses paroissiens que les bons Frères<br />

sont à s’installer d<strong>ans</strong> l’Académie, et il annonçait un grand Euchre( jeu de cartes) au profit de la dite<br />

Académie. <strong>Le</strong>s jours suivants, on s’occupa à faire disparaître du terrain en avant de l’Académie ce qui<br />

6


estait des fondations de l’école Saint-Louis. Monsieur le curé Landry, tout joyeux, ne tarissait pas<br />

d’éloges à l’adresse des nouveaux venus : Je ne veux pas, disait-il, faire de comparaisons, mais je remercie tous les<br />

jours le bon Dieu de nous avoir donné des Clercs de Saint-Viateur.<br />

1911-1912<br />

UNE PREMIÈRE ANNÉE SCOLAIRE<br />

<strong>Le</strong>s demandes d’admission affluèrent. Vers la fin d’août, une centaine d’élève auraient voulu fréquenter<br />

cette belle maison toute neuve. Malheureusement les annales ne disent pas le nombre de la première<br />

entrée. S<strong>ans</strong> doute les quatre classes furent-elles remplies.<br />

En février 1912, l’Académie était heureuse de recevoir Mgr Archambault, premier évêque de Joliette.<br />

Pour montrer toute l’estime et tout l’intérêt qu’il portait à l’Académie, il voulut lui-même, accompagné<br />

d’une vingtaine de prêtres, bénir la chapelle et toutes les pièces de la maison. Il y célébra la messe le<br />

lendemain, 15 février 1912. Cette même année, au cours d’un voyage en Europe, Mgr Archambault<br />

sollicitait et obtenait de la Supérieure Générale des Sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie<br />

quelques religieuses pour la cuisine et la buanderie.<br />

La cour de récréation, à cette époque, était fort restreinte, limitée par quelques immeubles. Trois<br />

maisons, une écurie, un four à pain et plusieurs hangars occupaient la bordure ouest de la rue qui passe<br />

en arrière du terrain de football actuel. La Communauté a acheté ce terrain et tr<strong>ans</strong>porté l’une des<br />

maisons en arrière de l’Académie. Elle servit pendant plusieurs années, s<strong>ans</strong> changements apparents,<br />

aux religieuses arrivées ici en septembre 1913.<br />

Au printemps de 1912, l’Académie changeait son nom en celui de St. Anselm’s College et devenait, ainsi<br />

que les terrains attenants, la propriété de la communauté.<br />

LE NOUVEAU COLLÈGE PREND SON ESSOR<br />

L’entrée record du mois de septembre 1913, atteignait le chiffre de quatre-vingt-huit pensionnaires. Elle<br />

obligeait le nouveau directeur, le Père Lauzon, à agrandir la chapelle. On rasa un mur en arrière de<br />

l’autel pour l’édifier à quelques pieds plus loin et la 5th form dut se résigner à restreindre l’espace dont<br />

elle disposait.<br />

7


<strong>Le</strong> 2 novembre 1913, Mgr Forbes, accompagné de plusieurs prêtres bénissait la cloche du Collège, don<br />

du collège Bourget de Rigaud. Pendant nombre d’années, plusieurs fois par jour, cette cloche sonnait la<br />

rentrée des externes. Ces derniers devenus beaucoup moins nombreux, on ne vit plus la nécessité de la<br />

sonner. On supprima le câble et elle resta muette.<br />

<strong>Le</strong> jeu de balle au mur vit le jour au mois d’août 1914. Plusieurs religieux en vacances à Rawdon<br />

apportèrent à sa construction leur concours bénévole. Disons ici, en passant, que Rawdon fut pendant<br />

plusieurs années la place de choix des jeunes religieux qui suivaient des cours de vacances, ou des plus<br />

âgés qui venaient se reposer et respirer l’arôme de ses pins et l’air vivifiant de ses montagnes. Cette<br />

même année, un grand bienfaiteur du collège donnait $800 pour l’installation de l’éclairage électrique.<br />

<strong>Le</strong> Révérend Père Camille Forest fut le premier aumônier du Collège. Il arrivait ici en 1918 avec le<br />

Frère Arsenault, le fondateur, qui revenait pour un second terme. À l’été de 1922, le Révérend Père<br />

Houle le remplaçait comme aumônier. Il s’y dépensa s<strong>ans</strong> compter jusqu’à sa mort survenue subitement<br />

le jour de Noël 1932. Ses œuvres dont bénéficieront encore les générations futures témoignent de son<br />

zèle et de son goût prononcé pour l’arboriculture. Sa robuste santé, malgré son âge avancé, lui permit<br />

d’accomplir beaucoup de besogne comme aumônier, professeur, menuisier, arboriculteur. C’est à lui que<br />

nous devons les arbres qui entourent la propriété.<br />

1938<br />

ON FÊTE 25 ANS!<br />

<strong>Le</strong> 5 juin 1938 marquait une étape heureuse d<strong>ans</strong> la vie du Collège. On célébrait en ce jour le 25e<br />

anniversaire de la fondation. Quelques semaines plus tôt, le Frère Wilfrid Lapointe, directeur, fondait<br />

l’Amicale des Anciens. Grâce à la collaboration des anciens, des élèves de l’époque et du personnel<br />

enseignant, on réussissait une belle fête de famille qui accueillait plus de trois cents élèves et plusieurs<br />

sommités religieuses et civiles.<br />

Cette réunion des anciens coïncidait avec la bénédiction de l’aile nouvelle ajoutée à l’angle sud-ouest du<br />

Collège. Après s’être inscrit lui-même pour $500 à la souscription ouverte pour aider à défrayer le coût<br />

de cette construction, Monsieur le curé Louis Beaudry procédait à la bénédiction des nouvelles pièces,<br />

assisté de son frère, le Révérend Père Supérieur du Séminaire de Joliette.<br />

8


<strong>Le</strong> collège en images<br />

Collection Jean Chevrette, photographe<br />

Collection Jean Chevrette, photographe<br />

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<strong>Le</strong> collège en images<br />

Collection Jean Chevrette, photographe<br />

Collection Jean Chevrette, photographe<br />

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<strong>Le</strong> collège en images<br />

Collection Jean Chevrette, photographe<br />

Collection Jean Chevrette, photographe<br />

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<strong>Le</strong> collège en images<br />

12


1948: <strong>Le</strong> Collège St-Anselme<br />

D<strong>ans</strong> les années qui suivirent la deuxième guerre, le recrutement se fait plus difficile pour le cours<br />

commercial en anglais. En 1948, l’établissement change radicalement d’orientation. <strong>Le</strong> St. Anselm’s<br />

College devient le Collège St-Anselme. <strong>Le</strong> cours commercial anglais cède la place à un cours français qui<br />

recouvre la fin du niveau élémentaire et la première partie du cours secondaire. Une caractéristique<br />

demeure: tous les élèves sont pensionnaires.<br />

Cette période accueille d’abord les élèves de la 4e à la 7e année; quelques années plus tard, on<br />

accueillera les élèves jusqu’à la 9e année. <strong>Le</strong>s matières enseignées sont celles que l’on retrouve d<strong>ans</strong> les<br />

écoles du réseau public de l’enseignement élémentaire et secondaire. <strong>Le</strong>s élèves de 7e et de 9e année sont<br />

présentés aux examens officiels en vue des certificats d’études décernés par le Département de<br />

l’Instruction publique.<br />

D’après le registre des inscriptions de l’année 1948-1949, il y eut 101 élèves inscrits. <strong>Le</strong> tableau suivant<br />

indique, pour cette année scolaire, la provenance des élèves avec les municipalités ayant au moins deux<br />

élèves au Collège.<br />

MUNICIPALITÉ NB MUNICIPALITÉ NB<br />

Montréal 30 Rivière-des-Prairies 2<br />

Joliette 21 Rouyn 2<br />

Rawdon 6 Terrebonne 2<br />

Ste-Mélanie 3 Ste-Élisabeth 2<br />

L’Assomption 3 Ste-Julienne 2<br />

Crabtree 2 St-Liguori 2<br />

Maskinongé 2 *** de différentes municipalités d’Abitibi 6<br />

<strong>Le</strong> journal du Collège témoigne d’une vie étudiante active: organisation d’un festival d’hiver, excursions<br />

en montagne, sortie à la cabane à sucre, festival de la Saint-Viateur, journée d’activité pour la fête du<br />

directeur, construction d’une glissoire de 20 pieds en bois pour l’hiver, les joutes de hockey, ski alpin, balle<br />

molle, soirée d’amateurs. À l’intérieur, on fait mention de tables de Mississippi, ballon rotatif, billard,<br />

Monopoly. <strong>Le</strong> 3 juin 1949, le préfet de discipline annonce aux élèves un changement: l’installation d’un<br />

haut-parleur d<strong>ans</strong> le réfectoire des élèves. Un élève placé d<strong>ans</strong> le comité des jeux fera tourner des disques<br />

pendant les repas du midi.<br />

13


Des extraits du<br />

prospectus de cette<br />

époque<br />

Formation religieuse et morale<br />

« Un cours régulier de religion se donne quotidiennement<br />

d<strong>ans</strong> chaque classe. les enfants bénéficient, chaque<br />

dimanche, d’un sermon et d’une lecture spirituelle; chaque<br />

matin, d’une courte méditation. De plus, des organisations<br />

développent les énergies, toujours en vue de l’accroissement<br />

de la personnalité chrétienne: la confrérie de saint Jean<br />

Berchm<strong>ans</strong>, pour les servants de messe, l’Apostolat de la<br />

prière, l’Intronisation du Sacré-Coeur, la Garde d’Honneur<br />

du Sacré-Coeur, la confrérie des Saints Anges, la Croisade<br />

eucharistique et la J.E.C. Enfin, grâce à une direction<br />

spirituelle suivie par le Père Aumônier et la réception<br />

facilitée des sacrements, les autorités du Collège croient<br />

assurer aux enfants un climat favorable à l’épanouissement<br />

de leur vocation d’homme et de catholique.»<br />

Conditions financières<br />

INSCRIPTION ANNUELLE................ 10,00 $<br />

PENSION ET ENSEIGNEMENT<br />

40,00 $ / MOIS<br />

(Incluant éclairage, chauffage, mobilier,<br />

assurances, nourriture, personnel domestique,<br />

douche hebdomadaire, entretien de la chapelle,<br />

entretien des classes, personnel enseignant,<br />

récompenses, une messe sur semaine,<br />

grand’messe du dimanche, organisations<br />

sportives, prières du soir, chant et solfège, 7<br />

jours par semaine.)<br />

BUANDERIE ET RACCOMMODAGE<br />

2,00 $ / MOIS<br />

LIT GARNI.............................. 1,00 $ / MOIS<br />

Horaire quotidien<br />

SUR SEMAINE (LUNDI AU SAMEDI)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

6h00 <strong>Le</strong>ver.<br />

6h20 Prière. Médiation. Messe.<br />

7h10 Étude.<br />

7h30 Déjeuner et récréation.<br />

8h25 Solfège pour tous.<br />

8h45 Classe.<br />

10h15 Récréation.<br />

10h30 Classe.<br />

11h30 Étude. Chant pour la chorale.<br />

12h00 Dîner. Récréation.<br />

13h30 Classe.<br />

14h45 Récréation.<br />

15h00 Classe.<br />

16h00 Récréation.<br />

16h30 Étude.<br />

17h15 Chapelet.<br />

17h30 Étude.<br />

18h00 Souper. Récréation.<br />

19h45 Prière du soir. Étude.<br />

20h30 Montée au dortoir. Couvre-feu.<br />

LE DIMANCHE<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

6h40 <strong>Le</strong>ver.<br />

7h00 Prière. Méditation. Communion.<br />

7h30 Déjeuner. Récréation.<br />

9h00 Grand’messe. Récréation.<br />

11h00 Étude.<br />

12h00 Dîner. Congé.<br />

16h15 Fin des parloirs.<br />

16h30 Étude.<br />

17h30 Chapelet.<br />

Salut Très Saint Sacrement.<br />

18h00 Souper. Récréation.<br />

19h45 Prière du soir. Étude.<br />

20h30 Montée au dortoir. Couvre-feu.<br />

<strong>Le</strong>s mardis et jeudis, d<strong>ans</strong> l’après-midi, de 12h30<br />

à 16h30, il y a congé comme le dimanche.<br />

14


1958: le Collège <strong>Champagneur</strong><br />

LE COLLÈGE CHAMPAGNEUR, UN JUVÉNAT RELIGIEUX (1958-1967)<br />

La région desservie par le Collège St-Anselme est désormais rejointe par ce vaste mouvement qui tend à<br />

multiplier les institutions d’enseignement classique au Québec. Depuis quelques temps, on assiste à de<br />

nombreuses fondations de «sections classiques» d<strong>ans</strong> l’enseignement secondaire; ces programmes sont<br />

administrés par les Facultés des Arts des universités francophones et conduisent au diplôme<br />

d’Immatriculation universitaire.<br />

En 1958, le Collège St-Anselme se tr<strong>ans</strong>forme en profondeur. Il change son nom en celui de Collège<br />

<strong>Champagneur</strong>. Sur le plan scolaire, on y donnera désormais le cours secondaire classique sous la<br />

juridiction de la Faculté des Arts de l’Université de Montréal. La clientèle de l’institution est spéciale: le<br />

Collège <strong>Champagneur</strong> est un juvénat religieux qui affichera une préoccupation vocationnelle en<br />

recrutant d’éventuels candidats à la vie religieuse d<strong>ans</strong> la Congrégation des Clercs de Saint-Viateur.<br />

En novembre 1960, les lettres patentes sont émises constituant ainsi la Corporation du Collège<br />

<strong>Champagneur</strong> au point de vue civil.<br />

LE COLLÈGE CHAMPAGNEUR, UNE ÉCOLE PRIVÉE D’ENSEIGNEMENT<br />

GÉNÉRAL: 1967 À NOS JOURS<br />

La révolution tranquille québécoise s’est accompagnée d’une vaste réforme du système scolaire et d’une<br />

profonde remise en question des institutions religieuses. D’une part, la fonction de juvénat religieux sera<br />

mise en veilleuse s<strong>ans</strong> pour autant renoncer à proposer un projet éducatif chrétien. Ce changement<br />

amènera au Collège une clientèle plus large et plus diversifiée. D’autre part, le Collège va s’insérer de<br />

façon articulée à l’intérieur du nouveau régime scolaire québécois. Cette nouvelle orientation se traduit<br />

par l'abandon de la juridiction de la faculté des Arts de l’Université de Montréal en faveur de l’adoption<br />

des programmes et des règlementations de la Direction générale de l’Enseignement élémentaire et<br />

secondaire du nouveau Ministère de l’Éducation.<br />

Si le Collège <strong>Champagneur</strong> accueille désormais des élèves externes, il n’en demeure pas moins le seul<br />

établissement de la région ouvert aux élèves pensionnaires pour les garçons du secondaire. De ce chef, il<br />

joue réellement un rôle complémentaire spécial d<strong>ans</strong> le réseau scolaire de la région.<br />

En 1969, le ministre de l’Éducation déclare que le Collège <strong>Champagneur</strong> est une institution d’intérêt<br />

public au sens de la Loi de l’enseignement privé. Cette reconnaissance amène une subvention provenant<br />

du gouvernement provincial.<br />

15


UNE FERMETURE ÉVITÉE...<br />

<strong>Le</strong>s années 70 ont amené leur lot de questionnement et de remises en questions. La vie religieuse connaît<br />

une mutation importante et les départs sont nombreux au sein de la Communauté. Une réflexion<br />

concernant la mission et l’avenir des oeuvres a lieu d<strong>ans</strong> les différentes instances des Clercs de St-Viateur.<br />

En 1975, les C.S.V. de Joliette, réunis en chapitre provincial, décident de céder ou de fermer le Collège.<br />

En 1976, le F. Fernand Rodrigue est nommé directeur général afin de procéder à la cession ou la<br />

fermeture d<strong>ans</strong> les meilleurs délais. Il entre en fonction et organise la vie de l’école pour vivre une<br />

dernière année scolaire. <strong>Le</strong>s inscriptions entrent de façon satisfaisante et très tôt, il demande un sursis<br />

pour l’année suivante. <strong>Le</strong> personnel religieux et laïque de l’époque continuent à offrir une éducation de<br />

qualité et de fil en aiguille, le sursis se prolonge.<br />

En 1980, un revirement majeur survient. <strong>Le</strong> Collège <strong>Champagneur</strong> est reconnu «oeuvre prioritaire» par<br />

le chapitre provincial des Clercs de St-Viateur de Joliette.<br />

1980-1992: UN PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT MAJEUR<br />

En 1980, le P. Jean-Guy Meagher est nommé directeur général et il entreprend avec l’équipe-école et les<br />

Clercs de St-Viateur une démarche visant le développement de Collège. À cette époque, le personnel<br />

éducatif compte 17 religieux et 9 laïcs et le Collège dispense l’enseignement des 4 premières années du<br />

cours secondaire à 225 élèves, tous des garçons, répartis d<strong>ans</strong> 7 classes. Parmi ces élèves, il y a 152<br />

pensionnaires qui arrivent au collège le lundi matin et repartent le vendredi après-midi.<br />

La réflexion se fait en lien avec trois préoccupations essentielles:<br />

• l’une concerne le caractère chrétien du Collège, lié intimement au caractère viatorien de l’oeuvre;<br />

• une autre préoccupation se réfère à l’ensemble de ses activités éducatives et a rapport aux types<br />

d’élèves qui fréquentent le Collège.<br />

• <strong>final</strong>ement, la réorganisation des programmes d’étude pour répondre aux nouvelles exigences<br />

annoncées par le Ministère de l’éducation.<br />

La conclusion d’un document du P. Meagher, SI LE COLLÈGE CHAMPAGNEUR VOUS ÉTAIT<br />

CONTÉ... témoigne d’une sereine espérance en l’avenir: « Nous vivons depuis déjà longtemps, près de 70 <strong>ans</strong>; et<br />

nous comptons bien un jour fêter le centenaire du Collège. Et malgré nos besoins, nous sommes heureux! Après avoir connu<br />

une période légèrement dépressive, autour des années 75-77, le Collège a repris vigueur, son enthousiasme est revenu et<br />

aujourd’hui le Collège <strong>Champagneur</strong> ne veut pas mourir, il ne veut pas végéter, il veut continuer cette oeuvre des Viateurs. Il a<br />

su, au cours des années, s’adapter, pour répondre, selon les circonstances, à des besoins différents mais réels, et cela d’une<br />

16


époque à l’autre.(...) Aujourd’hui, le Collège <strong>Champagneur</strong> doit continuer ce qu’il a fait d<strong>ans</strong> le passé: savoir s’adapter aux<br />

situations nouvelles pour répondre aux besoins nouveaux qui surgissent d<strong>ans</strong> le monde de l’éducation; cela, cependant, d<strong>ans</strong> la<br />

fidélité aux orientations des C.S.V....»<br />

En 1982, le Collège accueille madame Sylvie Johnson-Laporte, qui sera la première femme à enseigner<br />

au Collège. Très rapidement d’autres consoeurs viendront s’ajouter au personnel éducatif.<br />

En 1983, une nouvelle aile, sur un seul étage, est construite à l’arrière longeant la rue Albert afin d’y<br />

aménager un local pour le nouveau cours d’économie familiale et un autre pour le cours d’initiation à la<br />

technologie.<br />

En 1985, M. Raymond Gravel, deviendra le premier directeur général laïc et il poursuit avec son équipe<br />

d’éducateurs la réflexion sur le développement du projet éducatif de l’établissement.<br />

« <strong>Le</strong>s éducateurs ont choisi de mettre l’accent sur la confiance en soi et sur le dynamisme intérieur de chacun. L’élève<br />

doit se sentir capable de réussir, de canaliser ses possibilités personnelles. Cette préoccupation exige que le personnel<br />

éducatif soutienne les élèves en reconnaissant leurs réussites d<strong>ans</strong> les différents domaines de la vie étudiante, en<br />

favorisant l’exploration de nouveau champs d’intérêt et en fournissant un cadre de travail et d’étude où l’élève aura<br />

lui-même à gérer son temps.<br />

Parce que le personnel croit à l’importance d’apprendre pour vrai, il accepte d’insister sur le sens de l’honnêteté. Cela<br />

oblige élèves et éducateurs à se rendre de plus en plus authentiques d<strong>ans</strong> leurs relations avec les autres, à voir la<br />

réalité en face, à faire la vérité par rapport à ce qui se passe à l’intérieur de soi. Cela commande aussi le respect de<br />

l’autre et interpelle notre sens de la justice.<br />

<strong>Le</strong> projet éducatif vise la croissance du jeune sur les pl<strong>ans</strong> intellectuel, humain, spirituel, physique et psychologique<br />

et cela exige la participation de tous: le jeune, les éducateurs, les parents. <strong>Le</strong> vivre-ensemble et la fierté sont d’autres<br />

valeurs de ce projet éducatif». Relais, 665 p.12-13.<br />

La proposition de foi se fait à travers un accompagnement des jeunes au seuil d’un choix libre de leur<br />

destin. En amenant les jeunes au bout d’eux-même, cela va jusqu’à les éveiller à la vie intérieure et à la<br />

foi en Jésus-Christ.<br />

1986: CÉLÉBRATION DU 75E ANNIVERSAIRE DU COLLÈGE<br />

Un grand rassemblement de près de 700 personnes regroupant anciens élèves et membres du personnel<br />

a permis de belles retrouvailles. Yves Breault, enseignant maintenant décédé, était le président du comité<br />

des Fêtes. C’est à cette occasion que le logo (CC) a été réalisé par Martin Deschamps, élève de 4e<br />

secondaire et le thème, inspiration de David Lachance, aussi élève en 4e secondaire, était: À<br />

CHAMPAGNEUR, ON Y A GRANDI, TRAVAILLÉ ET FÊTÉ! <strong>Le</strong>s personnes présentes nous<br />

rapportent que le plaisir des retrouvailles était manifeste et que c’était une belle atmosphère de fête.<br />

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LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT SE POURSUIT<br />

L’équipe du Collège, pilotée par Raymond Gravel, continue à porter le projet éducatif et le besoin de se<br />

doter de nouvelles infrastructures semble évident pour réaliser la mission d<strong>ans</strong> l’avenir. La volonté<br />

d’ajouter une classe de 5e secondaire afin d’offrir un cours secondaire complet, l’ajout d’un gymnase et<br />

d’un nouveau réfectoire sont au coeur du projet.<br />

Un comité de financement regroupant gens d’affaires, parents, personnel du Collège, Clercs de St-<br />

Viateur a lancé une vaste souscription qui a permis de lancer le chantier de construction en deux temps.<br />

En 1991, deux locaux sont ajoutés à l’aile construite en 1981. Un local servira de classe pour les 5e<br />

secondaire et l’autre local sera aménagé en local laboratoire pour l’enseignement des sciences.<br />

En 1992, c’est la pièce de consistance. On ajoute au campus du Collège un édifice qui regroupe un<br />

gymnase de 7000 p.c., un réfectoire, une vaste cuisine, des chambres pour les pensionnaires. Cette<br />

nouvelle construction a aussi nécessité la démolition de l’annexe qui servait jadis de cuisine et de<br />

résidence pour les religieuses travaillant au Collège.<br />

Cette construction permet au Collège d’assurer sa survie, d’offrir un cours secondaire complet de qualité,<br />

de continuer à développer la pratique des sports au Collège et <strong>final</strong>ement d’améliorer grandement la<br />

qualité de vie de toute la communauté éducative du Collège en offrant de nouveaux espaces communs.<br />

Plusieurs se souviendront également que, pendant plusieurs années, le Collège s’est impliqué d<strong>ans</strong> le<br />

domaine de la récupération, principalement de papier. Ce projet impliquait des élèves et membres du<br />

personnel sous la gouverne de M. Denis Beaupré. C’est l’incarnation de valeurs qui sont passées d<strong>ans</strong><br />

l’action !<br />

1998: LES NEUFS PREMIÈRES FILLES<br />

L’année 1998-1999 marque un tournant d<strong>ans</strong> l’histoire du Collège <strong>Champagneur</strong>. Depuis sa fondation,<br />

le Collège n’ouvert ses portes qu’à des garçons. Désormais, en même temps que le Collège Esther-<br />

Blondin commencera à accueillir des garçons, <strong>Champagneur</strong> accueillera aussi des jeunes filles. Voici les<br />

noms de ces 9 pionnières: Marie-Aude Boyer-Tessier, Christine Lagacé, Isabelle Laplante, Emmanuelle<br />

Perreault, Jade Poitras-Bessette, Mélissa Gervais, Caroline Lévesque, Vicky Maltais et Jinny Pagé. On<br />

peut s’imaginer la force de caractère que ces jeunes filles ont développée afin de faire leur place d<strong>ans</strong> ce<br />

monde masculin. Depuis 8 <strong>ans</strong>, l’effectif scolaire est composé d’environ 40% de filles et 60% de garçons.<br />

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2003: FERMETURE DU PENSIONNAT ET OUVERTURE SUR LA CROISSANCE<br />

Au cours de son histoire, le Collège s’est adapté devant les situations nouvelles. <strong>Le</strong> pensionnat est un<br />

élément qui est au coeur du projet éducatif du Collège depuis sa fondation. Dès 2001, le conseil de<br />

direction a amorcé une analyse et a constaté une demande de plus en plus faible pour ce service, bien en<br />

deçà du seuil de rentabilité de cette partie de notre projet éducatif. Nous devions nous rendre à<br />

l’évidence: organiser le service de pensionnat pour une quarantaine d’élèves n’était plus viable et<br />

monopolisait des espaces qui pourraient servir au développement de notre établissement. Ne pas agir,<br />

aurait pu mettre en péril la poursuite de la mission de l’établissement.<br />

En juin 2003, la porte du pensionnat a été fermée après plus de 90 <strong>ans</strong> de vie. Au fil des <strong>ans</strong>, les locaux<br />

dédiés aux pensionnaires ont été tr<strong>ans</strong>formés, au gré des moyens financiers qui permettront<br />

l’aménagement de nouveaux locaux. <strong>Le</strong> grand dortoir a donné place à quatre locaux de classe, l’ancien<br />

petit dortoir est devenu un laboratoire d’informatique double. Une vaste bibliothèque a pris la place de<br />

la salle d’étude. <strong>Le</strong>s Soeurs des Saints Coeurs ont rendu possible l’aménagement de la bibliothèque par<br />

leur travail et leur soutien financier.<br />

Du côté de l’aile 1992, les chambres ont pris la forme de bureaux administratifs, d’un local pour<br />

l’enseignement de la musique, d’une salle de conférence et d’un local audiovisuel.<br />

Du côté extérieur, grâce à la participation de la Fondation des Amis du Collège <strong>Champagneur</strong>, des<br />

Clercs de St-Viateur, à l’appui tangible de la municipalité de Rawdon et à une campagne de souscription<br />

menée par M. Richard Fiola, directeur général à cette époque, un magnifique terrain de football a été<br />

aménagé. Cet aménagement a grandement contribué à développer le football, une couleur importante<br />

de ce que nous sommes aujourd’hui. Nos installations, tant le gymnase que le terrain extérieur, servent<br />

aux activités de la municipalité de Rawdon.<br />

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Deux fleurons:<strong>Le</strong>s Dragons<br />

L’excellence sportive à <strong>Champagneur</strong> est une tradition incontournable. Par le biais de ses bâtisseurs<br />

infatigables, les Dragons se sont forgé une réputation<br />

d’excellence au sein du sport étudiant Laurentides<br />

Lanaudière.<br />

Il y plusieurs années nos joueurs de hockey étaient la<br />

fierté de l’école déplaçant leurs prouesses sur toutes les<br />

glaces extérieures<br />

de la région. De<br />

nos jours, ce sont<br />

les joueurs et<br />

joueuses de<br />

f o o t b a l l q u i<br />

portent fièrement<br />

les couleurs de <strong>Champagneur</strong>. <strong>Le</strong> Collège offre du football contact<br />

aux garçons de la 1re à la 5e secondaire et offre du touch football et<br />

du flag football pour les filles de tous âges.<br />

Nos Dragons sont de valeureux, respectueux et fiers compétiteurs.<br />

Ils remportent<br />

régulièrement<br />

les championnats<br />

régionaux<br />

de leurs<br />

catégories respectives et offrent toujours un esprit<br />

d’équipe et une éthique de travail s<strong>ans</strong> reproche. Il<br />

suffit de regarder les murs du gymnase pour voir<br />

toute la richesse de notre culture sportive.<br />

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Deux fleurons: Ensemble Guitare <strong>Champagneur</strong><br />

Guitare-<strong>Champagneur</strong> est un ensemble de guitare composé des élèves inscrits au programme de<br />

concentration musique de 3e et 4e secondaire. Avec discipline et complicité, ils interprètent un répertoire<br />

varié qui va de la Renaissance jusqu’à nos jours. Par ses nombreuses activités, l’EGC contribue au<br />

rayonnement du Collège et fait vivre aux jeunes une expérience musicale et humaine tout à fait unique :<br />

nombreuses répétitions, concerts, concours, séances d’enregistrements, lancement d’album, rencontre<br />

avec des artistes invités, implication sociale. En tout, une dizaine de prestations par année font vivre aux<br />

jeunes artistes une véritable expérience de musiciens professionnels !<br />

Prix et mentions<br />

Médaille d’OR, au Festival-Concours de musique de<br />

Lanaudière 2011 pour l’EGC 4e secondaire<br />

Médaille d’OR, au Festival-Concours de musique de<br />

Lanaudière 2011 pour l’EGC 3e secondaire<br />

Mention OR, au MusicFest-Québec 2011 pour l’EGC 4e<br />

secondaire<br />

Mention ARGENT, au MusicFest-Québec 2011 pour l’EGC 3e<br />

secondaire<br />

Mention OR, au MusicFest-Québec 2010<br />

Mention OR, au MusicFest-Canada 2010<br />

Lauréat au Festival-Concours de musique de Lanaudière 2010<br />

avec une note de 90%<br />

Mention OR, au MusicFest-Québec 2009<br />

Mention OR, au MusicFest-Canada 2009<br />

Lauréat au Festival-Concours de musique de Lanaudière 2009<br />

avec une note de 96%<br />

Mention OR, au MusicFest-Québec 2008<br />

Lauréat au Festival-Concours de musique de Lanaudière 2008<br />

avec une note de 98%<br />

Mention OR, au MusicFest-Québec 2007<br />

Lauréat au Festival-Concours de musique de Lanaudière 2007<br />

avec une note de 91%<br />

21


<strong>Le</strong> Bonheur en images<br />

22


<strong>Le</strong> Bonheur en images<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

- Beaudry, Alban, Notes historiques sur le Collège <strong>Champagneur</strong>, 4 publications.<br />

- Brady, Gérard, Une belle Histoire, 1987, 210 p.<br />

- Fournier, Marcel, Rawdon: 175 <strong>ans</strong> d’histoire, Joliette, 1974. 315 pages.<br />

- <strong>Le</strong>s annuaires des Clercs de St-Viateur, de 1911 à 1968.<br />

- <strong>Le</strong> Relais, revue des Clercs de St-Viateur de Joliette, 1968-1994.<br />

23


Supérieurs et<br />

directeurs généraux<br />

au fil des <strong>ans</strong><br />

Académie Saint-­‐Anselme<br />

1911 – F. Edmond Arseneault<br />

St. Anselm’s College<br />

1913 – P. Louis Lauzon<br />

1918 – F. Edmond Arseneault<br />

1920 – F. Adélard Gauthier<br />

1921 – F. James Fallon<br />

1927 – F. Adélard Gauthier<br />

1929 – F. James Fallon<br />

1932 – F. Léopold Pauzé<br />

1934 – F. Wilfrid Lapointe<br />

1938 – F. Stanislas Lavoie<br />

1942 – F. Omer Beausoleil<br />

Collège Saint-­‐Anselme<br />

1948 – F. Jérôme Caron<br />

1949 – P. Fabien Moisan<br />

1950 – F. Hermyle Bélisle<br />

1951 – F. Roch-­‐Jean Tellier<br />

1954 – F. Laurent Lauzière<br />

Collège <strong>Champagneur</strong><br />

1958 – P. Luc-­‐Émile Foisy<br />

1960 – P. Jean-­‐Paul Forest<br />

1963 – P. Jean-­‐Jacques Larivière<br />

1969 – P. Luc-­‐Émile Foisy<br />

1976 – F. Fernand Rodrigue<br />

1980 – P. Jean-­‐Guy Meagher<br />

1985 – M. Raymond Gravel<br />

1999 – F. Sylvain Brabant<br />

2004 – M. Richard Fiola<br />

2008 – M. Sylvain Brabant<br />

Un grand merci<br />

La réalisation de cette publication a été rendue<br />

possible par la généreuse contribution de la<br />

Fondation des Amis et Amies du Collège<br />

<strong>Champagneur</strong>.<br />

Soulignons que la fondation célèbre cette année son<br />

25e anniversaire de création. C’est une initiative de<br />

M. Gaétan St-Arnaud et du regretté M.Yves Breault<br />

afin de soutenir le développement du Collège<br />

<strong>Champagneur</strong> suite aux fêtes du 75e anniversaire en<br />

1986.<br />

<strong>Le</strong>s administrateurs de la fondation:<br />

- Yanick L'Ecuyer, président<br />

- Philippe Belleville, vice-président<br />

- Carole Gingras, secrétaire<br />

- Guylaine Ferron, trésorière<br />

- Edith Bouchard, administratrice<br />

- Vanessa Hétu-Lamy, administratrice<br />

- Sylvain Brabant, directeur général<br />

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