4 - Resume Non Technique Etudes Impact ET Dangers Biofely Laval ...
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Mars 2012 BIOFELY SAS sur le site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES (88)<br />
RESUME NON TECHNIQUE<br />
Le présent document résume les différentes parties de l’étude d’impact et de l’étude de<br />
dangers, parties intégrantes du dossier de demande d’autorisation d’exploiter dans le cadre<br />
du projet d’implantation de deux nouvelles chaufferies fonctionnant au gaz naturel et à la<br />
biomasse, exploitée par BIOFELY sur le site de la société des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES<br />
(nommée PDV dans la suite de ce document).<br />
Dans le cadre de l’étude d’impact, nous avons examiné l’ensemble des opérations et<br />
activités pouvant avoir un effet sur l’environnement et sur les personnes, ainsi que les<br />
mesures prévues pour réduire les inconvénients liés à l’exploitation d’une chaufferie sur le<br />
site.<br />
Dans le cadre de l’étude de danger, nous avons examiné l’ensemble des opérations et<br />
activités pouvant engendrer un danger, ainsi que les moyens de prévention et de protection<br />
projetés pour réduire ces dangers potentiels.<br />
EAS Environnement 1<br />
Résumé non technique
Mars 2012 BIOFELY SAS sur le site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES (88)<br />
<strong>ET</strong>UDE D’IMPACT<br />
I. PRÉSENTATION DU DEMANDEUR<br />
I.1. Identité du demandeur<br />
Raison sociale :<br />
Forme juridique :<br />
SIEGE SOCIAL :<br />
RCS :<br />
REPRESENTANT LEGAL :<br />
Adresse postale :<br />
BIOFELY<br />
S.A.S. au capital de 37 000 EUROS<br />
6 rue du Parc<br />
67205 OBERHAUSBERGEN<br />
Strasbourg n°499.681.419<br />
Monsieur Jean-Philippe CAGNE<br />
Président BIOFELY<br />
Direction Régionale Nord-Est<br />
6 rue Parc - Valparc – Oberhausbergen<br />
67 088 STRASBOURG Cedex 2<br />
Tél : + 33 (0)3 88 13 64 64<br />
Fax : + 33 (0)3 88 13 64 39<br />
INTERLOCUTEUR :<br />
Adresse postale :<br />
Monsieur Philippe BULIARD<br />
Ingénieur <strong>Etudes</strong><br />
Direction Régionale Nord-Est<br />
6 rue Parc - Valparc – Oberhausbergen<br />
67 088 STRASBOURG Cedex 2<br />
Tél : + 33 (0)3 88 13 64 47<br />
Fax : + 33 (0)3 88 13 64 39<br />
Courriel :<br />
philippe.buliard@cofely-gdfsuez.com<br />
EAS Environnement 2<br />
Résumé non technique
Mars 2012 BIOFELY SAS sur le site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES (88)<br />
II. OBJ<strong>ET</strong> DE LA DEMANDE<br />
Cette étude correspond à la réalisation du dossier Installation Classée pour la Protection de<br />
l’Environnement en vue d’une demande d’autorisation administrative par voie d’arrêté<br />
préfectoral pour l’exploitation d’une chaufferie gaz (puissance de 17,2 MW) et d’une<br />
chaufferie biomasse (puissance de 7,5 MW) associée à un stockage semi-enterré de<br />
biomasse d’une capacité maximale de 980 m 3 sur le site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES<br />
(PDV) à <strong>Laval</strong> sur Vologne (88).<br />
Pour cette opération, les PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES ont choisi de retenir BIOFELY SAS<br />
comme partenaire privilégié.<br />
BIOFELY prendra en charge le financement, la construction et l’exploitation des installations.<br />
Le projet de chaufferie biomasse bénéficie des subventions BCIAT 2011 (« à l’Appel à<br />
Projets BCIAT 2011 » (Biomasse Chaleur Industrie Agriculture et Tertiaire). Cet appel à<br />
projet est géré par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et a<br />
été lancé en septembre 2010 en liaison avec le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du<br />
Développement Durable et de la Mer. Cet appel à projets vise à la production en France de<br />
175 000 tep supplémentaires de chaleur à partir de biomasse en substitution d’énergies<br />
fossiles.<br />
La mise en service de ces dernières est prévue en août 2013.<br />
EAS Environnement 3<br />
Résumé non technique
Mars 2012 BIOFELY SAS sur le site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES (88)<br />
III. DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT<br />
III.1. Localisation<br />
Les nouvelles chaufferies seront implantées sur la commune de LAVAL-SUR-VOLOGNE sur<br />
les parcelles cadastrales n°80 et n°133 de la feuille 000 AH 01.<br />
Ce terrain est la propriété des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES et ne constitue donc pas une<br />
extension de zone industrielle. Le terrain sur lequel sera situé le projet occupera une<br />
superficie de 1 400 m² environ.<br />
Le projet sera situé à côté de l’ancienne chaufferie H1 entre l’actuelle station d’épuration du<br />
site et la rue Maurice Mougeot.<br />
III.2. Les richesses naturelles<br />
III.2.1. Paysages<br />
Les chaufferies seront situées dans une zone affectée essentiellement à des activités<br />
industrielles. C'est pourquoi la faune est localement représentée par des espèces habituées<br />
à l’homme tels que lapins, merles, passereaux, castors…<br />
III.2.2. Faune et flore<br />
Autour de la zone, la flore est surtout constituée par des champs cultivés et des bosquets.<br />
Il n'y a pas à proximité du futur emplacement du projet (et dans un rayon allant jusqu’à 3 km<br />
autour de cette dernière) de ZNIEFF : Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et<br />
Floristique, ni de ZICO : Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux, ni de zone<br />
NATURA 2000, ni de ZPPAUP selon les informations issues de la base CARMEN.<br />
Le projet n’est pas concerné par une zone RAMSAR.<br />
Nota : Une zone RAMSAR est un territoire classé en application de la convention<br />
internationale de Ramsar du 2 février 1971. C’est une zone humide reconnue d’un intérêt<br />
international pour la migration des oiseaux d’eau.<br />
EAS Environnement 4<br />
Résumé non technique
Mars 2012 BIOFELY SAS sur le site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES (88)<br />
III.2.3. Géologie<br />
Description au droit du projet :<br />
D’après un rapport de GEOTEC, les terrains au droit du projet sont les suivants :<br />
• Des remblais sablo-graveleux<br />
• Un limon brun sableux<br />
• Un sable et graviers<br />
• Localement des sables vasards<br />
• Des arènes granitiques rose ou grise<br />
• Le substratum granitique<br />
III.2.4. Hydrogéologie<br />
Les principaux aquifères sont :<br />
• les formations gréseuses du Trias inférieur,<br />
• les formations de recouvrement.<br />
La nappe à proximité du projet<br />
La nappe au niveau du site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES (et à 40 m environ au Sud de<br />
l’emplacement de la future chaufferie) est contenue dans les terrains morainiques et les<br />
alluvions de la Vologne. Les alluvions sont considérées comme étant à forte perméabilité. Ce<br />
profil donne généralement des nappes peu épaisses et de bonne productivité susceptibles<br />
d'être alimentées par les cours d'eau.<br />
Alimentation en eau potable<br />
<strong>Laval</strong> sur Vologne fait partie du Syndicat de Stéaumont qui gère l'alimentation en eau<br />
potable de 5 communes : <strong>Laval</strong> sur Vologne, Champ le Duc, Prey, Fiménil et Beauménil.<br />
L'alimentation en eau potable de ces communes est effectuée depuis 7 sources situées au<br />
Sud de la commune de Fiménil. Une de ces sources, la source de la Vierge, possède un<br />
périmètre de protection, les autres n'en ont pas.<br />
Le projet (comme toute la commune de LAVAL-SUR-VOLOGNE) ne se situe pas dans un<br />
périmètre de protection des sources citées ci-avant. D’autre part, le projet ne se situe pas en<br />
amont de ces sources. Par conséquent, ce thème ne sera pas plus détaillé dans la suite de<br />
ce dossier.<br />
EAS Environnement 5<br />
Résumé non technique
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III.2.5. Hydrologie<br />
La région de BRUYERES appartient au bassin versant de la MOSELLE dont la VOLOGNE<br />
constitue, pour cette région, l’affluent le plus important.<br />
La VOLOGNE est une rivière qui coule en bordure Sud du site papetier des PAP<strong>ET</strong>ERIES<br />
DES VOSGES soit à environ 350 mètres du futur emplacement de la chaufferie de<br />
BIOFELY. Elle prend sa source dans le massif du HOHNECK et se jette dans la MOSELLE<br />
au niveau de JARMENIL.<br />
Les principaux affluents de la VOLOGNE sont le ruisseau de la NEUNE et le ruisseau le<br />
BARBA se trouvant respectivement en amont et en aval du projet.<br />
Nous notons également la présence du Canal des Usines situé à 40m environ au Sud-Est du<br />
projet (alimentation en eau du site PDV) issu de la Vologne.<br />
EAS Environnement 6<br />
Résumé non technique
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III.3. Climatologie et qualité de l’air<br />
III.3.1. Données climatologiques<br />
Les données climatologiques sont issues de la station d’EPINAL située à 18 km environ à<br />
l’OUEST du projet.<br />
Les coordonnées de cette station sont les suivantes :<br />
• Longitude: 06°27’06’’E<br />
• Latitude: 48°12’36’’N<br />
• Altitude : 317 m<br />
Températures<br />
Les températures relevées (moyennes mensuelles) en degré Celsius pour la période de<br />
1986 à 2000 sont mentionnées dans le tableau ci-dessous :<br />
JAN FEV MAR AVR MAI JUN JUL AOU SEP OCT NOV DEC AN<br />
EPINAL 1.7 3.0 6.1 8.7 13.2 16.0 18.3 18.4 14.4 10.5 5.0 2.8 9.8<br />
Précipitations<br />
Les précipitations relevées (hauteurs mensuelles moyennes) en mm pour la période de 1986<br />
à 2000 sont mentionnées dans le tableau ci-dessous :<br />
JAN FEV MAR AVR MAI JUN JUL AOU SEP OCT NOV DEC AN<br />
EPINAL 70.8 74.9 65.9 61.3 82.9 81.1 74.8 60.6 92.6 91.9 86.1 97.0 939.9<br />
Neige<br />
Le nombre moyen de jours enneigés pour la période de 1986 à 2000 est mentionné pour<br />
chaque mois dans le tableau ci-dessous :<br />
JAN FEV MAR AVR MAI JUN JUL AOU SEP OCT NOV DEC AN<br />
EPINAL 4.8 - - 1.8 - - - - - 0.1 3.2 6.3 -<br />
Vents<br />
Suivant la rose des vents de la station d’EPINAL, les vents dominants sont orientés Sud-<br />
Ouest sur les secteurs 200 à 240° de la rose des vents. Cette orientation globalise 30,7 %<br />
des vents toutes vitesses confondues, et pratiquement l’ensemble des vents forts (93% des<br />
vents au-delà de 8m/s)<br />
Dans une moindre mesure les seconds vents dominants, orientés Nord Est dans les<br />
secteurs 20° à 40° de la rose des vents. Ils représentent 9,4 % de l’ensemble des vents.<br />
80,9 % des vents ont une vitesse inférieure à 4,5 m/s. La région est donc caractérisée par<br />
des vents faibles.<br />
Qualité de l’air<br />
Selon ATMOLOR, la qualité de l’air aux alentours de la ville d’EPINAL de janvier 2011 à<br />
décembre 2011 est pour 81,1 % du temps très bonne à bonne. Le reste du temps, la qualité<br />
est moyenne (14,3 % du temps) à médiocre (4,6 % du temps).<br />
Les valeurs mesurées pour les polluants (le dioxyde de soufre, le monoxyde d’azote,<br />
le dioxyde d’azote, l’ozone et le monoxyde de carbone), de janvier 2011 à décembre<br />
2011 montrent lorsque la comparaison le permet un respect des seuils de qualité<br />
(chaque moyenne mensuelles est inférieure à l’objectif de qualité).<br />
EAS Environnement 7<br />
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III.4. Environnement humain<br />
La commune de <strong>Laval</strong>-Sur-Vologne comptait, en 2007, 627 habitants.<br />
III.5. Le patrimoine culturel et touristique<br />
Il n’est pas connu à ce jour de site classé, de monument historique classé ou de zone<br />
d’intérêt touristique particulier sur la commune de <strong>Laval</strong>-Sur-Vologne et à proximité, selon les<br />
données de la Direction Régionale de l’Architecture et de la Culture. Dans les villes<br />
comprises dans le périmètre d’étude, la base MERIMEE indique la présence des monuments<br />
recensés au patrimoine français suivants (monuments non recensés sur la base de données<br />
CARMEN « Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine ») :<br />
Ville Type de monument Distance approximative au projet<br />
BRUYERES Synagogue 2 km environ<br />
CHAMP-LE-DUC Eglise 1,2 km environ<br />
HERPELMONT 2 fermes du XIXème siècle 3,8 km environ<br />
EAS Environnement 8<br />
Résumé non technique
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III.6. Les infrastructures de communication<br />
La seule voie permettant d’accéder aux sites des papeteries est la rue Maurice Mougeot.<br />
Cette rue rejoint la route départementale 44 à l’Ouest des sites à environ 170 m des limites<br />
de propriété.<br />
La rue Maurice Mougeot est limitée à 50 km/h.<br />
Il n’y a pas de voir ferrée à proximité.<br />
Les aérodromes (ou aéroports) les plus proches de la future chaufferie sont :<br />
• Epinal-Mirecourt à 50 km<br />
• Colmar-Houssen à 50 km<br />
• Nancy (Essey) à 65 km<br />
Selon le service des voies navigables, il n’y a pas de circulation fluviale sur la Vologne.<br />
III.7. Les bruits et les vibrations<br />
A la vue de la localisation des futures chaufferies, nous pouvons conclure que<br />
l’environnement sonore et vibratoire sera principalement influencé par l’activité industrielle de<br />
PDV et Novatissue ainsi que la circulation routière.<br />
EAS Environnement 9<br />
Résumé non technique
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IV. ANALYSE DES NUISANCES POTENTIELLES RÉSULTANT DU PROJ<strong>ET</strong><br />
Catégorie Type Moyen de prévention/protection Conclusion<br />
Faune, flore et zones<br />
Natura 2000<br />
Absence de zone sensible à proximité du projet.<br />
Milieu<br />
naturel<br />
Milieu<br />
ambiant<br />
Eaux superficielles,<br />
Consommation<br />
Eaux superficielles,<br />
Rejets<br />
Sols et sous-sols<br />
Pollution de l’air<br />
Climat<br />
Bruit<br />
La consommation d’eau industrielle environ 11 600 m 3 par an<br />
sera alimentée par les réseaux de PDV déjà existants. A titre<br />
de comparaison, le site PDV consomme environ 750 000<br />
mètres cubes d’eau par an. Par conséquent, la<br />
consommation d’eau industrielle qui sera engendrée par les<br />
futures chaufferies sera négligeable par rapport à la<br />
consommation actuelle de PDV.<br />
Traitement sur les condensats, rejets canalisés vers la STEP<br />
de PDV.<br />
Des bacs de rétention seront mis sous les stockages de<br />
produit le nécessitant. Les stockages de produits (excepté<br />
les cendres) seront stockés à l’intérieur des chaufferies. Les<br />
cendres seront dans des contenants fermés. Enfin, aucun<br />
prélèvement en nappe d’eau n’est prévu dans le cadre du<br />
projet.<br />
Toutes les particules récupérées (poussières, cendres,…)<br />
seront stockées dans des contenants fermés (big-bag ou<br />
benne munies de couvercle). Le stockage semi-enterré de<br />
biomasse sera couvert évitant ainsi l’envol de particules.<br />
Implantation d’une chaufferie à la biomasse et d’une<br />
chaufferie gaz en lieu et place d’une chaufferie gaz seule.<br />
Utilisation d’un condenseur (système de récupération<br />
d’énergie) pour la production d’eau chaude en lieu et place<br />
d’une production d’eau chaude par production de vapeur ellemême<br />
produite via la combustion de gaz naturel.<br />
Chaufferie construite dans les règles de l’art.<br />
Il n’y a pas d’impact à signaler concernant la faune et la<br />
flore dans le cadre de ce projet.<br />
L’impact sur la consommation d’eau potable du projet est<br />
négligeable.<br />
Les rejets des futures chaufferies n’auront pas d’impact<br />
notable sur l’environnement grâce à la gestion envisagée<br />
(traitement des condensats, rejet dans le réseau PDV<br />
relié à la STEP,…) et à la faible quantité prévue.<br />
L’impact du projet sur les sols et sous-sols est<br />
négligeable.<br />
Les rejets atmosphériques des nouvelles chaufferies<br />
seront conformes à la réglementation en vigueur.<br />
Le bilan avant et après projet des gaz à effet de serre est<br />
très positif (pour rappel, ce projet est subventionné par<br />
l’Etat Français dans ce but).<br />
Etant donné que l’environnement sonore environnant est<br />
fortement influencé actuellement par le fonctionnement<br />
de l’ancienne chaufferie H1 et qu’il est prévu l’arrêt de<br />
cette dernière aux dépends des nouvelles chaufferies,<br />
l’impact du projet sur l’environnement sonore est à priori<br />
négligeable.<br />
EAS Environnement 10<br />
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Catégorie Type Moyen de prévention/protection Conclusion<br />
Le projet, visible de l’extérieur, présente des volumétries<br />
Paysage<br />
semblables aux bâtiments des Papeteries des Vosges, voire L’impact sur le paysage, déjà habitué à l’environnement<br />
inférieur au bâtiment H1. D’autre part, un écran végétal au papetier, peut donc être considéré comme négligeable.<br />
nord du site masque les installations.<br />
Milieu<br />
humain<br />
Trafic<br />
Le mode de transport privilégié pour l’approvisionnement de<br />
la chaufferie est le transport routier, par camions à fondmouvant<br />
de 90 m3 adaptés au transport de produits en vrac<br />
comme le bois broyé. Les livraisons auront lieu sur 5 jours,<br />
du lundi au vendredi : la fréquence des livraisons sera donc<br />
de 2 à 4 camions par jour.<br />
A la vue de la circulation de poids lourds actuelle de plus<br />
d’une centaine de camions par jour (à l’origine des<br />
transports de marchandises et matières premières<br />
nécessaires à l’activité des Papeteries Des Vosges,<br />
Novacare et Novatissue), ce surplus sera négligeable.<br />
Emploi /<br />
La chaufferie emploiera l’équivalent de 2 à 3 personnes à<br />
plein temps et générera une vingtaine d’emplois indirects<br />
(services support, chauffeur, approvisionnement<br />
biomasse, réparations…).<br />
Déchets<br />
Cendres<br />
Afin de limiter le nombre d’évacuations de big-bags, nous<br />
prévoyons sur le site de construire un abri permettant de<br />
stocker jusqu’à 24 big-bags. Cet abri sera construit à<br />
l’extérieur des bâtiments abritant les chaudières gaz et bois<br />
ainsi que du stockage biomasse.<br />
Une benne de 10m3 permettra également de stocker les<br />
cendres sous foyer, économiseur et multicyclone.<br />
Les filières envisagées de valorisation des cendres seront :<br />
• La cimenterie pour les cendres volantes ou le centre de<br />
stockage des déchets ultimes,<br />
• L’épandage agricole pour les cendres en benne<br />
L’impact du projet sur la production de déchets est<br />
négligeable.<br />
Autres déchets<br />
Ces déchets seront produits en quantité limitée et orientés<br />
vers les filières appropriées. Pour ce qui concerne les<br />
déchets dangereux, ils feront l’objet d’un bordereau de suivi<br />
des déchets industriels (B.S.D.I.) conformément à l’arrêté du<br />
29 juillet 2005 mentionnant notamment le code déchet, la<br />
quantité évacuée, les coordonnées du transporteur et de<br />
l’éliminateur final, le mode d’élimination des déchets.<br />
EAS Environnement 11<br />
Résumé non technique
Mars 2012 BIOFELY SAS sur le site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES (88)<br />
Catégorie Type Moyen de prévention/protection Conclusion<br />
Les rejets d’eaux sanitaires issus des chaufferies seront<br />
dirigés vers le réseau communal.<br />
Les eaux pluviales seront dirigées vers le réseau PDV.<br />
Les eaux issues des chaudières gaz proviennent uniquement<br />
des purges et les eaux issues de la chaudière biomasse des<br />
purges et des condensats. Ces eaux seront dirigées vers le<br />
réseau PDV (équipé d’une STEP).<br />
SANTE<br />
PUBLIQUE<br />
Rejets aqueux<br />
Sols et sous-sols<br />
Rejets<br />
atmosphériques<br />
Déchets<br />
Bruit<br />
Dans le cas particulier des rejets aqueux du condenseur de<br />
la chaufferie biomasse, BIOFELY prévoit d’installer un<br />
système de traitement composé des éléments suivants :<br />
une cuve de décantation<br />
un système de filtration des matières en suspension<br />
un correcteur de pH (par ajout de d’une solution<br />
basique)<br />
et enfin sur un traitement pour l’élimination des<br />
métaux lourds sera mis en place en cas de présence<br />
avérée suite aux prélèvements faits sur ces eaux.<br />
Ces condensats seront ensuite rejetés dans le réseau PDV<br />
afin de rejoindre la STEP interne.<br />
Pour mémoire : les chaudières et le stockage semi-enterré<br />
de biomasse seront installés sur des zones étanches.<br />
Population non située sous les vents dominants.<br />
Respect des valeurs réglementaires prévu.<br />
Système de filtration sur les rejets de la biomasse.<br />
Stockage de biomasse couvert évitant les envols.<br />
Les déchets seront stockés sur des zones dédiées. Les<br />
déchets seront récupérés par des sociétés agréées. Enfin,<br />
ces derniers ne comportent pas de nocivité particulière.<br />
La population n’est pas en contact avec ces déchets.<br />
Stockage semi-enterré de biomasse dans un local bétonné<br />
fermé. Bande transporteuse entièrement capotée et<br />
également dans un local bétonné fermé.<br />
Flux de camion négligeable par rapport au flux engendré par<br />
l’activité de PDV. Livraison prévue uniquement en journée<br />
(pas de livraison en période nocturne).<br />
Les rejets aqueux des nouvelles chaufferies ne génèrent<br />
aucun impact sur les populations avoisinantes.<br />
L’exploitation des chaufferies n’a pas d’impact sur la<br />
population.<br />
Les rejets atmosphériques du projet ne génèreront pas<br />
d’impact notable sur les populations avoisinantes.<br />
De ce fait, les déchets générés par les chaufferies n’ont<br />
pas d’impact sur la population.<br />
Cet impact sera quantifié qu’une fois l’installation<br />
démarrée (validation à faire grâce à une campagne de<br />
mesures des niveaux sonores au cours de l’exploitation).<br />
EAS Environnement 12<br />
Résumé non technique
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V. UTILISATION RATIONNELLE DE L’ÉNERGIE<br />
Production d’Energie<br />
La biomasse est un combustible qui contient une importante proportion d’eau, qui lors de la<br />
combustion, se transforme en vapeur d’eau. Cette vapeur, contenue dans les fumées, est la<br />
principale cause de déperdition énergétique des installations classiques. Au projet biomasse<br />
a été ajouté un condenseur permettant de récupérer la majeure partie de ces déperditions<br />
pour produire de l’eau chaude à basse température (50°C).<br />
Cette énergie de récupération est destinée à subvenir aux besoins basses températures des<br />
Papeteries des Vosges identifiés par une étude sur le process industriel papetier menée<br />
conjointement par <strong>Biofely</strong> et les Papeteries des Vosges.<br />
Afin d’obtenir également un haut niveau d’efficacité énergétique pour la production de<br />
vapeur, les choix suivants ont également été privilégiés :<br />
• la mise en œuvre d’équipements à haut rendement énergétique pour optimiser la<br />
production d’énergie en particulier :<br />
o<br />
o<br />
o<br />
chaudière à haut rendement<br />
économiseurs sur fumées pour préchauffage de l’eau alimentaire<br />
condensation des fumées issues de la chaudière biomasse<br />
• la mise en œuvre d’équipements peu consommateurs d’énergie<br />
o<br />
o<br />
variateur de vitesse sur les moteurs principaux<br />
éclairage basse consommation<br />
• utilisation de matériaux de construction limitant les déperditions<br />
• la mise en place d’outils de suivi de la production et de tableaux de bord permettant<br />
de détecter toute dérive des consommations ou performances des installations<br />
Le rendement de combustion est estimé selon la norme NF-EN-12953-11 à 95% pour les<br />
chaudières au gaz naturel, et à 86% pour la chaudière biomasse. A cela a été déduit 1%<br />
intégrant les pertes en chaufferie, les phases transitoires, l’encrassement…<br />
En considérant l’ensemble de ces éléments, le rendement moyen d’exploitation attendu est<br />
de 86% pour la seule fourniture de vapeur.<br />
En ajoutant la récupération sur les fumées par le condenseur destinée à assurer la<br />
majeure partie des besoins en eau chaude, le rendement moyen des chaufferies<br />
s’élève à 99%.<br />
EAS Environnement 13<br />
Résumé non technique
Mars 2012 BIOFELY SAS sur le site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES (88)<br />
Approvisionnement biomasse<br />
La biomasse sera importée par camions directement depuis un approvisionnement situé à<br />
moins de 50 km du projet.<br />
Consommation électrique<br />
Dans le cadre du projet, il est prévu une consommation de 1 900 MWh/an.<br />
A titre d’information PDV consomme en moyenne 40 GWh/an d’électricité, soit 20 fois plus<br />
environ que le projet de <strong>Biofely</strong>.<br />
Conclusion<br />
L’impact du projet sur la consommation de gaz (vis-à-vis de la consommation actuelle<br />
issue des papeteries voisines) sera positif. En effet <strong>Biofely</strong> projette de mettre en place<br />
les moyens suivants (afin d’optimiser la production de vapeur) :<br />
• Une chaufferie biomasse permettant de favoriser l’utilisation de biomasse au<br />
dépend d’une énergie fossile (gaz naturel).<br />
• Un économiseur sur les fumées des chaufferies afin de préchauffer l’eau<br />
alimentaire<br />
• Un condenseur pour la production d’eau chaude à partir de l’énergie dégagée<br />
des fumées pour la chaufferie biomasse<br />
• Un système de récupération sur les purges de chaudières gaz (ballon de<br />
revaporisation et échangeur pour préchauffer l’eau d’appoint)<br />
• Un foyer de dernière génération à haut rendement<br />
• Des Brûleurs à plage de modulation importante pour une production au plus<br />
proche de la consommation<br />
VI. REMISE EN <strong>ET</strong>AT DU SITE<br />
Les installations seront installées sur le site industriel des Papeteries des Vosges, qu’elle<br />
exploite à ce jour pour son propre compte. Le terrain restera la propriété des Papeteries des<br />
Vosges.<br />
En cas de cessation d’activité, BIOFELY SAS assumera les dommages avérés<br />
résultants de son activité sur le site.<br />
EAS Environnement 14<br />
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VII. INVESTISSEMENTS PRÉVUS POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT<br />
Dans le cadre du projet, il est prévu un investissement pour la protection de l’environnement.<br />
Il est à noter que l’investissement n’est pas quantifiable il fait partie intégrante du budget<br />
global.<br />
VIII. CONCLUSION DE L’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT <strong>ET</strong> LES POPULATIONS<br />
A la vue des principaux éléments suivants :<br />
• Implantation du projet sur une zone éloignée de zones naturelles à protéger,<br />
• Préférence à l’utilisation de la biomasse au détriment du gaz<br />
• Respect des normes et de la réglementation en vigueur concernant les rejets<br />
atmosphériques, les rejets aqueux et les émissions sonores<br />
• Séparation des eaux consommées et rejetées selon leur usage pour une<br />
rationalisation des conditionnements d’eau en place ou mis en place et un<br />
ciblage des moyens de traitement des eaux usées<br />
• Imperméabilisation des sols<br />
Nous pouvons conclure que le projet d’installation de deux nouvelles chaufferies n’a<br />
pas d’impact notable sur l’environnement ou sur les populations avoisinantes.<br />
EAS Environnement 15<br />
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ÉTUDE DE DANGERS<br />
I. L’ACCIDENTOLOGIE<br />
I.1. BARPI<br />
Gaz naturel :<br />
Une recherche de l’accidentologie a été réalisée sur le site du BARPI<br />
(www.aria.developpement-durable.gouv.fr).<br />
Il ressort de cette synthèse que les principaux accidents sont de type incendie du<br />
combustible et explosion du combustible.<br />
Cette synthèse s’arrêtant au 5 février 2007, on trouvera ci-dessous les résultats d’une<br />
recherche de cette date à nos jours en utilisant le mot-clé « chaudière ».<br />
Sur les 138 accidents recensés sur la base de données ont été exclus 124 accidents pour<br />
les raisons suivantes :<br />
• 3 ne comportaient pas d’informations suffisantes pour être exploitables<br />
• 75 n’avaient pas de rapport avec l’activité projetée (combustible différant notamment)<br />
• 46 ne concernaient pas le milieu industriel (particuliers)<br />
Biomasse :<br />
La recherche a été effectuée suivant les mots clés suivants :<br />
biomasse et le mode d’activité D - Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur<br />
et d'air conditionné, ainsi qu’une recherche avec bois et le mode d’activité D35.30 -<br />
Production et distribution de vapeur et d'air conditionné<br />
6 accidents ont été retenus sur les 8 recensés (l’un des accidents non retenus ne<br />
correspondait pas au projet et l’autre était redondant entre les deux recherches effectuées).<br />
Il ressort de cette accidentologie les éléments suivants :<br />
• la cause des sinistres est inconnue (hormis lorsqu’il s’agit d’un défaut électrique)<br />
• les effets sur l’homme sont limités<br />
• le sinistre le plus souvent retrouvé est l’incendie<br />
Par conséquent, la suite de cette étude sera axée sur les risques d’incendie notamment au<br />
niveau du stockage de biomasse.<br />
EAS Environnement 16<br />
Résumé non technique
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II. RISQUES EXTÉRIEURS AU SITE<br />
II.1. Risques liés à l’environnement naturel du site<br />
- Crues<br />
Les crues historiques qui se sont produites au niveau de la commune de <strong>Laval</strong>-Sur-Vologne<br />
et qui ont fait l’objet d‘un arrêté ministériel de reconnaissance de catastrophe naturelle entre<br />
1982 et 2009 sont présentées dans le tableau suivant :<br />
Type<br />
Date<br />
Inondation par une crue (débordement de cours d’eau) 02/10/2006<br />
Inondation par une crue (débordement de cours d’eau) 08/12/1982<br />
Inondation par une crue (débordement de cours d’eau) 09/04/1983<br />
Inondation par une crue (débordement de cours d’eau) 25/12/1999<br />
Inondation par ruissellement et coulée de boue 02/10/2006<br />
Source : Site Internet du département des Vosges<br />
Il s’agit de crue mineures (sortie de lit de la Vologne). Aucune étude n’a été menée à ce jour<br />
et portée à connaissance des services de la Mairie. La commune n’est pas concernée par un<br />
plan de prévention des risques inondations. Un plan local d’urbanisme est en projet et<br />
reprendra diverses dispositions pour ce risque.<br />
Compte tenu des éléments exposés ci-dessus, le risque d’inondation dans le cadre du<br />
projet ne sera pas retenu dans la suite de l’étude.<br />
Le risque d’inondation peut donc être écarté.<br />
- Séisme<br />
L’arrêté du 24 janvier 2011 fixant les règles parasismiques applicables aux<br />
Installations classées précise que les installations soumises à autorisation et ne relevant<br />
pas de l’arrêté du 10 mai 2000 sont considérées comme bâtiments, équipements et<br />
installation de la catégorie dite « à risque normal » au sens de l’article R536-5 du code de<br />
l’environnement. L’article D. 563-8-1 du code de l’environnement précise la répartition des<br />
communes et cantons entre les cinq zones de sismicité définies à l’article R. 563-4 :<br />
• Zone de sismicité 1 (très faible) ;<br />
• Zone de sismicité 2 (faible) ;<br />
• Zone de sismicité 3 (modérée) ;<br />
• Zone de sismicité 4 (moyenne) ;<br />
• Zone de sismicité 5 (forte).<br />
L’annexe de l’article R563-4 du code de l’environnement relatif à la prévention du risque<br />
sismique, et le décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant sur la délimitation des zones<br />
de sismicité du territoire français classent le département des Vosges en zone de sismicité<br />
modéré (zone 3). Les bâtiments construits dans le cadre du projet prendront en compte ce<br />
niveau de classement.<br />
Ce risque ne sera donc pas retenu dans la suite de l’étude.<br />
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- Foudre<br />
La meilleure représentation de l’activité de l’orage est la densité de foudroiement (Df), qui est<br />
le nombre de coups de foudre au sol par km 2 et par an.<br />
La Densité de Foudroiement au niveau de la commune de <strong>Laval</strong>-Sur-Vologne est de<br />
1,9.<br />
Une analyse du risque foudre menée pendant l’élaboration du projet signale que le calcul<br />
probabiliste du risque foudre conclu que :<br />
• Dans le cadre de la chaufferie gaz, il n’est pas nécessaire de mettre en place un<br />
système de protection contre la foudre complet (il suffira de mettre en place des<br />
parafoudres de niveau IV sur les canalisations qui entrent dans le bâtiment ainsi que<br />
sur la ligne téléphonique filaire, les lignes de télégestion et la détection gaz.<br />
• Dans le cadre de la chaufferie biomasse, il est nécessaire de mettre en place un<br />
système de protection contre la foudre de niveau IV.<br />
Il est à noter que les seuls éléments qui devront être installés dans un but de protection<br />
contre la foudre sont des parafoudres sur les différentes lignes électriques. A terme, il est<br />
prévu de réaliser une étude technique afin de finaliser les préconisations de choix des<br />
matériels à installer.<br />
Par conséquent, le risque foudre peut être écarté.<br />
EAS Environnement 18<br />
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II.2. Risques liés à l’environnement industriel du site<br />
Voie routière :<br />
Le passage de véhicules sur le réseau routier à proximité du projet peut être la source des<br />
potentiels de dangers suivants :<br />
• Collision de véhicules entre eux<br />
• Sortie de route d’un véhicule et collision contre le bâtiment<br />
• Déversement ou fuite de produit transporté par un camion.<br />
La seule voie permettant d’accéder à la chaufferie via le site des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES<br />
VOSGES est la rue Maurice Mougeot. Cette rue rejoint la route départementale 44 à l’Ouest<br />
du projet à plus de 300m du projet.<br />
La distance séparant la rue Maurice Mougeot et le projet est de 6 m environ. La rue Maurice<br />
Mougeot est limitée à 50 km/h et est en ligne droite devant la chaufferie. Le risque de sortie<br />
de route est donc limité.<br />
Ainsi, pour ces différentes raisons, ce potentiel de danger ne sera pas retenu pour<br />
l’évaluation détaillée des risques.<br />
• Voie ferrée :<br />
Il n’y a pas de voir ferrée à proximité du site.<br />
• Réseau aérien :<br />
Les aérodromes (ou aéroports) les plus proches du site sont :<br />
• Epinal-Mirecourt à 50 km<br />
• Colmar-Houssen à 50 km<br />
• Nancy (Essey) 65 km<br />
Du fait de la distance séparant le projet des aérodromes pré-cités, ce potentiel de<br />
danger ne sera pas retenu dans la suite de cette étude.<br />
• Réseau fluvial :<br />
Selon le service des Voies Navigables de France, il n’y a pas de circulation fluviale sur la<br />
Vologne.<br />
Par conséquent, ce potentiel de danger ne sera pas retenu dans la suite de cette<br />
étude.<br />
EAS Environnement 19<br />
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• Voisinages :<br />
Dans certaines situations, des établissements riverains industriels, en raison de leur activité,<br />
peuvent constituer des potentiels de dangers pour les installations étudiées.<br />
Le projet sera implanté à proximité immédiate des sociétés des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES<br />
VOSGES, Riboth-Novacare (en cours de cessation d’activité) et Novatissue sur lesquels les<br />
risques prédominants sont l’incendie de matières combustibles.<br />
Afin de prendre en considération ce risque, BIOFELY prévoit de mettre en place des murs et<br />
une toiture coupe-feu 2h au niveau des chaufferies et des murs coupe-feu au niveau du<br />
stockage de biomasse afin de parer à d’éventuels effets thermiques qui proviendraient du<br />
voisinage.<br />
Il est à noter que la dernière étude de dangers menée sur les stockages de papier des<br />
PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES montrent que les distances d’effets dues à un incendie sur ces<br />
stockages ne touchent pas l’emplacement futur du projet.<br />
D’autre part, les papeteries voisines sont des installations classées pour la protection<br />
de l’environnement qui disposent de moyens de prévention et de protection en cas<br />
d’incident sur leur site.<br />
Les dispositions à prendre en cas d’incident chez ces 3 sociétés sont intégrées dans<br />
un POI tripartite. La chaufferie sera implantée sur le terrain des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES<br />
VOSGES. Par conséquent BIOFELY sera également concerné par ce POI. Une<br />
rencontre des services de sécurité des PAP<strong>ET</strong>ERIES DES VOSGES et de BIOFELY<br />
SAS est prévu afin d’envisager une mise à jour de ce POI.<br />
Par conséquent, ce potentiel de danger ne sera pas retenu dans la suite de cette<br />
étude.<br />
EAS Environnement 20<br />
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II.3. Les potentiels de dangers liés au projet<br />
Chaufferie gaz :<br />
• Fuite de gaz naturel en extérieur au niveau du poste de détente<br />
• Fuite de gaz naturel en chaufferie<br />
Chaufferie biomasse :<br />
• Incendie dans le local chaudière<br />
• Incendie du système de filtration des poussières (filtre à manches)<br />
• Incendie du stockage de biomasse<br />
Commun aux 2 chaufferies :<br />
• Fuite de vapeur d’eau<br />
• Explosion du corps de chauffe de la chaudière (vaporisation instantanée d’eau)<br />
• Entraînement aqueux non contrôlé, dispersion dans le milieu naturel<br />
Ces potentiels de dangers sont détaillés dans le tableau d’analyse préliminaire des risques<br />
qui est présenté à la page suivante :<br />
Nota 1 : La fuite de gaz naturel au niveau de la conduite extérieure avant le poste de détente<br />
ne sera pas envisagée étant donné que cette dernière est entièrement enterrée et ne peut<br />
subir d’agression externe qui engendrerait une fuite.<br />
Nota 2 : Dans un souci de lisibilité la colonne « Mesures de prévention » sera détaillée de la<br />
façon suivante : Barrière puis risque contre lequel la barrière est efficace entre parenthèse.<br />
L’analyse préliminaire des risques a fait ressortir que les scénarii les plus redoutés<br />
ont une infime possibilité de survenir et seraient maîtrisés du fait de toutes les<br />
précautions (constructions, sécurité, tests et contrôles) qui seront prises par<br />
BIOFELY. D’autre part, l’accidentologie étudiée auparavant a montré que les accidents<br />
étaient dus, dans une grande majorité des cas, à du matériel ancien. Or, il est prévu<br />
d’installer uniquement du matériel neuf et aux normes dans le cadre du projet.<br />
Enfin, seul le scénario d’incendie de stockage de biomasse a été développé. Il ressort<br />
de ce développement que dans des conditions majorantes, les résultats de calculs<br />
des modélisations montrent que la hauteur de flamme est intérieure à la hauteur des<br />
murs coupe feu. Ainsi, l’incendie du stockage de bois ne présente pas d’effets<br />
thermiques en dehors des murs coupe-feu.<br />
EAS Environnement 21<br />
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III. RÉDUCTION DES POTENTIELS DE DANGERS<br />
III.1. Spécificités liées au projet<br />
Le projet d’implantation de deux nouvelles chaufferies a été conçu pour réduire de façon<br />
significative les risques énumérés ci-avant.<br />
En effet, nous ferons de nouveau ressortir les moyens prévus suivants :<br />
• Construction :<br />
o<br />
o<br />
o<br />
o<br />
Normes en vigueur appliquées<br />
Matériel neuf<br />
Mur et toiture coupe-feu<br />
Matériel électrique de secours ATEX<br />
• Sécurité :<br />
o<br />
o<br />
o<br />
o<br />
o<br />
o<br />
o<br />
Sécurité sur la conduite gaz (poste de détente et brûleurs de chauffe) aux<br />
normes (pressostats, détection, alarmes, coupure,…)<br />
Présence de soupape de sécurité sur le réseau vapeur<br />
Détection gaz et mise en sécurité des installations dans la chaufferie gaz<br />
Détection de température sur les systèmes de filtrations dans la chaufferie<br />
biomasse<br />
Détection incendie*<br />
Alimentation de la biomasse en foyer équipée d’un double clapet<br />
Autocontrôle 72 heures<br />
• Moyens humains :<br />
o Personnel formé **<br />
o Respect des procédures et affichage clair des consignes dans les lieux de<br />
travail<br />
o Interdiction stricte de fumer dans l’enceinte des installations BIOFELY SAS<br />
o Retour d’expérience conséquent (Renommé de la société d’exploitation)<br />
o Intervention rapide (moins de 30 min)<br />
o Entente entre les différents intervenants (papeteries voisines, BIOFELY SAS<br />
et les services de secours externes. Il y a donc connaissance de chacun des<br />
risques associés aux autres)<br />
• Moyen supplémentaire envisagé :<br />
o<br />
Extincteurs de secours : des moyens d’extinction seront installés dans les<br />
nouveaux locaux chaufferies en nombre suffisant et aux endroits stratégiques<br />
conformément à la réglementation en vigueur : articles R4727-28 à R4227-33<br />
du code du travail.<br />
EAS Environnement 22<br />
Résumé non technique
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* Le tableau ci-dessous rappel les différents éléments de détection incendie :<br />
Local Emplacement Type<br />
En toiture<br />
Détecteur incendie avec report d’alarme<br />
Stockage semienterré<br />
de Biomasse<br />
Dans la trémie de la<br />
chaufferie Biomasse<br />
Détecteur incendie avec report d’alarme et extinction<br />
automatique<br />
Chaufferie Gaz<br />
En toiture de chaufferie<br />
Détecteur de gaz avec report d’alarme et coupure<br />
automatique(*)<br />
Dans le corps de<br />
chaudière<br />
Suivi de la température de chauffe (consigne)<br />
Chaufferie Biomasse<br />
En toiture de chaufferie<br />
Dans le corps de<br />
chaudière<br />
Dans le filtre à manches<br />
Détecteur incendie avec report d’alarme<br />
Suivi de la température de chauffe (consigne)<br />
Sondes de températures : 1 sur les fumées entrantes et l'autre<br />
sur les poussières récupérées, report d’alarme et extinction<br />
automatique par arrosage d'eau sur le caisson des manches et<br />
sur la trémie de récupération des poussières.<br />
(*) : La mise en sécurité se fera à un seuil maximum égal à 30% de la LIE conformément à<br />
l’article 39 de l’arrêté du 23 juillet 2010.<br />
** Une formation générale à la sécurité est donnée afin de sensibiliser le personnel :<br />
• à l’embauche<br />
• à chaque changement de poste de travail<br />
• suite à un changement de process significatif<br />
• suite à un arrêt de travail<br />
Sont concernés les CDI mais aussi les CDD et les intérimaires. Une procédure particulière<br />
est mise en place pour les stagiaires d'école, les contrats d'été et le personnel des<br />
entreprises sous-traitantes. De plus, une formation sécurité spécifique (port des EPI, ...) à la<br />
zone, la fonction, l'emploi et le(s) poste(s) d'affectation est assurée. Enfin, un planning de<br />
formation est maintenu à jour par le site.<br />
IV. CONCLUSION<br />
L’étude des risques liés au projet a fait ressortir un scénario majeur : l’incendie du stockage<br />
de biomasse. L’étude détaillée de ce scénario a démontré l’absence d’effet thermique en<br />
dehors de l’installation.<br />
Le projet présente donc un niveau de sécurité suffisant par rapport aux risques<br />
encourus.<br />
V. RÉCAPITULATIF DES INVESTISSEMENTS<br />
Le coût des mesures prévues pour la gestion du risque de l’activité liée à l’implantation d’une<br />
nouvelle chaufferie est englobé dans le montant de la construction même du projet et ne<br />
peut être détaillé.<br />
EAS Environnement 23<br />
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